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L'intégralité du cours, des tâches et des devoirs à accomplir, ainsi que les documents de référence, est disponible sur le blog http://www.pasteur71.org ID: pasteur Mot de passe: pasteur SÉQUENCE 1 : ÉNEIDE IV (DIDON) 1/ Auguste et la latinité 1 er siècle complexe des Romains par rapport aux GRECS ÉCONOMIE- POLITIQUE MILITAIRE CULTURE GRECS - défaite totale ! - + succès constant ! Études des jeunes romains cf. « Kai su, tekne » (et non «tu quoque, mi fli ») César ROMAINS + victoire absolue + - aucune valorisation, les Latins « copient » les Grecs cf. le « complexes » intellectuel des USA / Europe (France) : littérature, Art, Cinéma Réaction des USA : invention d'un style « américain » : western Le western est aux USA ce que l'Eneide est à Rome. Auguste demande à son ministre Mécène (cf. mécénat) de favoriser la création d'une littérature latine ! (cf. en France la politique des « quotas ») Les poètes « élégiaques » : Ovide Properce Tibulle Catulle Virgile Idée « géniale » de Virgile : « les Romains sont les descendants revanchards et vainqueurs des Troyens, jadis vaincus par les Grecs »(cf l'Iliade d'HOMÈRE) Scène première de l'Éneide : = scène fnale de l'Iliade ÉNÉE quitte Troie en famme, livrée au pillage ÉNÉE voyage, …... et sera à l'origine de Rome (cf. un Milliardaire Indien a racheté Rolls Roys , revanche de l'Inde après l'impérialisme anglais !

SÉQUENCE 1 : ÉNEIDE IV (DIDON) 1/ Auguste et la …data.over-blog-kiwi.com/0/95/69/91/20140616/ob_c77b85...cf. les Nazis qui s'inventent un passé mythique (Thulé / aryens) cf

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L'intégralité du cours, des tâches et des devoirs à accomplir, ainsi que les documents de référence, estdisponible sur le blog http://www.pasteur71.org ID: pasteur Mot de passe: pasteur

SÉQUENCE 1 : ÉNEIDE IV (DIDON)

1/ Auguste et la latinité1er siècle

– complexe des Romains par rapport aux GRECS–

ÉCONOMIE-POLITIQUE

MILITAIRE CULTURE

GRECS - défaite totale ! - + succès constant !Études des jeunes romains

cf. « Kai su, tekne » (etnon «tu quoque, mi fli »)

César

ROMAINS + victoire absolue + - aucune valorisation, lesLatins « copient » les

Grecs

– cf. le « complexes » intellectuel des USA / Europe (France) : littérature, Art, Cinéma

Réaction des USA : invention d'un style « américain » : western

Le western est aux USA ce que l'Eneide est à Rome.

Auguste demande à son ministre Mécène (cf. mécénat) de favoriser la création d'une littérature latine ! (cf. enFrance la politique des « quotas »)

– Les poètes « élégiaques » :– Ovide– Properce– Tibulle– Catulle– Virgile

Idée « géniale » de Virgile :

« les Romains sont les descendants revanchards et vainqueurs des Troyens, jadisvaincus par les Grecs »(cf l'Iliade d'HOMÈRE)

Scène première de l'Éneide : = scène fnale de l'Iliade ÉNÉE quitte Troie en famme, livrée au pillageÉNÉE voyage, …... et sera à l'origine de Rome

(cf. un Milliardaire Indien a racheté Rolls Roys , revanche de l'Inde après l'impérialisme anglais !

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cf. les Nazis qui s'inventent un passé mythique (Thulé / aryens)cf. les Français s'inventant un passé gaulois (Astérix = Vercingétorix)

2/ La question carthaginoise

Carthage est UN des traumatismes de Rome(les autres : les Gaulois à Rome - « les oies du Capitole » / la sécession de la plèbe surl'Aventin)3 guerres puniques / Hannibal aux portes de RomeCaton : « CARTHAGO DELENDA EST » : il faut détruire Carthage

Solution : Didon, héroïne du Livre IV , est.... carthaginoise, d'origine phénicienne : elle estséduite par ÉNÉE, puis abandonnée (double suicide, épée et feu)

3/ La question de la Femme

Statut de la Femme à Rome : « mineure », sous-cultivée, MAIS potentiellement séduisante !(ex. Périclès, à Athènes au 5ècle siècle avant JC, amoureux d' Aspasie)

Solution : décrire une histoire d'amour où la Femme séduit, est séduite MAIS est fnalementabandonnée : le héro viril peut accomplir son Destin (fonder les origines de Rome), avec unepetite lâcheté tout de même. (la POLITIQUE plus forte que la PASSION : archétype!)

4/ La question de la Passion

Problématique : En quoi un écrivain peut-il en quelques phrases avoir la mêmeapproche que la psychologie clinique ? L'Artiste est il plus / moins / autant / différemment /... capable de comprendre la psychologiehumaine par rapport au Scientifque Intuition & Raison scientifque

ex/ :– Mme Bovary : Flaubert décrit avec une telle précision le drame d'une Femme

imaginative déçue par le Réel qu'on parle en Psychologie de « bovarisme »– Don Juan : Molière / Mozart (Tirso de Molina) : archétype du séducteur qui séduit puis

abandonne (il « réife » les Femmes= les transforme en « chose » - « res, rei, f » ) ;homosexuel refoulé !

– Œ dipe : Sophocle décrit la névrose d'un jeune homme qui confond le « 1er degré » avecle « 2nd degré » et est amené à tuer son Père (au « 1er » degré!= « pour de vrai ») et àépouser sa Mère (idem) … cf. « complexe d'Oedipe

– Pygmalion : la Mythologie explique qu'un créateur / Père / professeur ne peut être leconjoint de sa créature ( un « Pygmalion »)

– etc.....

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1 At regina gravi jamdudum saucia cura et/mais reine déjà blessée souci/soin

2 vulnus alit venis, et caeco carpitur igne. Blessure nourrit veine aveugle est déchirée* feu

* : cf. « Carpe diem » = « cueille le jour », « arrache le jour » = « profte du temps présent »

NB en Poésie, l'ordre des mots peut n'être « pas logique »

Mais la reine, depuis longtemps blessée par une douleur grave, nourrit une/la blessure dans ses veines, et est déchirée par un feu aveugle.

Commentaire :la Passion est À LA FOIS

– endogène : Didon est « active » ( : vient de l'intérieur) : fascination et création del'Histoire

– exogène : Didon est « passive » ( : vient de l'extérieur)– aveugle : l'amoureux-euse perd le contact avec le Réel

3 Multa viri virtus animo multusque recursat vir, viri,m : homme (cf. vis, viris, f : la force)virtus, tutis, f : c apacité à développer ses talents virtuelscf. « principe de Peter » : une institution mène quelqu'un à son niveau de « compétencemaximale + 1 » = « niveau d'incompétence »pb : « virtus » d'ÉNÉE : valeurs héroïques : courage, fidélité, courage physique

4 gentis honos; haerent infixi** pectore vultus Les nombreuses valeurs et l'honneur importante de sa lignée reviennent à son esprit ;

gens, gentis,f : la lignée, les descendants d'un ancêtre mythique (Pénates) / « famille » : paterfamilias, matrona, enfants + « alliés » + « clientèle » (« gen » « gon » « gn »)honos : excellent comportement citoyen (guerre / paix)

Obsession !Les traits* et les paroles* (« ses ») restent fixés à son coeur

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5 verbaque, nec placidam membris dat cura quietem.verbum, i, n : le mot (« EGO VERBUM SUM » : Dieu (cf . Judaïsme & le Christianisme « l'Islam » : « les religions du Verbe »* : fgure de style : la partie pour le tout (ex. « prendre un verre », « demander la main deqqun ») : métonymie ** haerent : « adhèrent » / « infxi » : fxés à : pléonasme

et le souci ne donne pas un calme repos à ses membresplacidus, a, um : placide (calme ------> mou -légèrement péjoratif- / qui résiste aux affects : cf« ataraxie »= le fait de résister aux émotions

Trouble physique ! NB : le Désir amoureux se traduit par un bouleversement hormonal (neuro-médiateurs, ex.« ocytocine » (nm produit par une maman & son enfant à l'accouchement, par 2 amoureuxpendant le « coup de foudre ») ; sensation de chaud/froid, exaltation/apathiecf poème de Louise Labé

Louise Labé (v. 1524-1566), Sonnets, VIIIJe vis, je meurs : je me brûle et me noie,J’ai chaud extrême en endurant froidure ;La vie m’est et trop molle et trop dure,J’ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout en un coup je ris et je larmoie,Et en plaisir maint grief tourment j’endure,Mon bien s’en va, et à jamais il dure,Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mèneEt, quand je pense avoir plus de douleur,Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,Et être en haut de mon désiré heur,Il me remet en mon premier malheur.

Sujet:nominatif Ablatif Ablatif Acc.

6 Postera2 Phoebea6 lustrabat3 lampade5 terras4 ert

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Acc Sujet:nominatif abl Acc

7 humentemque9 Aurora1 polo10 dimoverat7 umbram8, ertL'Aurore du lendemain nettoyait les terres avec le flambeau de Phœbuset avait chassé l'ombre humide du ciel COMMENTAIRE :Fonction de ces vers ?????« vers-balise » (début/fin d'épisode) qui aident le conteur (« aède », « rhapsode* »,« griot », « troubadour / trouvère ») à * : en Grec : « ravauder », « faire un patch-work »cf. en Musique les « cadences » (parfaites, plagales etc.....)

cf. HOMÈRE : « L'Aurore aux doigts de rose.... ». Virgile, pour égaler Homère, bouleverse l'ordre des mots -sens plus mystérieux..... plus magique : « incantation »cf. « lustro » : nettoyer ------> rendre sacré (« eau lustrale » = « eau bénite »)eau lustrale : purifie un animal avant un sacrificeex. eau lustrale glacée versée entre vertèbre 5 et 6 d'un taureau paralyse la bête

NB comment fabriquer de l'eau glacée à l'époque ?Vase poreux et du vent très fort ! Ou linge mouillé + vent fort

8 cum sic unanimam adloquitur male sana sororem. Quand en souffrant (« mal saine ») elle s'adresse ainsi à sa sœur avec qui elle nefait qu'un.

