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L’optimisme des investisseurs est intact La semaine dernière, la Banque centrale américaine a envoyé un message clair aux investisseurs : dès que la croissance économique sera autonome, elle refermera progressivement le robinet des liquidités. Grâce à de bonnes nouvelles écono- miques, cette annonce a été bien accueillie. Il est difficile à Ben Bernanke, le président de la Banque centrale américaine, de satis- faire tous les investisseurs. Certains d’entre eux sont convaincus que l’économie mon- diale sera en difficulté lorsque la Fed abandonnera sa politique de soutien. Chaque mois, celle-ci achète en effet un important paquet de titres de dette pour maintenir le taux à un bas niveau et alimenter les marchés en liquidités. D’autres investisseurs doutent que la banque centrale réussisse à refermer à temps le robinet des liquidités sans ébranler la confiance des investisseurs. La transparence du message de Ben Bernanke est inhabituelle pour un banquier central. • Si l’économie américaine se redresse au rythme souhaité par les décideurs, les achats de soutien cesseront lorsque le taux de chômage sera retombé à 7%. • La Réserve fédérale ne relèvera pas son taux directeur avant que le taux de chômage ne soit redescendu à 6,5%, ce qui n’est pas prévu avant 2015. La Fed souligne en outre qu’elle réexaminera la situation à ce moment-là. Les investisseurs estiment traditionnellement que des changements de politique suivent de près leur annonce. La publication de chiffres mensuels positifs relatifs au marché résidentiel, aux revenus des ménages et au marché du travail les a toutefois rassurés. Le redressement économique se poursuit de toute évidence. En Europe également, les nouvelles économiques suscitent un peu plus l’optimisme. Nous gardons les pieds sur terre, mais l’économie allemande semble à nouveau se préparer à tirer derrière elle le reste de la zone euro. Derniers changements d’avis eBay premiere recommandation : augmenter Mc Donald’s premiere recommandation : conserver Alcatel de réduire à augmenter Yum! Brands premiere recommandation : augmenter Banco Santander d’acheter à augmenter Unilever premiere recommandation : augmenter Lafarge de réduire à conserver N° A13 – 5 juillet 2013 Banco Santander eBay Lafarge McDonald’s Suez Environnement Yum! Brands Dernière mise à jour des cours et des avis: 01-07-2013 Stratégie Accents & ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial Actions dans cette édition: Stratégie&Accents est une publication bimensuelle de KBC Banque & Assurance

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Strategie & Accents est une publication bimensuelle de KBC Banque & Assurance.

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L’optimisme des investisseurs est intact La semaine dernière, la Banque centrale américaine a envoyé un message clair aux investisseurs : dès que la croissance économique sera autonome, elle refermera progressivement le robinet des liquidités. Grâce à de bonnes nouvelles écono-miques, cette annonce a été bien accueillie.

Il est difficile à Ben Bernanke, le président de la Banque centrale américaine, de satis-faire tous les investisseurs. Certains d’entre eux sont convaincus que l’économie mon-diale sera en difficulté lorsque la Fed abandonnera sa politique de soutien. Chaque mois, celle-ci achète en effet un important paquet de titres de dette pour maintenir le taux à un bas niveau et alimenter les marchés en liquidités. D’autres investisseurs doutent que la banque centrale réussisse à refermer à temps le robinet des liquidités sans ébranler la confiance des investisseurs.

La transparence du message de Ben Bernanke est inhabituelle pour un banquier central.• Si l’économie américaine se redresse au rythme souhaité par les décideurs, les achats

de soutien cesseront lorsque le taux de chômage sera retombé à 7%.• La Réserve fédérale ne relèvera pas son taux directeur avant que le taux de chômage

ne soit redescendu à 6,5%, ce qui n’est pas prévu avant 2015. La Fed souligne en outre qu’elle réexaminera la situation à ce moment-là.

