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UN SUPPLÉMENT DU JOURNAL DU PAYS BASQUE EDITÉ PAR BAIGURA COMMUNICATION SARL ZA MARTINZAHARENIA 64122 URRUNA- URRUGNE TÉL : 0[033]559460250 RÉDACTRICE EN CHEF : GOIZEDER TABERNA Supplément écrit par Nathalie NIEL Publicité : Antton ETXEBERRI Samedi 14 février 2009 Calendrier et nouveautés Page III Après la 3 ème ? Pages III et IV L’enseignement agricole Page V Alternance et apprentissage Pages VI et VII Formations : tourisme et surf Page X SOMMAIRE SPÉCIAL FORMATIONS 2 009 Objectif : un métier pour demain

SPÉCIALFORMATIONS 2009 Objectif: un métier pour demain · 2009. 5. 1. · sio-postbac.fr) et ce jusqu’au 20 mars. Les dossiers peuvent également être retirés dans l’établissement

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  • U N S U P P L É M E N T D U

    JJ OO UU RR NN AA LL DDUU PPAAYYSS BB AA SS QQ UU EE

    EDITÉ PAR BBAAIIGGUURRAA CCOOMMMMUUNNIICCAATTIIOONN SARLZA MARTINZAHARENIA 64122 URRUNA-URRUGNE TÉL : 0[033]559460250

    RÉDACTRICE EN CHEF : GOIZEDER TTAABBEERRNNAASupplément écrit par Nathalie NNIIEELL

    Publicité : Antton EETTXXEEBBEERRRRII

    SSaammeeddii 1144 fféévvrriieerr 22000099

    Calendrier etnouveautés

    Page III

    Après la 3ème ? Pages III et IV

    L’enseignementagricole

    Page V

    Alternance etapprentissage

    Pages VI et VII

    Formations :tourisme et surf

    Page X

    SSOOMMMMAAIIRREE

    SPÉCIAL FORMATIONS2 009

    Objectif : un métier pourdemain

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    II Supplément FORMATIONS 2009

    CALENDRIER, INTERVENANTSET NOUVEAUTÉS:POUR FAIRE LE BON CHOIX

    Comme les champignons ou la palombe, l’orientation a sa saison ! Salons, portes ouvertes

    et pré-inscriptions sont à nouveau, au rendez-vous pour élèves et parents

    Savoir ce que l’on fera à la pro-chaine rentrée. Voilà la ques-tion que les 3es, terminales, ap-prent is ou s tagiaires se posentactuel lement . Chois i r des é tudeslongues ou courtes, une filière généra-le ou professionnelle, rester ici ou par-tir loin, le public ou le privé ? Toutesces questions doivent être abordéescar le calendrier est précis. Souventdéboussolés devant les méandres ad-ministratifs et la complexité des siglesde l’Education Nationale, parents etadolescents ont plusieurs interlocu-teurs à leur disposition pour trouverdes réponses.

    Les acteurs de l’orientationDans l’établissement fréquenté, qu’ils’agisse du collège ou du lycée, l’équi-pe éducative rassemble des personnesqui, à un titre ou à un autre intervien-nent dans l’orientation. Ainsi le profes-seur principal, en liaison avec leconseiller d’orientation, prend une partactive aux choix proposés. Il a une mis-sion de guide. C’est un interlocuteurprivilégié des parents. Responsable del’organisation et du fonctionnement deson établissement, le directeur ou provi-seur, est un acteur-clé en matièred’orientation. Il préside les conseils declasse et prend la décision finale àchaque fin d’année scolaire.

    Autres lieux à privilégier : les centresd’information et d’orientation (CIO).Ils travaillent essentiellement auprèsdes collégiens, des lycéens, des jeunesen voie d’insertion professionnelle etdes étudiants. Ils accueillent égale-ment le public adulte. Ils utilisent dif-férentes techniques : entretien indivi-duel, travaux de groupe, évaluations,etc. Chaque C.I.O. possède un fondsdocumentaire sur les enseignements etles professions. Autre service incon-tournable à l’heure des choix : l’Oni-sep. C’est un établissement publicsous tutelle du ministère de l’éduca-tion nationale. Il édite et diffuse desdocuments écrits, audiovisuels et gèredes bases de données sur les études etles professions. L’Onisep a 30 déléga-tions régionales (une par académie)qui publient des informations à carac-tère régional sur les formations et lesprofessions. L’Onisep propose plus de400 fiches-métier par domaine oucentre d’intérêt.

    Pas de temps à perdreDès janvier, les pré-inscriptions peu-vent se faire sur internet (www.admis-sio-postbac.fr) et ce jusqu’au 20 mars.Les dossiers peuvent également êtreretirés dans l’établissement scolaireauprès du conseiller d’orientation. Enmars, les vœux sont recueillis dans les

    collèges et en classe de seconde. Aumois de mai, les élèves de troisièmeremettent leurs choix et ceux de se-conde connaissent les décisions deséquipes éducatives.

    Enfin au mois de juin, les optionsproposées pour l’enseignement supé-rieur sont à la disposition des candi-dats sur internet. Il suffit de faire lechoix définitif de la filière et de l’éta-bl issement e t de bien vér i fier laconfirmation de l’inscription. Pour lesélèves de 3e, le collège fait ses propo-sitions d’orientation en fonction desdifférents souhaits émis.

    En cas de désaccord sur l’orienta-tion, l’élève et sa famille disposent detrois jours pour contester le choix etpasser devant une commission d’ap-pel. Si le désaccord persiste ou en casde difficultés rencontrées pour s’ins-crire dans un établissement scolaire oud’enseignement supérieur, desconseils peuvent également être solli-cités auprès du médiateur académique.

