8
Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X - Prieuré Sainte-Anne - Lanvallay N°291-mars2017 Paraîtledernierdimanchedumois Prixderevient:0,60€ Souviens-toihommequetuespoussièreet queturetournerasenpoussière. C ette phrase prononcée lors de l’application des Cendres sur le front des fidèles le Mercredi des Cendres, est la parole initiatrice du temps du Carême et doit donc être vue comme le leitmo- tivdecetempsli- turgique. Se souvenir de ce que nous sommes pour lut- ter contre notre orgueil ;sesouve- nir de ce que nous devien- drons, pour ne pasnousattacher de façon exces- siveàcettevieet pourpenserànos finsdernières.C’estleprogrammeessen- tielduCarêmeetdeseffortsàaccomplir au cours de ce saint temps liturgique. TempsdepénitencedontPie XIIrappela pendantl’AnnéeSainte1950l’importante nécessité : Vicaire de Jésus-Christ qui a versé son sangjusqu'àladernièregouttepourréconci- lier les hommes avec le Père céleste, Chef vi- sible de cette Église qui est son Corps Mystiquepourlesalutetlasanctificationdes âmes, Nous vous exhortons à des sentiments etàdesactesdepénitence,afinques'accom- plisseparvousetpartousnosfilsetfillesdis- persés dans le monde entier le premier pas vers une effective réhabilitation morale de l'humanité. Ne craignez pas pour la joie se- reinedevotrevie,commesil'appelàlapéni- tence devait étendre un voile de sombre tristesse. Le renoncement à soi en est si éloi- gné qu'au contraire il est la condition indis- pensable pour connaître la joie intime desti- née par Dieu à ceux qui Le servent ici-bas. (Pie XII,26mars1950) Cependant,nousnedevonsjamaisou- blier d’unir nos actes et sentiments de pénitence, à la Passion de Notre-Sei- gneur. En effet, il ne faut jamais oublier que nos sacrifices n'ont de valeur que s'ils s'insèrent dans la Passion deCeluiquileur donne tout leur prix, que s’ils sont unis au Saint Sacrifice delaCroixetde laMesse. Aussi je vou- drais reprendre pour nos chapelles, les indicationsquePie XIIdonnaitauxCurés etPrédicateursdeCarêmedeRome,pour l’année1949,etquevousretrouvezdans ce bulletin (page 2). Cette année-là, en préparation de l’Année Sainte 1950, Pie XII avait incité ses Curés romains à prêcher l’assistance plus assidue des hommes au Saint Sacrifice de la Messe, afin de faire progresser le règne du Christdanslesfamillesetdanslasociété. Le profit que le Souverain Pontife y voyait est toujours vrai ; et finalement, son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949, mais est applicable à tous les catholiques, dans les temps de déchristianisationquenousvivons. Votredévoué AbbéThierryLegrand+ Souviens-toiquetuespoussière ImpositiondesCendres PontificaldeGuillaume-Durand-Avignon-1357

Souviens-toi que tu es poussière - La Porte Latinelaportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne291_1703.pdf · son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949,

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Souviens-toi que tu es poussière - La Porte Latinelaportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne291_1703.pdf · son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949,

Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X - Prieuré Sainte-Anne - Lanvallay

N°291 - mars 2017Paraît le dernier dimanche du mois

Prix de revient : 0,60 €

Souviens-toi homme que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.

Cette phrase prononcée lors de l’application des Cendres sur le front des fidèles le Mercredi

des Cendres, est la parole initiatrice du temps du Carême et doit donc être vue comme le leitmo-tiv de ce temps li-turgique.

Se souvenir de ce que nous sommes pour lut-ter contre notre orgueil ; se souve-nir de ce que nous devien-drons, pour ne pas nous attacher de façon exces-sive à cette vie et pour penser à nos fins dernières. C’est le programme essen-tiel du Carême et des efforts à accomplir au cours de ce saint temps liturgique. Temps de pénitence dont Pie XII rappela pendant l’Année Sainte 1950 l’importante nécessité :

Vicaire de Jésus-Christ qui a versé son sang jusqu'à la dernière goutte pour réconci-lier les hommes avec le Père céleste, Chef vi-sible de cette Église qui est son Corps Mystique pour le salut et la sanctification des âmes, Nous vous exhortons à des sentiments et à des actes de pénitence, afin que s'accom-plisse par vous et par tous nos fils et filles dis-persés dans le monde entier le premier pas vers une effective réhabilitation morale de l'humanité. Ne craignez pas pour la joie se-reine de votre vie, comme si l'appel à la péni-tence devait étendre un voile de sombre tristesse. Le renoncement à soi en est si éloi-

gné qu'au contraire il est la condition indis-pensable pour connaître la joie intime desti-née par Dieu à ceux qui Le servent ici-bas. (Pie XII, 26 mars 1950)

Cependant, nous ne devons jamais ou-blier d’unir nos actes et sentiments de pénitence, à la Passion de Notre-Sei-

gneur. En effet, il ne faut jamais oublier que nos sacrifices n'ont de valeur que s'ils s'insèrent dans la Passion de Celui qui leur donne tout leur prix, que s’ils sont unis au Saint Sacrifice de la Croix et de la Messe.