Les investisseurs estiment traditionnellement que des changements de politique suivent de près leur annonce. La publication de chiffres mensuels positifs relatifs au marché résidentiel, aux revenus des ménages et au marché du travail les a toutefois rassurés. Le redressement économique se poursuit de toute évidence. En Europe également, les nouvelles économiques suscitent un peu plus l’optimisme. Nous gardons les pieds sur terre, mais l’économie allemande semble à nouveau se préparer à tirer derrière elle le reste de la zone euro.

Derniers changements d’avis

eBay premiere recommandation : augmenter Mc Donald’s premiere recommandation : conserver

Alcatel de réduire à augmenter Yum! Brands premiere recommandation : augmenter

Banco Santander d’acheter à augmenter Unilever premiere recommandation : augmenter

Lafarge de réduire à conserver

N° A13 – 5 juillet 2013

Banco SantandereBayLafargeMcDonald’sSuez EnvironnementYum! Brands

Dernière mise à jour des cours et des avis: 01-07-2013

Stratégie Accents& ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Actions dans cette édition:

Stratégie&Accentsest une publication bimensuellede KBC Banque & Assurance

Points forts

•Bonne répartition géographique.

Points faibles

•Risque pays élevé en raison de la présence de l’entre-prise en Amérique latine.

Opinion

Banco Santander présente une faible position de capital, sur la base des futures normes de Bâle que l’Europe impose aux banques selon un planning strict. Il éprouve dès lors des difficultés à convaincre les investisseurs de lui prêter de l’argent. Le management dispose de plusieurs solutions pour renforcer sa position de capital, mais elles se solderont toutefois par une dilution d’environ 15% pour les actionnaires existants. La probabilité d’une aide de l’État et d’un assouplissement de la législation est faible, étant donné la mauvaise santé des finances publiques espagnoles, qui laisse peu de marge de manoeuvre. Le maintien du bénéfice au sein de l’entreprise serait donc une solution évidente. À moyen terme, le bénéfice sera toutefois érodé par la rude concurrence et la hausse des coûts de financement.Au premier semestre 2014, la BCE passera les banques européennes au crible, afin de mesurer leur résistance à des situations de crise. Ce test pourra déboucher sur la constitution de provisions supplémentaires, afin de refléter correctement les risques (de crédit) encourus dans le bilan.Malgré son récent repli, l’action affiche toujours une prime par rapport à ses consoeurs européennes, qui se justifie par l’importante répartition géographique et, dans la fou-lée, un potentiel de croissance supérieur. Toutefois, comme le management a plusieurs défis à relever à court terme, nous émettons la recom-mandation Augmenter.

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BANCO SANTANDERBanksWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Dirk SebrechtsAnalyste financier

KBC Asset Management

Banco Santander a besoin de capitaux supplémentaires

Modification de la recommandation : d’acheter à augmenter

Cours : 4,965 EURObjectif de cours : 5,60 EURSecteur : finance

Activités

•L’espagnol Banco Santander est la huitième banque au monde en termes de capitalisation boursière et la qua-trième en termes de bénéfices.

Résultats

•Au premier trimestre 2013, les revenus bruts de Banco Santander ont diminué de 8,8%, à 10,3 milliards EUR, par rapport à la même période de l’exercice précédent. Les revenus nets se sont contractés de 14,3% et les commissions ont reculé de 3,7%. Le bénéfice net a reflué de 25,9%, à 1,2 milliard EUR, à périmètre compa-rable.

•En Amérique latine, les recettes brutes ont régressé de 8,2%, à 5,7 milliards EUR et le bénéfice net s’est effrité de 18,2%, à 1 milliard EUR.

•Sur le Continent européen, les recettes brutes se sont tassées de 7,9%, à 3,2 milliards EUR et le bénéfice net a chuté de 27,1%, à 307 millions EUR.

Dernière modification de recommandation

21-06-2013 d’acheter à augmenter

Stratégie & Accents 2

Points forts

•Succès grandissant de la plateforme commerciale pour les petits magasins Internet.

•Commissions réalisées sur le règlement de l’achat.

Points faibles

•L’image de l’entreprise est partiellement tributaire de l’éventuel comportement frauduleux de ses utilisateurs.

