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1ère partie Séquence 1
LE FEU Définition : Le feu est la manifestation d’un corps combustible avec un comburant en présence d’une énergie d’activation Composition de l’air : 15 à 21% de O² Azote : 78 % Gaz rares : 1%
La combustion : réaction chimique et exothermique entre l’oxygène de l’air et certaines substances dites combustibles, l’air étant le comburant. Les énergies d’activation :
- thermique - mécanique - électrique - chimique - biologique - électricité statique
La Combustion
La combustion des gaz Lors d’un incendie il n’y a que les gaz qui brûlent, que ce soit des gaz de distillation, de provenance de corps à l’état solide ou des vapeurs de liquides inflammables. Le mélange « Gaz-combustile » avec l’oxygène de l’air est inflammable à 2 conditions :
- Que l’énergie d’activation soit suffisamment élevée - Que la concentration du mélange soit comprise entre certaines limites
La combustion des liquides Sauf cas rares ce sont les vapeurs inflammables dégagées par les liquides qui brûlent
La combustion des solides Il existe deux types de combustion :
- la combustion vive : c’est une réaction qui entraîne un dégagement important de calories avec une forte élévation de température et un imitions de flammes.
- La combustion lente : c’est une réaction qui entraîne un faible dégagement de calories avec peu d’élévation de température et une absence de flammes.
La combustion spontanée La combustion spontanée a lieu sans cause apparente d’échauffement. Elle concerne les amats de chiffons gras et le stockage de charbon La vitesse de combustion Elle est fonction de l’état de division de la matière Pour une même masse la vitesse de combustion est fonction du rapport Surface/Volume du combustible Disposition de la matière et des matières La vitesse de propagation dépend :
- de facteurs géométriques (épaisseur, surface, forme) - de la disposition dans l’espace (horizontale, verticale)
Il y a d’autres facteurs qui rentrent en jeu :
- température - humidité de l’air - teneur en oxygène
Propagation
- par transmission de chaleur : - convection (transport par l’air, les gaz)
- conduction (transport par les solides) - rayonnement (chaleur immédiate des flammes)
- par déplacement des substances en combustion : - par les gaz (déplacement des nappes de gaz imbrûlés): les distances d’action de ce mode de transfert peuvent être grande ce qui peut faire croire a l’existence de plusieurs foyers.
- par les liquides : transfert très limité les cuvettes de rétention permettant d’éviter ce problème. - par les solides : - par brandons : fragments de solides en ignition pouvant franchir selon la force du vent des distances souvent importantes. Ce mode de propagation caractérise les feux de foret - par escarbilles : petite particule incandescente, leur danger se limite à quelques mètres.
Etude des causes d’éclosion Il y a trois types de causes : - cause humaine : - imprudence du fumeur
- malveillance - négligence - ignorance
- cause naturelle : - soleil - foudre
- fermentation
- cause énergétique : - électrique - réaction chimique exothermique
- frottements - arcs électriques
Séquence 1 Partie 2
Le comportement au feu
Deux critères : - la réaction au feu - la résistance au feu
La réaction : c’est l’aliment qui peut être apporté au feu et a la propagation de l’incendie Il y a deux types de classement
- classement M - classement des Euroclass
Classement M : Ce sont des matériaux qui ont subi des tests de combustion classés de M0 (incombustible) à M4 (combustible) Euroclass : Ce sont des matériaux avec 3 notions :- les 7 classes (A1, A2, B, C, D, E, F) - l’opacité des fumées (s1, s2, s3) - gouttes et particules enflammées (d0, d1, d2) Les Euroclass A1, A2 et B correspondent aux classes des produits non combustibles ou peu combustibles Les Euroclass C, D et E correspondent aux classes des produits combustibles L’Euroclass F ne sont soumis à aucune évaluation de leur performance s1 s2 s3 Classe d’opacité dans Les fumées
Quantité et vitesse de dégagement faibles
Quantité et vitesse de dégagement moyennes
Quantité et vitesse de dégagement élevées
d0 d1 d2 Classes de gouttes enflammées
Pas de gouttes ou débris enflammés
Pas de goutte ou débris dont l’inflammation dure plus de 10 secondes
Ni d1 Ni d2
Euroclass
A1 A2 B C D E F
Paramètres d’opacité des fumées
//// //// ////
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//// //// ////
//// //// ////
Paramètres de gouttes enflammées
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//// //// ////
//// //// ////
La transposition réglementaire : L’entrée en vigueur du système des Euroclass est effective depuis le 31 Décembre 2001 C’est la date de publication de l’arrêté du 21 Novembre 2002 qui publie :
- les règles d’utilisation des Euroclass pour les produits de la directive des produits de construction et du classement M pour les autres produits
- la codification de lecture de la réglementation française dont les exigences sont
toujours exigées en classe M Classe selon NFEN 13501-1 Exigences A1 ///////// ///////// Incombustible A2 s1 d0 M0 A2 s1 d1 M1 A2 s2
s3 d0 d1
M1
B s1 s2 s3
d0 d1
M1
C s1 s2 s3
d0 d1
M2
D s1 s2 s3
d0 d1
M3 M4 (non gouttant)
Toutes classes autres que E d2 et F M4 La résistance au feu : c’est le temps pendant lequel les éléments de construction peuvent jouer le rôle qui leur est dévolu malgré l’action de l’incendie. Classification de la résistance au feu :
- stable au feu : résistance mécanique - pare flamme : résistance mécanique, étanchéité aux gaz et aux flammes
- coupe feu : résistance mécanique, étanchéité aux gaz et aux flammes, isolation
thermique
Les locaux et les dégagements
Règle 4, 2, 1
Escaliers encloisonnés : Règle 3, 1, 1 Sol : M3 Mur, plafond : M1 Sièges de cinéma : Règle 3, 4, 2 Isolement par rapport aux tiers - en vis a vis
- Superposés
-Contigus
2ème partie Séquence 1
Principes de classement des établissements Définition de l’E.R.P. Art R123-2 du code de la construction et de l’habitation : Tout bâtiment, locaux ou enceinte dans lesquelles des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque ou dans lesquelles sont tenues des réunions ouvertes a tout venant, ou sur invitation payante ou non. Le public : sont considéré comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement a quelconque titre que ce soit, en dehors du personnel.
mot memotechnique
type définition
Loisir L salle d’audition, de conférence, de réunion, de spectacle ou a usage multiple
Magasin M Magasin de vente, centre commerciaux Nourriture N Restaurant ou débit de boissons hÔtel O Hôtel et pension de famille Playstation P Salle de danse et salle de jeu Récréation R Etablissement d’enseignement, colonie de vacances Savoir S Bibliothèque, centre de documentation Tableau T Salle d’exposition Urgences U Etablissement sanitaire Vatican V Etablissement de culte Word W administration, banque, bureaux X établissement sportif couvert Yeux Y Musée Jeune J Maison e retraite, maison spécialisée
Etablissements spéciaux PA Etablissement de plein air CTS Chapiteau, Tente et Structure SG Structure Gonflable PS Parc de Stationnement couvert GA GAre OA Hôtel et Restaurant d’altitude EF Etablissement Flottant, stationnaire ou en stationnement REF REFuge de montagne Les catégories : 1ère catégorie 1501 personnes et plus 2ème catégorie 701 a 1500 personnes 3ème catégorie 301 a 700 personnes 4ème catégorie 300 personnes et moins
Premier groupe (effectif + personnel)
5ème catégorie variable selon le seuil d’assujettissement Deuxième groupe
effectif
Le seuil d’assujettissement correspond pour chaque type d’établissement au nombre de personnes à partir duquel l’E.R.P. est classé dans le 1er groupe. Dispositions particulières :
Seuil 1er groupe Type Nature d’exploitation Sous-sol étage TOTAL
J - - 200 L 100
20 - -
200 50
M 100 100 200 N 100 200 200 O - - 100 P 20 100 100 R Crèches, jardins d’enfant,
haltes garderies autres établissements
internat colonies de vacances
-
100 - -
1
100 - -
100
200 20 30
S 100 100 200 T 100 100 200 U Sans hébergement
avec hébergement - -
- -
100 20
V 100 200 300 W 100 100 200 X 100 100 200 Y 100 100 200
OA - - 20 GA - - 20 CTS - - 50 REF - - 1 EF - - 12 SG - - 1
Calcul de l’effectif : Les dispositions particulières à chaque type d’E.R.P. précisent le mode de calcul de l’effectif. En règle générale la surface est un élément déterminant pour le calcul Ex : Type M rez-de-chaussée 2 personnes/m² 100 m² 200 personnes
Sous sol et en étage 1 personnes/m² 50 m² 50 personnes Au 2ème étage 1 personne/2m² 50 m² 25 personnes Aux étages supérieur 1 personne /5m² 50 m² 10 personnes Mail des centres commerciaux 1 personne/5 m² 200 m² 40 personnes Soit un effectif de 325 personnes
Définition de l’I.G.H: Art 122 du code de la construction et de l’habitation Constitue un Immeuble de Grande Hauteur tout corps du bâtiment dont le plancher bas du dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable par les engins des services de secours et de lutte contre l’incendie :
- a plus de 50 mètres pour les immeubles a usage d’habitation - a plus de 28 mètres pour tout les autre immeubles
Classement des I.G.H. TYPE Usage
GHA Immeuble a usage d’habitation GHO Immeuble a usage d’hôtel GHR Immeuble a usage d’enseignement GHS Immeuble a usage d’archive GHU Immeuble a usage sanitaire GHW1 Immeuble a usage de bureaux dont la hauteur du plancher bas est compris entre 28
et 50 mètres GHW2 Immeuble a usage de bureaux dont la hauteur du plancher bas est supérieure a 50
mètres GHZ Immeuble a usage mixte Calcul de l’effectif : 1 personne pour 10m²
2ème partie Séquence 2
Les fondamentaux et principes généraux de sécurité incendie Les fondamentaux de la sécurité incendie sont la prévision et la prévention Définition de la prévention : la prévention dans le domaine incendie c’est l’art de tout mettre en œuvre pour éviter la naissance d’un feu et ce en suivant la réglementation du 25 Juin 1980 Définition de la prévision : dans le domaine incendie c’est l’anticipation d’un feu qui malgré les mesures de prévention peut tout de même éclore et l’empêcher de se propager en le combattant dans les 1ers instants La prévention poursuit 3 buts :
- assurer la sécurité des personnes - assurer la sécurité des biens
- permettre et faciliter l’intervention des secours
La prévention de l’incendie a 4 objectifs :
- limiter les risques de naissance de feu - Limiter la propagation de l’incendie
- Evacuer les personnes en danger
- Faciliter l’intervention des secours
Pour assurer la protection des personnes :
- l’éclairage de sécurité en cas de sinistre et de coupure de l’éclairage général - dégagements suffisant en nombre et en longueur
- l’alarme permet de prévenir tout les occupants qu’ils doivent évacuer les locaux
- le désenfumage : il permet de : - limiter la propagation du feu
- faciliter l’évacuation des personnes
- faciliter l’action des secours
Pour assurer la protection des biens : Les applications des mesures générales :
- la construction
- les installations techniques
- les moyens de secours
- la mise en place de consigne de sécurité
Ces mesures sont étudiées lors de l’élaboration du projet d’aménagement ou de construction en accord avec le maître d’œuvre et les différents bureaux d’étude pour le dépôt du dossier a l’administration. Mesures concernant la construction :
- l’implantation - permettre un accès des services de secours
- la protection par rapport au tiers
- l’emploi de matériaux et d’élément non combustible ou peu combustible
- des compartiments et des cloisonnements suffisants
- une disposition des locaux suivant les risques
- une ventilation
DANS UN E.R.P. Article R 123-4 Les bâtiments et les locaux ou sont installés les établissements recevant du public doivent être construits de manière a permettre l’évacuation rapide et en bon ordre de la totalité des occupants Ils doivent avoir une ou plusieurs façades en bordure de voie ou d’espaces libres permettant l’évacuation du public, l’accès et la mise en service des moyens de secours et de lutte contre l’incendie. Article 123-5 Les matériaux et les éléments de construction employés tant pour les bâtiments et locaux que pour les aménagements intérieurs doivent présenter en ce qui concerne leur comportement au feu, des qualités de réaction et e résistance appropriés aux risques courus. La qualité de ces matériaux et éléments fait l’objet d’essais et de vérifications en rapport avec l’utilisation a laquelle ces matériaux ou éléments sont destinés. Les constructeurs, propriétaires, installateurs et exploitants sont tenus de s’assurer que ces essais et vérifications ont eu lieu Article 123-6 L’aménagement des locaux, la distribution des différentes pièces et éventuellement leur isolement doivent assurer une protection suffisante compte tenu des risques encourus, aussi bien personnes fréquentant l’établissement que celles qui occupent les locaux voisins Article 123-7 Les sorties et les dégagements intérieurs qui y conduisent doivent être aménagés et repartis de telle façon qu’ils permettent l’évacuation rapide et sure des personnes Leur nombre et leur largeur doivent être proportionnés au nombre de personnes appelées à les utiliser Tout établissement doit disposer de deux sorties au moins Article 123-8 L’éclairage de l’établissement lorsqu’il est nécessaire doit être électrique Un éclairage de sécurité doit être prévu dans tout les cas
Article 123-9 Le stockage, la distribution et l’emploi de produits explosifs ou toxiques, de tout liquides particulièrement inflammables et de liquides inflammables classés en 1ère catégorie en exécution de la loi n°76-663 du 16 Juillet relative aux installations classées sont interdits dans les locaux et dégagement accessibles au public, sauf disposition contraire précisées dans le règlement de sécurité Article 123-10 Les ascenseurs et monte-charges, les installations d’électricité, de gaz, de chauffage et de ventilation, ainsi que les équipements techniques particuliers a certains types d’établissements doivent présenter des garanties de sécurité et de bon fonctionnement Article 123-11 L’établissement doit être doté de dispositifs d’alarme et d’avertissement, d’un service de surveillance et de moyens de secours contre l’incendie appropriés aux risques
DANS UN I.G.H. Article 122-6 La construction d’un immeuble de grande hauteur n’est permise qu’a des emplacements situés a 3 km au plus d’un centre principal des services publics de secours et de lutte contre l’incendie Cependant, le représentant de l’Etat dans le département peut autoriser la construction d’un immeuble de grande hauteur a une distance supérieure, après avis de la commission consultative départementale de la protection civile, par une arrêté motivé, compte tenu des facilités d’accès et e circulation, du type du centre de secours, du service de sécurité propre unifier l’immeuble et des ressources en eau du secteur. Article 122-7 Les immeubles de grande hauteur peuvent contenir, sauf exceptions prévus par le règlement de sécurité, des établissements classés dans la nomenclature établie en vertu de la loi n°16-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l’environnement, lorsque le classement résulte des dangers d’incendie et d’explosion qu’ils représentent. Il est interdit d’y entreposer ou d’y manipuler des matière inflammables du premier groupe définies à l’article R223-14 du code du travail, sauf exceptions prévues par le règlement de sécurité Article 122-8 Ne sont admis dans ces immeubles que des modes d’occupation ou d’utilisation n’impliquant pas la présence, dans chaque compartiment tel que défini a l’article R 122-10, d’un nombre de personnes correspondant à une occupation moyenne de plus d’une personne par dix mètres carrés hors œuvre Toutefois, le règlement de sécurité peut, sauf à prévoir toutes mesures appropriées, autoriser des installations ou des locaux impliquant une densité supérieure d’occupation Article 122-9 Pour assurer la sauvegarde des occupants et du voisinage, la construction des immeubles de grande hauteur doit permettre de respecter les principes de sécurité ci-après 1°) Pour permettre de vaincre le feu avant qu’il n’ait atteint une dangereuse extension :
- l’immeuble est divisé en compartiments définis à l’article R 122-10, dont les parois ne doivent pas permettre le passage du feu de l’un à l’autre en moins de deux heures ;
- les matériaux combustibles se trouvant dans chaque compartiment sont limités dans
les conditions fixées par le règlement prévu à l’article R 122-4
- les matériaux susceptibles de propager le feu sont interdits
2°) L’évacuation des occupants est assurée au moyen de deux escaliers au moins par compartiment Cependant, pour les immeubles de classe GHW1 le règlement de sécurité précise les conditions auxquelles il pourra être dérogé à cette règle L’accès aux ascenseurs est interdit dans les compartiments atteints ou menacés par l’incendie 3°) L’immeuble doit comporter :