Unanimus, a, um : unus + anima-----> cf . « âme soeur » / osmotique / enosmosesoror, oris, f : sœur (cf : amour sororal » : amour entre sœur & amour chaste

GRAMMAIREadloquor : forme « passive » (or, eris, itur, imini, imur , untur), sens « actif »

NB il existait 3 voix en indo-européen– actif (on fait l'action : je mange une pomme)– passif (on subit l'action : la pomme est mangée par moi)

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– « moyen » (on fait l'action EN ÉTANT TOTALEMENT INVESTI)

LE « MOYEN » SUBSISTE EN GREC !

EN LATIN, RESTENT QUELQUES VERBES « DÉPONENTS » :– forme active– sens actif, MAIS le « MOI » est très impliqué !!!!!!!!

exemples :– fateor, j'avoue– arbitror, je juge – fruor , je jouis – patior : j'éprouve, je souffre– loquor : je parle ----> je m'exprime !

Application au français : impossible !–je donne un cours de Latin : si je le mets à l'ACTIF : je suis fonctionnaire !– « « « « « « « « « « : si le le mets au MOYEN : J'ADORE !!!!

9 “Anna soror, quae me suspensam insomnia terrent! Insomnium,ii, n : rêve, songe .Quae : adjectif interrogatif : « quel »suspensus, a, um : suspendu entre deux choix / SITUATION TRAGIQUE :quoique l'on fasse, chaque solution est désastreuse / cf. dans la tragédie classique« les Stances » (ex : dilemme cornélien : le Cid hésite entre tuer son futur beau-père ou refuser le duel : dans les deux cas, il perd Chimène)-------> prendre la solution la moins pire !Anne ma sœur, quels songes me terrifient, moi qui suis dans l'hésitation (=écartelée entre deux choix)

NB : comparaison avec la traduction « BUDÉ » et celle de Delille

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(présente sur le blog!) : il faut choisir entre LYRISME et EXACTITUDE(cf. italien : « Traduttore = traditore »

10 Quis novus hic nostris successit sedibus hospes, Quel nouvel hôte est arrivé ici dans notre palais

hospes, itis , m : hôte (sacré dans l'Antiquité !– cf. Laïos, père d'Oedipe et mari de Jocaste, viole le fils d'un hôte, d'où la

malédiction....– cf. le tesson partagé entre deux hôtes et qui, transmis à leur descendant, leur

assure les mêmes liens d'amitiés (« SYMBOLE »)

11 quem sese ore ferens, quam forti pectore et armis! Comme il fait bonne figure (« quelle prestance dans le visage » , comme son cœuret des hauts faits sont courageux

12 Credo equidem -nec vana fides- genus esse deorum.Je crois certes -et ce n'est pas une vaine croyance- qu'il est de la lignée des dieux !La Passion hyperbolise les caractéristiques !cf. ocytocine ------> Idéalisation !

SCANSION

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« OUTILS » Antiquité Afrique Occident Asie/Indes

rythme *** ***** * ****

timbre * * ***** ****

mélodie ***** « modes » ** *** *****

harmonie ***** **

NB : pas de hiérarchie entre les types musicaux : chaque civilisation utilise les outils qui luiconviennent !

« modes » : type de gamme (ex : clavier de piano : commener une gamme par nimporte quellenote blanche -sans touches noires!-):7 MODES !NB 2 ont subsisté : mode « de DO » : majeur & mode « de LA » : mineur

NB : ÉVALUATION :

CONNAISSANCES (chimpanzé adulte) RÉFLEXION (INTELLIGENCE)

Ex : Auguste, Virgile & l 'ÉNÉIDE

littérature « orale » dans l'Antiquité

APPLICATION ACTUELLE DE LAPROBLÉMATIQUE D'AUGUSTE

avantages/inconvénients de l'écrit ?

ÉVALUATION DU 14 OCTOBRE :

I / Traduire : 8 points

1 At regina gravi jamdudum saucia cura 2 vulnus alit venis, et caeco carpitur igne.

III/ Politique culturelle d'Auguste (… quidonne naissance à l'Énéide) 10 points

II/ Traduire et commenter: 6 x 2 = 12 points

a) virtus, virtutis, f b) carpo, is, ere

c) gens, gentis, f d) honos, oris, f

e) vir, viri, m f) cura, ae, f

IV/ Problématique de Didon 10 points

a) Femme (5 points)

b) Carthaginoise (5 points)

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Amusez-vous bien !

1 At regina gravi jamdudum saucia cura 2 vulnus alit venis, et caeco carpitur igne.

Mais la reine, depuis longtemps blessée par un mal intense,nourrit la blessure dans ses veines , et est déchirée d'un feu aveugle.

a) virtus, virtutis, f capacité de développer ses compétences (chez les Grecs et les Romains : OBLIGATOIRE)- cheval : rapidité et endurance- couteau : capacité de trancher- parfum : le fait de sentit bon- soldat : courage / fdélité / obéissance- femme : soins du mari, du foyer et des enfants à sa charge-NB pour les chrétiens, la virtus du chrétien est la fdélité à Dieu

b) carpo, is, ere arracher, cueillir ----> « CARPE DIEM » : cueille le jour----> profte du jour -----> profte dujour présent

c) gens, gentis, f famille au sens de la « lignée » (aïeul -les Pénates- , les descendants, les oncles/tantes/cousins/alliés/ + la clientèle ) : 300 personnes voire + !!!!! grandes familles de Rome - un ado a une vingtaine de personnes chères à qui parler, dans un rayon de 4km !Ex : SDF qui meurent de froid : « petits blancs » (les autres sont pris en charge par leurcommunauté)dans la « gens » : liens d'entraide et... dettes (cf. Japon « giri »)

NB Marcus Tullius Cicéron prénom nom : gens surnom (« pois chiche »)

NB2 « gens » symbolique : club (Rotary, Lions), Grande École (ENSAM : gadzarts)

d) honos, oris, fhonneur : fdélité à un IDÉAL (fdélité à la « gens », à Rome, à la Virtus)cf la canicule en France (2003) : 15 000 décès de + que les autres pays d'Europe : honos :« devoir » de s'occuper des vieilles personnes...

e) vir, viri, m homme , mari (même radical que « vis, viris, pluriel « vires » : la force!!!!!!)

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f) cura, ae, f À LA FOIS :- la blessure, le souci, la douleur- le remède, le soin, ce qui guérit la blessure Charles Baudelaire : « Je suis la plaie et le couteau » (passif/actif!!!!!)

cf. les vaccins, l'homéopathie , la mithridatisation

SÉQUENCE 2 : LES EMPEREURS

Exposé :pas de simple « copié collé lu ! »- biographie rapide (site sur le blog) transmise avec clé USB - réfexion sur les PROBLÉMATIQUES de l'EMPEREUR ET DE L'EMPIRE

- valorisation de Rome / Grèce et... le reste du monde- modes d'accession au Pouvoir (famille ? Crime ? Valeur personnelle ? Compétence ?

Filiation ? - alternative : augmenter ou consolider l'Empire / l'État- gestion de l'équilibre entre plèbe/patriciens/chevaliers

Comment gérer le Pouvoir ?- absolu ? Imposé ?- partagé ? Négocié ?

Lien à la Folie ?

REMARQUES GÉNÉRALES : NB- sacrifce : les hommes donnent aux Dieux ce qu'ils ne consomment pas(carcasse/peau/fourrure) et.... mangent le reste, SAUF pour un sacrifce exceptionnel :HOLOCAUSTE (cf. « SHOAH »)étymon : « holos » : tout, entier / « kauô » : brûler

NB2dettes importantes : à Rome, on interdit à plusieurs reprises les intérêts à …. 600 %ex : 1000€ empruntés--------> au bout d'un an, on rend 1000€ + 6000€ = 7000€

En France, interdit de dépasser 20 % une banque prête à 5 / 6 %les cartes-Pass & le « crédit revolving » (Cofdis, Sofnco....) prêtent à 18 %

cf la crise en 2008 des « subprimes » aux USA (taux de crédit variables : quand ils ontaugmenté, les américains n'ont pas pu payer et.... se sont fait prendre leur maison!!!!!!)

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NB3 la seule religion qui interdit le prêt avec intérêt (« avec usure ») : l'ISLAM

Conclusion : Cettestructure, SAUFSI ON ACCEPTEDE PARTAGERLES TERRES(réformes desGracques), mène à

l'IMPÉRIALISME, qui « arrange » tout le monde !

13 Degeneres animos timor arguit. Heu! Quibus ille La peur révèle les esprits dégénérés . Hélas ! Par quelsC'est dans l'adversité qu'on se révèle ! Arguo : révéler (avec un « pierre de touche »)cf. Les Spartiates !: épreuves rudes pour « faire apparaître » les « forts »Nietzsche « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort »

14 jactatus fatis*! Quae bella exhausta canebat! Destins cet homme a-t-il été balloté !* : Destin / cf. le radical indo-européen « fa » qui signifie « parler » / fatum = parole des Dieux

« prédestination » « libre-arbitre »

« fatum »« étoiles » / horoscope

sociologieADN

« caractère »

VOLONTÉdésir

travailphilosophie grecque**

Nietzsche : « Deviens qui tu es ».