Opinion

eBay renforce son emprise sur les magasins Internet et les paiements par Internet. La croissance du chiffre d’affaires des magasins Internet a décéléré à 11% en 2012, mais devrait grimper à 15% en 2013 et 2014. En outre, les reve-nus du système de paiement en ligne PayPal devraient bondir de plus de 20%. En assurant lui-même le traitement des transactions de paiement, le groupe mange à tous les râteliers. Le vendeur verse une commission à eBay et l’acheteur particulier paie des frais de paiement. En outre, eBay n’entretient quasi-ment aucun stock : il n’a donc pas besoin d’un important fonds de roulement et bénéficie de cash-flows libres éle-vés. L’utilisation grandissante de PayPal propulsera la marge bénéficiaire à 30%.eBay a l’art d’attirer les visiteurs et les utilisateurs enregis-trés sont de plus en plus actifs. Il joue également la carte de l’Internet mobile. Nous émettons dès lors la recomman-dation Augmenter.

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EBAYSoftware & ServicesWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Yves DalemansAnalyste financier

KBC Asset Management

eBay mange à tous les râteliers Première recommandation : augmenter

Cours : 52,14 USDObjectif de cours : 58,00 USDSecteur : technologies de l’information

Activités

•eBay est le deuxième site de vente par Internet. Il est connu pour son système de vente aux enchères. Les utilisateurs proposent des biens à la vente et assurent la livraison. Durant ces dernières années, de plus en plus de commerçants ont fait appel à eBay, ce qui leur évite de devoir disposer de leur propre plateforme en ligne. Ils vendent leurs produits à prix fixe (sans enchères). Les ventes initiées par les commerçants enregistrent une croissance plus vigoureuse que les ventes aux enchères et représentent entre-temps près de 70% du chiffre d’affaires de la division Marketplace. Les ventes aux enchères traditionnelles n’interviennent donc plus qu’à hauteur de 30% du chiffre d’affaires.

Résultats

•Au 1er trimestre 2013, le chiffre d’affaires d’eBay a aug-menté de 14%, à 3,7 milliards USD, par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. Le bénéfice net est ressorti à 677 millions USD ou 0,51 USD par action.

Dernière modification de recommandation

18-06-2013 Première recommandation : augmenter

Stratégie & Accents 3

Points forts

•Fournisseur prépondérant de matériaux de construction.

•Présence internationale.

•Intérêt pour l’innovation.

Points faibles

•Exposition élevée à des régions instables.

•Le bilan affiche des immobilisations incorporelles impor-tantes.

•Endettement élevé.

Opinion

Le plan d’affaires de Lafarge est sous pression. La straté-gie qui consiste à croître en investissant les cash-flows issus de l’Occident dans les marchés émergents ne tient plus la route. L’atonie conjoncturelle qui a sévi en Europe pendant cinq ans a en effet entraîné une hausse spectacu-laire de la dette. De petites entreprises locales en ont donc profité pour grappiller des parts de marchés dans les pays émergents.Le management met l’accent sur la compression des coûts et réduit les investissements de remplacement, ce qui débouche sur une décrue rapide de l’endettement et une amélioration de la rentabilité. Par ailleurs, la contrac-tion des charges d’intérêts devrait stimuler la croissance bénéficiaire.Le groupe réalise environ 40% de son cash-flow d’exploi-tation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, ce qui représente un risque considérable étant donné l’instabilité politique de ces régions.L’action est bon marché par rapport à ses consœurs. L’en-treprise affiche pourtant un rendement des fonds propres supérieur à la moyenne du secteur. Dans ce contexte, nous émettons la recommandation Conserver.Solutions de remplacement (1):Rio Tinto (KBCAM), Mosaic Company (KBCAM), Dow Chemical (KBCAM)

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LAFARGEMaterialsWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Lafarge réduit ses dettes Modification de la recommandation : de réduire à conserver

Cours : 48,22 EURObjectif de cours : 49,00 EURSecteur : matériaux

Activités

•Le français Lafarge est le numéro un mondial du ciment. Il compte trois divisions : Ciment, Granulats & Béton et Plâtre.

