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VÉRITÉS CACHÉES, CONNAISSANCES INTERDITES Préface Comme disait J. Allen Hynek, « l'exploration du phénomène OVNI est en train de nous conduire, que nous le voulions ou non, à la science du vingt et unième siècle ». L'expérience humaine est aujourd'hui proche de son autodestruction. Si l'on regarde les menaces de guerre nucléaire, le « géocide » chimique, les changements climatiques planétaires, la prolifération des armes sur Terre et dans l'espace, la voracité des entreprises, les « copinages » flagrants et l'administra- tion défaillante du gouvernement américain, l'exagération qui caractérise les budgets militaires et les agressions menées, les distractions afférentes à nos conditionnements culturels, la peur et l'ignorance grandissantes, l'interdiction de technologies qui nous sauveraient la vie, et le fossé qui sépare chez nous richesse et pauvreté, – il est tout simplement étonnant que nous soyons encore là ; voire, il s'en est fallu de peu. Avons-nous encore quelque espoir ? Je répondrai que nous ne pouvons que tenter d'en avoir. Et si nous tentons effectivement d'en avoir, quelles réponses trouver ? C'est ici que le Dr Steven Greer entre en scène. C'est il y a presque vingt ans de cela que j'ai rencontré Steve Greer pour la première fois, à l'occasion d'une conférence que je donnais à l'Église de l'Unité (« Unity Church », dans le texte) à Ar- den, en Caroline du Nord. Ayant mis fin à ma carrière de grand scientifique de l'espace à l'Université de Princeton et à la Science Applications International Corporation (S.A.I.C.), je commençais à l'époque à m'affranchir des limites et des attentes propres à la science occidentale. J'étudiais alors également intensément ce phénomène O.V.N.I./E.T. que la plupart de mes collègues scientifiques rejetaient. C'est à ce moment même que je me suis senti libre d'explorer et d'exprimer notre réalité transcendantale. C'était également le cas de Steve. Le Dr Greer – un brillant médecin urgentiste nanti d'une expérience du phénomène O.V.N.I./E.T. – et moi-même avons ainsi parlé jusque tard dans la nuit lors de notre première rencontre. Nous commencions à faire des rapprochements que nous étions tous deux juste en train de commencer à comprendre : que les visites d'E.T. n'étaient pas seulement réelles, mais qu'elles pouvaient, en outre, nous aider à traverser la crise planétaire provoquée par l'humanité. Steve a, depuis lors, prouvé de manière étonnante qu'il était le meilleur pour pénétrer non seulement les mystères du phénomène lui-même, mais aussi les recoins obscurs du gouvernement américain comme le silence de l'industrie à ce propos. Le Dr Greer s'est ainsi avéré être à moult reprises un énergique et vaillant com- battant d'avant-garde pour ce qui est des changements planétaires. Il a d'abord fondé le Center for the Study of Extraterrestrial Intelligence (C.S.E.T.I.), où il a introduit le concept d'ambassade entre humains et cultures extraplanétaires – sauf qu'il ne s'agissait cette fois-ci pas que de science-fiction. Menant dans le monde entier des expéditions de toute une nuit sur les points névralgiques du phénomène O.V.N.I., son groupe attirait à lui des engins par l'emploi de lu- mières, de sons et de visualisations, qui lui ont fait inventer le terme de « Close Encounters of a Fifth Kind » (Rencontres Rapprochées du Cinquième Type), ou « CE-5 ». Cette pratique est aujourd'hui tou- jours ouverte à tout chercheur intéressé. Il s'est ensuite lancé dans la difficile tâche de découvrir et de recueillir sur vidéo ou DVD les témoi- gnages de plus d'une centaine de témoins issus du gouvernement américain à propos des O.V.N.I./E.T. sous les auspices du « Disclosure Project », et dont le point culminant a été une grande conférence de presse qui s'est tenue en mai 2001 à Washington, D.C. Ces révélations mettaient en évidence une longue et sordide histoire de secret impliquant le gouvernement et les médias, ainsi que l'acquisition de technologies des domaines de la microélectronique, de la propulsion à antigravité et de l'énergie « libre », ou du point zéro, venant de nos visiteurs. Cette dissimulation à grande échelle dure depuis bientôt six décennies, soit l'époque du crash O.V.N.I. de Roswell, au Nouveau-Mexique, en juillet 1947 – un événement qui n'a certainement pas été causé par des ballons, comme l'affirmait l'U.S. Air Force. Il n'y a que les ignorants ou les puissants et leurs valets pour être la proie de tels mythes.

Steven Greer_Vérités Cachées

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Contacts extra-terrestres

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  • VRITS CACHES, CONNAISSANCES INTERDITES Prface Comme disait J. Allen Hynek, l'exploration du phnomne OVNI est en train de nous conduire, que nous le voulions ou non, la science du vingt et unime sicle . L'exprience humaine est aujourd'hui proche de son autodestruction. Si l'on regarde les menaces de guerre nuclaire, le gocide chimique, les changements climatiques plantaires, la prolifration des armes sur Terre et dans l'espace, la voracit des entreprises, les copinages flagrants et l'administra-tion dfaillante du gouvernement amricain, l'exagration qui caractrise les budgets militaires et les agressions menes, les distractions affrentes nos conditionnements culturels, la peur et l'ignorance grandissantes, l'interdiction de technologies qui nous sauveraient la vie, et le foss qui spare chez nous richesse et pauvret, il est tout simplement tonnant que nous soyons encore l ; voire, il s'en est fallu de peu. Avons-nous encore quelque espoir ? Je rpondrai que nous ne pouvons que tenter d'en avoir. Et si nous tentons effectivement d'en avoir, quelles rponses trouver ? C'est ici que le Dr Steven Greer entre en scne. C'est il y a presque vingt ans de cela que j'ai rencontr Steve Greer pour la premire fois, l'occasion d'une confrence que je donnais l'glise de l'Unit ( Unity Church , dans le texte) Ar-den, en Caroline du Nord. Ayant mis fin ma carrire de grand scientifique de l'espace l'Universit de Princeton et la Science Applications International Corporation (S.A.I.C.), je commenais l'poque m'affranchir des limites et des attentes propres la science occidentale. J'tudiais alors galement intensment ce phnomne O.V.N.I./E.T. que la plupart de mes collgues scientifiques rejetaient. C'est ce moment mme que je me suis senti libre d'explorer et d'exprimer notre ralit transcendantale. C'tait galement le cas de Steve. Le Dr Greer un brillant mdecin urgentiste nanti d'une exprience du phnomne O.V.N.I./E.T. et moi-mme avons ainsi parl jusque tard dans la nuit lors de notre premire rencontre. Nous commencions faire des rapprochements que nous tions tous deux juste en train de commencer comprendre : que les visites d'E.T. n'taient pas seulement relles, mais qu'elles pouvaient, en outre, nous aider traverser la crise plantaire provoque par l'humanit. Steve a, depuis lors, prouv de manire tonnante qu'il tait le meilleur pour pntrer non seulement les mystres du phnomne lui-mme, mais aussi les recoins obscurs du gouvernement amricain comme le silence de l'industrie ce propos. Le Dr Greer s'est ainsi avr tre moult reprises un nergique et vaillant com-battant d'avant-garde pour ce qui est des changements plantaires. Il a d'abord fond le Center for the Study of Extraterrestrial Intelligence (C.S.E.T.I.), o il a introduit le concept d'ambassade entre humains et cultures extraplantaires sauf qu'il ne s'agissait cette fois-ci pas que de science-fiction. Menant dans le monde entier des expditions de toute une nuit sur les points nvralgiques du phnomne O.V.N.I., son groupe attirait lui des engins par l'emploi de lu-mires, de sons et de visualisations, qui lui ont fait inventer le terme de Close Encounters of a Fifth Kind (Rencontres Rapproches du Cinquime Type), ou CE-5 . Cette pratique est aujourd'hui tou-jours ouverte tout chercheur intress. Il s'est ensuite lanc dans la difficile tche de dcouvrir et de recueillir sur vido ou DVD les tmoi-gnages de plus d'une centaine de tmoins issus du gouvernement amricain propos des O.V.N.I./E.T. sous les auspices du Disclosure Project , et dont le point culminant a t une grande confrence de presse qui s'est tenue en mai 2001 Washington, D.C. Ces rvlations mettaient en vidence une longue et sordide histoire de secret impliquant le gouvernement et les mdias, ainsi que l'acquisition de technologies des domaines de la microlectronique, de la propulsion antigravit et de l'nergie libre , ou du point zro, venant de nos visiteurs. Cette dissimulation grande chelle dure depuis bientt six dcennies, soit l'poque du crash O.V.N.I. de Roswell, au Nouveau-Mexique, en juillet 1947 un vnement qui n'a certainement pas t caus par des ballons, comme l'affirmait l'U.S. Air Force. Il n'y a que les ignorants ou les puissants et leurs valets pour tre la proie de tels mythes.

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    Le travail de pionnier du Dr Greer quant ces rvlations a invitablement permis de mieux com-prendre la profondeur et de la crdibilit des rcits de contact E.T., ainsi que de ces dissimulations elles- mmes savoir, entre autres, les recherches plus qu'ultra-secrtes qui ont cours proximit du tristement clbre Groom Lake , dans le Nevada, et ailleurs. Steve Greer est ainsi un guerrier spirituel de noble vocation, lequel s'oppose des forces qui s'identi-fient comme tant les tats-Unis. Il s'agit l de criminels qui devraient tre traduits devant la justice pour d'innombrables raisons, videntes pour un nombre grandissant d'entre-nous, lors mme que nous as-sistons la chute de l'Empire amricain. Le Dr Greer a plus que tout autre produit les preuves les plus clatantes d'une dissimulation propos des O.V.N.I./ E.T., et c'est maintenant nous tous de les prendre en compte. Vrits Caches Connaissances interdites fait le point sur l'immense travail de compilation de ces preuves sous la forme d'une autobiographie. C'est l'histoire de la rvlation des plus grands mystres de notre temps par une me courageuse sur laquelle n'ont pas prise les tyrannies que nous subissons dans le pays plus puissant du monde. De manire tout aussi importante, ce livre constitue une description de la nature bienveillante de ces cultures extraplantaires, du fait que nous sommes visits par celles qui se montrent comprhensives quant la condition humaine, tout en vitant en mme temps les interfrences (ce qu'on appelle la Di-rective premire , telle que l'a immortalise la srie Star Trek ). On ne peut que s'interroger en constatant que ce n'est que depuis que les tats-Unis se sont trouvs, en 1945, l'avant-garde de l're nuclaire en provoquant les plus effrayantes destructions qui soient Hiroshima et Nagasaki , que les observations, contacts et transferts de technologie de l'poque moderne ont eu lieu. Les bombar-diers atomiques longue porte taient stationns Roswell, la bombe a t conue Los Alamos, la premire a explos Alamagordo et les missiles qui allaient vhiculer les futures bombes ont t tests White Sands tout cela au Nouveau-Mexique, un point central du complexe militaro-industriel. tait-ce ainsi seulement une concidence que le crash d'O.V.N.I. de Roswell se ft galement pass l-bas ? Voil qui est douteux : les horreurs affrentes la technologie nuclaire feraient que n'importe quelle race E.T. compatissante voudrait se prcipiter cet endroit, comme elles l'ont fait depuis pour d'autres installations du nuclaire militaire. Peut-tre dsirent-ils nous aider empcher un dchanement d'hor-reurs que provoqueraient des humains irresponsables ? Nous, enfants de la Terre, avons besoin de toute l'aide possible. Alors pourquoi ne pas accepter ce phnomne pour ce qu'il est, et s'merveiller devant le miracle en laissant derrire nous nos prjugs de civilisation ? Ce n'est qu'en largissant le champ de nos connaissances et en agissant politiquement que nous pourrons oprer les basculements ncessaires, et c'est en cela que le Dr Greer est si dou. De bien des faons, le phnomne O.V.N.I. nous en dit plus sur nous-mmes que sur nos tranges visiteurs, et l'image que nous renvoient ceux-ci a quelque chose d'effrayant tout en tant, cependant, porteuse d'espoir si nous prtons l'oreille au discours du Dr Greer. Le fait qu'il ait, par exemple, fond la Space Energy Access Systems (S.E.A.S.) permet d'aider les inventeurs de nouvelles technologies rvo-lutionnaires concernant l'nergie, peu coteuses et propres fournir au monde une nergie dcentrali-se, en mettant ainsi fin l'ge du charbon, du ptrole et du nuclaire, et en sonnant quasiment le glas des changements climatiques et pollutions dus l'homme. Nous-mmes, au New Energy Move-ment , travaillons en troite association avec la S.E.A.S. Power et d'autres organismes pour pro-mouvoir l'importance de la recherche et du dveloppement de nouvelles technologies concernant l'nergie, aujourd'hui interdites par des intrts extrmement puissants. Au cours de la soire qui a vu ma premire rencontre avec le Dr Greer, Chad O'Shea, le prtre de l'glise de l'Unit m'a prsent comme affubl de l'autocollant : La Vrit vous librera, sauf qu'elle vous fera d'abord foutre le camp ! Si nous nous autorisons nous attaquer plutt que de la dnier notre dsastreuse situation et nous mettre en qute de solutions, il se pourrait bien que notre civili-sation ait une chance. Cette tche courageuse n'est gure faite pour les dbonnaires. Un grand nombre de scientifiques de pointe ont t menacs, assassins ou alors rduits au silence par un flot de dsin-formation, ainsi que des attaques personnelles. Le Dr Greer a lui-mme travers tout cela pour le bien de tous.