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au XVIIème : les Jansénistes au XVIIème : les JésuitesÉNÉE est le jouet du Destin** personnages qui ont pris leur Destin en main :- Iphigénie (sacrifiée par son père Agamemnon, devient une héroïne courageuse)

–Antigone (désobéit à la Loi qui interdit d'aller enterrer son frère mort -un ennemi de la ville!- et... se fait prendre, défend sa décision et.... meurt enterrée)

Quelles guerres terminées chantait-il ***?Exhaustus : achevé, terminé, (cf. anglais : « exhausted »*** le héros « chante » ses exploits, c'est ce qui a séduit Didon (cf. le 1er vers de l'Énéide :

« arma virumque cano » : « je chante les faits d'arme et le héros »---> « je chante les exploits du héros » ! fonction épique : raconter en exagérant !

15 Si mihi non animo fixum* immotumque** sederet, Si pour moi dans mon esprit ne se tenait pas, fixe et immobile, *, ** : symétrique de « haerent » / « infixi »

Désir, Passion Dénégation, refus de l'Amour

Recursat, haerent infixi Fixum, immotum , vellem

NB par la suite, c'est la Passion qui va triompher,quand sa sœur lui suggère de ne pas renoncer auxjoies de la maternité !....NB2 : Énée fuit de nuit, elle se tue deux fois (bûcher +flammes)

16 ne cui me vinclo vellem sociare jugali, la volonté (= que je ne veuille pas) de ne pas m'unir à quelqu'un par les liens du mariage

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17 postquam primus amor deceptam morte fefellit, après qu'un premier amour m'a trompée, moi ayant été déçue par la mort.----> après qu'un premier amour m'a trompée et déçue par un décès.Mort de son époux.Refus de remariage, pour préserver le souvenir du Passé (deuil terminé?)NB deuil : un an de Noir, 6 mois de gris/mauve cf. La Porte Étroite (Gide)« Je n'avais pas douze ans lorsque je perdis mon père. Ma mère, que plus rien ne retenait au Havre, où mon père avait été médecin, décida de venir habiter Paris, estimant que j'y finirais mieux mes études. Elle loua, près du Luxembourg, un petit appartement, que Miss Ashburton vint occuper avec nous. Miss Flora Ashburton, qui n'avait plus de famille, avait été d'abord l'institutrice de ma mère, puis sa compagne et bientôt son amie. Je vivais auprès de ces deux femmes à l'air également doux et triste, et que je ne puis revoir qu'en deuil. Un jour, et, je pense, assez longtemps après la mort de mon père, ma mère avait remplacé par un ruban mauve le ruban noir de son bonnet du matin :« O maman ! m'étais-je écrié, comme cette couleur te va mal ! » Le lendemain elle avait remis un ruban noir. »

18 si non pertaesum thalami taedaeque fuisset, s'il n'y avait pas eu le dégout de la torche et de la chambre nuptiale,----> si je n'avais pas été dégouté du flambeau de l'hyménée NB métonymie : la partie pour le Tout !cf. Éluard « Le tour de tes yeux fait le tour de mon coeur »

19 huic uni forsan potui succumbere culpae. j'aurais pu peut-être succomber à cette unique faute !

Elle est prête à « céder », la dénégation n'est pas très solide !« culpa » : elle sent que cet amour a quelque chose de dangereux.... mais elle« consommera » quand même.

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BILAN de la séquence

Histoire - complexe culturel Romains/Grecs- revanche des ex vaincus (Troyens) sur les vainqueurs (Grecs) / fliation- fantaisiste!- entre Troyens et Romains.

Idéologie - Auguste veut une « littérature latine » (Mécène / poètes élégiaques) quine soit pas « copiée » des Grecs (ex. César en mourant : « kai su,tekne », et non « tu quoque, mi fli », « toi aussi, mon fls »)- cf. politique des « quotas » dans la diffusion musicale

Carthage - vieux contentieux Rome/Carthage (guerres puniques / Hannibal)- cf. Caton : « Carthago delenda est »- Nb traumatisme pour Rome ( // entrée des Gaulois-oies du Capitole, //sécession de la plèbe)

Statut du héros - guerrier- supporter les épreuves- raconter (fonction épique )- séduit et abandonne les Femmes (cf. Thésée abandonnant Ariane aprèsle meurtre du Minotaure dans le Labyrinthe)CONSTANTE ANTHROPOLOGIQUE ? Oui, sauf avec des Femmes« rebelles » (Antigone, Dalila -et Sanson-, Judith -et Holopherne- ,Hélène de Troie : « FEMME FATALE »

Statut de la Femme - de Pouvoir- séduisante- séduite- trompée et abandonnée (sauf..... « FEMME FATALE »)

Statut de la Passion - Désir (parole / corps / blessure / obsession / - Dénégation (argumentation pour refuser)

AUSSI PRÉCIS QU'UNE ÉTUDE CLINIQUE

NB/ Toute œuvre d'art s'articule sur DEUX pôles :

- « synchronique » : ce qui est lié au CONTEXTE (« effet de mode », technique,allusions historiques & sociétales...)

- « diachronique » : ce qui est PERMANENT (archétypes, situations archétypales,structures anthropologiques de l'Inconscient -Passion, Désir/Loi, désir de Pouvoir, peur de laMort, Désir d'éternité, contrôle du Destin etc.......-)

CONTINUITÉ DIACHRONIQUE (psychologie, grands thèmes!)RUPTURE SYNCHRONIQUE (technique, « mode », « codes » etc....)

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EMPEREURS ROMAINS

I/ La fn de la République : Jules César.

- origine de Rome, après la fn des ÉTRUSQUES : « interrègne »(INTERREGNUM) : royauté (TARQUINS) -utilisation balbutiante des ruines desÉTRUSQUES . (égouts – système institutionnel - -- création de la République (élections censitaires, selon le « cens » -l'impôt- : seuls10 % des citoyens votent ! ), + haine des Rois - Consuls + Sénat + tribuns de la plèbe ------> en réalité, les Consuls ont lePouvoir (armée, interdite d'entrée à Rome)

- Pouvoir énorme de l'armée (----> IMPÉRIALISME)

- triumvirat César, Crassus, Pompée- confits internes -----> César prend le Pouvoir et , après une guerre civile (guerreentre citoyen, s'impose (ALEA JACTA EST, en franchissant le RUBICON)

- concentration et culte de la personnalité (Rome riche, cadeaux au peuple )

- mise en place d'un système institutionnel hyper centralisé qui préparel'Empire.....

- César a des ennemis qui veulent restaurer une « vraie République » et.... se fait

assassiner par une conjuration aux « IDES DE MARS » « kai su, tekne » « TUQUOQUE, MI FILI » , « toi aussi, fils »

- L'ÉTAT mis en place par César permet aisément la prise de pouvoir d'unEMPEREUR (

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SCANSION

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EXERCICE :nb : le dernier pied (6ème) peut être « -- » ou « -U » !

- U U /- -/ - - / - - / - UU /- - 1 At regina gravi jamdudum saucia cura

- U U /- - /- - / - - /- UU / / - U2 vulnus alit venis, et caeco carpitur igne. (NB: vena : e=-)

- U U/- - /- U U/ - - /- U U/ - -3 Multa viri virtus animo multusque recursat

- - / - - / - - / - U U / - UU / - -4 gentis honos; haerent infixi pectore vultus

- U U/ - U U/ - -/ - - / - U U/- U5 verbaque, nec placidam membris dat cura quietem.

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H.D.A.Rupture & continuité

L' œuvre d'Art est caractérisée par - des éléments liés au CONTEXTE (liés à l'époques / texhnique / allusions historiques etsociales) : SYNCHRONIQUE , singulier, particulier, daté- des éléments liés aux « structures anthropologiques » , « constantes » (Amour, Mort, beauté,Destin, Horreur, Extase.....) : DIACHRONIQUE

APPLICATION :

En quoi des héroïnes d'un feuilleton comme « Desesperate Housewifes » sont elles analoguesdes 4 déesses tutélaires greco-romaines (Athéna/Minerve, Aphrodite/Vénus, Héra/Junon etArtémis/Diane) ; plus généralement, toute femme du XXIème siècle peut-elle s'étayer sur cesarchétypes ?

Paradoxe : comment un monde phallocrate a-t-il mis en avant de telles déesses ou deshéroïnes comme :- Antigone (brave les lois politiques de Créon en allant enterrer son frère mort ennemi) :symbole de la résistance à l'oppression - Iphigénie (appelée par son père pour « être mariée à Achille », elle apprend qu' Agamemnonveut la sacrifer pour avoir du vent -ses soldats ont tué un cerf sacré d'Apollon!- : jeune fllenaïve au début de la pièce, elle devient une courageuse héroïne au moment d'être sacrifée.- Lysistrata : femme d'Athènes dans la comédie d'Aristophane éponyme , elle organise avectoutes les femmes une « grève du lit » pour que les hommes cessent de faire la guerre ! Etgagne !!!! (cf. une chanson de Renault : « Madame Thatcher »)

- « L'exception confrme la règle »- « caution » cf. les racistes qui disent : « je ne suis pas raciste, d'ailleurs j'ai un ami Noir/Juif/Arabe/gay »

HDA : naissance de la démocratie- l'étrange histoire Sparte

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EMPEREURS / exposés

NB : le « principat » : « fourre-tout institutionnel » qui prépare une concentration des Pouvoirsde type « impérial » (autocratie)NB2 : cf. concentration des Pouvoirs en France (régime présidentiel « fort ») , et « décorum »style « ancien régime »

Thème de réfexion : démocratie et décorum....- République française- Église catholique (et les autres...)

NB3 : la République romaine avait déjà la procédure de DICTATOR* quand l'État est encrise ! (cf. Hitler arrivant légalement au Pouvoir) : concentration des Pouvoirs exécutifs,législatifs, juridiques et militaires . (article 48 de la Constitution de la République de Weimar,l'article 16 de la Constitution Française de 1958)* archétype du « dictator » moral qui retourne chez lui avec son cheval sans s'être enrichi :CINCINNATUS (cf. Cincinnati, ville de l'Ohio)

menace pour la démocratie ! Ou nécessité d'être autoritaire ???????