Résultats

•Au premier trimestre 2013, le chiffre d’affaires de Lafarge a diminué de 6,5%, à 3,1 milliards EUR, par rapport à la même période de l’exercice précédent ou de 3,8% à péri-mètre comparable. Le cash-flow opérationnel a régressé de 25,6%, à 380 millions EUR, en raison du recul du chiffre d’affaires et de la hausse des charges.

•Dans la division Ciment, le chiffre d’affaires s’est effrité de 9,7%, à 2,1 milliards EUR. Les prix de vente et les volumes de ventes ont respectivement diminué de 1,5% et 8,3%. Le bénéfice d’exploitation a plongé de 22%, à 405 millions EUR.

•Dans la branche Granulats & Béton, le chiffre d’affaires a reculé de 0,7%, à 1 milliard EUR et la perte s’est creusée de 15 à 28 millions EUR.

Steven VermanderAnalyste financier

KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation

xx-xx-xxxx SA nieuw advieswijziging

(1) Les solutions alternatives sont des actions sélectionnées au sein du même secteur, pour lesquelles KBC Asset Management ou KBC Securities émet la recommandation Acheter ou Augmenter. L’entité émettant la recommandation est mentionnée entre parenthèses.Les fiches relatives aux entreprises mentionnées figurent sur le site www.kbcam.be

Dernière modification de recommandation

21-06-2013 de réduire à conserver

Stratégie & Accents 4

Points forts

•Le modèle de franchise assure des revenus stables.

•Le programme de rachat d’actions soutient la crois-sance bénéficiaire.

Points faibles

•Tributaire de marchés saturés.

Opinion

McDonald’s est principalement actif dans des marchés saturés. Sur le marché domestique, qui revêt une grande importance, la croissance de la part de marché est sous pression en raison du durcissement de la concurrence, ce qui a affecté les résultats de 2012. Dans le reste du monde, le groupe est également confronté à des difficultés. L’ato-nie du marché de l’emploi et la faible confiance des consommateurs ont enrayé la croissance des ventes com-parables.À ce climat entrepreneurial difficile s’oppose la grande force de frappe financière de l’entreprise. Le modèle de franchise (en vertu duquel McDonald’s perçoit un pour-centage du chiffre d’affaires des franchisés) débouche sur des cash-flows libres élevés et stables, qui ne requièrent pas d’importants investissements de capitaux. Le mana-gement affecte ces liquidités au rachat d’actions propres. Le groupe devrait donc être en mesure de signer une croissance bénéficiaire d’environ 10% à long terme.Compte tenu de la force de frappe financière de l’entre-prise et de la valorisation moyenne de l’action sur le plan historique, nous émettons la recommandation Conserver.

Solutions de remplacement (1): Carnival (KBCAM)

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MCDONALDSConsumer ServicesWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Les cash-flows soutiennent la croissance bénéficiaire de McDonald’s

Activités

•McDonald’s est le numéro un mondial de la restauration rapide en termes de chiffre d’affaires. Il possède plus de 34 000 restaurants. Ses principaux marchés sont les États-Unis, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et le Japon. Environ 80% des restaurants sont exploités en franchise.

Résultats

•McDonald’s a enregistré un bénéfice net de 1,27 milliard USD au premier trimestre 2013, ce qui représente un quasi-statu quo par rapport à la même période de l’exercice précédent. Le bénéfice par action a augmenté de 1,23 à 1,26 USD grâce au programme de rachat d’actions propres.

•Les ventes comparables se sont tassées de 1%. Elles ont reculé de 1,2% aux États-Unis. Si l’on tient compte des nouveaux restaurants, le chiffre d’affaires a grimpé de 1%, à 6,61 milliards USD.