    Les nouveautés 2 009Depuis la rentrée, un parcours de dé-couverte des métiers et des formationsest proposé à partir de la classe de 5e

    dans certains collèges. À la prochainerentrée, ce dispositif sera généralisé.Un nouveau type d’initiation aux mé-tiers en alternance est également à la

    disposition des élèves âgés de plusde 14 ans.Il permet de découvrir un ou plu-sieurs métiers par une formation enalternance d’une année scolaire,tout en poursuivant l’acquisition dusocle commun de connaissances.Au lycée général et technologique,l’orientation active est une nouvelledémarche de conseil et d’accompa-gnement individualisée dispensée aufutur étudiant à l’université.La réussite des étudiants impliqueque les lycéens puissent choisir lafilière ou la voie qui correspond lemieux à leurs aptitudes et à leursgoûts. Les entretiens personnaliséssont réalisés par les professeursprincipaux, les conseillers d’orien-tation, en classes de 1re et de termi-nale.

    Les discussions sont toujours encours entre les lycéens et le Ministrepour la réforme du Lycée qui devraitrefonder les différentes filières L, ESet S. À suivre de près par les futurslycéens !

    BTS, brevet de technicien su-périeur

    BTSA, brevet de techniciensupérieur agricole (Bac +2)

    CAPE, Certificat d’aptitudeau professorat des écoles

    CAPES, Certificat d’aptitudeau professorat de l’enseigne-ment du second degré

    CAPLP, Certificat d’aptitudeau professorat en lycée profes-sionnel

    CPES, Classe Préparatoireaux Etudes Supérieures

    CPGE, Classe Préparatoireaux Grandes Ecoles

    DAEU, Diplôme d’accès auxétudes universitaires équivalentau Bac

    DCG, Diplôme de Comptabi-lité et de Gestion

    DE, Diplôme d’État, essentieldans le domaine médical no-tamment

    DECF, Diplôme d’étudescomptables et financières

    DEST, Diplôme d’études su-périeures techniques

    DEUST, diplôme d’étudesuniversitaires scientifiques ettechniques

    DMA, Diplôme des Métiersd’Art

    DTA, diplôme de technologieapprofondie

    DU, diplôme universitaireDUT, Diplôme universitaire

    de technologieLMD, Licence, master et doc-

    torat (Bac + 3/5/8)MST, Maîtrise de sciences et

    techniquesFormations d’Ingénieurs(CPP, CPI, ENI, EISTI, ESI-

    SAR, GEIPI/POLYTECH, UT,ESIDAI, ESIGELEC, INSA,ISTIA.)

    SSee ffaammiilliiaarriisseerraavveecc lleess ssiigglleess

    DR

    Le CIO est un lieu d’information incontournable. Une visite s’impose.

  • Même si les passerellesexistent toujours etles différentes ré-formes en projet tendraient à lesrenforcer, les choix exercés dèsle collège sont déterminants pourla suite de ses études et l’engage-ment dans la vie professionnelle.

    CAP, BEP, Bac ProC’est une suite logique. Après lecollège, le lycée. Encore faut-ilavoir les notes qui vont avec et leprojet pédagogique qui l’accom-pagne. Mais là encore, il fautchoisir, Bac général ou Bac Pro?La classe de seconde est là pourdéterminer ce choix. Si l’optionprofessionnelle est privilégiée,plusieurs options sont proposées :CAP, BEP ou Bac Pro.

    Cet enseignement s’adresse àdes élèves attirés par une forma-tion pratique et en lien directavec leur futur métier. Le choixde la spécialité s’opère dès l’ins-cription. Un stage peut être unbon moyen de tester son choix.Aujourd’hui les filières profes-sionnelles corrigent petit à petitleur image largement dégradéeau fil des années. Souvent encoreconsidérées comme dévalori-santes, ces filières ont désormaisles clés de métiers indispensableset souvent en rupture de main-d’œuvre, donc source d’emplois!

    Ces formations, contrairementégalement aux idées reçues nesont pas forcément courtes maispeuvent mener vers un BTS par

    exemple. Il est donc important deprendre le temps de la réflexionpour trouver le métier ou la disci-pline correspondant le mieux àses capacités et à ses aspirations

    Un métier déterminéIl va falloir choisir entre un CAPet un BEP. La différence? Mini-me. On remarque cependant quele BEP conduit plus souvent àpoursuivre ses études à l’issue dela formation en préparant un BacPro, différents brevets alors quele titulaire d’un CAP s’engagedirectement dans la vie profes-sionnelle. Une légère différence àprendre en compte.

    Le CAP comme le BEP seprépare en deux ans immédiate-ment après la 3ème. Associant en-seignement général et enseigne-ment professionnel, les cours sepassent de façon théorique etpratique en atelier, laboratoireou chantier selon la spécia-lité. Une période de stageen entreprise est égalementau programme. Avec la ré-forme du Bac pro qui passede quatre à trois ans de for-mation, c’est une manièrede mettre l’enseignementprofessionnel sur le mêmeplan que le Bac général.Cette formation, très priséepar les entreprises, offredes débouchés nombreux.Si les titulaires d’un Bacpro s’insèrent facilementdans l’entreprise, la voie

    est aussi ouverte vers le BTS,l’Université ou une formationcomplémentaire.

    Un choix pour demain?En 3ème, un stage de quelquesjours en entreprise est organisépour permettre aux élèves de dé-couvrir le monde de l’entreprise.Dans une récente étude, il est lar-gement plébiscité tant par lesélèves que par les parents. Choi-sir un métier est une des chosesles plus difficiles. Les parents, etl’entourage sont les premièressources d’information. Les mé-dias peuvent être également desrelais mais attention aux faussesbonnes idées. Combien d’étu-diants en communication se re-trouvent chaque année sans qua-lification faute d’avoir su choisirla bonne filière ou la bonne éco-le. Les fiches métiers de l’Onisepsont de bons indicateurs.