Caligula : folie ? Ou décisions politiques ? Ou prise au premier degré de textes polémiques ?(cf. journalisme actuel....)

VOEUX :

ADVENEZ ! Nietzsche : « Deviens qui tu es »

Philosophie antique : Socrate (Vème siècle), dont on connaît la pensée pas son disciple Platon

advenir : se rapprocher de son « essence » (pour les chrétiens : l'âme)

Platon, République VII : ALLÉGORIE DE LA CAVERNE

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NB (note pour l'exposé de Livia) Contre le risque : « Principe de Précaution » inscrit dans laConstitution / la population veut du 100 % de réussites »

Le philosophe- se libère de ses liens- perçoit son illusion (« vérité » n'est que l'ombre d'un truc agité devant un feu) : apparence- comprend le système de l'ombre/lumière MAIS il n'est pas encore sorti de la caverne :« doxa » : opinion juste- remonte la pente « diffcile » jusqu'à la sortie et aperçoit le soleil (« Vérité ») - redescend prévenir les autres prisonniers qui.... ne le croient, l'insultent et veulent le TUER !

Nb allusion à Socrate, condamné à mort (« pour avoir introduit de nouveaux dieux dans laCité et avoir corrompu la jeunesse »), accepte de boire la cigüe alors qu'il aurait pu s'enfuir(« Mieux vaut subir l'Injustice que la commettre »)

Application- ne pas se fer aux médias sans vérifer les sources- se méfer des préjugés et des a priori- si on fait confance, privilégier la compétence vérifable (connaissances empiriques)

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Néron / Agrippine Tacite, Annales XIII, 12

Ceterum infracta paulatim potentia matris delapso Nerone* in amoremlibertae, cui vocabulum Acte fuit, simul adsumptis* in conscientiam M.Othone et Claudio Senecione*, adulescentulis decoris, quorum Othofamilia consulari, Senecio liberto Caesaris patre genitus.

*ABLATIF ABSOLU :

« proposition participiale » littéralement : « Néron étant tombé amoureux de.... »

structure :

SUJET : ABLATIF

VERBE : PARTICIPE (PRÉSENT, PASSÉ, FUTUR) À L'ABLATIF

LA STRUCTURE EST ISOLÉE (« absolu »

sens : AMBIGU !

– temporel : « quand Néron est tombé amoureux...... »

– causal : « puisque Néron est …... »

– concessif : « bien que Néron soit..... »

Intérêt de l'ambiguité : hésitation entre temps/cause/concession. (simultanéité/causalité)

---------> PENSÉE QUI CONFOND SIMULTANÉITÉ, CORRÉLATION ET

CAUSALITÉ : « PENSÉE MAGIQUE »

problématique :

– y a-t-il des « coïncidences » (simultanéités) OU tous les événements sont ils liépar des chaînes causales invisibles (pour les Anciens : dieux, pour les modernes :

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« effet papillon », théorie du chaos, analyse systémique -écosystème-)

NB : quand le verbe est le verbe « être » , qui n'a pas de participe présent ou passé, ILEST SOUS ENTENDU : ne reste que l'attribut du sujet à l'ablatif !

Exemple : « CICERONE CONSULE » : Cicéron étant consul » ------> Sous le consulatde Cicéron » (= manière de dater, pour les Romains!)

ex : Benato magistro ….

Cependant le pouvoir d'Agrippine fut ébranlé peu à peu par l'amour auquel son filss'abandonna pour une affranchie nommée Acté, et l'ascendant que prirent deux jeuneset beaux favoris qu'il mit dans sa confidence, Othon, issu d'une famille consulaire, etSénécion, fils d'un affranchi du palais.

Affranchi : ex esclave (chapeau phrygien), après une cérémonie d' « émancipation » (ex+ manus + capere)

Traduction littérale précise : (infracta : participe passé passif -------> « est » sousentendu). De plus, (Pouvoir ?**), l' influence de sa mère fut éblanlée par le fait queNéron soit tombé amoureux (-----> cf. canadien : « tombé en amour ») d'un affranchi,du nom d'Acté (NB en Latin, on ne dit pas : « qui a comme nom Acté », mais « à quifut le nom Acté », Othon et Sénécion ayant été joint dans son intimité , très jeunes gensmignons (NB : l'usage était de s'entourer de « Gitons », mignons jeunes gens...) , dontOthon était né d'une famille consulaire, et Sénécion d'un père affranchi de César.

Affranchis, « gitons », beaux adolescents : « acteurs » des « orgies » (repas qui dure10h, avec un « président du repas » qui organise la venue des plats et des attractions!)(cf. vomitorium)

* *

AUCTORITAS Autorité liée à la compétence (connaissances empiriques) /« garant » des connaissances : « auctor » ----> « moremajorum », selon la coutume des ancêtres /

POTESTAS Pouvoir « donné » par l'ÉTAT à un fonctionnaire

IMPERIUM Pouvoir « total » d'agir , de sanctionner (Fonctionnaire... ouun « imperator » -gl en chef-, puis « Empereur »

POTENTIA Pouvoir d'agir, puissance, importance (pas institutionnel),

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influence, entregent

Ignara matre, dein frustra obnitente, penitus inrepserat per luxum etambigua secreta, ne senioribus quidem principis amicis adversantibus,muliercula nulla cuiusquam iniuria cupidines principis explente, quandouxore ab Octavia, nobili quidem et probitatis spectatae, fato quodam anquia praevalent inlicita, abhorreat, metuebaturque ne in stuprafeminarum inlustrium prorumperet, si illa libidine prohiberetur.

Leur liaison avec le prince, ignorée d'abord, puis vainement combattue par sa mère,était née au sein des plaisirs, et avait acquis, dans d'équivoques et mystérieusesrelations, une intimité chaque jour plus étroite. Au reste, ceux même des amis de Néronqui étaient plus sévères ne mettaient pas d'obstacle à son penchant pour Acté ; ce n'étaitaprès tout qu'une femme obscure, et les désirs du prince étaient satisfaits sans quepersonne eût à se plaindre. Car son épouse Octavie joignait en vain la noblesse à lavertu : soit fatalité, soit attrait plus puissant des voluptés défendues, il n'avait que del'aversion pour elle ; et il était à craindre que, si on lui disputait l'objet de sa fantaisie, ilne portât le déshonneur dans les plus illustres maisons.

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HISTOIRE & HISTORIENS

Origine de l'Histoire ?

1/ raconter le Passé en le mythifiant (----> « story-telling ») :– se donner le beau rôle (ex. « Thésée et le Minotaure*, « Enlèvement des Sabines**)

MYTHE RÉEL TRAVESTI

*- 7 jeunes gens enlevés / ans

- récits de « ville/palais labyrinthe »

- libération rapide via Thésée (fil d'Ariane,abandonnée enceinte, etc)

- razzia dans les villages pauvres, effectuéespar des pirates crétois- ville-palais de Cnossos, perçu commelabyrinthe par des paysans pauvres.- destruction de la Crète et de la civilisationMinoenne en un jour par le tsunamiconsécutif à l'explosion du volcan Santorin :

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**- enlèvement des Sabines (repas, invitation« musclée » des JF à suivre les JG....)

NB : LE MYTHE A UNE FONCTIONLAUDATIVE !

ex. : La France Résistante

les comptoirs, placés sur les plages, sont tousdétruits (revanche ---> pillage, viols....)

- pillage par d'ex montagnards de citésétrusques florissantes...

NB : LE RÉEL EST ÉDULCORÉ QUANDI L E S T T R O P « PÉNIBLE » O U« DÉVALORISANT »ex : très faible % de résistants !

2/ Les « historiographes »

« payés » par des généraux/rois/princes pour rédiger leur vie (----> « hagiographie » : texteslaudateurs)

- « ANNALISTES » : décrivent les « annales », récits + rumeurs + anecdotes drôles oumarquantes (cf les journalistes actuels) : cf. TACITE, SUÉTONE (« Vie des douze Césars »)

Problématique : – pas de sources différentes convergentes– mixture entre « vrai » et la « rumeur »– interprétation : du côté du spectaculaire (Mac Luhan : « Le message, c'est le média ».)

(Pierre Bourdieu : « Le fait divers fait diversion »)

3/ les HISTORIENS– narrer + expliquer– vérifier les sources , expliquer autrement que par le « caractère » des hommes politiques

Thucydide

NB au XXIème siècle, ces courants perdurent ! (jeu de mot « annaliste » vs « analyste »)

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EXEMPLE de modifications du fait politique par le fait privé :

Le discours sur la vie privée induit un jugement sur la vie publique ! (non séparation dessphères)

Axiomes contradictoires :

1/ les deux sphères public/ privé sont disjointes

2/ « « « « « « « « sont liées (journalisme..... Suétone / Tacite!) (cf BillClinton menacé d' « empeachment » pour avoir « joué » avec une stagiaire (Monica Levinski)et surtout « menti » aux juges.

Suétone :XV : Néron travailleur sérieux, réfléchiXVI : Néron constructeur avisé (reconstruction « moderne »), puis... XXXVIII incendierénovateur (quartiers dangereux, insalubres, inflammables et nids d'épidémies) (cf------>Paris rénové par le baron Haussmann)

Ces textes SEULS peuvent présenter un chef d'État compétent et avisé (discours sur la viepublique)

MAIS :

l'irruption de la description de la vie privée va pervertir le discours positif :(ex : un élève a des résultats excellents MAIS son comportement gâche le discours porté surlui!)

