Special Ntic

Embed Size (px)

Citation preview

  • 8/21/2019 Special Ntic

    1/16

    NTIC

    NUMRIQUEMENTVOTRE

  • 8/21/2019 Special Ntic

    2/16

    . SPCIAL NTIC

    S CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012 www.lesechos.ma

    mme plus loin puisque le choix de dvelopper ce secteur pour y occuper une placede leader rgional est entrin. Plus encore, aujourdhui, l'apport des NTIC est in-contestable et exerce un impact direct surles principales activits conomiques, aumoment o le Maroc est de plus en plus ou-vert sur le march mondial. Qui dit ouverture, dit bien videment rseaux, tech

    niques et moyens de communicatioperformants. Cest juste titre sur ce pointque les travaux de nombreux acteurs se rejoignent. Des dpartements ministriels, epassant par les observatoires, les associations, les entreprises (tous secteurs confondus), chacun a un rle dterminant jouer,dans une dynamique de dveloppement desNTIC dores et dj enclenche. Quels sontalors les principaux enjeux du dveloppement de ce secteur au Maroc ? Quel impacpour le-gouvernement sur les principalesactivits conomiques du pays ? Pour le secteur priv, miser sur les NTIC signifie-t-il in-trinsquement un gain de comptitivitEn termes de formation, le Maroc est-il

    mme dassurer une main duvre qualifiepour mener le chantier des TIC ? Le privsuivra-t-il la cadence ? Autant de problmatiques essentielles auxquelles Les Echosquotidien ont dcid de consacrer un dos-sier spcial afin de mieux apprhender cesecteur la fois vaste, structur et surtoustratgique pour le dveloppement cono-mique du royaume.

    sor du secteur des NTIC constitue un enjeu stratgique pour le dveloppement conomique du royaume.efforts de toutes les parties prenantes sont ncessaires pour russir le pari de l'essor de ce secteur.Echos quotidien y consacrent un dossier spcial pour mieux apprhender ses principales problmatiques.

    SOMMAIRE

    view : Abdelkader Amara, Ministre de l'Industrie, du commerce

    nouvelles technologies p.04

    urse est lance p.05

    c Numeric 2013, linvitable V2 p.06

    l dalarme sur linnovation p.07

    view : Mohamed Lakhlifi, Prsident de lAPEBI p.08

    IC en entreprise, investir pour mieux produire p.09

    view : Jamal Benhamou, Directeur du Soft Centre p.10

    Marocains connects la mobilit p.11

    view : Zouhair Lakhdissi, DG de Dial Technologies. p.12

    iew : Anas Benmassaoud, Directeur des ventes Terminaux Huawei

    view : Mohamed Benboubker, Directeur associ de Mobiblanc. p.14

    YOD la conqute des entreprises

    loud, un nuage qui peine prendre p.15 1510

    4

    njeu stratgique

    Quelques jours seulement nous s-parent de lanne 2013, date lafois fatidique et emblmatique

    e secteur des Nouvelles technologiesformation et de la communication. Et pour cause, elle figure dans le li-

    bell de la stratgie sense encadrer le dve-loppement du secteur. Maroc Numric2013, pour la nommer, arrive son termedans un an. Elle est toutefois loin d'avoir at-teint tous les objectifs qui lui ont t assignet devrait donc connatre une reconduction

    mme si les ralisations sont nombreuses.En fait, l'important est dans le fait qu'ellepermette de cristalliser les efforts de tout unchacun pour permettre l'closion des NTICcomme rel vecteur de dveloppement.L'ambition marocaine en la matire va

  • 8/21/2019 Special Ntic

    3/16

  • 8/21/2019 Special Ntic

    4/16

    4. SPCIAL NTIC

    S CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012 www.lesechos.ma

    doute, influer sur lensemble des classementsinternationaux).

    Un report de lchance est-il envisag ? Quelles rpercus-sions cela peut-il avoir sur la stratgie numrique que suitle Maroc ?Par dfinition, le Plan sera cltur fin 2013. Si on peuteffectivement parler de fin dune 1re phase, on nepeut sans doute pas tre aussi tranch quant la stra-tgie nationale pour un Maroc numrique. MN13 estune 1re brique. Notre dessein de faire des TI un vec-teur de dveloppement socio-conomique sera pour-suivi. Maroc Numeric ira donc bien au-del de sonchance. Le dveloppement du secteur numrique,y compris les infrastructures tlcoms, devra perdu-

    rer en sappuyant sur la vision initiale et des feuillesde route volutives, dans le cadre dun partenariattroit avec lensemble des parties prenantes (priveset publiques).

    Le programme e-Gouvernement reprsente un des principauxaxes de cette stratgie. O en est concrtement ce projet ?La stratgie MN13 a effectivement rig le-Gouver-nement en axe prioritaire. Il a pour objectif de mettreles TI au service du rapprochement entre ladministra-tion, sur tout le territoire et les besoins du citoyen etde lentreprise, en termes defficacit, de rapidit, dequalit et de transparence, mais galement de conso-lider les ponts entre les administrations elles-mmes.Actuellement, il y a 22 tlservices oprationnels et 14autres en cours de ralisation ou de gnralisation.

    Parmi les projets suivis par le programme, au niveaude son orientation usagers, relevons notamment lacommande en ligne de ltat civil avec Watiqa, la prisede rendez-vous en ligne dans les hpitaux (www.ren-dezvous-sante.ma), le paiement des taxes(www.tgr.gov.ma) et des impts en ligne (www.por-tail.taxes.gov.ma), le registre du commerce en ligne(www.erc.ma), le formulaire passeport en ligne(www.passeport.ma), la dclaration sociale en ligne

    os quotidien : Quel bilan faites-vous de Marocc 2013 ?ader Amara : Nous sommes une anne deance de Maroc Numeric 2013 (MN13). Lere de lIndustrie, du commerce et deslles technologies (MICNT) envisage de

    un bilan exhaustif et document (au 3etre 2013), non seulement en vue de faire lecomplet sur les ralisations, les dfis

    ntrs et les expriences russies, mais aussie dterminer les marges de progrs et leses orientations de laprs 2013. Pour assurernne transition, la dmarche doit treeuse, se basant sur des faits et desteurs. Les bons modles seront reproduits,

    mutualiss, les moins bons ajusts, voiresupprims et de nouveaux seront sans doutegs, au vu de lvolution rapide de la

    ologie. Globalement, les ralisations menese cadre de la stratgie Maroc Numeric 2013ositives. Nous avons pu gagner en 2 ans 48dans un classement de lONU qui value la

    des services eGov, quiper en 3 ans plus de tudiants en NTIC, sensibiliser prs deTPE dans leur apprhension des NTIC,

    ser des solutions-mtiers des PME forttiel, pour accrotre leur productivit, faireer une industrie TI locale solide etpper des niches dexcellence, instaurer un

    de confiance numrique pour leppement du commerce lectronique et crer

    rection gnrale de la Scurit des systmesrmation auprs de ladministration de lase nationale. Toutes ces ralisations de MN13rmis dinstaurer une dynamique, devenueenant irrversible, o les technologies demation (TI) agissent comme des vecteurs deance conomique, qui permettent deer les mcanismes durables deppement humain (et terme, sans nul

    La dynamique est devenuerversible

    Abdelkader Amara,Ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies.

    (www.cnss.gov.ma) et bien dautres, dont la cratiodentreprise en ligne (CREOL) qui est en cours de dfi-nition fonctionnelle et juridique. Il y a lieu de notergalement un autre volet majeur eGov, savoir leGovernement-to-Governement. La modernisationde secteurs tel que la justice et la sant ne peut se fairesans le recours aux TI, notamment pour dmatriali-ser les changes entre entits de chacun des minis

    tres et avec les citoyens/entreprises. titre d'exem-ple, il y a lieu de citer les projets phare comme GID(Gestion intgre de la dpense publique :www.gid.gov.ma) et le portail des marchs publics(www.marchespublics.gov.ma). Cela aide dcloisonner ladministration, fluidifier les processus transver-saux et disposer de visibilit et de traabilit pour lepilotage de process compliqus. Il faut dire que cer-tains existaient avant le lancement officiel du pro-gramme eGov en 2009. Ils ont t intgrs par la suite,afin de capitaliser sur leurs russites et de mutualiserles moyens dans le cadre dune gouvernance claire(qui en facilite loprationnalisation).