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    février 2009IIISupplément FORMATIONS 2009

    CIO Bayonne : 26 chemin d’Arancette –0559521458 – mail : [email protected]

    CIO St Jean de Luz : 36 bd Victor-Hugo –0559263470 – mail : [email protected]

    Le médiateur académique : Académie de Bordeaux– 5 rue Joseph de Carayon-Latour – BP 935 – 33060Bordeaux cedex – 0557578721

    www. onisep.fr. Ce site dispose également d’une TVproposant reportages sur les métiers et les forma-tions.

    DDeess aaddrreesssseess eett ddeess ssiitteess uuttiilleess

    APRÈS LA 3ÈME ?Cap sur le lycée ou la qualification professionnelle (CAP, BEP, Bac pro) ? Une filière générale

    plus longue ou opter pour une filière plus courte pour trouver un emploi plus facilement et

    plus rapidement? Des questions importantes qui méritent une réflexion approfondie

  • Le bac reste le passeport le plusefficace pour continuer sesétudes et décrocher un job.Les chances d’obtenir le sésame sontélevées, puisque 80 % des élèves quise représentent le réussissent. Aprèsun échec, deux possibilités : soit re-doubler sa terminale, soit se présen-ter en candidat libre. Il est alors in-dispensable de suivre unepréparation, par exemple celle duCentre national d’enseignement àdistance (CNED). Il peut exister descours du soir dispensés par les mai-ries (se renseigner directement au-près de sa mairie) ou des organismespublics ou privés. Mais ce choix de-mande une grande motivation car ils’agit de travailler seul !

    Des passerelles vers les étudessupérieuresIl est également possible d’envisagerun autre diplôme de niveau équiva-lent ou une formation qualifiante.Des passerelles vers les études supé-r ieures exis tent , mais e l les sontétroites et les taux de réussite sontfaibles. Seuls les plus persévérantsréussissent. Il s’agit par exemple dela capacité en droit. Accessible sanscondition de diplôme à partir de 17ans, elle se prépare en deux ans. Sui-vant la note obtenue, elle permetd’entrer en licence de droit ou enDUT carrières juridiques. Le Diplô-me d’accès aux études supérieures(DAEU) permet d’accéder à l’ensei-gnement supérieur au même titre quele bac. Pour le préparer il faut avoirinterrompu ses études initiales de-puis deux ans au moins, et pouvoirjustifier d’une activité professionnel-le.

    Le secteur professionnelEt pourquoi pas un bacprofessionnel ? Parmi les secteurs lesplus accueillants, la distribution,l’automobile et le bâtiment. Au PaysBasque nord, ces filières sont forte-ment représentées et créatrices d’em-plois.

    Par ailleurs de nombreux stagesmenant à des qualifications profes-sionnelles sont mis en place par ledépartement à travers l’AFPA, sansoublier la CCI, qui assurent des for-mations professionnelles de diversniveaux, reconnues sur le marché dutravail. Certains concours de la Fonc-tion publique ne nécessitent pas leBac mais sont peu rétribués. Atten-tion, s’insérer professionnellementsans formation complémentaire relè-ve d’un véritable exploit.

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    IV Supplément FORMATIONS 2009

    Le tissu économique du Pays Basque est dense et diversifié avec plus de29000 entreprises réparties pour: 22 % dans l’agriculture, la chasse etla sylviculture, 17 % dans le commerce, 9 % dans la construction, 7 %dans l’hôtellerie et la restauration, 7 % dans l’industrie et enfin 38 %dans les services à l’entreprise et à la personne.Encore quelques chiffres : 109000, c’est le nombre d’emplois au PaysBasque nord dont les deux tiers en secteur privé. Le taux de chômageest inférieur aux moyennes régionale et nationale, avec 6,4 % (Insee2008).

    L’économie locale est structurée autour de trois filières principales:l’aéronautique, l’agroalimentaire, la glisse. Il faut également noter uneautre spécificité locale: le travail des métaux. Enfin, l’artisanat et plusparticulièrement le bâtiment reste une activité économique dominante.

    L’EMPLOI AU PAYS BASQUE NORD

    QUE FAIRE SANS LE BAC?Redoublement, formation professionnelle ou entrée dans la vie active?

    Même si rien n’est définitif, ce choix va générer le futur statut : étudiant ou salarié

    DR

    Après un échec au Bac, un nouvel essai? Trouver un job sans qualification est un défi quasiment impossible à relever.

  • La Soule est avec lesétablissements de Mau-léon et de St-Palaisparticulièrement bien dotéepour ces formations. Haspar-ren n’est pas en reste. La for-mation agricole est dans unesituation particulière. En effet,ra t tachée au Minis tère del’Agriculture, elle bénéficie demarges de manœuvre et depossibilités d’innovation diffé-rentes des autres filières.

    Par ailleurs, l’enseignementagricole surfe depuis quelquetemps déjà sur la vague “ver-te”. Le marché de l’emploi estégalement en pleine en muta-tion, tout comme le monde ru-ral . Les emplois “verts” semultiplient, de nouveaux mé-tiers apparaissent dans le do-maine de l’environnement oudes énergies par exemple.

    Pour cultiver sa passionAinsi à la prochaine rentréescolaire, trois nouveaux BacPro verront le jour au LycéeArmand David d’Hasparren :le paysage et le domaine desparcs et jardins, les espacesnaturels et l’option équitationet enfin la conduite et la méca-nique des engins agricoles etde travaux publics.