XXVI : débauches XXI chant XXII cirque

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LE DISCOURS SUR LA VIE PRIVÉE DÉCONSIDÈRE LE DISCOURS SUR LA VIEPUBLIQUE cf. Clinton, Hollande, DSK etc...

Contamination du Réel par les Mots ! Ex « Flamby » ------> image de « mollesse »

Bilan :Discours « objectif » Discours « subjectif »

Les faitsles preuves

les démonstrationsrecoupement des sources

Les avisles préjugés, les a priori

les goûtsl'Idéologie

rumeur (« il n'y a pas de fumée sans feu »)

PB : le « subjectif » l'emporte sur « l'objectif »

NB : Technique de gouvernance de Néron :

« PANEM ET CIRCENSES »

« du pain et des jeux »

–« panem » : crise économique--------> plèbe urbaine agitée (appauvrie par lesdettes -prêts jusqu'à 600%, esclavage pour dettes « officiellement » interdit!---------> distribution de pain - « soupe populaire » , faite par l'ÉTAT romain& les chrétiens – repas collectifs : « agape » (« amour » en Grec a)gaph)

– « circenses » : jeux du cirque, pour concentrer l'émotion (abrutir?)- « catharsis » : « purgation » des Passionscf. la TV, la trash TV …. + les faits divers (Pierre BOURDIEU : « Le faitdivers fait diversion ») - double intérêt : canaliser la violence sociale & … se débarrasser deschrétiens** hors-la-loi , car leur Dieu est « jaloux » (« exclusif »), ils verront leurnombre augmenter quand le public des jeux les verra mourir SANS SEPLAINDRE------> au Vème siècle, le monde romain va se christianiser !

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cf. théories de Machiavel (Le Prince) : comment manipuler le peuple quitte à mentir (« lafin justifie les moyens ».

NB les mots du Pouvoir

AUCTORITAS Autorité morale, évidente : liée à la COMPÉTENCE (validée parl'expérience - « more majorum , selon la coutume des Ancêtres»-,essentielle dans une civilisation où les connaissances sontEMPIRIQUES)« auctor » : le « garant », dont l'approbation (réelle ou symbolique)crédibilise la personne (cf. « je parle sous le contrôle de M.X... »- n'a pas besoin de la « force »- cf. management où la hiérarchie est fondée sur la compétence (ex.les « boucaniers »

IMPERIUM Le Pouvoir absolu, conféré par une Constitution ou.... un coupd'État ou... un statut ponctuel (« DICTATOR », qui concentre lesPouvoirs quand l'ÉTAT est en danger -cf. Cincinnatus / cf. Hitler auPouvoir légalement grâce à l'article 48 de la constitution deWeimar / France : article 16 de la Constitution de 58)les très hauts fonctionnaires disposent de l'Imperium -----> forces de l'ÉTAT, seul propriétaire de la « VIOLENCELÉGALE » (armée, police, gendarmerie) -----> droit de réprimer (coercition)

POTESTAS Pouvoir confié à un fonctionnaire (moins que l'IMPERIUM) ----> appliquer les Lois et règlements

POTENTIA POUVOIR « RÉEL », dans un rapport de force -----> puissance de combat (ex : « licteurs » au service d'un citoyenriche fonctionnaire : insigne : « faisceau » de bâtons entourant unehache-----> cf. « fascisme »*

* Dans les années vingt, les faisceaux italiens de combat (Fasci Italiani di Combattimento) sont lesprécurseurs du fascisme italien : ils reprennent dans une version nationaliste le symbole romain.

Dans la rome antique, les licteurs constituent l'escorte des magistrats qui possèdent l'imperium, c'est-à-dire le pouvoir de contraindre et de punir. Ces magistrats sont l'édile, l'interroi, le preteur et le consul en temps normal, et le dictateur en temps exceptionnel.

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Les licteurs sont chargés de protéger et d'exécuter les décisions coercitives des magistrats. Leur attribut principal, le faisceau de verges entourant une hache, est leur instrument de contrainte : soit pour une punition corporelle, les verges, soit pour une mise à mort par décapitation : la hache.

Et c'est de ces faisceaux de combat que vient le mot fascisme, fascio = fascisme.

Benito Mussolini et son parti ( Le parti national fasciste (PNF) rebaptisé Parti fasciste républicain (PFR), parti d'extrème droite) ont choisi ce nom car le groupe du licteur était le symbole d'autorité, deviolence et de loi.

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ÉVALUATION (17&18 février) A / I/ Problématique de Didon (carte heuristique souhaitée !...) 7 points

– femme/homme– cathaginoise (mythe collectif « arrange » une civilisation ou un groupe social / « story-telling » ex

Astérix / la Résistance )– peinture clinique de la Passion (2 pôles opposés : Fascination & Dénégation)= thématique

« diachronique » – Destin de Rome : la fin justifie les moyens (conception « machiavélique »)

II/ les verbes déponents 4 points

– ancienne « voix » grecque : « Moyen » : indique que l'on est IMPLIQUÉ dans l'action (ex : je joue dela Musique : ou implication du « Moi », OU activité superficielle)

– ex / fateor : j'avoue ; fruor : je jouis ; patior : j'éprouve ; loquor : je m'exprime ; ….

NB cause de moult dépressions : manque d'investissement dans les actions !

NB2 le métier est-il un investissement personnel OU simplement « alimentaire »

III/ Rôles de la scansion 3 points

– voir cours...

IV/ Scander les vers de Virgile : 6 points (3 x 2)

Multa viri virtus animo multusque recursat

gentis honos; haerent infixi pectore vultus (NB « ae »= long)– voir cours...

B/ I/ Les quatre déesses tutélaires (Minerve / Junon / Vénus / Diane) et leurs archétypes 12 points

II/ l' ABLATIF ABSOLU et son incidence sur la pensée latine 3 points

– –----> pensée magique ! cf. superstition ! (rituel contra-phobique, cf. le « doudou »)

III/ Les mots du « POUVOIR dans la civilisation romaine 3 points

IV/ Rôle des « historiens dans l'image d'un empereur / homme politique 2 points

– rumeur et « image de marque »

– « efficacité » & valeur morale ?

Amusez-vous bien !

NB N'oubliez pas l' « accélération de l'Histoire », qui explique la moindre « auctoritas » desAnciens (« mos majorum »), au plan Technique et (donc...) au plan Moral !

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ɶDIPE-ROI (SÉNÈQUE)

Mythe archaïque (Sophocle)

Problématique : en quoi un Mythe est-il une description « clinique » redécouverte par lesSciences Humaines contemporaines ?

(continuité de « structures psychiques » vs rupture de contexte historique !)

autrement dit : « Oedipe = Kevin »

Texte de SOPHOCLE

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Tragédie : enquête d'un roi (Oedipe) pour guérir se ville (Thèbes ) d'une maladie.

L'enquête va révéler le nom d'un assassin qui est en même temps incestueux : ironie tragique :le coupable c'est Oedipe lui-même !!!!

HISTOIRE CHRONOLOGIQUE

1 lieu : Thèbes

roi de Thèbes, Laïos , commet un crime*, les Dieux lui disent : « si tu as un fils, il te tuera etépousera sa mère »

* viole le fils d'un hôte -sacré- au lieu de le demander en « éromène » (« vieux » sachantamoureux= « éraste »)

2 Laïos et Jocaste ont un fils : décision de le mettre à mort ! –-----> l'abandonner dans uneforêt

3 serviteur chargé de l'abandonner, pour le transporter sur son dos, transperce ses pieds pourpasser un lien

4 le serviteur rencontre un berger qui lui propose de récupérer le bébé pour le donner à sesmaîtres stériles, à Corinthe.

5 Polybe & Mérope adoptent le nouveau né et le nomment « Pied Enflé » (Oedipe) ;éducation complète

6 au cours d'un repas, un convive « hyper-bourré » l'insulte « fils en toc » (insulte « classique ») ; au lieu de rire, Oedipe prend au 1er degré l'insulte et... va demander à ses parents q'ils sontses « vrais parents » ; réponse : « C'est nous qui t'avons appris à parler, sacrifier aux Dieux etaccueillir l'étranger »

7 O. va demander à la Pythie (DELPHES) , qui toujours énigmatique répond : « tu tueras tonpère et épouseras ta mère » . O. comprend au 1er degré , au lieu de répondre (s'il n'avait pas été« niais » ou « névrosé » ) : « oui, comme tout le monde, mais SYMBOLIQUEMENT » .

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8 O. décide de ne pas rentrer à Corinthe (pour ne pas « suivre » l'oracle : tuer son père etépouser sa mère ; NB il pense à nouveau que ce sont SES parents) ; à un carrefour « en patted'oie » (3 routes, vers Delphes, vers Corinthe, vers Thèbes), il choisit d'aller vers Thèbes.

9 Pris dans ses pensées, il ne s'écarte pas pour laisser passer un « vieil homme » sur un char–---> altercation –---> rixe –---> coup de bâton : le vieillard tombe du char, O. continue saroute SANS PERCEVOIR qu'il a tué le vieillard ! Aucune prise de conscience !

10 En chemin, O. rencontre la Sphinge, qui terrorise la contrée (autour de Thèbes) en posantaux voyageurs DEUX énigmes :

– quel animal a 4 pattes le matin, 2 à midi et 3 le soir : l'Homme ! (O. trouve grâce à un jeude mot sur son nom -tetrapous, dipous, tripous / oidipous

– quels sont le frère et la sœur tel que l'un succède à l'autre et réciproquement ? Le Jour &la Nuit . Il trouve car il est capable de comprendre le 2nd degré (NB : l'énigme parle defamille et de «système pare-incestueux » (frère & sœur : disjoints!) NB interdituniversel : prohibition de l'inceste !