Première recommandation : conserver

Cours : 99,65 USDObjectif de cours : 105,00 USDSecteur : biens de consommation de base

Kris VerheyenAnalyste financier

KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation

xx-xx-xxxx SA nieuw advieswijziging

(1) Les solutions alternatives sont des actions sélectionnées au sein du même secteur, pour lesquelles KBC Asset Management ou KBC Securities émet la recommandation Acheter ou Augmenter. L’entité émettant la recommandation est mentionnée entre parenthèses.Les fiches relatives aux entreprises mentionnées figurent sur le site www.kbcam.be

Dernière modification de recommandation

21-06-2013 Première recommandation : conserver

Stratégie & Accents 5

Points forts

•Compte tenu des coûts fixes élevés, le résultat d’exploi-tation rebondira fortement au moment de la reprise des activités (important effet de levier opérationnel).

Points faibles

•La situation financière précaire des villes et des com-munes comprime les marges bénéficiaires des contrats de distribution d’eau.

Opinion

Les perspectives de Suez Environnement n’ont quasiment pas changé ces six derniers mois. L’action a pourtant dévissé de 10%. C’est pourquoi nous relevons notre recommandation de Conserver à Augmenter.Au début mai 2013, nous avions abaissé notre recomman-dation d’Acheter à Conserver, en raison de la hausse du cours aux alentours de notre objectif de 11 EUR. Depuis lors, l’action a cédé plus de 10%, dans le sillage de la cor-rection boursière mondiale et de la morosité persistante dans le segment du traitement des déchets.Les revenus d’activités comme le traitement des déchets et de l’eau sont fortement tributaires de la conjoncture. Les quantités traitées de déchets se sont contractées au pre-mier trimestre 2013 pour la énième fois consécutive. Cette activité ne devrait renouer avec la croissance qu’à partir de 2014, à la faveur de la reprise escomptée. Le management prévoit pour 2013 un statu quo du chiffre d’affaires du groupe par rapport à l’exercice précédent, grâce à la maî-trise des coûts et à la contribution stable des activités Eau. À plus long terme, Suez Environnement profitera de plus en plus de l’attention portée à la protection de l’environnement. L’accroissement de la population mondiale ne fera qu’aigui-ser certains problèmes : - affectation des terrains à l’immobilier

résidentiel et professionnel,- pénurie d’eau potable,- durcissement des exigences relatives au

traitement des déchets et à l’eau potable.

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SUEZ ENVIRONNEMENTUtilitiesWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

L’avenir de Suez Environnement se présente bien

Modification de la recommandation : de conserver à augmenter

Cours : 9,893 EURObjectif de cours : 11,00 EURSecteur : services aux collectivités

Activités

•Suez Environnement est actif à l’échelle mondiale dans le domaine de l’approvisionnement en eau et du traite-ment des déchets. Près de la moitié des revenus est générée par la division européenne Déchets (collecte, tri, recyclage, enfouissement et incinération). La division européenne Eau contribue à un quart du chiffre d’af-faires et l’autre quart est assuré par les activités interna-tionales Eau et déchets.

Résultats

•Au premier trimestre 2013, le chiffre d’affaires de Suez Environnement a diminué de 2,6%, à 3,51 milliards EUR, par rapport à la période correspondante de l’exercice pré-cédent, en raison de l’essoufflement de la croissance à périmètre comparable et d’effets de change négatifs. À la contraction du chiffre d’affaires s’oppose la légère hausse du résultat d’exploitation de 0,7%, à 570 millions EUR, grâce au plan d’économies.

David DuchiAnalyste financier

KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation

13-06-2013 de conserver à augmenter

Stratégie & Accents 6

Points forts

•Le franchisage débouche sur des flux de trésorerie éle-vés et stables.

•Solides enseignes, qui recèlent encore un potentiel de croissance.

Points faibles

•Grande dépendance à l’égard de la Chine, où le chiffre d’affaires est moins stable.

•Saturation progressive du marché américain.