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    Ce livre pourrait bien tre le plus important de tous ceux que vous lirez. Il n'est pas seulement plein de vrits transcendantes, mais constitue galement un appel oprer le basculement de nos para-digmes, pour passer de la tyrannie terrestre une communaut pacifique, durable et tout simplement... cosmique.

    Pr Brian O'Leary, astronaute sur Apollo, 14 septembre 2005.

    1. Introduction Au mois d'avril 2004, quelque 25 personnes se runissaient dans notre maison de campagne du comt d'Albemarle, en Virginie, pas trs loin du Monticello (maison et domaine) de Thomas Jefferson l'objec-tif tant pour moi de prsenter sur une semaine un rcit oral des vnements de mon existence. Ce livre est n de cette runion. Pour tre honnte, il n'est pas peu de dire que je suis plus qu'excit l'ide de publier cet ouvrage. Il fait tat d'expriences personnelles et d'vnements qui paraissent tout bonnement incroyables. Mme le fait de parcourir la transcription des enregistrements effectus a par-fois t pour moi une exprience difficile, pleine de larmes et d'motions. Et je sais que beaucoup de choses pourront ici tre utilises pour m'attaquer personnellement. Mais il est temps que vous sachiez ce qui suit : pourquoi un mdecin urgentiste la tte d'un service des urgences dbord a-t-il mis fin sa carrire pour transmettre au monde l'information selon laquelle nous ne sommes pas seuls ? Qu'avais-je donc personnellement expriment depuis mes annes d'enfance qui m'ait donn cette connaissance de civilisations cosmiques, d'une conscience cosmique et de ce bref aperu de l'avenir merveilleux qui attend l'humanit ? Que sont ces nouvelles technologies concernant l'nergie et la propulsion qui pourraient nous ouvrir un monde nouveau, exempt de pollution, de pauvret et de guerres. Qu'est donc ce point central o pense, espace, temps et matire ne font plus qu'un et comment cela pourrait-il tre technologiquement utilis par une civilisation avance ? quoi pourraient bien ressembler les grandes lignes des 500 000 prochaines annes de la civilisation humaine et comment pouvons-nous faire la transition avec cette poque ? Qu'ai-je dcouvert et expriment alors que je rencontrais chefs d'tat, fonctionnaires de la C.I.A., milliardaires et agents secrets qui maintiennent quant eux dsesprment le secret tout en priant nanmoins pour qu'il s'chappe de la bote noire qu'ils ont soigneusement referme sur eux-mmes ? Qui gardait secrtes ces vrits caches et connaissances interdites et, ce qui est plus important, pourquoi ? Voil ce dont il est ici question et de bien d'autres choses. Ce sont l mes propres rvlations. Ayant t le fondateur et directeur du Disclosure Project, je sens qu'il est maintenant temps que les millions de gens qui suivent notre travail sachent la vrit sur la faon dont j'en suis arriv l et ce que j'ai dcou-vert. Je ne m'attends gure ce qu'un lecteur moyen accepte tout cela en bloc ou mme en partie. Je ne m'attends en ralit rien du tout. Il s'agit l de la vrit telle que je l'ai dcouverte, et de ma propre et sincre tentative de faire part de cette vrit. J'ose esprer que ce que je vous livre ici du fond de mon coeur et de ma pense aura pour vous quelque sens. La rencontre que j'ai faite il y a quelques annes de cela avec un gnral haut plac du Pentagone, illustre bien la gravit de la situation. Ce gnral, qui tait l'poque la tte d'une importante opra-tion de renseignements mene par le Pentagone, m'a demand de l'informer, lui et une partie de son personnel, sur la question des O.V.N.I. Alors que notre conseiller militaire et moi-mme attendions dans la pice o le gnral devait nous re-joindre, nous avons avis une femme officier qui nous jetait des regards interrogatifs par-dessus ses papiers. Elle a pour finir demand si j'tais le Dr Greer, ce quoi j'ai rpondu par l'affirmative. Elle a alors entrepris de nous expliquer qu'ils taient tous surexcits l'ide de cette runion d'information, et que ses collgues et elle-mme avaient tir la courte paille pour savoir qui viendrait y assister ! Il n'y avait apparemment qu'un seul officier qui pourrait y tre prsent. Nous avons t escorts jusqu' la pice de confrence du gnral et, un moment donn de la ru-nion, celui-ci a dit : Eh bien, je ne doute pas que ce dont vous nous faites part soit vrai, mais j'ai fait une enqute dans mon service par divers canaux et personne n'a pu me dire quoi que ce soit ! En fait,

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    tout ce que j'ai pu obtenir, c'est a ! Il s'est alors dirig vers une tagre de livres et en a descendu une poupe reprsentant un E.T. et l'a exhibe pour que tout le monde la voie. Il a ajout : Voil tout ce que j'ai pu obtenir le ridicule pour avoir enqut l-dessus par divers canaux... J'ai alors expliqu que le directeur de la C.I.A. et d'autres hauts fonctionnaires avaient connu des expriences similaires en enqutant ce sujet. Ce mme gnral haut plac m'a ensuite racont une anecdote personnelle touchante et quelque peu drangeante : son pre avait dcouvert dans sa jeunesse une entreprise corrompue et un complot au sein du gouvernement qui l'avaient profondment troubl mais personne ne voulait l'couter. C'tait une question d'une importance cruciale le gnral a cependant lui-mme admis qu'il avait tout sim-plement pens que son pre tait dingue. Son pre s'est par la suite finalement suicid (ou a t as-sassin de telle manire qu'on croie un suicide). Et le gnral a alors ajout : C'est seulement quand j'ai accd ce poste du Pentagone que j'ai ralis que mon vieux pre avait raison ! Il n'a jamais cru son propre pre jusqu' ce qu'il soit confront la vrit en tant que haut fonctionnaire du Pentagone. Alors comment pourrais-je m'attende ce que vous me croyiez ? Tout ce que je puis faire, c'est vous faire part de la vrit telle que je la connais le reste ne dpend que de vous. Quelques commentaires propos de ce livre : ceci n'est pas un livre crit en tant que tel mais plus sim-plement la transcription revue et corrige de plus de 45 heures d'enregistrement audio effectus en avril 2004, lors de mes confrences notre ferme. Je prierai le lecteur de pardonner les erreurs et oublis de relecture. Il faudrait considrer ce livre comme un rcit oral transcrit, revu et corrig pour lui donner une forme crite. Je ne disposais lors de mes confrences d'aucune note ou crit. J'ai, entre 1991 et 1995, tenu un journal (transcrit partir de cassettes audio) qui faisait plus de 2000 pages rien que pour cette poque. Il est clair que le prsent ouvrage, qui relate des expriences s'ten-dant sur un demi-sicle, ne peut que reflter des moments forts et les leons glanes cette poque. Il n'est en aucune faon suppos tre exhaustif ou faire le rappel de toutes les informations qui m'ont t transmises au cours de conversations et de rencontres avec des contacts anonymes du gouvernement fantme. La plupart des noms de ces agents clandestins ont t changs ou abrgs. Les cassettes et les trans-criptions originales, qui se trouvent en divers lieux srs, contiennent nanmoins tous les noms, les so-cits et les entits impliques dans ces oprations clandestines illgales, et ceux- ci seront plus tard rvls si ncessaire. Ce livre n'est pas non plus une rcapitulation ou mme un rsum de la documentation exhaustive prsente dans mes deux livres prcdents. Le lecteur devra se rfrer aux dossiers exhaustifs et aux expriences de contacts avec des E.T. du Center for the Study of Extraterrestrial Intelligence (C.S.E.T.I) contenus dans l'ouvrage : Extraterrestrial Contact ; The Evidence and Implications. Un ensemble de 600 pages de documents officiels et de transcriptions des dpositions ultra-secrtes de plus de 60 tmoins de projets et d'vnements officiels en lien avec le gouvernement, est en outre de cela disponible dans Disclosure (paru en 2 tomes aux ditions Nouvelle Terre sous le titre de Rvla-tions"). On peut se procurer ces livres via le site : www.disclosureproject.org (les 2 tomes de Rvla-tions tant disponibles via le site : www.editionsnouvelleterre.com. Le temps est venu de clore un chapitre de l'histoire de l'humanit pour en ouvrir un nouveau. Aurons-nous le courage d'accueillir ce nouveau monde marqu au coin de la paix Universelle, de l'illumination, d'une vritable civilisation de haute technologie qui natra sur Terre pour durer des milliers d'annes ? Les forces rtrogrades qui tentent aujourd'hui de dtourner l'humanit vers une re de guerres spa-tiales, de destructions plantaires, de saccages environnementaux et de folie civilisationnelle doivent tre, de par l'action courageuse d'autres individus, supplantes par une faon d'tre entirement nou-velle. Il est pour vous temps de savoir et pour nous tous, d'agir. Car ce ne sera qu' travers les actions col-lectives de ceux qui aspirent l'avenir remarquable qui attend l'humanit que nous pourrons franchir cet abme de destructions imminentes et nous assurer que ce monde sera prt prendre sa place de manire claire et pacifique parmi les civilisations du cosmos.

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    Steven M. Greer, M.D., Comt d'Albemarle (Virginie), 1er fvrier 2006.

