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COMMUNIQUÉ DE PRESSE Spring ! Spring ! Carte blanche Carte blanche à Françoise Monnin à Françoise Monnin UNE EXPOSITION SUR LE PRINTEMPS. LE JAILLISSEMENT. L’AURORE. LE RECOMMENCEMENT. « LE PRINTEMPS EST INEXORABLE. » PABLO NERUDA 11 artistes 11 artistes AUDE AMBROGGI – MARIE-LAURENCE DE CHAUVIGNY DE BLOT AXEL CASSEL - JEAN-JACQUES DOURNON – AUGUSTO FOLDI VINCENT GUZMAN – BERTRAND HUGUES - SYLVIA LIDBERG TIMOTHÉE MAHUZIER -MICHEL PELLOILLE – ODY SABAN Galerie Sellem Galerie Sellem DU MARDI 11 MARS AU MARDI 8 AVRIL 2008 5 RUE JACQUES CALLOT – 75 006 PARIS - 01 56 24 34 74/ 06 12 46 07 77 [email protected] - www.galeriesellem.com VISUELS DISPONIBLES SUR SIMPLE DEMANDE PAR MAIL OU TÉLÉPHONE ci-dessus TIMOTHÉE MAHUZIER

SSpring !pring - Bienvenue · TIMOTHÉE MAHUZIER -MICHEL PELLOILLE – ODY SABAN GGalerie Sellemalerie Sellem DU MARDI 11 MARS AU MARDI 8 AVRIL 2008 5 RUE JACQUES CALLOT – 75 006

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Spring !Spring !Carte blanche Carte blanche à Françoise Monnin à Françoise Monnin

UNE EXPOSITION SUR LE PRINTEMPS. LE JAILLISSEMENT. L’AURORE. LE RECOMMENCEMENT.« LE PRINTEMPS EST INEXORABLE. » PABLO NERUDA

11 artistes11 artistesAUDE AMBROGGI – MARIE-LAURENCE DE CHAUVIGNY DE BLOT AXEL CASSEL - JEAN-JACQUES DOURNON – AUGUSTO FOLDI VINCENT GUZMAN – BERTRAND HUGUES - SYLVIA LIDBERG TIMOTHÉE MAHUZIER -MICHEL PELLOILLE – ODY SABAN

Galerie SellemGalerie SellemDU MARDI 11 MARS AU MARDI 8 AVRIL 20085 RUE JACQUES CALLOT – 75 006 PARIS - 01 56 24 34 74/ 06 12 46 07 [email protected] - www.galeriesellem.com

VISUELS DISPONIBLES SUR SIMPLE DEMANDE PAR MAIL OU TÉLÉPHONEci-dessus

TIMOTHÉE MAHUZIER

COMMUNIQUÉ DE PRESSE Spring !Spring !

L’exposition

N’en déplaise aux grincheux, amateurs d’obscurantisme, consommateurs de concepts, Spring ! est une exposition évidente, élémentaire. Intemporelle et universelle. Mar-cel Duchamp avait beau ricaner, au siècle dernier, « il faut dire La crasse du tympan et non Le sacre du printemps », aujourd’hui nous traquons les indices de recommencement,

les signes d’aube. Ils existent. En témoignent les oeuvres de certains des artistes actuels, qui mettent leur énergie et leur imagination au service de la célébration du jaillissement.

Voici venir « L’aurore aux doigts de rose et au trône de safran », chère à Homère. Primus tempus : premier temps ! Autrefois le printemps commençait le calendrier. Celtes, scandinaves

et chinois s’en souviennent. Début des semences, retour de la croissance ! Giboulées, fonte des neiges, jubilation ! Saison de la boue, dit-on aux Etats-Unis ! Une boue fertile... « En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refl eurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de

fl eurs splendides et exceptionnelles » raconte Khalil Gibran.Foin donc du dépressionnisme à la mode de Paris ! Au panier, les silhouettes anorexiques, la sale gueule de bon ton, les antidépresseurs ! Ne boudons plus la fraîcheur ni l’espoir. Dynamisme de la ligne, puissance de la couleur, surprise de la composition : tout ce qui fait qu’une œœœoeuvre d’art nous donne du plaisir est ici à l’honneur.

Les artistes réunis dans Spring ! ne sont pas naïfs. Conscients de l’actualité du Monde, de la vulnérabilité de la condition humaine, ils ne sont pas moins emplis d’énergie. Apôtres de la persistance, ils optent pour la joie.

