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HISTOIRES A LA NOIX d’après trois épisodes fameux de l’Histoire de France Spectacle jeune public Scénographie et mise en scène Guillaume Delaveau Disponible en tournée durant la saison 2016-2017

Spectacle jeune public - Théâtre de Châtillon rameau est toujours rabougri, ... que sais-je encore -, il faut imaginer chacune des trois histoires résonnant d’une boîte à l’autre,

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HISTOIRES A LA NOIXd’après trois épisodes fameux de l’Histoire de France

Spectacle jeune public

Scénographie et mise en scèneGuillaume Delaveau

Disponible en tournée durant la saison 2016-2017

HISTOIRES A LA NOIXd’après trois épisodes fameux de l’Histoire de France

Spectacle pour les apprentis-citoyens à partir de 9 ans

Scénographie et mise en scèneGuillaume Delaveau

AvecRégis Laroche, Stéphanie Pasquet et Vincent Vabre

RégieYann ArgentéVincent Rousselle

ProductionCompagnie X ici,Centre dramatique de Haute-Normandie, Centre dramatique national de Besançon Franche-Comté, Le Parvis-Scène nationale de Tarbes-Pyrénées.

Ce spectacle a fait l’objet d’une résidence de création à la Maison du comédien-Maria Casarès avec l’aide de la Région Poitou-Charentes.

La création a eu lieu le 16 avril 2015 à Malaunay en décentralisation du CDN de Haute-Normandie.

ContactAnne-Laurence Vesperini - 06 83 84 09 86 - [email protected]

Ce spectacle s’adresse à des apprentis-citoyens. Régis Laroche, Stéphanie Pasquet, Vincent Vabre y racontent des histoires avec des noix. Ou plus exactement, ils racontent des histoires par le prisme d’une noix. Cette noix, ignorante et par nature vulnérable, nous avons voulu la précipiter dans l’histoire de la République française.

Car ce spectacle cherche à éveiller le sentiment d’appartenance à la République. Il cherche à transmettre ses valeurs, sa nécessité, sa fragilité aussi. Pour cela, les apprentis-citoyens doivent en connaître l’Histoire, les histoires, les épisodes glorieux, comme les plus sombres. Parmi tous, nous en avons retenu trois, ils ont en commun d’être des conflits intérieurs déterminants :

la Terreur de 1793, la Commune de Paris en 1871 et les Mutineries de 1917. Ainsi, par le truchement d’une noix, Régis, Stéphanie et Vincent racontent les luttes acharnées, les répressions sanglantes, les actes de désobéissance, les révoltes qui ont jalonné l’histoire et dans lesquelles se sont fondées les valeurs républicaines. Ils disent, par trois fois, comment le citoyen a dû se battre, s’insurger, résister, au risque toujours de finir broyé.

Il nous était impossible de jouer ces histoires dans un rapport scène-salle traditionnel. Et nous avons dû repenser toute l’organisation de la représentation. Le public se constitue en trois assemblées tirées au sort. Elles déambulent, entrent et prennent place dans trois boîtes - sortes de cabanes ou greniers. Là, chaque comédien les accueille, joue, chuchote, chante, manipule, fait le récit dans une très grande proximité.

Ces trois histoires, nous les avons écrites ensembles, dans un va-et-vient permanent entre la table et l’espace de jeu, entre l’écrit et l’oralité, la rigueur de l’historien et la fantaisie du conteur.

G.D.

*(...)

