Steve Jobs

Discours

de Stanford et

autres réflexions

pour l'avenir

Édité par Alan K.Thomas

MAXIMA LAURENT DU MESNIL * ÉDITEUR

 

   

MAXIMA LAURENT DU MESNIL * ÉDITEUR

www.naxima.fr 8 rue Pasquier 75 008 Paris tél. : 0144397400 — fax 0145484688

(infos/nouveautés/catalogue : www.maxima.fr ©Maxima, Paris 2013. Titre original : The Business Wisdom of Steve Jobs, 250 Quotes from the innovator who changed the World. Edited by Alan Ken THOMAS. © Skyhorse Publishing, Inc., 2011. Commencement speech, Stanford, 2005 © The Estate of Steven P. Jobs, et Maxima 2012 pour la traduction française. Traduit de l'anglais (USA) sous la direction de Stéphane Derville. Photo de couverture : Steve Jobs (speech en public, janv 2009), droits réservés. Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés pour tous pays.

 

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Introduction Plusieurs mois après sa disparition, les gens restent partagés sur Steve Jobs, cofondateur d'Apple Inc. Et inspirateur de l'iMac, de l'iPod, de l'iPhone et de l'iPad. Pour certains, Jobs a été l'artisan d'une amélioration de notre monde, un inventeur et un chef d'entreprise dont l'impact sur nos vies quotidiennes est incalculable. Pour d'autres, Jobs est une fausse idole, l'incarnation de tous les travers d'une entreprise qui cultive l'art du secret. Personne n'est indifférent quant à la personnalité de Steve Jobs. Jobs n'a pas toujours été sur le devant de la scène. Né en 1955 à San Francisco, Steven Paul Jobs, adopté et élevé par Paul et Clara Jobs, a rapidement abandonné ses études supérieures et constaté que cela freinait sa progression dans le domaine de la technologie. Il parvint à décrocher un emploi chez Atari, un éditeur de jeux vidéo, à peu près au moment où il fit la connaissance de Steve Wozniak. Les débuts furent modestes : Jobs, Wozniak et un troisième associé, Ronald Wayne, fondèrent Apple en 1976. Un an plus tard, l'ordinateur Apple II était commercialisé avec un certain succès, mais ce ne fut pas avant 1984, avec la sortie du Macintosh et un célèbre spot publicitaire diffusé à l'occasion de la finale du Superbowl1 qu'Apple initia véritablement la première de ses deux révolutions créative et financière. En tout état de cause, Jobs a été un créatif aussi brillant que difficile, motivé par l'idée que plus un design était simple et facile à utiliser, meilleur était le produit. Mais ses idées peu orthodoxes et son ambition le contraignirent à quitter Apple dans un contexte d'intrigues de pouvoir qui faisaient rage au sein du conseil d'administration et parmi les cadres dirigeants de l'entreprise. Jobs quitta Apple en 1985 et, lorsque l'on observe l'histoire de cette entreprise, il est évident qu'en son absence elle a stagné sur le plan de l'innovation et du développement de produits, alors que les deux nouvelles entreprises qu'il allait développer serviraient de fondations à ce qui sera le reste de sa vie.

Pour ce qui est de Pixar, au départ une modeste filiale de Lucasfilm spécialisée dans le design graphique, Jobs en fit l'acquisition pour 10 millions de dollars et la revendit vingt ans plus tard à Disney pour 7,4 milliards. Pendant cette période, Pixar a révolutionné le cinéma d'animation, d'abord avec Toy Story puis en proposant pratiquement chaque année un nouveau long métrage. Avec NeXt Computer, la vision qu'avait Steve Jobs de l'ordinateur en tant qu'outil d'enseignement allait en fin de compte se révéler trop onéreuse à développer pour rencontrer un succès suffisant, mais les options techniques des matériels et des logiciels qu'il fit développer étaient à des années lumière en avance sur son époque, un paramètre que même Apple allait reconnaître lorsque l'entreprise racheta NeXt en 1997, ramenant en même temps Steve Jobs dans son giron.

 

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Ce retour de Jobs chez Apple marque le début d'une histoire désormais bien connue : le lancement de l'iMac tout d'abord, avec son design tout d'une pièce et ses couleurs flashy. Puis la création de l'iPod qui révolutionna l'industrie de la musique et initia une ère nouvelle pour la commercialisation des fichiers numériques sonores. Vinrent ensuite HPhone et l'iPad, évolutions du concept fondateur de portabilité et d'accessibilité à l'origine de l'iPod, et qui battirent toutes les espérances de vente, affirmant l'héritage de Steve Jobs et permettant la renaissance d'Apple, ce que peu d'observateurs avaient anticipé. J'ai fait les recherches nécessaires à l'élaboration de ce livre et je l'ai écrit sur un iMac, mon iPhone à côté de moi qui vibrait à chaque réception d'un texto, pendant que ma petite amie utilisait un iPad dans le salon et que notre iPod relayait notre sélection de musique à partir d'iTunes. En tapant cette phrase et en la relisant, elle me frappe comme étant un peu étrange — elle donne de moi l'image d'un fan obsédé par le « culte du Mac ». Mais deux choses m'interpellent : la première, c'est qu'une partie étonnamment importante de mes journées tourne autour des outils dont Steve Jobs a supervisé la conception. La seconde, c'est que ma situation n'est pas vraiment caractéristique d'un groupuscule de technophiles.

Il n'est pas discutable que la vie de beaucoup de gens à travers le monde a changé (en bien ou en mal, ce n'est pas le lieu d'en débattre ici) depuis l'introduction de l'informatique personnelle. Sur une semaine, combien d'heures passons-nous à utiliser un ordinateur, à écouter de la musique à partir d'un appareil digital ou à utiliser un smartphone ? Directement ou indirectement, Steve Jobs a profondément aidé le monde à aller dans la direction qu'il souhaitait. Il n'a peut-être pas été l'inventeur de tous ces matériels et logiciels associés aujourd'hui à son nom, mais son génie a été de comprendre et d'anticiper ce que les gens voulaient avant même qu'ils le sachent. Il y a dans les pages qui suivent de nombreuses citations qui traduisent ce constat.

Henry David Thoreau a écrit qu'il voulait « vivre profondément et sucer toute la moelle de la vie/.../ écarter tout ce qui n'était pas la vie /.../ et ne pas, à l'heure de mourir, découvrir qu'il n'avait pas vécu. » À l'évidence, lorsque Steve Jobs a succombé au cancer du pancréas à 56 ans, personne n'a pu soutenir qu'il n'avait pas sucé toute la moelle de la vie. Il a dirigé Apple pratiquement jusqu'au jour de sa mort. Il était aussi unique que secret, en tant qu'individu et dans sa position de porte-parole d'Apple Inc. Vous ne serez pas surpris qu'il a donné très peu d'interviews depuis 1976, mais ce qui m'a touché, et qui, je l'espère, vous marquera également, c'est la densité du message qu'il a su faire passer en si peu de temps. Le « discours inaugural » qu'il prononça à l'Université de Stanford en 2005 (et qui est publié ici en première partie de ce volume) pourrait à lui seul en être le texte le plus représentatif.

Comme de nombreux observateurs l'ont souligné, il est rare qu'un homme incarne aussi complètement une entreprise que Steve Jobs a pu le faire pour Apple. C'est peut-être la raison pour laquelle tant de gens ont été affectés en apprenant son décès. Non parce qu'il était particulièrement gentil ou généreux (comme vous le verrez tout au long de ce livre). Non parce que les produits Apple sont dénués de défauts (ils ne le sont pas, et vous le verrez aussi dans les pages qui suivent). Mais peut-être,

 

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seulement peut-être, parce que depuis une dizaine d'années nous avons tous attendu de Steve Jobs qu'il nous montre ce qui allait arriver après, qu'il nous explique ce vers quoi nous nous dirigions et ce dont nous aurions besoin pour y arriver. Peut-être sommes-nous tous inconsciemment des fans, que nous acceptions ou non de l'admettre.

Immédiatement après la mort de Steve Jobs, le cours de bourse de l'action Apple chuta pendant quelques heures, et j'aime à penser, de façon un peu romantique, que pour la première fois en tant d'années, ce fut un bref moment unanimement partagé pendant lequel le monde, soudain incertain de son avenir, hésita avant de poursuivre son chemin sans lui.

Alan Ken Thomas 1. Le spot publicitaire Apple, 1984 est visible sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/x8sazz_publicite-apple-du-super-bowl-1984_tech.

 

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Discours inaugural de Steve Jobs pour la remise des diplômes de l'Université de Stanford 2 juin 2005

« C'est un honneur de me trouver parmi vous aujourd'hui et d'assister à une remise de diplômes dans l'une des universités les plus prestigieuses du monde. Je n'ai jamais terminé mes études supérieures. À dire vrai, je n'ai même jamais été témoin d'une remise de diplômes dans une université. Je veux vous faire partager aujourd'hui trois expériences qui ont marqué ma carrière. C'est tout. Rien d'extraordinaire. Juste trois expériences.

« La première concerne les incidences imprévues. J'ai abandonné mes études au Reed Collège au bout de six mois, mais j'y suis resté auditeur libre pendant dix-huit mois avant de laisser tomber définitivement. Pourquoi n'ai-je pas poursuivi ?

« Tout a commencé avant ma naissance. Ma mère biologique était une jeune étudiante célibataire, et elle avait choisi de me confier à des parents adoptifs. Elle tenait à me voir entrer dans une famille de diplômés universitaires, et tout avait été prévu pour que je sois adopté dès ma naissance par un avocat et son épouse. Sauf que, lorsque je fis mon apparition, ils décidèrent au dernier moment qu'ils préféraient avoir une fille. Mes parents, qui étaient sur une liste d'attente, reçurent un coup de téléphone au milieu de la nuit : « Nous avons un petit garçon qui n'était pas prévu. Le voulez-vous ? » Ils répondirent : « Bien sûr. » Ma mère biologique découvrit alors que ma mère adoptive n'avait jamais eu le moindre diplôme universitaire, et que mon père n'avait jamais terminé ses études secondaires. Elle refusa de signer les documents définitifs d'adoption et ne s'y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents lui promirent que j'irais à l'université.

« Dix-sept ans plus tard, j'entrais donc à l'université. Mais j'avais naïvement choisi un établissement presque aussi cher que Stanford, et toutes les économies de mes parents servirent à payer mes frais de scolarité. Au bout de six mois, je n'en voyais toujours pas la justification. Je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire dans la vie et je n'imaginais pas comment l'université pouvait m'aider à trouver ma voie. J'étais là en train de dépenser tout cet argent que mes parents avaient épargné leur vie durant. Je décidai donc de laisser tomber. Une décision plutôt risquée, mais rétrospectivement c'est l'un des meilleurs choix que j'ai jamais faits. Dès le moment où je renonçais, j'abandonnais les matières obligatoires qui m'ennuyaient pour suivre les cours qui m'intéressaient.