- une ou plusieurs sources autonomes d’électricité destinées à remédier, les cas échéant, aux défaillances de celle utilisée en service normal
- un système d’alarme efficace ainsi que es moyens de lutte a la disposition des services
publics de secours et de lutte contre l’incendie et, s’il y a lieu, a la disposition des occupants
4°) En cas de sinistre dans une partie de l’immeuble, les ascenseurs et monte-charges doivent continuer a fonctionner pour le service des étages et compartiments non atteint ou menacés par le feu 5°) Des dispositions appropriées doivent empêcher le passage des fumées du compartiment sinistré aux autres parties de l’immeuble 6°) Les communications d’un compartiment a un autre ou avec les escaliers doivent être assures par des dispositifs étanches aux fumées en position de fermeture et permettant l’élimination rapide des fumées introduites 7°) Pour éviter la propagation d’un incendie extérieur a un immeuble de grande hauteur celui-ci doit être isolé par un volume de protection répondant aux conditions fixées par le règlement de sécurité. (Volume de protection = 8 mètres) Article 122-10 Les compartiments prévus à l’article R 122-9 ont la hauteur d’un niveau, une longueur n’excédant pas 75 mètres et une surface au plus égale a 2500 mètres carrés Les compartiments peuvent comprendre deux niveaux si la surface totale n’excède pas 2500 mètres carrés quand l’un d’eux est accessible aux engins des services publics de secours et de lutte contre l’incendie Les parois de ces compartiments, y compris dispositifs tels que sas ou portes permettant l’accès aux escaliers, aux ascenseurs et monte-charges et entre compartiments, doivent être coupe feu de degrés deux heures Les surfaces indiquées des compartiments doivent être mesurées hors œuvre à l’exception des balcons dépassant le plan général des façades
2ème partie Séquence 3
Desserte des bâtiments Voie : elle va de bâtiment a clôture ou de bâtiment a bâtiment inclus trottoir et stationnement La chaussée : elle va de trottoir a trottoir inclus stationnement La largeur utilisable : elle va de stationnement a stationnement
Caractéristiques de la voie engin : Voie utilisable par les engins de secours et de lutte contre l’incendie. Elle comporte une chaussée répondant aux caractéristiques suivantes :
- trois mètres pour une voie dont la largeur exigée est comprise en 8 et 12 mètres - six mètres pour une voie dont la largeur exigée est égale ou supérieure a 12 mètres
- La force portante calculée pour un véhicule de 160 Kilo Newton/m
- 90 Kilo Newton/m par essieu maximum
- résistance au poinçonnement 80Newton/cm² sur une surface maximale de 0,20 m²
- le rayon intérieur minimal a 11 mètres
- le rayon intérieur, inférieur a 50 mètres : S=15
R - hauteur libre sous voûte : 3,5 mètres - pente inférieure a 15%
La voie échelle : Section de voie utilisable pour la mise en station des échelles aériennes Ses caractéristiques :
- longueur minimale de 10 mètres - largeur minimale utilisable de la chaussée est 4 m²
- si cette section est une impasse la largeur est portée à 7 mètres au moins
- pente maximale 10%
- la distance entre un E.R.P. et la voie échelle est de 1 à 8 mètres
L’espace libre : C’est l’espace correspondant aux caractéristiques minimales suivantes :
- la plus petite dimension est au moins égale à la largeur totale des sorties de l’établissement sans être inférieure à 8m
- elle ne comporte aucun obstacle susceptible de s’opposer à l’écoulement régulier du
public
- il permet l’accès et la mise en œuvre du matériel nécessaire pour opérer les sauvetages et combattre le feu
- les issues de l’établissement sur cet espace sont à moins de 60 mètres d’une voie
utilisable par les engins de secours
- la largeur minimale de l’accès a partir de cette vois est de :
-1,80 mètres lorsque le plancher du dernier niveau accessible au public est à 8 mètres au plus au dessus du sol -3 mètres lorsque le plancher bas du dernier niveau accessible au public est a plus de 8 mètres au dessus du sol
La voie d’accès pour les véhicules de lutte contre l’incendie dans un I.G.H. : Les sorties des immeubles accessibles aux engins des sapeurs pompiers, a plus de 30 mètres d’une voie ouverte à la circulation publique à ses deux extrémités, permettant la circulation et le stationnement de ces engins Caractéristiques de la voie :
- hauteur libre sous voûte : 3,5 mètres - largeur de la chaussée : 3,5 mètres
- largeur de la plate forme : 4,5 mètres
- rayon de braquages intérieur : 11 mètres
- rayon de braquages extérieur : 14,5 mètres
- pente inférieure ou égale a 10%
- résistance aux forces portantes : 130 KNewton minimum dont 40 KNewton sur
l’essieu avant, 90KNewton sur l’essieu arrière, ceux cis etants distant de 4,5 mètres
2ème partie Séquence 4
Classement d’isolation des risques
Distribution intérieure :
- son but est de limiter la propagation du feu et des fumées à travers la construction - les locaux doivent être séparés des locaux qui les sont contigu et des dégagements
protégés par des parois verticales et des portes ayant certaines caractéristiques de résistance au feu
La séparation des locaux est faite sois :
- cloisonnement traditionnel - cloisonnement traditionnel et secteurs
- par compartiments
Distribution par cloisonnement traditionnel : Les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau accessible au public est a moins de 8 mètres en dessus du sol doivent être desservis soit :
- par des espaces libres - par des voies engin
Les bâtiments dont le plancher bas du dernier niveau accessible au public et a plus de 8 mètres au dessus du sol doivent être desservis :
- par de voies échelles
CLOISONNEMENT TRADITIONNEL
Distribution par secteurs Par secteur, chaque niveau de l’établissement doit être divisé en tant de secteur qu’il y a d’escaliers normaux. Ces secteurs doivent avoir une capacité d’accueil du même ordre. Les secteurs sont isolés entre eux par une paroi coupe feu de degrés 1h Chaque secteur doit avoir une surface maximale de 800 m² et une longueur maxi de 20 mètres an façade accessible, la largeur maxi est de 40 mètres Lorsque le plancher bas du dernier niveau accessible au public est a plus de 8 mètres au dessus du sol les voies échelles peuvent être remplacées par des espaces libres a condition que ceux cis permettent la mise en station d’une échelle aérienne afin d’atteindre a chaque niveau une baie accessible par secteur. Cette baie doit ouvrir sur un dégagement soit sur un local accessible au public*
SECTEURS
Les compartiments Le compartiment est un volume à l’intérieur duquel les exigences de résistance au feu relatives aux parois verticales ne sont pas imposées Chaque niveau comporte au moins 2 compartiments dont chacun a une capacité d’accueil du même ordre de grandeur Un compartiment peut s’étendre sur 2 niveaux La surface maximale ou l’effectif maximal admissible est fixé dans les dispositions particulières Les parois verticales limitant les compartiment, façade exclue ont des qualités de résistance au feu Chaque compartiment comporte un nombre d’issues judicieusement reparties proportionnées à l’effectif maximal admis Les circulations horizontales communes de grande longueur doivent être recoupées tout les 25 a 30 mètre par des parois et bloque portes pare flamme de degrés 1/2h et munis d’un ferme porte Des que l’effectif du compartiment dépasse 100 personnes une issue de 2 unités de passage doit déboucher sur l’extérieur ou sur un dégagement protégé par un bloque porte pare flamme 1/2h et munis d’un ferme porte
Le passage d’un compartiment à un autre ne peut se faire que par 2 dispositifs de communication situés sur les circulations principales Le dispositif de communication entre compartiments contigus doit être :
- un bloc porte a va et viens et pare feu de même température que la paroi ou il est installé
- un SAS avec des bloques portes an va et viens est pare flamme de degrés moitié que la
paroi ou il est installé Les portes peuvent être a fermeture automatiques Chaque compartiment doit être désenfumé
COMPARTIMENTS
- Volume dans lequel aucune exigence de résistance au feu n’est imposé aux parois - Autorisé par dispositions particulières à certains types d’établissements - Surface maximale précisée par chaque type qui l’autorise - Un compartiment peut s’étendre sur deux niveaux si la surface totale ne dépasse pas la surface autorisée Locaux a risque Classement des locaux :
Cas particuliers du type U et J
Principes fondamentaux de sécurité
- Compte tenu de la spécificité des établissements et des conditions particulières de leur exploitation,
- De l’incapacité d’une partie du public à pouvoir évacuer ou à être évacué rapidement L’évacuation du public s’effectuera par transfert horizontal contiguë suffisamment protégée L’évacuation verticale reste la règle pour les personnes pouvant se déplacer par leurs propres moyens
Conception de la distribution intérieure –ZONES On appelle zone :
- soit une partie un niveau distribué en cloisonnement traditionnel, situé entre deux recoupements, ou en extrémité de bâtiment
- sois un compartiment
En aggravation des dispositions générales
- tous les niveaux d’hospitalisation doivent être recoupés au moins une fois, par une
cloison CF de degrés 1 heure, a l’exception de ceux donnant de plan pied sur l’extérieur.
Caractéristique du compartiment du type U
- surface limitée a 1000 mètres carrés avec un maximum de 30 lits - un compartiment ne peut s’étendre sur deux niveaux
- les portes d’intercommunication entre compartiments doivent être a fermeture
automatique et asservies a une détection sensible aux fumées et au gaz de combustion
Caractéristique du compartiment du type J
- autorisé pour les zones ne comportant pas de locaux a sommeil - surface limitée a 600 mètres carrés
- largeur des circulations de 2 U.P. minimum
- un seul compartiment par niveau est autorisé si la zone est traitée en cloisonnement
traditionnel Caractéristique du cloisonnement traditionnel du type J
- autorisé dans les zones comportant des locaux a sommeil - zones traitées en cloisonnement traditionnel isolées entre elle par une cloison CF de
degrés 1 heure
- les portes PF degrés ½ heure avec fermeture automatique
- capacité d’hébergement limité a 14 résidants
- surface limitée a 600 mètres carré Compartiment en I .G.H. Article R 122-10 du code de la construction et de l’habitation Caractéristique d’un compartiment :
- hauteur d’un niveau
- longueur 75 mètres
- peut comprendre deux ou trois niveaux si la surface n’excède pas 2500 m² quand l’un des deux est accessible aux engins des services publics de secours et de lutte contre l’incendie
- les parois des compartiments y compris, SAS, portes permettant l’accès aux escaliers, aux ascenseurs et monte charge et entre compartiments doivent être coupe feu de degrés ½ heure.
Potentiel calorifique
Potentiel calorifique = pouvoir calorifique x poids des matériaux
Surface du plancher Pouvoir calorifique : Quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète de l’unité de masse d’un matériau. S’exprime en Mj/kg (mégajoules/kilogrammes) Le pouvoir calorifique est égal à l’énergie produite par kilo de matériau.
PC = E x Kg
Masse ou charge calorifique : Quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète des matériaux contenus dans un local. S’exprime en Mj La charge calorifique est égale a la somme des pouvoir calorifiques multiplié par le poids de chaque matériau. Potentiel calorifique : Quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète de l’ensemble des matériaux contenus dans un local et ramené au m². S’exprime en Mj/m² Il est égal a la charge calorifique divisé par la surface du plancher
PC = CC SP
2ème partie Séquence 5
Evacuation du public et des occupants Dégagements : On appelle dégagement toute partie de la construction permettent le cheminement d’évacuation des occupants : portes, sorties, issues, circulation horizontale, couloirs, etc.…
Dégagement normal : Dégagement comptant dans le minimal de dégagements imposés Dégagement accessoire : Dégagement imposé lorsque les dégagements ne sont pas judicieusement répartis dans le local Dégagement de secours : Dégagement pour des raisons d’exploitation, n’est pas utilisé en permanence par le public Dégagement supplémentaire : Dégagement en surnombre des dégagements définis ci-dessus Conception des dégagements : Les dégagements sont réalisés de façon a :
- permettre une évacuation sure et rapide de l’établissement
- faire relier des circulations horizontales de 2 unités de passage : - au Rez-de-chaussée les escaliers de sortie et les sorties entre elles
- dans les étages et les sous sol, les escaliers entre eux
- limiter a 10 mètres maximum de débouché des culs-de-sac entre les portes des locaux
entre les dégagements permettant le choix entre plusieurs cheminements
Unité de passage : Chaque dégagement doit avoir une largeur minimale de passage proportionnelle au nombre total de personnes appelées a l’emprunter. Cette largeur est calculée en fonction d’une largeur type appelée aussi unité de passage de 0,60 mètres Toutefois quand un dégagement ne comporte qu’une ou deux unités de passage la largeur est portée a :
- 0,90 mètres pour 1 unité de passage - 1,40 mètres pour 2 unités de passage (-20 cm de saillie)
Les établissements, locaux, niveaux, secteurs ou compartiment totalisant un effectif supérieur à 800 personnes ne doivent pas comporter de dégagements normaux inférieures à 2 UP. Aucune saillie ni dépot ne peut réduire la largeur réglementaire des dégagements. Calcul des dégagements : Le calcul de l’effectif à évacuer est déterminé par les dispositions particulières relatives à chaque type auquel on y ajoute l’effectif du personnel empruntant les mêmes dégagements que le public. A chaque niveau l’effectif à prendre en compte est celui de l’effectif du niveau auquel on ajoute des niveaux supérieurs et inférieurs.
EFFECTIF NOMBRE DE DEGAGEMENTS (sorties ou escaliers)
NOMBRE D’UNITES DE PASSAGE
DE 1 a 19 1 1 rez-de-chaussée : 2
sous-sol : 2 1 dégagement 1 UP
1 dégagement accessoire 1 UP 1
Etages hauteur inférieure ou égale a 8m : 1 ____________________________
Hauteur supérieure a 8m : 1 +1 accessoire
DE 20 a 50
Compartiments 1 + 1 accessoire
1 dégagement 1 UP 1 dégagement accessoire 1 UP
DE 51 a 100 2 2 dégagements de 1 UP OU 1dégagement de 2 UP + 1
accessoire de 1 UP DE 101 a 500 2 Arrondir centaine supérieure
chiffre des centaines + 1 UP PLUS DE 500 1 pour 500 ou par fraction de 500
+1 arrondir centaine supérieure
chiffre des centaines
Répartition des sorties : Les sorties réglementaires de l’établissement, des niveaux, des secteurs, des compartiments et des locaux, doivent être judicieusement reparties dans le but d’assurer l’évacuation rapide des occupants et d’éviter que plusieurs sorties ne soient soumises en même temps aux effets du sinistre. La distance maximale, mesurée selon l’axe de circulation, que le public doit parcourir au rez-de-chaussée a partir d’un point quelconque d’un local pour atteindre une sortie donnant sur l’extérieur, ou un dégagement protégé donnant sur l’extérieur, dont toute les intérieures sont munies de ferme porte ne doit pas exeder :
- 50 mètres si le choix existe entre plusieurs sorties - 30 mètres dans le cas contraire
Ne peuvent compter le nombre de sorties et d’unités de passage que les portes ou batteries de portes dont les montants extérieurs les plus rapprochés sont distants de 5 mètres au moins. Ces dispositions n’excluent pas l’aménagement d’issues supplémentaires dans cet intervalle Portes : Caractéristiques des bloques portes : La largeur de passage offerte par une porte doit être au moins égale aux unités de passage définies dans les dispositions générales du 25 juin 1980. Les portes en va-et-vient doivent comporter une porte vitrée a hauteur de vue. Les vitrages des portes doivent être transparents, les couleurs rouge et orange étant interdites. Les bloques portes résistants au feu possédant deux vantaux et équipés de ferme portes doivent être munis d’un dispositif permettent la fermeture complète de ces vantaux Manœuvre des portes : Les portes desservant les établissements, compartiment, secteurs ou locaux pouvant recevoir plus de 50 personnes doivent s’ouvrir dans le sens de la sortie. Toutes les portes des escaliers doivent également s’ouvrir dans le sens de l’évacuation En présence du public toutes les portes doivent pouvoir s’ouvrir dans le sens de l’évacuation par simple poussée. Toutes les portes quelques soit l’effectif des occupant du local desservit doivent être disposées de manière a ne former aucune saillie dans le dégagement.