Aussi je vou-drais reprendre pour nos chapelles, les indications que Pie XII donnait aux Curés et Prédicateurs de Carême de Rome, pour l’année 1949, et que vous retrouvez dans ce bulletin (page 2). Cette année-là, en préparation de l’Année Sainte  1950, Pie  XII avait incité ses Curés romains à prêcher l’assistance plus assidue des hommes au Saint Sacrifice de la Messe, afin de faire progresser le règne du Christ dans les familles et dans la société. Le profit que le Souverain Pontife y voyait est toujours vrai  ; et finalement, son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949, mais est applicable à tous les catholiques, dans les temps de déchristianisation que nous vivons.

Votre dévoué

Abbé Thierry Legrand +

Souviens-toi que tu es poussière

Imposition des CendresPontifical de Guillaume-Durand - Avignon - 1357

Page 2: Souviens-toi que tu es poussière - La Porte Latinelaportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne291_1703.pdf · son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949,

2

Pie XII – Allocution aux Curés et Prédicateurs de Carême de Rome,

23 mars 1949 (extraits)

Instruits et habitués à vé-nérer et à aimer le Saint-Sacrifice de la Messe, les

hommes deviendront facilement des hommes de prière et feront de leur famille, comme un sanctuaire de prière. Et cela est absolument nécessaire. Qui pourrait nier que l'esprit de prière va dimi-nuant, tandis que l'esprit du monde gagne du terrain jusque dans le sein des familles qui prétendent rester catholiques et fidèles au Christ ? […]

Les hommes qui s'ap-pliquent sérieusement à péné-trer le sens et la portée du Sacrifice de la Messe ne peuvent manquer de raviver en eux-mêmes l'esprit de maî-trise de soi, de mortification, de su-bordination des choses terrestres aux célestes, d'obéissance absolue à la volonté et à la loi de Dieu, sur-tout si vous avez soin de leur incul-quer ces sentiments. C'est là un besoin de l'heure présente, non moins que le zèle renouvelé pour la prière, attendu qu'aujourd'hui un grand nombre —  parmi lesquels il est douloureux de voir aussi beau-coup de catholiques  — vivent comme si leur fin était de se créer un paradis sur terre, sans penser aucunement aux fins dernières, à l'au-delà, à l'éternité.

La tendance naturelle de l'homme déchu vers les choses ter-restres, son incapacité de com-prendre les choses de l'Esprit de Dieu (Cf. Cor. II, 14), sont hélas ! fa-vorisées de nos jours par la compli-cité de tout ce qui l'entoure. Souvent Dieu n'y est pas nié, ni in-sulté, ni blasphémé  ; Il est comme absent. La propagande pour une vie terrestre sans Dieu est ouverte, séductrice, continuelle. On a fait remarquer avec raison que généra-lement, même dans les « films » in-diqués comme moralement irréprochables, les hommes vivent

Allocution aux prédicateurs de carêmeet meurent comme s'il n'y avait ni Dieu, ni Rédempteur, ni Église. Nous ne voulons pas ici contester les intentions ; mais il n'en est pas moins vrai que les conséquences de ces représentations cinématogra-phiques neutres sont vraiment étendues et profondes. Il faut y ajouter ensuite la néfaste propa-gande délibérément voulue pour la formation de la famille, de la socié-té, de l’État sans Dieu. C'est un tor-

rent dont les eaux fangeuses essayent de pénétrer jusque dans le champ catholique. Combien en ont été déjà contaminés  ! De bouche, ils se disent encore catho-liques, mais ils ne s'aperçoivent pas que leur conduite dément par les faits cette profession de foi.

Il n'y a donc plus de temps à perdre pour arrêter de toutes nos forces ce glissement de nos propres rangs vers l'irréligion et pour ré-veiller l'esprit de prière et de péni-tence. La prédication des premières vérités de la foi et fins dernières non seulement n'a rien perdu en nos jours, de son oppor-tunité, elle est même devenue plus que jamais nécessaire et urgente. Même la prédication sur l'enfer. Sans doute, il faut traiter ce sujet avec dignité et sagesse. Mais quant à la substance de cette vérité, l’Église a devant Dieu et devant les hommes le devoir sacré de l'an-noncer, de l'enseigner, sans aucune atténuation, telle que le Christ l'a révélée, et il n'y a aucune circons-tance de temps qui puisse diminuer la rigueur de cette obligation. Elle lie en conscience chaque prêtre au-quel, dans le ministère ordinaire

ou extraordinaire, est confié le soin d'instruire, d'avertir et de guider les fidèles. Il est vrai que le désir du ciel est un motif en soi plus parfait que la crainte des peines éter-nelles  ; mais il ne s'ensuit pas que ce soit pour tous les hommes aussi le motif le plus efficace pour les re-tenir éloignés du péché et pour les convertir à Dieu.

