4

SPECTACLES - La Filature · Chioti utilise le long poème de Dante Alighieri pour créer sur scè-ne une fantasmagorie existentiel-le. Alors qu’il s’est perdu dans une forêt,

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: SPECTACLES - La Filature · Chioti utilise le long poème de Dante Alighieri pour créer sur scè-ne une fantasmagorie existentiel-le. Alors qu’il s’est perdu dans une forêt,
Page 2: SPECTACLES - La Filature · Chioti utilise le long poème de Dante Alighieri pour créer sur scè-ne une fantasmagorie existentiel-le. Alors qu’il s’est perdu dans une forêt,
Page 3: SPECTACLES - La Filature · Chioti utilise le long poème de Dante Alighieri pour créer sur scè-ne une fantasmagorie existentiel-le. Alors qu’il s’est perdu dans une forêt,

Fresu, A Filetta & diBonaventura

Jazz, polyphonie corse (France, Ita-lie).-  Les  idées  qui  animent  l’en-semble  corse  A  Filetta  et  lescompositeurs  interprètes  italiensPaolo Fresu et Daniele di Bonaven-tura  sont  pétries  d’humanisme.Elles  sont  le  nerf  de  ce  tempspartagé  où  les  polyphonies  voca-les du premier, la trompette solai-re  du  second  et  le  bandonéonclair-obscur  du  troisième  forgentune  musique  métissée.  Le  récitalest  un  hommage  vibrant  à  AiméCésaire,  immense  poète  martini-quais, et Jean Nicoli, chef de file dela  Résistance  durant  la  SecondeGuerre mondiale.

Mercredi  10  janvier  à  20 h  à  LaFilature.

X-Adra

Théâtre  (Syrien,  création,  en  ara-be  surtitré  en  français).-  Ayat,Hend,  Ali,  Mariam,  Rowaida  etKenda  sont  syriennes.  Militantesde  l’opposition  dans  les  années1980 ou jeunes activistes lors de larévolution  de  2011,  elles  ont  étéenfermées dans une prison du ré-gime  de  Bachar  el-Assad  ou  decelui  de  son  père  avant  d’êtrecontraintes  de  s’exiler  en  Allema-gne et en France. Sur scène, ellessont  les  actrices  d’un  spectacleconstruit à partir de leurs trajectoi-res entremêlées. Derrière la tramedramatique, composée par le met-teur en scène franco-syrien RamziChoukair  et  le  dramaturge  WaelKadour, se disent aussi  l’espoir etune foi inébranlable en la liberté.

Mercredi 10 janvier à 20 h, jeudi 11à 19 h, à La Filature.

Lounis Aït Menguellet

Musique du monde (Algérie).- Lou-nis Aït Menguellet est  le symbolevivant  de  la  résistance  culturelleberbère.  Né  au  milieu  du  siècledernier dans un petit village de lachaîne  montagneuse  de  la  Djurd-jura, ce montagnard au fort carac-tère  interroge  inlassablement  saculture  amazighe  ancestrale.  LaKabylie,  qu’il  ne  quitte  que  pourpartir  en  tournée,  est  rêvée  com-me  « la  femme  idéale ».  Son  der-nier  album  Tudert  nni,  dont  lesarrangements ont été réalisés parson fils Djaffar, célèbre 50 annéesd’une carrière qui l’a vu peu à peudélaisser la chanson sentimentalepour une poésie philosophique etdavantage  soucieuse  du  sort  dumonde.

Jeudi 11 janvier à 20 h à l’ED&N àSausheim.