Balisage : Balisage des dégagements : Des indication bien lisibles de jour et de nuit doivent baliser les cheminements empruntés par le public pour l’évacuation doivent être placées telles que :
- de tout point accessible au public, celui-ci en aperçoive toujours au moins une, même en cas d’influence
- cette signalisation doit être : - des panneaux opaques ou transparents - lumineux - de forme rectangulaire
- conformes a la norme NF X 08-003 relative aux couleurs et signaux de sécurité
Les signaux blancs sur fond vert notamment les flèches directionnelles sont réservés exclusivement aux balisages de dégagements.
LOCAUX FORMANT DES CULS-DE-SACS
ESCALIERS
Dissociation des escaliers
DEBATTEMENT DES BLOCS-PORTES Les blocs portes, devant répondre à des caractéristiques de résistance au feu, devront être munis de fermes portes
Sorties et sens d’ouverture des portes. Effectif inférieur ou égal a 19 : Une sortie dont le sens d’ouverture de la porte n’est pas imposé Pour les locaux a risques les portes doivent generallement s’ouvrir dans le sens de l’évacuation Effectif compris entre 20 et 50 : Deux sorties dont un dégagement normal et un accessoire. Le sens d’ouverture des portes n’est pas imposé. Effectif supérieur a 50 : Les portes doivent s’ouvrir dans le sens de l’évacuation Les portes de 2 U.P. doivent posséder un vantail d’au moins 0,80m et un dispositif sélecteur de fermeture. Circulation Toutes les portes des escaliers doivent s’ouvrir dans le sens de l’évacuation Les circulations horizontales de grande longueur en cloisonnées doivent être recoupées tout les 25 à 30 mètres Les portes de recoupement des circulations utilisées dans les deux sens doivent être en va-et-vient Ces portes doivent comporter une partir vitrée a hauteur de vue
Principes de l’évacuation : L’organisation et la définition des missions : Une évacuation ne s’improvise pas, elle se prépare minutieusement.
Préparer le personnel au rôle qu’il aura a jouer (« Motivation »)
L’organisation générale de l’opération : Dans chaque établissement, un responsable général de l’évacuation doit être désigné. Le plus souvent, le chargé de sécurité ou l’un de ses adjoints remplit cette mission. Toutefois, rappelons que seul le Chef d’établissement ou son représentant direct peut donner l’ordre de faire évacuer Les secteurs d’évacuation La division d’un établissement est primordiale pour pouvoir mener à bien une évacuation en toute sécurité. Cette forme de division porte plus communément l’appellation de « Secteurs d’évacuation » Ces secteurs sont déterminés : - par atelier - par réserve
- par étage
- par bloc
Les responsables locaux : Les responsables locaux ont la charge de veiller au bon déroulement de l’évacuation Ils doivent faire le tour de toutes les pièces et recoins de leur zone afin de s’assurer qu’il ne reste plus personne. Leur mission est également de désigner des guides file et des serres file dans leur zone de manière à ce que les personnes soient évacuées correctement. Un serre file et un guide file doit être prévu pour 20 à 30 personnes.
Le déroulement de l’opération : A l’audition du signal sonore ordonnant l’évacuation, le personnel doit : - cesser le travail - ne pas s’affoler - appliquer les consignes - ne pas utiliser les ascenseurs - se diriger sans précipitation vers l’issue de secours désignée par le guide file - répondre à l’appel au point de rassemblement - ne jamais retourner sur les lieux du sinistre avant avis des Sapeurs Pompiers Les consignes des responsables de zone - mise en sécurité de documents précieux - arrêt des machines ou des ventilations - fermeture des portes et fenêtres des bureaux après évacuation des ces dernier - coupure des installations électrique du secteur intéressé - blocage des ascenseurs au niveau du rez-de-chaussée La mise en sécurité des personnes : La mise a l’abri de la clientèle et du personnel a priorité sur la sauvegarde des biens. Terminologie :
- le sauvetage Le sauvetage est la mise en sécurité des personnes en danger.
- la mise en sécurité La mise en sécurité est le transport vers un lieu sûr par un personnel désigné - l’évacuation L’évacuation est la mise en lieu sûr sous la direction du responsable d’évacuation
Le principe de base de l’évacuation : L’évacuation des personnes consiste, en fait, en un ratissage complet de chaque zone de l’établissement Cette opération doit tenir compte de :
- la disposition des lieux - la distribution des issues
- l’emplacement éventuel de l’incendie
Tous les itinéraires, au nom de 2 au moins, doivent être visiblement fléchés et jalonnés par un éclairage de sécurité. Les points de rassemblement : Fixer un point de rassemblement par zone servira d’une part à ne pas gêner l’approche des secours extérieurs ; et surtout d’autre part à pouvoir comptabiliser l’ensemble du personnel de l’établissement. Les points de rassemblement doivent être rejoints le plus rapidement possible par le personnel qui ne devra quitter celui-ci que sur ordre de la direction ou du service de sécurité.
2ème partie Séquence 6
Désenfumage Définitions :
- conduit : volume fermé servant au passage d’un fluide déterminé - gaine : volume fermé généralement accessible et renfermant un ou plusieurs conduits
- volet : dispositif actionné de sécurité consistant en un dispositif d’obturation destiné
au désenfumage. Il peut être ouvert ou fermé en position d’attente Il est à commande automatique ou manuelle
- clapet : dispositif actionné de sécurité consistant en un dispositif d’obturation destiné au compartimentage Il est ouvert en position d’attente Il peut être télécommandé ou autocommandé
- trappe : dispositif d’accès fermé en position d’attente Objet du désenfumage : Le désenfumage a pour objectif d’extraire des locaux incendiés une partie des fumées et des gaz de combustion afin de maintenir praticable les cheminements destinés à l’évacuation du public Il doit :
- faciliter l’intervention des secours - limiter la propagation de l’incendie en évacuant vers l’extérieur chaleur, gaz et
particules imbrûlées Principe du désenfumage : Le désenfumage peut se réaliser naturellement ou mécaniquement suivant l’une des méthodes suivantes :
- soit par balayage de l’espace que l’on veut maintenir praticable par apport d’air neuf et évacuation des fumées
- sois par différence de pression entre le volume que l’on veut protéger et le volume
sinistré mis en dépression relative
- sois par combinaison des deux méthodes ci-dessus
Technique par balayage Naturel/naturel
Mécanique/naturel
Naturel/mécanique
Différence de pression :
Application du désenfumage Elle concerne :
- la mise a l’abri des fumées ou le désenfumage des escaliers - le désenfumage des circulations horizontales
- le désenfumage des compartiments
- le désenfumage des locaux
De plus les matériels suivants :
- exutoire - volet - dispositif de commande - coffret de relayage
Doivent être admis a na marque NF Désenfumage des escaliers : Pour limiter ou éviter l’enfumage des escaliers encloisonnés le désenfumage peut être
- par un balayage naturel - mis en surpression par rapport au volume adjacent
En aucun cas les fumées ne seront extraites mécaniquement.
Désenfumage des circulations horizontales encloisonnées : Pour limiter ou éviter l’enfumage des circulation horizontales encloisonnées celles cis sont désenfumées :
- par balayage naturel ou mécanique : ce désenfumage est obligatoire dans les cas suivants :
- circulation de longueur totale supérieure a 30 mètres - circulation desservie par des escaliers mis en surpression - circulation desservant des locaux a sommeil - circulation située en sous-sol
Désenfumage des locaux : Désenfumage des locaux accessibles au public :
- les locaux de plus de 100m² en sous-sol - les locaux de plus de 300m² en rez-de-chaussée et en étage
- les locaux de plus de 100m² sans ouverture sur l’extérieur
Ce désenfumage peut être réalisé sois : - par tirage naturel - par tirage mécanique Désenfumage des compartiments Les compartiments lorsqu’ils sont autorisés par les dispositions particulières propres à chaque type d’établissement, sont désenfumés dans les conditions suivantes :
- si le compartiment comporte des cloisons toute hauteur, quelque soit leur longueur sont désenfumée ainsi que les locaux
- si le compartiment est traité en plateau paysager ou avec des cloisons partielles,
l’ensemble du volume est désenfumé selon les modalités prévues pour les locaux Entretien du désenfumage : Le système de sécurité incendie doit être maintenu en bon état de fonctionnement Cet entretien doit être assuré :
- sois par un technicien compétant habilité par l’établissement - sois par l’installateur de chaque équipement ou son représentant habilité
La périodicité des visites est de 1 an et est portée a 6 mois lorsque le système de désenfumage est couplé a une détection. Cas particulier en I.G.H. Le service de sécurité doit veiller au bon fonctionnement de tout le matériel, d’en effectuer ou d’en faire effectuer l’entretien et tenir a jour le registre de sécurité.
2ème partie Séquence 7
L’éclairage Objectif de l’éclairage : Pendant les heures d’ouverture des établissements, les locaux accessibles au public et les dégagements doivent être suffisamment éclairés pour assurer :
- une circulation facile - de permettre l’évacuation sure et facile du public
- d’effectuer les manœuvre intéressant la sécurité
Règles générales : L’éclairage comprend :
- l’éclairage normal - l’éclairage de sécurité
- l’éclairage de remplacement
L’éclairage doit être électrique. Définition des différents éclairages : On appelle :
- éclairage normal : l’éclairage qui est alimenté par la source normal C’est celui qui est utilisé en exploitation courante
- éclairage de sécurité : l’éclairage qui est alimenté par une source de sécurité en cas de
disparition de la source normale - éclairage de remplacement : tout ou partie de l éclairage normal alimenté par la source
de remplacement La défaillance de l’éclairage normal ou de l’éclairage de remplacement doit entraîner le fonctionnement de l’éclairage de sécurité
L’éclairage de sécurité : L’installation d’éclairage de sécurité doit être fixe L’éclairage de sécurité doit être à l’état de veille pendant l’exploitation de l’établissement En cas de disparition de l’alimentation normale ou de remplacement l’éclairage de sécurité est alimenté par une source de sécurité dont la durée assignée de fonctionnement doit être de 1 heure au moins Il comprend deux types :
- l’éclairage d’évacuation - l’éclairage d’ambiance ou anti-panique
L’éclairage d’évacuation : L’éclairage d’évacuation doit permettre à toute personne d’accéder à l’extérieur, en assurant l’éclairage des cheminements, des sorties, des indications de balisage, des obstacles et des indications de changement de direction. Pour les E.R.P., cette disposition s’applique :
- aux locaux recevant 50 personnes et plus - aux locaux d’une superficie supérieure à 300m² en étage et au rez-de-chaussée
200m² en sous-sol Dans les couloirs ou dégagements, les foyers lumineux ne doivent pas être espacés de plus de 25 mètres. Les foyers lumineux doivent avoir un flux lumineux assigné d’au moins 30 LUMENS pendant la durée de fonctionnement L’éclairage anti-panique ou d’ambiance : L’éclairage d’ambiance ou anti-panique doit être allumé en cas de disparition de l’éclairage normal ou de remplacement Il est suffisamment uniforme sur toute la surface du local pour permettre une bonne visibilité Obligatoire lorsque l’effectif du public peut atteindre, par local :
- 100 personnes par étage et au rez-de-chaussée - 50 personnes en sous-sol
Le flux est égal à 5 lumens par m². L’ensemble des foyers lumineux ne doit pas être éblouissant Le rapport entre la distance maximale séparant deux foyers lumineux voisins et leur hauteur au dessus du sol doit être inférieure ou égale à 4 mètres Sources centralisées : L’éclairage de sécurité peut être assuré selon la catégorie de l’établissement :
- sois à partir d’une source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs - sois à partir de blocs autonomes
Source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs : Les lampes d’éclairage d’évacuation sont alimentées à l’état de veille par une source normale ou de remplacement, à l’état de fonctionnement par la source de sécurité, les lampes étant connectées en permanence à cette dernière Les lampes d’éclairage, d’ambiance ou anti-panique peuvent être éteintes à l’état de veille et sont alimentées par la source de sécurité à l’état de fonctionnement. Si elles sont éteintes à l’état de veille, leur allumage automatique doit être assuré a partir d’un nombre suffisant :
- de détection - de défaillance
de l’alimentation normale ou de remplacement Blocs autonomes : Un bloc autonome est un appareil qui se suffit a lui-même La défaillance d’un bloc autonome ne provoquera pas la mise hors service de l’ensemble de l’éclairage de sécurité Les blocs autonomes utilisés pour l’éclairage d’évacuation doivent être :
- à fluorescence de type permanent - à incandescence
- a fluorescence de type non permanent obligatoirement équipé d’un système
automatique de test intégré
- L’éclairage d’évacuation de chaque dégagement conduisant le public vers l’extérieur d’une longueur supérieure a 15 mètres
- Deux blocs autonomes au moins
Les blocs autonomes utilisés pour l’éclairage de sécurité, d’ambiance, doivent être :
- a fluorescence de type non permanent - à incandescence
L’éclairage d’ambiance ou anti-panique doit être réalisé de façon que chaque local ou hall soit :
- éclairé par deux blocs autonomes au moins Il existe trois familles de blocs autonomes :
- les blocs autonomes de sécurité appelés BAES, d’ambiance ou anti-panique - les blocs autonomes de sécurité appelés BAES d’évacuation
- les blocs autonomes d’éclairage pour habitations appelés BAEH
2ème partie Séquence 8
Différents moyens de secours Les produits extincteurs : En fonction de ces classes de feu on utilise différents produits extincteurs. Ce sont :
- l’eau
- les mousses
- les poudres sèches
- les hydrocarbures halogénés L’eau : c’est le principal agent extincteur des feux de type A Elle peut être utilisée à l’état naturel ou avec l’adjonction d’un additif pour améliorer son pouvoir extincteur Eau naturelle :
- en jet diffusé qui provoque le refroidissement d’une surface importante - en jet bâton pour abattre les flammes
Eau mouillante (eau + produit) : accrois l’effet de refroidissement par augmentation de l’étalement Eau avec des produits retardant : lors de feux de forêt, l’addition de produits à base d’argile dit retardant permet de ralentir la propagation des flammes La mousse : c’est un agent extincteur qui agit par isolement par rapport à l’air, par étouffement et dans une certaine mesure par refroidissement. Elle est efficace sur les feux de classe B. Elle est obtenue par brassage d’un courant d’air et d’un courant d’eau sous pression dans lequel a été incorporé une certaine quantité d’émulseur Les mousses sont classées suivant leur foisonnement par rapport volume de mousse/par rapport au volume eau/émulseur Les poudres : à bases de sels ammoniacaux magnésiens, elles agissent par étouffement Les produits classiques sont efficaces sur les feux de type ABC
Les hydrocarbures halogénés ou halons : ce sont des hydrocarbures renfermant des produits tels que le fluor ou le chlore qui agissent par inhibition de la flamme. Leur mise en action en grande quantité est souvent délicate et les produits de décomposition peuvent être toxiques ou corrosifs Ils sont utilisés pour la défense des archives, des salles d’ordinateurs. Le CO² : c’est un gaz inerte incombustible et incomburant qui n’entretien pas la combustion Il agit par souffle, étouffement et refroidissement. Il est efficace sur tous les feux de classe B ainsi que sur les feux présentant des risques électriques L’état physique du CO² : Il est liquide :
- a son point critique ou il atteint 74 bars de pression - à son point triple -57°C ou il a une pression de 6,2 bars
Il est gazeux au dessus de 31,55°C Projeté a l’extincteur il se détend sous forme de neige qui se transforme en gaz a la température ambiante et qui rend l’atmosphère incomburante autour d’un foyer d’incendie Mode d’action des produits extincteurs : Les produits extincteurs agissent par :
- refroidissement : l’eau se vaporise au contact du foyer en absorbant une grande quantité de chaleur
- souffle : l’effet mécanique obtenu par pression d’un jet de liquide ou de gaz provoque
le décollement de la flamme
- étouffement : l’action des mousses par exemple qui diminue le pourcentage d’oxygène et augmente la teneur en vapeur d’eau
- inhibition : c’est la neutralisation de l’oxygène de l’air par le produit extincteur
Le foyer privé de cet oxygène est asphyxié
Classes de feu : Les différents feux ont été répartis en 4 classes :
- classe A : feux dit solides, ce sont les feux de matériaux solides avec combustion vive ou lente
- classe B : feux dits gras, ce sont des feux de liquides ou de solides liquéfiables
- classe C : feux de gaz, cette classe concerne les feux de gaz ou de vapeurs notamment
les feux d’hydrogène pur ou de mélanges
- classe D : ce sont les feux de métaux pour lesquels il faut étudier des moyens d’extinction particuliers
CLASSES PRODUITS PROCEDES
D’EXTINCTION MOYENS
D’EXTINCTION OBSERVATIONS
A Feux
de solides
Bois, Charbon,
Caoutchouc,
Végétaux, papier, carton,
Textiles...