Méditez, chers fils, les paroles que le Seigneur, à la veille de sa passion, adressa à l'Apôtre Pierre  : Voici que Satan vous a réclamé pour vous cribler comme le froment (Luc. XXII, 31), pa-roles d'une impressionnante signification, au moment où nous vivons. Elles s'appliquent non seulement aux pasteurs mais encore à tout le trou-peau. Dans les formidables controverses religieuses dont nous sommes témoins, on ne

peut vraiment compter que sur les fidèles qui prient et qui s'ef-forcent, même au prix de grands renoncements, de conformer leur vie à la loi divine. Tous les autres, dans l'ordre spirituel — et il s'agit de cet ordre — s'offrent à décou-vert aux coups de l'ennemi.

Un autre effet de la messe pour les hommes, salutaire non seule-ment pour eux personnellement, mais encore pour leurs familles, sera qu'ils fermeront les yeux et le cœur à tout ce qui, dans la presse, dans le film, dans les spectacles, offense la pudeur et viole la loi morale. Où donc, en effet, sinon ici, devra vraiment être pratiqué l'esprit de pénitence et d'abnéga-tion en union avec le Christ ?

Quand on songe, d'une part, aux grossièretés nauséabondes et aux impudicités exposées dans les journaux, dans les revues, sur l'écran, sur les scènes, et, d'autre part à l'inconcevable aberration des parents qui vont avec leurs enfants se délecter de pareilles horreurs, la rougeur monte au vi-sage, rougeur de honte et de mé-pris. 

Pie XII : La prédication des premières vérités de la foi...

Page 3: Souviens-toi que tu es poussière - La Porte Latinelaportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne291_1703.pdf · son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949,

façon la discipline différente des diverses Églises sur ce point. De-puis le début, à Alexandrie, à Rome et dans les Gaules, le jeûne ne du-rait qu'une semaine, d'autres Églises se bornaient à consacrer à l'abstinence les deux derniers jours de la Semaine sainte seulement, depuis la Cène du Seigneur le jeudi saint, jusqu'au matin de Pâques, précisément comme l'avait fait l'apôtre saint Jacques le juste.

On ignore les raisons qui, au IVe siècle, déterminèrent Rome à prolonger le jeûne pendant trois se-maines ; mais ce fut certainement l'exemple du Sau-veur jeûnant qua-rante jours au désert qui influa sur les Pères de Ni-cée, pour que le ca-rême pascal prescrit par eux comprît précisé-ment quarante jours.

Les Orientaux, considérant comme jours de fête et, par suite, exempts du jeûne, tous les samedis et dimanches, à l'excep-tion du Samedi saint, en arrivèrent à soustraire trop de jours de jeûne au Carême, pour qu'on ne lui don-nât pas une espèce de compensa-tion, en anticipant de quelques semaines l'abstinence pascale  : c’est pourquoi à Jérusalem le ca-rême commençait huit semaines avant Pâques.

Il semble que la toute première idée d'un temps de pénitence en préparation à Pâques, ait surgi sur-tout en vue des catéchumènes, qui, dans le jeûne et la prière, se prépa-raient à recevoir le baptême la nuit précédant Pâques. Cette concep-tion du Baptismum pœnitentiæ in-forme aujourd'hui encore une bonne part de la liturgie quadragé-simale, aussi le meilleur moyen de ressusciter en nous la grâce de 3

Le carême, temps fort liturgiquenotre baptême et de nous exciter à en remplir les obligations sera-t-il toujours de suivre pas à pas l'Église dans le cours des instructions contenues dans le missel, et dans l’excellent commentaire qu’en a fait M. l’abbé Patrick Troadec dans l’opuscule Le carême au jour le jour.

Puissent nos efforts persévérer tout au long de ces quarante jours et ranimer en nous l’esprit de l’Église des premiers siècles où le Carême était considéré comme le pivot de la discipline catholique, la

trêve de Dieu où la société chré-tienne tout en-tière, ayant mis de côté toute autre affaire, ayant fermé les tribunaux, se re-nouvelait par la pénitence et par l'instruction li-turgique, accu-mulant de nouvelles éner-gies pour renaître à une vie sainte avec le Christ res-suscité et triom-phant. 

Le Denier du Culte

Le mois de mars  2017 coïncide avec notre «  entrée en Carême  ».

