Stratégie de Transformation permanente des SI · Paysan Ouvrier Employ ... Tunisie 1818 Quelles sont les barrières culturelles les plus significatives concernant la transformation

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Stratégie de Transformation permanente des SI

La Transformation Numérique de nos sociétés en chiffres :

enjeux et perspectives

Christophe LEGRENZI

Hammamet,les 7 et 8 octobre 2015

222© 2015 Acadys. All Rights Reserved. 2Forum International des DSI 2015 – Hammamet, Tunisie

Présentations

« Il n’est de richesse que d’hommes »

Jean Bodin


Président d‘ACADYS France, société de conseil, d'audit et de formation spécialiséedans la stratégie, l’innovation et la transformation numérique des organisations.

Docteur ès sciences de gestion (IAE Nice Sophia Antipolis/CNRS), Ingénieur eninformatique industrielle, Ingénieur en informatique de gestion (PolyTech).

Auditeur certifié en informatique (CISA), en gouvernance d’entreprise et SI (CGEIT)et en gestion des risques (CRISC) de l’ISACA.

Chercheur associé à l’International School of Management (ISM) à Paris, New-York,Shanghai, Sao Paolo, Le Cap et Tokyo.

Professeur Associé à l’Ecole des Mines pour l’Executive MBA « Leading Innovationin a Digital World », Visiting Professor à HEC, ESC..., conférencier international.

Vice-président du club européen de la gouvernance des systèmes d’informationet délégué général pour la France.

Conseiller du Commerce Extérieur de la France (décrets ministériels du 28 Mars 2008et du 17 avril 2013).

Auteur de nombreux ouvrages, articles et enquêtes sur le management des systèmes d'information et du numérique.

Christophe Legrenzi


1

La Révolution numérique en chiffres

« Le concept d’industrie du savoir contient suffisamment de dynamite pour envoyer les économies traditionnelles sur orbite »

Ken Boulding


Angus Maddison, économiste et historienbritannique a étudié la création de valeursur près de 2 millénaires.

Conclusion : le monde n’a connu aucune augmentation de richesse par habitant du 1er siècle après JC jusqu’au XVIIIème siècle.Ce montant est évalué à $500 par an par habitant.

C’est le commerce et l’industrialisationqui ont permis d’augmenter de manièretrès importante la richesse par habitant

Des disparités importantes existent :

－Burundi : $100

－Luxembourg, Norvège,Qatar : $100 000

La création de richesse

Source : The World Economy: Historical Statistics, 2004, OECD Development Centre


Nature du travail et création de richesse

Paysan Ouvrier Employé

$500 $5000 $50000RévolutionIndustrielle

Révolution Numérique


Plus de 350 millions d’ordinateurs vendus chaque année

Plus de 230 millions de tablettes vendues

Plus de 2 milliards de téléphones portables dont 1 milliard de smartphone vendus en 2014

Un parc de déjà 7 milliards de téléphones portables dans le monde et autant d’abonnements

Plus de 75% de la population active des pays développés emploie quasi quotidiennement l’outil informatique

Un salarié consacre en moyenne plus de la moitié de son temps de travail devant l’ordinateur

Les descendants maîtrisent mieux l’outil que leurs parents grâce aux consoles de jeu et internet (génération X versus Y > 80 et Z > 90)

Le moteur de la transformation : l’outil informatique ?


source Interbrands 2012

L’informatique est devenue le premier secteur économique mondial

Parmi les 5 hommes les plus riches de la planète, 3 viennent de l’informatique

Selon Forbes, parmi les 2000 premières entreprises mondiales, plus de 210 sont du secteur informatique et télécom

Le plus jeune milliardaire de tous les temps est Mark Zuckerberg (Facebook)

Sur les 20 premières sociétés du classement des marques les plus puissantes, plus de 50% d’entre elles sont du domaine informatique

L’économie du secteur informatique

source Interbrands 2013


Une entreprise sur trois appartenant à la Net économie n’existait pas il y a 15 ans. Des entreprises telles que Google, e-Bay, Amazon, FaceBook, etc. ont pris en très peu de temps des parts de marché considérables.

L’économie du secteur numérique

La progression annuelle ducommerce en ligne est évaluée àplus de 40 à 60% au cours de ces10 dernières années, alors quecelle du commerce internationalétait de 4% !