! Le front s’est finalement stabilisé à huit kilomètres de là. Et l’Etat-major a décidé que le village, du moins ce qu’il en reste, devienne le cantonnement, la base-arrière du régiment. Les soldats dorment et mangent dans les granges, les écuries, sous des tentes. Le colonel et les officiers, à l’école.Tous les matins, ils se réunissent dans une salle de classe. Celle des CM1 ou CM2, je crois. Sur les tables, ils déroulent des plans, déplient de grandes cartes militaires. Celle de la France, et de ses Colonies, qui servait aux leçons d’histoire-géographie, est encore accrochée au mur, à côté du tableau noir. Au fond de la pièce, une vitrine aussi reste du temps des élèves. Elle renferme toute une collection d’objets, des curiosités qui, elles, servaient aux leçons de sciences naturelles.C’est là que vit Brou la noix, sur une étagère, à côté de quelques noisettes, marrons et chataignes dans leur bogue. Il y a une poignée de glands aussi. Ils cohabitent tous, en vrac, dans une corbeille. Ce sont les spécimens de l’automne. À leur gauche, sur un bout de bois, un écureuil empaillé est prêt à bondir, et ses yeux en pâte de verres le rendent presque vivant. Mais Brou n’en a plus peur. Le rouquin, comme elle l’appelle, était vénéré ; le maître le considérait comme le sauveur des forêts. « On lui doit la régénération des arbres ». Mais Brou, après plusieurs CM2, n’a toujours pas compris pourquoi. (...)

Extrait d’Histoires à la noix - les Mutineries de 1917, de Guillaume Delaveau et Régis Laroche

*(...)

! En décembre les parisiens, rongés par la faim, ont tué les antilopes, les chameaux et les zèbres de la ménagerie du Jardin des plantes - pour les manger. Elise faillit s'étouffer en entendant cela. Et comme cela ne suffisait pas, ils ont fini par abattre Castor et Pollux, les deux éléphants du jardin. Alors devant une telle misère, Eugène a décidé avec ses camarades de créer « la Marmite », un restaurant coopératif. Le repas doit couter un sou. Eugène se débrouille pour acheter des aliments à bon prix. Demain par exemple, il attend un gros arrivage de noix et de betteraves. Des noix ? Brou croit avoir mal entendu... Eugène n’arrive plus à relier, la Marmite lui prend tout son temps, d’autant plus qu’il anime un comité républicain. Après le dîner, les gens poussent les tables et la Marmite se transforme en club de réflexion. Ca bouillonne. Les idées fusent. Les parisiens doivent manger pour penser et concevoir une nouvelle République - une République universelle, où toutes les villes de France et du monde - pourquoi pas - seront libres, où le peuple gouvernera enfin lui même. Et Paris sera la première pierre de l’édifice. Ce projet exalte Eugène, fascine Elise tout autant. Mais Brou ne voit pas en quoi manger des noix ou des betteraves peut aider la construction d’une nouvelle république. D’après Eugène, les parisiens sont prêts à se soulever. Ils vont bientôt instaurer ce qu’il nomme en enlevant son tablier: la Commune! (...)

Extrait d’Histoires à la noix - la Commune de Paris 1871, de Guillaume Delaveau et Stéphanie Pasquet

*(...)

! Brou se demande pourquoi la République a décrété le Patriarche symbole de la Liberté. La noix reste longtemps dubitative sur la question, puis elle s’incline, et remercie la République de changer sa vie. « Oui, je suis toujours sur la même branche, mais je profite mieux du soleil. Mon rameau est toujours rabougri, mais il gagne en vigueur, c’est sûr ». Mais ce qui emporte son adhésion, c’est d’être au cœur du village, au milieu des institutions. Elle s’y sent grandie et respectée. À présent, elle est fière d’être liée à cet arbre, comme le Christ l’est à l’église, ou le buste de Marianne à la Mairie. Ce vieux noyer, autoritaire autrefois sur son talus, devient ici « Père nourricier de la Patrie ».

En effet, les jours passent et Brou grossit. Elle s’en réjouit, mais quelque chose cloche. Les gens traversent la place, s’arrêtent, discutent... Seulement, ils se parlent tout bas, ils chuchotent comme si ils avaient peur. Brou les entend à peine. Et les autres noix lui demandent : « alors Brou qu’est-ce qu’il a dit ? Qu’est-ce que tu as compris ? » ; « Rien, je ne comprends rien ». Elle aimerait dire aux gens : « plus fort, parlez plus fort, on entend rien », mais cela, elle ne le peut pas bien sûr. Une chose aussi l’intrigue, elle ne voit pas réapparaître les paysans. Depuis la cérémonie, ils restent invisibles. « Le commissaire les a bannis pour avoir trop bu », dit une noix. « Ou bien, pour leurs gros mots », dit une autre, « il les a transformé en tambours, pour finir». Non, ça, Brou n’y croit pas! (...)