Notez que l’on use de l’expression entrer en carême comme pour le passage dans une classe supé-rieure, avec un degré d’exigence et de travail personnels plus aigu. Pour ne pas passer à côté, ou se ré-veiller trop tard, il convient de sai-sir la dimension liturgique du temps du Carême : car c’est autour de cette préparation de la semaine de Pâques que s’est bâtie toute la vie de l’Église.

En effet, les temps apostoliques ont vu apparaître deux jeûnes -  hebdomadaires à l’époque  - ceux du mercredi et du vendredi, en ré-férence au complot ourdi par le Sanhédrin et Judas contre le Christ le Mercredi saint -  appelé aussi Mercredi de l’Espion  - et à la Cruci-fixion au soir du Vendredi saint.

Ces deux jours de jeûne furent considérés très vite comme les pre-miers pivots de la semaine litur-gique  ; et il n’est pas inutile d’ajouter que cette observance re-cevait, d'un vocable militaire, le nom de statio (fait de monter la garde). Pourtant, comme nous le fait remarquer Tertullien, cette garde que montait le troupeau chrétien avait le caractère d'une dévotion purement libre, au point de donner naissance à des disputes entre les montanistes et les catho-liques, les premiers prétendant que ces jeûnes étaient obligatoires et se devaient prolonger jusqu'au cou-cher du soleil - moment où l’on cé-lébrait la messe en ce temps-là - les autres soutenant au contraire qu'on pouvait les terminer à none, et que personne n'y était nécessai-rement astreint.

L’idée d’un temps préparatoire à la fête de Pâques bien défini pa-raît provenir du sens surnaturel de l’Église des tous premiers siècles  : on ne peut expliquer d'une autre

Abbé Jean-Baptiste Guyon +

Abbé P. Troadec : Le Carême au jour le jourDisponible aux tables de presse

Saint Pie  X définissait ainsi (28 mai 1908) le devoir du Denier du Culte  : Les fidèles ont la grave obligation d'offrir ce qu'ils peuvent sur leurs ressources personnelles afin de promouvoir le Culte divin et procurer aux prêtres ce qui leur est nécessaire.

Donner à d'autres œuvres vraiment catholiques est une sainte charité mais ne remplit pas cette obligation de justice.

Tout catholique, dès l'âge de 18  ans, doit sous peine de péché, verser annuellement au moins l'équivalent du salaire d'une journée de travail.

D'avance vos prêtres vous remercient de votre générosité.

Page 4: Souviens-toi que tu es poussière - La Porte Latinelaportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne291_1703.pdf · son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949,

4

Depuis, est apparue une nou-velle définition légale de la mort (circulaire du 24 janvier 1968 en France), appelée « mort cérébrale » ou « mort encéphalique » ou « co-ma dépassé  ». Cette «  mort  » se fonde sur des signes cliniques tou-chant l’activité et les altérations du système nerveux, altérations mises en évidence par l’absence de respi-ration autonome, l’abolition de tout réflexe et la disparition de tout signal à EEG (Électroencépha-logramme : tracé obtenu par enre-gistrement de l’activité électrique cérébrale au moyen d’électrodes placées sur le cuir chevelu).

Or, cette nouvelle définition de la mort n’est pas satisfaisante. Suf-fit-il en effet qu’une seule des fonc-tions vitales (la fonction cérébrale ou nerveuse) cesse pour pouvoir conclure que l’âme a perdu toute emprise sur le corps et qu’elle s’en est séparée  ? On semble plutôt confondre le non-exercice de cer-taines puissances de l’âme avec la disparition de l’âme où ces puis-sances s’enracinent.

Dans le cadre de la loi de santé, l’Assemblée a voté les 10 et 14 avril 2015 une évolution de la loi sur le don d’organes. Par rapport à l’ar-ticle L  1232-1 de la loi du 6  août 2004, en vue du prélèvement sur une personne majeure, il ne sera plus demandé de «  recueillir au-près des proches l’opposition au don d’organes éventuellement ex-primée de son vivant par le dé-

Abbé Thierry Legrand +

Pour un catholique le don d’or-gane pose problème surtout vis-à-vis d’organes nécessaires à la vie (cœur, poumons, foie par exemple). En effet, pour effectuer la transplantation de ces organes, il faut que ceux-ci soient vivants, et donc que le donneur soit lui-même vivant au moment où on les pré-lève. Or prélever un organe néces-saire à la vie sur un être vivant, c’est le tuer.

D’où l’avertissement de Pie XII : « Les pouvoirs publics ont le devoir […] de prendre des mesures pour qu’un "cadavre" ne soit pas consi-déré et traité comme tel avant que la mort n’ait été dûment consta-tée. »

Certes, les critères médicaux de constatation de la mort ne dé-pendent pas de l’Église mais plutôt de la science médicale, comme le rappelait toujours Pie XII.