 

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discours de Stanford

« Tout n'était pas rose. Je n'avais pas de logement, je dormais à même le sol chez des amis. Je ramassais des bouteilles de Coca-Cola pour récupérer la consigne de 5 cents et acheter de quoi manger, et tous les dimanches soir je faisais 10 kilomètres à pied pour traverser la ville et m'offrir un bon repas au temple de Hare Krishna. Un régal. Ce que je découvris alors, guidé par ma curiosité et mon intuition, se révéla plus tard inestimable. À l'époque, le Reed Collège dispensait probablement le meilleur enseignement sur la typographie de tout le pays. Sur le campus, chaque affiche, chaque étiquette de chaque tiroir était parfaitement calligraphiée. Parce que je n'avais pas à suivre de cours obligatoires, je décidai de m'inscrire en classe de calligraphie. C'est ainsi que j'appris tout ce qui concernait l'empattement des caractères, les espaces entre les différents groupes de lettres, les détails qui font la beauté d'une typographie. C'était un art ancré dans le passé, une subtile esthétique qui échappait à la science. J'étais fasciné.

« Rien de tout cela n'était censé avoir le moindre effet pratique dans ma vie. Pourtant, dix ans plus tard, alors que nous concevions le premier Macintosh, cet acquis me revint. Et nous l'incorporâmes dans le Mac. Ce fut le premier ordinateur doté d'une typographie élégante. Si je n'avais pas suivi ces cours, le Mac ne posséderait pas une telle variété de polices de caractères ni ces espacements proportionnels. Et comme Windows s'est borné à copier le Mac, il est probable qu'aucun ordinateur personnel n'en disposerait. Si je n'avais pas laissé tomber mes études à l'université, je n'aurais jamais appris la calligraphie, et les ordinateurs personnels n'auraient peut-être pas cette richesse de caractères. Naturellement, il était impossible de prévoir ces répercussions, mais elles me sont apparues évidentes dix ans plus tard. « On ne peut prévoir l'incidence qu'auront certains événements dans le futur; c'est après coup seulement qu'apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu'ils joueront un rôle dans votre avenir. L'essentiel est de croire en quelque chose — votre destin, votre vie, votre karma, peu importe. Cette attitude a toujours marché pour moi, et elle a régi ma vie.

« Ma deuxième histoire concerne la passion et l'échec. J'ai eu la chance d'aimer très tôt ce que je faisais. J'avais 20 ans lorsque Woz1 et moi avons créé Apple dans le garage de mes parents. Nous avons ensuite travaillé dur et, dix ans plus tard, Apple était une entreprise de plus de 4 000 salariés dont le chiffre d'affaires atteignait deux milliards de dollars. Nous venions de lancer un an plus tôt notre plus belle création, le Macintosh, et je venais d'avoir 30 ans.

« C'est alors que je fus viré. Comment peut-on vous virer d'une société que vous avez créée ? C'est bien simple, Apple ayant pris de l'importance, nous avons engagé quelqu'un qui me semblait avoir les compétences nécessaires pour diriger l'entreprise à mes côtés et, pendant la première année, tout se passa bien. Puis nos visions ont divergé, et nous nous sommes brouillés. Le conseil d'administration

 

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s'est rangé de son côté. C'est ainsi qu'à 30 ans je me suis retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d'être de ma vie n'existait plus. J'étais en miettes.

« Je restais plusieurs mois sans savoir quoi faire. J'avais l'impression d'avoir trahi la génération qui m'avait précédé — d'avoir laissé tomber le témoin au moment où on me le passait. C'était un échec public, et je songeais même à fuir la Silicon Valley. Puis j'ai peu à peu compris une chose : j'aimais toujours ce que je faisais. Ce qui m'était arrivé chez Apple n'y changeait rien. J'avais été éconduit, mais j'étais toujours amoureux. J'ai alors décidé de repartir de zéro.

« Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d'Apple fut salutaire. Le poids du succès fit place à la légèreté du débutant, à une vision moins assurée des choses. Une liberté grâce à laquelle je connus l'une des périodes les plus créatives de ma vie.

« Pendant les cinq années qui suivirent, j'ai créé une société appelée NeXT, racheté une autre appelée Pixar, et je suis tombé amoureux d'une femme exceptionnelle qui est devenue mon épouse. Pixar, qui allait bientôt produire le premier film d'animation en trois dimensions, ToyStory, est aujourd'hui la première entreprise mondiale utilisant cette technique. Par un remarquable concours de circonstances, Apple a ensuite acheté NeXT, je suis retourné chez Apple et la technologie que nous avions développée chez NeXT est aujourd'hui la clef de la renaissance d'Apple. Et Laurene et moi avons fondé une famille merveilleuse. « Tout cela ne serait pas arrivé si je n'avais pas été viré d'Apple. La potion fut horriblement amère, mais je suppose que le patient en avait besoin. Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. Je suis convaincu que c'est mon amour pour ce que je faisais qui m'a permis de continuer. Il faut savoir découvrir ce que l'on aime et qui l'on aime. Le travail occupe une grande partie de l'existence, et la seule manière d'être pleinement satisfait est d'aimer ce que l'on fait. Si vous n'avez pas encore trouvé, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras. C'est comme tout ce qui touche les affaires de cœur, quand vous aurez trouvé, vous le saurez. Et toute relation réussie s'améliore avec le temps. Alors, continuez à chercher jusqu'à ce que vous trouviez.

« Ma troisième histoire concerne la mort. À l'âge de 17 ans, j'ai lu une citation qui disait à peu près ceci : « Si vous vivez chaque jour comme s'il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison ».

Elle m'est restée en mémoire et, depuis, pendant les trente-trois années écoulées, je me suis regardé dans la glace le matin en me disant : « Si c'était le dernier jour de ma vie, est-ce que j'aimerais faire ce que je vais faire aujourd'hui ? » Et si la réponse est non pendant plusieurs jours de suite, je sais que j'ai besoin de changement.

 

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discours de Stanford

« Avoir en tête que je peux mourir bientôt est ce que j'ai découvert de plus efficace pour m'aider à prendre des décisions importantes. Parce que presque tout — tout ce que l'on attend de l'extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l'échec — s'efface devant la mort, ne laissant que l'essentiel. Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d'éviter le piège qui consiste à croire que l'on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n'y a aucune raison de ne pas suivre son cœur.

« Il y a un an environ, on découvrait que j'avais un cancer. À 7 heures du matin, le scanner montrait que j'étais atteint d'une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu'était le pancréas. Les médecins m'annoncèrent que c'était un cancer probablement incurable, et que j'en avais au maximum pour six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, en d'autres termes « Préparez-vous à mourir ». Ce qui signifie dire à ses enfants en quelques mois tout ce que vous pensiez leur dire pendant les dix prochaines années. Ce qui signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille. En bref, faire vos adieux.

« J'ai vécu avec ce diagnostic pendant toute la journée. Plus tard dans la soirée, on m'a fait une biopsie, introduit un endoscope dans le pancréas en passant par l'estomac et l'intestin. J'étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m'a raconté qu'en examinant le prélèvement au microscope, l'attitude des médecins a évolué : j'avais une forme très rare de cancer du pancréas, guérissable par la chirurgie. On m'a opéré et je vais bien.

« Ce fut mon seul contact avec la mort, et j'espère que cela le restera pendant encore quelques dizaines d'années. Après cette expérience, je peux vous le dire avec plus de certitude que lorsque la mort n'était pour moi qu'un concept purement intellectuel : personne ne désire mourir. Même ceux qui veulent aller au ciel n'ont pas envie de mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n'y a jamais échappé. Et c'est bien ainsi, car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. C'est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l'ancien pour faire place au neuf. En ce moment, vous représentez ce qui est neuf, mais un jour vous deviendrez progressivement l'ancien, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d'être aussi dramatique, mais c'est la vérité.

« Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n'est pas la vôtre. Et surtout, ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d'autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Et surtout, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. D'une façon ou d'une autre, ils savent déjà ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire.

 

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« Dans ma jeunesse, il existait une extraordinaire publication The Whole Earth Catalog, l'une des bibles de ma génération. Elle avait été fondée par un certain Stewart Brand, non loin d'ici, à Menlo Park, et il l'avait marquée de sa veine poétique. C'était à la fin des années 1960, avant les ordinateurs et l'édition électronique, et elle était réalisée entièrement avec des machines à écrire, des paires de ciseaux et des appareils Polaroid. C'était une sorte de Google en livre de poche, trente-cinq ans avant la création de Google. Un ouvrage idéaliste, débordant de recettes formidables et d'idées épatantes.

« Stewart et son équipe ont publié plusieurs fascicules de The Whole Earth Catalog et quand ils sortirent leur dernier numéro, au milieu des années 1970, j'avais votre âge. Sur la dernière page de ce dernier numéro, il y avait la photo d'une route de campagne prise au petit matin, le genre de route sur laquelle vous auriez pu faire de l'auto-stop si vous aviez l'esprit d'aventure. Sur la photo, on lisait ces mots : « Restez insatiables. Restez fous ». C'était leur message d'adieu. Restez insatiables. Restez fous. C'est le vœu que j'ai toujours formé pour moi. Et aujourd'hui, au moment où vous recevez votre diplôme qui marque le début d'une nouvelle vie, c'est ce que je vous souhaite.

« Restez insatiables. Restez fous.

« Merci à tous. »

1. La vidéo de ce discours est visible sur You Tube : http://www.youtube.com/watch?v=x1Z9Ggqr84s 2. Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple

 

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les débuts

« On a démarré avec une conviction très idéaliste : faire quelque chose de très grande qualité, et la faire bien du premier coup serait moins cher que d'avoir à corriger et refaire tout depuis le début. »

Newsweek, 1984.