11 La Sphinge disparaît dans un ravin , la contrée est délivrée, en arrivant à Thèbes O. reçoitla récompense pour son exploit : épouser la jeune veuve : Jocaste ! (NB différence d'âge àl'époque : non pertinente )

12 Il devient « roi » de Thèbes, et avec son épouse J. fait 4 enfants (Antigone, Ismène, Étéocleet Polynice)

13 15 ans plus tard, la « peste » (typhus) ravage Thèbes :

DÉBUT DE LA PIÈCE !!!!!!!

NB. L'histoire que nous venons de voir sera découverte peu à peu par l'enquête qu'Oedipemène « contre lui-même » (« anamnèse » : remontée des souvenirs!)

NB2/ les extraits sont de l'Oedipe-Roi de Sophocle . Le texte latin est un variante, deSénèque !

PROLOGUE vers 1 à 150

1er mouvement scénique : Oedipe / le grand-prêtre : vers 1 à 84

Le grand-prêtre, porte-parole du peuple, vient supplier Oedipe de délivrer Thèbes de la peste : " [...)aujourd'hui encore, Oedipe, ô toi qui imposes à tous le visage de ta supériorité, regarde, nous nous tournonsvers toi, nous te supplions tous de nous trouver un recours."

Oedipe, en roi conscient de ses devoirs, a devancé la requête du peuple et a envoyé Créon consulter l'oracle

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de Delphes : "J'ai délégué Créon, mon beau-frère, auprès d'Apollon pythien, je l'ai chargé de s'enquérir desactes et des paroles par lesquels je sauverais la cité"

2ème mouvement scénique : Oedipe / le grand-prêtre / Créon : vers 85 à 150

Créon est de retour de Delphes et il est porteur de bonnes nouvelles ( ici commence l'ironie tragique puisquece qui est cru bonne nouvelle est en fait mauvaise nouvelle). Sûr de lui, Oedipe, demande à Créon de parlerdevant le peuple réuni : " [...] Apollon, Souverain, nous enjoint expressément, ce pays entretenant sur son solune souillure criminelle, d'éliminer celle-ci sans la laisser s'invétérer jusqu'à devenir incurable."

Les nombreuses questions d'Oedipe traduisent son incompréhension ce qui justifie que Créon fasse un rappelde la mort de Laîos pour l'informer du passé tragique de Thèbes et les raisons qui ont fait que l'enquêteinitialement menée pour retrouver le meurtrier de Laïos ait été abandonnée. Dés lors, Oedipe, prend cettedécision : " Eh bien, moi, je remonterai aux racines ! Là aussi je ferai la lumière."

PARODOS vers 151 à 215

Dés son entrée, le choeur chante son angoisse ce qui rompt avec l'optimisme affiché par Oedipeprécédemment : " [...) je crains... Quelle dette nouvelle - ou reconduite au cours du cercle des saisons - meferas-tu payer ...?" " Détournez le destin...". Par ailleurs, il nous informe de la situation qui règne dans lacité : la terre, les femmes sont stériles, la mort décime la ville. Le choeur appelle au secours : " Vierge d'or,fille de Zeus / accorde-nous, radieuse / la grâce de ton secours."

1er EPISODE vers 216 à 462

1er mouvement scénique : Oedipe / le coryphée : vers 216 à 299

Dans une longue tirade adressée au coryphée, Oedipe voue au malheur le meurtrier de Laîos. Le ton estsolennel et déterminé, c'est le roi qui parle : [...] Cet homme, quel qu'il soit, je défends à tout citoyen de cetteterre, dont je détiens la puissance et le trône, de le recevoir et de lui adresser la parole ; je défends del'associer aux prières des dieux et aux sacrifices, de l'admettre aux ablutions. J'ordonne à tous de le chasserde leur maison, comme étant pour nous une souillure, selon l'oracle que le dieu de Delphes m'a récemmentdévoilé." Il accuse le gouvernement de Créon d'avoir négligé les recherches du coupable et il fait l'éloge deLaïos. De plus, Oedipe, pour se guider dans son enquête demande à rencontrer Tirésias.

Tirésias : homme----> femme –--> homme / avoue à Zeus que plaisir féminin 9x plaisir masc-----> aveuglépar Héra –--> don de divination accordé par Zeus. (archétype : les « devins » sont « aveugles » -3ème œil-)

2ème mouvement scénique : Oedipe / Tirésias 270 à 462

La progression de ce mouvement scénique est tout à fait intéressante et déterminante pour la suite de la pièce.D'abord Oedipe reconnaît la toute puissance de Tirésias et lui accorde une confiance absolue : " Ô toi quipénètre tous les secrets [...] lave-nous de la souillure dont nous charge ce mort. Nous sommes entre tesmains." Face au silence de Tirésias, Oedipe se fait insistant et il le somme de parler : " Parle". Puis le veillards'obstinant dans son refus de parler, Oedipe devient menaçant et insultant, le ton monte ainsi que sa colère : "Monstre, scélérat ! [...) parleras-tu, oui ou non ?". Oedipe interprète le silence de Tirésias comme un aveu, etil le provoque en l'accusant du crime : " [...] C'est toi, j'ai lieu de le croire, qui as combiné le crime, c'est toiqui l'a commis" .

Archétype dramaturgique : fausse piste, leurre.

Aussi, acculé, Tirésias est-il contraint de parler et provoque un coup de théâtre : " Eh bien, je te somme de teconformer à l'édit que tu as proclamé toi-même. Qu'à dater de ce jour tu n'entendes plus un mot, ni de cesgens, ni de moi : le sacrilège vivant qui souille cette terre, c'est toi." Mais, Oedipe ne peut entendre et

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comprendre la vérité et outragé, il accuse Tirésias de mensonge et de complot au service de Créon contre lui-même et il congédie le vieillard qui, avant de quitter la scène révèle l'avenir d'Oedipe. A partir de cet instant,tout ce qui doit être su est su mais celui qui est concerné ne l'entend pas : toute la vérité doit être découverte,petit à petit : ici commence le compte à rebours de la découverte d'une vérité connue mais refusée. (a-lhqeia=« non - caché »)

Oedipe : dénégation / –---> scotomisation (suppression de tout souvenir et de tout lien avec les souvenirs)

1er stasimon vers 463 à 511

Le choeur s'interroge sur les révélations de Tirésias : "Je ne puis croire ni contredire ses paroles" mais il necroira vraiment les propos de Tirésias que lorsqu'il aura des preuves : " [...] Eh bien non, quant à moi, avantpreuve directe / jamais je ne saurais admettre / qu'on incrimine Oedipe ! " Le choeur soutient Oedipe nonparce qu'il refuse de croire en les dieux mais parce que Tirésias, tout devin qu'il est, reste avant tout unhomme et sa parole n'est pas infaillible : " Ah ! Certes, Zeus et apollon / voient clair, eux ! les secrets d'ici-bas, ils les savent / Mais un devin qui n'est qu'un homme / est-il plus fort que je ne suis ?"

Opposition entre « les Dieux » (qui savent, mais qui ont des paroles confuses) et les Hommes (qui ne saventpas, mais qui agissent) !

2ème EPISODE vers 512 à 862

1er mouvement scénique : Oedipe / créon : vers 512 à 633

Oedipe s'adresse d'abord au peuple et le prend à témoin des infamies dont on veut le couvrir, puis, il accuseCréon de traîtrise : insultant, très en colère, quasi hors de lui, Oedipe ne se contrôle plus : NB : Oedipe accusése met en colère d'abord contre Tirésias, puis contre Créon, puis, à la fin de la pièce, contre....LUI-MÊME ! [...] Impudent, tu as le front de t'approcher de ma demeure, quand tu poignardes ma personne, c'est tropclair, quand tu me détrousses de ma couronne..." Créon, au contraire, très calme, se contente de lui répéterqu"il fait erreur. Mais pas plus que Tirésias dans le mouvement scénique précédent Créon ne parvient à sefaire entendre. Il le met toutefois en garde contre les jugements hâtifs et non fondés : " Ne t'hypnotise pas surun vague soupçon pour m'accuser. Il y a injustice à intervertir à la légère les idées qu'on se fait des gens..." Sans l'intervention du coryphée qui essaie de maîtriser la colère d'Oedipe, Créon serait condamné à mort.

2ème mouvement scénique : Oedipe / Créon / Jocaste : vers 634 à 696

L'arrivée de Jocaste va permettre de séparer les deux opposants. elle aussi intercède en faveur de Créon etfinalement Oedipe accepte de seulement chasser Créon de Thèbes : " Soit, qu'il s'en aille... Lui, où qu'il soit, iln'aura que ma haine."

3ème mouvement scénique : Jocaste / Oedipe : vers 697 à 862

Restés seuls, Oedipe et Jocaste s'entretiennent sur les raisons de la querelle précédente. Jocaste, qui ne croitpas à la divination : " [...] écoute-moi, et dis-toi bien que personne ici bas, vois-tu, n'a le secret de ladivination. Je vais t'en donner un exemple.", raconte, sans le savoir, l'histoire de la naissance d'Oedipe et sielle reste sereine et très sûre d'elle, NB parole des HOMMES ou parole des DIEUX ? Oedipe est bouleverséet inquiété dans ses certitudes. Dés lors c'est un véritable interrogatoire sur les circonstances du meurtre deLaïos qu'il fait subir à Jocaste : « Où ? Quand ? Comment ? Par qui ? » au fur et à mesure, Oedipecommence à entrevoir quelques indices qui pourraient confirmer les paroles du devin : " Si le devin voyaitclair..." ANAMNÈSE : LENTE REMONTÉE DES SOUVENIRS ! Mais Jocaste insiste bien sur le fait qu'il ya eu plusieurs meurtriers de son mari et non pas un seul, ce qui suffit, selon elle à disculper définitivement Oedipe. Jamais le singulier et le pluriel n'auront eu une telle importance et c'est pour cette raison qu'Oedipeveut absolument rencontrer le seul survivant de la rencontre tragique au carrefour de Delphes et de Daulis. Parailleurs, après avoir raconté à Jocaste sa propre histoire, Oedipe en arrive à la conclusion qu'il pourrait être lemeurtrier de Laïos, mais en aucun cas qu'il est le meurtrier de son père.