Jusque dans les années 60, l’ar-rêt cardio-vasculaire associé à la mydriase et à l’absence de réflexe cornéen étaient les critères médi-caux nécessaires et suffisants pour déclarer la mort d’une personne.

funt ». Toute personne majeure qui serait opposée au don d’organes devra donc désormais faire connaître de son vivant son refus, soit par l’inscription sur le Registre national du refus, soit selon des mo-dalités qui seront précisées dans un décret en Conseil d’État à pa-raître au plus tard le 1er  janvier 2017. Et l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions ne sera ef-fective qu’à partir du 1er  janvier 2018 afin de laisser un délai d’in-formation du public sur la loi et les modalités d’expression du refus.

L’inscription sur le Registre na-tional des refus est la meilleure fa-çon de faire valoir son opposition au don d’organes. Mais il est égale-ment possible de faire valoir son refus par écrit. Il faut confier ce document à un proche pour qu’il puisse en être le garant au moment du décès. Enfin, il est aussi possible de communiquer oralement son opposition à ses proches. Ceux-ci devront alors en attester par écrit auprès de l’équipe médicale au mo-ment du décès.

Pour vous inscrire au registre national des refus, accédez par in-ternet au formulaire d’inscription disponible à l'adresse suivante :

www.registrenationaldesrefus.fr

Loi sur les dons d'organes : nouvelles normes

Toute personne majeure opposée au don d'organes doit désormais faire connatîre son refus

Pour exprimer son refus, il faut s'inscrire

Page 5: Souviens-toi que tu es poussière - La Porte Latinelaportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne291_1703.pdf · son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949,

Dans un grand plat al-lant au four, disposez une bonne couche de

gros sel mélangé avec les aromates épousant la forme du poisson  ; mettez le poisson par dessus puis recouvrez de gros sel (rien ne doit dépasser).

Efourner dans le four préchauf-fé thermostat 7-8 (40 minutes pour un bar de 1,5kg).

Après avoir sorti le bar du four, brisez la croûte de sel, enlevez la peau et servez tel quel mais immé-diatement car le poisson refroidit très vite). L’avantage de cette cuis-son est de conserver sa saveur au poisson et sa liberté au cuisinier car la chaleur « agresse » moins le poisson.

Pour le beurre nantais :

Le principe de cette sauce est de réaliser une émulsion entre le beurre et les échalotes confites  ; pour cela la température de la cuis-son ainsi que le mouvement de poi-gnet du cuisinier sont des facteurs déterminants  : ne pas répondre au téléphone durant cette opération  ! Faites confire les échalotes dans le vinaigre au préalable et laissez-les refroidir. À feu doux, incorporez le beurre à température ambiante

Ingrédients pour 6 personnes :- un bar de ligne, vidé mais NON écaillé de 1,5 kg- 2,5 kg de gros sel de Guérande ;- aromates (thym ou romarin ou co-riandre selon vos goûts)

Pour le beurre nantais :- 4 échalotes-  quelques cuillers à soupe de vi-naigre d’alcool ou de vinaigre de vin blanc- 200 g de beurre en morceau à tem-pérature ambiante- Sel et poivre à discrétion

5

coupé en petits morceaux de façon progressive en remuant vivement avec une cuiller en bois (les pu-ristes préfèrent cela au fouet)  ; at-tention le mélange ne doit surtout pas bouillir sinon votre sauce est ratée. Le mouvement de poignet réalise rapidement l’émulsion qui est parfaite lorsque la sauce nappe la cuillère un peu comme de la pâte à crêpe. Servez immédiatement.

En accompagnement  : les pommes de terre du Prieuré Sainte-Anne (variété Samba) pelées et bouillies, aux arômes naturelle-ment sucrés, avec un peu de persil ciselé. Un Bourgogne blanc accom-pagnera cette recette avec bon-heur  : Chablis vieilles vignes ou, plus classique, Meursault pour les aficionados. 

Les recettes du Père Guyon : Bar en croûte de sel

Difficulté : MoyenUne recette festive à éviter les jours de fé-rie de Carême !

Le bar dans sa croute de sel

Le bar de ligne qui ne doit pas têre écaillé

Extraits du Catéchisme de la Doc-trine Chrétienne de Saint Pie X

Le deuxième précepte, par ces paroles S’abstenir de viande le ven-dredi et les autres jours défendus nous défend de manger de la viande chaque vendredi (jour de la Pas-sion et de la Mort de Jésus-Christ), et le mercredi des Cendres.

Le deuxième précepte, par ces paroles Jeûner aux jours prescrits, nous ordonne d’observer le jeûne ecclésiastique le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint.

Selon la tradition multi-sécu-laire, en vigueur dans l’Église jus-qu’au XXe  siècle, les fidèles sont vivement encouragés à observer le jeûne et l’abstinence :

1) - les vendredis de carême,

2)  -  les mercredis, vendredis et samedis des Quatre-Temps :* de la 3e semaine de l’Avent,* de la 1e semaine de Carême,* de l’Octave de la Pentecôte,* de la 3e semaine de septembre,

3)  -  ainsi que les quatre vigiles de Noël, de la Pentecôte, de la Toussaint et de l’Immaculée Conception.