Focus cinéma Bagdad

Cinéma  (sélection  de  courts  etmoyens  métrages  en  VO  de  septréalisateurs  irakiens).-  Qui  imagi-nerait  que  l’Irak  puisse  produiredes  œuvres  cinématographiquesde  qualité ?  C’est  pourtant  uneréalité.  À  tel  point  qu’un  jeuneproducteur vient de fonder un fes-tival  du  film  court  à  Bagdad  pré-

sentant  cette  nouvelle  créationirakienne. Le focus proposé dans lecadre  des  Vagamondes  offre  unesélection de ces films pour la plu-part  jamais  encore  projetés  horsde leur pays. Les sept réalisateursviennent  de  toutes  les  régionsd’Irak. La soirée se poursuivra parune rencontre avec un des réalisa-teurs  Luay  Fadhil,  le  géographeCyril Roussel et Hikmat Albedhan,le  directeur  du  Festival  Art  CityBagdad.

Vendredi  12  janvier  à  20 h 30  aucinéma Bel Air à Mulhouse.

Métamorphoseet Nitt 100 limites

Danse  (Madagascar  et  Tunisie).-Les titres de ces deux soli disent àeux seuls que la place de la femmesur  le  continent  africain  sembleconnaître une véritable mutation.Judith  Olivia  Manantenasoa  vientde  Madagascar.  Oumaima  Manaide Tunis. La première se joue d’unfil à linge et de ses pinces pour seréapproprier  son  corps  qu’ellen’hésite  pas  à  exhiber  dans  sanudité.  La  seconde,  en  emprun-tant  tour  à  tour  le  visage  de  dixTunisiennes en prise avec la socié-té, dédie son spectacle au combatde la femme arabe pour un statutde  citoyenne  à  part  entière.  Unesoirée conçue autour de deux cho-régraphes  qui  sont  aussi  deux  in-terprètes  d’une  danse  toute  enénergie et en émotion.

Samedi 13 janvier à 17 h à l’EspaceTival à Kingersheim.

Kalakuta Republik

Danse  (Burkina  Faso,  Belgique).-Kalakuta  Republik,  show  aussispectaculaire  que  politique,  faitrevivre la figure légendaire de FelaKuti.  Créateur  d’une  républiqueutopique  et  inventeur  de  l’afro-beat,  le  saxophoniste  nigérian souleva l’esprit de résistance de lajeunesse africaine et lui donna unécho  universel.  Aujourd’hui,  lesdanseurs de Serge Aimé Coulibalymettent  leurs gestes dans  la voixdu  chanteur.  Des  gestes  de  com-bat.  Essorés.  Rageurs.  Sinon  desgestes de sensualité, tirés du boutde la nuit.

Samedi  13  janvier  à  20 h  à  LaFilature.

Kedi

Cinéma  (VOST,  Turquie,  États-Unis).- Des centaines de milliers dechats  vagabondent  dans  les  ruesd’Istanbul. Sans maîtres, ils vivententre deux mondes, ni tout à faitsauvages  ni  tout  à  fait  domesti-qués. Comme le film traite du chatpar le prisme du regard de l’Hom-me, on baigne en plein anthropo-morphisme.  À  Istanbul,  les  chatssont  le  miroir  de  la  vie  des  habi-tants. Cette projection sera suivied’un brunch turc.

Dimanche  14  janvier  à  11 h  aucinéma Bel Air à Mulhouse.

2147, et si l’Afrique disparaissait ?

Théâtre  (France,  Côte  d’Ivoire).-« En  2004,  avec  le  chorégraphefrançais  Jean-Claude  Gallotta,nous  avions  réuni  des  artistesautour  d’un  spectacle  intitulé2147,  l’Afrique  pour  exprimer  no-tre  attachement  à  ce  continent.Aujourd’hui, je souhaite lui adjoin-dre  une  suite,  un  prolongementintitulé 2147, et si  l’Afrique dispa-raissait ?,  une  façon  de  partagercette  inquiétude  pour  la  transfor-mer en énergie de vie, de survie »,explique  Moïse  Touré.  Neuf  artis-tes,  la  plupart  africains,  mettenten  récit  et  en  gestes  l’Afriqued’aujourd’hui  et  de  demain  surune musique de la chanteuse ma-lienne Rokia Traoré.

Mardi 16 janvier à 20 h et mercre-di 17 à 20 h à La Filature.