    Grâce à son centre équestre,la Ferme Urkodea, avec sonmanège couvert, ses prairiespour le galop de pleine natureet la randonnée sur les che-mins du mont Ursuya, le lycéed’Armand David bénéficie demoyens aussi exceptionnelsqu’originaux pour cult iverpleinement sa passion sans né-gliger sa scolarité.

    À Saint-Palais, à travers desvaleurs humaines fortes, décli-nées dans le projet d’établisse-ment comme aime à le souli-gner le directeur, l’Insti tutJean Errecart, propose des for-mations, de la 4ème au BTS.Avec un partenariat de profes-sionnels qui interviennent ré-gulièrement, élèves et étu-diants se préparent aux réalitésdu terrain pour une meilleureinsertion sociale et profession-nelle.

    Autre lycée agricole souscontrat avec l’État mais aussisous tutelle diocésaine, le ly-cée agricole Saint-Christophede St-Pée-sur-Nivelle est leseul, comme le précise son di-recteur Beñat Anchordoqui, àdispenser des formations liéesà la pêcher et à la chasse.

    Et les potentiels d’emploisliés à ces deux activités sontencore très importants.

    De nouveaux challengesAprès le Grenelle de l’Envi-ronnement , les formationsvont devoir s’adapter. L’Euro-pe est également un élémentgénérateur de dynamiquesfortes pour l’enseignement liéà l’agriculture et à l’environ-nement. Tant sur le plan del’organisation que sur celuides lois, les métiers liés à l’en-vironnement dans son sens leplus large restent à définir.

    La formation initiale maiségalement la fonction continuesont, pour ce secteur, des élé-ments à prendre en compte. Cesont des challenges intéres-sants pour les jeunes qui sou-haitent rester “au pays”.

    Samedi 14

    février 2009VSupplément FORMATIONS 2009

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    En pleine mutation, l’enseignement agricole offre des formations diversifiées avec des perspectives d’emplois.

    L’ENSEIGNEMENT AGRICOLEAu Pays Basque nord, les offres de formation s’étendent à tous les métiers de l’agriculture,

    de la production à la valorisation des produits en passant par l’aquaculture et l’équitation

  • Qui dit alternance ditétudes + entreprise !C’est le premier défi !Le rythme de la formation, estsoutenu. Il faut s’organiser pourêtre performant et efficace tantdans sa formation théorique quedans l’entreprise avec laquelleun contrat aura été signé.Autre challenge : le choix dudomaine d’activité et du métier.Une réflexion à ne pas prendreà la légère sous peine de perdreune année scolaire et devoir re-commencer.

    Aujourd’hui, un bachelierpeut envisager l’alternance pour

    préparer un brevet de techniciensupérieur (BTS), un diplômeuniversitaire de technologie(DUT), une licence profession-nelle, voire un master ou un di-plôme d’ingénieur. L’importantest de faire le bon choix ! AuPays Basque, certains secteurssont toujours générateurs d’em-plois : le bâtiment, l’hôtellerie,le transport et la logistique, ain-si que les services à la person-ne.

    Trouver une entrepriseLa difficulté va être de trouverl’entreprise avec laquelle un

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    VI Supplément FORMATIONS 2009

    ALTERNANCE ET APPRENTISSAGE,DES FILIÈRES D’EXCELLENCE

    Les comportements évoluent. Hier délaissées, les filières pro reviennent en force. L’image

    de l’apprenti a changé. Le contenu des formations aussi. Et les entreprises sont de plus en plus

    impliquées. Une bonne formation avec un job à la clé? Une autre idée de la réussite

  • contrat va être signé. Comme pour unerecherche d’emploi, il va falloir dé-marcher par téléphone, rédiger deslettres de motivation, assurer des ren-dez-vous.

    En plus du travail en entreprise, il ya les cours à suivre. Certains jeunesdécrochent assez vite, faute d’avoirmesuré cette difficulté. Un stage d’ob-servation ou un job d’été dans l’entre-prise repérée peuvent être de bons in-dicateurs. Aujourd’hui les entreprisessont très sollicitées et elles sont exi-geantes. Le Centre de Formationd’Apprentis du Pays Basque est làpour renseigner et orienter. Dernierélément : le financement et la rémuné-ration. Contrat d’apprentissage oucontrat de professionnalisation, celarevient à peu près au même, le salaireest 25 à 61 % du SMIC selon l’âge,pour un apprentissage sur deux ans.En contrat de professionnalisation, ilest de 55 à 80-85 % du SMIC.

    L’apprentissage permet de préparer undiplôme professionnel de l’enseignementsecondaire (C.A.P., B.E.P, Bac pro, B.P,B.T, etc.) ou de l’enseignement supérieur(B.T.S, D.U.T, diplômes d’ingénieur,d’école supérieure de commerce, etc.).Grâce à des contrats successifs, l’appren-tissage offre l’accession à tous les ni-veaux de qualification professionnelle dusecond degré ou du supérieur. L’appren-tissage est une formation en alternanceassociant une formation chez un em-

    ployeur et des enseignements dispensésau centre de formation d’apprentis(C.F.A.).

    Pour devenir apprenti, il faut êtreâgé de 16 à 25 ans au début du contratd’apprentissage et être reconnu apte àl’exercice du métier lors de la visitemédicale d’embauche.

    Pour les plus âgés ou les plusjeunes, il est également possible d’en-trer en apprentissage sous certainesconditions, grâce, en particulier audispositif d’initiation aux métiers enalternance (DIMA). Le DIMA est

    complémentaire aux dispositifs en al-ternance offerts en collège aux élèvesde 4ème âgés d’au moins 14 ans. Ils’adresse à des élèves volontaires, àcondition qu’ils soient âgés de 15 ansà la date d’entrée dans le dispositif. LeDIMA permet aux collégiens de dé-couvrir les métiers par une formationen alternance d’une année scolaire enlycée professionnel ou en CFA.