Le jeûne ecclésiastique oblige à ne faire qu’un repas com-plet par jour ; mais il per-met d’ajouter une légère collation le matin et le soir.

Tout fidèle, depuis l’âge de dix-huit ans accomplis jusqu’à l’âge de soixante ans commencés, est tenu au jeûne ecclésiastique, à moins d’en être dispensé par l’infirmité, des travaux pénibles ou une autre juste raison.

Jeûne et abstinence

La collation du soir : une soupe et un peu de pain

Page 6: Souviens-toi que tu es poussière - La Porte Latinelaportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne291_1703.pdf · son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949,

trois voleurs, venus cambrioler le monastère à l’heure de Prime, et qui demandent alors à Guénolé d’être reçus dans la communauté.

Mais les vents y sont si violents, les tempêtes si fréquentes, que Guénolé juge préférable de démé-nager en 442 dans le vallon où sera ensuite l’abbaye de Landévenec, à trois lieues de Brest.

Le roi Grallon, au caractère dur et violent, se met à fréquenter les moines, et après plusieurs entre-tiens avec saint Guénolé, est tou-ché et réforme heureusement son caractère impérieux mais dont le fond était bon et porté à la justice. Il se retire à Landévennec jusqu’à sa mort.

Un ange avertit bientôt Guénolé de sa mort prochaine, lui en mar-quant le jour et l’heure. Il désigne pour lui succéder saint Gwenhaël. Puis il monte à l’autel où, soutenu par deux de ses religieux, il célèbre la sainte messe et rend son âme à Dieu après avoir communié, le mercredi de la première semaine de Carême, le 3  mars 504, âgé de 86  ans. Cela faisait huit ans que la France était devenue chrétienne par le baptême de Clovis…

Ses reliques furent disséminées à l’époque des invasions nor-mandes dans le nord de la France, en particulier à Montreuil-sur-Mer où une église lui est dédiée sous le nom de Saint-Waloy.

Le RP Joseph Le Boulch avait été moine à Landévennec avant de re-joindre Mgr Lefebvre à Écône où il enseigna la liturgie. 

6

prend bien vite les lettres, et en quelques années devient un émi-nent connaisseur des Saintes Écri-tures. Sa ferveur, sa charité, sa serviabilité, son assiduité à l’orai-son font l’admiration de son supé-

rieur. Dieu le gratifie même du don des miracles  ; il rend la vue à sa sœur Creivie à qui une oie avait arraché l’œil, ressus-cite un enfant tué par un che-

val, la mère d’un moine et l’écuyer de son père.

Il sent un jour le désir pressant d’aller en Hibernie (Irlande) voir le grand saint Patrick. Mais la nuit, le saint Irlandais lui apparaît et lui dit que telle n’est pas la vo-lonté de Dieu, mais qu’il doit néanmoins quitter l’île des Lauriers pour y chercher ailleurs la solitude. Il s’en ouvre à Saint Budoc qui, divi-nement instruit, lui recom-mande d’obéir à Saint Patrick. Lui choisissant onze de ses meilleurs disciples, Bu-doc l’établit leur supérieur bien que Guénolé n’ait que vingt-et-un ans.

Ils s’en vont vers la Cor-nouaille et s’établissent dans l’île de Tibidy (Maison des prières) au fond de la rade de

Brest. Inaccessible à pied, c’est par la prière de saint Guénolé, qui, tel Moïse ouvrant les eaux, que le petit groupe gagne leur nouvelle re-traite. Ils établissent un oratoire et des huttes et Guénolé y fait jaillir une source. Ils y vivent trois ans, d’herbes, de racines et d’un peu d’orge qu’ils y cultivent.

Guénolé y montre l’exemple de la pénitence, ne s’asseyant jamais à l’église, vêtu d’un habit de poil de chèvre, dormant à même le sol. Il est tourmenté par le démon, mais aussi consolé par Notre-Seigneur qui lui apparaît sous la forme d’un lépreux qui, bientôt resplendissant lui dit  : Vous n’avez pas rougi de moi dans mes détresses, je ne rougirai pas de vous devant mon père. Il convertit

Abbé Jean-Baptiste Quilliard +

Au début du Ve  siècle, Fragan, noble breton né au Pays-de-

Galles, cousin du premier roi d’Armorique Conan Mé-riadec, quitte la Grande-Bretagne pour s’établir en Armorique, avec son épouse Gwen (Blanche) et ses deux fils, les futurs saint Guéthenoc et saint Ja-cut. Il arrive à l’île de Bré-hat et s’installe sur les rives du Gouët en un lieu qui prendra son nom  : Plou-Fragan1, le premier plou (communauté ou pa-roisse, du latin plebs, plebis : le peuple, la plèbe) dont le nom paraît en Bretagne.