Opinion

Yum! s’est transformé en une entreprise internationale. Comme la moitié du chiffre d’affaires est réalisée en Chine, un investissement dans Yum! permet de miser sur la crois-sance escomptée de la consommation dans la région. Les récents problèmes sanitaires en Chine et l’épidémie de grippe aviaire freinent les ventes locales. Il ne s’agit pas de problèmes structurels, mais d’événements qui compri-ment temporairement le bénéfice. Nous tablons dès lors sur un redressement notable du bénéfice en 2014.Le marché américain est saturé. Le redressement du mar-ché de l’emploi et de la confiance des consommateurs empêche toutefois la (faible) croissance bénéficiaire de décélérer davantage.Le groupe dispose encore de belles opportunités de crois-sance internationale en dehors de la Chine et des États-Unis. La restauration demeure un marché fragmenté, où opèrent de nombreuses petites entreprises qui détiennent une part de marché limitée.Yum! recèle un beau potentiel de croissance. Il devrait renouer avec la croissance bénéficiaire élevée arborée dans le passé. Nous émettons dès lors la recommandation Augmenter.

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YUM! BRANDSConsumer servicesWorld equity markets

Source: Thomson Reuters Datastream

Yum! emprunte la voie de la croissance

Première recommandation : augmenter

Cours : 69,60 USDObjectif de cours : 81,00 USDSecteur : biens de consommation de base

Activités

•Yum! est la plus grande chaîne de restaurants au monde, en termes de nombre de restaurants. Ses enseignes phares sont Taco Bell (cuisine mexicaine), Pizza Hut (pizzas) et KFC (plats de poulet). Il réalise la moitié de son chiffre d’affaires en Chine. Environ 80% des restaurants sont exploités par des franchisés indé-pendants.

Résultats

•Au premier trimestre 2013, le bénéfice net de Yum! a diminué de 26%, à 337 millions USD, par rapport à la même période de l’exercice précédent. Les ventes se sont contractées de 2% aux États-Unis et de 24% en Chine à périmètre comparable. Les autorités sanitaires chinoises ont décelé fin 2012 une quantité excessive d’antibiotiques dans une petite partie de la volaille utili-sée par Yum! Ensuite, une épidémie de grippe aviaire a frappé le pays, mettant des bâtons dans les roues de l’entreprise.

•Le management a confirmé sa prévision d’une baisse du bénéfice de 5% pour l’ensemble de 2013.

Kris VerheyenAnalyste financier

KBC Asset Management

Dernière modification de recommandation

21-06-2013 Première recommandation : augmenter

Stratégie & Accents 7

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Marches d’actions Rapport C/B Rendement de dividende (%)UEM 11,01 2,87Etats-Unis 13,98 2,59

Evolution de l’indice EURO STOXX 50®

Marches des changes USD par EUR (échelle de gauche JPY par EUR (échelle de droite)

Parution du prochain numéro le 19 juillet 2013

WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

Les marchés en images

Adresse de la correspondance: KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles.

Ce document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM), basée sur les recommandations d’investissement de KBC AM et/ou les résumés de rapports d’analyse de KBC Securities SA (KBC Sec), et est diffusé par KBC Bank. L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Cette publication est une communication publicitaire et n’entre pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion des recommandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et/ou KBC Sec et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas directement liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre devise que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de change. Ni KBC Sec ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels des recommandations d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans le document faute de place, nous vous renvoyons, pour KBC Sec, aux ‘Disclosures’ consultables sur www.kbcsecurities.com/disclosures et, pour KBC AM, aux Directives générales relatives aux recommandations d’investissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions.

Éditeur responsable : KBC Groupe SA, avenue du Port 2, 1080 Bruxelles, Belgique. TVA BE 0403.227.515, RPM Bruxelles. www.kbc.be

Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse: KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse.D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré.

Fréquence des changements d’avis: Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.

Méthode de recommandation: Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.

Pour certains éléments essentiels de la recommandation d’investissement, qui n’ont pu être repris sur la fiche faute de place, nous vous renvoyons aux «Directives générales régissant les recommandations d’investissement de KBC Asset Management» sur www.kbcam.be/equities.

Photos utilisées: www.shutterstock.com