    2. Note de lauteur Ce rcit s'articule en trois parties. La premire d'entre elles met en lumire les vnements qui plantent le dcor de tout ce qui suit. Elle couvre mon enfance, en passant par le dbut de l'ge adulte, pour s'ar-rter en 1990. La seconde retrace les annes comprises entre 1990 et aujourd'hui. C'est cette poque que nous avons cr le Center for the Study of Extraterrestrial Intelligence , le Disclosure Project et la Space Energy Access Systems . La troisime nous projette dans l'avenir et porte son regard sur une poque o les esprances de l'humanit se verront ralises une poque qui s'tendra sur 500 000 annes. Dans le but de vous fournir d'abord un cadre de rfrence, je vais ici vous faire part de quelques statis-tiques importantes. En 1980, la communaut internationale a radiqu la variole de la surface de la Terre. Les prdictions de l'Organisation Mondiale de la Sant pour la fin 2006 annoncent que nous al-lons atteindre les derniers villages reculs d'Afrique et d'Asie pour y effacer toute trace de la polio. Ce sont l des ralisations qui devraient tre extrmement gratifiantes pour nous tous en tant que citoyens de ce monde. C'est pourtant avec une joie mitige que je clbre de tels faits. Pourquoi ? Parce que dans l'intervalle o vous lirez le premier chapitre de ce livre (approximativement 15 mn) arrivera mal-heureusement ce qui suit : 250 enfants mourront de la faim ; 15 personnes mourront du SIDA, 31 de la malaria et 50 de la tuberculose. Vous pourriez me demander quel rapport cela pourrait-il bien avoir avec les E.T., le C.S.E.T.I ou le Dis-closure Project. Tout cela est en lien avec les notions de contrle, de pouvoir, d'idologie religieuse et de cupidit. Nous savons que les technologies existaient (depuis de nombreuses annes), qui auraient pu s'attaquer la variole et la polio bien avant cela, comme aux maladies mentionnes plus haut ainsi qu' d'autres maladies qui empoisonnent l'humanit. Nous savons qu'ont merg a et l des technolo-gies qui auraient pu fournir au monde une nergie abondante sans puiser nos prcieuses ressources naturelles. Les gens qui ont accs ces technologies ne nous en ont malheureusement pas fait profiter. Je ne vous dis pas cela pour vous dprimer, mais parce qu'il s'agit d'une ralit. Il s'agit cependant d'une ralit qui peut tre transforme. C'est la lecture de Vrits caches : connaissances interdites (ditions Nouvelle Terre, 2008) que vous vous apercevrez que des changements se sont dj oprs au sein mme des personnes impliques dans ces technologies ; des changements qui pourraient faire et qui feront de ce monde un lieu de paix.

    3. Improbable messager Pour cette manifestation, nous allons vous avoir la petite salle Holloman... Ce sera bien suffisant. Oh, non ! C'est la salle de bal qu'il nous faut. Mais c'est une salle qu'on n'utilise jamais sauf pour des manifestations importantes et de trs grande ampleur. Mais a va tre une manifestation importante et de trs grande ampleur ! Vous n'y pensez pas ! Si, c'est toute la salle de bal qu'il nous faut ! Vous savez, la dernire fois qu'ils ont rempli la salle de bal, c'tait quand le Prsident Reagan tait l ! Contentez-vous de l'avoir ! Faites-le ! OK ! Vous ne voulez pas m'couter... Mais je vais vous l'avoir. La salle en question n'est autre que la salle de bal du National Press Club de Washington, D.C. (District of Columbia). La joute verbale qui se tenait entre moi-mme le Dr Steven Greer et une agent de presse allait prouver toute sa signification le 9 mai 2001. Elle avait tenu parole, et mon instinct allait rvler que je ne m'tais pas tromp ! Nous avons vu comment la salle de bal s'est retrouve bonde : pratiquement deux douzaines de camras de tlvision et une batterie de journalistes rassembls pour couter et enregistrer les dclarations prononces par vingt et un tmoins de l'arme, du renseigne-ment, du gouvernement, et de divers entreprises et organismes scientifiques.

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    Les tmoins s'taient manifests pour relater leur exprience personnelle en termes d'engins extrater-restres (E.T.Vs Extra Terrestrial Vehicles , ou O.V.N.I.) et de formes de vie extraterrestres. Il s'en est suivi deux heures de tmoignages publics qui confirmaient la ralit des contacts E.T.V/O.V.N.I. et une consquence quasi mconnue : le fait que l'interaction avec des intelligences extraterrestres ait engendr des technologies avances concernant l'nergie et la propulsion. Cette information avait t tenue secrte vis--vis du monde pendant des annes. L'vnement en question marquait le lancement du Disclosure Project, le fruit d'annes d'effort fournies par le Center for the Study of Extraterrestrial Intelligence (C.S.E.T.I). Cela constituait galement un point culminant dans mon parcours personnel, puisque je passais d'une carrire de mdecin urgentiste domicili Asheville, en Caroline du Nord, une nouvelle fonction l'improbable courrier porteur d'un message, qui cherche absolument se faire entendre. C'tait l un pas de plus sur le chemin parfois rocailleux o j'avais atterri lorsque je jouais, alors g de neuf ans, dans les rues de Charlotte, en Caro-line du Nord. Un aprs-midi ensoleill de 1965 m'avait alors trouv en train de vagabonder dans les rues avec le traditionnel groupe de garnements du quartier. Nous tions de typiques gosses du Sud, tranant par l en qute de toutes sortes d'aventures un truc construire, voir, ou ramener chez nous. Mais nous tions peu prpars ce qui tait soudainement apparu dans le ciel en direction du sud-ouest : un en-gin de forme ovale argent et luisant manifestement pas un avion ou un hlicoptre. Il tait d'une seule pice, totalement silencieux et ne ressemblait rien de ce que nous avions jamais pu voir. Aprs avoir fait du surplace pendant un court instant, il avait instantanment disparu. Nous avions senti que c'tait l quelque chose de vritablement inhabituel. Ma famille avait, comme on s'en doute, relgu l'incident au rayon des fantasmes enfantins. Pourtant mes acolytes et moi-mme savions bien que nous avions vu quelque chose qui sortait totalement de l'ordinaire. Ce fut ma premire rencontre avec un E.T.V, le terme qu'utilisait la National Security Agency pour les engins extrater-restres, qui taient galement plus gnralement connus sous le terme d'O.V.N.I. Depuis ce jour, mon sentiment d'tre en lien avec cet engin spatial a perdur. Les vnements des quelques semaines qui ont suivi ont renforc ce lien : j'ai vcu toute une srie de rves veills et de rencontres avec des tres qui n'taient pas de notre Terre. Ce fut simplement parce que j'tais encore un jeune garon que j'avais t en mesure d'accepter la chose sans sourciller cela semblait tre la suite logique de l'incident dont mes trois amis et moi-mme avions t tmoins. J'imagine que ces E.T. s'taient fix la tche d'instiller en moi la conscience et l'acceptation de choses prsentes en de du monde que je pouvais voir. C'est mon innocence qui m'a permis de voir tout cela sans en tre affect, bien qu'il n'y ait que quelques annes de cela que j'en aie parl devant tout le monde (par peur d'tre ventuellement ridicule). Cette rencontre prcoce a cependant chang ma vie jamais. C'tait l clai-rement le dbut d'une recherche toujours plus vaste de la vrit qui grandissait en moi au fur et me-sure que j'avanais en maturit. Mon intrt et ma curiosit quant ces questions s'intensifirent, bien que je n'aie pas directement con-nu d'autres rencontres E.T. pendant des annes. J'allais jusqu' l'ge de douze ans collectionner les articles sur la question, tirs de magazines tels que True, Argosy et Life, de mme que de livres traitant d'observations d'O.V.N.I., accumulant ainsi tout un trsor dans mon armoire ! L'ide de savoir qu'il exis-tait des gens sur d'autres plantes me captivait et alimentait le sentiment de joie et d'merveillement que j'prouvais en contemplant le ciel nocturne. Aucune crainte ne s'tait jamais immisce en moi tout cela me paraissait aussi confortable que ma propre maison. Ainsi, mon approche de la notion d'extrater-restres tait que leur existence est entendue, ou qu'elle constitue une donne , et que ces tres sont conscients de l'volution que nous suivons sur Terre. Cette sensation de familiarit avec la vaste ten-due de la Cration m'a continuellement procur un sentiment de joie et de paix et ce, avant mme d'tre colier. Quand je me retrouvais dans la nature, cela me procurait la sensation de quelque chose de conscient et de divin qui dpassait le quotidien de nos existences. Je pense qu'il y avait toujours quelque chose, comme une main sur mon paule, qui m'aidait et me guidait dans la perception de la conscience, une prsence consciente qui s'ouvrait moi quand je regardais le ciel ou jouais l'ext-

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    rieur. Il y a une expression perse qui dit : Le meilleur moyen d'aimer Dieu est d'aimer Sa Cration. J'ai eu la chance de connatre cette ralit de manire totalement innocente et lmentaire. C'tait une vision de l'existence peu conventionnelle, peut-tre le rsultat naturel d'une enfance tout aussi peu conventionnelle. J'ai grandi dans une famille sudiste dlicieusement excentrique. Maman tait une sorte de Scarlett O'Hara mtine de Bette Davis dans Hush, Hush, Sweet Charlotte (film de Robert Aldrich), avec une touche de la Joan Crawford de Mommy Dearest ! Papa tait moiti indien de par sa mre, qui tait Cherokee. J'ai pourtant t lev dans une famille extrmement perturbe. Les enfants qui connaissent des par-cours aussi difficiles adoptent gnralement l'un ou l'autre de deux types d'existence : soit ils sont vic-times de tendances autodestructrices ou d'addictions, parfois au point de se suicider, soit ils trouvent suffisamment de force en eux-mmes pour se construire une existence crative et pleine de sens. C'est ce dernier parcours que j'ai suivi, par la grce de Dieu et par l'intervention des mondes visible et invi-sible. En ralit, je n'ai probablement jamais connu de famille plus traumatique et plus dchire que la ntre. La plupart des gens n'ont aucune ide de mon parcours. Ils me voient comme un mdecin qui a russi et un personnage public (bien que par moment quelque peu excentrique !) et supposent que j'ai reu une ducation normale et conventionnelle. J'ai, en tant que jeune adulte, une fois assist la projection de Mommy Dearest en compagnie de ma sur jumelle. Nous nous sommes tous les deux regards aprs coup en disant : Bon Dieu, une telle chose aurait pu reprsenter le meilleur moment de notre enfance ! . Les gens sont horrifis d'en-tendre une chose pareille. Du fait de l'alcoolisme de nos parents et des circonstances familiales qui en dcoulent souvent, nous, les enfants, avons partiellement vcu des situations d'abandon, de ngligence et de maltraitance. Je me souviens avant d'tre colier avoir mang des cendres de cigarette, du sable et de la boue quand je ne trouvais rien d'autre autour de moi. Je ralise aujourd'hui en tant que mdecin que cela me fournissait au moins quelques-uns des apports minraux dont mon corps avait besoin : c'tait l un des besoins instinctifs que le corps exprime pour tre en mesure de survivre. J'tais sou-vent trs malade, en particulier chaque hiver, et souffrais de terribles pneumonies et bronchites. Mes poumons en portent encore les cicatrices. Mais les bienfaits de l'existence apparaissent souvent par le biais d'preuves. Tous ces dfis ont fait de moi quelqu'un d'extrmement rsistant ! Toute l'amertume que j'aurais pu prouver en voyant mon en-fance a t balaye en m'apercevant que tout cela m'avait rendu fort j'avais survcu. l'poque o je suis arriv au lyce, j'ai jur de prendre ma vie en main et de la transformer, et c'est ce que j'ai fait. Pendant quelques-unes de ces annes-l, je pourvoyais vraiment ma propre existence et avais un appartement moi. J'avais un job dans un restaurant du coin, travaillant chaque soir jusqu' 1 heure du matin et me levant chaque jour 6 h pour traverser la ville bicyclette en direction de l'cole. J'ai russi maintenir la moyenne de mes notes au niveau le plus lev, entrant ainsi au club des meilleurs lves et m'impliquant dans de nombreuses activits de l'cole. Mon sens naissant des responsabilits s'tendit mes trois surs. Sans y prendre garde, je faisais souvent allusion elles comme mes filles , tant mon instinct de protection leur gard tait fort. Ayant des parents qui taient l'oppos de ce qu'ils auraient d tre, j'ai ainsi appris tout ce qu'il ne fallait pas faire. Ces dfis m'ont permis de raliser que nous crons tous notre propre futur, et qu'il est possible de transcender les limites que nous attribuent notre naissance, la pauvret, la maltraitance ou toute autre preuve, travers l'exercice de la volont humaine. J'tais bien trop occup pendant ces annes de lyce pour cder aux sirnes de la culture pop qui ont attir la plupart des adolescents de la fin des annes 1960 au dbut des annes 1970. Je n'avais tout simplement pas accs aux divers luxes que les gosses des classes moyennes considraient comme un fait acquis, et ma constante proccupation tournait autour de la survie la plus lmentaire. Faire la java coups d'alcool et de drogues tait absolument hors de question ! J'ai la place de cela commenc lire les Vdas (l'ancienne littrature sacre de l'Inde) et apprendre le sanscrit. J'ai de moi-mme appris ce qu'taient la mditation et le concept de transcendance, qui