Extrait d’Histoires à la noix - la Terreur 1793, de Guillaume Delaveau et Vincent Vabre

! Nous connaissons la scène : il y a des hommes rassemblés, et quelqu’un qui leur fait un récit. Ces hommes rassemblés, on ne sait pas encore s’ils font une assemblée, s’ils sont une horde ou une tribu. Mais nous les disons «frères», parce qu’ils sont rassemblés, et parce qu’ils écoutent le même récit.! Celui qui raconte, on ne sait encore pas s’il est des leurs, ou si c’est un étranger. Nous le disons des leurs, mais différent d’eux, parce qu’il a le don, ou simplement le droit - à moins que ce soit le devoir - de réciter.! Il leur raconte leur histoire, ou la sienne, une histoire qu’ils savent tous, mais qu’il a seul le don, le droit ou le devoir de réciter. C’est l’histoire de leur origine (...).

*

! C’est une scène très ancienne, immémoriale, et elle n’a pas lieu une fois, mais indéfiniment elle se répète, avec la régularité de tous les rassemblements de hordes, qui viennent apprendre leurs origines de tribus, de fraternités, de peuples, de cités (...).! Le récit paraît souvent confus, il n’est pas toujours cohérent, il parle de pouvoirs étranges, de métamorphoses multiples, il est cruel aussi, sauvage, impitoyable, mais parfois il fait rire. Il nomme des noms inconnus, des êtres jamais vus. Mais ceux qui se sont rassemblés comprennent tout, ils se comprennent eux-mêmes et le monde en écoutant, et ils comprennent pourquoi il leur fallait s’assembler, et pourquoi il fallait que ceci leur fût conté. 1

Jean-Luc Nancy

1 Extraits La communauté désoeuvrée, p. 109-111, Ed. Christian Bourgois

! Un jour, pendant la guerre, on m’a demandé de trouver sur le plateau de Valensole un terrain nu où des avions alliés en difficulté pourraient se poser. Je trouve un grand champ convenable, mais un magnifique noyer vieux de trois siècles s’élevait au milieu.

Le propriétaire acceptait de louer le champ, mais refusait obstinément d’abattre le bel arbre. Je finis par lui dire pourquoi il nous fallait ce terrain ; il accepte alors.

On commence à dégager la base de l’arbre ; on suit la racine majeure, très longue et épaisse, sur une dizaine de mètres.

À l’extrémité de la racine, nous trouvons les ossements d’un guerrier du Moyen Âge – (mieux vaut penser à une sépulture gauloise du troisième ou du deuxième siècle avant notre ère) – et il avait une noix dans la poche lorsqu’il a été tué, car l’extrémité de la racine maîtresse arrivait exactement à la hauteur de son fémur. La noix avait poussé dans la tombe. 2

René Char

2 Anecdote de guerre de René Char rapportée par Paul Veyne dans son livre René Char en ses poèmes, Ed. Gallimard

L’espace

Il faut imaginer trois boîtes posées dans un espace. Une bleue, une blanche, une rouge. De l’extérieur, elles n’affichent aucun autre signe que leur couleur, et elles ne présentent aucune autre aspérité que les angles et les arrêtes impécables de leur volume. À l’intérieur, ce sont trois pièces exiguës en bois, charpentées - treize mètres carrés chacune -, des cabanes, ou plutôt des sortes de greniers obscurs, bas de plafond, aménagés exprès pour la veillée : table, bancs, éclairage sommaire.

Ces trois boîtes sont espacées les unes des autres de quelques mètres, permettant une circulation rapide des trois groupes entre les histoires. Cette déambulation permet aux spectateurs d’éprouver les trajets entre chaque époque. Ils doivent vivre cela comme des «stations» à la manière des Mystères du Moyen Âge.

La proximité des trois boîtes appelle le chuchotement, le secret, le mystère justement ; mais n’empêche pas pour autant les éclats, les déflagrations - que sais-je encore -, il faut imaginer chacune des trois histoires résonnant d’une boîte à l’autre, les trois époques se faisant écho durant la représentation.