C’est là que naît bientôt en 418 leur troisième fils Guénolé (Gwenn holl e : Il est tout blanc) et plus tard leur fille Creivie. Fragan et Gwen ont fait vœu d’offrir à Dieu leur troisième gar-çon, mais le voyant beau, spirituel et doux, ils forment pour lui de grandes espérances et ou-blient leur promesse, bien que Guénolé les prie souvent de l’accomplir.

Un jour que Fragan se promène dans la campagne pour veiller sur le travail de ses pasteurs et leurs troupeaux, un orage le surprend et il est frappé par la foudre. Ses ser-viteurs accourus pour le secourir l’entendent dire  : Seigneur, ils sont tous à vous, je vous les consacre tous, non seulement Guénolé mais aussi Guéthenoc et Jacut, leur sœur Creirvie, et leur père et leur mère !

Fragan raconte l’événement à Gwen et huit jours plus tard il conduit Guénolé à l’île des Lau-riers2 auprès de Saint Budoc qui y dirige un monastère. Doué d’une excellente mémoire, Guénolé y ap-

Nos saint bretons : Saint Guénolé

Saint Guénolé enfant, élève de saint Budoc. Verriere de l'église de

Locunole en Cornouailles

Ruines de l'abbaye de Landévennec

1 Actuel faubourg de Saint-Brieuc2 L'île Verte, dans l'archipel de Bréhat

Page 7: Souviens-toi que tu es poussière - La Porte Latinelaportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne291_1703.pdf · son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949,

Les travaux de charpente de la flèche du prieuré ont repris et se sont achevés : une nouvelle tranche doit débuter durant le cou-rant du mois de mars.

Les 27 et 28  janvier, réunion de Doyenné à l’école Sainte-Marie  : prière, étude, bonne humeur et dé-tente au programme dans une am-biance de charité fraternelle facilitée par le talent culinaire de plusieurs dames du prieuré qui tentent - pour le bonheur de tous - de faire concurrence aux « bonnes recettes du père Guyon ». La visite du grand aquarium de Saint-Malo dans une ambiance digne des Dents de la mer, fut appréciée de tous.

Le 3  février à Saint-Brieuc, la tempête soulève des tôles des bâti-ments annexes de la chapelle. En urgence un couvreur vient les re-fixer pour empêcher qu’elles ne volent et ne causent un accident. 7

Le groupe étudiant de Rennes se réunit deux fois en présence de l’abbé Guyon durant le mois de fé-vrier (les 1er et 22) : ils sont plus de trente à chaque fois, venus de tous horizons, à avoir planché sur les thèmes de « immigration et charité » et « euthanasie et soins palliatifs ».

Le 11 février, les jeunes filles de la S.A.S. se réunissent au prieuré. M.  l’abbé Quilliard leur donne une instruction sur les apparitions de l’Ange à Fatima en 1916.

Dieu créa de grands poissons, et toute âme vivante et ayant le mouvement, que les eaux produisirent selon leurs espèces... Et Dieu vit que cela était bon. Il les bénit, disant : Croissez et multipliez-vous, et remplissez les eaux de la mer... (Genèse 1, 20)

Le prieuré a ouvert ses portes au MJCF du 17 au 20  février pour une session de formation intense regroupant une trentaine de jeunes venus de toute la Bretagne et de Loire Atlantique, autour de M. l’ab-bé Christophe Callier, leur aumô-nier national.

Samedi 18  fé-vrier, une quin-zaine des plus courageux mes-sieurs travaillent au prieuré à tailler les haies,

tondre les pelouses, mais aussi à construire un nouveau poulailler qui sera situé à l’emplacement des antiques cla-piers et des anciennes cages à perro-quet. Car comme cha-cun sait, les lapins ne pondent pas d’œufs, quant à ceux des perroquets de M.  l'abbé Jean-Baptiste Frament, ils ne conve-naient pas à la confection des crêpes bretonnes.

Du 20 au 25 février, c’est au tour du Prieur et du RP  Bellwood de partir à Flavigny pour la tradition-nelle session de théologie qui met cette année le projecteur sur le Protestantisme, son histoire, sa doctrine et ses erreurs.

Du 25 au 27 février, M. l’abbé Quilliard part prendre une bouffée du bon air parisien - pour une fois en bus et non en blablacar, - afin de fêter les 40 ans de la prise épique de Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Vous vous en souvenez, c'était le 27 février 1977... 

Chronique du Prieuré

A Saint-Brieuc, alors que le vent souffle encore, le couvreur refixe les tôles des toitures

A Rennes, une bonne trentaine d'étudiants planchent sur des sujets d'actualité

Construction de la clôture du poulailler

La future basse-coure

La visite de l'aquarium de Saint-Malo, une plongée au sein de l'océan pour

les abbés et les frères du doyené, sans risquer de se

mouiller la soutane.