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    trouvrent plutt naturellement leur place dans ma psych. J'avais t lev en dehors des limites for-melles de la religion. Lorsque j'tais enfant, mes parents ne m'ont gure fait frquenter les glises (c'tait de fait des athes proclams). L'absence d'attachement une doctrine institutionnelle donne me laissa ouvert des ides qui auraient plutt mis mal l'aise quelqu'un ayant grandi dans une tradi-tion religieuse conventionnelle. Cela a eu pour rsultat que je me suis naturellement dirig vers les do-maines de l'exprience mditative et de l'expansion de conscience sans passer par un enseignement venu de l'extrieur. Je me suis moi-mme form la prire et la mditation partir de lectures comme d'expriences directes. Ces recherches, menes en parallle mon implication l'cole dans des pro-blmes d'environnement et de paix, ont constitu pour moi un nouveau champ d'exprience et d'expan-sion de conscience. C'est cette poque-l que ce que j'appelle aujourd'hui la conscience de non-localit s'est manifest moi. Quand je trouvais un moment de libre, j'adorais partir en bicyclette la campagne la recherche d'une telle connexion. Je m'allongeais dans un champ et pratiquais ces techniques qui avaient merg de moi-mme. Je me retrouvais voyager pour observer d'autres parties de Charlotte ou pour voir d'autres endroits de la Terre, ou bien partir dans l'espace d'o je pouvais clairement contempler cette dernire. C'est devenu pour moi une routine. l'ge de 15 ans, une force merveilleuse et irrsistible s'panouissait en moi, indpendamment de toutes sortes de traditions. Elle naissait entirement l'intrieur de moi. Puis au printemps de 1973, je me suis bless la cuisse gauche. J'avais fait le projet de me rendre bicyclette de Charlotte aux les Barrier, sur la cte nord de la Caro-line, un voyage de quelque 300 km. Je ngligeais ma blessure et mis mon projet excution, parcou-rant toute la distance qui me sparait de la cte en une journe et retournant ensuite mon petit studio de Charlotte. Une pouvantable infection gagna alors toute ma jambe pour se rpandre dans tout mon corps. J'ai t terriblement malade ! Du fait d'un travail qui m'en demandait trop et des horaires de mon cole, j'tais dj plat avant que tout cela ne commence. J'tais galement pauvre et il tait hors de question d'aller voir un mdecin. Je sais aujourd'hui en tant que mdecin ce qui m'est arriv : j'avais dvelopp une septicmie, ce qui signifie que mon sang s'tait infect, chose qui s'accompagnait d'une trs forte fivre. Je souffrais galement d'un effondrement musculaire gnralis, chose qui surchargeait mes reins. Tous ces symptmes auraient pu m'tre fatals et j'en tais inexorablement arriv au point sui-vant : un garon de 17 ans seul et sans tlphone, essayant de se soigner pour recouvrer sa sant et presque inconscient de la gravit de sa situation. Tout cela dboucha pour moi sur une exprience de mort imminente, et je me retrouvai ainsi soudainement libr de mon corps. Je fus transport dans les profondeurs de l'espace, o je me sentais dj chez moi. J'ai ensuite fait l'exprience de ce que je comprends maintenant avoir t la conscience divine, o mon individualit s'est progressivement dilue pour se fondre dans le pur Esprit infini, radieux et sans limites. Il n'y avait plus de dualit. Cela a dur ce qui m'a sembl tre une ternit tant donn que notre perception nor-male du temps s'vanouit un tel niveau d'tre. Je pouvais voir la totalit de la cration, l'immensit du cosmos, et tout cela tait merveilleux au-del de toute expression. Cela n'avait absolument rien d'ef-frayant il n'y avait l que conscience infinie, joie et la perception d'une cration infiniment parfaite. Pour finir, deux lumires brillantes et scintillantes se sont dtaches des toiles dans ma direction. Je comprends maintenant qu'il s'agissait d'Avatars : des manifestations de Dieu. Ils n'taient pas anthro-pomorphes ni anthropocentriques, mais apparaissaient comme des points de lumires brillants de pure nergie consciente. Il s'agissait des deux Avatars jumeaux destins notre re. Au moment o ces Avatars se sont approchs de moi, je suis entr dans un tat d'unit avec ceux-ci. C'tait incroyablement merveilleux. Il y a ensuite eu un transfert de connaissance sous une forme pr-verbale ; avant mme les mots et au-del d'eux. C'est comme quand vous dites pomme : il y a dans le mot la vraie image de la pomme, qui pourrait tre astrale (une forme lumineuse). Et au sein de cette image consciente, il y a la pure forme idelle de la pomme elle-mme son essence. C'est de cette manire que les informations m'ont t transmises. Je n'ai aucune ide du temps que cette union avec

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    Dieu a dur. J'tais extrmement touch par la beaut de tout cela, et nanmoins totalement submerg dans le mme moment. Finalement, la scne se mua en quelque chose de plus linaire quant au mode de communication. Un des Avatars dit : Vous avez la possibilit de venir avec nous ou de vous rediriger vers la Terre. J'eus la prsence d'esprit de demander : Bien, mais quelle est votre volont vous ? Et l'tre a rpondu : Eh bien, notre dsir serait que vous reveniez sur Terre pour y accomplir d'autres choses. Une telle rponse eu l'heur de me dprimer, ne voyant ce moment prcis pas l'intrt de retourner sur Terre. J'aurais vraiment t trs heureux de pouvoir rester dans un tel tat de conscience, en ce lieu qui tait partout. Je savais pourtant, je ne sais d'o, que ce que la volont humaine pouvait produire de mieux n'tait autre que d'accepter la volont divine, et j'ai ainsi rpondu : Alors, d'accord. Et, ce faisant, je reconnaissais ainsi leur ralit, l'existence d'tres clestes extrmement levs et celle de la Divinit, comme le fait que cration et Divinit ne faisaient qu'Un. J'ai ensuite en quelque sorte perdu conscience, et je suis revenu dans mon corps en une sorte de whoush ! J'tais de retour dans mon corps, mais avais d rester dehors assez longtemps pour perdre le con-tact conscient avec mes centres nerveux, bien que mes sens fussent en veil. Je me rappelle claire-ment, comme si c'tait aujourd'hui, d'avoir vu l'rable qu'on pouvait apercevoir de mon petit apparte-ment qui s'agitait dans le vent en heurtant un lampadaire. Je ne pouvais cependant pas bouger ! Je pensais : Oh, gnial ! Me voici de retour dans ce corps sens dessus dessous et paralys ! Je me suis vraiment dit que j'avais tant souffert de cette infection que je m'tais retrouv paralys par une attaque (Il s'avre qu'il ne s'agit que d'un phnomne temporaire. On sait aujourd'hui que dans des expriences prolonges de mort imminente, il faut un certain temps pour se reconnecter avec le corps physique). J'ai alors senti la prsence d'un tre dans la pice, envoy l pour tester ma volont de vivre. C'tait d'une certaine manire effrayant, mais aussi peut-tre aussi une exprience ncessaire qui m'a forc exercer ma volont pour rester l. Il y avait cette force qui semblait tre en train de me repousser. Je ressortais ainsi de mon corps et devais y retourner. Je devais faire un effort de volont pour demeurer dans le corps physique et pour garder mes corps astral de lumire et de conscience intgrs celui-ci. Et aprs une demi-douzaine d'essais, je me suis fix en lui pour y rester. J'ai ensuite recouvr tous mes esprits et rcupr toutes mes fonctions motrices. J'tais, comme ils disent en Angleterre, plutt estomaqu ! ( gob-smacked , dans le texte). Cette exprience a transform ma vie comme rien d'autre auparavant, bouleversant tout ce qu'on m'avait appris qu'il n'y avait pas d'tre divin ou d'existence consciente aprs que le corps ft mort. Je sais maintenant, pour en avoir fait l'exprience directe, que tout cela est faux. Dieu existe effectivement, tout comme Ses Messagers. Pour moi, rien ne serait plus jamais comme avant. J'ai ainsi appris qu'on ne devait pas craindre la mort et qu'il n'y a en ralit pas de mort en tant que telle seulement un passage d'un tat un autre. Une fois que j'ai t sur pieds, ayant rintgr ma place dans le monde, je suis rest dans cet tat de flicit incroyable ; un rare tat de conscience leve qui faisait que l'aspect illimit de la conscience cosmique restait encore veill en moi. Enferm dans une pice, je pouvais en mme temps tre infini-ment conscient. Les mystiques appellent cela l'veil cosmique un tat dont j'ai par la suite parfois continu faire l'exprience. Ce qui est intressant, c'est que ma jambe blesse a spontanment guri. Je n'ai, de tout ce temps-l, pas vu le moindre mdecin ni pris un antibiotique quelconque.

    4. Retour au point de dpart Mon 18e anniversaire marque le moment o j'ai appris une forme structure de mditation appele Transcendental Meditation ou T.M. . J'avais soif de tout ce qui pouvait m'apporter la possibilit d'exprimenter volont des tats levs de conscience veille. Il est apparu que la T.M. allait tre pour moi la voie royale. J'ai rapidement ralis que, sortie de ses ornements crmoniels, la T.M. tait un processus plutt simple. Elle consiste rester assis en voquant par la pense un mantra ou un son pour transcender les penses linaires conscientes, afin d'atteindre la conscience illimite.

