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Numéro 158 - Avril/Mai 2016 - ISSN 1249-2965 - Prix du numéro : 17 NUMÉRO 158 Avril/Mai 2016 LE ROBOT, OPPORTUNITÉ OU MENACE ? LE ROBOT, OPP Étude Roland Berger L strategieslogistique.com @stratlog Dossier stockage Vers un espace-temps modifié ? Logistiaa A la recherche de nouveaux repères © Fotolia

Stratégies Logistique 158 - Extrait

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Extrait du numéro d'avril-mai 2016 de Stratégies Logistique

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Page 1: Stratégies Logistique 158 - Extrait

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NUMÉRO

158Avril/Mai

2016

LE ROBOT, OPPORTUNITÉ OU MENACE ?LE ROBOT, OPPORTUNITÉ

Étude Roland Berger

LE ROBOT, OPPORTUNITÉ

strategieslogistique.com@stratlog

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Stratégies Logistique > n° 158 > Avril/Mai 2016

5 ACHETER56 Fin de lignePour une fin de ligne performante

66 Index des sociétés

J TOUTE L’INFO SUR strategieslogistique.com

SOMMAIREStratégies Logistique > n° 158 > Avril/Mai 2016

DÉCOUVRIR3 Edito

6 Tableau de bord

8 Développement durable

10 En Mouvement Diana Diziain

11 Economie

12 Entreprise

ère pour le

16 Infrastructures

18 Site du mois Un étendard pour

PARTAGER- COMPRENDRE20 Témoignage Comment faire rimer

22 En couverture Le robot, opportunité

ou danger

26 Transport

32 Logistiaa

38 Manufacturing execution system

du futur

EN COUVERTURE22RENCONTRE AVEC

Mehdi El Alami, directeur Roland Berger, en charge de l’activitélogistique et supplychain

L’entrepôt Gennevilliers de

Monoprix.fr pourrait préfigurer une nouvelle

génération de petits sites de proximité

(page 18)

APPROFONDIR

46 DOSSIER STOCKAGEVers un espace-temps modifié ?

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DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER6

n° 158 > Avril/Mai 2016 > Stratégies Logistique

TABLEAU DE BORD

LES CHIFFRES CLÉS DE MAI

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1,51,5 million d’emplois logistiques seront remplacés par des robots dans les 10 prochaines années dans la zone Euro. (Roland Berger)

20 %La réduction de coût de manutention apportée par les solutions robotisées atteindra de 20% à 40%. (Roland Berger)

ESTIMATION DU COÛT HORAIRE MOYEN POUR LES PROFESSIONS ÉLÉMENTAIRES (EUR/Heure, 2014)

Même imparfaite, la comparaison du coût horaire des solutions robotisées et manuelles indique dès à présent la pertinence - dans les pays d’Europe les plus chers - de la robotisation de la logistique.

ROBOTISATION

RECONSTITUTION INDICATIVE DU COÛT HORAIRE DES ROBOTS VS OPÉRATEURS HUMAINS (EUR/heure, France)

Sur la durée, l’augmentation de la productivité, l’allongement de la durée de vie des solutions ou la baisse des prix de l’équipement sont favorables

à la robotisation, alors que le coût de la main d’œuvre humaine poursuit structurellement son inflation.

1) comparaison rétroactive au coût d’un robot hors considération de capacité techniques – sur la base de l’évolution du coût des robots industriels

2) reconstitution indicative du cout de main d’œuvre élémentaire – sur la base de l’évolution du SMIC horaire en France

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Stratégies Logistique > n° 158 > Avril/Mai 2016

7J PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com

27Le marché mondial de la robotique est estimé à 27 milliards de dollars dont 2% seulement dédié à la logistique. (Roland Berger)

100 000C’est le coût complet d’un robot (en euros) dans moins de deux ans. (Roland Berger)

DISTRIBUTION DE LA POPULATION DE MANUTENTIONNAIRES PAR SECTEURS (en milliers)

ESTIMATION DU COÛT COMPLET D’UNE SOLUTION LOGISTIQUE ROBOTISÉE(kEUR/unité, 2015)

Le coût complet des solutions robotisées baisse à la fois du fait de la baisse du coût d’équipement et de celle du coût d’intégration.

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Sources : Eurostat, INSEE, analyse Roland Berger

Bien que les solutions ne soient pas totalement comparables, cette évolution de prix souligne le chan-gement d’ordre de grandeur des solutions de robotisation destinées aux opérations de préparation.