« L’homme est le travailleur du printemps, de la vie. De la graine semée et du sillon creusé. Et non le créancier livide du passé » : Victor Hugo a raison. Le peintre Zoran Music soupirait « Nous ne sommes pas les derniers », au sortir de la seconde guerre mondiale. Un proverbe afghan lui répond : « Ils peuvent tuer les hirondelles. Ils n’empêcheront pas la venue du printemps ». À chaque printemps, nous sommes les premiers.Françoise Monnin

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ODY SABANà droite

SYLVIA LIDBERG

Spring ! est une exposition évidente,

élémentaire. Intemporelle

et universelle.

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Les artistes

Aude AMBROGGINée en 1977 au Kenya, diplômée de la Camberwell et de la Heatherly School of Art de Londres, elle vit à Paris de-puis 2006. Inspirées par des sculptures romanes ou des peintures symbolistes, des planches scientifi ques et des albums de photographies de famille, les fi gures qu’elle peint possèdent une fi xité déroutante. Métamorphosées, imbriquées, à la manière des souvenirs dans les rêves, elles combinent ligne claire, matière évanescente, couleurs limpi-des : le traitement de chaque image en sublime l’évidence. Première exposition en galerie, à Paris !

Marie-Laurence

de CHAUVIGNY de BLOTNée en 1954 à Paris, ancienne étudiante de l’Académie Jullian, un temps journaliste, elle est installée en Sologne, après avoir vécu en Australie et voyagé dans l’essentiel des déserts du monde, d’Islande en Papouasie et de la Libye au Maroc. « Ce que la Nature m’apprend, dit-elle, tellement immense, tellement énorme, tellement sage, je me dois de le faire passer ». Résultat ? Une réinvention gestuelle et éclatante du paysage. Une invitation à l’éblouissement, présentée dans les galeries d’Europe depuis 1995 ; notamment chez Guy Peeters (Knokke le Zoute).

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MARIE-LAURENCE DE CHAUVIGNY DE BLOTci-dessous à droite

AUDE AMBROGGI

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Axel CASSELNé en 1953 en Allemagne, après des études de droit et des cours à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il devient sculpteur et expose dans toute l’Europe. Séjournant régulièrement dans des contrées improbables, de Papouasie Nouvelle Guinée en Irian Jaya, de Java à Bali, du Népal en Inde, du Burkina Faso au Togo, au Bénin ou en Tanzanie, il invente des formes sobres, emblématiques de concepts universels comme le jeu, la protection ou la germination.

Jean-Jacques DOURNONNé en 1953 à Paris, diplômé de l’École nationale Supérieure des Beaux-Arts de Saint-Étienne et lauréat du Prix de Rome, il est fameux pour ses dessins de nature en très grand format, particulièrement exposés en Suisse (Galerie Ditesheim). « Je n’ai pas d’inspiration. Je travaille la respiration » dit-il. Face au motif, il scrute le visible, en dé-gage les structures et les vibrations. « Il n’y a pas de sujet contemporain. C’est la manière de peindre qui est actuelle ». Tout, dans le résultat, célèbre l’apparition, la vie.

Augusto FOLDINé en 1955 à Budapest, diplômé des beaux-arts de Dunker-que, en dessinant il cherche à «ne garder que l’essentiel». D’un trait sûr, aigu, il représente le moindre objet, la plus spectaculaire falaise ou le corps parfait de son grand amour. Ce qui l’intéresse plus encore, c’est d’extraire de ce travail d’après modèle des réseaux de lignes essentielles. Des plis, souvent : dessous d’un sein, creux de reins ou angle d’un coude ; il en fait des motifs. Chercheur, poète avant tout, sensible au merveilleux potentiel des rencontres, il cultive l’incertitude, réinvente le sens.

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AUGUSTO FOLDIà droite

AXEL CASSELci-dessous

JEAN-JACQUES DOURNON

Vincent GUZMANNé en 1962 à Paris, diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il «puise dans le réel. J’extirpe de la nature des éléments visibles grâce à l’électronique. Les microscopes nous donnent à voir des Volvox par exem-ple, éléments organiques à la dérive, en suspension ». Des taches de couleur mises en apesanteur entre des couches de résine cartographient des réseaux souples, lumineux et indéterminés. Explorateur de ses inventions, à partir des ac-cidents et des réactions des matières, il invente un espace « à la fois sans épaisseur et profond, virtuel et méditatif » ; vierge, foisonnant, mystérieux, fertile.

Bertrand HUGUESNé en 1967 à Chartres, élevé dans l’amour de la musique, il a d’abord pratiqué l’image publicitaire avant de devenir auteur de natures mortes étonnantes, photographiées à la chambre. Projet ? «La nature et la mise en scène du végétal et de son ombre. Mon plus grand plaisir est de ne pas savoir ou cela me mènera »… Intuitif, raffi né, dans le sillage de l’Art Nouveau et d’un certain réalisme américain, cet œoeu-vre renouvelle notre vision de l’infi me, de l’intime. « Une belle photographie, comme une belle toile, un beau livre, fait se sentir plus riche après qu’on l’a vue ». C’est ce qu’a dû se dire, face à ce travail, le conservateur Jean-claude Lemagny, qui a acquis certains tirages pour la collection de la Bibliothèque Nationale de France.