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    Assis ct de mon professeur, nous avons commenc la pratique. Ce qui a suivi lui a paru curieux, alors que je n'y voyais moi-mme rien d'anormal. J'entrai ainsi dans un tat de complte conscience transcendantale un samadhi parfait. Je me retrouvais par consquent une fois de plus l-bas dans cet tat de conscience cosmique. C'tait vraiment magnifique, et la raison pour laquelle la tech-nique avait si bien march sur moi, c'tait que le canal tait dj ouvert, grce mon pisode d'exp-rience de mort imminente du mois de mars prcdent. Le professeur en question m'a regard aprs coup en disant : Tu y es arriv, n'est-ce pas ? J'ai rpondu : Oui. Lui : C'est la premire fois ? Et j'ai alors dit : Eh bien, je ne suis pas sr que ce soit la premire fois, mais avec toi, c'est la premire fois ! J'ai, par la suite, commenc exercer cette possibilit d'exprimenter la conscience cosmique volon-t. Cela m'a ainsi ouvert une vision encore plus extraordinaire du monde et de moi-mme. Je pouvais maintenant me reconnecter avec l'tat vritablement pur de la Terre et de la divinit, qui existe sans connatre de corruption d'origine humaine. J'tais en train de redcouvrir la puret et l'innocence de cette conscience que j'avais connue petit garon, tout en la comprenant nanmoins plus pleinement. Je suis parti l't suivant pour suivre les cours de l'Appalachian State University de Boone, en Caroline du Nord. Mon choix de l'A.S.U. reposait entirement sur sa situation dans ces Blue Ridge Mountains que j'aime tant et auxquelles je suis profondment attach. Je pense que c'est l un sentiment propre-ment gntique qui trouve sa source dans mon hritage cherokee. Je voulais passer le plus de moments possibles parcourir ces montagnes, sous n'importe quel type de temps, en tant totalement connect, tel un marcheur de l'Esprit immerg dans la Nature. J'tais impa-tient d'exercer mes talents de mditation nouvellement acquis et de continuer connatre cette exp-rience de connexion avec la divinit. J'tais ainsi, au seuil de mon adolescence, pass du stade o j'avais grandi chez moi sans la prire ne sachant mme pas qu'elle pouvait exister, pas plus que je ne connaissais l'exprience de la communion avec Dieu au vcu la conscience cosmique. J'avais dcou-vert tout cela par moi-mme. Cette absence d'ducation religieuse tait en ralit un bienfait dguis. Je crois, quant moi, qu'il existe une relation proportionnellement inverse entre religiosit et spiritualit, avec seulement quelques rares exceptions. Ayant fait l'conomie de la religiosit, je pouvais tout simplement me mettre en qute de la vrit sans tout un bagage de doctrines enjolives. Ce qui se passa cet automne-l fut une extraordinaire amplification de cet pisode de mort imminente qui s'tait produit quelque six mois auparavant. Je me trouvais sur le mont Rich environ 1500 m au-dessus de la ville de Boon. Il y avait son sommet une tour de guet pour les incendies place au bout d'un chemin en gravier qui tait ferm. Un aprs-midi o l'atmosphre tait cristalline, je dcidai d'aller admirer le coucher du Soleil du haut de cette montagne. J'atteignis le sommet temps pour me trouver assis en mditation au moment o le Soleil se couchait. Avant de commencer, j'avais jet un regard vers le sud-est et vu un engin extraterrestre. Il tait une certaine distance de moi, mais ressemblait prcisment celui que j'avais aperu neuf ans. Pour une raison quelconque, ma raction du moment fut de dire : C'est encore eux ! et je n'y pensais pas vraiment plus que a j'acceptai tout simple-ment le fait qu'ils fussent l. Ensuite, le vaisseau disparut en un clin d'il, exactement comme celui que j'avais vu des annes plus tt. J'ai alors commenc mditer et j'ai eu une magnifique et profonde exprience d'esprit sans limites. J'ai aprs cela ouvert les yeux et me suis retrouv dans une nuit noire o l'on pouvait voir toutes les toiles. Imaginez tre cette altitude dans un air sec et cristallin en train de contempler la Voie lacte et des toiles sans nombres ! Au moment o je me suis trouv l, une pense qui n'tait pas la mienne m'est soudainement venue l'esprit : Regarde le magnifique Univers que Dieu a fait. Nanti de cette rflexion, je me suis mis dans l'exact tat de conscience qui tait le mien au moment o je suis mort de ne faire qu'un avec toute la cration, tout en tant prsent, debout sur la montagne. Soudain, une forme de vie biologique extraterrestre est apparue sur ma droite et a touch mon paule, si fermement que ce fut comme si on m'avait fortement pouss du doigt. Je baissai les yeux et vis l'em-preinte du doigt sur ma veste : tous mes cheveux se sont alors dresss sur ma tte ! De faon quelque

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    peu enfantine, ma premire pense fut : Que peut bien me vouloir cette crature ? Je me suis alors couch mme le sol (j'ai toujours eu horreur de l'admettre !) pour m'y retrouver en position ftale, regardant vers le haut lui-mme regardait en arrire. Il tait de sexe masculin. Il tait plutt pacifique et aucune menace n'manait de lui ; ses yeux taient magnifiques et faisaient penser ceux d'un cerf. Je me suis alors soudainement senti transport vers le vaisseau. Nous tions simplement assis l, dans l'espace. Je me souviens que le vaisseau est devenu totalement translucide. J'avais la sensation de flotter dans l'espace sans rien autour de moi, comme si tout le vaisseau avait t fait de fibres optiques et que sa coque pouvait disparatre. L'espace tait visible tout autour de nous. Je suis ainsi rest l avec ces E.T. qui mesuraient entre un mtre et un mtre vingt, tous avec ce mme regard attendrissant. Il est apparu que nous tions l dans un but bien prcis : mditer ensemble. Ils s'intressaient moi parce qu'ils voulaient entrer en contact avec un tre humain faisant l'exprience de la conscience cosmique telle que nous la pratiquons, pour la faire en mme temps qu'eux. Je leur ai ce moment-l appris comment nous voyions nous-mmes cet tat. Nous avons partag l'exprience c'tait une rencontre incroyable, totalement diffrente des rcits qui circulent habituellement propos de contacts extraterrestres. C'tait une exprience parfaitement non-locale, le temps, l'espace et la relativi-t appartenant un domaine diffrent de ce qui est pour nous la normalit. Dans un tat de ce type, les secondes, les heures ou les annes n'ont plus d'importance, tant donn que temps et espace ont t transcends. Cette infinie ternit reprsente la nature vritable de l'Esprit, le soi veill prsent au sein de chacun d'entre nous. Pendant que je me trouvais en compagnie de ces tres, nous avons co-cr un code pour les humains qui communiqueraient avec eux. Ce fut de fait la naissance de l'initiative de type CE-5 ( Close Encounter of the Fifth Kind ou Rencontre Rapproche du Cinquime Type ). Nous n'utilisions pas seulement des lumires ou des sons, mais galement la conscience non-locale, ainsi que des penses cohrentes et diriges pour communiquer avec des tres extraterrestres et leurs dispositifs lectro-niques. Nous tions ce moment-l en octobre 1973, l'poque de la guerre du Kippour. Il tait pour moi clair que les E.T. voulaient que les humains dpassent la Destruction Mutuelle Assu-re ( Mutually Assured Destruction ou M.A.D.) pour arriver une civilisation pacifique qui pourrait coexister harmonieusement avec l'espace. La Terre avait besoin de trouver des gens qui seraient des ambassadeurs ddis cet objectif Je leur ai ainsi propos de le faire moi-mme et de contribuer l'enseignement d'une telle chose nos frres humains. Seulement cela, et rien de plus. Je suis ensuite soudainement revenu un tat de conscience normal pour me retrouver sur la route en gravier, proximit de la tour de guet pour incendies, un peu plus bas que l o je m'tais prc-demment trouv, mais toujours au sommet de la crte. J'ai pens : Bon Dieu, quelle merveille ! Cette exprience d'unit avec ces tres comportait un message cl : l'esprit conscient qui est le ntre de tels moments est le mme que celui de l'tre divin, et que celui de tous les tres. Erwin Schrdinger avait totalement raison de dire que le nombre total d'esprits de l'Univers ne fait qu'un. Il n'y a qu'un esprit conscient, et nous sommes cet Esprit. Il n'y a, par consquent, qu'une seule personne dans l'Univers et nous sommes celle-ci. Pas d aliens ou d'humains : juste une seule vie consciente, continue, parfaite, homogne, et dont nous sommes tous un fragment. Tout cela me rap-pelle une maxime de la tradition soufie : Pourquoi t'imaginer comme une forme chtive alors qu'il y a au fond de toi l'Univers ? C'est une question de rhtorique. Nous ne sommes pas seulement cette forme chtive. C'est la totalit de l'Univers qui est contenue en nous. Et c'est vraiment ce que j'ai exp-riment en compagnie de ces E.T. Ils savent que la seule possibilit qu'il y ait la paix sur Terre pour le cosmos, pas d'inquitude c'est que les humains comprennent qu'il n'y a entre nous aucune diffrence relle. Peu importe notre appa-rence que l'on songe seulement la diversit des apparences physiques qui existent rien que sur Terre ! Ce qui importe vraiment, c'est qu'en chacun de nous vit la mme tincelle singulire de cons-cience, infinie, ternelle et constamment prsente, que nous y soyons ouverts ou non un moment ou un autre de nos existences. Cela constitue la base mme de nos rapports mutuels et de celui que nous entretenons avec l'Univers. Tout cela dure ternellement et c'est cela que nous avons expri-

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    ment dans sa forme la plus pure et la plus absolue. C'tait magnifique au-del de toute expression. Et cela n'avait absolument rien d'effrayant. Le fait d'avoir 18 ans n'avait aucune importance. Ils ne se souciaient pas le moins du monde de choses comme l'ge, la race, la famille ou l'origine, ou encore de l'tat de vos richesses. Ce qui les intressait, c'est que j'tais suffisamment pur de cur pour voir clairement la vrit sans m'attacher la matrialit de ce monde. J'tais en mesure de discerner l'aspect Universel des enseignements que les humains ont reus au cours des ges dans diverses cultures, car chaque langue recle une seule et mme vri-t. Ce que nous avons cr ensemble ce jour-l prouvait que tous les humains, savoir chacun d'entre nous, peuvent non seulement se relier entre eux tout comme la conscience illimite de l'Univers, mais galement ces autres civilisations pour peu que nous comprenions simplement le fait que nous soyons conscients. Si vous tes conscients alors que vous lisez ceci ou tes en ce moment mme en train d'entendre cela, la conscience qui est la vtre ce moment prcis a toute sa singularit. Et elle n'est pas divise. Nous la divisons en autant d'egos propres et d'intellects, mais cette tincelle de cons-cience est en ralit la mme dans chaque tre et dans chaque toile. Et la totalit du cosmos baigne dans cette mme tincelle de conscience. Il y a ce grand luminaire de conscience qui se reflte dans chacun et que chacun renvoie, mais toujours de manire singulire. Quand vous retournez par cons-quent vers une telle chose et que vous la ressentez en vous, aucune de ces formes de vie ne vous semble loigne ou peu commune ou bien encore trangre , car elles ne le sont en ralit pas le moins du monde. C'est ainsi dans ces circonstances que le concept d'un seul Univers et d'un seul peuple du C.S.E.T.I a t labor. Il n'y a en ralit qu'un seul peuple dans l'Univers, et nous sommes ce peuple. En chacun de nous brille un seul et unique tre conscient. On ne peut le diviser, quel que soit le nombre de fois que nous tenterons de le faire. Que nous ayons envie de le diviser ou pas, il n'en reste pas moins un. Il est invariablement unique et parfait. Les tres extraterrestres qui sont ici comprennent une telle chose, car il leur est impossible de voyager travers les espaces interstellaires sans comprendre ce qu'est la non-localit. Et comprendre cette dernire ncessite un haut degr de connaissance et de conscience claire. Ainsi, la pierre angulaire de la compassion et l'tablissement de la paix se fondent de fait sur cette ralit que nous ne sommes qu'un. Il ne nous reste sans cette exprience que l'intellect et celui-ci a tt fait de s'puiser. J'ai par consquent pu me rendre compte un ge plutt jeune que les pro-blmes du monde sont essentiellement d'ordre spirituel, ce qui fait que les solutions le sont galement. Je ne me retrouvais de nouveau sur la montagne et sous un magnifique ciel toil que pour exprimen-ter un second phnomne trange. Je me trouvais quelque 30 m en aval de l'endroit o je m'tais trouv sur le chemin de graviers. Au moment o j'ai commenc redescendre de la montagne, j'ai d-couvert qu' chaque pas que je faisais, je ne pesais quasiment plus rien du tout, comme si je marchais sur la Lune ! Mes pas reprsentaient en fait des bonds de 6 9 m ! J'avais plus l'air de flotter que de marcher. J'tais environn d'un trange effet magntique antigravitationnel qui me rendait plus lger. Ce n'tait pas le produit de mon imagination, mon corps physique tait lger. J'tais heureux comme un poisson dans l'eau ! Encore tout frais moulu de mon exprience dans un engin extraterrestre, je me retrouvais main-tenant descendre de la montagne en bondissant, chacun de mes pas me faisant franchir d'impos-sibles distances dans un Boing-boing-boing ! continuel. Au fur et mesure que je me rapprochais de la ville, le phnomne a diminu et mon poids a fini par revenir la normale. Atteignant la petite ville de Boose, celle-ci me parut si dsertique que j'eus l'impression qu'il y avait eu une guerre nuclaire ! Je m'imaginais qu'il tait 9 ou 10 h du soir tout aurait d tre ouvert. Souvenez-vous qu'il s'agissait d'une petite ville tudiante des hauteurs montagneuses de la Caroline du Nord. Je pensais en moi-mme : Mais que peut-il bien se passer ? La guerre du Kippour aurait-elle par hasard fini par dgnrer en conflit thermonuclaire, et je serais le dernier le savoir ? Un coup d'il ma montre m'indiqua qu'il tait presque 1 h du matin ! Mon exprience cosmique avait dur entre trois et quatre heures !