Refroidissement Etouffement
Inhibition suivie
d’étouffement
Eau (jet plein / pulvérisé)
Poudre polyvalente
Liquide ignifugé
Mousse
B Feux
de Liquides ou de
Solides liquéfiables
Ethylène,
Propylène
Alcool méthylique, éthylique, Essences, White Spirit ...
Inhibition Etouffement
Poudres BC / ABC
Dioxyde de carbone
Halons
Mousse
anti - alcool
Eau légère
En cas d’écoulement
arrêter celui-ci par :
Gas-oil
Fuel domestique
Huiles, Fluides thermiques
Graisses, Paraffines ...
Refroidissement Inhibition
Etouffement
Eau pulvérisée
Eau légère
Poudres BC / ABC
Halons
Mousse
Dioxyde de carbone
manœuvre de vanne,
endiguement à l’aide de sable ou de terre
C Feux
dits de " GAZ "
Gaz de ville
Hydrocarbures gazeux : méthane, éthane, propane, butane.
Acétylène,
Hydrogène ...
Inhibition
Poudres BC / ABC
Dioxyde de carbone
Halons
L’extinction d’une fuite de gaz enflammée ne doit être entreprise que si elle permet d’arrêter l’émission du gaz; dans le cas contraire, protection des installations voisines
D Feux de métaux
Aluminium
Magnesium
Sodium
Potassium
Lithium
Calcium ...
Etouffement ou
extinction par transfert
Poudres spéciales
Liquides spéciaux
Sable sec, graphite, Huiles lourdes
Moyens d’extinction : Les moyens d’extinction sont choisis parmi les suivants :
- point d’eau - bouche et poteaux d’incendie
- appareils mobiles
- robinet d’incendie armé
- colonnes sèches et colonnes en charge
- déversoir ponctuel
- installation d’extinction automatique ou a commande
Point d’eau : Les points d’eau sont constitués de bouches ou poteaux d’incendie, de réserves naturelles ou artificielles Ils doivent être facilement accessibles en permanence et largement signalés
Bouche d’incendie : Les bouches d’incendie sont des appareils branchés sur des canalisations d’eau de ville Elles ont un débit théorique de 60m²/heure Elles se composent d’un tuyau métallique de diamètre 100 mm qui relie la canalisation à un orifice d’écoulement situé à la surface du sol Cet orifice est enfermé dans un coffre dont le couvercle est relevable Ce coffre contient un carré pour manœuvrer un régulateur permettant d’agir sur une soupape qui permet ou empêche l’arrivée d’eau Cette soupape est située à 1 mètre du sol au moins pour éviter le gel Poteau d’incendie : Ils assument les mêmes fonctions et possèdent les mêmes caractéristiques que les bouches Toutefois ils comportent une partie de 0,75 mètre au dessus du sol comprenant une prise de 100mm et 2 prises de 65mm Réserves d’eau : Ce sont :
- sois des points d’aspiration aménagés permettent l’accès des véhicules des sapeurs pompiers pour utiliser l’eau des cours d’eau, des étangs, des lacs…
- sois des bassins ou citernes d’au moins 120m² aménagés dans des lieux démunis de
canalisations pouvant être utilisés en cas d’incendie Extincteurs : Ces appareils situés de préférence dans les dégagements en des endroits bien visibles et facilement accessibles ne doivent pas apporter de gène à la circulation des personnes. Un extincteur est un appareil qui permet de projeter sous l’effet d’une pression intérieure et de diriger un agent extincteur sur un foyer d’incendie. Cette pression peut être fournie sois par une compression préalable, sois par une réaction chimique, d’où la libération d’un gaz auxiliaire L’agent extincteur contenu :
- mousse - eau pulvérisée avec additif - poudre - CO²
Extincteur a sparklet
Extincteur a pression permanente
Pour les industries : 1 extincteur pour 250m², maximum 10 mètres entre chaque Pour le tertiaire : 1 extincteur pour 25m², maximum 15 mètres entre chaque A3F : agent formant un film flottant Différents poids des extincteurs possible : 6, 16, 26, 30, 45kg
Robinet d’incendie armé (R.I.A.) Un robinet d’incendie armé est un équipement de premier secours alimenté en eau, pour la lutte contre le feu, utilisable par un personnel qualifié ou non Un R.I.A. se compose :
- d’un dévidoir à alimentation axiale - d’un robinet d’arrêt pour fermeture de l’alimentation
- d’une longueur élémentaire de tuyau semi-rigide de 20 a 30 mètres
- d’une clé triquoise et de son support, le cas échéant
- d’un seau et de son support
- éventuellement d’une hache d’incendie
- numéroté en une série unique
La pression minimale de fonctionnement ne doit pas être inférieure à 2,5 bars et supérieure à 4,5 bars Un manomètre avec robinet 3 voies doit être mis en place pour le contrôle de cette pression Le R.I.A. doit être placé à l’intérieur des locaux à protéger Le nombre et le chois de leur emplacement doivent être tels que toute la surface puisse être efficacement atteinte On doit pouvoir atteindre tout point par au moins 2 jets de R.I.A. dans les locaux présentant des risques importants Le R.I.A est alimenté par une canalisation d’eau desservie par une conduite publique ou par réservoir élevé ou sous pression Des essais mensuels doivent être effectués et la pression relevée doit être inscrite dans un registre de sécurité Déversoirs ponctuels : Les déversoirs ponctuels sont des systèmes destinés à inonder les locaux ou l’incendie est susceptible de se développer rapidement
Généralement installé dans la cage de scène des théâtre, ils doivent fournir au minimum 10 litres par minute par m² et doivent être commandés par deux robinets de mise en œuvre situés l’un a l’intérieur, l’autre a l’extérieur du local, desservit sous une pression de 0,5 bars et un débit minimum de 15m²/h
Dispositions pour faciliter l’action des Sapeurs Pompiers Affichage du plan de l’établissement Un plan schématique, sous forme de pancarte inaltérable, doit être apposée à chaque entrée du bâtiment de l’établissement Le plan doit avoir les caractéristiques des plans d’intervention définies à la norme NS S 60-303 relative aux plans et consignes de protection contre l’incendie Il doit respecter au minimum le sous-sol, rez-de-chaussée, chaque étage ou l’étage courant de l’établissement Doivent y figurer, outre les dégagements et les cloisonnements principaux, l’emplacement :
- des dispositifs et commandes de sécurité - des organes de coupure de fluide
- des organes de coupure des sources d’énergie
- des moyens d’extinction fixes et alarmes
Moyens pour faciliter l’action : Pour faciliter les sauvetages et l’extinction, peuvent être exigés :
- des balcons, passerelles, échelles etc. permettant d’accéder aux locaux mal dégagés - des tours d’incendie permettant aux sapeurs pompiers d’accéder directement au niveau
d’un immeuble sans être incommodés par la fumée
- des trémies pratiquées dans les planchers pour faciliter l’attaque des feux en sous-sol Tours d’incendie Les tours d’incendie sont des escaliers protégés qui doivent être facile pour les secours venant de l’extérieur Elles doivent desservir tout les niveaux et comporter en partie haute un accès direct vers l’extérieur Ces tours doivent être munies de colonnes sèches ou en charge
Trémies d’attaque (raccord ZAG) Doivent avoir 0,60 mètre de coté ou de diamètres Doivent être distantes les une des autres de 20 mètres environ Doivent être fermées par des tampons étanches, de même résistance au feu que les planchers Les abords doivent être constamment dégagés Systèmes d’alerte ; Définition : Alerte, action de demander l’intervention d’un service public de secours et de lutte contre l’incendie Règles générales : Les Sapeurs-pompiers doivent pouvoir être alertés immédiatement Les liaisons nécessaires doivent être assurées Toutes dispositions doivent être prises pour que ces appareils efficacement signalés puissent être utilisés sans retard Ce sont :
- sois par ligne téléphonique reliée directement au centre de secours des sapeurs- Pompiers le plus proche
- sois par avertisseur d’incendie privé - sois par téléphone urbain
- sois par avertisseur d’incendie public
- sois par tout autre dispositif rapide et sure
Les modalités d’appel des Sapeurs-pompiers doivent être affichées de façon apparente, permanente et inaltérable prés des appareils téléphoniques reliés au réseau urbain. La ligne téléphonique directe peut être remplacée par un dispositif équivalent, accepté par la direction départementale des services d’incendie et de secours
Entretien, vérifications et contrôles : Tous les appareils ou dispositifs d’extinction doivent être soigneusement entretenus et maintenus en permanence en bon état de fonctionnement Le personnel de l’établissement doit être initié a leur mise en œuvre Cette information doit être maintenue dans le temps
3ème partie Séquence 1
Installations électriques
Objectifs : Il est :
- d’éviter que les installations électriques ne présentent des risques d’éclosion, de développement et de propagation d’un incendie
- de permettre le fonctionnement des installations de sécurité lors d’un incendie
Définitions : Les installations électriques peuvent être rangées en 3 catégories :
- source normale : source constituée généralement par un raccordement au réseau électrique de distribution publique haute ou basse tension
- source de remplacement : source délivrant de l’énergie électrique, permettant de
poursuivre tout ou partie de l’exploitation de l’établissement en cas de défaillance de la source normale
Durant la période d’exploitation de l’établissement l’énergie électrique provient sois de la source normale, sois de la source de remplacement Cet ensemble est appelé source normale/remplacement
- source de sécurité : source prévue pour maintenir le fonctionnement des matériels
concourants a la sécurité contre les risques d’incendie, de panique en cas de défaillance de la source normale :
- les installations du système de sécurité incendie - les ascenseurs devant êtres utilisés en incendie
- les secours en eau tel que surpresseurs d’incendie, pompe de réalimentation en eau, compresseur - les moyens de communication destinés à donner l’alarme et l’alerte
Vérification technique : Les installations doivent être vérifiées périodiquement sois par des personnes oi organismes agréés, sois par des techniciens compétents Les résultats de vérification sont consignés sur un registre qui est joint au registre de sécurité La périodicité des visites est fixée :
- à 1 an pour tout les établissements de spectacle et le établissements des types M et S de première et deuxième catégorie, et les établissement des types P et OA
- a 3 ans pour les autres établissements
Implantation des groupes électrogènes ou GMTG (groupe moteur thermique générateur) : Les locaux ou sont installés les moteurs quel que soit la puissance doivent être largement ventilés sur l’extérieur Lorsque le combustible utilisé est liquide, l’aménagement du local et l’alimentation combustible doit respecter les dispositions suivantes :
- le sol du local doit être imperméable et former une cuvette étanche - le seuil des baies étant surélevé d’au moins 0,10 mètre - toutes les dispositions doivent être prises pour que le combustible répandu puisse se
déverser par les orifices placés dans le sol
- les canalisations de combustible doivent être fixes, étanches et rigides Si une nourrice en charge alimente les moteurs elle doit être munie :
- d’une tuyauterie de trop plein de section d’au moins double de celle de la tuyauterie d’alimentation sans point haut - d’indicateur de niveau résistant aux chocs et a la température - le déversoir principal doit être en contrebas de la nourrice
- un dispositif de coupure rapide doit être placé a l’extérieur du local (vanne POLICE)
- un dépôt d’au moins 100 litres de sable et un pelle ainsi que des extincteurs portatifs
pour feux de catégorie B, au voisinage immédiat de la porte d’accès
Si le local est en sous-sol :
- il doit être desservit par un conduit coupe-feu de degrés 1 heure débouchant a l’extérieur, au niveau du sol, permettant la mise en œuvre du matériel des sapeurs pompiers
Lorsque le combustible utilisé est gazeux :
- les gaz des combustions doivent être évacués directement vers l’extérieur :
- par des conduits qui doivent être réalisés en matériau incombustible - être étanche étanches et placés dans une gaine de degrés coupe feu égal au degrés de stabilité au feu du bâtiment.