    Passeport pour l’emploiLes chefs d’entreprises plébiscitent debeaucoup ces formations. En effet, ils

    sont directement partie prenante de laformation de leurs futurs salariés. Ilssavent donc mieux que quiconque cedont ils ont besoin

    Jadis cantonné aux formationscourtes conduisant à des métiers répu-tés pénibles et peu considérés, l’ap-prentissage occupe désormais une pla-ce importante dans la formation auxmétiers du tertiaire. Ainsi, plus d’unnouveau contrat d’apprentissage surdeux prépare aux métiers des services.Un secteur en pleine expansion.

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    février 2009VIISupplément FORMATIONS 2009

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    Les enseignements sont dispensés dans les centres de formation et en entreprise. Une organisation dont il faut tenir compte.

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    L’apprentissage peut commercer dès 14 ans.

  • VIII

    Supplément FORMATIONS 2009

    Àpartir de l’année sco-laire 2010-2011, leprogramme “Actionmobilité individuelle”, appelébien plus simplement “Come-nius”, permettra aux élèves de3ème jusqu’en Terminale d’ef-fectuer un séjour de trois à sixmois dans un établissementpartenaire européen.

    En formation professionnelle,le programme se nomme “Leo-nardo da Vinci”, sans doute enraison des travaux du grand hom-me. Là c’est le stage pratique dedeux à trente-neuf semaines quipeut être réalisé en Europe.

    Pour les étudiants en BTS oude l’enseignement supérieur, le

    programme Erasmus peut êtremis en place dès la premièreannée d’études. De trois à dou-ze moi, ils intègrent un établis-sement d’enseignement supé-rieur t i tulaire de la CharteErasmus et peuvent effectuerun stage en entreprise de mê-me durée.

    Sections européennesEnfin, sans partir de chez soi, ilest possible de poursuivre sesétudes dans une langue étran-gère. Ce sont les sections euro-péennes. Les diplômes obtenussont valables tant en Francequ’à l’étranger. Le lycée hôte-lier de Biarritz vient de se do-ter d’une section espagnole !

    ÉTUDIER AL’ÉTRANGER,WHY NOT?

    L’Auberge Espagnole a fait des émules.

    Pour les plus âgés, c’était “A nous les

    petites Anglaises” ! Quel étudiant n’a

    pas rêvé d’Eramus ? et de conquérir les

    capitales européennes ? Une expérience

    intéressante pour son cursus et son CV!

    DR

    Dès la 1re année d’études à la Faculté, Erasmus est possible.

  • IXSupplément FORMATIONS 2009

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    X Supplément FORMATIONS 2009

    On estime à plus de 9 000 lenombre d’emplois dans le sec-teur touristique au PaysBasque, répartis à travers plus de 2000entreprises. Mais il faut se méfier carcertaines spécialités, très séduisantes,

    comme l’événementiel, offrent très peude débouchés. Il faut aussi noter quedes secteurs proches du sport ou de lanature, recrutent plus facilement despassionnés que des diplômés ! Enconstante évolution, les métiers du tou-

    risme sont très attractifs. Sans doute lesentiment d’être un peu en vacancestoute l’année ! Les professionnels de cesecteur reconnaissent volontiers la né-cessité d’apporter des services supplé-mentaires et de noter les changementsd’attitudes des consommateurs depuisl’offre Internet.

    Le Lycée hôtelier de Biarritz proposeainsi différentes formations du BEP auBTS. Lycée d’application, l’établisse-ment dispose d’un hôtel et d’un bar àvocation pédagogique ouverts à laclientèle extérieure toute l’année du-rant les périodes scolaires.

    Une curiosité : le site Internet du ly-cée propose un guide de conversationdu maître d’hôtel ! Réalisé voiciquelque temps déjà par Gil Galasso,

    professeur de restaurant, ce guide estune mine extraordinaire ! Du patrimoi-ne local aux grands événements duPays Basque en passant par les incon-tournables pseudo-révélations sur nos“people”. Dorénavant, il faudra sur-veiller de plus près sa conversation aurestaurant !

    Quand le BEES fut venu !Comment conjuguer sa passion du surfet en faire son activité professionnelle?L’industrie du surf a développé nombred’emplois au Pays Basque Nord : desi-gner-graphiste, marketing, sans bien sûroublier le moniteur de surf.

    Au fait comment le devient-on ? Leseul diplôme permettant de dispenser,en étant rémunéré, l’enseignement dusurf sur les côtes est le BEES 1er degré(Brevet d’État d’Educateur Sportif).

    Le diplôme fédéral délivré par lescomités départementaux permet uni-quement d’encadrer bénévolement leslicenciés des clubs. Des précisionsutiles.

    DES SPÉCIFICITÉS LOCALES:TOURISME ET SURF !

    Au Pays Basque, ces deux secteurs sont

    en pointe. Conjuguer études et passion,

    c’est possible !

    LE LYCÉE MARITIME DE CIBOURE

    Relevant du Ministère de l’école, du développement et del’aménagement durable, cet établissement offre des forma-tions à ceux et celles qui veulent exercer une activité profes-sionnelle en lien avec la mer. Commerce, pêche, plaisance,l’éventail des activités maritimes est large mais aussi spéci-fique. Du matelot au capitaine, du CAP à la préparation auxécoles d’officiers de marine, le lycée maritime de Ciboure, lesformations sont plurielles et les passerelles nombreuses.Outre les journées portes ouvertes, les élèves alimentent unblog qui rend particulièrement bien l’ambiance et les motiva-tions des élèves.