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    Aprs cette tonnante soire, je dcidai de pratiquer tout ce que j'avais appris, transmis aux extrater-restres et partag avec eux. Chaque nuit avant de me coucher, je m'allongeais et me mettais mditer. J'entrais dans un tat de conscience illimite, et faisais grandir cette sensation d'esprit conscient tout autour de moi, remplissant la pice, tout en sachant qu'elle tait omniprsente. Port par cette sensa-tion d'omniprsence de la conscience, j'entrais en expansion jusque dans l'espace, contemplant le vide et les toiles, rempli du sentiment que tout cela tait conscient. Et je ne faisais qu'un avec cette cons-cience, ce qui fit que je me retrouvai au milieu de l'espace. J'envoyai ensuite une pense qui constituerait pour ces tres extraterrestres une balise, afin de leur annoncer ma prsence. Je disais ainsi d'une faon quelque peu enfantine : Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, mais je m'appelle Steve. Me voici permettez- moi de vous montrer o je me trouve. Je suivais par consquent le protocole que nous avons par la suite dvelopp pour l'initiative de type CE-5 : plac dans cet tat lev de conscience, je le dirigeais dans le sens inverse et plutt que de porter mon regard vers l'immensit de l'espace, je regardais en arrire et indiquais aux E.T. l'endroit o je me trouvais sur Terre. Je leur montrais la galaxie de la Voie lacte et zoomais partir de l en direction du systme solaire o voluaient le Soleil et la Terre. Je zoomais ensuite en direction de la Terre et de l'Amrique du Nord, puis vers l'est des tats-Unis et enfin vers la chane des Appalaches. Je zoomais alors vers l'endroit o je me trouvais Boone, en Caroline du Nord, puis vers l'endroit exact o je mditais dans l'immeuble. Ayant fait tout cela, je tombai endormi sur mon lit. Pendant des mois, mes expriences ont rellement t plutt extraordinaires. partir d'octobre 1973, dbuta dans ces mmes montagnes une vague sans prcdent d'observations d'O.V.N.I.. J'ai fait cela comme une sorte de vrification du systme aprs coup, pour voir si ce que nous avions co-cr et ce dont nous avions convenu sur le vaisseau marchait vraiment. Eh bien, on pouvait dire que oui. Il y avait des comptes-rendus dans les journaux faisant tat de gardes forestiers qui avait vu ces immenses vais-seaux flotter au-dessus des montagnes, plus bas au sud, dans les tendues sauvages de Shining Rock, et au-del, dans la rgion de Linville Gorge... Ici et l, voire partout ! J'ai continu faire cela jusqu'au jour o un article a paru dans le journal local propos d'un type rou-lant en voiture dans le voisinage sur une route proche de Morganton, en Caroline du Nord. En termes d'E.T.V. ( Extra-Terrestrial Vehicle ), cela ne reprsentait que quelques secondes de dplacement partir de l o je me trouvais. Ce garon, qui me ressemblait normment, tait en train de rouler sur la route en question quand la voiture s'est brusquement arrte. Il y avait un vaisseau qui flottait prs de la route, avec un E.T. au hublot ! Le conducteur en a t totalement boulevers. J'ai considr cela comme une faon indirecte des E.T. de dire : Vous savez, on a bien compris. J'ai par consquent pens en moi-mme : Bien, je crois que je joue avec le feu, ici. Je pense que cela suffira, jusqu' ce que j'arrive comprendre ce que je suis cens faire avec a. Je n'ai parl personne de cet pisode pendant un trs long moment. Il est pourtant ncessaire que les gens comprennent pourquoi j'ai abandonn une carrire mdicale bien tablie et les 250 000 dollars annuels que cela supposait pour faire connatre quelque chose que je sais tre vrai. Et ce n'est cer-tainement pas parce que tout a ne serait qu'une simple thorie ! tant encore dans cet tat alors que je dormais, je continuais avoir une sorte de dialogue ininterrompu avec ces tres extraterrestres. Mon compagnon de chambre m'a avou aprs un certain temps que pendant quelques mois il s'tait rveill tard dans la nuit et m'avait entendu parler tranquillement dans mon sommeil. Il m'a ainsi dit : Tu parlais, mais dans une langue qui n'tait pas de cette plante. Et j'ai alors pens : Oh bon Dieu, j'tais d'une manire ou d'une autre dans un tat de conscience pen-dant lequel je pouvais tre en phase avec la langue utilise par les E.T. Et il entendait tout cela trs clairement. Il a ajout : Absolument, ce n'tait pas une langue terrestre ! Aprs cela, j'ai dcid de plus en plus souvent qu'il serait plus sage de simplement rester conscient de cette possibilit tout en la gardant pour moi, jusqu' ce que j'aie des raisons bien prcises de suivre ces protocoles que j'avais expriments avec les E.T.

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    En 1974, j'ai quitt la facult traditionnelle de Boone, pour suivre la formation de la Maharishi Internatio-nal University de l'Iowa afin de devenir enseignant. Mes expriences au cours de cette formation l-bas ont plutt t extraordinaires, en partie parce que je suis rest indpendant par rapport aux aspects institutionnels et dogmatiques de ce groupe. Il y a cependant t question d'une vaste quantit de con-naissances profondes. Je me suis plong, l-bas, dans l'tude des Vdas et du sanscrit. J'ai t in-croyablement impressionn par la quantit de connaissances que reclent les Vdas la faon dont s'articulait l'exprience de la conscience et de la comprhension Universelle. C'est l une exprience qui m'a permis de disposer d'un temps et d'un lieu pour me consacrer totalement l'induction d'tats suprieurs de conscience. Une des choses les plus profondes que j'aie intgres a t la dcouverte de la cosmologie. Cela ne provenait pas tant de l'enseignement didactique que d'expriences directes, qui impliquaient les do-maines des penses astrale et causale ainsi que les royaumes de lumire. partir du moment o l'on comprend les structures de la Cration et que l'on commence en faire l'ex-prience, il devient parfaitement comprhensible que des gens puissent rver du futur, qu'ils puissent transformer leur corps au point de lviter, ou qu'ils puissent se dmatrialiser pour rapparatre en d'autres lieux. Toutes les choses que vous avez entendues propos de ce qu'on considre comme des rcits mythologiques ou ce qu'on appelle des miracles deviennent plus comprhensibles. Ceux-ci sont de mme parfaitement accessibles tout tre humain conscient. Tous les tres vivants seront un jour capables de faire l'exprience de telles choses. Cette possibilit constitue pour chacun un droit pas seulement pour les humains, mais aussi pour chaque tre vivant de l'Univers. Nous sommes tous des enfants de Dieu et tous ces dons et tats sont prsents en chacun de nous. J'ai, cette anne-l, commenc avoir des expriences qui participaient de ce monde de l'tre infini. Je pouvais voir un rocher et savoir qu'il incluait lui aussi la pure conscience. Au sein de ce rocher se trou-vent l'nergie et la frquence d'une forme de lumire, une forme astrale qui lui donne sa structure et la forme de sa matrice cristalline. Et au sein de celle-ci rside l'ide qui la sous-tend, cette ide contenant elle-mme la pense premire qui a cr toute chose. Et c'est en cette dernire qu'on trouve le pur et calme esprit conscient. De fait, chaque chose existante n'est rien d'autre que pure comprhension consciente qui procde graduellement, rsonne et joue dans diverses formes et selon diverses ma-nires. La plupart des connaissances qui accompagnent ce qui prcde doivent tre acquise travers le filtre de l'exprience. La bonne nouvelle, c'est que chacun a fait, un moment donn de son existence, l'ex-prience de ce mode d'acquisition et de l'unit. Il faut juste que l'on s'en souvienne. Mon intention est ici de le dcrire d'une faon qui vous permettra de vous en rappeler. Si j'ai moi-mme pu raliser cela partir de mon histoire personnelle ayant grandi sans qu'il m'ait jamais t montr quoi que ce soit du monde de la spiritualit , alors n'importe qui peut en faire autant ! Lorsque tout ceci a commenc m'tre dvoil, j'ai moi-mme consacr un certain nombre d'annes de ma vie enseigner la mditation et les tats suprieurs de conscience. J'ai, pendant ces annes, suivi une formation avance dans les Catskills, South Fallsburg (ashram du siddha-yoga), dans l'tat de New-York. Au cours de cette retraite, j'ai jen et pass plusieurs heures par jour mditer dans un tat de tranquillit rellement merveilleux. J'ai commenc m'veiller une capacit que je possdais depuis l'enfance mais qui commenait alors seulement merger , savoir d'tre en mesure de voir en conscience des choses invisibles l'il nu. Lorsque je marchais dans un couloir, j'essayais de voir ce qui se trouvait au dtour de celui-ci. Je voyais presque chaque fois ce qui s'y trouvait ou qui arrivait. Et je n'essayais pas de deviner tant que ma perception n'tait pas correcte. C'tait comme tre l dans un tat stabilis de conscience veille et de voir rellement les choses. Je tentais aprs cela de voir des choses se passer en des endroits loigns de la Terre o des mo-ments situs dans le futur le jour suivant ou la semaine suivante. Je me suis abondamment exerc ce sujet. Cela devint pour moi une routine d'tre en mesure d'aller me coucher et de voir un endroit loign ou une portion d'avenir, et de savoir ce qui allait se passer le jour suivant.

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    Vous vous rendez compte qu'il n'y a l aucun mystre si vous comprenez la nature omniprsente de la conscience. Le fait d'tre omniprsente la soustrait aux restrictions que constituent le temps et l'espace, ce qui signifie que vous pouvez dpasser ce genre de limites en vous mettant dans cet tat de cons-cience. Et en le faisant, vous dcouvrirez que vous tes en mesure de voir des choses que personne n'est cens pouvoir observer. L'espace et le temps sont ainsi abolis, ce qui vous donne la libert de voir rellement les choses. Un jour au cours de cette retraite, je me suis interrog propos de certains siddhis (ou pouvoirs spiri-tuels), comme on les appelle, dcrits dans les Vdas. J'ai pens qu'il serait intressant d'en tester les limites en ce qui concernait le corps physique. J'ai commenc rflchir sur les capacits que nous possdons dans l'hypothse que nous ne soyons faits que de conscience et que nos corps sont effec-tivement remplis de cette lumire de la comprhension. Que pourrions-nous ainsi rellement accom-plir ? Eh bien, je me suis un jour trouv dans un tat incroyable de paix, de joie et de bonheur. J'tais parti marcher dehors par un jour de printemps magnifique de clart. Me trouvant particulirement mu par la Terre et par la Nature, le moment tait parfait pour ce qui s'en est suivi. tant en train de marcher dans le champ qui s'tendait derrire le manoir o nous rsidions, je me suis spontanment mis lviter sans effort et avant mme d'y penser. Cela me rappela cette exprience prolonge qui m'avait vu bondir en descendant de la montagne aprs ma rencontre d'octobre 1973 avec des E.T. Je me suis, cette fois-l, simplement lev verticalement peut-tre 50 cm ou 1 m du sol. Et plutt que de me diriger en marchant vers ma destination, j'ai gliss en direction de celle-ci la fa-veur d'une exprience de lvitation verticale o je me tenais debout. Et au moment mme o mon intel-lect s'est rveill et que je me suis exclam : Bon Dieu, regarde ce qui m'arrive ! Comment pourrais-je tre en train de faire une chose pareille ? , je me suis retrouv debout sur le sol. Ce sont mes propres ego et intellect qui m'ont interrompu ! Une des nombreuses leons que j'ai apprises partir de cela, c'est qu'il faut une certaine grce, nantie de foi, pour vivre des expriences aussi extraordinaires. Je ne parle pas ici de foi religieuse en tant que telle, mais de la certitude ou connaissance qu'une telle capacit est prsente en nous. Elles se trouvent au-del du soi, de l'ego et de l'intellect. Si nous pouvons nous y ouvrir librement, nous pouvons alors accomplir des choses incroyables. Et si une telle chose ne s'coule pas en nous, c'est parce que nous y faisons nous-mmes obstacle. C'est en dfinitive reconnatre et accueillir le pouvoir de Dieu plac en chacun de nous. Aprs une telle exprience, il devenait de plus en plus clair que nous avons en nous n'importe quelle capacit, et que chacun peut intgrer et dvelopper celles-ci. Nous pntrons aujourd'hui dans une re o de telles choses vont devenir habituelles et seront acceptes comme tant la norme . Il y a par-fois une tendance, chez des gens impliqus dans divers groupes spirituels ou religieux, de mettre sur un pidestal les personnes possdant ce degr d'exprience ou de connaissance, comme si cela tait aussi unique qu'inaccessible. Ce n'est pas le cas, et il est trs important de le comprendre. C'est de fait rendre un mauvais service la nature de l'humanit et son potentiel que d'idoltrer quelque chose qui devrait se comprendre comme un droit appartenant tous. En 1975, je me suis rendu Isola, en France, dans les Alpes maritimes, pour devenir instructeur en mditation. Au cours de cette retraite particulire, jai eu un certain nombre d'expriences comportant des tats suprieurs de conscience, que nous pourrions appeler conscience de l'unit ou conscience divine. Un jour, me souvenant de ce qui s'tait pass deux ans plus tt dans les montagnes de Caroline du Nord, je me suis demand si cette mme exprience extraordinaire aurait pu tre ritre. Me trou-vant par consquent dans ma chambre d'htel, j'ai suivi le protocole que nous avions tabli en 1973 sur ce vaisseau spatial. Je me suis ensuite retrouv dans cet tat de conscience illimite et j'ai alors tendu ma conscience au-del des montagnes, autour des Alpes, dans l'espace et dans notre systme solaire. Contemplant l'im-mensit de l'espace, j'ai alors dit ces vaisseaux et aux E.T. qu'ils contenaient : Je m'appelle Steve. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, mais nous nous sommes rencontrs il y a environ deux ans, et me voil aujourd'hui nouveau, sur les hauteurs des Alpes maritimes franaises, Isola. Et je