    Quelles sont les perspectives dvolution du programme e-Gouvernement ?

    loccasion du CNTI (Conseil national des TI et co-nomie numrique) de fin novembre dernier, prsidpar le chef de gouvernement et du CIGOV (Comit in-terministriel eGov) que jai prsid lundi 17 dcembre, jai soulign limportance stratgique que mon d-partement accorde aux nouveaux dfis pour notreprogramme e-gouvernement. Il sagit notamment dbesoin d'un guichet unique pour les usagers, d'une Ga-teway gouvernementale pour accompagner les effortsde simplification des procdures administratives(appel doffres lancs, soumissions en cours), du ren-forcement de la mutualisation des infrastructures etdes moyens et de trouver de nouveaux modles fonc-tionnels de dlivrance de services en ligne. Pour relever ces dfis, nous avons dfini quil tait indispensable de renforcer la gouvernance de l 'e-Gouvernement,

    en lui donnant un positionnement et un leadershipplus forts et en la dotant de ressources humaines et financires suffisantes. Deux rsolutions adoptes aCIGOV10 envisagent dune part dlargir le Comitinter-ministriel de leGov pour intgrer tous les mi-nistres et dpartements concerns, afin dacclrerses travaux avec une forte adhsion et mobilisation deses membres. Dautre part, il a t dcid de lancer auniveau du CIGOV une tude de dfinition de la struc-ture en charge de le-Gouvernement. Cette tude seraralise par le MICNT et prsente au prochain CNTIen 2013 et sinspirera des meilleures pratiques inter-nationales en la matire. Le CIGOV a galement prisacte de la dsignation dun comit interministrielcoordonn par le MICNT pour travailler sur laboutissement des nouveaux chantiers. Il sagit l de la mise

    en place dun point dchange national avec des sous-points dchange par domaine, pour optimiser le rseau de tlcommunications dans lutilisation de labande passante internationale, de laccs une infrastructure de base, aussi bien en termes dquipemenque daccs, de faciliter lmergence dune opportunitde cration dun datacenter national, de mettre eplace un identifiant unique du citoyen, de favoriserlE-participation et lOpen Data.

  • 8/21/2019 Special Ntic

    5/16

    ent de dveloppement qui souffle sur le secteur des TIC naura pas

    tourn le Maroc. Depuis quelques annes, le pays semble avoir saisi lesux de ce chantier denvergure et ambitionne aujourdhui de se positionnerhub rgional. Sa position gographique et son classement continental enatire sont autant datouts qui lui permettent de briguer ce statut, dition de rgler un certain nombre de points de blocage techniquespersistent.

    a course est lance

    op chrono. Le Maroc na plus de temps perdre. Lepays veut saisir les opportunits en se lanant dansune qute de leadership rgional. Sa position parmiys dAfrique les plus avancs sur le terrain des NTIClle technologies de linformation et de la commu-

    n), aux cts de lAfrique du Sud, de lgypte et de lajustifierait cette ambition. En briguant cette posi-leadership, le pays tend sriger en hub technolo-

    nrateur de richesses sur le continent africain, inscri-

    t objectif dans lordre du jour dune stratgie globaleeur. Dans cette optique, Maroc Numric 2013 tracee de route du dveloppement des technologies de

    mation dont l'enjeu est dautant plus dterminantecteur joue un rle moteur dans la promotion deation et le dveloppement de lconomie nationale.e rapport de la FEM publi en 2010, il est aujourdhuitable que les TIC permettent damliorer la comptitiviteprises, le dveloppement de l'conomie et la prosprit.assurer ce dveloppement, le Maroc doit amliorerssement mondial (88e), ainsi que son classementgroupe des pays revenu intermdiaire tranche

    ure dans lequel il occupe le 15e rang (derrire la Tu-Jordanie et lgypte).

    mes sur tous les fronts

    arvenir jouer un rle moteur dans le dveloppe-es TIC dans la rgion et faire merger son leader-Maroc dploie ces dernires annes dimportantspermettant au secteur des TIC de se positionner ende comptitivit et dattractivit des investissements aussiionaux quinternationaux. Plus concrtement, deses sont aujourdhui menes sur plusieurs fronts,but dassurer une mise en place dun cadre juri-t rglementaire idoine, dencourager lmergencenfrastructure tlcom moderne, de ples de com-es TIC permettant de dvelopper de nouveaux m-n matire de comptence, le Maroc tend galementer la disponibilit dun maximum de qualifications

    march travers le lancement dun programme deion de 1.000 ressources qualifis par an. Dans ce

    au schma, le systme ducatif a galement sa part

    au, dans la mesure o un programme de gnrali-des TIC dans les tablissements denseignement pu-rocain, baptis GNIE est en cours dapplication.la vise in fine faire des TIC un vecteur de dvelop-humain et daccs la connaissance.

    et innovation

    sation des ambitions cites reste tout de mme tri-de nombreux facteurs, avec leur tte la ncessit

    dassurer un accs Internet gnralis et des moyens din-nover probants. Dans un premier temps, le pralable delaccs aux rseaux Internet nest malheureusement pas as-sur. Les Marocains restent globalement assez mal

    connects aux rseaux Internet et un travail sur la qualitet la disponibilit du rseau doit tre effectu par les prin-cipaux oprateurs tlcoms. Dans un deuxime temps,lamlioration de linnovation et de la recherche scienti-fique constitue aujourdhui une priorit, en ce sens quellepeine prsenter des indices de croissance encourageants.Cette dfaillance pourrait donc bien constituer un freidans la stratgie de dveloppement de lIT au Maroc. Si lavolont de dveloppement des NTIC semble prsente, ladynamique peine encore carburer.

    SPCIAL NTIC .5

    ww.lesechos.ma LES CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012

  • 8/21/2019 Special Ntic

    6/16

    6. SPCIAL NTIC

    S CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012 www.lesechos.ma

    elques jours de lavnement de 2013, un premier bilan de la stratgie simpose. Promis par le ministreutelle, il y a quelques semaines, le bilan dtape vient dtre publi par le Conseil national des technologiesinformation, dressant les principales ralisations in novembre 2012. Cette mise au point souligne le retard

    egistr par lconomie numrique au Maroc en ce sens que les principaux projets de la stratgie en sontore ltape du reprage des besoins. La V2 se proilerait donc dja grands pas.

    Maroc Numeric 2013, linvitable V2

    valuation de la stratgie Maroc Nu-mric 2013 est dsormais ralise.Lannonce faite par le ministre destrie, du commerce et des nouvellesologies, Abdelkader Amara auxQuotidien, loccasion du MED IT

    na pris que quelques semaines pourncrtise. quelques jours de 2013,de la dernire ligne droite, le Conseilal des technologies de linformationconomie numrique dresse un bilanovembre dans lequel il revient sur lespales ralisations de Maroc Numerice les contours de nouveaux plans den uvre des diffrents projets de laie. Ainsi envisage dans ses multiplesla stratgie semble accuser un retardconfirmant par l la ncessit de lan-t dune nouvelle version. Plus concr-t, sur le volet transformation so-notamment en ce qui concerne le

    amme GENIE, la tutelle fait au-

    hui tat de lquipement de prs detablissements scolaires et de linstal-de 2.838 connexions Internet, de lan place du Laboratoire national desrces numriques, ainsi que de la for-

    n de 146.608 acteurs. Pour ce qui estn Injaz 2 et 3, les programmes ont pro-sque-l prs de 20.260 lves-ing-

    et assimils tandis que Injaz 3, qui

    documents commerciaux, au-del de laconvention signe par lANPME, le MICNTet lOCP, la slection dune solution cible dedmatrialisation des documents est encours dans le but de mettre en place une pla-teforme de dmatrialisation des docu-

    ments commerciaux. Tout ceci devraconnatre la mobilisation de grands don-neurs dordres pour lutilisation de la nou-velle plateforme. Dans le cadre du plan Infi-tah, lanc en mars 2011, des ngociations denouvelles offres devraient souvrir avec lesoprateurs privs ds lanne prochaine.

    Encore du chemin parcourir En restant dans cette logique de dveloppe-ment du tissu entrepreneurial grce auxnouvelles technologies de linformation, lamesure Industrie TI a connu la dfinitiondu modle de gouvernance des fonds et dela structure de gestion avec notamment lamise en place du Comit national de linno-

    vation (CNI), louverture dun fonds dinves-tissement ddi avec une enveloppe de 100MDH sur le point de financer deux projetsapprouvs parmi les 40 porteurs de projets.Dans la dimension juridique, des textes deloi rgissant les activits R&D et innova-tion, adopts en concertation avec les partisconcerns, ont t introduits dans le circuitde validation.