Sylvia LIDBERGNée en Suède en 1965, diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle invente une peinture symbolique, nourrie d’animisme nordique et d’exercices concentration. Simples, les motifs évoquent l’élévation, l’éblouissement, la vibration. « C’est toujours une histoire de rythme, de trame, et de plus en plus de respiration » dit-elle. Dans les années 80, des auréoles soulignaient les formes, indiquant ainsi que l’existence dépasse l’apparence. Aujourd’hui, les fi bres du papier provoquent un trouble des contours. Ainsi indéfi nies, les limites évoquent la relativité de la présence, l’importance de l’esprit.

Timothée MAHUZIERNé en 1976 à Boulogne sur Seine, depuis cinq ans, il expé-rimente la peinture en autodidacte. Potentiel des résines synthétiques et des liants acryliques, avantages de la toile enduite et de la plaque de plexiglas, astuces du collage et de l’impression, lui ont permis des trouvailles. Les sujets choisis – jouets, plats cuisinés, arbres, rivières – sont tranquilles, apparemment inoffensifs. Rien que « des éclats de lumière » ! Les contours chavirent, les surfaces bouillonnent, les tons éclatent. Au fi nal, tout palpite avec une vigueur insolite.

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VINCENT GUZMANà droite

BERTRAND HUGUES

Michel PELLOILLENé en 1956 à Paris, diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, il rejoint l’équipe de la galerie Maeght à vingt-cinq ans à peine. Dessinateur virtuose, peintre audacieux, il réinvente les univers animal et végétal en soulignant leur vitalité. Le trait jaillit, la couleur explose, les formes dansent. Étonnante, la matière déposée en fl aques translucides suggère la magie du magma, la splendeur de la sève. Bienvenue au bal des fl amants roses, des crapauds dorés et des renoncules ivres !

Françoise MonninHistorienne d’art diplômée de la Sorbonne, spécialiste des XXe et XXIe siècles, en particulier des concepts de spontanéité et de bricolage, elle enseigne à la FEMIS (Paris) et à l’Université de droit (Angers). Auteur de nombreux ouvrages spécialisés, elle publie chez Fleurus, Scala, Hazan, Ides et Calendes, Larousse, la Différence, Iconofolio… Critique d’art et grand reporter depuis 1987, elle signe actuellement des articles dans Beaux-Arts Magazine, Connaissance des Arts, La Gazette de l’Hôtel Drouot, Artension, Azart, Air France Madame, etc. Commissaire d’expositions, elle a créé en 2000 le festival d’arts actuels L’Automne des Transis (Bar-le-Duc), et appartient aux comités du salon MAC2000 (Paris) et de la Triennale de Sculpture Actuelle de Poznan (Pologne).

Ody SABANNée en 1953 à Istanbul, diplômée des beaux-arts d’Haïfa, ayant séjourné aux Etats-Unis et consacré une thèse aux liens existant entre les signes primitifs, les dessins d’enfants et l’art contemporain, elle est passionnée de calligraphie, de mythologie, de psychanalyse, et milite en faveur de toutes les libertés. Poésie, essais, performances, sculptures, peintures, collages… Achetées par les musées d’art brut du monde, ses œuvres sont parfois qualifi ées de surréalistes ou de fantastiques. Allégories du contact - du confl it, de la ca-resse - et de l’évolution, les formes surgissent et grouillent, sensuelles, dynamiques. Hymne à l’amour.

La Galerie SellemInaugurée en 2005, la galerie dirigée par Samantha Sellem, face au restaurant La Palette, au coeœur de Saint Germain des Près, défend les artistes expressionnistes d’aujourd’hui. Différents de ceux de la seconde moitié du XXe siècle, ces nouveaux fauves, s’ils constatent la complexité de la condition humaine, n’en célèbrent pas moins sa persistance, son énergie. Ils ne subissent pas la pesanteur de l’existence, ils en subliment la dignité. Concernée par l’art de sa génération, Samantha Sellem traque également les nouvelles formes plastiques d’aujourd’hui.

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MICHEL PELLOILLE

CETTE EXPOSITION EST RÉALISÉE AVEC LE SOUTIEN DE COLETTE BARBIER (FONDATION D’ENTREPRISE RICARD) ET DE DANIEL COHEN (RAJA ENTREPRISE).