2ème stasismon vers 863 à 910

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Le choeur est choqué par l'attitude de Jocaste à l'égard des Dieux et se lamente de cette perte de respect et depouvoir accordé aux Dieux. Il accuse la démesure, l'orgueil humain qui se suffit à lui-même. Ici, le choeur sedépartage des personnages et réaffirme sa foi en les divinités : "Jamais / je ne renoncerai à m'appuyer enDieu".

NB parole des HOMMES ou parole des DIEUX ?

3ème EPISODE vers 911 à 1185

1er mouvement scénique : Jocaste / le messager de Corinthe / Oedipe : vers 911 à 1109

Tandis que Jocaste implore les Dieux de calmer Oedipe, un messager arrive de Corinthe et annonce la mort duroi Polybe; Jamais mort ne fut accueillie avec autant de joie, car elle achève de convaincre Jocaste et Oedipeque les oracles ne sont que mensonges : Oedipe n'est pas responsable de la mort de Polybe, donc il ne peutêtre le meurtrier de son père ; de même qu'Oedipe ne peut pas être le meutrier de Laïos puisqu'il devait êtretué par son fils or son fils est mort... : « A les en croire je devais tuer mon père, le voilà mort...en tout cas, lesoracles auxquels je me heurtais... ils ne valent rien. " PAROLE DES HOMMES =VRAIE, PAROLE DESDIEUX : FAUSSE : L E « LOGOS » PLUS FORT QUE LE « MUTHOS » : TRIOMPHE DEL'HUMANISME !!!!!!! (cf. la sacralisation, de nos jours, du discours « ÉCONOMIQUE » Si le parricide estécarté, il reste l'inceste et pour se libérer totalement, Oedipe demande des nouvelles de Mérope, et c'est laquestion fatale : le messager croit le rassurer définitivement en lui annonçant que le roi et le reine de Corinthen'étaient que ses parents adoptifs et il lui raconte sa véritable histoire, comment il a échappé à la mort àlaquelle il était destiné. IRONIE !!!!!!!! Dés lors, le sujet de la pièce n'est plus de savoir qui est le meutrier deLaïos, mais qui est Oedipe: il veut savoir tout sur lui : c'est une quête d'identité qui l'obsède : "Explose ce quivoudra ! Mais moi, sur ma naissance, si mesquine soit-elle, j'ai résolu de voir clair et je continuerai" .Jocaste, qui a tout compris, tente en vain de le dissuader de poursuivre son enquête : « Malheureux, puisses-tune jamais apprendre qui tu es !" « FREIN » DE JOCASTE ! Pour protéger ce qui reste Oedipe fait chercherle pâtre de Laïos: lui seul peut lui révéler les origines de sa naissance.

2ème mouvement scénique : Oedipe / le messager de Corinthe / le pâtre de Laïos : vers 1110 à 1185

Par un questionnement très précis, par la menace, comme il en avait usé avec Tirésias, Oedipe parvient enfin àfaire avouer au pâtre ce qu'il refusait de dire depuis des années. Plus aucun doute n'est possible, Oedipeaccède enfin à la vérité : " [...) Ô lumière, pour la dernière fois puissé-je aujourd'hui élever vers toi mesregards, moi dont il s'est révélé que je suis né de ceux dont c'était un crime de naître, que je vis avec celle quec'était un crime d'approcher, que j'ai tué celui que c'était un crime de tuer." Ainsi Oedipe résume-t-il son

parcours et sa triple faute : avoir survécu, avoir commis l'inceste et le parricide. ALÊTHEIA : laVÉRITÉ (étymon : « non caché : a-lêtheia3ème stasimon vers 1186 à 1222

Longue désolation du choeur qui reconnaît que le bonheur terrestre est un leurre et que l'homme ne peutaccéder à la félicité. Ses regrets sont immenses.

EXODOS vers 1223 à 1530

1er mouvement scénique : Le valet du palais : vers 1223 à 1296

Un valet fait le récit de ce qui s'est passé hors de l'espace scénique, dans les appartements de Jocaste : d'abordle suicide de Jocaste, puis la mutilation d'Oedipe. Le choeur se lamente sur le sort funeste de cette famillemaudite et exprime toute l'horreur que ces crimes lui inspire.

2ème mouvement scénique : Oedipe : le coryphée: vers 1297 à 1415

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Le coryphée reproche à Oedipe sa mutilation, ce n'est pas à lui de se punir, c'est aux Dieu de le faire : "[...]Comment as-tu pris sur toi de brûler ainsi ton regard ," La réponse d'Oedipe est claire : sa mutilation est unacte de liberté : " Ce fut Apollon / qui lança les maux que voici, les maux / sur moi que voici, sur moi ceshorreurs / Mais la propre main, et la seule / qui m'a frappé, c'est bien la mienne ! » HUMANISME : O. ne sedéfausse pas sur les Dieux (ne se déculpabilisa pas en disant: « ce n'est pas moi ») mais ASSUME et SEPUNIT LUI-MÊME

3ème mouvement scénique : Oedipe / Créon vers 1416 à 1477, 4ème mouvement scénique : Oedipe /Créon / Antigone / Ismène ( présence muette des deux filles d'Oedipe) : vers 1478 à 1523

Il regrette d'avoir vécu et il s'inflige le châtiment qu'il a lui-même prononcé au début de la pièce. il regretteson attitude à l'égard de Créon et le supplie de s'occuper de ses filles et de leur tenir lieu de père.Ce n'est plusle roi qui parle c'est tour à tour le meurtrier de Laîos, le mari, le père. Oedipe va assumer seul son destin.

HDA

ARCHÉTYPES :

ex. Marie :

ATHENA 20 %

HÉRA 5 %

APHRODITE 60 %

ARTÉMIS 15 %

Plan :

Intro : problématique : thème diachronique (permanent & universel : continuité / archétypes)avec des formes synchroniques (datées, contextuelles) , en rupture.

Mythe : …...

œuvre : Desperate H.

référents archétypaux : les 4 déeses tutélaires...

En quoi ces « archétypes » continuent à « modéliser » les images de Femmes au XXIème ?....

I les archétypes archaïques

A A H A (Grec & en Latin) : fonctions + images

II modernité : analogie et différenes

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(différences : personnages actuels plus « flous » / mêlés)

Ccl ; nous sommes toutes des AAHA ! Avec un curseur QUE NOUS MAÎTRISONS!)

DIDON

passion mortifère ?

RUPTURE & CONTINUITÉ

de la Forme du Thème

NB/ partir d'une œuvre du XX ou XXI

-sujet Suétone : films ayant la MÊME problématique (politique recouverte par mœurs :

Les Marches du pouvoir / W. : L'Improbable Président Président Le Président et MissWade

SUJET SVT

Problématique :la Science a pour mission d'observer les phénomènes, de repérer les faits pertinents ; puis ellefait des hypothèses sur les Causes profondes.

Appliquée à la technologie, elle peut MODIFIER LE RÉEL, et donc faire œuvre deCRÉATION

Ainsi, dans le domaine de la génétique, est-il possible d'agir sur l 'ADN (transformation /hybridation) pour obtenir des « objets » (plantes / animaux) qui n'avaient pas été sélectionnéspar l'évolution naturelle.

Ce peut donner naissance à des « monstres », à des thérapies (géniques), et/ou être l'objet decritiques du Comité d'Éthique .

Ce peut aussi être considéré comme une forme d'Art, dans la mesure où on passe de la« Nature brute » (en Grec, « ULÊ ») à une création (en Grec, « TECHNÊ », à la fois« technique » et « art ») .

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Relation : –------> CONTINUITÉ

– NB les hommes font cela depuis des millénaires

– du loup au chien

– selection des vaches laitières

– de l'arbre au bonzaï

– le riz, le blé, les pommes etc.....

Donc------>l 'Homme se veut Dieu (donner un coup de pouce à la Nature)

risques : tératologie

Oeuvre XXème /XXIème Œuvre ancienne

Contexte (synchronique) /

ruptureHistoriques o c i a l ( r a p p o r t sriches/pauvres, vieux/jeunes,femmes/hommes)philosophique (progrès ? Bienou « mal »)idéologique (politique)

Historiques o c i a l ( r a p p o r t sriches/pauvres, vieux/jeunes,femmes/hommes)philosophique (progrès ? Bienou « mal »)idéologique (politique)

Permanence (diachronique) /

continuité / « structuresa n t h r o p o l o g i q u e s d el'Inconscient

Psychologie et fantasmesindividuels et collectifs

Psychologie et fantasmesindividuels et collectifs

Conclusion : une oeuvre d'Art est À LA FOIS

– ANCRÉE DANS SON TEMPS, EN RUPTURE AVEC LA PRÉCDENTE (technique,technologie , de production, esthétique)

– ANCRÉE À LA PSYCHOLOGIE HUMAINE (Tous les H/F traversent les MÊMESétapes, LES MÊMES traumas -Amour/Mort/Destin-

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ARCHÉTYPES :

OEUVRE ACTUELLE DESSPERATE HOU...

ANALYSE CONTEXTUELLE :

–-----> 4 TYPES DE COMPORTEMENT

–------> CF 4 ARCHÉTYPES

NB personnages de DH : mouvants ( % différents des archétypes )

DIDON

1 :œuvre du XXème La Porte Étroite de Gide

– désir

– dénégation

– destin tragique

Rupture de media : Gide : genre romanesque + « journal »

ÉNEIDE : épopée en vers

2 référent diachronique : le destin tragique de Didon

– désir

– dénégation

– destin tragique

PERSEPOLIS :

RUPTURE DU MEDIA : BD + FILM

CONTINUITÉ DE L'ESPRIT : THÈME DIACHRONIQUE DE LA RÉVOLTE & DE LA

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FUITE (cf. Bible : Jonas et la baleine / le départ du fils ingrat.....) Départ + la lutte

Oedipe , Don Juan

NB spécialement pour Marie, « passion mortifère » : « Passion porteuse de mort » !!!!!!!!!