    Reste alors adopter un modle de gouvernance des fonds R&D et activer le dcretde mise en place du CNI et de la rechercheindustrielle. Toutes les ralisations et lesprochaines actions entreprendre dans lamise en uvre de Maroc Numeric 2013 reposent sur la constitution dun capital hu-

    main en phase avec les principaux besoinsdu secteur des TI. Cest sur ce point que lesplus gros efforts devront tre dploys, auregard de ltat davancement des ralisa-tions. Ceci en assurant un meilleur dveloppement des initiatives de formation en partenariat public-priv (PPP) et en identifianles principaux cadres dchanges. Le toupour permettre in fine doprer une netteamlioration de lemployabilit des diplms du 2e cycle universitaire lissue deleur formation. Plus globalement, ce bilandress semble confirmer les explicationsdonnes par Abdelkader Amara : La stratgie Maroc Numeric 2013 devra passer unautre chelon, dans lequel nous devrons inscrir

    la mutualisation au cur de la stratgie pouenclencher une nouvelle dynamique plus pn-trante au sein de la socit marocaine et impacter la vie du citoyen.

    Le e-gov tient ses promessesLe programme e-gov reste un des principauxprojets attendus par lensemble des Marocains. Son tat davancement laisse entrevoirdes rsultats probants. Ce dernier, visant faciliter les procdures administratives tousles niveaux, promettait son lancemendexercer un impact direct sur le citoyen esur les activits conomiques et entrepreneuriales du pays. Cest dans ce contexte queson bilan est scrut la loupe. Le dernier rap-

    port du Conseil national des technologies delinformation et de lconomie numriquelaisse en effet entendre un rapide dveloppe-ment du e-gov avec la ralisation de projetsdsormais oprationnels pour ne citer que lee-consulat, la dclaration des douanes(BADR), la dclaration sociale pour les employs, la gestion intgre de la dpense pu-blique, le passeport biomtrique et le paiement des taxes en ligne. ct de cesralisations, des projets en cours attendentune activation, notamment la cration den-treprises en ligne, la commande de documents administratifs, la dmatrialisatiode la commande publique, la dmatrialisa-tion des procdures dimport-export ainsi

    que le paiement de limpt sur les socits etla TVA en ligne. Ceci sans compter les projets qui ne sont toujours pas raliss commela modernisation de ltat civil, lidentifiantcommun du citoyen ou encore le systmedinformation de lducation. Globalement,le projet semble tre sur les rails, palliant parl un bilan moins encourageant sur les au-tres volets de la stratgie.

    vise la gnralisation toutes les filires, aprofit 37.426 tudiants parmi les 44.000ligibles. Le programme Nafid@ a, quant lui, permis lquipement de 150.000 tu-diants en matriel informatique et enconnexions Internet. Les prochaines actions

    sur le volet transformation sociale de-vront se concentrer sur lquipement deprs de 7.600 tablissements scolaires (duprimaire au lyce) en matriel informa-tique, la mise en place de formations, le d-veloppement des usages ainsi que la prpa-ration dune convention poursubventionner les fonctionnaires afin dac-qurir un matriel bas pris. En ligne avecces mesures, une nouvelle dition Injaz2012-2013 devrait tre lance, accompagnede llaboration dun plan de mise en uvrerelatif ltude ralise pour le dveloppe-ment de la connexion Internet haut dbit.En ce qui concerne lamlioration de la pro-ductivit des PME travers linformatisa-

    tion de ces structures entrepreneuriales, undes points phares de la stratgie Maroc Nu-meric 2013, le travail effectu dans le cadredu programme Moussanada TI a permisjusque-l de prsenter des offres opration-nelles adaptes aux besoins de chaque sec-teur dactivit et le suivi de 1.150 demandes,dont 868 en cours, et 282 contractualisa-tions. Concernant la dmatrialisation des

    (PHOTO

    :AFP)

  • 8/21/2019 Special Ntic

    7/16

    c dans un travail ardu de mise niveau du secteur de lIT, le Maroc veut

    ositionner sur les marchs voisins en tant quexportateur de produitsexpertises made in Morocco. Dans cette coniguration, la machineocaine semble avoir du mal huiler sa capacit d'innovation qui peine

    ouver des inancements et des ressources qualiies pour mener bienmission.

    ignal dalarme sur linnovation

    e bmol de linnovation. Voil ce qui pourraitbien faire grincer la machine dveloppementdes NTIC au Maroc et mettre mal les ambi-e leadership rgional du pays. Aujourdhui, lesques parlent dun manque gagner dans le sec-ns lequel 80% du chiffre daffaires sont concen-ns les tlcoms, 5 % dans la distribution et o

    ment 1% du CA global est assur par la produc-e logiciels innovants jusque-l toujours initis

    grands groupes. La comptition dans laquelle lesest lanc depuis quelques annes ne lui a laiss choix que de soutenir ses PME et leur capacit

    ver. Dans ce contexte des programmes sont mise pour faire merger de nouvelles structures en-

    neuriales fort potentiel de dveloppement. Ce-nt, si la volont est l, les moyens mis en uvrergement insuffisants selon les oprateurs du

    r. Aussi, de nombreuses interrogations sont au-hui poses, savoir quelles conditions favorablesser pour assurer lmergence de produits IT in-ts made in Morocco ? Comment fournir au mar-s comptences en phase avec ses besoins ? Etpart occupe aujourdhui la contribution de lin-on dans la dynamique de dveloppement de lin- IT marocaine, laune de ses ambitions rgio-

    Pour Soumaya Iraqui Houssaini, directrice devation en R&D et des technologies avances aure de l'Industrie, du commerce et des nouvelleslogies : Le dispositif mis en place par la tutelle pour

    ager le dveloppement de linnovation au sein desPMI marocaines est oprationnel et 80 90% des pro-ovants au Maroc concernent des entreprises uvrantsecteur des TIC.. Il faut rappeler que cette poli-

    de soutien linnovation vient dtre mise enil y a 18 mois, ce qui pourrait bien expliquer lempact quelle exerce ce jour sur le dveloppe-e linnovation marocaine. En parallle ce dis-dautres acteurs oprent galement pour dyna-

    les projets innovants et soutenir les start uptant des projets novateurs. Rappelons le conceptNumeric Cluster lanc en septembre dernier ou

    des entreprises prives comme le Soft Centre.ux modles dincubateurs dinnovation res-ujourdhui les principaux leviers de croissance

    R&D dans lIT.

    ur et rigiditrendre lexemple du Soft Centre dans un pre-emps, une quinzaine de projets innovants ontr le jour depuis sa cration. Ce qui reste globale-nsuffisant pour un secteur qui se revendique enssor. Selon les tmoignages des entrepreneurs

    maine de lIT, le blocage rside dans les mca-s de financement jugs trop rigides. Le dlaii dun financement un projet innovant prendes professionnels trop de temps au regard dute trs comptitif dans lesquels les entreprises

    aines voluent et dans lequel la rapidit restere essentiel. En rponse, des responsables au-u ministre de lIndustrie, du commerce et deslles technologies expliquent : cette lenteur est

    e par le fait que ces procdures obissent des rglesaution strictes dictes par les exigences du ministreonomie et des finances, principal pourvoyeur deCeci vient rappeler les directives du ministre

    dustrie, du commerce et des nouvelles techno-

    caines se doivent de suivre la dynamique des NTIC aMaroc si ces dernires veulent rester comptitives lchellinternationale et soutenir par l leurs ambitions de dvelop-pement. Une faon de dire que le march marocainreste un march ouvert et qu'une mise niveau acc-lre simpose. Pour lheure, le gouvernement semblevouloir donner plus de visibilit quant un certainnombre de chantiers futurs permettant par l auxPME et TPE marocaines oprant dans le secteur dac-clrer la cadence de linnovation.

    SPCIAL NTIC .7

    ww.lesechos.ma LES CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012

    logies, Abdelkader Amara, dans lesquelles il mise surla ractivit du secteur priv dans le processus de d-veloppement de linnovation : Les entreprises maro-

  • 8/21/2019 Special Ntic

    8/16

    Il nest pas choquant

    denregistrer desretards pour un plan desix ans aussi ambitieux, cheval entre deux

    gouvernements.

    8. SPCIAL NTIC

    S CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012 www.lesechos.ma

    du secteur ?Le principal frein au dveloppement de notre secteurest laccs des entreprises aux marchs et particuli-rement les marchs publics. Le sujet a t assez vo-qu et dbattu plusieurs reprises : la prfrence na-tionale pour les petites entreprises et les difficultsadministratives pour rceptionner les travaux et lesdlais de paiement. La capacit et la culture dinnova-tion sont aussi des problmes au sein des entreprisesTIC marocaines, ces dernires devront tre encoremieux accompagnes. Enfin, la capacit exporterdans le domaine des TIC reste un gros challenge re-lever pour les acteurs locaux. Quelques russites ontvu le jour ces dernires annes mais reste limites une dizaine dacteurs.