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    leur ai ainsi montr notre magnifique galaxie en spirale, la Voie lacte, notre systme stellaire avec le Soleil et ses plantes, et enfin la Terre. Et j'ai ensuite zoom en direction de l'Europe, puis en direction des Alpes maritimes franaises. Je leur ai montr o nous tions dans le complexe htelier et j'ai dit : Si vous tes en mesure de venir nous rendre visite, faites-le, je vous en prie. Tout ceci se produisit la faveur d'un flux ininterrompu de conscience qui dura environ 20 mn. Plus tard, aprs le djeuner, quelques amis et moi avons dcid de partir faire une marche dans les montagnes avoisinant l'htel. Il tait environ 1 heure de l'aprs-midi. J'ai regard en l'air dans le ciel alpin clair et cristallin pour y apercevoir un norme et magnifique vaisseau en forme de ttradre qui brillait dans le Soleil. Il tait distinct et parfaitement matrialis, et descendait silencieusement dans notre direction. Une bonne amie du groupe qui connaissait mes expriences avec des engins extraterrestres dit d'une voie trangle : Bon Dieu, Steve, c'est toi qui leur a dit de venir ici ? Et elle a tout simplement cra-qu : Oh, Bon Dieu, je n'arrive pas y croire ! J'ai alors rpliqu : Ouais, c'est moi qui ai fait a. J'ai utilis ce protocole dont je t'ai parl. Et elle : Bon Dieu, tu aurais pu me prvenir ! Au moment o une anxit de ce type s'est galement manifeste au sein de quelques personnes du groupe, l'E.T. a cess de se diriger vers nous, fait du surplace et recul silencieusement. Puis cet norme engin s'est tout bonnement totalement d-matrialis pour disparatre de notre espace-temps. Je me suis tourn vers elle et j'ai souri : Eh bien, il me semble que ce protocole fonctionne effectivement. Elle a alors dit : Bon Dieu, la prochaine fois, tiens-moi au courant. Avertis-moi avant de faire un truc pareil ! Mais j'tais, quant moi, tordu de rire. Cela m'enseigna que nous pouvions contacter les E.T. et que d'autres personnes pouvaient en faire l'exprience. C'tait de fait la premire fois, depuis mes neuf ans, que j'observais un de ces engins E.T. en compagnie d'autres gens. Il tait manifeste que le protocole fonctionnait. J'ai commenc avoir le sentiment qu'une telle chose devrait peut-tre tre enseigne un moment donn aux gens, car tout le monde devrait savoir qu'une telle chose tait possible. Mais, mesure que le temps passait, je me suis remis en douter. Le doute finit toujours par s'immis-cer quand il arrive quelque chose d'aussi extraordinaire ! Aprs un certain temps, j'ai nouveau vcu dans les montagnes de la Caroline du Nord avec un ami qui avait galement suivi cette formation. Nous tions devenus professeurs de mditation en mme temps. Un beau jour de l'automne 1977, j'ai dcid de tester le protocole une nouvelle fois. J'tais, cette nuit-l, assis sur mon lit et mditais. Je suis entr dans cet tat de conscience tendue et l'ai sentie s'tendre jusque dans l'espace. J'ai alors contempl la plnitude de l'espace infini remplie de la lumire de la conscience, et j'ai vu dans cette lumire ces personnages extraterrestres et leur ai de nouveau dit : Je m'appelle Steve. Mais, pensant que la priode coule avait t trop longue et qu'ils ne se rappelleraient peut-tre pas de moi, je dis : Bien, je m'appelle Steve Greer et je suis n le 28 juin 1955 Charlotte, en Caroline du Nord. Je leur ai ensuite fait tout un rsum de ma biographie ! Je leur ai montr Charlotte et comment rejoindre l'endroit o j'tais. De l'espace, ils pouvaient aller Charlotte, ensuite remonter vers le nord en direction des montagnes de la Caroline du Nord, environ 160 km de l. Aprs avoir pratiqu cette technique dans un flux continuel de conscience, je me suis endormi. Je me suis ensuite brusquement rveill aux premires heures du matin, entre 1 h et 4 h. Et il y avait l ce magnifique engin blanc bleut qui se tenait devant la fentre, une hauteur d'environ 9 m. Et la conscience de ses occupants tait directement projete dans la pice o je me tenais ! C'tait extr-mement palpable. Nous nous trouvions l-bas, au milieu de nulle part avec, pour seul voisinage, les montagnes, les prairies et le silence environnant. Et il y avait l ce vaisseau qui faisait silencieusement du surplace directement devant ma fentre ! Mon colocataire s'est alors soudainement rveill dans sa chambre pour sauter de son lit, a fait irruption dans ma chambre et s'est exclam : Tu vois ce que je vois ? J'ai dit : Oui. Puis, comme si j'tais penaud : Oh-oh ! Et lui : Bon Dieu, il y a un vais-seau spatial dehors, juste devant la fentre ! J'ai alors dit : Ouais, je sais. C'est en quelque sorte moi qui les ai invits.

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    Il est alors entr dans un vrai dlire et a dit : Bon sang, ne fais plus jamais a sans rien me dire. Tu m'as flanqu une peur bleue ! Il pouvait galement sentir qu'il y avait l un tre intelligent, dmatriali-s, mais comme une projection de conscience qui partait du vaisseau pour arriver dans la pice. Nous sommes alls dans le salon, et le vaisseau nous a suivi en faisant le tour, jusqu' ce ct-ci de la mai-son o se trouvait la grande baie vitre qui donnait sur Grandfather Mountain. Je crois qu'ils ont ce moment-l peru la frayeur de mon ami, ce qui fait que le vaisseau a recul, s'est loign au-dessus de la valle pour Woush ! disparatre dans l'espace la vitesse de l'clair au-dessus de Grandfa-ther Mountain. Le jour qui a suivi, nous avons entendu les informations radiodiffuses faisant tat de la dcouverte de deux vaisseaux spatiaux sur les radars de l'aroport de Douglas, Charlotte, en Caroline du Nord. Ils avaient t pris en chasse par un hlicoptre de la police baptis Snoopy. J'ai t stupfait d'en-tendre que le quartier de la ville o se concentraient les observations tait celui o j'tais n et o j'avais grandi l'endroit que je leur avais montr en les dirigeant l'aide de ma conscience. L'un des engins s'tait apparemment approch de trs prs de l'hlicoptre de la police ainsi que d'un avion des Eastern Airlines. Tout cela avait t enregistr par la tour de contrle et confirmait ce CE-5. Des annes plus tard, un homme qui s'tait procur les bandes audio de la F.A.A. (Federal Aviation Administration) propos de l'vnement, m'a fait couter celles-ci (elles sont dans nos archives du C.S.E.T.I). La transcription indique qu'un vaisseau avait tout simplement disparu et que l'autre avait t aperu et suivi au radar alors qu'il se dirigeait vers le nord-ouest : vers les montagnes o je me trouvais. Et il est ensuite effectivement apparu devant ma fentre. Il s'agissait ainsi l d'une intressante CE-5 avant l'heure qui avait non seulement eu un second tmoin mon infortun colocataire mais avait galement t suivie au radar, observe par un pilote de ligne et poursuivie par un hlicoptre de la police. Pour tre franc, j'ai vraiment t stupfait et quelque peu troubl par la prcision qui a caractris cet pisode. J'ai pens : Wouaou ! C'est vraiment du srieux ! Je ne devrais vraiment plus faire a tant que je n'aurais pas dfini un programme ce sujet. Et je ne l'ai effectivement plus refait, de 1977 1990 l'anne o j'ai cr le Center for the Study of Extraterrestrial Intelligence ou C.S.E.T.I.

    5. Hors des tnbres Ces expriences de jeunesse m'ont fait comprendre quelque chose d'important propos de la nature des civilisations E.T. avances : l'absence d'hostilit s'est impose eux comme un stade naturel d'volution. En d'autres termes, leur degr lev de conscience est incompatible avec les dissensions et les conflits. Il est sinon vident qu'avec la technologie qu'ils matrisent, ils se seraient tous dtruits depuis longtemps. Sans prise de conscience de l'unit, les diffrences sont perues comme reprsen-tant un motif d'inquitude, de peur, d'hostilit et de violence. Le droulement de l'exprience humaine tout au long des millnaires en est la preuve vivante... Il suffit de regarder le stade auquel l'humanit est aujourd'hui arrive. l'chelle de la plante, hostilit et mfiance restent frquentes pour ce qui est des religions, groupes ethniques et pays divergents, amenant dans leur sillage des guerres et d'indicibles souffrances. Il nous faut rejeter cette conscience de la diffrence et de la division sans quoi il ne pourra jamais y avoir de paix. L'humanit est aujourd'hui la croise des chemins. Soit nous continuons dtruire la Terre et ses habitants travers l'ignorance, la guerre et les conflits, soit nous choisissons d'atteindre un stade de ralisation spirituelle et de maturit sociale partir duquel nous reconnaissons notre unit inhrente. Dans le cas inverse, de puissantes technologies demeureront entre les mains de gens qui baignent dans l'ignorance, la superstition et les conflits. Ce sont pourtant l des conditions qui ne peuvent aller de pair avec l'tat d'unit qui reprsente la vritable source de la compassion. Comme le dit le Boud-dha, vous ne pouvez pas tre violent avec les autres si vous prenez conscience de l'unit. Il y a ceux qui pourraient passer par ce que j'ai dcrit au cours de mes rencontres E.T. tout en ragis-sant avec une immense frayeur, mme s'ils sont interpells de la mme manire : un vaisseau la fentre ou une observation du haut d'une montagne. C'est pourtant mon exprience de mort imminente