« La Silicon Valley, à l'époque, c'était surtout des plantations d'arbres fruitiers — des abricotiers, des pruniers — et c'était vraiment le paradis. Je me souviens que l'air était d'une pureté cristalline, que vous pouviez voir d'un bout à l'autre de la vallée. »

Sur son enfance dans la Silicon Valley au début des années 60, Smithsonian Institution, 1995

 

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les débuts

« Les choses étaient évidemment produites par le travail des hommes, et pas des créations magiques qui apparaissaient dans l'environnement et dont personne ne savait comment elles étaient faites. Réaliser que l'exploration et l'apprentissage permettaient de comprendre des choses apparemment très complexes présentes dans le monde augmente considérablement la confiance en soi. J'ai eu beaucoup de chance à cet égard dans mon enfance. »

Smithsonian Institution, 1995

 

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les débuts « Lorsqu'on a enfin présenté [le Macintosh] aux actionnaires, ils lui ont fait une ovation de cinq minutes. Ce qui était incroyable pour moi c'était que je voyais l'équipe de développeurs assise dans les premiers rangs, et on avait l'impression qu'aucun d'entre nous ne réalisait que nous avions effectivement réussi à le terminer. Tout le monde s'est mis à pleurer. »

Playboy, 1985

« En général il faut dix ans et 100 millions de dollars pour associer un logo et le nom de l'entreprise. Notre défi était de trouver une petite merveille que nous pourrions placer sur le produit sans y inscrire de nom. »

Entretien de 1993 à propos du fameux logo Apple

 

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les débuts

« J'étais sur le parking, les clés de ma voiture à la main, et je me suis dit : si ce devait être ma dernière soirée sur terre, est-ce que j'aimerais mieux la consacrer à une réunion de travail ou la passer avec cette femme ? J'ai traversé le parking, je lui ai demandé si elle voulait dîner avec moi, elle a répondu oui, nous avons marché jusqu'à un restaurant en ville et nous ne nous sommes plus quittés depuis. »

Sur sa rencontre avec sa femme, Laurene, The New York Times, 1997

 

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les débuts « Ceux qui ont fait la Silicon Valley étaient des ingénieurs. Ils ont appris à diriger des entreprises et beaucoup d'autres choses, mais ils croyaient profondément que les hommes, s'ils travaillaient dur avec d'autres personnes, créatives et intelligentes, pouvaient résoudre la plupart des problèmes de l'humanité. Je crois beaucoup à cela. »

Wired, 1996

« L'une des choses que j'ai faites lorsque je suis revenu chez Apple il y a dix ans a été de donner à Stanford tous les papiers et toutes les vieilles machines que nous avions entreposés. J'ai nettoyé les toiles d'araignées. Le message était : arrêtons de regarder en arrière. L'important c'est ce qui va se passer demain. »

Conférence « AII Things Digital D5 », 2007

 

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les débuts

« Pratiquement depuis le début, par un quelconque hasard de circonstance totalement incroyable, nous avons eu la chance chez Apple d'être au bon endroit au bon moment. »

« J'ai dîné chez Bill Gates à Seattle il y a quelques semaines. Nous avons tous les deux fait le constat que si nous avions été à un moment les plus jeunes dans ce métier, nous étions désormais parmi les plus anciens. »

 

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les débuts

« On est allé voir Atari et on leur a dit : "Hé, on a ce truc incroyable, il y a même des pièces qui viennent de chez vous, qu'est-ce que vous diriez de nous financer ? On est même prêts à vous le donner pour rien, on veut juste le fabriquer. On veut bien travailler pour vous". Mais ils ont dit non. Alors, on est allé voir Hewlett-Packard et ils nous ont dit : "On n'a pas besoin de vous. Vous n'avez même pas terminé vos études". »

« Je crois que c'est le début d'un truc assez énorme. Parfois, c'est ce premier pas qui est le plus difficile, et on l'a fait. »

 

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les débuts

« J'ai eu de la chance. J'ai trouvé tôt dans ma vie ce que j'aime faire. »

« [Steve Wozniak, co-fondateur d'Apple,] et moi apprécions beaucoup la poésie de Bob Dylan, et on a passé beaucoup de temps à réfléchir à tout ça. C'était la Californie. Vous pouviez trouver du LSD fabriqué sur le campus de Stanford. Vous pouviez dormir sur la plage avec votre petite amie. La Californie a le sens de l'expérimentation, de l'ouverture — une ouverture sur de nouvelles possibilités. »

Playboy, 1985

 

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les débuts

« Vous avez vu la publicité de 1984. Dans le fond, Macintosh ça n'était qu'une petite boîte de Cupertino, en Californie, qui s'en prenait au mastodonte IBM et lui disait : "une minute, vous vous trompez. Ce n'est pas comme ça que nous voulons que deviennent les ordinateurs. Ce n'est pas ce que nous voulons laisser derrière nous. Vous avez tort et on va vous montrer comment il faut faire. Voilà, ça s'appelle un Macintosh et c'est vraiment beaucoup mieux. Ça va vous mettre par terre et vous finirez par faire pareil". »

Smithsonian Institution, 1995

 

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les affaires

« Vous ne pouvez pas vous contenter de demander aux clients ce qu'ils veulent et essayer de le leur donner. Avant que vous ne l'ayez fabriqué, ils voudront autre chose. »

Inc., 1989

« La qualité est plus importante que la quantité. Au baseball un home run vaut mieux que deux doubles. »

BusinessWeek, 2006

 

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les affaires « Apple a de remarquables atouts, mais je crois que si l'on ne fait pas attention, l'entreprise pourrait, pourrait... je cherche le mot juste. Pourrait, pourrait... mourir. »

Time, 1997, année du retour de Steve Jobs chez Apple en qualité de CEO.

« La thérapie pour Apple n'est pas la réduction des coûts. La thérapie pour Apple c'est d'innover pour sortir de la délicate situation actuelle. »

Owen W. Linzmayer: Apple Confidential 2.0 : The Définitive History of

the World's Most Colourful Company, 2004.

 

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les affaires

« C'est l'un de mes mantras — concentration et simplicité. Faire simple peut être plus difficile que de faire compliqué. Il faut travailler dur pour mettre ses idées au clair et faire simple. Mais ça vaut le coup en fin de compte parce que lorsque vous y parvenez, vous pouvez déplacer des montagnes. »

BusinessWeek, 1998

« Vous savez, on ne croit pas que le Mac va prendre 80 % du marché des PC. »

 

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les affaires

« Vous ne pouvez pas vraiment prévoir exactement ce qui va se passer, mais vous pouvez avoir une intuition sur la direction dans laquelle on va. Vous ne pourrez pas faire beaucoup mieux que ça. À ce moment-là, vous prenez un peu de recul, vous sortez du chemin, et toutes ces choses vont vivre leur vie. »

Rolling Stone, 1994

« On parie sur notre vision, et on préfère ça plutôt que de copier des produits existants. Laissons d'autres entreprises le faire. Nous, on est toujours le rêve suivant. »

Entretien à l'occasion du lancement du Macintosh, 1984

 

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les affaires « Soyez une référence en termes de qualité. Certaines personnes n'ont pas l'habitude d'un environnement où l'on attend l'excellence. »

« Si le principe du copyright meurt, si les brevets disparaissent, si la protection de la propriété intellectuelle est attaquée, alors les gens n'investiront plus. Cela nuira à tout le monde. »

Rolling Stone, 2003

« On ne construit pas seulement un ordinateur, on construit une entreprise. »

Esqulre, 1986

 

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les affaires

« Apple est une entreprise qui n'a pas autant de ressources que beaucoup d'autres à travers le monde. Nous avons réussi parce que nous avons choisi avec beaucoup de précautions, quels chevaux nous devions monter... nous sommes organisés comme une start-up. Nous sommes la plus grosse start-up sur la planète. »

Conférence « All Things Digital D8 », 2010

 

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les affaires « Si Mercedes faisait une bicyclette, ou un hamburger, ou un ordinateur, je ne crois pas qu'il serait très intéressant pour eux d'y mettre leur logo. Je ne crois pas davantage qu'Apple aurait intérêt à mettre son nom sur une voiture. Ce n'est pas parce que le monde entier devient digital — la télé, la musique, tout ça — qu'on a tort de rester sur le marché des ordinateurs. C'est un marché énorme. »

Fortune, 1998

 

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les affaires

« Vous avez besoin d'une culture très orientée produit, même dans une entreprise technologique. Beaucoup d'entreprises ont des tas d'ingénieurs brillants et de gens intelligents. Mais en fin de compte, il faut une sorte de force centripète qui fait tenir le tout ensemble. Sinon, vous pouvez vous retrouver avec de formidables morceaux de technologie qui flottent un peu partout dans l'univers. »

Newsweek, 2004

« Je crois que pour en sortir, il ne faut pas couper et réduire, mais innover. C'est comme ça qu'Apple a fait sa renommée, et c'est de cette manière que l'entreprise la retrouvera. »

Wall Street Journal, 1996

 

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les affaires

« Vous ne pouvez pas regarder en arrière et dire, bon sang, vous savez, j'aurais bien voulu ne pas être viré, j'aurais voulu être là, faire ci ou ça. Ça n'a pas d'importance. Alors, allons de l'avant et inventons demain plutôt que de ressasser ce qui s'est passé hier. »

Conférence « All Things Digital D5 », 2007

« Le système c'est qu'il n'y a pas de système. Ce qui ne veut pas dire que nous n'avons pas de processus. Apple est une entreprise très disciplinée, et nous avons des processus formidables. Mais ce n'est pas central. Les processus augmentent votre efficience. »

Newsweek, 1984

 

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les affaires

« Il y avait 15 lignes de produits quand je suis arrivé. C'était incroyable. Vous ne saviez pas quoi acheter. J'ai commencé à poser des questions, mais personne ne pouvait m'expliquer. »

À propos de son retour chez Apple

« Le modèle d'achat de musique par abonnement est en faillite. Je crois que vous pourriez proposer The Second Corning [du groupe Stone Roses] dans ce genre de modèle et je ne suis pas certain que ce serait un succès. »

Rolling Stone, 2003

 

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les affaires

« J'ai toujours voulu détenir et contrôler la technologie de base de tout ce que nous faisons. »

BusinessWeek, 2004

« Il y avait quelques décisions très difficiles à prendre. Par exemple, faire cesser le commerce des clones. Intuitivement, ça paraît sensé, mais avez-vous déjà reçu des menaces de mort ? Ça faisait peur. »

Sur les changements délicats pour Apple lors de son retour en tant que dirigeant.