Batterie d’accumulateurs et matériels associés : Les batteries d’accumulateur et les matériels associés qui alimentent les équipements autres que ceux des installations de sécurité doivent être installés dans un local de service électrique qui peut être ordinaire Lorsque les batteries d’accumulateurs alimentent des installations de sécurité la coupure de l’alimentation des dispositifs de charge doit être signalé au tableau de sécurité Les batteries de démarrage des groupes électrogènes ainsi que leur dispositifs de charge peuvent être installés dans le même local que le groupe
3ème partie Séquence 2
Ascenseurs et nacelles Désenfumage : L’encloisonnement d’un ascenseur est constitué par une cage continue jusqu’au niveau de l’évacuation vers l’extérieur La gaine d’ascenseur encloisonnée doit être désenfumée La commande d’ouverture du dispositif de désenfumage de la gaine d’ascenseur doit se produire automatiquement au moyen :
- sois d’un détecteur d’incendie disposé en haut de gaine et d’un déclencheur thermofusible si système de sécurité incendie de catégorie A
- sois d’un détecteur autonome déclencheur disposé en haut de gaine si par système de
sécurité incendie de catégorie A Les blocs portes de la cage d’ascenseur doivent être coupe feu de degrés ¼ heure ou pare flamme de degrés ½ heure Les ascenseurs comprennent :
- une cabine transportant des personnes - des guides sur lesquels se déplace la cabine
- des câbles métalliques qui passent sur une poulie
- un contrepoids
- une gaine
- un treuil entraîné par un moteur électrique
- une machinerie d’ascenseur comprenant un treuil, un moteur, et une armoire de
commande Le local machinerie d’ascenseur est classé a risque moyen, il doit être ventilé Les parois des gaines sont en matériau de catégorie M0 Les matériaux appliqués sur les faces intérieures doivent être de catégorie M1
Le revêtement intérieur des cabines d’ascenseur, mur et plafond sont de catégorie M3, le plancher doit être M4 Dispositifs de secours : Les ascenseurs pouvant recevoir plus de 8 personnes sont munis :
- d’une trappe de secours si plus de 8 personnes - d’une échelle permettant d’atteindre le poids de la cabine en cas d’arrêt accidentel
- d’une deuxième échelle entreposée sur un palier ou dans la machinerie ascenseur
- un moyen efficace permettant de donner l’alarme depuis l’intérieur de la cabine
Caractéristiques d’une cabine : Une porte d’entrée d’une largeur de 0,80 mètre au moins Dimensions intérieures minimales de la cabine, largeur 1 mètre, profondeur 1,30 mètre Les commandes a une hauteur maximale de 1,30 mètre située sur le coté Précision d’arrêt de la cabine 2 cm au maximum de décalage Ascenseurs destinés a l’évacuation des handicapés : Quand le pourcentage des handicapés dépasse la limite fixée des dispositions générales les ascenseurs sont considérés comme des moyens d’évacuation L’évacuation s’effectue à partir d’un local refuge qui doit posséder les caractéristiques suivantes :
- superficie : calculée en fonction du nombre d’handicapés reçus au niveau Augmentée si le local donne accès a l’escalier, réduite si le niveau est divisé en plusieurs parties communicantes entre elles par l’intermédiaire du locale refuge
- résistance au feu : parois de même degrés coupe feu que les plancher (bas ou haut) Les portes ont un degrés par flamme égal à la moitié du degré coupe feu des parois Elles sont équipées de fermes portes ou sont a fermeture automatique et s’ouvrent vers l’extérieur du local - réaction au feu : revêtement M1 pour les parois verticales et les plafonds, M3 pour le sol
Conduite a tenir en cas de panne : - localiser la cabine et rassurer les occupants - s’assurer que la cabine n’est par repartie
- couper l’alimentation électrique en machinerie
- rassurer les occupants sois par l’interphone sois directement à travers les portes
- tenir compte des cas particuliers
- agir sur le système de freinage pour débloquer la cabine
- ramener la cabine au niveau d’un palier
- déverrouiller la porte de la cabine
- vérifier le niveau (plus de 30 cm, recommencer la manœuvre)
- condamner la cabine en attendant l’entreprise spécialisée
Cette manœuvre s’effectue toujours à 2 reliés par émetteurs/récepteurs, un en machinerie, l’autre devant les portes de la cabine en panne. Nacelles : Ils existe deux types de nacelles, guidées et non guidées. Equipement de sécurité de la nacelle :
- portillon d’accès de la nacelle - disposition anti-chute
- système d’immobilisation de mouvement de translation
- dispositif d’évacuation
- condamnation des flèches lorsque la nacelle n’est pas en fin de course haute
- arrêt automatique de la nacelle lors d’obstacles
- buttée et amortisseur à l’extrémité de course de translation
Utilisation d’une nacelle : Pour travaux de nettoyage uniquement Obligations avant chaque utilisation :
- vérifier que l’utilisateur justifie de son attitude médicale - connaissance des consignes et mesures de sécurité
- vérification des prescriptions d’utilisation
- vérification du balisage au sol
- vérification du moyen d’alerte
- vérifier des mesures de protection du personnel
- vérification de l’utilisation des guides
- contrôle de la vitesse du vent (60 km/h pour la guidées, 45 km/h pour les non guidées)
- deux personnes maximum
- outils attachés
En cas de panne ou incident :
- rassurer les occupants - se renseigner de la panne ou incident
- évacuer le personnel pour la commande manuelle
- avertir le service de dépannage
Sauvetage en commande manuelle :
- prévenir l’occupant
- rester en liaison
- couper l’électricité
- procéder la manœuvre
- contrôler visuellement en permanence
- descendre la nacelle avec deux agents
Règlementation échafaudage : TRAVAUX EN HAUTEUR Appliquer le décret 65-48 du 08 janvier 1965 Mettre en place des dispositifs interdisant les chutes pour les travaux effectués a plus de 3 mètres de hauteur. (Protection collective ou individuelle) Aptitude médicale Les personnels devant travailler en dénivelé doivent être reconnus apte par le service médical Equipements de protection individuelle : L’utilisateur Doit être dote d’un équipement de protection individuelle comprenant :
- le harnais (dispositif de préhension) - longe et attache (dispositif d’assujettissement) - doit être instruit sur la mise en œuvre de ces matériels - il doit vérifier à chaque utilisation son équipement - examen des sangles (coutures) - examen des pièces métalliques
3ème partie Séquence 3
Installation fixe d’extinction automatique
Principe: Dans les locaux de grande dimension et de charge calorifique élevée, la protection peut-être assurée par une installation automatique fixe d'extinction à eau dite SPRINKLEUR qui permet l'arrosage d'une surface impliquée par une quantité d'eau par minute et par mètre carré. Description: Une installation fixe d'extinction automatique à eau (E.A.I) se compose principalement :
- d'un ensemble de tuyauteries parsemé de systèmes d'arrosage automatique dits Sprinkleur,
- de deux sources d'eau indépendantes,
- d'un système de maintien en pression,
- d'un poste de contrôle.
Fonctionnement : La chaleur dégagée par un incendie fait fondre l'obturateur du jet des têtes de Sprinkleur, ce qui entraîne la mise en route des pompes et l'arrosage par les têtes extinctrices. Alimentation - entretien et vérification : Les E.A.I sont alimentées par deux sources d'eau indépendantes, qui doivent assurer un débit minimum de 2.5 litres/minute sur une surface minimum de 150 m2, pendant 1 heure. Ce débit peut être contrôlé :
- à la source - aux points les plus défavorisés de l'installation.
SCHEMA D’UNE INSTALLATION DE SPRINKLEURS
Durée de validité des installations Doivent être révisées tous les 30 ans. Font l'objet d'un certificat et d'une réception. L'alimentation en eau Elle doit être permanente, en eau sous pression, par bacs de pression et conduite de ville. Pour éviter le risque de gel, dans les locaux non chauffés, on remplace l'eau, en aval du poste de contrôle par de l'air sous pression. L'ouverture d'un SPRINKLEUR laisse échapper l'air poussé par l'eau, la pression baisse et l'alarme se déclenche. Immédiatement derrière l'air, l'eau s'écoule, en pression, et arrose le foyer d'incendie.
Eléments d'une installation d'extincteurs automatique à eau
Têtes d'extincteurs
Source d'eau
Canalisation
Poste de contrôle Têtes d'extincteurs La tête d'extincteur est à la fois un détecteur et un extincteur. Ce sont des systèmes de clapets s'ouvrant automatiquement lorsqu'ils subissent une température fixée à l'avance, le plus souvent 68°, soit 50° au dessus de la température normale du local considéré Clapets Le clapet est maintenu soit par des leviers solidaires par un alliage fusible, soit par une ampoule de verre remplie de liquide (alcool). Diffuseurs Un diffuseur en forme de couronne où vient se briser le jet en pression sortant de la canalisation. Il provoque la division de l'eau en gouttes sont la retombée à la forme paraboloïde, ouvert vers le bas. En même temps, on obtient un arrosage non négligeable du plafond. La tête d'extincteur est installée de manière à recouvrir efficacement une surface de 16 m2 au sol. Le diamètre de la canalisation arrivant à la tête d'extincteur est de 25 mm. Le diamètre de l'orifice de la tête d'extincteur est de 12,5 mm. Le débit d'eau, par tête est de 75 litres/mn pour une pression de 1 bar et de 50 litres/mn pour une pression de 0,5 bar.
Les postes de contrôle Un poste de contrôle comporte:
- une vanne d'arrêt, - un clapet d'alarme,
- un manomètre,
- une turbine hydraulique entraînant un gong d'alarme,
- une vanne de vidange et une vanne d'essai de gong.
Les sources d'eau Les sources d'eau doivent être sûres et toujours en mesure d'assurer automatiquement les pressions et les débits requis. Les sources d'eau admises sont :
- eau de ville - réservoirs élevés,
- pompes automatiques (électriques, diesel)
- bacs de pression.
L'alimentation électrique des surpresseurs doit être secourue.
Généralités Plus que centenaire, les installations du type GRINNELL sont les plus répandues. Pratiquement une telle installation, bien entretenue, met l'ensemble d'un établissement à l'abri d'un sinistre total. Principe de fonctionnement A une certaine époque, les installations étaient constituées par des tuyaux percés de trous que l'on disposait dans des locaux dangereux. Ces tuyaux étaient reliés à une source d'eau par l'intermédiaire d'une vanne manoeuvrée manuellement ou automatiquement par un système de contrepoids tenu par une ficelle. Brûlant, la ficelle libérait le contrepoids et la vanne s'ouvrait automatiquement. L'inconvénient de ce dispositif était de libérer une grande quantité d'eau, chaque trou livrant le passage à celle-ci. Actuellement, les installations modernes permettent de limiter le déversement d'eau, à un seul "trou" remplacé par un appareil "détecteur et arroseur" qui se déclenche dès que la température, à son niveau, atteint +70° ou -4°C. La température et ses accroissements se faisant sentir plus particulièrement en partie haute des locaux (plafonds), ceux -ci sont munis de rampes à eau portant des têtes d'extincteurs ou "SPRINKLEUR". L'ouverture d'un "SPRINKLEUR" provoque dans le réseau de canalisations une "baisse de pression". C'est ce phénomène qui est utilisé pour déclencher l'alarme, grâce à un poste de contrôle.
Sprinkleurs - Différents types
Sprinkleurs spéciaux pour la température de déclenchement
Sprinkleurs spéciaux par la forme du jet Sprinkleurs spéciaux pour la pulvérisation Sprinkleurs rapides Sprinkleurs anti-gel Sprinkleur ON-OFF Sprinkleurs décoratifs Sprinkleurs ouverts Sprinkleurs à revêtements spéciaux.
Sprinkleurs et pulvérisateurs : définitions - SPRINKLEUR : orifice destiné au passage de l'eau, diamètre important (10mm minimum), pulvérisation se brisant sur un déflecteur. - PULVERISATEUR : orifice destiné au passage de l'eau, diamètre petit (2-3 mm) Sprinkleurs spéciaux par la température de déclenchement: Action à 100°C, 140°C, 180°C, 220°C, 260°C Utile dans les locaux où la température ambiante dépasse la normale (chaufferie, séchoirs, etc.) Exemple : Un four industriel peut provoquer lors de l'ouverture de la porte une surchauffe importante à laquelle on fait face en posant un sprinkleur à 260°C à droite de la porte, puis des sprinkleurs à 180°C, des 100°C plus loin et enfin des standards à 68°C. Nota : des couleurs déterminent la température (rouge 68°, vert 95°, bleu 141°, etc. Sprinkleurs spéciaux par la forme du jet - Sprinkleurs muraux qui arrosent sur 180° : sont utilisés pour éviter l'arrosage d'une zone (armoire électrique) - Sprinkleurs à Jet Allongé : la masse arrosée n'est plus un cercle mais un rectangle. - Sprinkleurs à Jet de Lame : utilisé pour le refroidissement des surfaces - Sprinkleurs à Angle d'arrosage Réduit : dont l'angle du jet est de 90 ou 60°. Sprinkleurs spéciaux pour la pulvérisation - à fine pulvérisation : la moyenne ou grande vitesse, indiqués pour les feux d'hydrocarbures (car la force de leur jet crée une émulsion du liquide en feu) - à grosses gouttes : sont efficaces sur des hauteurs importantes car dans le cas d'une pulvérisation : une évaporation partielle peut conduire à une faible extinction. Sprinkleurs rapides Deux catégories:
RAPIDE : déclenchement en 1'30"
TRES RAPIDE : déclenchement en 50"
Sprinkleurs anti-gel Un montage spécial intercalant une rallonge entre le sprinkleur et la rampe sous eau qui est maintenue en pression d'air. Exemple : chambres froides s'inscrivant dans un volume chauffé. Nota : la rallonge varie de 0,05m à 1m suivant la configuration des lieux. Sprinkleurs ON-OFF Ce terme américain s'applique à des sprinkleurs qui s'ouvrent quand la température de référence est dépassée et se referment quand la température repasse en dessous, grâce à l'action du sprinkleur. Leur emploi permet:
- soit de réduire les dégâts des eaux au strict minimum, - soit de faire des économies d'eau.
Sprinkleurs décoratifs Répondent à des considérations esthétiques consécutives à l'emploi de plus en plus fréquent (hôtels, salles d'exposition, aéroports, locaux sportifs); On trouve:
- Sprinkleurs chrome ou bronze poli avec rosage - Sprinkleurs chrome ou bronze poli avec rosage semi encastré
- Sprinkleurs invisibles muni d'un cache dont la teinte peut être choisie et dont la
température est réglée à 20° en dessous du sprinkleur Sprinkleurs ouverts Ce sont des sprinkleurs sans fusible, ils sont utilisés avec des vannes d'alarmes spéciales type déluge. On trouve:
- les sprinkleurs à très grande vitesse qui forment un brouillard, - les sprinkleurs mousse qui donnent après adjonction d'un émulseur, de la mousse.
Ils s'emploient pour des extinctions de feux d'hydrocarburres, solvants, transformateurs, etc...
Sprinkleurs à revêtement spéciaux Recouverts soit d'alliage à base de plomb, soit de cuivre, soit les deux à la fois, de façon à ne pas modifier la température de déclenchement tout en protégeant des ambiances corrosives.
Sprinkleurs - Types d'installations Installations sous eau Canalisations remplies en permanence d'eau sous pression (pas de gel) Installations sous air Canalisations remplies d'air comprimé. Installations alternatives Air comprimé pendant les périodes de gel Eau pendant les autres périodes.
Installation à préaction Fonctionnement en deux temps : 1 / Envahissement par l'eau du réseau de protection, 2 / Fonctionnement conventionnel.
- évite les projections d'eau inutile - pas d'équipe mise en eau conventionnelle
- rupture accidentelle pas d'eau
- délai réduit d'arrivée de l'eau.
-
Installations déluge Protection de risques spéciaux.
3ème partie Séquence 4
Colonnes sèches et colonnes en charge Colonnes sèches Les colonnes sèches sont des tuyauteries fixes et rigides, installées dans diverses constructions (habitations au moins de 28 mètres, bâtiments industriels, établissements recevant du public, au moins de 18 mètres) et destinées à faciliter l'intervention des sapeurs-pompiers. Elles sont raccordées aux tuyaux souples pour être mises en charge au moment de l'emploi. Une colonne sèche comprend :
- la colonne proprement dite Elle est placée dans une zone protégée (dispositif d'accès à l'escalier, escalier lui-même, gaine à proximité du dispositif d'accès) et a un tracé vertical. Son diamètre est de 65 mm ou de 100 mm. Elle est "montante" si elle dessert des niveaux supérieurs, elle est "descendante" si elle dessert des niveaux inférieurs. On doit avoir une colonne sèche par escalier.
- le raccord d'alimentation
Il permet d'alimenter en eau la colonne. Il se trouve dans un endroit facilement accessible aux sapeurs-pompiers et permet dans tous les cas le branchement aisé des tuyaux souples. Il est placé à une hauteur comprise entre 0.80 mètre et 1.50 mètre de son niveau d'accès.
- des prises d'incendie aux différents niveaux
Il est souhaitable que le niveau d'accès du raccord d'alimentation soit celui des véhicules des sapeurs pompiers. Le raccord d'alimentation est signalé par l'indication "colonne sèche", très apparente, située au niveau du raccord en caractères de couleur rouge sur fond blanc. Il doit généralement être situé à moins de 60 mètres d'une bouche ou d'un poteau d'incendie. Les prises d'incendie sont situées à tous les niveaux, dans les escaliers ou dans les dispositifs d'accès aux escaliers, selon la construction. Elles sont de deux sortes :
- soit d'un diamètre de 40 (simple ou double), - soit d'un diamètre de 65 (simple)
Vidange et purge d’air : Les colonnes sèches doivent être munies d’un dispositif de vidange et de purges d’air Colonnes en charge (ou colonnes humides) Les colonnes en charge sont des tuyauteries fixes et rigides, reliées à des réservoirs, à des pompes, à des surpresseurs ou à tout autre dispositif permettant d'alimenter les lances des sapeurs-pompiers La colonne en charge n'est qu'une partie d'une installation de protection contre l'incendie qui comprend au minimum :
- deux colonnes proprement dites, - une réserve d'eau potable,
- dispositif d'alimentation.