La divine comédie

Théâtre, musique  (Grèce, en grecsurtitré  en  français).-  La  jeunemetteuse en scène grecque ArgyroChioti  utilise  le  long  poème  deDante Alighieri pour créer sur scè-ne une  fantasmagorie existentiel-le. Alors qu’il s’est perdu dans uneforêt, Dante franchit une porte quil’amènera  à  effectuer  un  longvoyage  initiatique.  Guidé  par  unquatuor  à  cordes,  le  public  estinvité  à  vivre  l’expérience  poéti-que  et  métaphysique  de  ce  par-cours.  La  compagnie  Vasistasdéveloppe  une  écriture  scéniquequi  va  chercher  dans  le  chœurantique.

Mardi 16 janvier à 20 h et mercre-di 17 à 20 h à l’Espace 110 à Illzach.

Azam Ali

Musique  électro  orientale  (Iran,États-Unis).- En prêtresse de la mu-sique  électro  orientale,  la  chan-teuse d’origine iranienne Azam Alilivre un show multimédia. S’y  re-trouvent combinées une musiqued’ inspirat ion  tradit ionnel lemoyen-orientale  et  de  l’électro-acoustique ainsi qu’une danseusederviche  avec  une  scénographienumérique  et  interactive.  Le  toutdans  un  hommage  à  une  grandemystique  soufie :  la  poétesse  Ra-bia  Basri,  née  dans  la  pauvreté

extrême à Bassorah au VIIIe siècle.Ancienne esclave affranchie, elle asu trouver la force intérieure pourdevenir  une  figure  majeure  de  laspiritualité soufie.

Jeudi 18  janvier à 20 h 30 aux Do-minicains  de  Haute-Alsace  à  Gue-bwiller.

Concert symphoniqueLe vent se lève

Musique  (avec  l’Orchestre  sym-phonique de Mulhouse).- Après ladissolution  du  groupe  Bratsch,Bruno  Girard,  l’un  de  ses  fonda-teurs,  a  entrepris  une  nouvelleaventure :  écrire  une  œuvre  pourorchestre  symphonique.  Ce  seraUne  journée  d’Hannibal,  inspiréepar  la  traversée des Alpes par  lesarmées  carthaginoises  en  routepour  conquérir  Rome,  un  poèmesymphonique d’inspiration arabo-andalouse. Restant dans l’universarabo-andalou, le Concerto d’Aran-juez pour guitare de Joaquin Rodri-go  (par  la  guitariste  soliste  sino-américaine virtuose Meng Su) ferapénétrer dans les jardins du palaisroyal  d’Aranjuez,  avant  la  majes-tueuse  orchestration  que  Ravel  afait des Tableaux d’une expositionde Moussorgski.

Vendredi  19  janvier  à  20 h  et  sa-medi 20 à 20 h à La Filature.

Neige

Théâtre  (France).-  Le  poète  Ka  re-vient  en  Turquie  après  douze  an-nées d’exil en Allemagne. Recrutépar  un  journal  d’Istanbul,  il  partenquêter  sur  le  suicide  de  jeunesfemmes voilées à Kars. Mais Ka estpris dans les conflits politiques quisecouent  la  ville.  Orhan  Pamuk,l’auteur de ce roman, est l’écrivainturc le plus lu dans le monde. Né àIstanbul en 1952, il est prix Nobelde littérature. Avec Neige, il plon-ge  dans  les  grandes  problémati-ques de la Turquie contemporaineOn ne peut qu’être interloqué parl’acuité  prémonitoire  de  cetteœuvre  écrite  en  2002  et  adaptéeaujourd’hui par Blandine Savetieret Waddah Saab.

Vendredi 19  janvier  19 h et same-di 20 à 17 h à La Filature.