    Le Maroc sest donn comme ambition de briguer un leader-ship rgional dans le domaine des TIC. A-t-il aujourdhui lesmoyens de ses ambitions ?La Maroc est dj en position de leadership rgionaldans les services ITO grce, il faut le souligner, auxplans mergence et Maroc Numeric 2013. Les zonesCasanearshore et Rabat Technopolis hbergent au-jourdhui plusieurs SSII multinationales et groupesdu CAC 40 qui ont investi depuis 2005 dans la miseen place de centres de comptences TIC. Certains ontt transforms en centres dexcellence de renommeinternationale. Nous observons depuis deux ans que

    os quotidien : Quel Bilan lAPEBI fait-elledhui de la stratgie Maroc Numric 2013 ?ed Lakhlifi : Maroc Numeric 2013 tant une qualit qui traduit une bonne vision et desifs ambitieux, le bilan doit plutt porter surxcution. Aprs analyse des diffrentestions, je prfre voir le verre moiti pleinque le bilan est globalement positif malgrards enregistrs. Certains volets sont derussites comme la place de loffshoring IT,

    onibilit des ressources humaines juniors de, la confiance numrique (protection deses personnelles et mise en place de la) et lmergence de quelques nichesllence comme la mobilit.

    uxime version de la stratgie semble se profiler audes retards enregistrs. Quel impact cette reconduc-a-t-elle sur le secteur ?pas choquant denregistrer des retards pour une six ans aussi ambitieux, cheval entre deuxrnements... Lessentiel est de faire temps lesages ncessaires cette stratgie et de prendre

    mpte les problmes rencontrs. Je crois que lesx tournent autour de la gouvernance dun telmme et lefficacit des actions. Par exemple, la nest pas de distribuer des ordinateurs un

    mum dtudiants et denseignants mais dassu-si une facilit daccs via des rseaux perfor- des contenus numriques locaux riches etibles. Mme chose pour les PME, mesure-t-on

    ns de productivit raliss grce aux informa-ns menes ? Enfin, le dernier sujet sensible etique, cest le-gov ou ladministration lectro-Tout le monde est daccord aujourdhui sur le

    uil faut une gouvernance efficace via uneddie ce chantier cl de Maroc Numeric.

    ont aujourdhui les points de blocage que rencontrenttreprises marocaines dans le dveloppement

    l faut mettre en place une bonneouvernance

    Mohamed Lakhlifi,Prsident de lAPEBI.

    des oprateurs ITO restent au Maroc non seulemenpour les cots comptitifs des ressources humainesmais aussi pour lexpertise dans certains domaines elogiciels pointus.Il faut donc capitaliser sur ce succs et tendre le p-rimtre de ce leadership pour couvrir des services in-novants et de la R&D logiciels. Nous en avons lesmoyens si lon met en place une bonne gouvernance

    et si lon transforme nos zones P2I en de relles technoples avec des synergies productives entre acteursTIC : Offshore IT, innovation/R&D, acteurs TIC locaux, coles dingnieurs et universits. Cette russitedevra aussi permettre dtendre le primtre de ce lea-dership au niveau gographique en allant verslAfrique et de couvrir d'autres activits lexport.Malheureusement, cette russite na pas bnficiaux entreprises locales comme attendu et la loco-motive ITO na pas fonctionn.

    Les rcentes tudes menes dans le secteur attestent dunrel retard enregistr dans linnovation. quoi ce dernierest-il d ?Le Maroc restera mal class dans ce domaine tant quenous naurons pas rsolu le problme de fond li la

    relation entre les coles dingnieurs/universits et lemonde de lindustrie des TIC. Linnovation lchelleindustrielle se fait ce niveau avec des moyens com-bins public-priv. Par ailleurs, linnovation via lesstartup existe. Ces derniers continuent de rencontrerdes problmes de financement et quand ils le trouvent, la tche savre complique pour aller plus loin.Si les outils existent : CMI, CNI, MNC, MNF, etc... Len-jeu est de faire fonctionner le tout de manire efficace, donc cest encore une fois une question de gouvernance.

    Sur quels produits le Maroc peut-il positionner son offre ex-portable dans le secteur des TIC aujourdhui ?Si jexclue loffre offshore ITO, plusieurs acteurs ma-rocains issus des segments conseil, TIC, intgration

    ou des infrastructures ont les capacits pour exporterleur savoir-faire vers lAfrique, mais je resteconvaincu que le vrai challenge lexport est chez lesditeurs de logiciels locaux. Nous avons un rel potentiel dans ce domaine et ces derniers doivent travailler sur des stratgies linternational. LAPEBI eaccompagne quelques-unes dans cette dmarche.

    De plus en plus dentreprises marocaines sintressent aumarch africain. Existe-t-il une stratgie ddie ?Il y a en effet plusieurs entreprises marocaines du secteur des TIC qui sintressent lAfrique, cest une dmarche opportuniste qui doit se transformer en unestratgie globale avec une offre TIC Maroc. LAPEBsest fix l'objectif dadresser ce sujet en 2013 traverstout dabord le lancement dune tude de march

    pour disposer de plus de visibilit.Quelles opportunits ce march prsente-t-il ?Nous navons pas encore de chiffres pour ce march,mais la croissance enregistre dans les pays que nousciblons prsage dun march TIC en forte croissancedans les prochaines annes. Il faut donc investir aujourdhui dans les relations-clients et en lobbyinavec ces pays pour en tirer les bnfices demain.

  • 8/21/2019 Special Ntic

    9/16

    Linformatique est

    aujourdhui un desprincipaux supportsdes projets innovantsraliss.

    SPCIAL NTIC .9

    ww.lesechos.ma LES CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012

    Les DSI face lobligation de pertinence

    Si les apports des NTIC dans lentreprise ne sont plus dmontrer, il convient cependant pour les directeurs de systmes din-

    formation de faire preuve de beaucoup de pertinence. Selon le dernier sondage infomino, le DSI est en 2012 le principal d-cisionnaire en matire d'investissement IT. Dans ce sens, les spcialistes de la fonction SI saccordent sur le fait que les DSIdoivent aujourdhui largir leurs perspectives, pour viter une surestimation de la pertinence actuelle de l'entit informatiquepour la russite de l'entreprise, ce qui entranera un excs de confiance de leur part et un dcalage avec les attentes desPDG.Quelques expriences rcentes auraient en effet conduit une orientation trop tactique de l'informatique, qui a fait ensorte que les PDG et les DSI sous-estiment le potentiel d'innovation de l'informatique, laissant leur entreprise vulnrable une concurrence perturbatrice.

    volution numrique a, durant ces dernires annes, inlu sur bonbre de champs dactivit. Dans ce contexte, le milieu entrepreneurial nesten reste, assistant galement une invasion des nouvelles technologiess leurs modes de gestion et de production. Cette nouvelle tendanceble avoir eu son lot dimpacts sur les diffrents secteurs et se rvleurdhui tre une des cls du gain de productivit.

    es TIC en entreprise, investirour mieux produire

    es professionnels sont presque unanimes. Lesnouvelles technologies de linformation(NTIC) sont un vritable plus, que les entre-gagneraient mettre contribution dans le d-pement de leur modle de comptitivit. Cet tant fait, la ralit du terrain tmoigne en-un retard enregistr dans linvestissement TIC, la prise de conscience gnrale de limpact deslles technologies sur leur comptitivit. Le der-romtre de la fonction SI ralis par le cabinet

    ino donne une visibilit chiffre du niveauration des nouvelles technologies au sein desrises marocaines. Ainsi, ces dernires ne consa-en moyenne que 0,82 % de leur chiffre daf-

    la fonction IT. Dans le dtail de ce ratio, ce der-arie entre 0,01% et 2,1% selon les secteursvit. Dans ce cadre, les grandes entreprises

    rent en moyenne 1,04% de leur CA la d-IT, au moment o les PME consacrent beau-

    moins. En fragmentant les dpenses des entre-dans ce domaine, linvestissement dans leel informatique et linfrastructure reprsente

    e la moiti du budget SI de la majorit des en-es marocaines, quand les services IT gagnent

    rain avec la monte des solutions packagesrme de service (SAAS, open source, facturation

    ge). Dans ce contexte, lacquisition de nouvellesns matrielles et logicielles a permis prs dees entreprises daugmenter leur budget SI ene qui permet dattnuer les effets dun contexte