La colonne doit être installée dans une zone protégée (dispositif d'accès à l'escalier, escalier lui-même, gaine à proximité du dispositif d'accès) et à un tracé vertical. Elle est, elle même, protégée contre le gel. Les prises d'incendie sont établies pour desservir chaque niveau. Elles sont situées dans les escaliers ou dans le dispositif d'accès aux escaliers. Leurs abords doivent être libres de tout obstacle. Lorsque le débit est assuré par des réservoirs ceux-ci doivent avoir une capacité telle qu’un débit de 60m3/h et doit durer 2 heures au minimum. Lorsqu’un débit horaire doit être assuré, il doit être de 60m3/h sous une pression statique comprise entre 4,5 bars et 8,5 bars. Les colonnes en charge doivent pouvoir être réalimentées a partir de deux orifices de 65 mm de diamètre dotés de vannes, placés au niveau d’accès des sapeurs pompiers et a moins de 60 mètres dune bouche ou d’un poteau d’incendie. Des prises d’incendie aux différents niveaux Il est souhaitable que le niveau d’accés du raccord d’alimentation soit celui des vehicules des sapeur pompiers Il doit être signalé Des prises a tout les niveaux
EMPLOI DES COLONNES SECHES ET HUMIDES
Colonnes sèches DIAMETRE NOMINAL DE LA CS
DIAMETRE PRISE D1INCENDIE
DESTINATION
65 100 40 65
1 1 Habitations entre 28 et 50 mètres
1 2 Magasin généraux Si H> ou =20 m
1 2 Magasin généraux particulièrement importants
1 2 GH0 < 50 mètres ~ Autres IGH < 50 mètres si compartiments < 750 mètres2
1 2 1 Autres IGH > 50 mètres
1 2 1 Parcs de stationnement - + 5 Niveaux en élévation - - 4 niveaux en sous sol
1 2 ERP> 18 mètres: - obligatoire: 0.P.W.T.U - éventuellement: L.M.V
Colonnes humides Immeubles de plus de 50 m de hauteur, diamètre nominal des colonnes : 100mm. Prises d'incendie à chaque niveau Destination
∅ 40 ∅ 65
2 1 • GHA et niveaux habitation des GHZ • autres IGH, Si compartiments <750 m2
2 1 • autres IGH
Schéma de principe d'un local de surpression
pour colonnes humides
S.S.I. (Système de Sécurité Incendie)
Le Système de Sécurité Incendie d'un établissement est constitué de l'ensemble des matériels servant à collecter toutes les informations ou ordres liés à la seule sécurité incendie, à traiter et à effectuer les fonctions nécessaires à la mise en sécurité de l'établissement.
Alarmes Définitions : Alarme générale : Signal sonore ayant pour but de prévenir les occupants d’avoir a évacuer les lieux L’alarme générale peut être immédiate ou temporisée Alarme générale sélective : Alarme générale limitée a l’information de certaines catégories du personnel, spécifique type U et J Alarme restreinte : Signal sonore ayant pour but d’avertir le poste de sécurité de l’établissement de l’existence d’un sinistre et de sa localisation Classement : Les équipements d’alarme sont classés en types par ordre de sécurité décroissant Ils sont appélés TYPE 1, TYPE 2A, TYPE 2B, TYPE C, TYPE D Les dispositions particulières a chaque type d’établissement précisent dans chaque cas les types d’équipement d’alarme qui doivent être utilisés pour chaque catégorie d’établissement. Les équipements d’alarme de TYPE 1, 2A et 2B comportent une temporisation Un équipement d’alarme de TYPE 4 peut être constitué de tout dispositif sonore a condition qu’il soit autonome
SDI collecte les informations
SMSI DAS
DAI tableau de signalisation
alarme restreinte -sonore -visuelle
compartiments désenfumage évacuation
Issues de secours
UGIS UGA US UCMC
retour info US UGIS UGA EA DS
DM peut indiquer -zone de détection
-adresse de détection CMSI
La mise en sécurité peut comporter les fonctions suivantes :
Compartimentage
Evacuation des personnes diffusion du message d'alarme gestion des issues
Désenfumage
Extinction automatique
Mise à l'arrêt de certaines installations techniques
S.S.I (arrêté du 2 Février 1993) Les systèmes de sécurité incendie doivent satisfaire aux dispositions des normes en vigueur. Ils sont classés en cinq catégories par ordre de sécurité décroissante A; B ; C ; D; E Les dispositions particulières à chaque établissement précisent, le cas échéant, la catégorie du système de sécurité exigée. Le S.S.I catégorie A est composé de deux sous systèmes :
Un système de détection incendie (S.D.I)
Un système de mise en sécurité incendie (S.M.S.I) Le S.D.I est chargé de collecter les informations et de les transmettre au S.M.S.I. Le S.M.S.I a deux fonctions :
Traiter les informations envoyées par le S.D.I
Envoyer les ordres au niveau de la zone de mise en sécurité pour assurer les fonctions de
Compartimentage
Désenfumage
Evacuation
La fonction compartimentage est assuré par les D.A.S (Dispositif Actionné de Sécurité) La fonction désenfumage est assurée par d'autres D.A.S La fonction évacuation regroupe les D.A.S et les D.S (Diffuseurs Sonores) et Equipements d'Alarme (E.A) S.S.I. CATEGORIE A
SDI : Système de Détection Incendie SMSI : Système de Mise en Sécurité Incendie CMSI : Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie UGIS : Unité de Gestion des Issues de Secours US : Unité de Signalisation ZD : Zone de Détection
UGA : Unité de Gestion d'Alarme UCMC : Unité de Commande Manuelle Centralisée EA : Equipement d'Alarme DAS : Dispositifs Actionnés de Sécurité DS : Diffuseur Sonore ZS : Zone de mise en Sécurité
SYSTEME DE SECURITE INCENDIE S.S.I. de CATEGORIE A
S.S.I. DE CATEGORIE B
S.S.I. de CATEGORIE C
S.S.I. de CATEGORIE D
S.S.I. de CATEGORIE E
LES DISPOSITIFS ACTIONNES DE SECURITE
S.S.I. - NIVEAUX D'ACCES
0 TEMOIN 1 AGENT 2 CHEF DE SECURITE 3 TECHNICIEN DE MAINTENANCE 4 TECHNICIEN AGREE
ZONE DE DETECTION (Z.D.) Zone surveillée par un ensemble de détecteurs
ZONE DE MISE EN SECURITE Zone susceptible d'être mise en sécurité par le système de mise en sécurité incendie. Elle peut englober plusieurs zones de détection
ZONE DE DIFFUSION D'ALARME Zone dans laquelle le signal sonore est audible. Elle correspond à un bâtiment. Elle peut englober une ou plusieurs zones de mise en sécurité.
Détecteurs de gaz de combustion et de fumées
Détecteurs ioniques: La combustion produit des gaz et fumées (aérosols) composés de molécules qui interfèrent dans le champ électrique crée par une mini source radioactive. La diminution de l'intensité du courant est à l'origine d'un signal donné par le détecteur.
Détecteurs optiques de fumées : Ce sont des détecteurs qui utilisent deux phénomènes :
- La variation de quantité de lumière - La création d'une force électromotrice due à l'apparition de fumée dans une
cellule photoélectrique. Ces détecteurs sont ceux qui permettent de détecter le sinistre dans sa première phase et sont très efficaces pour feux couvants ou à évolution lente.
Détecteurs de flamme Ce sont des systèmes qui réagissent aux rayons infrarouges principalement, mais aussi aux ultraviolets provoqués par les incendies. Ils sont utiles dans les locaux élevés et dans les grands volumes où la chaleur et la fumée tardent à se faire sentir ou se concentrer.
Détecteurs thermiques :
Détecteurs thermostatiques Ils fonctionnent par interruption du courant traversant un alliage dont un des composants fond à une température bien définie. Ces détecteurs ne fonctionnent toutefois que lorsque le foyer est dans une phase bien avancée. Ils sont employés généralement pour la surveillance des risques extérieurs (transformateurs), de locaux dont la température est élevée (séchoirs, étuves), en atmosphère marine, corrosive ou très poussiéreuse, ou encore dans laquelle l'élévation de température, en cas d'incendie, serait très rapide (hydrocarbures, silos à copeaux).
Détecteurs thermovélocimétriques Ils fonctionnent, non pour une valeur déterminée de la température, mais pour une élévation anormale et rapide de cette température (5 à 10° par minute). Ils sont employés principalement dans les parcs de stationnement.
Rôles et mission du service de sécurité Arrêtés de référence Arrêté du 2 mai 2005 : Relatif aux missions, a l’emploi et la la qualification du personnel de sécurité incendie des ERP et des IGH MISSIONS
assurer la vacuité et la permanence des cheminements d'évacuation jusqu'à la voie publique
assurer l'accès à tous les locaux aux membres de la commission de sécurité
organiser les rondes
faire appliquer les consignes
diriger les secours en attendant l'arrivée des sapeurs pompiers
se mettre à la disposition du chef de détachement des secours
veiller au bon fonctionnement du matériel incendie
faire effectuer l'entretien du matériel
tenir à jour le registre de sécurité et documents Pendant la présence du public
effectif suivant la catégorie et le type de E.R.P (employé, agent, sapeurs pompiers)
consignes - générales : tout le personnel - particulières : personnel formé ou particulier
service assuré par des agents de sécurité incendie : minimum 3 agents dont 1 chef d'équipe
Mission
alarme, alerte, consignes
secours au public
mise en oeuvre des moyens de secours
vérification et entretien du matériel Poste de sécurité
local protégé contre l'incendie
accessible au niveau d'arrivée des secours
relié aux sapeurs pompiers
un agent en permanence pour contrôler les équipements S.S.I.
Casiers judiciaires Le casier judiciaire enregistre, conformément aux articles 768 et 769 du code pénal, les informations qu’il reçoit des personnes physiques ou morales. Le casier judiciaire conserve les condamnations prononcées par les juridictions pénales (cours d’assises, cours d’assises des mineurs, cours d’appel, tribunaux correctionnels, tribunaux de police, tribunaux pour enfants, juge des enfants) Il conserve aussi certaines décisions prononcées par les juridictions commerciales (liquidation judiciaire, faillite personnelle, interdiction de gérer) et certaines décisions administratives et disciplinaires quand elles édictent des incapacités. Cette information est communiquée sous forme d’extraits appelés bulletins de casier judiciaire. Si vous voulez consulter le relevé intégral des mentions susceptibles de figurer sur votre casier judiciaire, vous devez en adresser la demande au procureur de la république du tribunal de grande instance de votre lieu de résidence, à l’ambassade ou au consulat de France si vous résidez a l’étranger. Vous pourrez prendre connaissance du contenu de ce relevé mais dans, votre intérêt, aucune copie de ce document ne vous sera remise. Il existe trois sortes de bulletins : bulletin n°1, n°2, n°3 Bulletin N°1 : Ce bulletin comporte l’ensemble des condamnations et des décisions du casier judiciaire. Toute les condamnations ou décisions sont retirées au décès de l’intéressé. Ce bulletin ne peut être remis qu’aux autorités judiciaires. Bulletin N°2 Ce bulletin comporte la plupart des condamnations figurant au bulletin N°1 Il ne peut être remis qu’à certaines autorités administratives pour des motifs limitativement énumérés (accès a un emploi public, a certaines professions et obtention d’une distinction honorifique) Il est possible de demander au juge, soit au moment de la condamnation, sois par une demande postérieure, que la condamnation ne sois pas inscrite au bulletin N°2, mais elle restera inscrite au bulletin N°1.
Bulletin N°3 Ce bulletin comporte les condamnations les plus graves prononcées pour crime ou délit Ce bulletin ne peut être remis sur sa demande qu’à l’intéressé lui-même Il est possible de demander au juge, soit au moment de la condamnation, soit par une demande postérieure, que la condamnation ne soit pas inscrite au bulletin N°3, tout en demeurant inscrite au bulletin N°1 et bulletin N°2
LOI 2003-259 du 18 Mars 2003 Honorabilité des professionnels : Vérification des casiers judiciaires bulletins N°2 et N°3 des dirigeants et des salariés. La transparence des entreprises : La répartition du capital social et participation financière : origine des fonds du capital social de l’entreprise de sécurité de déclaration des actionnaires La qualification des salariés par de la formation continue et une meilleure connaissance de la réglementation Les entreprises devront obtenir une autorisation d’exercer :
- ne pas avoir de personnel et/ou dirigeants ayant fait l’objet d’une condamnation à une peine correctionnelle inscrite au bulletin N°2
- justifier de l’aptitude professionnelle de son personnel
- justifier de l’origine et la répartition du capital social
La responsabilité pénale de la personne morale pourra être engagée et sanctionnée. Décret d’application : D’aptitude professionnelle Résultant de la LOI Sarkozy du 18 Mars 2003 La preuve justificatrice : L’aptitude professionnelle des dirigeants et des salariés sera validée par la détention d’une certification professionnelle enregistrée au Répertoire National des Certifications Professionnelles Art. 1er : Les dirigeants et les salariés d’entreprises exerçant l’une des activités mentionnées à l’article 1er de la Loi du 12 Juillet 1983 susvisée justifient de leur aptitude professionnelle par la détention d’une certification professionnelle enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles (nécessairement accompagnée de l’avis du Ministre de l’intérieur) ou d’un titre reconnu par un Etat membre de l’Union européenne ou par des Etats partis à l’accord sur l’Espace économique européen (harmonisation au plan européen)
Le contenu minimal de la certification requise : Art.2 : La certification professionnelle atteste notamment de connaissances relatives
a) A la Loi du 12 Juillet 1983 susvisée et ses décrets d’application, et plus spécifiquement aux dispositions relatives aux conditions de moralité requises pour l’accès a la profession, aux conditions d’armement, de détention et d’usage des armes, au port des uniformes et insignes, ainsi qu’aux principes d’exercice exclusif de l’activité et de neutralité énoncée aux articles 2 et 4 de la même loi, et aux sanctions y afférentes
b) Aux dispositions du code pénal relatives à la légitime défense, a l’atteinte à l’intégrité
physique et à la liberté d’aller et venir, à la non-assistance à personne en péril et à l’omission d’empêcher un crime ou un délit
c) Aux dispositions du code civil relatives au respect de la vie privée et du droit de
propriété. Elle atteste en outre, de savoir-faire relatifs à la mise en œuvre de ces dispositions
Pour les postulants à l’emploi effectuant dans le cadre de leur formation un stage en entreprise : Une enquête administrative est requise Art. 4 : Lorsque pour l’obtention de la certification professionnelle une formation comportant un stage dans une entreprise mentionnée à l’article 1er est dispensée, le dirigeant de l’entreprise adresse au préfet et, à Paris, au préfet de police, le nom du stagiaire, par lettre recommandée avec accusé de réception, deux mois avant le début du stage, en vue de la réalisation d’une enquête administrative. Celle-ci porte sur la compatibilité du comportement ou de la moralité du stagiaire avec l’accomplissement du stage pratique. Il est tenu compte :
- du bulletin N°2 du casier judiciaire ou, pour les ressortissants étrangers, du document équivalent
- ou de la commission éventuelle d’actes contraires à l’honneur, à la probité ou aux bonnes mœurs ou de nature à porter atteinte à la sécurité des personnes ou des biens, à la sécurité publique ou à la sûreté de l’Etat.
Au vu de cette enquête, le préfet autorise le stage. Présentation synthétique de la future obligation légale, pour les dirigeants et les salariés des entreprises exerçant des activités de surveillance et de gardiennage, de justifier préalablement de leur aptitude professionnelle.