Les entreprises « numériques »obtiennent des marges brutesmoyennes de deux fois et demisupérieures à celles desentreprises « traditionnelles ».


Le professeur Richard Foster de l’Université de Yale University a montré sur la base des 500 plus grandes entreprises américaines (S&P 500 index) que la durée de vie a largement chuté d’une soixantaine d’année en 1960 à 18 ans aujourd’hui !

La durée de vie des entreprises chute (étude 2015)

Cette forte diminution s’explique notamment par le changement de modèles d’affaires et la révolution numérique qui modifie profondément le processus de création de valeur des entreprises.


Dans son ouvrage de 1997, « The Innovator’s Dilemma », Clayton Christensen introduisit le concept de « technologie de rupture »(Disruptive technology) pour mettre en avant les nouvelles technologies.

Etrangement, dans son ouvrage suivant « The Innovator's Solution: Creating and Sustaining Successful Growth » de 2003 il préfère le terme plus générique « d’innovation de rupture » parce qu’il reconnaît que peu de technologies sont intrinsèquement de rupture ou de continuité.

Et cela peut même devenir un handicap ! L’exemple le plus emblématique est Kodak qui a inventé la photo numérique dans ses laboratoires, mais n’en a jamais tirer profit. L’entreprise a même disparu à cause de la photo numérique…

Le leurre des technologies de rupture


Constatant que l’informatisation intensive n’avait pas eu les bénéfices escomptés, le prix Nobel d’Economie 1987, Robert Merton Solow déclara : « Vous pouvez voir l'ère informatique partout, sauf dans les statistiques de la productivité ! »

« L'apparente absence d'impact des technologies de l'information sur la productivité globale des facteurs cacherait en fait un double phénomène : de forts gains de productivité dans les entreprises ayant adopté simultanément des innovations technologiques et organisationnelles et un échec de l'informatisation dans les entreprises qui n'ont pas réorganisé leur processus de production. » (INSEE, Le paradoxe de productivité : les changements organisationnels, facteur complémentaire à l'informatisation, Mai 2001, Philippe Askénazy et Christian Gianella)

Le paradoxe de Solow


Uber est le dernier exemple en date d’un phénomène de transformation profonde des activités économiques traditionnelles par l’irruption du numérique.

L’industrie de la musique s’est fait « naspteriser »

L’industrie de l’audio-visuel s’est fait « youtubiser » et finalement « netflixiser »

Le monde de l’édition, puis celui de ladistribution, s’est fait « amazoniser »

La presse s’est fait « googliser »

L’industrie de la connaissances’est fait « wikipédier »

L’hôtellerie s’est fait « airbnbiser »

La SNCF se fait « BlaBlaCariser »

L’« Uberisation » : nouveau péril économique ?


A la question : « pensez-vous que le numérique va révolutionner le monde économique au même titre que la révolution industrielle »

－99% des répondants affirment par la positive

－et 96% fortement ou totalement.

Cela montre à l’évidence que les professionnels des systèmes d’information sont convaincus que les outils informatiques et télécom sont l’équivalent de la machine à vapeur ou la dynamo pour la Révolution Industrielle.

L’enjeu est aujourd’hui de repenser le travail ainsi que les modèles d’entreprise.

L’étude ACADYS 2014 : la révolution numérique


Quasiment 2/3 des professionnels de l’informatique pensent que la France n’est que moyennement préparée aux défis du numérique.

L’étude ACADYS 2014 : niveau de préparation

Moins d’un tiers des répondants pense que leur entreprise est bien préparée. Un quart estime qu’au contraire, leur organisation n’est pas prête.


x6 : Les entreprises les plus matures dans leur transformation numériqueont connu une croissance 6 fois plus élevée que les entreprises les plus enretard.

+50% : Les salariés des entreprises les plus matures expriment un niveau de satisfaction dans leur vie professionnelle 50% plus élevé que ceux des entreprises les moins avancées.

36% vs. 57% : Si 57% des entreprises identifient le numérique comme un axe stratégique à moyen terme, seules 36% d’entre elles ont formalisé une stratégie adaptée.