    mique dfavorable. En effet, malgr la conjonc-conomique, prs de 60% des DSI disent avoirnt leur investissement IT en 2012, contre seu-t 21% qui auraient revu leur budget IT laDans une approche sectorielle, les tlcoms et

    les secteurs financiers dtiennent la palme dor en cequi concerne lintgration des TI dans leurs activits,en ce sens quils dpensent le plus en SI tant en valeurabsolue quen pourcentage. En termes de mobilisa-tion des ressources, lentreprise marocaine ddie enmoyenne une ressource humaine SI pour 65 em-ploys. Concernant les principaux objectifs des DSImarocains, 88% dentre eux estiment que ces der-

    niers reposent principalement sur le maintien de laperformance du systme dinformation, ainsi quesur la scurit, qui devrait elle seule reprsenter unepriorit pour 2013. En abordant plus concrtemenles technologies au service des entreprises, telles quele cloud computing, un retard semble tre clairement enregistr, dans la mesure o cette techniquede stockage des donnes en externe peine encore convaincre les DSI marocains, qui ne sont que 33%

    placer cette tendance parmi leurs priorits. Cepen-dant, un niveau dintrt lev est aujourdhui observ dans laccompagnement mtier, puisque 63%des DSI placent le dploiement de solutions customises mtier de lentreprise dans leurs listes de priorits. Ainsi, les entreprises oprent un ciblage des TICadapt leurs activits et y prsentant un plus. Cesainsi quest note la multiplication des offres payper use et open source, qui contribuent en 2012 lacroissance de lusage des progiciels mtiers.Les secteurs des institutions financires et de lindustrie prsentent davantage dintrt pour la virtualisation des systmes dinformation, quand les applica-tions mobiles sont dployes dans prs de la moitides entreprises qui dsirent assurer un bon niveau deperformances.

    Linnovation SI, cl de comptitivitLes systmes dinformation savrent aujourdhuitre des vecteurs dinnovation. Voil un point sur lequel peut sappuyer la comptitivit des entreprisesmarocaines. Dans ce contexte, linnovation ne portedsormais plus uniquement sur le produit, maisconcerne davantage de secteurs comme ceux des procds ou encore des services. Pour les entreprises marocaines, linnovation par le SI dans les services estaujourdhui la cl de la comptitivit au niveau mon-dial. En effet, titre dexemple, rien ne servirait aujourd'hui davoir le meilleur produit sur le march sice dernier nest pas livr dans les meilleurs dlais etconditions.Cest l quintervient le rle de linnovation par le SI.

    Aussi, linformatique est aujourdhui un des princi-paux supports de projets innovants raliss dans lesdiffrents secteurs dactivit, devenant par l unepierre angulaire de la performance globale de len-treprise. Selon les professionnels du secteur des TI, lelien entre fonction SI et innovation nengendre pasvritablement de bouleversements dans le mode defonctionnement des entreprises, de quoi rassurer lesplus sceptiques la conversion au tout numrique.

    SOURCE : BAROMTRE INFOMINEO

    es niveaux de depense SI dans l'entreprise Investissement SI dans l'entreprise

    0 - 500.000 DH

    1%

    0%

    500.000 - 1 million DH

    million - 5 millions DH

    illions - 50 millions DH

    lions - 250 millions DH

    lions - 500 millions DH

    rieur 500 millions DH

    24%

    24%

    29%

    16%

    5%

    Materiel et Infrastructure

    Logiciels

    Maintenance

    Services IT

    47%

    19%

    18%

    16%

  • 8/21/2019 Special Ntic

    10/16

    Nous pensons que le

    Maroc peut sepositionner sur 4segments dactivits, commencer par celui dela montique.

    quoi est d ce blocage ?Les entreprises marocaines ne disposent pasdquipes ddies en termes dinterface dchangepermanente, pour pouvoir collaborer de manire ef-ficiente avec dautres acteurs au sein dun cluster etfaire ainsi aboutir les projets cibles. Pour ce qui relvedes startups, ces dernires ont des propositions de su-jets trs intressantes. Mais elles ne disposent pas dubudget ncessaire la ralisation des projets en ques-tion par un centre de R&D, quant bien mme la valo-risation de ces projets reste faible. Ceci, dautant plusque leurs projets ne sont pas pr-vendus pour en as-surer un dbouch commercial tangible.

    Quel rle tend jouer le Soft Centre dans ce contexte ?

    Afin de faire face ces contraintes structurelles, notremission a consist en la cration et en la mise enuvre dun Skill Center (Centre de services parta-gs). Ce concept a pour but de fdrer de manire col-laborative, via lentremise du Soft Centre, loffre IT, lademande utilisatrice et les comptences universi-taires autour de projets innovants. Ce concept nous apermis dassurer une dynamisation beaucoup plusproactive de la R&D logicielle au Maroc, principale-ment sur les domaines dactivits relatifs la mobilit(applications mobiles). Ce processus collaboratif a

    permis de ce fait dassurer un dbouch commercialtangible aux projets de R&D confis par les opra-teurs IT nationaux au Soft Centre.

    Quelle est la reprsentativit des donneurs dordres quifont appel au Soft Centre ?Tout dabord, je tiens prciser que la provenance desprojets de R&D contracts par le Soft Centre ne seveut pas tre uniquement lapanage des grandsgroupes, mais aussi de startups marocaines quiconfirment leur capacit porter des projets innovants sur le plan du segment logiciel. Dans ce cadre,la provenance des projets dorigine nationale (80%du portefeuille de projets) confirme aussi lengagement du secteur priv national des TI faire appelaux comptences universitaires, via lentremise duSoft Centre pour initier des projets de R&D appliqusinnovants. Jusqu aujourdhui, les secteurs dactivits au sein desquels exercent nos clients donneurs

    dordres se dclinent autour des software as a service,de la dfense et de laronautique, des applicationsmobiles, de la gophysique, des tlcoms, de la mon-tique, de lintgration tlcom et du multimdia.

    Sur quelle catgorie de produits le Maroc peut-t-il se posi-tionner dans la rgion pour offrir de relles solutions inno-vantes ?Nous pensons que le Maroc peut se positionner sursegments dactivits, commencer par le segment dela montique, fleuron de ldition logicielle maro-caine au niveau international. Les demandes de pro-jets de R&D qui nous sont transmis ce jour sonaxes sur le dveloppement de nouveaux services forte valeur ajoute. Le segment du progiciel, en cesens o nous disposons au Maroc dun panel de pro

    jets de dveloppements spcifiques made in Morocco ayant connu un succs notoire. Pour ce faire,il faut les industrialiser sur le plan de la progicialisation, afin den assurer une exportabilit lgitime au niveau international. ce niveau, les attentessont focalises sur la progicialisation des dveloppements spcifiques, ainsi que sur des oprations deportage technologique dun environnement vers uautre. Le segment du multimdia se veut tre transverse mais primordial sur le plan du contenu. Les pro-jets qui nous sont confis ce jour reposent soit surloptimisation des principes directeurs de lIHM (Interface Homme Machine), soit sur lindustrialisationdes processus de dveloppement en back-office.Enfin, sur le segment du mobile, nous estimons quela production de services mobiles en adquation avec

    les attentes des citoyens est garante du dveloppement de ce nouveau canal. Sur ce segment, nous in-tervenons principalement sur des oprations de portage de service en ligne vers un mode applicationmobile sur les canaux mobiles, ainsi que sur le dveloppement de concepts novateurs sur le plan du marketing mobile. Les demandes relatives la conception de projets dans le Cloud computingcommencent merger aussi.

    os quotidien : Linnovation est aujourdhui un desaibles de la dynamique de dveloppement des NTI

    oc. quoi cela est-il d selon vous ?enhamou : La problmatique de dveloppementnovation au Maroc, pour ce qui relve du seg-du logiciel, repose sur lexistence dune dcon-

    entre lentreprise et luniversit. Ce qui prsup-u pralable la ncessit dtablir une interface den relation et de dynamisation entre ces deux par-nantes. Pour ce faire, afin de permettre lclosion

    mind set innovation au Maroc, il est primordialtre en place un cosystme mme de pouvoir

    r les universits ainsi que les entreprises natio-t internationales et leur permettre ainsi diden-de raliser, de manire collaborative, des projets

    nts sur le plan du dveloppement logiciel. Ceste contexte que le gouvernement a jug utile dee Soft Centre, afin doptimiser cette connexion,mettant cette structure de se positionner ene plateforme de mise en relation entre le monde

    aires du secteur IT et le milieu universitaire.

    breuses entreprises marocaines oprant dans le sec-frent concentrer leurs activits sur le dveloppe-logiciels au dtriment de la recherche de produits in-

    . Pourquoi ?ur, depuis le dmarrage officiel du Soft Centre enu 1er janvier 2011, notre retour dexprience surch marocain nous a permis dtablir le constatt. Au sein des entreprises marocaines, les inter-

    urs positionns sur les typologies de projets R&D

    s ressources issues des ples de production, doncres par les alas du quotidien et ne disposantas du temps et du recul ncessaires laboutisse-

    des changes. la diffrence des donneurs dor-rangers qui produisent du progiciel et sont donce de pouvoir externaliser une partie de ce derniere cadre de projets R&D, les entreprises maro-produisent principalement du dveloppementque.