Dispositions spécifiques pour les dirigeants : Connaître la gestion d’une entreprise Art.6 : Outre les connaissances et savoir-faire prévus à l’article 2, la certification professionnelle des dirigeants atteste notamment de la connaissance des règles de gestion administrative, comptable et générale d’une entreprise. Equivalence valant justification Art.7 : Les dirigeants peuvent également justifier auprès du préfet et, à Paris, auprès du préfet de police, de leur aptitude professionnelle par la preuve de l’exercice continu pendant deux ans, au jour de la publication du présent décret (09/09/2005), d’une activité de surveillance et de gardiennage, de transport de fonds ou de protection physique des personnes, à titre individuel, ou en tant que dirigeant ou gérant d’une personne morale (les travailleurs indépendants individuels sont donc concernés au même titre que les autres dirigeants). Equivalence pour certains fonctionnaires dont les policiers et les gendarmes Art.8 : Les fonctionnaires de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale ayant la qualité d’officier de police judiciaire justifient en cette qualité de l’aptitude professionnelle a être dirigeants. Il en est de même des officiers et sous officiers n’appartenant pas à la gendarmerie nationale et des fonctionnaires civils de catégories A et B ayant été affectés dans l’un des services ou l’une des formations mentionnées par arrêté du ministre de la défense et ayant servi dans les conditions précisées par cet arrêté.
LOI n°83-629 de Juillet 1983 Loi règlementant les activités privées de sécurité La loi N°83-629 de juillet 1983 règlemente les activités de surveillance, de gardiennage et de transport de fonds L’autorisation d’exercer est soumise à conditions et fait l’objet d’un contrôle annuel L’entreprise doit fournir une liste complète du personnel qu’elle emploie ainsi que les bulletin n°3 des casiers judiciaires Elle doit demander l’autorisation d’embauche à la préfecture de région dont elle dépend Elle doit fournir tous les ans une liste mise à jour des salariés La préfecture peut se réserver le droit de demander le licenciement immédiat de tout salarié de l’entreprise si celui-ci est sous le coup d’un délit. Si l’entreprise refuse d’obtempérer, elle peut se voir retirer son autorisation d’exercer.
DECRET 86-1099 du 10 octobre 1986
Relatif à l’utilisation des matériels, documents, uniformes et insignes des entreprises de surveillance et de gardiennage, transport de fonds et protection des personnes Article 1 Les personnels des entreprises de surveillance, gardiennage et transport de fonds ainsi dus ceux de services de sécurité sont, dans l’exercice de leur fonctions, revêtus d’une tenue qui ne doit pas prêter à confusion avec les uniformes des services publics définis par les textes règlementaires Cette tenue comporte au moins deux insignes reproduisant la dénomination ou le sigle de l’entreprise, ou le cas échéant du service interne de sécurité et placés de telle sorte qu’ils restent apparents en toutes circonstances Article 5 Toute personne exerçant des activités de surveillance, gardiennage, transport de fonds ou protection de personnes doit dans l’exercice de ses fonctions être en possession d’une carte professionnelle délivrée par son employeur Cette carte mentionne les noms, prénoms et qualité de son détenteur, le nom, la raison sociale et l’adresse de son employeur. Elle comporte une photographie du détenteur, ainsi que l’identification de l’autorisation administrative. Elle doit être présentée à toute réquisition d’un agent de l’autorité publique et restituée a l’employeur à l’expiration du contrat de travail
Composition et missions du service Le service de sécurité incendie doit être assuré suivant le type, la catégorie et les caractéristiques des établissements
- soit par des personnes désignées par le chef d’établissement - soit par des agents de sécurité incendie
- soit par des sapeurs-pompiers d’un service public de secours et de lutte contre
l’incendie Ce service est chargé de l’organisation générale de la sécurité dans l’établissement Il aura notamment pour missions :
- d’assurer la vacuité et la permanence des cheminement d’évacuation jusqu'à la vois publique
- d’assurer l’accès à tous les locaux communs ou recevant du public aux membres de la
commission de sécurité lors des visites de sécurité
- d’organiser des rondes pour prévenir et détecter les risques d’incendie y compris dans les locaux non occupés
- de faire appliquer les consignes en cas d’incendie
- de diriger les secours en attendant l’arrivée des sapeurs pompiers, puis de se mettre à
la disposition du chef de détachement d’intervention des sapeurs pompiers
- de veiller au bon fonctionnement de tout le matériel de protection contre l’incendie, d’en effectuer ou faire effectuer l’entretien
- de tenir a jour le registre de sécurité
Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie, l’effectif doit être de 3 personnes au moins présentes simultanément, dont un chef d’équipe. Cet effectif doit être adapté à l’importance de l’établissement Le chef d’équipe et un agent de sécurité incendie au moins ne doivent pas être distraits de leurs missions spécifiques
Qualification du personnel de sécurité L’instruction des personnes désignées pour assurer la sécurité contre l’incendie doit être conduite à l’initiative et sous la responsabilité du chef d’établissement Le chef de service de sécurité, les chefs d’équipe et les agents de sécurité incendie doivent présenter toutes les garanties aux points de vue de l’aptitude physique et des connaissances techniques en justifiant d’une qualification professionnelle délivrée dans les conditions définies par arrêté ministériel. Le contrôle de l’instruction des chefs du service de sécurité, des chefs d’équipe et des agents de sécurité incendie est assuré par les commissions de sécurité lors des visites qu’elles effectuent dans l’établissement.
1 Procédures d'appel radio Articuler
Transmettre les messages régulièrement Etre précis et utiliser des mots clairs
ALPHABET DE L'ORGANISATION DE L'AVIATION CIVILE INTERNATIONALE
LES LETTRES A : Alpha B : Bravo C : Charlie D : Delta E : Echo F : Foxtrot G: Golf H : Hôtel I : India J : Juliette K : Kilo L : Lima M : Mike
N : November O : Oscar P : Papa Q : Quebec R : Romeo S : Sierra T : Tango U : Uniforme V : Victor W : Whisky X : X- Ray Y : Yankee Z : Zoulou
LES CHIFFRES
0 comme rien 1 tout seul 2 deux fois un 3 deux et un 4 deux fois deux
5 trois et deux 6 trois fois deux 7 quatre et trois 8 deux fois quatre 9 cinq et quatre
4ème partie Séquence 2
Consignes et main courante Consignes générales et consigne particulière : Consigne générales : Elles expliquent a l’agent de sécurité ce qu’il doit faire lors de la mission a savoir
- ou aller - les modes d’intervention selon les situations
- les trajets et les horaires à respecter
- les moyens de communication
- l’ensemble des détails de la mission
- des instructions précises concernant les responsabilités
- les horaires de travail et les procédures de passation des pouvoirs
Les consignes de mission couvrent les fonctions et responsabilités du personnel de sécurité telles qu’elles ont été convenues avec la direction. Des consignes précises, conformes a la norme NF S 60-303 relative au plan et consignes de protection contre l’incendie, destinées au personnel constamment mises a jours, et affichées sur support fixe et inaltérable, doivent toujours indiquer :
- les modalités d’alerte des sapeurs pompiers
- les dispositions à prendre pour assurer la sécurité du public et du personnel
- la mise en œuvre des moyens de secours de l’établissement
- l’accueil et le guidage des sapeurs pompiers
Main courante : Elle doit être numérotée Elle doit comporter :
- l’identification du site - la composition du service de sécurité
- la date de vacation
- lieu de la vacation
- l’identification de l’agent
- si accompagné d’un chien le nom de celui-ci
- l’heure de prise de service
- la prise en compte matériels + vérification de celui-ci
- les clefs + leur nombre
- système de contrôle de ronde
- état du matériel
- prise de connaissance des consignes particulières
- le nom de l’agent relevé
- le début et la fin de la ronde
En cas d’incident :
- noté ce qui s’est passé - Quand - Pourquoi - Mesures prises - Qui est impliqué - Où - Comment les faits ont été découverts - L’intervention des services publics
4ème Séquence 3
Poste de sécurité Un poste de sécurité doit être mis a la disposition exclusive des personnes chargées de la sécurité incendie Ce poste d’accès aisé est si possible au niveau d’arrivée des secours extérieurs, doit être sauf cas particulier relié au centre des secours des sapeurs pompiers par un moyen de transmission rapide et sur Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie le poste doit être occupé par une personne au moins Le poste de sécurité doit notamment recevoir les alarmes restreintes De plus les commandes manuelles des dispositifs d’alarme, de désenfumage mécanique, doivent être installés à l’intérieur de celui-ci Le poste de sécurité et ses accès doivent être convenablement protégés contre un feu survenant dans l’établissement Différents matériels du poste de sécurité :
- des émetteurs récepteurs - lignes téléphoniques - S.S.I. - Cahier de consignes générales - Main courante - Plan d’intervention - Extincteurs de secours - Lampe torche - Rubalise - Clefs - Trousse de secours - PTI (poste de travailleur isolé) - Liste des agents travaillant dans l’établissement - Ordinateur - G.T.C. (gestion technique centralisée)
4ème partie Séquence 4
Rondes de sécurité et surveillance des travaux
La ronde La patrouille peut être aléatoire, la ronde prend un chemin bien précis A noter sur la main courante : le départ en ronde L’intitulé de la ronde Objectifs : la prévention A contrôler :
- Extincteurs - Chauffages - Ordinateurs - Cendriers - R.I.A. - Issues de secours - Eclairage de sécurité - Portes coupe-feu - Eclairage bureaux - Fermer portes et fenêtres - Locaux techniques
La ronde contrôlée : avec point de contrôle Renseigner la main courante de la ronde, du type de ronde, de l’heure de fin de ronde. Tout les éléments ci-dessus peuvent s’appliquer en patrouille.
Précautions a prendre pendant certains travaux Les différents travaux de transformation, d’entretien, etc… susceptibles de gêner l’évacuation ou de créer des dangers doivent faire l’objet d’une autorisation préfectorale :
- si la durée est supérieure à 48 heures - si les travaux nécessitent des appareils utilisant des combustibles supérieurs a 21 kg
- si les travaux risquent de gêner l’intervention des sapeurs pompiers
Etablir un permis de feu pour les travaux par point chaud La demande d’autorisation doit être présentée 1 mois avant le début des travaux En cas d’urgence, réaliser les travaux avec déclaration à la commission de sécurité Le permis de feu Le permis de feu est délivré par le chef d’équipe au P.C. sur demande du responsable des travaux. Avant les travaux
- vérifier le bon état de fonctionnement du matériel - vérifier la zone de travail
- éloigner ou protéger tout ce qui est combustible autour du lieu de travail
- disposer à proximité des moyens de secours
- mise hors service la zone de D.I concernée
Pendant les travaux
- effectuer des rondes - surveiller les travaux
Après les travaux
- inspecter le lieu et les locaux mitoyens - recommander aux rondes ultérieures une attestation particulière
Toutes ces opérations sont notées sur la main courante
Outils de communication Utilisation des moyens de communication La communication est la capacité à établir des relations de manière efficace avec les gens et plus précisément à diffuser ou a divulguer des informations Les différents moyens de communication La parole La parole ou l’usage de la communication verbale doit être pratiquée pour produire son effet. Toutefois, certaines règles simples doivent être observées
- réfléchir avant de parler - parler clairement avec assurance
- éviter l’argot
- employer le langage corporel pour renforcer le message employer des mots connus et
usuels L’écoute Il s’agit de la façon dont nous recevons les informations. Quelques règles simples doivent être suivies pour assurer une écoute efficace :
- être attentif et se concentrer sur ce qui est dit, et non pas sur ce que l’on veut entendre - être patient et attendre toutes les informations
- ne pas finir les phrases de son interlocuteur
- attendre une réponse complète aux questions
- demander des explications en cas de doute
- soutenir l’attention portée a ce qui est dit par un contact visuel et par le language
corporel
L’écriture Il existe différentes formes d’écriture :
- pour le plaisir - pour la correspondance
- pour transmettre une information
L’agent de sécurité doit appliquer certains principes de base :
- s’assurer que les informations peuvent être vérifiées - rédiger d’une manière claire, assurée et expressive - n’employer que des mots parfaitement connus - employer des structures de phrase et de paragraphes correctes - éviter toute faute d’orthographe et de ponctuation
- ne jamais s’éloigner du contexte du sujet
La lecture La lecture est une forme de communication d’informations qui va vers nous. Le mode de lecture va varier, on va avoir une lecture :
- parcours rapide ou balayage, pour avoir une idée globale du contenu
- étude concentrée pour extraire des informations ou identifier les principaux points Pour la pratique de la lecture dans un but spécifique il peut être utile de se poser d’abord les questions suivantes :
- le document doit il être lu sur place ?
- le document doit il être lu dans son intégralité ou suffit-il de se concentrer sur certaines parties ?
- est il nécessaire d’assimiler tout le contenu
Le langage corporel Les compétences non verbales impliquent le langage corporel :
- hochement de la tête - expression du visage et usage des bras et des mains
Le caractère défensif ou amical d’une attitude se note également à la position adoptée par l’agent de sécurité :
- la distance a laquelle il se tient de son interlocuteur indique ses sentiments L’observation visuelle C’est la capacité a avoir et a interpréter des images qui nous sont communiquées L’observation est une faculté innée mais dans la plupart des cas nous ne l’exploitons pas entièrement. Les quelques conseils ci-après aideront à optimiser ce pouvoir d’observation :
- observer plutôt que se contenter de regarder - se concentrer su l’image et interpréter le message
- appliquer l’association avec d’autres modes de communication afin de mémoriser les
images
Conflits Définition : Lutte entre deux forces opposées ou opposition entre deux souhaits ou impulsions simultanées mais incompatibles Agression : Attaque ou acte de malveillance mené par une personne ou un groupe. L’agression peut être verbale et/ou physique L’agent de sécurité doit maîtriser en toute circonstance :
- le comportement de l’autre personne - la respiration
- les erreurs susceptibles de conduire a une escalade de la violence
- ne pas fixer son interlocuteur dans les yeux
- ne pas montrer d’agressivité
- ne pas se montrer excessivement ou insuffisamment distant
- ne pas hausser le ton
- ne pas faire preuve de négligence
Face a des personnes agressives ou violentes l’autorité et l’amour propre ne sont d’aucun effet pour restaurer le calme De ce fait l’agent de sécurité doit : PENSER AVANT D’AGIR Désamorçage du conflit Le but du désamorçage sera de trois choses :
- la décision d’intervenir - le moment auquel intervenir
- comment gérer la situation pendant l’intervention
La décision d’intervenir : Elle se fera sur l’analyse de la situation selon :
- le lieu
- le nombre de personnes
- la situation Le moment auquel intervenir
- somation Niveau vert : pas d’intervention (simple dispute) Niveau orange : pas d’intervention (le ton a monté) Niveau rouge : intégrité physique de l’une des personnes en danger intervention Comment gérer la situation
- ne pas fixer dans les yeux
- ne pas être agressif
- ne pas élever la voix
- se placer a distance correcte
- ne pas prendre partie
- ne pas toucher les personnes
- ne pas donner d’ordre
- ne pas s’approcher en ayant l’air de se préparer à la confrontation
- ne pas tenir d’objet susceptibles de passer pour des armes
Habilitation électrique Domaines de tension et zones d’environnement
Dans le domestique, la tension du réseau d’alimentation est le plus souvent égale a 230 V, mais en industrie ou dans le tertiaire elle peut varier de quelques millivolts à plusieurs centaines de milliers de volts. Bien sûr, plus la tension est élevée, plus elle est dangereuse. Pour réduire les risques, la norme a répertorié différentes zones en fonction de leur distance par rapport à une pièce nue, soumise à une tension bien précise. L’ensemble de ces zones est appelé local d’accès réservé aux électriciens, et pour y accéder il faut être habilité.