 

  35  

les affaires

« Je crois que si vous faites quelque chose qui marche plutôt bien, vous devriez passer à autre chose qui serait formidable, ne pas insister trop longtemps. Juste imaginer l'étape suivante. »

MSNBC, 2006

« Évitez simplement de le tenir comme ça. »

Email personnel à un client qui s'inquiétait de la qualité de réception de l'antenne des récents

iPhone4, occasionnant des pertes de signal lorsque l'appareil était tenu par les côtés, 2010

 

  36  

les affaires « Je crois que développer une entreprise est vraiment difficile, que cela nécessite une très grande force de conviction pour embaucher les meilleurs collaborateurs possible, les garder dans l'entreprise et qu'ils continuent à donner, si possible, le meilleur d'eux-mêmes. »

Conférence « All Things Digital D5 », 2007

« Avant, j'étais le plus jeune dans toutes les réunions, maintenant je suis en général le plus vieux. Et plus je vieillis, plus je suis convaincu que l'envie fait une différence essentielle. »

BusinessWeek, 2004

 

  37  

les affaires

« Je crois que c'est très difficile pour une entreprise de tout faire. La vie est complexe. »

Conférence « Ail Things Digital D5 », 2007

« Il y a des chaussures de sport qui coûtent plus cher qu'un iPod. »

Sur le prix de vente public de l'iPod (300 dollars), NewsWeek, 2003

« Bon, vous nous connaissez. On ne parle jamais de nos futurs produits. Il y avait un proverbe chez Apple : "marrant, non ? Un bateau qui prend l'eau par le haut." Donc, je ne voudrais pas reproduire ça. Vraiment, je ne peux rien dire. »

À propos d'informations relatives au lancement de nouvelles versions de l'iPod,

ABC News, 2005

 

  38  

les affaires « Je ne raisonne pas en termes de parts de marché, je réfléchis à la façon dont nous pouvons construire le meilleur ordinateur du monde, et si on peut le faire, je pense que nos parts de marché augmenteront. »

CNA, 1999

« Pour moi, l'entreprise est l'une des plus incroyables inventions de l'humanité. »

Fortune, 1998

 

  39  

les affaires

« Beaucoup d'entreprises ont choisi de réduire la voilure, et peut-être que c'était ce qu'il fallait faire pour elles. Nous avons choisi une autre voie. Nous étions convaincus que si nous continuions à proposer des produits formidables aux consommateurs, ils continueraient à ouvrir leur portefeuille. »

« Microsoft n'a pas été particulièrement brillant ou astucieux en copiant le Mac. C'est juste que le Mac était une cible facile pendant dix ans. C'est le problème d'Apple : sa différenciation s'est évaporée. »

 

  40  

les affaires

« Si j'étais à la tête d'Apple, je tirerais tout ce que je peux du Macintosh, et je me préoccuperai des produits de nouvelle génération. La guerre des PC est terminée. C'est fini. Microsoft l'a gagnée il y a un bon moment. »

Fortune, 1996

« Pour passer d'idées vraiment intéressantes et de technologies embryonnaires à une entreprise capable de continuer à innover pendant des années, il faut beaucoup de discipline. »

 

  41  

les affaires

« Alors, comment communiquez-vous aux gens qu'ils sont dans un environnement où l'on attend l'excellence ? Vous ne le dites pas. Vous ne l'écrivez pas dans un livre des procédures. Ces trucs n'ont pas de sens. Tout ce qui compte, c'est le produit qui est le résultat du travail du groupe. Ça en dira plus que tout ce que vous pourrez raconter ou écrire. »

 

  42  

les affaires « J'ai aussi découvert que les meilleures entreprises sont attentives à l'esthétique. Elles prennent du temps pour concevoir leurs cartes électroniques, faire en sorte que les choses soient bien proportionnées, et j'ai l'impression que c'est tout bénéfice pour elles. Je veux dire, au-delà de l'intérêt fonctionnel, l'esthétique dit quelque chose de la façon dont ces entreprises se perçoivent, de leur sens de la discipline dans l'ingénierie, de la façon dont elles sont gérées, des choses comme ça. »

Inc., 1989

 

  43  

les affaires

« Les clients pensent que le prix est correct. On essaie de lutter contre le piratage — on essaie d'éloigner les gens du piratage en leur disant : "vous pouvez acheter ces chansons légalement, à un prix honnête". Mais si le prix monte trop, ils repartiront vers le piratage. Et là, tout le monde est perdant. »

« La révolution HD est terminée, c'est du passé. L’HD a gagné. Tout le monde veut la HD. »

Allocution à l'occasion d'un événement Apple, 2010

 

  44  

les affaires

« Beaucoup de gens ne peuvent pas comprendre que nous ne courons pas après le marché des entreprises. C'est comme de dire : "comment est-ce que Gap pourrait réussir s'ils ne font pas de costumes trois-pièces ?” Eh bien, il se trouve qu'on ne fait pas de chaussures de golf non plus. »

Fortune, 2000

« En affaires, si j'avais appris plus tôt ce que je sais maintenant, j'aurais probablement fait certaines choses beaucoup mieux, mais j'en aurais aussi probablement fait certaines bien plus mal. Et alors ? C'est plus important de s'engager sur le présent. »

Fortune, 1998

 

  45  

les affaires

« Si je vous donne vingt briques, vous pouvez les aligner par terre et vous aurez vingt briques sur le sol. Ou alors vous pouvez les poser les unes sur les autres et commencer à construire un mur. »

« Nous embauchons des gens qui veulent faire les meilleurs produits du monde. »

 

  46  

les affaires « La technologie n'est rien. Ce qui est important c'est de croire dans les gens, qu'ils sont fondamentalement bons et futés, et si vous leur donnez des outils, qu'ils feront des choses formidables avec. »

Rolling Stone, 1994

« Et bon sang, sûr qu'on l'a breveté ! » Présentation de l'iPhone, Macworld, 2007

 

  47  

les affaires

« Donnez le maximum quel que soit votre poste. Ne vous endormez pas ! Le succès entraîne le succès, alors ayez faim de réussite. Embauchez des gens qui ont la passion de l'excellence. »

« Vous faites quelques-uns des meilleurs produits du monde — mais vous faites aussi pas mal de trucs nuls. Débarrassez-vous des trucs nuls. »

S'adressant à Nike

 

  48  

les affaires « Il y avait trop de gens chez Apple et dans l'écosystème Apple qui jouaient un jeu selon lequel pour qu'Apple gagne, Microsoft devait perdre. Il était évident qu'il ne fallait pas jouer ce jeu parce qu'Apple n'allait pas battre Microsoft. Apple n'avait pas besoin de battre Microsoft. Apple devait se souvenir quelle entreprise elle était parce que les autres l'avaient oublié. »

Conférence « All Things Digital D5 », 2007

 

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leadership

« Mon boulot n'est pas d'être gentil avec les gens. Mon boulot c'est de les rendre meilleurs. »

« Lorsque j'embauche quelqu'un pour un poste vraiment important, la compétence est le premier critère. Il faut qu'il soit vraiment bon. Mais pour moi la vraie question c'est de savoir s'il va tomber amoureux d'Apple. Parce que s'il tombe amoureux d'Apple, le reste se met en place tout seul. »

Fortune, 2008

 

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leadership

« Ce n'est pas un one-man-show. »

Business Week, 1998

« Mon premier boulot ici, chez Apple, c'est de m'assurer que les 100 collaborateurs les plus importants sont des acteurs de premier plan. Et tout le reste se met en place tout seul.

Time, 1999

 

  52  

leadership

« Je crois sincèrement à l'égalité des chances, pas à l'égalité des résultats. Je n'y crois pas parce que, malheureusement, la vie n'est pas comme ça. Le monde serait un endroit bien ennuyeux si c'était le cas. »

Computerworld Smithsonian Awards, 1995

« On a tous tendance à ramener la réalité à des symboles, mais Superman a disparu il y longtemps. Pour faire quoi que ce soit de significatif, vous avez besoin d'une équipe. »

Inc., 1989

 

  53  

leadership « Dans les affaires, mon modèle ce sont les Beatles. Quatre types qui contrôlaient mutuellement leurs penchants négatifs. Qui s'équilibraient et composaient un ensemble plus grand que la somme de ses parties. C'est comme ça que je vois l'entreprise. Les grandes choses n'y sont jamais réalisées par une seule personne, elles sont faites par une équipe. »

60 Minutes, 2003

« Je sais que les gens aiment les symboles, mais c'est toujours embarrassant quand on écrit des histoires sur moi parce que cela occulte beaucoup d'autres personnes. »

Time, 1999

 

  54  

leadership

« Certaines personnes disent : "Oh, bon sang, si Jobs se fait écraser par un bus, Apple aura des problèmes". Mais vous savez, ce ne serait sans doute pas une fête, mais il y a des gens vraiment compétents chez Apple. Et le Conseil d'administration aurait quelques bons candidats parmi lesquels choisir le patron. »

Fortune, 2008

 

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leadership

« Les gens qui font le boulot sont la force motrice derrière le Macintosh. Mon boulot c'est de créer un espace pour eux, de gérer les problèmes d'organisation et de faire en sorte

qu'ils aient la paix. »

« Ce que j'ai fait dans ma vie, et je crois ce que nous faisons aujourd'hui chez Pixar, c'est un sport d'équipe. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut faire seul. »

Charlie Rose, 1996

 

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l’innovation

« L'innovation c'est ce qui distingue un leader d'un suiveur. »

« Une fois de temps en temps, un produit révolutionnaire arrive qui change tout. Vous avez beaucoup de chance si vous avez l'occasion de travailler pour un de ces produits au cours de votre carrière... Apple a eu beaucoup de chance de mettre sur le marché quelques-uns de ces produits. »

Communiqué de presse d'Apple à l'occasion du lancement de l'iPhone, 2007

 

  58  

l’innovation

« Tout le monde veut un MacBook Pro, parce que c'est une tuerie. »

Assemblée d'actionnaires Apple, 2006

« Nous pensons que c'est l'évolution la plus importante dans le domaine de l'animation depuis que Walt Disney a réalisé Blanche Neige il y a cinquante ans. »

Fortune, 1995, à propos de Toy Story

 

  59  

l’innovation

« Apple est le dernier fabricant d'ordinateurs personnels qui produit tout — le matériel et le logiciel. Ce qui veut dire qu'Apple peut vraiment choisir de concevoir un système dramatiquement plus facile à utiliser, ce qui est un atout formidable lorsque vous cherchez des clients. »

« L'iMac, c'est l'ordinateur de l'année prochaine pour 1 299 dollars, pas l'ordinateur de l'année dernière pour 999 dollars. »

Présentation du premier ordinateur iMac, 1998

 

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l’innovation                « Il ne s'agit de culture pop, et il ne s'agit pas de tromper les gens, de les convaincre qu'ils veulent quelque chose dont ils n'ont pas envie. On a imaginé ce que nous voulions. »

Fortune, 2008

« C'est très difficile d'imaginer des produits en groupe de travail. Très souvent, les gens ne savent pas ce qu'ils veulent jusqu'à ce que vous le leur montriez. »

BusinessWeek, 1998

 

  61  

l’innovation

« Une telle période de créativité peut durer peut-être une décennie, mais cela peut-être une décennie en or si on la gère correctement. »

Après le lancement de l'iMac, Fortune, 2000

« Ce que nous voulons faire c'est un produit radicalement nouveau, beaucoup plus intelligent qu'aucun autre appareil mobile existant, et super facile à utiliser. C'est ça, l'iPhone. OK ? Donc, on va réinventer le téléphone. »

 

  62  

l’innovation

« L'innovation n'a rien à voir avec l'importance du budget de R&D. Quand Apple a sorti le Mac, IBM dépensait 100 fois plus en R&D. Ce n'est pas une question d'argent. Ça repose sur les gens dont vous disposez, sur la façon dont vous êtes dirigé et la manière dont vous comprenez le truc. »