    Jamal Benhamou,Directeur du Soft Centre.

    Fdrer de manire collaborative

    0. SPCIAL NTIC

    S CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012 www.lesechos.ma

    (PHOTO

    :AFP)

  • 8/21/2019 Special Ntic

    11/16

    principaux oprateurs que sont Maroc Telecom, Meditel etINWI. Les deux villes privilgies restent la mtropole co-nomique et la capitale administrative.Les habitants de Casablanca et de Rabat restent en effet lesplus privilgis en termes de disponibilit et de qualit deconnexion. Lapproche chiffre permet donc de dresser unbilan globalement positif de la connectivit des Marocainsvia les terminaux mobiles, laune des bons rsultats queprsente aujourdhui le march de la tlphonie mobile etdu taux de pntration quil enregistre.

    cs facilit toutes les franges de la population modiie peu peu les

    tudes des Marocains, qui peuvent dsormais bnicier dune meilleurenectivit grce aux services Internet mobile 3G sur smartphones.

    es Marocains connects la mobilit

    On narrte pas la technologie. Ce credo commu-nment repris par les professionnels du sec-teur de lIT semble parfaitement seoir aux per-

    nces des tlcoms au Maroc. linstar de nombreuxs mergents de par le monde, la tlphonie mobilein Morocco continue son ascension, stimule par

    ncurrence en hausse et des prix en baisse depuis prset demi. La dernire tude ralise par lOxford Bu-

    Group note une augmentation du taux de pntra-tlphone portable dpassant mme lobjectif fixouvernement dans le cadre de sa stratgie Marocic 2013, savoir atteindre 34 millions dabonne-

    tlphoniques, fixes et portables avant fin 2013.ne relation de cause effet, cet objectif a pu tre at-oir dpass grce une hausse des abonnements deonie mobile, qui se chiffrent actuellement 38,3 mil-our une population de 32 millions dhabitants. Ceporte donc le taux de pntration actuel de la tl-mobile 120%, contre 113,6% fin 2011. Dans cette

    uration, la course est lance entre les diffrents op-tlphoniques qui veulent tous trois se tailler une

    ns ce march en plein essor.

    rateurs en courseMaroc Telecom qui se taille la part la plus large en

    de nombre dabonns, contrlant par l 47,07%rch, suivi de Meditel avec 29,93% et de Wana%. Depuis dcembre 2011, Maroc Telecom a vu

    ombre de clients augmenter de 896.000 per-, tandis que Wana enregistre 1,14 millionsnements supplmentaires. En revanche, Meditel

    u 574.000 clients depuis lan dernier. Dans le d-tude dOxford Business Group, Fayal Allouch,te tlcommunications chez CFG Group ex-: La concurrence sest accrue sur le march des tl-nications depuis que Wana sest vue attribuer une li-

    GSM dbut 2010. Ainsi, la stratgie des principauxurs consiste aujourdhui rivaliser sur la base de prixavers une srie de promotions muscles sur les servicess. Cette attitude rsulte principalement de

    gence de plusieurs rformes lgislatives et admi-ves qui ont stimul la demande, mais aussi favo-mergence dun environnement oprationnel

    oncurrentiel.

    eurs, la baisse des recettes enregistres conduit entation des dures dappels. Lutilisateur maro- tlphone portable a dpens en moyenne 72

    es par mois au troisime trimestre 2012, contreoyenne mensuelle de 57 minutes en dcembre

    Ceci donne dans lensemble des appels sortantss 9 milliards de minutes au troisime trimestrene nette augmentation par rapport au chiffre deliards de minutes enregistr lanne prcdentehausse de 43,3% en glissement annuel. La forteion du tlphone portable devrait poursuivre sassion au regard de laccessibilit des forfaits desus abordables. Dautant plus, que le dploiementeau de tlphonie mobile 4G, prvu pour finevrait galement entraner plus de concurrence

    meilleur niveau de connectivit des Marocains.

    ectivit assureT le confirme. Les Marocains sont globalementts la Toile via les terminaux mobiles.ice Internet mobile 3G sur smartphones prsentex global de connexion russie (connexion tablien dlai infrieur 1 minute) oscillant entre 98,2 et

    %, selon l'oprateur. Ainsi, le dlai moyen dexion et le dbit moyen de tlchargement et de r-

    SPCIAL NTIC .11

    ww.lesechos.ma LES CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012

    ception relevs par lANRT varient respectivement entre 2et 4 secondes et entre 1,028 Mbps et 1,734 Mbps. Le dbitmoyen denvoi et mission, est situ entre 55 Kbps et 297Kbps. Concernant le service Internet mobile 3G sur PC, lerapport de lANRT fait ressortir un taux global deconnexion russie entre 98,46 et 99,69% parmi les trois

  • 8/21/2019 Special Ntic

    12/16

    2. SPCIAL AGROALIMENTAIRE

    S CHOS QUOTIDIEN - MARDI 23 OCTOBRE 2012 www.lesechos.ma

    2. SPCIAL NTIC

    S CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012 www.lesechos.ma

    Les leaders mondiaux

    de la reconnaissance etde la synthse vocale necomptent pas encoreintgrer l'arabedialectal et l'amazigh.

    ainsi crer par la voix toute information qui varie defaon dynamique. Elle permet de remplacer les spea-kers pour la cration de messages, en vitant la pertede temps de cration denregistrements coteux. Ellefacilite laccessibilit en simplifiant linteraction avec

    les machines pour les malvoyants, les analphabteslittraires et numriques, ainsi que les personnesges. Cette technologie permet ainsi de retranscrirevocalement du contenu textuel issu par exemple dela lecture de-mails et de SMS, dune navigation surun cran Internet et de disposer dassistants virtuelsvocaux en ligne, de mettre disposition des mal-voyants des applications de support, de dvelopperdes kiosques et des bornes parlants (banque au tl-phone, centres dappel automatiques, lectromna-ger parlant, annonces dans les gares et dans les trains,applications dapprentissage et de formation enligne) et ainsi de suite.

    Quen est-il de ladquation de cette innovation par rapportau march marocain ?Le taux danalphabtisme important au Maroc (41%)

    reste un handicap majeur pour les dveloppementsdes services au citoyen de type e-gov. Qui plus est, ladiversit des langues maternelles et leur institutionnalisation dans le cadre de la nouvelle Constitutiopose un dfi notoire, pour ce qui relve de lintgration de ces dernires (Arabe dialectal, Arabe classique,Amazigh) dans la communication entre ladministration et le citoyen. Cest en ce sens que le Soft Centreet Dial Technologies ont initi conjointement desrunions de sensibilisation ce sujet auprs de nombreux donneurs dordres institutionnels marocains(CNSS, ministre du Transport, ministre de la Modernisation des services publics, RCAR, CIH, LYDEC), afin de leur faire part de lapport forte valeur ajoute de ce nouveau procd. Cette tourne de sensibilisation a dmontr quil ne suffisait pas que le taux

    de pntration de lInternet ou du mobile soit ecroissance soutenue et progressive au Maroc, maisquil fallait aussi trouver les moyens adquats de dia-loguer avec les citoyens et de leur offrir des servicesadapts leurs usages numriques et leurs origineslinguistiques. In fine, lobjectif du projet est de permettre au citoyen de bnficier de services e-gov om-gov, quelque soit leur niveau dducation, dinstruction et de langue maternelle.