Domaines de tension
Local d’accès réservé aux électriciens
Limites extérieures du local d’accès réservé aux électriciens
- 3 mètres si la tension est inférieure ou égale à 50 kV - 5 mètres si la tension est supérieure a 50 kV
Distance de voisinage (DLV) C’est la limite de la zone de voisinage, plus dangereuse, au-delà de laquelle il faut être habilité avec la lettre V pour y accéder (DLV = 30 cm pour la basse tension) Distance minimale d’approche (DMA) C’est la limite au-delà de laquelle il faut être habilité avec la lettre T, travaux sous tension, pour y accéder (La DMA n’existe pas en basse tension)
Equipements cette sortie tout à l'heure des personnes sensibles que l'accord de de protection individuels (EPI)
HABILITATION ELECTRIQUE UTE C 18-510
Préparation à l’habilitation électrique en vue de la Période d’Application en Entreprise
(PAE)
La loi Le décret n° 88-1056 du 14 novembre 1988, du ministère chargé du travail distingue deux catégories de personnel :
- le personnel utilisateur de l’énergie électrique, qui doit recevoir une formation élémentaire se traduisant par l’affichage ou la remise en main propre de consignes de sécurité
- le personnel effectuant des travaux hors tension ou des interventions, qui doit recevoir
une formation adaptée à son activité, et à qui l’on doit remettre un carnet de prescription
Carnet de prescription Le recueil d’instructions générales de sécurité d’ordre électrique appelé aussi PUBLICATION UTE C 18-510 de L’ UNION TECHNIQUE DE L’ ELECTRICITE Il a été adopté depuis le 1er Janvier 1991, et constitue un modèle de recueil d’instruction La publication UTE C 18-530, établie sur la base du recueil UTE C 18-510 est plus spécialement destinée au personnel :
- non électricien, indice d’habilitation 0
- électricien exécutant, habilité d’indice 1
- chargé d’intervention, habilité BR Ce modèle constitue, dans la pratique, la référence sur laquelle s’appuient l’inspection du travail et le service prévention de la CRAM (caisse régionale d’assurance maladie)
Domaine D’application Publication UTE C 18-530
Les prescriptions de la publication UTE C 18-530 sont établies pour assurer la sécurité des personnes contre les dangers d’origine électrique Lorsqu’elles effectuent des opérations sur ou au voisinage d’ouvrages électriques :
- en exploitation - en construction au voisinage d’ouvrage en exploitation (il y a mise en exploitation
d’un ouvrage dès sa première mise sous tension, totale ou partielle, même pour essai). La publication C 18-530 traite :
- des travaux exécutés hors tension - des interventions exécutées normalement hors tension avec, pour certaines étapes, la
nécessité de présence de tension Dans tous les cas, il faut prendre en compte le risque inérant au voisinage de pièces nues sous tension. La publication C 18-530 ne traite pas des travaux sous tension
Domaine de tension Tableau des domaines de tension
Valeur de la tension nominale Un exprimée en Volts
Domaine de tension
En courant alternatif En courant continu lisse Très basse tension (*)
(domaine TBT) Un ≤ 50 Un ≤ 120
Domaine BTA 50< Un ≤ 500 120< Un ≤ 750 Basse tension (domaine BT) Domaine BTB 500< Un ≤ 1000 750 < Un ≤ 1500
Domaine HTA 1000< Un ≤ 50 000 1500< Un ≤ 75 000 Haute tension (domaine HT) Domaine HTB Un > 50 000 Un > 75 000
. Cas particulier de la très basse tension Dans le cadre des travaux et interventions sur les installations et équipement du domaine TBT, il y a lieu de distinguer ceux réalisés : - en très basse tension de sécurité (TBTS)
- double isolation entre les parties TBTS et tout autre parti de l'installation - aucune partie active de l'installation TBTS ne doit être mise en liaison avec une autre installation ni avec la terre ni avec les conducteurs de protection de cette autre installation parenthèse isolation renforcée (isolation renforcée)
- en très basse tension de protection (TBTP)
- c'est une installation TBTS dont les parties actives sont en liaison électrique avec la terre et où avec les conducteurs de protection appartenant à d’autres installations
- en très basse tension fonctionnelle (TBTF)
- c'est une installation TBT dont les parties actives ne sont séparées que par une isolation principale des parties actives des autres installations (isolation non renforcée)
Aucune précaution n'est à prendre en TBTS et en TBTP, vis-à-vis des risquer d'électrisation, mis à part des risques de court-circuit et de brûlures. En TBTF, toutes les règles de la BT doivent être appliquées. Et en est de même en cas d'incertitude sur la nature de la TBT concernée.
Définition des termes employés
Installation électrique : Ensemble de matériels électriques - qui transforment l'énergie électrique - qui distribue l'énergie électrique au moyen de canalisations fixes, d'une façon globale et permanente aux divers équipements qui utilisent localement par la Équipement électrique : Canalisations et appareillages (y compris les circuits de commandes, de puissance et de protection) des moteurs et autres appareils utilisant l'énergie électrique Réseaux (ouvrages de distribution) : Ensemble de matériels exploités par les distributeurs d'énergie électrique (EDF, régies, etc.) - lignes aériennes - canalisations souterraines - canalisations dans les bâtiments - postes de transformation Opérations Les opérations comprennent : - les travaux en tension - les travaux sous tension - les interventions - les manoeuvres - les mesurages - les essais - les vérifications - des particularités à certains ouvrages Effectuée sur les ouvrages électriques ou au voisinage de pièces nues sous tension
Différence entre installation et équipement
Travaux : Toute opération dont le but est de : - réalisés - modifier - entretenir - réparer Un ouvrage électrique. Les travaux font l'objet d'une préparation soit au coup par coup soit générale - travaux d'ordre électrique : Concernant, pour un ouvrage : - les parties actives - leurs isolants - la continuité les masses - les circuits magnétiques - conducteurs de protection, etc., dont l'exécution requiert une formation élémentaire en électricité. -- travaux d'ordre non électrique :
Travaux qui ne montrent pas dans la définition précédente, par exemple ce qui concerne d'autres parties d'ouvrage électrique, non liés directement à la sécurité électrique :
- gaines - enveloppes - maçonnerie - peinture - nettoyage
dont l'exécution ne requiert pas de formation en électricité. Interventions : Opération de courte durée et n'intéressant qu'une faible étendue de l'ouvrage. Elles sont réalisées sur une installation ou un équipement. Les interventions sont limitées au domaine TBT et BT. On distingue : - les interventions de dépannage - les interventions de connexion avec présence de tension (limitées au domaine BTA) - les interventions particulières de remplacement (fusibles, lampes, etc.) Les interventions font l'objet d'une analyse sur place
Manoeuvres : Opération conduisant à un changement : - de la configuration d'un réseau, d'une installation, - de l'alimentation électrique d'un équipement.
Opération effectuée au moyen d'appareils ou de dispositif spécialement prévu à cet effet, tels que :
- interrupteurs - disjoncteurs - sectionneurs - pontages
Dans certains cas, l'ordre de succession des manoeuvres peut ne pas être indifférent.
Locaux d'accès réservés aux électriciens : Tout volume ordinairement enfermé dans une enceinte quelconque (armoire, poste transfo. clôture, etc.) éprouvant contenir des pièces nues accessibles sous tension, en BT, celles ne présentant pas le degré de protection IP2x ou en HTA, le degré de protection IP3x.
Détermination du degré IP2x et du degré IP3x
Mesurage : Opération permettant le mesurage de grandeurs électriques, mécaniques, thermiques, etc. Parmi ces opérations, ne sont retenus que celles nécessitant la mise en oeuvre d'appareils mobiles.
Essais :
Opération destinée à vérifier le fonctionnement ou l'état électrique ou mécanique d'un ouvrage qui reste alimenté par le réseau ou par l'installation.
Consignation électrique d'un ouvrage :
Consigner un ouvrage, c'est effectué un ensemble d'opérations qui peut être fractionnée en deux étapes. Cet ensemble opération est destiné à assurer la protection des personnes et des ouvrages contre les conséquences de tout maintien accidentel ou de tout retour intempestif de leur tension sur cet ouvrage.
Déconsignation électrique d'un ouvrage : La déconsignation électrique d'un ouvrage comprend :
- l’identification de l'ouvrage (indispensable lorsqu'il y a risqué de conclusion de plusieurs ouvrages simultanément consignés) - la dépose des mises à la terre (MALT) et en court-circuit (CC) - la décondamnation des organes de séparation en plus de la remise en service de l'ouvrage
Séparation d'un ouvrage : Séparer un ouvrage, c'est opéré le sectionnement de tous les conducteurs actifs provenant de ses sources alimentation, par exemple : -- ouvrir un sectionneur -- déposer des ponts
-- ouvrir des appareils assurant une fonction de coupure (disjoncteurs, interrupteurs, etc.)
à condition que les caractéristiques du matériel assurant cette fonction répondent aux critères de séparation
Condamnation d'un appareil de séparation : Condamner un appareil, c'est effectué des opérations nécessaires pour : -- le mettre et le maintenir dans une position déterminée (ouvert ou fermé)
-- interdire sa manoeuvre et signaler que l'appareil condamné ne doit pas être manoeuvré.
Habilitation Définition : C'est la reconnaissance, par son employeur, de la capacité d'une personne à accomplir en sécurité, les taches fixées. L’habilitation n'est pas directement liée à la classification professionnelle. L'habilitation est matérialisée par un document établi par l'employeur est signé par l'employeur et par l’habilité. La délivrance d'une habilitation à la bailleur ne dégage pas pour autant la responsabilité de ce dernier. Domaine d'utilisation : Une habilitation appropriée est nécessaire pour : - accéder sans surveillance aux locaux d'accès réservés aux électriciens,
- exécuter les travaux, des interventions d'ordre électrique, certaines manoeuvres, - diriger des travaux ou interventions d'ordre électrique, - procéder à des consignation d'ordre électrique, - effectué des essais, des mesurages ou des vérifications d'ordre électrique, - assurer la fonction de surveillant de sécurité électrique.
L'habilitation n'autorise pas, à elle seule, un titulaire a effectuer de son propre chef, des opérations pour lesquels il est habilité. Il doit, en outre, être désigné par son employeur pour l'exécution de ces opérations. L'affectation à un poste de travail peut constituer une désignation implicite. Le titulaire d'une habilitation doit avoir reçu un ordre d'exécution avant de commencer l'opération.
Formation à la prévention des risques électriques
La formation a pour but de donner aux personnels concernés, en plus de ses connaissances professionnelles déjà acquises, la connaissance des risques inhérents à l'exécution des opérations au voisinage ou sur les ouvrages électriques et des moyens de les prévenir. Les programmes de formation comportent deux parties : - une formation théorique aux risques électriques et a leur prévention,
- une formation pratique dans le cadre du domaine d'activité attribuée à l'intéressé (article R. 231-32 et suivant, du code du travail)
Cette formation relève de la responsabilité de l'employeur qui peut : - soit l'assurer avec ses moyens propres, - soit la confier à un organisme spécialisé. Habilitation des personnels intérimaires :
Dans le cas particulier du personnel mis à disposition par des entreprises de travail temporaire, l’habilitation est délivrée par le chef établissements qui utilise ce personnel. (Article L. 124.4.6 du code du travail) Par contre, les entreprises sous-traitantes ont la responsabilité de l'habilitation de leur personnel.
Conditions d’habilitation
L'employeur ne peut habiliter que les personnes appartenant à son entreprise et après qu'ils se sont assurés que ceux-ci :
- possèdent la connaissance des précautions à prendre pour éviter les accidents d'origine électrique ainsi que les accidents normalement encourus lors de l'exécution des tâches qu'ils leur sont confiées et qui résultent de l'analyse des risques cette connaissance rapportée sur : - les dangers de l'électricité - les règles de sécurité à appliquer pour se prémunir contre les dangers, - la conduite à tenir en cas accidents d'origine électrique
- les mesures de prévention liée à son activité propre et à son environnement usuel
-possèdent les attitudes nécessaires à l'accomplissement des tâches visées par le titre d'habilitation -présentent un comportement compatible avec la bonne exécution des opérations qui peuvent leur être confiées.
Maintien et renouvellement de l'habilitation L'habilitation doit être révisée chaque fois que cela s'avère nécessaire en fonction de l'évolution des aptitudes de l'intéressé, notamment dans les cas suivants : - mutation avec changement de dépendance hiérarchique, - changement de fonction, - interruption de la pratique des opérations pendant une longue durée - restrictions médicales, - constat de non respect des règles régissant les opérations ou d'inaptitude. L'habilitation doit également être révisée :
- dans le cas de modifications importantes des ouvrages (évolution de matériel ou de structure) - dans le cas d'évolution des méthodes de travail ou d’ici intervention
Des prescriptions particulières s'applique aux habilitations relatives aux travaux sous tension.
Le titre d'habilitation
c'est un document écrit, attestant la délivrance de l'habilitation, qui doit être conforme aux modèles de titre d'habilitation donné en modèle, sans pour autant qu'en soit imposer la dimension et la couleur. Le titre d'habilitation doit comporter des renseignements relatifs : - à l'employeur - au titulaire - leur signature - l'indication de la date de sa délivrance - la durée de sa validité La délivrance sera faite contre un reçu
Les symboles de l'habilitation
La nature de l'habilitation est symbolisée par des lettres majuscules et des indices numériques. Lettres La première lettre indique le domaine de tension des ouvrages sur lequel titulaire de l'habilitation peut travailler ou intervenir : - B caractérise les ouvrages du domaine BT et TBT ; - H caractérise les ouvrages du domaine HT La seconde lettre, lorsqu'elle existe, précise la nature des opérations que le titulaire de réaliser -R indique que le titulaire de procéder : - à des interventions de dépannage ou de raccordement, - à des mesurages - à des essais - à des vérifications
Ce titre d'habilitation ne peut être délivré que pour des ouvrages du domaine BT et TBT. - C indique que le titulaire peut procéder à des consignations - T indique que le titulaire peut travailler sous tension - N indique que le titulaire peut effectuer des travaux de nettoyage sous tension - V indique que le titulaire peut travailler au voisinage
Chiffres : (indices numériques)
- indice 0 : personnel réalisant des travaux exclusivement au revenant électrique et/ou des manoeuvres permises. - indice 1 : personne exécutant des travaux d'ordre électrique et/ou des manœuvres (exécutant électricien) - indice 2 : chargé de travaux d'ordre électrique quel que soit le nombre d'exécutants placés sous ses ordres
Tableau des différentes habilitations
Travaux d'ordre non électrique
Travaux d'ordre électrique Domaines de
tensions Non électricien Exécutant Chargé de travaux Chargé de consignations
B0 dirige ou effectue des
travaux
B0V dirige ou effectue à des travaux possibilité de
voisinage
B1 effectue des travaux hors tension, sans
voisinage
B1V effectue des travaux
hors tension possibilité de voisinage BT
B2 dirige ou effectuer des
travaux hors tension, sans voisinage.
Peut effectuer la 2ème étape du consignation
B2V
dirige ou effectue des travaux hors tension.
Possibilité de voisinage BT. Peut effectuer la 2ème
étape du consignation
BT
B0 surveillant de sécurité
électrique
B1T effectue des travaux
sous tension possibilité de voisinage BT
B2T dirigent ou effectuent des
travaux sous tension possibilité de voisinage
BT
BC effectue des
consignations
H0 dirige ou effectue des
travaux
H0V dirigent ou effectuent
des travaux. Possibilité de voisinage
H1 effectue des travaux hors tension, sans
voisinage
H1V effectue des travaux
hors tension. Possibilité de voisinage
BT
H2 dirige ou effectue des
travaux hors tension, sans voisinage.
Peut effectuer la 2ème étape d’une consignation
H2V
dirige ou effectue des travaux hors tension.
Possibilité de voisinage HT.
Peut effectuer la 2ème étape d’une consignation
HT
H0 surveillant de sécurité
électrique
H1T effectue des travaux
sous tension. Possibilité de voisinage
HT.
H2T dirigent ou effectuent des
travaux sous tension. Possibilité de voisinage
HT.
HC effectue des
consignations