EXEMPLE D’ÉVOLUTION DES PRIX DE ROBOTS LOGISTIQUES HUMANOÏDES

Sources : entreprises, analyse Roland Berger

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n° 158 > Avril/Mai 2016 > Stratégies Logistique

DÉVELOPPEMENT DURABLE

ès 70 dB(A) le bruit peut par exemple être la cause d’un stress induisant un change-

ment de rythme cardiaque et une aug-mentation de la pression sanguine. Une exposition régulière a un réel impact sur la santé et augmente les risques de maladies cardiovasculaires et ses coûts associés (coûts médicaux, coûts des pertes de productivité et d’autres coûts immatériels). Les véhicules de transport de marchandises, notamment routiers, sont une source importante de bruit. Heureusement les nouvelles générations sont plus silencieuses !En tout état de cause, que ce soit pour des trajets urbains ou interurbains, ils causent une gêne perceptible pour de nombreuses personnes dès 55 dB(A). Le coût de cette nuisance dépend essen-tiellement de la nature du véhicule et du type d’énergie utilisée. En se basant sur les études CE-Delft 20141, du CCTN et en interrogeant les bases de données internationales NOISE (pour les données concernant le bruit) et TREMOVE (pour les données relatives au mode routier), l’Agence European TK’Blue Agency a proposé et fait valider par son conseil scientifique une estimation du coût du bruit en fonction de différents facteurs. A partir des valeurs de référence d’émission de bruit (dB), l’Agence cal-cule des facteurs de pondération pour tous les types de véhicules. Après avoir obtenu un coût standard du bruit en mode routier urbain pour une voiture, les coûts sont déduits à l’aide des fac-teurs de pondération. Ci-dessous, un

tableau récapitulatif des coûts du bruit en fonction de la capacité d’emport de véhicules diesels.Le bruit a une part relativement impor-tante dans la totalité du coût des exter-nalités négatives, le coût sociétal. Dans l’exemple ci-dessous, pour un poids lourd inférieur à 16 tonnes, nous voyons que le bruit contribue à hauteur de 9%. Plusieurs moyens sont mis en place pour permettre la réduction du coût des émissions sonores du transport de mar-chandises.Nous pouvons citer en premier lieu l’utilisation d’énergie autre que diesel. Ainsi, l’utilisation de véhicules GNV/GNL, électriques ou hybrides contribue à réduire le bruit du transport de mar-chandises. L’Agence TK’Blue considère une réduction de 3 dB(A) pour l’énergie GNV/GNL et de 9 dB(A) pour l’électrique par rapport au diesel. Pour l’hybride, les coûts sont calculés en effectuant une pondération de ceux des véhicules die-sels et électriques (respectivement 80%

et 20%). Dans de nombreux scénarii, ces énergies permettent aussi de réduire l’impact sur le changement climatique et la pollution de l’air, deux externalités négatives ayant un coût sociétal encore plus important.En complément, la certification PIEK (sous la responsabilité de Cemafroid en France) permet elle aussi d’inciter à la diminution des émissions sonores du transport de marchandises. En effet, elle impose des seuils réglementaires de bruit à ne pas dépasser lors des li-vraisons de marchandises nocturnes : 65 dB(A) de 19h à 23h et 60 dB(A) par la suite. Au-delà d’une réduction du bruit, la programmation des livraisons noc-turnes a aussi des effets favorables sur d’autres externalités négatives tel que la congestion. Afin d’avoir une certification permettant de représenter au mieux les conditions réelles, les mesures de performance de ces véhicules sont faites dans des conditions de bruit résiduel ; le proto-cole d’essai prend aussi en compte les bruits dus aux actions inhérentes aux livraisons (collisions entre transpa-lettes, fonctionnement du groupe fri-gorigène, etc.). Une norme Certi-Bruit (opérée aussi par Cemafroid) lie les efforts du transporteur aux moyens mis à disposition par son client sur les lieux de réception pour diminuer la totalité du bruit d’une livraison. Ces solutions offrent certes une réduction du bruit que certains trouveront modérée, mais les énergies alternatives, les progrès techniques divers, les certifications volontaires contribuent tout de même à rendre les villes plus calmes et on ne peut que s’en féliciter ! Q

1 CE-Delft RICARDO-AREA – Update of the handbook on External Costs of Transport 2014

Le bruit comme externalité négativeLa pollution sonore n’est pourtant que rarement évoquée alors que, à l’instar d’autres externalités négatives, le bruit a un coût financier non négligeable. Analyse d’European TK’Blue Agency, agence de notation extra-financière de l’empreinte environnementale.