Fortune, 1998

« C'était un immense défi. Faisons un téléphone dont on tombe amoureux. »

 

  63  

l’innovation « Plus importante est la compréhension de l'expérience utilisateur, meilleur sera notre design. »

« La créativité, c'est seulement mettre les choses en connexion. Quand vous demandez à des gens créatifs comment ils ont fait telle ou telle chose, ils se sentent un peu coupables parce qu'ils n'ont pas vraiment fait quelque chose, ils ont juste vu quelque chose. Ça leur a semblé évident après coup. C'est parce qu'ils ont été capables de connecter des expériences qu'ils ont eues et de les synthétiser sous une nouvelle forme. »

 

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l’innovation

« Et [l'innovation] c'est aussi dire non à un millier de choses pour être sur qu'on ne part pas sur les mauvais rails ou qu'on cherche à en faire trop. Nous réfléchissons toujours à de nouveaux marchés sur lesquels nous pourrions intervenir, mais c'est seulement en disant non que vous pouvez vous concentrer sur les choses vraiment importantes. »

BusinessWeek, 2004

 

  65  

l’innovation « Prenez les logiciels de montage vidéo. Je n'ai jamais entendu quelqu'un me dire qu'il voulait monter ses films sur son ordinateur. Pourtant, maintenant qu'on peut le faire, les gens disent "Bon sang, c'est génial !" »

Fortune, 2000

« C'est rare de voir un artiste dans la trentaine ou la quarantaine capable de vraiment apporter quelque chose d'étonnant. »

Playboy, 1985

 

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l’innovation

« Les gens pensent que c'est l'aspect extérieur, que l'on donne aux designers un produit et qu'on leur dit : "faites-en quelque chose de beau !” Ce n'est pas notre conception du design. Ce n'est pas seulement le look et l'aspect. Le design c'est la façon dont le produit fonctionne. »

The  New  York  Times,  2003  

 

« Les produits sont nuls ! Ils n'ont plus rien de sexy ! »

Sur Apple juste avant son retour, BusinessWeek, 1997

The New York Times, 2003

 

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l’innovation

« Vous savez, vous n'arrêtez pas d'innover, vous n'arrêtez pas d'améliorer. Et si vous voulez toujours ce qu'il y a de mieux et de plus intéressant, alors vous devez acheter un nouvel iPod au moins une fois par an. »

MSNBC, 2006

« On essaie de faire des produits formidables pour les gens, et on a au moins le courage de nos convictions pour dire "on ne croit pas que cela contribue à faire un produit formidable, on va laisser tomber ça". C'est pour faire ça que beaucoup de clients nous paient. »

Conférence « AII Things Digital D5 », 2010

 

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l’innovation

« Si vous êtes menuisier et que vous faites une magnifique commode, vous n'allez par utiliser un morceau de contreplaqué pour faire le fond, même si cette partie sera contre le mur et que personne ne la verra jamais. Si vous voulez bien dormir la nuit, l'esthétique, la qualité, doivent être poussées jusqu'au bout. »

« L'innovation vient de gens qui se croisent dans les couloirs, qui se téléphonent à 10 h 30 le soir avec une nouvelle idée, ou qui ont imaginé quelque chose qui casse les codes de réflexion sur un problème. »

BusinessWeek, 2004

 

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l’innovation

« Ne prenez pas les choses trop au sérieux. Si vous voulez vivre votre vie de façon créative, comme un artiste, il ne faut pas trop regarder en arrière. Vous devez pouvoir prendre ce que vous avez fait, ou qui vous étiez, et tout balancer. »

Playboy, 1985

« On mitonne de nouveaux produits. Vous ne savez jamais vraiment si les gens vont les aimer autant que vous. Le plus excitant, c'est cette boule à l'estomac que vous avez quelques jours avant ces événements. »

CNBC, 2007

 

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l’innovation

« Quelques fois, quand vous innovez, vous faites des erreurs. Mieux vaut les admettre rapidement, et continuer à travailler à l'amélioration d'autres innovations. »

« Prenez l'iPhone. On avait imaginé un design de coque différent jusqu'à quelques jours du lancement pour qu'il semble trop tard de le modifier. Mais je suis arrivé un lundi matin en disant "je n'aime pas ça. Je ne peux pas me persuader de tomber amoureux de ce design. Et ce produit et le plus important que nous ayons jamais lancé". Et on a tout recommencé. »

Fortune, 2008

 

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l’innovation

« Le design du Mac n'était pas dans son aspect extérieur, même si celui-ci en faisait partie. Avant tout, c'était la façon dont la machine fonctionnait. Pour imaginer le meilleur design possible d'un produit, vous devez le comprendre. »

« La raison pour laquelle nous ne voulions pas faire une tablette avec un écran de sept pouces n'est pas une question de prix, mais parce que nous ne pensons pas qu'on puisse faire une très bonne tablette avec un écran de sept pouces. »

 

  72  

l’innovation

« Aucune autre entreprise ne pouvait faire un MacBook Air, parce que non seulement nous avons la maîtrise du hardware mais nous contrôlons aussi le système d'exploitation. C'est cette interaction intime entre le système d'exploitation et le matériel qui nous permet de faire ça. Il n'y a pas d'interaction intime entre Windows et un portable Dell. »

« Vous devez partir de l'expérience client et revenir vers la technologie — pas l'inverse. »

Conférence « Apple Worldwide Developers », 1997

 

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l’innovation « Le secteur de l'ordinateur personnel est mort. Il n'y a pratiquement aucune innovation. Microsoft domine en innovant très peu. C'est terminé. Apple a perdu. Le marché du PC est entré dans une période noire qui va durer 10 ans, en tout cas certainement jusqu'à la fin de cette décennie. »

Wired, 1996

« Il y a une phrase de Wayne Gretzky que j'aime bien. "Je patine là ou le palet va arriver, pas là d'où il part". On a toujours essayé de faire ça chez Apple. Depuis le début. Et on le fera toujours. »

 

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l’innovation

« Vous savez, j'ai un plan qui pourrait sauver Apple. Je ne peux pas en dire plus, mais c'est le produit parfait et la stratégie parfaite pour Apple. Mais là-bas, personne ne m'écoutera... »

Fortune, 1995

« Ils ont vraiment réfléchi à l'ensemble du process. Ils ont fait un boulot formidable de conception pour leurs machines à laver et leurs sèche-linge. Ces produits m'ont bien plus excité ces dernières années que n'importe quoi d'autre dans le domaine de la technologie. »

À propos de Miele, fabricant allemand d'électroménager,

Wired, 1996

 

  75  

l’innovation

« Qui veut d'un stylet ? Il faut le prendre, le ranger, vous le perdez. Beurk. Personne ne veut d'un stylet. »

« On a des trucs vraiment chouettes dans les cartons, mais on n'en parle pas. »

BusinessWeek, 1998

 

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les autres                                  « Le seul problème avec Microsoft c'est qu'ils n'ont simplement aucun goût, ils n'ont absolument aucun goût... Je crois que ce qui m'attriste, ce n'est pas le succès de Microsoft -je n'ai aucun problème avec leur succès, ils l'ont mérité en grande partie. J'ai un problème avec le fait qu'ils font vraiment des produits de troisième zone. »

Triumph of the Nerds, documentaire de PBS, 1996

 

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es autres   « Je lui ai dit que je pensais chacun des mots que j'ai prononcé mais que je n'aurais jamais dû le faire en public. »

Adressant ses excuses à Bill Gates après avoir dénigré Microsoft dans un reportage,

The New York Times, 1997

« Personne n'a essayé de nous manger depuis que je suis ici. Je crois qu'ils ont peur du goût qu'on pourrait avoir. »

BusinessWeek, 1998

 

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les autres  

« Avec notre technologie, avec du matériel, trois types dans un garage peuvent littéralement exploser ce que peuvent faire 200 personnes chez Microsoft. »

« Bill Gates aurait davantage d'envergure s'il avait goûté une fois à l'acide ou s'il était parti dans un ashram quand il était plus jeune. »

The New York Times, 1997

 

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les autres   « Malheureusement, les gens ne se révoltent pas contre Microsoft. Ils ne se rendent pas compte. »

Rolling Stone, 1994

« On a aussi été tous les deux incroyablement chanceux d'avoir eu de formidables associés pour créer notre entreprise, et on a attiré des gens formidables. Je veux dire, tellement de choses ont été faites chez Microsoft et chez Apple par des gens tout simplement remarquables, dont aucun n'occupe aujourd'hui un poste dans l'entreprise. »

Sur Microsoft, conférence « All Things Digital D5 », 2007

 

  81  

les autres  

« J'ai vu sur internet les vidéos de démonstration qui expliquent comment trouver quelqu'un qui utilise un Zune et lui faire passer une chanson qu'il peut écouter trois fois. Ça prend une éternité. Avant que vous ayez passé toutes les étapes, la fille s'est levée et elle est partie. Vous avez tout intérêt à prendre un de vos écouteurs et à le lui mettre dans l'oreille. Là vous serez au moins connectés par un mètre de câble. »

Sur la concurrence entre l'iPod et le Zune de Microsoft, Newsweek, 2006

 

  82  

les autres  

« Le problème avec la folie des start-ups internet, ce n'est pas que trop de gens créent des entreprises. C'est que trop peu de gens les abandonnent. Dans un sens, c'est compréhensible, parce qu'il y a de nombreuses périodes de désespoir et d'agonie, quand il faut licencier des gens, supprimer des choses, gérer des situations très difficiles. C'est là que vous découvrez qui vous êtes et quelles sont vos valeurs. »

Fortune, 2000

« C'est comme de donner un verre d'eau glacée à quelqu'un qui est en enfer. »

Sur iTunes devenu l'un des logiciels les plus développés pour Windows OS,

Conférence « All Things Digital D5 », 2007

 

  83  

les autres  

« Ils nous copient sans vergogne. »

Sur le développement du système d'exploitation Vista de Microsoft, CNET News, 2005

« Ils donnent une forme ronde à leurs boutons de commande idiots pour tromper les consommateurs en leur faisant croire que c'est une roue comme la nôtre. On a en quelque sorte créé le vocabulaire. Ils essaient de copier le langage sans le comprendre. »

The New York Times, 2003

 

  84  

les autres   « Quand l'internet est arrivé, et Napster, les professionnels du secteur de la musique n'ont pas su quoi penser des changements. Beaucoup d'entre eux n'utilisaient pas d'ordinateur ni d'email et n'ont pas vraiment compris ce qu'était Napster pendant quelques années. Ils ont été incroyablement lents à réagir. En fait, ils n'ont toujours pas réagi. »