Téhéran tabou

Cinéma  (VOST,  Allemagne,  Iran).-Les nouvelles de la société iranien-ne sont rarement aussi crues quedans ce premier film – du réalisa-teur  Ali  Soozandeh  né  en  Iran  etvivant en Allemagne depuis 1995 –sur la vie sexuelle, forcément dissi-mulée, des Iraniens. Le cinéaste a

eu recours au procédé de la rotos-copie :  acteurs  filmés  sur  fondvert,  puis  redessinés  et  intégrésdans des décors. Le  rendu pastel,élégant,  révèle  la  beauté  cachéedes personnages – une prostituéefaisant des passes devant son fils,un  juge  coranique  corrompu  etdébauché,  un  jeune  homme  enquête d’argent pour une opérationde reconstruction d’hymen…

Dimanche  21  janvier  à  17 h  auCinéma Bel Air à Mulhouse.

Zig Zig

Théâtre  (Égypte, en anglais et enarabe  surtitré  en  français).-  Il  y  acent  ans,  un  groupe  de  villageoi-ses égyptiennes décidait de pren-dre  la  parole  pour  dénoncer  lesviols  commis  par  l’armée  d’occu-pation  britannique  et  réclamerjustice. Laila Soliman s’empare dece  fait  historique  et  le  confie  àquatre  actrices.  En  anglais  et  enarabe,  elles  lisent,  racontent,  ré-fléchissent  tout  haut,  soutenuespar la musique et les chants d’unevioloniste. Née en 1981, Laila Soli-man vit et travaille en Égypte. ZigZig  poursuit  sa  quête  de  rappro-cher  passé  et  présent,  mémoirecollective et expérience individuel-le.

Mardi 23 janvier à 19 h à La Filatu-re.

Loin de Damas

Spectacle  (Syrie,  France,  Tunisie,concert  sous  casque,  création2018).- L’artiste tunisien Jasser HajYoussef  est  cette  saison  en  rési-dence  aux  Dominicains :  il  y  créeactuellement  Loin  de  Damas,  unspectacle poétique et documentai-re qui soulève la question de l’exilpour les réfugiés syriens. Les mélo-pées de la viole d’amour se mêlentaux  récits  radiophoniques  de  mi-grants  glanés  entre  Guebwiller,Mulhouse  et  Istanbul  par  AlinePénitot  et  à  la  poésie  arabe  duSyrien  Omar  Youssef  Souleimane.Cette création, à écouter sous cas-que,  nous  fait  perdre  tout  repèregéographique et temporel.

Mercredi  24  janvier  et  jeudi  25  à19 h aux Dominicains de Haute-Al-sace à Guebwiller.

It’s a good day to die

Théâtre,  cinéma  (Iran,  création àla  Filature,  en  persan  surtitré  enfrançais).- Écrit par Jamal Hashemiet mis en scène par Kamal Hashe-mi,  le texte évoque plusieurs thé-matiques  chères  aux  frèresiraniens : le passage du temps, lafidélité  aux  idéaux.  On  a  pu  lesvoir  lors de  la précédente éditiondes  Vagamondes  avec  Quel  ventt’emportera ?  qui  montrait  despersonnes  devant  fuir  leur  pays.Ce  nouveau  spectacle,  qui  mêlethéâtre et  cinéma,  se  fait  le  récitd’un autre choix possible : celui deYalda, jeune réalisatrice de 33 ansqui décide de  rester dans  sa mai-son  de  Téhéran  qui  présente  dessignes  de  délabrement  inquié-tants.

Mardi  23  janvier  à  20 h 30,  mer-credi 24 à 19 h,  jeudi 25 à 20 h 30et vendredi 26 à 19 h à La Filature.

Avant la révolution

Théâtre (Égypte, en arabe surtitré

en français).- Le 25 janvier 2011 amarqué  un  moment  décisif  dansl’histoire de l’Égypte contemporai-ne, suivi d’un changement de régi-me  porté  par  un  soulèvementcitoyen inédit place Tahrir. AhmedEl Attar fait partie des metteurs enscène qui essaient de réinventer lemilieu culturel cairote. Il dévelop-pe  un  théâtre  qui  fusionne  docu-mentaire et fiction pour parler duprésent. Près de six ans plus tard,comment  percevons-nous  leschangements  qui  ont  été  si  vio-lemment exigés ?