    Lejournal

    Le Lycée hôtelier de Biarritz accueille aussi des clients toute l’année.

    DR

    Le Lycée maritime de Ciboure est sur les rives de l’Untxin àquelques encablures de la Baie de St-Jean-de-Luz.

  • XISupplément FORMATIONS 2009

    ETUDIANTS, CÔTÉ PRATIQUE

    Obtenir un logement universitaireou se loger dans le secteur privéà moindre coût, chacun sait quela tâche est difficile et le parcours com-pliqué. La demande de logement se faitpar internet du 15 janvier au 30 avrilavec la constitution d’un dossier socialétudiant (DES). Les logements sontprioritairement attribués en fonctiondes ressources des parents et descharges familiales. Au Pays BasqueNord, deux nouvelles résidences : AAnglet, la résidence Roland-Barthespropose 78 places depuis la rentrée2008. En 2009, la résidence Darrigaudà Bayonne offr ira 80 places. LeCROUS Aquitaine recense égalementles offres du domaine privé

    (www.crous-bordeaux.fr). La garantieLoca-pass, une caution solidaire don-née au propriétaire et l’avance Loca-pass du dépôt de garantie demandéepour à l’entrée dans les lieux peuventêtre accordées en fonction des res-sources parentales (www.loca-

    pass.com). La région Aquitaine proposeégalement des aides sous forme deprêts et de cautionnement. C’est leCROUS qui gère les demandes. Enfin,la CAF peut verser, sous condition deressources, une allocation logement(www.caf.fr). L’allocation de rentrée

    scolaire concerne quant à elle les élèvesâgés de 6 à 18 ans.

    Nounou ou Mc Do ?Cours, travaux divers, emplois saison-niers, c’est le lot des étudiants et le ty-pe d’offres proposées généralement. LeCROUS, l’ANPE, les journaux locauxfourmillent de petites annonces desti-nées plus particulièrement aux étu-diants. CDD, CDI, emploi saisonnier,temps plein ou partiel, les règles sontles mêmes que pour un salarié. Atten-tion aux arnaques, aux heures nonpayées, aux contrats bizarres… Chaqueété, des litiges et des abus sont relevés.Les syndicats peuvent être consultés encas de doute !

    Dès l’inscription, il faut souvent trouver un logement et un petit boulot ! Deux épreuves à passer

    LE BAFA, INCONTOURNABLE

    Le Brevet d’aptitude auxfonctions d’animateur permetd’encadrer enfants etadolescents en centre deloisirs ou de vacances

    DES NUMÉROS UTILES

    Centre Régional des ŒuvresUniversitaires et Scolairesn° Vert : 0836053301Résidence étudiante Bayonne0559521172

  • Vend

    redi

    13

    févr

    ier

    2009

    XII Supplément FORMATIONS 2009

    I l pourrait faire sienne la devise dulycée Cantau : “l’avenir c’est bâtir”.Avec enthousiasme, Jacques Martydirige depuis 2002 le lycée public desmétiers du bâtiment et des travaux pu-blics d’Anglet. Il est également le Pré-sident élu du Greta Pays Basque et duCFA Côte Basque. Pour lui, ces activi-tés ne s’additionnent pas. Elles se com-plètent ! Originaire de Montauban – uneautre terre de rugby – Jacques Martyest passionné par les missions qui sontles siennes : éducation, formation et in-sert ion. Les trois s tructures dontJacques Marty a la responsabilité, pré-parent, à grâce à un large éventail deformations, plus de 1 500 élèves, ap-prentis ou stagiaires, en formation ini-

    tiale ou continue, à des métiers d’avenirdont l’insertion dans la vie active estassurée.

    Des besoins sans cesse renouvelésComme il aime à le souligner, dans lebâtiment, la délocalisation est impos-sible ! Même en ces temps de crise, leproviseur de Cantau reste optimiste.“Actuellement, ce sont les intérimairesqui sont touchés. L’Etat, grâce à lacommande publique, soutient ce secteuréconomique et ses emplois”. Et d’ajou-ter, “Le parc immobilier a sans cessebesoin d’entretien, de renouvellement,de constructions publiques ou privées,de réhabilitation. Aujourd’hui tout lemonde parle de la crise. Nous avons dé-

    jà vécu une crise importante dans lesannées 90, sans que l’on en parle”. Lebâtiment est donc un secteur d’avenir etaux promesses d’emplois. Car commele souligne Jacques Marty, l’ascenseursocial est toujours resté en service alorsqu’i l est en panne dans beaucoupd’autres pans de la société. “Après la3ème, certains jeunes sont en désamourde l’école. Ils retrouvent à Cantau, unmoyen de relancer leur vie profession-nelle”.

    Grâce à une équipe de professeurs, deconseillers d’éducation et d’orientation,les difficultés scolaires ou l’absentéis-me sont décelés très vite. Les élèvessont alors accompagnés et soutenus. Ilfaut être réactif.

    Compétence et complexitéCette réactivité est également valable pourl’adaptation des formations en fonctiondes évolutions technologiques. “Les entre-prises ont besoin d’une main-d’œuvrequalifiée avec plus de compétences.”.Qu’il s’agisse de Cantau, du Greta ou duCFA, l’offre est complémentaire. Grâce àun réseau œuvrant autour d’objectifs com-muns et précis, Jacques Marty est fier decette synergie. Donner aux jeunes du PaysBasque des solutions pour rester, proposerdes passerelles pour changer de métier ouévoluer dans son entreprise, c’est aussiparticiper à la construction de la société,partager des valeurs communes et uneéthique : être au service des jeunes et deleur réussite! Un joli défi !