Les jeunes filles de la Société de Saint-André ont pour mission de vivre et faire connaître les

demandes de Notre-Dame de Fatima

Page 8: Souviens-toi que tu es poussière - La Porte Latinelaportelatine.org/district/prieure/lanvallay/SainteAnne291_1703.pdf · son exhortation ne s’adresse pas qu’aux hommes de 1949,

Chap. du Sacré-CoeurLanvallay

Avenue de Beauvais22100 Lanvallay

Dim. messe à 8h et 10h30

Chap. Ste AnneSaint-Malo

52 rue Jean XXIII35400 Saint-Malo

Dim. messe à 8h30 et 10h

Chap. St Pierre St Paul Rennes

44 rue du Manoir de Servigné - 35000 Rennes

Dim. messe à 10h00

Chap. St HilaireSaint-Brieuc

48 rue de Brocéliande22000 Saint-Brieuc

Dim. messe à 10h00

Chap. St YvesGuer

17 rue Rencontre56380 Guer

Dim. messe à 18h00

Prieuré Sainte-Anne - Avenue de Beauvais 22100 LANVALLAYTél. 02.96.39.56.70 - Courriel : [email protected]

à Lanvallay, Saint-Malo, Rennes et Saint-Brieuc.

Samedi 25 mars (fête de l’An-nonciation) : Messe à 11h00 à Lan-vallay, à 10h à Rennes, à 18h30 à Saint-Malo et à Saint-Brieuc.

Mercredi 1er mars, Mercredi des Cendres : Messe précédée de la bénédiction et de l’imposition des Cendres ; cérémonie à 18h30 à Lan-vallay, Saint-Malo, Rennes et Saint-Brieuc.

Dimanche 5 mars  : Récollec-tion de l’Avent au prieuré de Lan-vallay, prêchée par M.  l’abbé Bouchacourt, supérieur du dis-trict  : La dévotion au Cœur Immaculé de Marie (conférences à 14h et 16h ; Vêpres et Salut du T.S.S. à 17h30).

Samedi 4 mars  : Sortie du groupe scout.

Dimanche 5 mars  : 2nde quête pour les travaux dans toutes les chapelles ; vente de gâteaux à Lan-vallay au profit des louvettes.

Samedi 11 mars : Récollection préparatoire aux Confirmations, au prieuré de Lanvallay de 9h30 à 16h30.

Dimanche 12 mars  : Vente de gâteaux à Saint-Malo (élèves de Kernabat) et à Rennes (la S.A.S.).

Samedi 18 mars  : à Lanvallay, Confirmations puis Messe pontifi-cale célébrée par Mgr de Galarret-ta ; début de la cérémonie à 10h00.

Dimanche 19 mars  : Vente d’objets religieux au profit de l’ate-lier du C.I.M. à Saint-Brieuc ; vente de vin pour l’organisation du Pèle-rinage de Pentecôte Lanvallay, Saint-Malo, Rennes et Saint-Brieuc

Lundi 20 mars  (fête reportée de Saint-Joseph)  : du grand cal-vaire au pied des ruines du château de Léhon, (17h30) montée à la sta-tue de saint Joseph. Messe à 18h30

Agenda paroissial

En la chapelle Sainte-Anne à Saint-Malo :

Obsèques de Janine BELLANGER, le 15 février 2017.

En la chapelle Saint-Hilaire à Saint-Brieuc :

Baptême d'Aliénor, Astrid, Marc, Marie DANION le 18 février 2017.

En la chapelle Saint-Yves à Guer :

Baptême de Juliette CHAUMIER le 11 février 2017.

Carnet paroissial

Conférences et réunions

Samedi  11 mars : Conférence de Théologie morale  : Le péché, ses causes et ses effets (abbé Quilliard) à 20h30 à Guingamp.

Mercredi 22  mars  : Réunion du groupe des étudiants de Rennes à 19h45 sur le thème Médias et vérité. Contact  : abbé Guyon.

Mardi 28 mars : Conférences sur les fausses religions  ; Hindouisme et bouddhisme (abbé Legrand) à la Chapelle Sainte-Anne à Saint-Malo à 20h15.

Conférences du lundi au prieuré, à 20h15 (ouvertes à tous) :

Lundi 6 mars  : l’Histoire de l’Église (abbé Guyon)  : Le catholicisme devient religion d’État (en remplacement de la conférence annulée du 27 février).

Lundi 13 mars  : la Théologie morale  : Les dons du Saint Esprit (abbé Quilliard).

Lundi 20 mars  : Le Livre de la Genèse  : Du paradis terrestre au déluge (abbé Legrand).

Samedi 13 mai

Pèlerinage à Pontmain