Rolling Stone, 2003

« L'ingénierie a disparu depuis longtemps chez la plupart des fabricants de PC, et dans les entreprises d'électroménager ils ne comprennent rien à la partie logicielle. Donc, vous ne pouvez faire les produits que réalise Apple nulle part ailleurs aujourd'hui. Apple est la seule entreprise qui dispose de tout en interne. »

Fortune, 2008

 

  85  

les autres  

« Les relations au sein de l'équipe de développement du Mac chez Microsoft et Apple sont excellentes. C'est l'une de nos meilleures expériences de développement. » « Quand ces gens vendent leur entreprise, même s'ils deviennent immensément riches, ils se privent de l'une des expériences potentiellement les plus gratifiantes de leur vie. Sans cette expérience, ils peuvent ne jamais découvrir leurs valeurs ni comment garder leur nouvelle richesse en perspective. »

 

  86  

les autres  

« Apple et Dell sont pratiquement les seules à gagner de l'argent dans ce domaine. Dell le fait en jouant les Wal-Mart, nous en innovant. »

« C'est une histoire incroyable. Il y a du vol, du recel, de l'extorsion. Je suis sur qu'il y a du sexe aussi, quelque part. Quelqu'un devrait en faire un film ! »

Sur la découverte d'un prototype d'iPhone dans un bar, relayée par un blog sur internet, Gizmodo,

Conférence « All Things Digital D8 », 2010

 

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les autres « Nos amis du nord du pays ont dépensé plus de cinq milliards de dollars en recherche et développement et tout ce qu'ils semblent faire c'est copier Google et Apple. »

Sur Microsoft, Conférence mondiale des développeurs Apple, 2006

« Le Japon est très intéressant. Certains croient que les Japonais copient. Je ne le pense plus aujourd'hui. Je crois que ce qu'ils font, c'est réinventer. Ils prennent quelque chose qui a déjà été inventé et l'étudient jusqu'à ce qu'ils le comprennent parfaitement. Parfois, ils le comprennent mieux que l'inventeur lui-même. »

 

  88  

les autres

« Microsoft a poursuivi deux objectifs dans les dix dernières années. L'un a été de copier le Mac, l'autre de copier le succès de Lotus et ses feuilles de calcul — fondamentalement, le business des applications. Et pendant ces dix années, Microsoft est parvenu à atteindre ces deux objectifs. Et maintenant, ils sont complètement perdus. »

« Bill a développé la première entreprise logicielle du secteur et je crois qu'il l'a fait avant que quiconque dans notre domaine comprenne vraiment ce qu'était une entreprise de ce genre, à part eux. C'était énorme. C'était vraiment énorme. »

Sur Bill Gates, conférence « All Things Digital D5 », 2007

 

  89  

les autres

« Vous pensez que je suis un c... arrogant qui se croit au-dessus des lois, moi je crois que vous êtes un seau de merde qui se trompe sur la plupart des informations qu'il recueille. »

À un journaliste du New York Times qui s'interrogeait sur la santé de Jobs, 2008

« Ils sont comme IBM à l'époque où cette entreprise innovait beaucoup dans le domaine des ordinateurs, avant l'invention du micro processeur. Au bout du compte, Microsoft s'écroulera sous le poids de sa suffisance, et peut-être que cela fera naître de nouvelles choses. Mais en attendant que ça arrive, jusqu'à ce qu'il y ait un vrai saut technologique, c'est fini. »

Wired, 1996

 

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la technologie            

                     « Le web ne va pas changer le monde, certainement pas dans les dix prochaines années. Il va augmenter le monde. »

Wired, 1996

« Pour moi, le truc le plus excitant dans le domaine du software c'est internet, et la raison derrière ça c'est que personne n'en est propriétaire. C'est gratuit pour tout le monde, ça ressemble beaucoup aux premiers temps de l'ordinateur personnel. »

Wall $treet Week, 1995

 

  92  

la technologie

« Vous allez en rester baba. » Sur le premier ordinateur NeXt, The New York Times, 1989

« Les ordinateurs sont les premiers objets disponibles depuis l'invention des livres qui seront là et interagiront avec vous sans arrêt, sans jugement. »

Playboy, 1985

 

  93  

la technologie « Les consommateurs ne peuvent pas anticiper ce que la technologie peut faire. »

Inc., 1989

« J'aime les choses qui nivellent la hiérarchie, qui amènent une personne au même niveau qu'une entreprise, ou un petit groupe au niveau d'un grand qui dispose de ressources beaucoup plus importantes. Le web et internet font ça. C'est un truc très fondamental. »

Wired, 1996

 

  94  

la technologie

« Un ordinateur c'est l'outil le plus incroyable qu'on ait jamais vu. Il peut à lui tout seul servir à écrire, être communicant, faire des calculs complexes, de la planification, du rangement, de la création artistique, juste parce qu'on lui donne de nouvelles instructions, ou qu'on l'équipe d'un logiciel. Aucun autre outil n'a le pouvoir et la polyvalence d'un ordinateur. »

Playboy, 1985

 

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la technologie « Les plus âgés s'assoient et demandent "qu'est-ce que c'est ?” Mais un enfant demande "qu'est-ce que je peux faire avec ?" »

« Je crois que les hommes sont essentiellement des fabricants d'outils, et l'ordinateur est l'outil le plus remarquable qui a jamais été construit. La grande intuition que beaucoup d'entre nous avons eue dans les années 70 était liée à l'importance qu'avait le fait de mettre cet outil dans les mains des gens. »

Inc., 1989

 

  96  

la technologie « On en arrive au point où tout est un ordinateur, sous différentes formes. Et alors ? Qu'est-ce que ça fait s'il y a un ordinateur dedans ? Ça n'a pas d'importance. Qu'est-ce que c'est ? Comment on s'en sert ? Je veux dire, comment le consommateur le perçoit ? Donc, qui s'intéresse encore à ce qu'il y a dedans ? »

Conférence « All Things Digital D5 », 2007

« Les gens sont intrinsèquement créatifs. Ils vont en faire des utilisations que ceux qui les ont construits n'auraient jamais imaginées. »

Inc., 1989

 

  97  

la technologie

« Je crois que ça a recentré le monde, et que ça continuera à le faire. Il y a des aspects négatifs à tout, des conséquences imprévues. Le produit technologique le plus destructeur que j'aie jamais vu c'est la télévision — mais là encore, à son meilleur, la télévision c'est magnifique. »

Rolling Stone, 2003

 

  98  

la technologie

« Ce qu'il y a de plus excitant aujourd'hui, c'est l'internet des objets. Le web est excitant pour deux raisons. Son ubiquité d'abord. Le web sera bientôt disponible partout. Et tout ce qui est lié à l'ubiquité devient intéressant. Ensuite, je ne crois pas que Microsoft trouvera un moyen de se l'approprier. Il y aura beaucoup plus d'innovation, et ça créera un monde où il n'y aura pas la menace du nuage noir du monopole. »

Wired, 1996

 

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la technologie

« Beaucoup de gens commencent à ressentir qu'un ordinateur personnel, en particulier un ordinateur capable de proposer chez soi une expérience de l'internet aussi performante que le fait l'iMac, est un bien de consommation courante indispensable. »

Business Week, 1998

 

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la technologie

« Si vous regardez les choses que j'ai faites dans ma vie, elles ont un lien avec la démocratisation. Le web est un outil incroyable de démocratisation. Une petite entreprise peut avoir l'air aussi importante qu'un grand groupe, et être aussi facilement accessible qu'une grande entreprise sur internet. Les grosses sociétés dépensent des centaines de millions de dollars pour développer leurs canaux de distribution. Et le web va complètement neutraliser leur avantage. »

Wired, 1996

 

  101  

la technologie « L'Apple II a gommé la dimension matérielle. Vous n'aviez plus besoin de connaître la technologie pour utiliser un ordinateur. L'étape suivante a été la transition de l'Apple II au Macintosh, qui a gommé la dimension informatique, si vous voulez. En d'autres termes, vous n'aviez pas besoin d'être un hacker ou un informaticien pour utiliser une de ces machines. »

Inc., 1989

« Nous croyons, essentiellement, que vous regardez la télévision pour vous reposer les méninges, et que vous travaillez sur votre ordinateur lorsque vous voulez les réveiller. »

Macworld, 2004

 

  102  

la technologie

« Ce qu'on peut mettre dans un ordinateur de 1 000 dollars est tout simplement stupéfiant. »

« Les ordinateurs et les logiciels qui restent à développer vont révolutionner la façon dont nous apprenons. » « Il reçoit ces instructions très simples — "va chercher ce chiffre, ajoute-le à cet autre, mets-le à cet endroit, regarde s'il est plus grand que cet autre" —, mais il les exécute au rythme de, disons, 1 000 000 d'instructions par seconde. Et là, ça paraît magique. »

Explication des premiers ordinateurs

 

  103  

la technologie « Pour moi, l'ordinateur est l'outil le plus remarquable qu'on ait jamais inventé. C'est l'équivalent de la bicyclette pour nos esprits. »

Memory and Imagination: New Pathways to the Library of Congress (1991 )

« Les choses vont se perfectionner de plus en plus — l'ordinateur au service de... Mais la prochaine étape, c'est l'ordinateur en tant que guide ou agent. »

 

  104  

la technologie

« La raison la plus évidente pour laquelle les gens vont acheter un ordinateur personnel sera la possibilité de le brancher à un réseau national de communication. Nous ne sommes qu'aux premiers stades de ce qui sera une avancée remarquable pour la plupart des gens — aussi remarquable que le téléphone. »

« Ces technologies peuvent rendre la vie plus facile, peuvent nous permettre de toucher des gens qui étaient inaccessibles autrement. Vous pouvez avoir un enfant handicapé et entrer en contact avec d'autres parents et des associations de soutien, obtenir des informations médicales, les plus récents médicaments. Tout ça peut profondément changer la vie. Je ne sous-estime pas ça. »

 

  105  

 

 

  106  

l’impulsion

« Je pense que j'ai encore cinq formidables produits en moi. »

Esquire, 1986

« Parce que je suis le patron, et que je crois que c'est faisable. »

Sur la raison pour laquelle il s'est opposé aux ingénieurs qui pensaient que l'iMac n'était pas réalisable, Time, 2005

 

  107  

l’impulsion

« Lorsque vous vous consacrez intensément à faire une chose pendant un certain temps, vous abandonnez d'autres vies que vous pourriez vivre. Vous devez avoir une espèce de champ de vision vraiment focalisé si vous voulez réussir quoi que ce soit de significatif. En particulier si votre objectif n'est pas de devenir un homme d'affaires mais d'être un créateur. »

Esquire, 1986

« On est les derniers dans ce secteur qui pouvons le faire, et ça nous définit assez exactement. »

 