59% vs. 11% : 59% des Français achètent en ligne, mais 11% des entreprises françaises seulement vendent en ligne. Un exemple du paradoxe français : les particuliers sont bien plus «numériques » que la moyenne des européens, tandis que les entreprises le sont beaucoup moins.

x2 : Le réservoir de croissance pour les entreprises : en accélérant leur transformation numérique, les entreprises françaises auraient la capacité de doubler leurs taux de croissance.

L’étude de Roland BERGER : les chiffres clés


Les « digirati », entreprises les plus matures en terme d’appropriation des technologies numériques, ont de loin les meilleurs résultats :

L’étude du MIT et de Capgemini Consulting : les résultats

+9%+6%

-10%

-4%

Création de CA

Rentabilité

Valeur de marché

+26%

-11%

+9%

-24%

+12%

-12%

+7%

-7%

Digirati Fashionistas Conservatives Beginners

Source : Embracing Digital Technology: a new strategic imperative – MIT Sloan Management Review – 2013


Quelles sont les barrières culturelles les plus significatives concernant la transformation numérique ? (choix multiples)

L’étude du MIT et de Capgemini Consulting : les freins

53%

52%

40%

23%

21%

18%

Priorités - "Nous n'avons pas le temps pour ça maintenant"

Manque de familiarité avec le numérique - "Nous ne savons pascomment faire"

Resistance aux nouvelles approches - "C'est la façon dont nous avonstoujours fonctionné"

La remise en cause des pouvoirs internes - "Je vais perdre del'influence dans mon organisation"

Politique interne - "L'entreprise n'a pas la bonne politique de support"

Aversion au risque - "Ca ne vaut pas le risque encouru"

Source : Embracing Digital Technology: a new strategic imperative – MIT Sloan Management Review – 2013


Les défis majeurs de la transformation numérique


4*

Pour en savoir plus sur ACADYS

« Connaître son ignorance est la meilleure part de la connaissance. »

Proverbe chinois


Acadys : 20 ans d’expertise !

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+ de 150 publicationset des ouvrages de

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Management SI avec500 à 1000 décideurs formés chaque année

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Management des SIet du Numérique

« Le DSI sera manager et leader à la fois ou ne sera pas ! »


L’objectif des formations « Management SI et Numérique » est d’apporter aux dirigeants d’entreprises, aux responsables informatiques et métiers, toutes les connaissances afin de capitaliser sur les « meilleures pratiques » et réussir leur « transformation numérique .

Formations Acadys au « Management SI et Numérique »

L’Entreprise Numérique

performante

Les Technologies

Numériques de rupture

Innovation Numérique

La Transformation

Numérique de la DSI

La Gestion du Changement Numérique

Les nouveaux « Business Models »

Numériques

Stratégie Numérique


Les consultants d’Acadys sont reconnus pour leur expertise en Management SI et sont publiés par les plus grands éditeurs :

Les Tableaux de bord de la DSI(Grand Prix AFISI 2012)Christophe Legrenzi et Philippe RoséEditions Dunod, 254p. 2011

ERP et Conduite des Changements6ème éditionJean-Louis Tomas et Yossi GalPréface Christophe LegrenziEditions Dunod, 376p. 2011

Le Contrôle de Gestion du SIChristophe Legrenzi et Jacques NauEditions Dunod, 242p. 2012

La Cité du futurChristophe Legrenzi et André LoechelEditions Best Practices, Février 2013

Les nouveaux schémas directeurs des SI Christophe Legrenzi et Catherine GapaillardEditions Hermès-Lavoisier, Octobre 2013

Les Best Practices Revues et CorrigéesChristophe LegrenziEditions Best Practices, 5ème Edition, Oct. 2014

Les ouvrages publiés récemment


Le cercle vertueux des 4 offres d’Acadys


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Christophe LEGRENZIPrésident

Groupe ACADYS5, rue Beffroy F-92200 NEUILLY-SUR-SEINETél. +33 (0)1 40 20 41 41

Mobile +33 (0)6 85 43 38 [email protected]

Philippe GARCIADirecteur Général

Groupe ACADYS5, rue Beffroy F-92200 NEUILLY-SUR-SEINE

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L’article L. 122-5 du Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes de ses alinéas 2 et 3, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que « les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration », toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement écrit et préalable de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite (article L. 122-4).

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