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    qui m'a permis d'approcher ces choses sans en avoir peur. La mort n'existe pas, alors pourquoi avoir peur ? Il est crucial de comprendre qu'il existe tout autour de la question extraterrestre une campagne de d-sinformation aussi gigantesque que sophistique 90 pour cent, au moins, des informations et des images prsentes au public sont choisies pour susciter la peur qui dbouche sur la haine de tout ce qui est autre. Les films, les missions de T.V. et les livres sur le sujet en sont la preuve : pour peu qu'on commence croire en de telles btises, on se met alors penser que n'importe qui d'autre aux tats-Unis a brusquement t extirp de son domicile minuit pour tre tortur ! Ce n'est tout simple-ment pas vrai. Mais la peur et l'horreur font vendre, et ce sont les suspects dsigns qui profitent du fait que la population soit terrifie et dsinforme. Nous savons qu'il existe des oprations paramilitaires clandestines contrles par un groupe occulte qui met en place des simulations de phnomnes O.V.N.I. et d'E.T. Il ne s'agit pas l d'une hypothse : nous avons interrog de nombreux militaires dont les dires se corroborent indpendamment, et qui ont fait partie des quipes ayant dlibrment abduct des personnes pour crer l'illusion de rencontres extraterrestres relles. Il y a, dans cette industrie de l'O.V.N.I. , cette sous-culture de l'abduction gnrant d'innombrables millions de dollars, fonde par des intrts puissants et fortuns (dont certaines familles royales euro-pennes par le biais de leurs descendants prsents au sein des industries amricaines). Les rcits mis en avant sont choisis de manire totalement dlibre. Si quelqu'un vient voir un de ces groupes et les chercheurs qui gravitent autour des abductions avec ce que je vous mentionne ici, il se fait montrer la porte. Ils ne veulent slectionner que les histoires terrifiantes celles issues de gens ayant subi des simulations d'abduction, qu'ils se font refiler sous les auspices d'un effort militaire qui vise faire natre une propagande psychologique. Tout cela parlera en faveur d'une logique de budgets de guerres des toiles venir, tout en rpandant les germes de la division entre humains et peuples extrater-restres. Tout ceci fait partie d'un plan bien rflchi pour monter un groupe contre l'autre. Et il faut pour y arriver qu'on puisse dmontrer l'existence d'une menace extraterrestre, tout en diabolisant l ennemi sup-pos. Ainsi, la plupart des informations parues propos des O.V.N.I.S/ E.T. sont fabriques par le contre-espionnage et au sein des psyops (oprations de guerre psychologique) avec des intentions bien prcises. La premire est tout simplement de discrditer le sujet, tant donn que la plupart de leurs histoires ne rsistent pas un examen srieux. La seconde est mon avis de pouvoir s'appuyer sur la peur pour riger le systme de la Guerre des toiles. C'est un personnage tel que Wernher von Braun, excusez du peu, qui a racont Carol Rosin, un membre de notre quipe, que c'tait en fait prcisment ce qui tait en train de se passer : qu'on allait placer des armes dans l'espace d'o le besoin de crer une trame psychologique visant ce que les gens aient peur de toutes les choses autres . Ils pourront ensuite (quand les gens profitant de la manne des innombrables milliers de milliards de dollars issus des actuelles oprations industrielles et militaires, dcideront que la tromperie a dur assez longtemps) logiquement dclarer qu'il est ncessaire que le monde s'unisse pour dgommer la cible extrater-restre (cit d'aprs le film Independence Day ). Gardez bien l'esprit que la Guerre froide et tout ce qui se passe de nos jours apparatront comme bien ples en comparaison des revenus financiers que procurera le fait de jeter la panique parmi les masses, avec la fausse ide d'une menace issue de l'espace laquelle il faudra rsister. Plutt que d'extorquer aux tats-Unis et l'Occident une quantit infinie de dollars destine aux oprations militaires, cette menace construite de toutes pices engendrera suffisamment de xnophobie pour assurer un chque en blanc ou un flot continu de dollars du gouvernement au nom de la scurit et de la paix dans le monde. a ne vous rappelle rien ? Cette valuation de la situation dcoule d'interviews ralises auprs de nombreux militaires prsents dans les organismes qui traitent ces questions. On m'a dit tout net que cela fait partie d'un agenda en cours depuis les annes 1950 au moins. Ces oprations ont vu l'utilisation de choses comme ce qu'on

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    appelle les Alien Reproduction Vehicles (A.R.V.), fabriqus par un consortium d'entreprises telles que (entre autres) Lockheed Martin, Northrop, la S.A.I.C., E-Systems, EG&G et la Mitre Corporation. Il s'agit d'appareils antigravit fabriqus par l'homme que nous employons depuis les annes 1950 au moins, en parallle avec d'autres systmes d'armes lectroniques trs puissants ainsi que des Programmed Life Forms (P.L.F., ou Formes de Vie Programmes). Ce sont des formes de vie biologiques et artifi-cielles qui sont conues pour ressembler trs fortement ce qu'on appelle les Gris et qui ne vien-nent pas de l'espace. Elles sont fabriques dans plusieurs installations, l'une d'elle tant situe dans la rgion de Four Corners, prs de Dulce au Nouveau-Mexique. Il s'agit d'un effort concert pour crer une fausse menace extraterrestre . Si quelqu'un arrive avec une histoire diffrente, la personne est place sur une liste noire de confrenciers et n'est par la suite plus en mesure de prsenter son histoire au public ou aux mdias sous forme livresque, ou par le biais de tout autre canal important. Mais ceux qui produisent des messages terrifiants dans le genre du film Independence Day ou de certains livres sur les abductions reoivent des avances consquentes en dollars pour des contrats d'dition ou des droits cinmatographiques. Et il est certain que tout cela est dessein. L'lite rgnante veut instiller ces rcits alarmistes dans la conscience des masses, et mettre la vrit sous le boisseau. J'ai rencontr des gens qui financent ce culte des abductions, aux tats-Unis et en Europe. En outre, d'avoir interview des militaires qui ont eux-mmes perptr ces pseudo-abductions, je me suis fait dire par excusez du peu un membre rgnant d'une famille royale euro-penne qu'il participait au financement de telles tentatives. Son raisonnement consistait dire qu'il tait ncessaire que ces histoires effrayantes se diffusent largement, pour faire prendre conscience au monde que ces mchants extraterrestres existaient et qu'ils devaient tre combattus. Il a mme t jusqu' affirmer que tous les grands problmes que notre plante connat depuis Adam et ve sont de fait attribuables aux machinations de ces extraterrestres dmoniaques. Et il en est vraiment persuad ! Et c'est galement le principal bailleur de fonds de l'Opus Dei, la faction d'extrme droite du Vatican, nantie d'une cellule secrte interne, qui mne des programmes de ce genre. Il m'a, en plus de cela, racont que la raison qui l'avait pouss interrompre son soutien un auteur prominent de ce do-maine (que je ne nommerai pas ici) tait que les rcits de ce dernier ne se montraient pas suffisamment alarmistes. Il dpeignait les rapports entre les humains et les E.T. de manire trop positive la volont de ce sponsor tant que seuls les rcits les plus terrifiants soient servis au public ! Une figure prominente de ces groupes tournant autour des abductions m'a carrment dit que si une personne assistait leurs rencontres sans que son vcu soit compatible avec le protocole des abduc-tions militaires ( la limite du supportable), celle-ci se ferait flanquer dehors. On a par consquent affaire un processus autoslectif et frauduleux. Cette machine bien huile produit tambour battant des ren-contres extraterrestres frauduleuses et inventes. Celles-ci tombent dans l'escarcelle de chercheurs choisis, qui les canalisent alors en direction de films, documentaires, et marchs cibls du livre. Tout cela est fort lucratif et constitue une action bien prcise dbouchant sur une propagande conue pour mobiliser les masses contre cette suppose menace issue de l'espace, et perptuant dans le mme temps un canular dj prospre tout en en rajoutant encore. On trouve, au sein de ce gouvernement fantme, un noyau dur constitu d'eschatologues : des gens obsds par la fin du monde qui voudraient le voir se consumer dans un terrible cataclysme colo- ex-traterrestre pour prcipiter le retour du Christ ! Voil leur agenda : ils soutiennent que le monde doit se trouver dans les conditions les plus pouvantables qui soient pour que la Seconde Venue s'opre, et ils esprent ainsi faire en sorte que les circonstances soient mres pour arriver leurs fins. On nage ici en plein dlire. Avec un tel degr d'hyper-religiosit, de fanatisme et de culte du secret combin un pou-voir gigantesque, on ne peut que s'attendre un rsultat dsastreux. Il y a quelques annes de cela, j'ai assist New-York une runion o se trouvait Mme Boutros-Ghali, la femme du Secrtaire gnral de l'O.N.U., ainsi que quelques-uns des membres des 100 de New-York. Une femme s'est alors approche de moi pour me dire : Voil, j'aimerais que vous sachiez que j'ai lu 26 livres sur les O.V.N.I. et les abductions. J'ai rpondu : Eh bien, sauf votre respect, cela

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    signifie que votre conscience a acquis 26 fois plus de dsinformation et de foutaises que quelqu'un qui n'aurait lu qu'un seul de ces livres. Je ne suis pas vraiment sr de m'en tre fait une amie c'est pour-tant la vrit. J'ai fait part de mon point de vue des militaires de trs haut rang ainsi qu' des gens comme Mme Boutros-Ghali et autres. Leur premire raction est que tout a ne peut tre vrai, sauf qu'ils sont horri-fis l'ide que cela pourrait l'tre. Les gens demandent souvent si la voie qu'a prise l'espce humaine est atypique ou typique de ce par quoi d'autres plantes sont passes. Je pense qu'il y a tout un ventail de potentiels et d'expriences qui s'exprime avec diffrents peuples. J'en dduis qu'il y a des civilisations qui n'ont jamais connu de conflits ou de situations de guerre. Et il y en a d'autres qui sont peut-tre passes par l pour apprendre la leon et voluer vers un monde de paix. Plus une civilisation s'loigne de la spiritualit, plus elle de-vient violente. Je parle ici de vritable spiritualit plutt que de religiosit. Ce qui passe aujourd'hui pour une religion est pour une grande part une invention produite par l'homme la corruption de ce quoi elle tait initialement destine. Si une civilisation se coupe de sa spiritualit intrinsque tout en dveloppant en mme temps des capa-cits gigantesques en termes d'intellect et de technologie, les conflits deviennent invitables. La Terre est aujourd'hui en train d'essayer de venir bout de cette dynamique. Et on ne peut pas dire que nous ayons jusqu' ce jour fait quoi que ce soit de bien extraordinaire ce sujet. Il faut reconnatre que des extraterrestres seraient, quant eux conscients, des risques et des em-bches affrents la tumultueuse transition que nous connaissons de nos jours qui me fait comparer l'humanit un organisme qui passerait de l'enfance l'ge adulte. Nous en sommes nous-mmes au stade d'une adolescence prolonge. Nous sommes aussi chaotiques que rvolts et tentons de trouver nos marques, mais nous n'avons pas encore atteint l'ge adulte. Et certains d'entre nous sont malheu-reusement comme de jeunes adolescents en possession de grenades main qu'ils sont en train de dgoupiller. Ceci tant effectivement le cas, si vous jetez un regard dpassionn sur l'humanit et le monde d'au-jourd'hui, et que vous regardez cela travers les yeux d'une civilisation extraterrestre, vous savez qu'il y a de quoi s'inquiter. C'est pour cette raison que les mesures prises par des E.T. pour restreindre cer-taines de nos tentatives et nous clipper les ailes au moment o nous avons essay de militariser l'es-pace, sont comprhensibles (nous savons que cela s'est produit partir de dclarations se recoupant entre elles de nombreux tmoins du Disclosure Project ). Ces mesures pourraient tre considres comme des actes d'hostilit... Je les considre, quant moi, plutt comme des actes clairs de com-passion. Ils savent que nous pourrions non seulement tre une menace pour nous-mmes, mais ga-lement pour d'autres mondes. Notre technologie a hlas devanc notre volution spirituelle et sociale, ce qui a fait de nous un peuple vritablement dangereux. L'poque laqu