  108  

l’impulsion « Notre objectif est de faire les meilleurs instruments du monde, pas d'être l'entreprise la plus grosse. »

Conférence téléphonique avec des analystes financiers, 2010

« Notre ADN, c'est d'être une entreprise tournée vers le client — vers ce consommateur individuel qui plébiscite ou qui critique. C'est à lui que nous pensons. Et nous croyons que notre boulot c'est de prendre la responsabilité de l'expérience utilisateur complète. Et si on n'est pas au niveau, c'est de notre faute, c'est aussi simple que ça. »

 

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l’impulsion

« Nous pensons que les clients sont intelligents, et qu'ils veulent des objets qui ont été bien pensés. »

« Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d'éviter le piège qui consiste à croire que l'on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n'y a aucune raison de ne pas suivre son cœur. »

Université de Stanford, Discours inaugural, 2005

 

  110  

l’impulsion « Vous faites juste le meilleur produit possible, et vous ne le sortez pas tant que vous ne sentez pas qu'il est abouti. Mais quoi que votre intelligence vous dise, votre cœur s'emballe juste avant que les gens découvrent ce que vous avez fabriqué. » « S'ils continuent à risquer de se tromper, ce sont toujours des artistes. Dylan et Picasso risquaient toujours de se tromper. »

« Léonard de Vinci était un grand artiste et un grand scientifique. Michel-Ange savait parfaitement comment exploiter le marbre d'une carrière. La dizaine d'informaticiens les plus connus sont tous musiciens. »

 

  111  

l’impulsion

« J'ai le plus grand respect pour l'amélioration successive, et je l'ai fait dans ma vie, mais j'ai toujours été attiré par les changements plus radicaux. Je ne sais pas pourquoi. Parce qu'ils sont plus difficiles. Ils sont plus stressants sur le plan émotionnel. Et vous traversez en général une période où tout le monde vous dit que vous vous êtes complètement trompé. »

« Nous n'avons pas la chance de faire tant de choses, et chacune devrait être vraiment parfaite. Parce que c'est notre vie. La vie est courte, et puis vous mourrez... Et nous avons tous choisi de faire ça de nos vies. Alors, autant que ce soit vraiment bon. Que ça en vaille le coup. »

Fortune

 

  112  

l’impulsion

« Nous voulons être à la croisée des ordinateurs et de l'humanisme. »

« Pourquoi la musique ? Eh bien, nous aimons la musique et c'est toujours une bonne chose de faire quelque chose qu'on aime. »

Présentation du premier iPod, 2001

« Nous pensons que le Mac se vendra à des milliards d'exemplaires, mais nous ne l'avons pas fabriqué pour n'importe qui. Nous l'avons fabriqué pour nous. »

 

  113  

l’impulsion

« Nous travaillons encore beaucoup sur l’unité centrale. On aime l’unité centrale. […] Je passe encore beaucoup de mon temps à travailler sur de nouveaux ordinateurs, et ce sera toujours un des fondamentaux d'Apple. Mais ce qui nous préoccupe le plus, c'est l'expérience utilisateur, et nous l'envisageons au-delà de l'unité centrale en permettant un meilleur usage de l'internet. »

Fortune, 2000

 

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l’impulsion « Ce qui pourrait arriver de pire à mesure que nous nous développons et que nous gagnons en influence sur le monde, ce serait de modifier nos valeurs fondamentales, de les laisser glisser. Je ne peux pas faire ça. Je préférerais démissionner. Nous avons les mêmes valeurs aujourd'hui qu'au début. »

Sur la question de savoir si l'entreprise aurait dû s'intéresser à Gizmodo,

Conférence « AII Things Digital D8 », 2010

« Il y a un ADN très fort chez Apple, qui consiste à prendre le meilleur de la technologie et le rendre facile à utiliser. »

The Guardian, 2005

 

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l’impulsion

« Mon point de vue lorsque je suis revenu chez Apple était que notre secteur était dans le coma. Ça me faisait penser à Détroit dans les années 70, lorsque les voitures américaines étaient des cargos sur roues. »

« Tout le monde ici ressent que nous sommes à un de ces moments où nous influençons l'avenir. »

 

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l’impulsion « Les gens disent qu'il faut beaucoup de passion pour faire ce que vous faites, et c'est absolument vrai. Parce que c'est tellement difficile que si vous n'avez pas cette passion, n'importe qui de rationnel abandonnerait. »

Conférence « All Things Digital D5 », 2007

« Je suis convaincu que la moitié de ce qui sépare un patron qui réussit d'un patron qui échoue c'est purement la persévérance. C'est tellement difficile. Vous mettez tellement de votre vie dans ce truc. »

Computerworld Smithsonian Awards, 1995

 

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l’impulsion

« Vous devez être prudent en choisissant ce que vous allez faire. Lorsque vous vous engagez dans quelque chose qui est vraiment important pour vous, et c'est une bonne chose à faire, vous pouvez en quelque sorte l'oublier et vous concentrer sur votre travail. L'implication vient naturellement. »

Fortune, 1998

« Je travaille comme un dingue ici. Je ne crois pas que je pourrais travailler plus dur. »

BusinessWeek, 1998

 

  118  

l’impulsion

« Nous sommes juste pleins d'enthousiasme pour ce que nous faisons. »

« C'est difficile de dire si ces créateurs de start-up internet ont vraiment envie de développer des entreprises ou s'ils sont uniquement intéressés par l'argent. Mais je peux vous dire une chose : s'ils ne veulent pas vraiment développer d'entreprise, ça ne leur arrivera pas sur un coup de chance. Parce que c'est tellement difficile que si vous n'avez pas la passion, vous abandonnerez. »

Fortune, 2000

 

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  120  

l’héritage   « L'histoire retiendra que ça a marqué un tournant dans le domaine de la musique. C'est un truc énorme. Je ne peux pas en surestimer l'importance ! » À propos de l'iPod et d’iTunes, Fortune, 2003.

« Pixar crée pour l'éternité. Les gosses regarderont encore ToyStory dans des années. Et Apple est engagée dans une course sans fin pour continuer d'améliorer les choses et rester devant la concurrence. »

Time, 1999

 

  121  

l’héritage « Être le mort le plus riche du cimetière ne m'intéresse pas... Me coucher le soir en me disant que j'ai fait quelque chose de superbe... c'est ça qui m'intéresse. »

Wall Street Journal, 1993

« Chaque année chez Apple a été si pleine de problèmes, de succès, d'apprentissages et d'expériences humaines qu'elle semble une vie entière. »

 

  122  

l’héritage « Pixar est l'entreprise de création la plus avancée sur le plan technologique ; Apple est l'entreprise technologique la plus avancée sur le plan créatif. »

Fortune, 2005 « C'est pour ça que j'aime ce que nous faisons — nous fabriquons ces outils et ils n'arrêtent pas de nous surprendre. »

Conférence « All Things Digital D5 », 2007

 

  123  

l’héritage

« On a rêvé de ce truc. Maintenant, on le construit. C'est assez génial. »

Présentation à la conférence Apple Worldwide Development, 2004

« Les choses n'ont pas besoin de changer le monde pour être importantes. »

Wired, 2006

« Et non, nous ne savons pas où cela va mener. Nous savons seulement qu'il y a là quelque chose de bien plus important qu'aucun d'entre nous. »

 

  124  

l’héritage

« Apple est vraiment sur un rythme différent. J'avais coutume de dire qu'Apple devrait être le Sony de ce secteur d'activité, mais en réalité je crois qu'Apple devrait être l'Apple de ce business. »

BusinessWeek, 1998

« Nous sommes coupables des erreurs qu'on nous reproche, parce que personne n'a jamais fait ça auparavant. »

Sur la politique de refus de l'Apple App Store, conférence « All Things Digital D8 », 2010

 

  125  

l’héritage

« Apple est une entreprise de 30 milliards de dollars, pourtant nous avons commercialisé moins de 30 produits importants. Je ne sais pas si cela a déjà été fait avant. »

« Si vous demandez aux gens ce qui ne va pas avec les ordinateurs aujourd'hui, ils vous diront qu'ils sont compliqués, qu'il ya des quantités de câbles à brancher, qu'ils sont vraiment gros et bruyants, qu'ils sont très moches et qu'ils mettent des heures à se connecter à l'internet. Alors on a essayé de résoudre ces problèmes avec des machines comme l'iMac. »

CNA,1999

 

  126  

l’héritage

« Faire l'expérience d'achat et d'utilisation d'un Mac est peut-être la meilleure expérience produit que je connaisse. »

CNBC, 2006

« On a mis trois ans à élaborer l'ordinateur NeXT. Si on avait donné aux clients ce qu'ils disaient vouloir, on aurait développé un ordinateur dont ils auraient été satisfaits pendant un an, pas l'ordinateur qu'ils veulent maintenant. »

 

  127  

l’héritage

« Cette même innovation, cette même ingénierie, ce même talent appliqués là où nous n'avions pas à affronter le monopole détenu par Microsoft, et boum ! On a 75 % de parts de marché. »

À propos du succès de l'iPod

« Je ne crois pas que les gens ont des responsabilités particulières juste parce qu'ils ont fait quelque chose que d'autres personnes aiment ou n'aiment pas. Je crois que le travail parle tout seul. »

Smithsonian Institution, 1995

 

  128  

l’héritage

« La part de marché d'Apple est plus importante que celle de BMW, Mercedes ou Porsche dans le domaine de l'automobile. Qu'est-ce qu'il y a de mal à être BMW ou Mercedes ? »

« On me demande beaucoup pourquoi les clients d'Apple sont tellement fidèles. Ce n'est pas parce qu'ils appartiennent à l'église du Mac ! C'est ridicule. »

« Je suis aussi fier de ce que nous ne faisons pas que je le suis de ce que nous faisons. »

BusinessWeek

 

  129  

l’héritage

« La plupart des gens n'ont aucune idée de la façon dont fonctionne une transmission automatique, et pourtant ils conduisent leur voiture. Vous n'avez pas besoin d'étudier la physique et de comprendre les lois du mouvement pour conduire une voiture. Vous n'avez pas besoin de comprendre quoi que ce soit pour utiliser un Macintosh. »

« Aujourd'hui, nous vendons plus de 5 millions de chansons par jour. Incroyable, non ? 58 chansons chaque seconde de chaque minute de chaque heure de chaque jour. »

 

  130  

l’héritage

« Donc, pas de stylet. On va utiliser le meilleur pointeur du monde. On va utiliser un pointeur avec lequel nous sommes tous nés — on en a même dix chacun. On va utiliser nos doigts. On touchera ça avec nos doigts. Et on a inventé une nouvelle technologie qu'on a appelé multi-touch et qui est phénoménale. Ça marche comme par magie. »

 