    JACQUES MARTY,

    TRANSMETTEUR DE SAVOIRS

    Ses casquettes sont multiples, mais sa détermination unique : former ! Portrait d’un homme de réseaux

    DR

    Sur le terrain, les élèves utilisent les mêmes méthodes que les pros.

  • Samedi 14

    février 2009

    XIIISupplément FORMATIONS 2009

    Àl’heure actuelle, en Seconde,les élèves ont le choix entrela copie générale (L, ES etS) et la voie technologique. Le mi-nistre de l’Education Nationale, Xa-vier Darcos avait programmé une ré-forme pour la prochaine rentrée. Ellevient d’être repoussée voire aban-donnée… Bref, on reste en l’état etles deux filières restent très diffé-rentes.

    Les Bacs générauxPour les littéraires, la série L s’impo-se. Littérature, arts, langues, le BacL oriente les élèves vers des étudessupérieures ayant pour débouchés :l’enseignement, la communication,le journalisme, l’édition, la traduc-

    tion, les métiers artistiques, etc. Lesélèves ayant une at t i rance pourl’économie, l’actualité, la géogra-phie, préféreront la série ES. Ensui-te, l’orientation se fera vers des BTS,DUT ou des classes prépa avec enligne de mire : la finance, le commer-ce, les RH… Enfin, la série Reine, la“S”, très prisée, elle est particulière-ment appréciée pour l’entrée dans lesgrandes écoles d’ingénieurs ou decommerce ou bien entendu dans lesfi l ières scientifiques (santé, re-cherche, etc.).

    Les Bacs technoComme les pêchés, il en existe sept !Du génie industriel, à la gestion, enpassant par les sciences sanitaires et

    sociales, l’agro-alimentaire, l’hôtel-lerie, la musique et la danse ! Eton-nant, non ?

    Après le Bac, quel les études choisir ?De nombreuses possibilités d’étudesexistent après le bac, de durée va-riable et sous différents statuts.Quels choix, sur quels critères ?

    Comment ne pas paniquer devantla diversité et la profusion des for-mations proposées dans l’enseigne-ment supérieur. Des études longuesou courtes, générales ou profession-nalisées, encadrées ou laissant pasmal d’autonomie ? Un indice : leBac préparé permet déjà d’effectuerun tri. Le Bac général viser plutôtdes études universitaires alors queles Bacs technologiques se prolon-gent généralement par des BTS oudes DUT. Autre indice à prendre encompte dans le choix d’une forma-tion : les résultats scolaires, notam-ment si une formation sélective surdossier (CPGE, BTS, DUT) est en-visagée. Les matières préférées, lesintérêts pour tel secteur profession-

    nel ou tel type d’activités.

    L’enseignement supérieurL’entrée à l’Université signifie sou-vent un engagement dans des étudeslongues, au minimum trois ans maisle plus souvent cinq voire beaucoupplus ! Cet aspect n’est pas à négligerlorsque l’heure du choix est venue.En effet, en comparaison, un BTS ouun DUT se fait en deux ans !Dernièrement, un tutorat a été ins-tauré pour le 1res années. D’après leMinistère de l’Education Nationale,les résultats sont intéressants.

    Un prochain supplément du Jour-nal du Pays Basque, en mai 2009, fe-ra le point sur les différentes facultésdu Pays Basque. À noter !

    LE BAC, TOUJOURS UN SÉSAME POUR

    L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

    L’ESTIA, UNE FORMATION

    ORIGINALE

    Une école où l’on forme des ingénieurs, fu-turs responsables de bureaux d’études, deproduction ou de grands projets, qui maî-trisent les langues, l’informatique, l’électro-nique et qui soient opérationnels dès l’ob-tention de leur diplôme. Des moutons à cinqpattes ? Non des élèves de l’Estia, un éta-blissement qui travaille avec les entrepriseset les universités, les apprentis et les créa-teurs d’entreprises. Une preuve que ces al-liances fonctionnent!

    52 % des étudiants en 1re année de fac échouent ! Après ce constat dramatique, une réforme vient

    d’être mise en place. Son but : diviser par deux le taux d’échec

    DR

    Des études longues ou courtes? des questions à se poser très tôt.

    DR

    À l’Estia, les futurs ingénieurs sont trilingues.

  • XIV Supplément FORMATIONS 2009

    Les entreprises ont uneobligation légale en ma-tière de financement dela formation continue. Beau-coup d’entreprises considèrentla formation continue commeune charge mais d’autres com-me un investissement. Le sala-rié peut demander un congé in-dividuel de formation. Lesdemandeurs d’emploi bénéfi-cient également de formationsfinancées par les Assedic, lesrégions ou l’État. On répertorie,en France, plus de 40 000 orga-nismes de formation. Des asso-

    ciations et des organismes para-publics comme la Chambre deCommerce ou la Chambres desMétiers jouent également un rô-le important. Quant aux orga-nismes privés, ils sont nom-breux et de qualité diverse, car,sur le territoire français, toutepersonne peut exercer une acti-vité de formation continue sanscontrôle et obligation de résul-tat ! Au Pays Basque, le Gretaregroupe 27 établissements pu-blics d’enseignement. Il fédèreles ressources de ces établisse-ments, les enseignants et aussi

    les équipements. Le Greta pro-pose une gamme de prestationsqui vont bien au-delà de laconception classique de la for-mation et permettant de person-naliser concrètement les par-cours de professionnalisation.Les formations sont organiséessous forme de stages, sessions,modules. Les durées et périodi-cités sont variables. Souvent lesformations du Greta ont lieu“en alternance” avec des pé-riodes de travail en entreprise etdes périodes en centres de for-mation.