OEDIPE-ROI / SÉNÈQUE

SÉNÈQUE : – personnage complexe !– D'origine espagnole (ibérique) (-----> ? « lyrisme », style « baroque* »)

* du portugais « barocco » : « perle irrégulière » – précepteur de Néron –----> « suicidé » sur son ordre !

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– Philosophe –---> « le stoïcisme » (------> refus de la Douleur et le l'Excès : ATARAXIE)

– reprend les tragédies grecques, les transpose (-----> + de « Pathos », de mélodrame) (vs « intimisme ») (ex. énucléation d'Oedipe : « sobre » dans Sophocle, « atroce » dans Sé-nèque)

– NB efficacité pour communiquer : Pathos ( Muthos) OU Logos (= Raison)– NB2 écrit en

I, 1, v.6 -21

Quisquamne regno gaudet? o fallax bonum, quantum malorum fronte quam blanda tegis! ut alta uentos semper excipiunt iuga rupemque saxis uasta dirimentem freta, [10] quamuis quieti uerberant fluctus maris: imperia sic excelsa Fortunae obiacent. Quam bene parentis sceptra Polybi fugeram!*curis solutus exsul, intrepidus uagans! ** (caelum deosque testor) in regnum incidi. 15 Infanda timeo, ne mea genitor manu perimatur; hoc me Delphicae laurus monent, aliudque nobis maius indicunt scelus. est maius aliquod patre mactato nefas? pro misera pietas (eloqui fatum pudet), [20] thalamos parentis Phoebus et diros toros nato minatur impia incestos face.

Est-il un roi qui se trouve heureux sur le trône? 0 trompeuseidole, que de misères tu caches sous une riante image! Comme les hautes montagnes sont toujours en butte à la fu-reur des vents; comme les rochers qui s'avancent sur la plaine liquide, ne cessent pas, même en temps de calme, d'être battus des flots; ainsi le rang suprême des rois les ex-pose davantage aux coups de la Fortune. Oh ! que j'avais bien fait de fuir les états de Polybe mon père !* J'étais exilé,mais tranquille; errant, mais exempt d'alarmes.** Le ciel et les dieux me sont témoins que je ne cherchais pas le trône. Une affreuse prédiction me poursuit : je crains de devenir l'assassin de mon père. Le laurier prophétique de Delphes me menace de ce crime et d'un autre plus grand encore. Ce-pendant peut-il en être un plus abominable que le meurtre d'un père? Infortuné que je suis! j'ai honte de rappeler cette prédiction. Apollon m'annonce un hymen infâme, une couche incestueuse, et des torches impies qui doivent éclai-rer l'union d'un fils avec sa mère !

Fallax, trompeur –----->cf « fallacieux » (ex serment fallacieux, propos fallacieux )Pouvoir fallacieux : cf. le proverbe : « LE CAPITOLE EST PROCHE DE LA ROCHE TARPÉIENNE » cf. DSK, Cahuzac, Coppémenace cachée ! « être chef-----> souffrance à venir » (sentiment d'une « DETTE ») cf. proverbe : « manger son pain blanc ! » Archétype : les gens de Pouvoir se plaignent du Pouvoir.... mais le gardent

* phrase tragique et pathétique– illusion : il a pris en fait la mauvaise décision !

Conception de la Vie en « Y » – mauvais choix initial-------> lucidité beaucoup trop tard !– NB Socrate / Platon inventent le concept d' APORIE : IMPASSE / on fait demi tour et on prend l'autre

chemin ! – Dans un INCIPIT , toute affirmation va être contredite !!!!!! (présupposition!) (DISCONTINU)

– CF ARISTOTE : « la tragédie est une imitation de la nature qui produit jus-qu'au bout, par la crainte et la pitié, la purgation -=CATHARSIS- des Pas-sions

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** opposition entre DEUX vies : – exil, vagabondage, pauvreté MAIS absence de problèmes– richesse, Pouvoir, famille , MAIS problèmes

hymen = mariage : MÉTONYMIE

INFANDUS, A, UM : in (préfixe privatif + « fa » (radical indo-euro : « parler » cf fable, aphasie, etc.....) : non dicible ! Ineffable , que l'on ne peut dire ! Innommable (ex . « la Shoah » ) gradation :déni------> dénégation-----> impensable –---> implicite –---> innommable –---->suggéré –--> verbalisé symboliquement –----> verbalisé analytiquement –---> assumé (= abréaction)NB : vrai pour un individu (trauma) ou un groupe (ex : France : guerre d'Algérie) cf poids des secrets de famille !

La tragédie « Oedipe-Roi est la remontée lente de la Vérité (de l' « infandum » au « verbum »)

Delphicae laurus : lauriers de Delphes : métonymie / « laurier » = « kif » (opiacée léger à 1,5 % de THC -tétra-hydro-cannabinol- vs « shit » : 15 % de THC .

« est maius aliquod patre mactato nefas » : parricide : crime majeur (dans toutes les civilisations!) . / Problème : comment remplacer les « vieux » défaillants... sans les tuer ???????

– technique tahitienne : surf avec une planche énorme . (management = compétence)– technique polynésienne : « secouer le cocotier » ! – technique des boucaniers : quand vient l'incompétence (capitaine de vaisseau et de prise), on est rem-

placé– technique M-A : tournoi, affrontement, « ordalie » (« jugement de Dieu »)– Athènes, Rome, démocraties occidentales : les « anciens » deviennent conseillers (Sénat)– France, XXIème : « retraite », retrait du monde économique (sauf consommation)

II, 1, v.214-222

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(Creon) Ambage nexa Delphico mos est deo 215 arcana tegere. (Oedipus) Fare, sit dubium licet:ambigua soli noscere Oedipodae datur. (Creon) Caedem expiari regiam exsilio deus et interemptum Laium ulcisci iubet: non ante caelo lucidus curret dies [220] haustusque tutos aetheris puri dabit. (Oedipus) Ecquis peremptor inclyti regis fuit? quem memoret ede Phoebus, ut poenas luat.

CRÉON. - Le dieu de Delphes ne manque jamais de voiler ses oracles.OEDIPE. - Quelle que soit l'ambiguïté de sa réponse, apprenez-la-moi. C'est à Oedipe seul qu'il appartient d'expliquer les énigmes.CRÉON. - Apollon veut que le meurtre du roi s'expie par l'exil du meurtrier. Il vous ordonne de venger la mort de Laïus. C'est à ce prix seulement que la puretédu jour et la salubrité de l'air nous seront rendues.OEDIPE. - Et quel fut l'assassin de ce grand roi? Quel est celui que nomme le dieu? Parlez : il sera puni.

OEDIPE ROI / SÉNÈQUE

IV, 1, v.764-774

(Oedipus) Curas reuoluit animus et repetit metus. 765 obiisse nostro Laium scelere autumant superi inferique, sed animus contra innocens sibique melius quam deis notus negat. redit memoria tenue per uestigium, cecidisse nostri stipitis pulsu obuium [770] datumque Diti, cum prior iuuenem senex curru superbus pelleret, Thebis procul Phocaea trifidas regio qua scindit uias. Vnanima coniunx, explica errorem, precor: quae spatia moriens Laius uitae tulit?

OEDIPE. - J'interroge le passé, et j'examine s'il me pré-sente des sujets d'inquiétude et d'alarme. Lé ciel et l'en-fer me déclarent coupable du meurtre de Laïus. Mais ma conscience révoltée, et mieux connue d'elle-même que des dieux, proteste contre l'arrêt qui me condamne.Néanmoins je me rappelle vaguement que, dans ma jeunesse, je terrassai d'un coup de massue, et, fis des-cendre chez les morts un vieillard qui me fermait le passage avec son char orgueilleux. C'était loin de Thèbes, au lieu même où les champs de la Phocide se partagent en trois routes. 0 ma chère épouse ! tirez-moid'incertitude, je vous én conjure. Quel âge avait Laïus quand il mourut?

OEDIPE ROI / SÉNÈQUE

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IV, 3, v.859-870

(Oedipus) Quid quaeris ultra? fata iam accedunt prope. [860] quis fuerit infans edoce. (Phorbas) Prohibet fides. (Oedipus) Huc aliquis ignem! flamma iam excutiet fidem.(Phorbas) Per tam cruentas uera quaerentur uias? ignosce quaeso. (Oedipus) Si ferus uideor tibi 865 et impotens, parata uindicta in manu est: dic uera: quisnam? quoue generatus patre? qua matre genitus? (Phorbas) Coniuge est genitus tua. (Oedipus) Dehisce, tellus, tuque tenebrarum potens, in Tartara ima, rector umbrarum, rape [870] retro reuersas generis ac stirpis uices.

OEDIPE. - Dis-moi quel était cet enfant.PHORBAS. - Le serment que j'ai fait me défendde le dire.OEDIPE. - Qu'on apporte un brasier. Le feut'ôtera cette discrétion.PHORBAS. - Voulez-vous savoir la vérité pard'aussi cruels moyens? Épargnez-moi, de grâce.OEDIPE. - Si je te parais cruel et prompt dansma colère, il ne tient qu'à toi d'en détourner lescoups. Dis la vérité. Quel était cet enfant? quelsétaient son père et sa mère?PHORBAS. - Sa mère, c'est votre épouse.OEDIPE. - O terre ! entr'ouvre-toi. Dieu des té-nèbres, souverain des Ombres, entraîne au fonddes enfers un misérable qui a interverti l'ordrede la naissance et de la génération.