  131  

l’héritage

« Picasso disait "les bons artistes copient, les grands artistes volent". On n'a jamais eu honte de voler les grandes idées... Je crois qu'une bonne partie de ce qui a fait le Macintosh si génial c'est que les gens qui l'ont conçu étaient musiciens, poètes, artistes, zoologistes et historiens, et qu'ils étaient aussi les meilleurs informaticiens du monde. »

Interview, 1994

« Rien ne me fait plus plaisir que de recevoir un e-mail d'un inconnu qui vient d'acheter un iPad quelque part dans le monde et qui me dit à quel point c'est le produit le plus génial qu'il a jamais eu. C'est ça qui me pousse à continuer. »

 

  132  

l’héritage

« Apple commercialise beaucoup de nouveaux produits — une douzaine par an ; si vous comptez les moins importants, sans doute une centaine. Pixar s'efforce de produire un film par an. Mais la différence, c'est que vous pourrez toujours regarder les films Pixar dans cinquante ans, alors que je ne crois pas que vous pourrez utiliser aucun des produits Apple d'aujourd'hui dans cinquante ans. »

Time, 1999

 

  133  

l’héritage

« John Sculley a détruit Apple et il l'a fait en apportant à la tête d'Apple un ensemble de valeurs corrompues qui ont perverti certains des dirigeants en place, qui ont amené ceux qui n'étaient pas corruptibles à démissionner, et qui ont fait venir d'autres dirigeants corrompus payés des millions de dollars et s'intéressant davantage à leur propre gloire et à leur fortune qu'à ce qui a fait le succès d'Apple — fabriquer des très bons ordinateurs que les gens apprécient d'utiliser. »

Computerworld Smithsonian Awards Program, 1995

 

  134  

l’héritage « On a regardé le système d'exploitation sous toutes les coutures et on s'est demandé comment on pourrait le simplifier et en même temps augmenter sa puissance. »

« Les icônes sur l'écran sont tellement réussies que vous avez envie de les lécher. »

Fortune, 2000

« Clic. Boum. Étonnant ! »

Communication au Macworld, 2006

 

  135  

l’héritage

« J'ai eu beaucoup de petites amies. Mais le plus beau moment de ma vie a été le jour où on a présenté le Macintosh. »

Esquire, 1986

 

  136  

 

 

  137  

la vie

« Je donnerai toute ma technologie pour un après-midi avec Socrate. »

Newsweek, 2001

« Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n'est pas la vôtre [...] Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Et surtout, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. D'une façon ou d'une autre, ils savent déjà ce que vous voulez réellement devenir. »

Université de Stanford, Discours inaugural, 2005

 

  138  

la vie

« C'est plus amusant d'être un pirate que de s'engager dans la marine. »

Odyssey : Pepsi to Apple, 1982

« Vous pouvez en apprendre beaucoup sur quelqu'un en sachant qui sont ses héros. » BusinessWeek, 2004

« Ceux qui sont assez fous pour croire qu'ils peuvent changer le monde sont ceux qui le font effectivement. »

Think Différent, vidéo promotionnelle pour Apple, 1997

 

  139  

la vie

« Je suis la seule personne que je connaisse à avoir perdu 250 millions de dollars en une année... C'est très formateur pour un individu. » Owen W. Linzmayer, Apple Confidential 2.0: The Définitive History ofthe World's Most Colorful Company, 2004

« Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre »

Université de Stanford, Discours inaugural, 2005

 

  140  

la vie

« J'essaie juste d'être un aussi bon père pour eux que le mien l'a été pour moi. J'y pense tous les jours. »

Sur l'éducation de ses enfants, The New York Times, 1997

« Je gagne 50 cents pour me montrer... et les autres 50 cents sont basés sur ma performance. »

Réunion d'actionnaires Apple, 2007, à propos de son salaire annuel de 1 dollar

 

  141  

la vie

« Il n'y a aucune raison de ne pas suivre son cœur. »

Université de Stanford, Discours inaugural, 2005

« Je pesais un peu plus d'un million de dollars à 23 ans, plus de dix à 24 et plus de 100 à 25, mais ça n'avait pas tellement d'importance parce que je n'ai jamais rien fait pour l'argent. »

Triumph of the Nerds, 1996

 

  142  

la vie

« La seule manière d'être pleinement satisfait c'est d'aimer ce que l'on fait. Si vous n'avez pas encore trouvé, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras. C'est comme tout ce qui touche les affaires de cœur, vous saurez quand vous l'aurez trouvé. »

Université de Stanford, Discours inaugural, 2005

« La plupart des choses dans la vie me renvoient soit à une chanson de Bob Dylan soit à une chanson des Beatles. »

Conférence « All Things Digital D5 », 2007

 

  143  

la vie

« Je suis un optimiste dans le sens où je crois que les hommes sont nobles et honorables, et certains d'entre eux vraiment futés. J'ai une vision très optimiste des gens. En tant qu'individus, les gens sont intrinsèquement bons. J'ai une approche légèrement plus pessimiste des gens lorsqu'ils fonctionnent en groupes. »

Wired, 1996

 

  144  

la vie

« C'est l'une des choses que j'ai perçues le plus distinctement de toute cette expérience : j'ai pris conscience que j'aime la vie. Vraiment. J'ai la famille la plus formidable du monde, et j'ai mon travail. C'est à peu près tout ce que je fais. Je n'ai pas beaucoup de relations sociales, et je ne vais pas beaucoup dans les congrès. J'aime ma famille, j'aime diriger Apple, et j'aime Pixar. Et il se trouve que c'est ce que je fais. J'ai beaucoup de chance. »

Sur son expérience du cancer, BusinessWeek, 2004

 

  145  

la vie

« On ne peut prévoir l'incidence qu'auront certains événements dans le futur; c'est après coup seulement qu'apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu'ils joueront un rôle dans votre avenir. L'essentiel est de croire en quelque chose — votre destin, votre vie, votre karma, peu importe. Cette attitude a toujours marché pour moi, et elle a régi ma vie. »

Université de Stanford, Discours inaugural, 2005

« Beaucoup de choses auxquelles j'ai été confronté en suivant ma curiosité et mon intuition se sont plus tard révélées d'un grand prix. »

 

  146  

la vie

« Pour moi l'égalité des chances c'est avant tout un formidable enseignement. » « Je ne pense pas vraiment à la durée de ma vie. Je me lève simplement le matin et c'est une nouvelle journée. »

« Réfléchissez au passé, rêvez à l'avenir, mais vivez au présent. »

 

  147  

la vie

« Je suis désolé, c'est vrai. Avoir des enfants change vraiment votre vision de ces choses. Nous naissons, nous vivons un bref instant et nous mourons. Ça se passe comme ça depuis bien longtemps. La technologie n'y change pas grand-chose, voire rien du tout. »

Wired, 1996

« Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d'Apple fut salutaire. Le poids du succès fit place à la légèreté du débutant, à une vision moins assurée des choses. Une liberté grâce à laquelle je connus l'une des périodes les plus créatives de ma vie. »

Université de Stanford, Discours inaugural, 2005

 

  148  

la vie

« Je crois que l'une des ressources les plus précieuses dont nous disposons tous aujourd'hui, c'est le temps libre. »

ABC News, 2005

« Je resterai toujours connecté à Apple. »

Playboy, 1985

 

  149  

la vie

« En fin de compte, je ne suis pas revenu chez Apple pour gagner des fortunes. J'ai eu beaucoup de chance dans ma vie et j'étais déjà riche. À 25 ans, je pesais environ 100 millions de dollars. À cette époque, j'ai décidé que ça n'allait pas pourrir mon existence. C'est impossible de dépenser tout cet argent et je ne mesure pas mon intelligence au poids de ma fortune. »

« Vous savez, ma principale réaction à cette histoire d'argent c'est que c'était risible, toute cette attention, parce que c'est bien loin d'être la chose la plus intéressante ou importante qui me soit arrivée. »

Playboy, 1985

 

  150  

la vie « Je suis toujours très concerné quand je vois ce qui se passe dans notre pays, qui est à beaucoup d'égards l'endroit le plus chanceux du monde. Je n'ai pas l'impression que nous soyons très excités à l'idée de faire de notre pays un meilleur endroit pour nos enfants. »

Wired, 1996

« Mon identité personnelle ne se résume pas à faire des affaires, bien que je puisse admettre que c'est ce que je fais. Je me vois davantage comme quelqu'un qui développe des choses intéressantes. J'aime construire des choses intéressantes. J'aime faire des outils utiles pour les gens. »

Esquire, 1986

 

  151  

la vie

« J'ai l'impression que quelqu'un m'a frappé à l'estomac et m'a coupé le souffle. Je n'ai que 30 ans et je veux avoir la chance de continuer à créer des choses. Je sais que j'ai encore en moi au moins un formidable ordinateur. Et Apple ne me donne pas la chance de faire ça. »

Playboy, 1987

« J'ai toujours dit que s'il arrivait un jour que je ne puisse plus remplir mes obligations ni satisfaire à mes attentes en tant que dirigeant d'Apple, je serais le premier à vous le faire savoir. Malheureusement, ce jour est arrivé. »

Mémo aux salariés d'Apple, 2011

 

  152  

la vie « Personne ne désire mourir. Même ceux qui veulent aller au ciel n'ont pas envie de mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n'y a jamais échappé. Et c'est bien ainsi, car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. »

Université de Stanford, Discours inaugural, 2005

« Ah, encore une chose... »

Une expression souvent utilisée pour révéler de nouveaux produits pendant les présentations Apple

 

  153  

la vie

« Vous vous souvenez de The Whole Earth Catalog ? Au dos du dernier numéro il y a avait la photo d'une route de campagne où vous auriez pu vous trouver en train de faire du stop en direction de l'Oregon. C'était une magnifique photo, et sa légende m'a vraiment pris aux tripes. Ça disait : "Restez insatiables. Restez fous". Ça n'était pas une publicité pour quoi que ce soit — seulement une réflexion profonde de Stewart Brand. De la sagesse. "Restez insatiables. Restez fous" ».

Fortune, 1998

 

  154  

la vie

« Au début, j'ai tout fait — les modes d'emploi, le commercial, la logistique, le ménage, l'achat des processeurs... tout. J'ai assemblé les ordinateurs à la main. Et à mesure que ce secteur s'est développé, j'ai continué à le faire. »

BusinessWeek, 2004

 

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Table des matières

Introduction 5

Discours inaugural de Steve Jobs,

Université de Stanford 8

Les débuts 13

Les affaires 23

Le leadership 49

L'innovation 56

Les autres 76

La technologie 90

L'impulsion 105

L'héritage 119

La vie 136

 

   

Achevé d'imprimer sur rotative par l'Imprimerie Darantiere à Dijon-Quetigny

Dépôt légal N° d'impression : 12-0973

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