    SE FORMER TOUTE SA VIELe Greta organise des formations pour adultes du CAP

    au BTS. Salariés et demandeurs d’emplois y trouvent

    des formations quasi “sur mesure”

    UNE FORMATION

    POUR LE MONDE

    ASSOCIATIF BASQUE

    Udako Euskal Unibertsitatea (UEU) organise de fé-vrier à juin prochain des formations en euskara des-tinées aux associations afin de les aider dans le tra-vail au quotidien. Répartis en neuf modules, lessujets sont vastes : communication, législation ousecourisme par exemple. Uniquement dispensés eneuskara, les cours ont lieu à l’école de Gazteluzahar.Informations et inscriptions : 06 21 68 56 71

  • Samedi 14

    février 2009XVSupplément FORMATIONS 2009

    Calendrier des Portes Ouvertes

    ANGLET - Lycée Cantau28/03/2009 de 9h à 17h

    BAYONNELycée Professionnel Louis de Foix -28/03/2009 de 10h à 12h30 et de 14hà 17hLycée Professionnel Paul Bert-28/03/2009 de 9 h 30 à 12 h 30 et de14h à 17h

    BIARRITZ - Lycée Hôtelier et deTourisme- 08/04/2009 à 14h

    CHERAUTE - Lycée du Pays de Sou-le - 021/03/2 009 le matin

    CIBOURE - Lycée Maritime -04/04/2009 de 9h à 17h

    HENDAYE - Lycée ProfessionnelAïzpurdi - 30/03/2009 de 13 h 30 à16H sur rendez-vous 03/04/2009 de13 h30 à 17 h30 sans rendez-vous

    MAULEON - Lycée ProfessionnelJean-Pierre Champo - 03/04/2009 de14h à 17h ? 04/04/2009

    ST JEAN DE LUZLycée Professionnel Ramiro Arrué -28/03/2009 de 9 h 30 à 12 h 30 et de13 h30 à 15 h30Lycée Maurice. Ravel - 28/03/2009 de9h à 12h

    ST J. PIED DE PORT- Lycée Profes-sionnel de Navarre - 28/0/2 009 de10h à 16h

    FORMATIONS PRO

    CAP

    CFA, Chambre des Métiers, Bayon-neBoucher, boulanger, réparation car-rosseries, charcutier-traiteur, choco-latier-confiseur, coiffure, coutureflou, mécanicien en maintenance devéhicules, pâtissier, peinture en car-rosserie, prêt à porter, tailleur da-me&homme

    LP Champo, Mauléon :Conduite d’engins de travaux pu-blicsCFA de la Communauté du BAB,Bayonne : Cuisine, employé de com-merce multispécialités, employé devente spécialisée produits alimen-taires, employé de vente spécialiséeproduits courants, restaurant, servi-ce en brasserie-café

    CFA agricole public, HasparrenProductions agricoles et utilisationsde matériels, productions horticoles,travaux paysagers

    Lycée Cantau, Anglet MaçonLes Compagnons du Tour de France,Anglet : Carreleur-mosaïste, char-pentier bois, construction en bétonarmé du bâtiment, couvreur initial,maçon initial, menuisier fabricantde menuiserie-mobilier-agencementBEP

    CFA, Chambre des Métiers, Bayon-neAlimentation, maintenance des véhi-cules

    CFA de la Communauté du BAB,BayonneMétiers de la restauration et de l’hô-tellerie, vente action marchande

    BAC Pro

    CFA de la Communauté du BAB,BayonneCommerce

    CFA BayonneSecrétariat

    CFA agricole public, HasparrenBio-industrie de transformationLycée Cantau, AngletTechnicien constructeur bois, tech-nicien menuisier-agenceur,construction bâtiment gros œuvre

    BP

    CFA de la Communauté du BAB,BayonneCuisinier-restauration

    CFA, Chambre des Métiers, Bayon-neCoiffure-coloriste-permanentiste

    CFA agricole public, HasparrenResponsable d’exploitation agricole,travaux paysagers

    Les Compagnons du Tour de France,AngletCarrelages-mosaïque, charpentier,construction en maçonnerie et bétonarmé, menuisier

    BTS

    CFA, BayonneAssistant de gestion PME-PMI

    CFA agricole public, HasparrenAnalyses agricoles biologiques etbiotechnologiques, technico-com-mercial, techno végétales, indus-tries espace rural

    Ecole d’esthétique, Biarritz : Esthé-tique-cosmétique

    Lycée Louis-Foix, BayonneAssistant-manager, banque

    Lycée Cantau, AngletFluides, énergies et environne-ments, géomètre-topographe, pro-fessions immobilières

    Lycée St-Joseph, Hasparren :Conception de produits industriels

    DUT

    IUT, BayonneTechniques de commercialisation

    Licences Pro

    Lycée Cantau, AngletBâtiment et construction

    EPSECO, BayonneSciences et techniques de la gestionsalariale

    CFA agricole public, HasparrenValorisation des produits du terroir

    IUT, BayonneAssurance, banque, finance

    Ecoles Supérieures

    Ecole de Gestion et de Commerce,Bayonne

    Estia, BidartIngénieur, organisation et gestion in-dustrielle

    Ecole de Gestion et de Commerce,Bayonne

    DR

    Maison de l’étudiant, CIO, ONISEP, sites Internet… des lieux pour recueillir l’information et faire ses choix.

  • XVI Supplément FORMATIONS

    p009_her_1_1p010_her_1_1p011_her_1_1p012_her_1_1p013_her_1_1p014_her_1_1p015_her_1_1p016_her_1_1p017_her_1_1p018_her_1_1p019_her_1_1p020_her_1_1p021_her_1_1p022_her_1_1p023_her_1_1p024_her_1_1