L’équipe

Régis Laroche, comédienAprès le Conservatoire régional d’Art dramatique de Lyon, Régis Laroche entre à l’École du Théâtre national de Strasbourg (Groupe 30) où il travaille sous la direction de Jean-Louis Martinelli, Eric Lacascade, Françoise Lebrun, Joël Jouanneau, Eric Vigner, Enzo Corman, Philippe Delaigue et Nicolas Philibert.Il joue notamment dans Variations Calderón de Pier Paolo Pasolini, mis en scène par Jean-Louis Martinelli, et crée Frôler les pylônes avec Eric Lacascade ; puis il travaille avec Jean-Louis Benoit (Henry V de Shakespeare), Philippe Calvario (Cymbeline et Richard III de Shakespeare), Jean Boileau (Le Balcon de Jean Genet, Coriolan de Shakespeare), Jean-Yves Ruf (Comme il vous plaira de Shakespeare), Catherine Riboli (Sganarelle ou la représentation imaginaire d’après Molière), Jean-Pierre Berthomiers (Etat d’urgence de Falk Richter). Il retrouve Pauline Bureau à quatre reprises (Roméo et Juliette de Shakespeare ; Roberto Zucco de Koltès ; La meilleure part des hommes de Tristan Garcia ; et Sirènes, création collective).Histoires à la noix est une nouvelle collaboration avec Guillaume Delaveau, metteur en scène avec lequel il entretient une relation artistique depuis leur sortie de l’École  : sous sa direction, il interprète le rôle-titre dans Philoctète de Sophocle, puis les rôles de Sigismond dans La Vie est un songe de Calderón, Henri III dans Massacre à Paris de Marlowe, Prométhée dans Prométhée selon Eschyle, Antonio dans Torquato Tasso de Goethe, et joue dans Vie de Joseph Roulin de Pierre Michon et Ainsi se laissa-t-il vivre d’après Robert Walser.

Stéphanie Pasquet, comédienneFormée au conservatoire d'Art dramatique de Tours puis à l'Ecole du Théâtre national de Strasbourg (Groupe 31), elle y travaille entre autres sous la direction de Georges Aperghis, Jacques Nichet, Luca Ronconi.Puis elle joue dans les spectacles de Guillaume Delaveau (Peer Gynt  /  Affabulations d’après Ibsen)  ; d’Emmanuel Demarcy-Mota (Marat-Sade de Peter Weiss)  ; d’Anne-Laure Liégeois (Embouteillage de 27 auteurs  ; Ça de 8 auteurs)  ; de Paul Golub (Un siècle d'industrie de Marc Dugowson  ; La Puce à l'oreille de Feydeau)  ; de Gilles Bouillon (Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare)  ; de Guy-Pierre Couleau (Désir sous les ormes d'O'Neill)  ; et aussi de Jacques Vincey, Laurent Gutmann et Sarah Oppenheim. Elle a également joué dans Collaboration de Ronald Harwood aux côtés de Michel Aumont, Didier Sandre et Christiane Cohendy mis en scène par Georges Werler.Pour le cinéma, elle a tourné avec Claire Simon (Ça c'est vraiment toi) et René Féret (Les Scénaristes).Elle est l’un des membres fondateurs du collectif Les Loups (Canis Lupus  ; Les Éphémères d'après Les Vagues de Virginia Woolf  ; Peuçot d’après Le Petit Poucet) et a écrit Roger et Bouboule, livres-objets aux éditions Poiein.

Vincent Vabre, comédienFormé au Conservatoire de Montpellier dans la classe d’Ariel Garcia-Valdès, il joue sous la direction d’Hervé Dartiguelongue dans Brien le fainéant de Grégory Motton, Tirotéo de Copi, La Cagnotte de Labiche, Elizavieta Bam de Daniil Harms, Le Bal des âmes mortes d'après Gogol, Strong d'après des textes de Thomas Bernhard, Fernando Pessoa et Copi, Les Trois Vies de Lucie Cabrol d'après John Berger, Les Précieuses Ridicules de Molière. Il travaille également avec Fred Tournaire dans Série Noire de Sébastien Lagore, Mort Accidentelle d'un anarchiste de Dario Fo, Le Complexe du dindon d’après Georges Feydeau, Le Balcon de Jean Genet. Il interprète le choeur dans Philoctète de Sophocle mis en scène par Guillaume Delaveau, joue également sous sa direction dans Vie de Joseph Roulin de Pierre Michon et Ainsi se laissa-t-il vivre d’après Robert Walser.