    Quelles seront les composantes de ce 1er synthtiseur vocalen arabe dialectal ?Notre prise dopportunit a repos sur le constat sui-vant, les leaders mondiaux de la reconnaissance et dela synthse vocale ne comptent pas encore intgrerl'arabe dialectal et l'amazigh au sein de leurs solutions

    de synthse vocale, dans les 5 prochaines annes. En cesens o ils sont beaucoup plus interpells par des opportunits de volume dusage en se focalisant sur lesdiffrents dialectes, chinois ou indien, qui concernentplus de populations. Lobjectif de cette innovationconsistera donc faciliter laccs du citoyen aux services administratifs, notamment via leur mobile, enleur proposant une interface vocale simple, personnalisable et adapte larabe dialectal dans un premiertemps. Ceci avant dtre dploye dans un secondtemps sur lamazigh. Lobjectif de la solution est dtreintgr, notamment comme module de lecture decontenu administratif en arabe dialectal sur plusieurssites ou applications mobiles, au profit de populationsanalphabtes, comme systme daccs et de communication avec le citoyen via des serveurs vocaux interac-

    tifs et enfin comme moyen de notification vocale surleur tlphone, pour ce qui relve dinformations im-portantes relatives leurs dossiers ou comptes (CNSS,ministre du Transport, ministre de lIntrieur, caissesde retraites). Il permettra galement, terme, dintgrer facilement en reconnaissance et en synthse vo-cale la langue marocaine dans nimporte quel IHM (Interaction homme machine) numrique (tlphonesmobiles, ascenseurs, bornes interactives) .

    os quotidien : En quoi consiste le synthtiseur vocale dialectal ?Lakhdissi : La synthse vocale est une technique

    matique de synthse sonore qui permet de crerarole artificielle partir de n'importe quel textespeech), en se rapprochant autant que possible

    arole humaine. Elle permet ainsi dobtenir uneation instantane dun texte crit sans devoirpar un processus fastidieux de phrases types prtres. Pour obtenir ce rsultat, elle s'appuie la

    r des techniques de traitement linguistique, no-ent pour transformer le texte orthographique enrsion phontique prononable sans ambigutdes techniques de traitement du signal pourrmer cette version phontique en son numrisble sur un haut parleur. Cette technologie per-

    nsi de construire des interfaces vocales.

    e qui a justifi la mise en uvre de cette innovation ?

    echnologie permet de rpondre de manire tan-de nombreuses interrogations, frquemmentes par les institutions publiques et prives. Cesres concernent la possibilit de communiquertenu en ligne pour les utilisateurs ayant un han-

    de lecture et ncessitant un accs frquent desmations. Cest dans ce sens que cette innovation

    t denvisager laccessibilit dun contenu en lignement accessible depuis des appareils petit cran,

    e les smartphones. Elle permet galement de ren-contenu en ligne comprhensible pour un maxi-de visiteurs dun site Web et dune application. Cest aussi un moyen pratique qui facilite lac-

    es contenus en ligne et permet ainsi de les cou-ns avoir les lire, lorsque les utilisateurs sont enement. En bref, ce programme assure une dispo-

    des informations pour tous sous format crit etdclines en diffrentes langues afin dassurer laution de la fracture numrique et de lanalphab-tout en sadaptant aux nouveaux usages induitssmartphones.

    pact cette dernire a-t-elle sur le quotidien du ci-Marocain ?

    ondant ces questionnements quotidiens suscette technologie permet de dvelopper dereuses applications pouvant la fois sadapterouveaux usages du citoyen Marocain induits

    canaux Web et mobiles, dapporter lutilisa-plus optimale qui soit en fonction du terminal(PC, gsm, smartphone) et dassurer une acces-linguistique notoire en fonction de la langue

    nelle de lutilisateur (arabe dialectal, arabe clas-amazigh).

    applications cette technologie prsente t-elle ?pouvons citer la vocalisation d'crans informa-

    ainsi que de nombreuses applications de ser-vocaux tlphoniques, o la synthse vocaleeule technique viable pour permettre la resti-sonore dun contenu. Cette technologie peut

    Zouhair Lakhdissi,DG de Dial Technologies.

    La technologie sadapte auxabitudes du citoyen en lui assurantsage et accessibilit linguistiques

  • 8/21/2019 Special Ntic

    13/16

    EN

    KIOS

    QUE

  • 8/21/2019 Special Ntic

    14/16

    4. SPCIAL NTIC

    S CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012 www.lesechos.ma

    os quotidien : Huawei ambitionne de faire partie3 des fournisseurs de tlphones mobiles n 2015. Quelle stratgie adoptez-vous pour yr ?nmassaoud : Effectivement nous uvrons pour3 en 2015 grce une stratgie bien tudie.vision se dploie sur deux volets. Le premierte investir dans la recherche et le dveloppe-fin dtre sur le devant de la scne des tlcoms.

    stratgie nous garantit actuellement deses de produits trs diversifies et surtout distin-par leur design mais aussi par leurs contenuslogiques. Le deuxime volet sarticule autour

    stratgie de communication continue sur lae et les produits dans le but de rapprocher le

    Huawei du grand consommateur marocain. Ceconsommateur qui nous a dj choisi parmi

    mble des marques tlcoms au Maroc pour la de nos produits (Modems, routeurs).

    ez rcemment annonc la consolidation de votre posi-le march des modems 3G. Comment le march maro-

    porte-t-il actuellement et quelle part la marque Hua-t-elle y briguer ?ch des modems 3G au Maroc a connu un bon

    rage en 2009 pour atteindre sa vitesse de croi-n 2010. Les oprateurs font des efforts consid-

    Anas Benmassaoud,Directeur des ventes Terminaux Huawei.

    rence qui existe sur le march des smartphones ?Il est trs tt pour parler de part de march, pour ce seg-ment trs pris des smartphones, nous avons opt pourune stratgie trs spciale. Nous voulons banaliser lutilisation de ce type de tlphones. Huawei sait trs bieque le pouvoir dachat du citoyen marocain est relativement limit et dans ce sens nous avons choisi de pro-poser des smartphones qui offrent lensemble des caractristiques des prix dfiant la concurrence. Lobjectiftant dtre le partenaire du consommateur marocain.

    Plus globalement, quelle est aujourdhui la stratgie de dve-loppement d'Huawei sur le march marocain, tous marchsconfondus ?Huawei est une multinationale soucieuse de dvelopper les marchs sur lesquels elle opre. Aussi, nous par-ticipons au dveloppement humain par des actions r-gulires avec des coles dingnieurs comme l'INPT, titre dexemple, en proposant des stages, du matriel t-lcoms, des bourses et des offres demplois. Huaweiveille galement jouer un rle dans le dveloppementechnologique des cadres marocains afin quils aientaccs aux dernires nouveauts du monde des tl-coms. Enfin, lentreprise matrise la chane de produc-tion de bout en bout, ce qui lui donne une force de comptition sur le niveau des prix. Tous ces facteurspermettent donc Huawei daspirer occuper une

    place particulire dans les prfrences du consomma-teur marocain.

    Huawei veut occuper une place majeureur le march de la 4G

    rables en termes de promotion des produits pour atti-rer le maximum de clients et bien sr Huawei est par-tenaire n1 des trois oprateurs avec des parts de mar-ch qui dpassent largement les 60%. Sachant que leprix dun modem en prpay est le mme chez un op-rateur, le consommateur marocain prfre acheter lemodem blanc qui dsigne la marque Huawei. Unchoix qui signifie que cette prfrence est lie la qua-lit et non pas au prix.

    La 4G est sur le point dintgrer le march marocain et les dif-frents oprateurs se positionnent actuellement. CommentHuawei se prpare-t-elle mener la course sur ce march ?Forte de son savoir technologique qui lui a permisd'tre dans le top 3, toutes technologies confondues lchelle mondiale, Huawei a dj lanc la 4G sur despays bien connus au Moyen-Orient, il suffit de consul-ter les sorties mdiatiques et les campagnes publici-taires sur les chanes tlvises. Dans ce sens, Huaweicompte occuper une place majeure sur ce segment unefois son introduction officialise, notamment dans ledploiement de la 4G et la commercialisation des mo-dems et tlphones 4G.

    Huawei est de plus en plus prsent sur le march des smart-

    phones. Quelle part de march ce segment reprsente-t-il auMaroc ? Comment la marque fait-elle face la forte concur-

    os quotidien : En quoi consiste concrtementroduit ?ed Benboubker : Notre produit permet auxes et annonceurs de mobiliser la force du

    e et des rseaux sociaux pour promouvoirrseaux de points de vente auprs de leurDans le dtail, cette plateforme se base sur le

    phone, un terminal de plus en plus en vogueuleverse le-marketing. Nous avons comprisexistence de 3 millions de mobinautes au(dtenteurs de smartphones), que les grandsceurs veulent intgrer ces supports mobiles

    associant leurs stratgies de mdias sociaux,yme dinteractivit et de proximit. Sansr que le marketing sur mobile se dveloppe

    tesse de croisire beaucoup plus rapide que leting via PC. De ce fait, cette application mobiletre considre comme un outil de support

    au service du rseau de distribution physiquenonceur.

    port prsente-t-il aux annonceurs ? linteraction avec les utilisateurs de lapplica-obile, lannonceur communique ses prospects

    Mohamed Benboubker,Directeur associ de Mobiblanc.

    trsors, client mystre... Les secteurs viss dans un premier temps sont les oprateurs tlcoms, offices de tou-risme et commerces organiss. Pour prendre lexempledu ministre du Tourisme, ce dernier pourra offrir auxtouristes un contenu riche, comme les audio-guidesmulti-langues, si ces derniers acceptent de recommander la destination Maroc leurs amis et fans sur les rseaux sociaux. Ainsi, pour 1 million de touristes propageant 10 messages 100 de leurs amis, notredestination Maroc touchera 1 milliard de personnesdans le monde.