Mercredi  24  janvier  à  20 h 30  etjeudi 25 à 19 h à La Filature.

De la démocratieen Amérique

Théâtre  (Italie,  en  italien  surtitréen  français).-  Plutôt  qu’un  com-mentaire sur  l’Amérique d’aujour-d’hui, ce spectacle est avant toutune expérience, une énigme. On ysuit  l’histoire d’un couple de pay-sans  puritains  parti  coloniserl’Amérique, on y observe des dan-ses folkloriques venues d’un autretemps et d’étranges machines quizèbrent  le  ciel.  Si  le  théâtre  deRomeo  Castellucci  fascine,  c’estque  ses  représentations  radicalesont  plus  à  voir  avec  un  rituelancien  qu’avec  la  mise  en  scèneclassique d’un  texte,  fut-il  inspirépar Tocqueville.

Jeudi  25  janvier  à  20 h  et  vendre-di 26 à 20 h à La Filature.

No land’s song

Cinéma  (Film  documentaire,Iran).- En Iran, depuis la révolutionde 1979, les femmes n’ont plus ledroit de chanter en public en tantque  solistes.  Une  jeune  composi-trice, Sara Najafi, féministe activeet  sœur  du  réalisateur,  a  cepen-dant  un  projet  fou  à  Téhéran :organiser, peu avant  les électionsprésidentielles  iraniennes  de2013,  un  concert  de  chanteusessolo. Pour cela, elle fait appel auxfrançaises Jeanne Cherhal et ÉliseCaron, ainsi qu’à la chanteuse tu-nisienne  Emel  Mathlouthi,  mili-tante  lors  de  la  révolutiontunisienne de 2011.

Samedi  27  janvier  à  18 h  à  LaFilature.

Emel Mathlouthi

Musique (Tunisie).- C’est en pleineRévolution  de  jasmin,  lors  d’unemanifestation  en  2011,  que  cettejeune  tunisienne  entonne  KelmtiHorra  (ma  parole  est  libre).  Unevidéo  de  cette  chanson  en  feraalors l’hymne du Printemps arabe.Après un premier album, elle par-ticipe  à  un  concert  de  chant  defemmes à Téhéran qui fera l’objetdu  film  d’Ayat  Najafi  No  Land’ssong (ci-dessus). Emel Mathlouthiest dès lors adoubée par la presseinternationale. Son nouvel albumEnsen  (Humain),  enregistré  en2017  en  partie  par  le  producteurde Björk et Sigur Rós, mixe sonori-tés  électroniques  et  instrumentstraditionnels.

Samedi  27  janvier  à  21 h  au  Nou-matrouff à Mulhouse.

SPECTACLES

Embarquement immédiatC’est à un  tour de  la Méditerranée, du Moyen-Orient et de  l’Afrique que convie  le  festival Vagamondes du 10 au 27  janvier. Entre danse,  théâtre,  cinéma et  spectaclemultimédia, rencontre avec des cultures si proches, si lointaines…

« La divine comédie », dans une version grecque et fantasmagorique. Photo Stavros Habakis/Stavros Habakis

Lounis Ait Menguellet. Photo Hayat A.M.

« Métamorphose ».Photo Bary Malandi Mangoloo

Emel Mathlouthi. Photo Julien Bourgeois

« Neige ». Photo Jean-Louis Fernandez

« Zig Zig ». Photo Ruud Gielens

Vagamondes MARDI 9   JANVIER 2018 L'ALSACE13

EVR03

Page 4: SPECTACLES - La Filature · Chioti utilise le long poème de Dante Alighieri pour créer sur scè-ne une fantasmagorie existentiel-le. Alors qu’il s’est perdu dans une forêt,