Guillaume Delaveau, metteur en scènePlasticien de formation, il intègre en 1996 l’Ecole du Théâtre national de Strasbourg –  section scénographie. Durant sa formation, il affirme son désir de mettre en scène et travaille notamment avec Luca Ronconi, rencontre qui transforme profondément son rapport au théâtre. Il collabore ensuite avec Jean-Louis Martinelli, Jacques Nichet et assiste Matthias Langhoff au Burkina Faso. A son retour d’Afrique, il fonde la Compagnie X ici avec d’anciens élèves du TNS, et met en scène Ibsen, Sophocle, Calderón, Euripide, Ritsos, Marlowe, Michon, Eschyle, Goethe, Walser. En tant que scénographe, il collabore avec Célie Pauthe sur Long voyage vers la nuit d’Eugene O’Neill et Yukonstyle de Sarah Berthiaume. C’est à partir de sa rencontre avec l’écrivain Pierre Michon dont il crée Vie de Joseph Roulin, qu’après être passé de la scénographie à la mise en scène, il se lance dans l’adaptation de récits, puis dans l’écriture.

en 2000, Peer Gynt / Affabulations d’après Henrik Ibsencoproduction Théâtre national de Strasbourg, Le Maillon - Théâtre de Strasbourg, Théâtre national de Toulouse, Compagnie X ici

en 2002, Philoctète de Sophoclecoproduction Théâtre national de Toulouse, Compagnie X ici

en 2003, La vie est un songe de Pedro Calderón de la Barcacoproduction Théâtre Nanterre-Amandiers, Théâtre national de Toulouse, Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, Le Carreau Scène nationale de Forbach, Compagnie X ici

en 2006, Iphigénie, suite et fin, d’après Iphigénie chez les Taures d’Euripide et Le Retour d’Iphigénie de Yannis Ritsoscoproduction Théâtre national de Toulouse, Les Gémeaux  – Scène nationale de Sceaux, Espace des arts  – Scène nationale de Chalon-sur-Saône, L’Estive – Scène nationale de Foix et de l’Ariège, ADAMI, Compagnie X ici

en 2007, Massacre à Paris de Christopher Marlowecoproduction Théâtre national de Toulouse, Les Gémeaux – Scène nationale de Sceaux, Compagnie X ici

en 2009, Vie de Joseph Roulin de Pierre Michoncoproduction Théâtre Garonne, Théâtre Dijon-Bourgogne  –  Centre dramatique national, le Grand  T  - Scène conventionnée de Loire atlantique, Compagnie X ici

en 2010, Prométhée selon Eschylecoproduction Théâtre Garonne, Théâtre Dijon-Bourgogne – Centre dramatique national, Le Parvis-Scène nationale de Tarbes-Pyrénées, ADAMI, Compagnie X ici

en 2013, Torquato Tasso de Johann Wolfgang von Goethecoproduction Théâtre Nanterre-Amandiers, Comédie de l’Est – Centre dramatique national d’Alsace, Théâtre Garonne, Compagnie X ici

en 2014, Ainsi se laissa-t-il vivre d’après l’œuvre de Robert Walser coproduction Théâtre national de Strasbourg, Centre dramatique national de Besançon Franche-Comté, Compagnie X ici

en 2015, Histoires à la noix d’après trois épisodes fameux de l’Histoire de France,spectacle pour apprentis-citoyens à partir de 8 anscoproduction Centre dramatique national de Haute-Normandie, Centre dramatique national de Besançon Franche-Comté, Le Parvis-Scène nationale de Tarbes-Pyrénées, Compagnie X ici