    Vous tes actuellement en cours de lancement de ce concepten Cte dIvoire

    En effet, nous droulons une opration de pr-lancement d'un service tlcom dans lequel la plateforme"Buzz & Win" sera la pice centrale pour mobiliser lacommunaut des influents faire un maximum debuzz autour de ce lancement. L'application mobilehabille avec les couleurs de notre client, filiale d'ungrand groupe du Moyen-Orient, est un outil pour mobiliser plus de 200 grands influents du Web qui cher-chent gagner de grands lots et avantages.

    Le smartphone boulversee-marketing

    et clients quils ont la possibilit de gagner des lots of-ferts par la marque. Par exemple, en passant proximitdun site actif, lutilisateur de lapplication est tout desuite notifi sur son smartphone travers des push denotification, quant lexistence de lopration en cours.Pour obtenir le lot mis en jeu, il devra valider des rglesprdfinies et ceci travers une approche beaucoupplus ludique. Cette communaut de prospects et declients Buzz & Win dcroche, de ce fait, des avantagesen validant les oprations marketing caractre lu-dique prdfinies par lannonceur. Ce dernier pouvantainsi suivre en temps rel lefficacit de sa campagne demarketing direct. Par exemple, en utilisant ce procdde marketing mobile, un annonceur, souhaitant dve-lopper sa notorit, pourra offrir des cadeaux (incen-

    tives, rductions, points de fidlit.) ses utilisateursmobiles qui feront un buzz sponsoris via lapplica-tion mobile. Ce qui permettra terme cet annonceurde disposer de retombes directes sur les rseaux so-ciaux (facebook, twitter, foursquare).

    quels secteurs d'activit est-il destin ?La solution s'adapte aux diffrents besoins des annon-ceurs; opration de vente flash, fidlisation, chasse aux

  • 8/21/2019 Special Ntic

    15/16

    plus en plus de cadres adoptent un mode de travail bas sur la mobilit. Pratiques, ces nouvelles habitudesasent sur le BYOD (Bring your own device) et permettent de raliser toutes les tches jadis assures dansocaux des entreprises depuis de multiples emplacements.

    e BYOD la conqute des entreprises

    industrie des TIC intgre le conceptBring your own device (BYOD).Cest en substance ce que rvle la r-tude mene par Cisco et dont les r-

    attestent dune nouvelle ralit dansnde du travail, savoir loutil hightpersonnel. Ceci ne serait, selon les ex-sco, pas quune simple tendance qui

    age laune de la rvolution des ta-

    et des smartphones, en ce sens quenagers reconnaissent dsormais la n-dune approche plus holistique,

    senterait une volution sadressant bilit, la scurit, la virtualisation

    u une politique de gestion de rseau. Ceau concept permet donc de mieux

    es cots, tout en prsentant une exp-optimale l o des conomies peu-

    tre ralises. Dans ce sens, les bn-uantifiables ainsi que les complexitsntes au fait dautoriser les employs

    ser leurs propres appareils mobilesrseaux de leurs employeurs doiventris en compte. Cependant, malgrifficult, de nombreuses structures

    ttent aujourdhui la pratique du

    BYOD au sein de leur entreprise, avec untaux dutilisation atteignant les 95% despersonnes interroges. Ces dernires affir-ment que leur organisation permet lutilisa-

    tion dappareils mobiles appartenant aux em-

    ploys sur le lieu de travail.

    Concept adoptEn sappuyant sur un rseau intelligent, les en-

    treprises peuvent dsormais offrir leurs em-

    ploys la possibilit de travailler do ils le souhaitent, quand ils le souhaitent, ce qui permeaux employs de travailler leur manire, explique Hassan Bahij, directeur de CiscoMaroc. Plus encore, le BYOD reprsente aujourdhui une porte dentre sur des avantages commerciaux plus importants pourles entreprises.Plus de 76% des leaders IT interrogs jugent

    dailleurs cette pratique extrmement positive, tout en y voyant des dfis importantspour lindustrie.Dautre part, la disponibilit des terminaux,PC, smartphones et tablettes favorisentdautant plus la mobilit et lutilisation detiers appareils qui ne cessent daugmenter.Dici 2014, le nombre moyen dappareilsconnects par travailleur intellectuel atteindra 3.3, contre une moyenne de 2.8 en 2012dans le monde et les initiatives mobilesconsommeront en moyenne environ 20%des budgets IT en 2014, compar au taux de17% en 2012. Voil ce qui devrait booster lesintentions des chefs dentreprise qui hsitent encore adopter ce nouveau mode de

    travail au sein de leurs structures.

    technologie a rvolutionn ces dernires annes de nombreux secteurs en leur apportant des outils de travailperformants, certaines innovations restent tributaires de nombreuses rticences. Cest le cas du cloudputing, qui malgr tous les avantages quil prsente en matire dexternalisation des donnes, peine

    vaincre les DSI marocains.

    e cloud, un nuage qui peine prendre

    ntre rticences et ncessit, la prisede dcision des DSI balance. Toutes lesgrandes entreprises nationales semblent

    ris conscience de limportance doptimi-nvestissements et damliorer les perfor-s de leur systme dinformation. Cest tre dans ce contexte quintervient lecomputing. Cette technologie

    ose sur le passage du statut de pro-e des infrastructures et des logiciels

    odle externalis dans lequel les entre-ne payent que les ressources informa-quelles consomment, promet agilitcacit conomique. La question est au-ui de savoir si les entreprises marocainesjourdhui suffisamment imprgnes denovation. Une analyse du march maro-ene par Epitaphe semble dmontrers acteurs conomiques restent en

    e dinformations relatives aux ser-ferts par le cloud computing. Plus en-sont prs de 72% des entreprises maro-

    qui avouent ne pas encore avoir adoptde de gestion des donnes. Ils seraient

    prvoir ladoption de la technologieu courant de lanne contre 4% qui se di-s du tout intresss par le concept. quoicette rticence ? Les entreprises sinter-

    rogent en effet sur les risques en-courus dans lutilisation du cloud

    computing. 70% des DSI craignent au-jourdhui le manque de scurit de ce systmeau moment o 36% sinterrogent sur lescontraintes lgales qui persistent dans la miseen uvre des services cloud et seulement 24%raisonnent performances et cots. Cest dire

    toute limportance que revtaujourdhui la problmatique

    de la scurit des donnes et quirebute encore de nombreux DSI.

    Sur le point technique, un frein restegalement relever en ce qui concerne la dispo-nibilit des donnes en temps T du fait de re-poser sur un rseau Internet. Ainsi, 20% des DSI

    relvent davantage la difficult de rapatrier lesdonnes en interne, alors que 18% hsitentpar mconnaissance du cloud. Malgr tous ces

    blocages, le cloud prsente des avantages dansloptimisation de la gestion des activits de len-treprise.

    Spcificit des servicesLes services et les applications issus d

    cloud computing sont aujourdhui nom-breux tre proposs par de grands opra-

    teurs. Cette offre abondante vise in fine rpondre des besoins bien spcifiques. Une

    majorit dutilisateurs marocains estiment efaire usage travers son service Internet de base,

    notamment via les botes mails. Dautres,lutilisent dans une vise plus technique,

    dans le cadre de la gestion de leurs ventes ou en-core du contrle des stocks et ce travers so

    mode systme dinformation de gestion. Dau-tre part, 22% des chefs dentreprise se disent au-jourdhui favorables lusage de cette technolo-gie dans le traitement des transactions (suivi decommande). La ralit du march marocain faiquil nexiste aujourdhui que deux data centresau Maroc, en attendant larrive prochaine dutroisime linitiative du ministre de lIndustrie,du commerce et des nouvelles technologies.

    SPCIAL NTIC .15

    ww.lesechos.ma LES CHOS QUOTIDIEN - JEUDI 20 DCEMBRE 2012

  • 8/21/2019 Special Ntic

    16/16