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Type de véhicule VUL PL < 16t PL > 16 tonnes PL avec remorque

Coût du bruit (c€/v.km) 2,2 5,8 7,8 9,8

Coûts associés à différents types de véhicules diésel (urbain)

Répartition des coûts des externalités négatives pour un PL inférieur à 16 t diesel (urbain)

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Stratégies Logistique > n° 158 > Avril/Mai 2016

9J PLUS D’INFOS SUR strategieslogistique.com

Le gouvernement a présent récemment “France Logistique 2025”, stratégie qui entend faire de la France un pays leader en logistique.

Un avenir pour la logistique

LA LOGISTIQUE EN FRANCESelon le gouvernement, la logistique représente 10 % du PIB national, 200 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1,8 million d’emplois. Classé seulement au 13ème rang mondial de la logistique (indice Banque Mondiale), loin derrière ses voisins les plus proches, la sous-performance logistique de la France coûterait chaque année entre 20 et 60 milliards d’euros à l’économie française.

e gouvernement s’est engagé, depuis l’année

dernière, dans une large concertation avec les ac-teurs de la logistique (Etat, collectivités territoriales, entreprises, partenaires sociaux, fédérations pro-fessionnelles, gestion-naires d’infrastructures, universitaires) pour établir un état des lieux précis et identifier les leviers d’amé-lioration de la filière. La Conférence nationale, organisée en juillet der-nier, a ainsi réuni près de 300 participants et abou-tit à une nouvelle “straté-gie nationale”, nommée “France Logistique 2025”, présentée fin mars par le gouvernement. Elle se fixe pour objectif « de faire de la logistique française une référence dans le concert mondial des échanges et du commerce ». Plus précisé-ment, elle retient 4 objec-tifs : faire de la France l’un des cinq leaders mondiaux de la logistique ; favoriser la transition énergétique et les nouveaux modèles économiques ; valoriser les atouts humains, physiques et immatériels du terri-toire ; et préparer l’avenir de la logistique dans le cadre de la transition numérique. Parmi les actions pré-sentées dans la stratégie

nationale, on peut notam-ment citer la création du “Haut conseil de la logis-tique”, une instance de concertation qui pourra s’appuyer sur un Obser-vatoire de la logistique et sur un nouveau Comité de filière. Mais aussi un pro-

gramme de préservation des espaces fonciers stra-tégiques, connectés aux grands réseaux d’infras-tructures pour y développer les fonctions logistiques terrestres, le développe-ment de chartes locales de logistique urbaine durable ou la mise en œuvre d’un référentiel “RSE” commun à l’ensemble des acteurs.Pour répondre aux défis environnementaux de la logistique, le gouverne-ment affirme s’être placé

“au côté des entreprises” et a rappelé ses précé-dentes mesures : le “pro-gramme d’investissement d’avenir” avec un premier appel à projet en faveur de l’innovation dans la logis-tique et l’intermodalité en 2015 ; une consultation à

venir pour la mise en place de stations et de flottes de poids lourds fonctionnant au GNV (Gaz Naturel Véhi-cules) ; le soutien financier au transport combiné fer-roviaire depuis l’an dernier par le fonds de financement de la transition énergé-tique; la loi de transition énergétique pour la crois-sance verte qui prévoit le déploiement d’infrastruc-tures de carburants alter-natifs (électrique, GNV, hy-drogène, biocarburants). Q

CHEP AIDE LA SUPPLY CHAIN A ÊTRE PLUS DURABLECHAQUE JOUR

En partenariat avec “Le Fret”

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Ministère chargé de l’écologie : www.gouvernement.fr/conseil-des-ministres/2016-03-24/france-logistique-2025

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n° 158 > Avril/Mai 2016 > Stratégies Logistique

EN MOUVEMENT

EN HAUSSENicolas Pétain

Ingénieur du CNAM, directeur cross-canal d’Ineat Conseil, Nicolas Pétain est

un spécialiste du pilotage stratégique cross-canal des grandes

enseignes et un expert des systèmes IT. Il intègre Vékia qui se dote ainsi d’une direction conseil et services.

Benjamin de CastelnauAprolis a repris le fonds de commerce manutention de la société Bernard Manutention Services (BMS) à Arnas et renforce ainsi sa couverture en région Rhône-Alpes. « Elle s’inscrit dans la stratégie de développement, en

ligne avec les rachats d’OMS Manutention en 2011, Manuser en 2014 et CVM

en 2015 », souligne Benjamin de Castelnau, directeur général d’Aprolis, entré dans l’entreprise au début de l’année.

Olivier LangenfeldLe nouveau directeur commercial de STEF Transport France a rejoint TFE depuis 2000 à Tours. Il occupera des postes en Bretagne/Pays de Loire, puis à Tours, à Vannes et directeur régional Pays de

Loire. Agé de 47 ans, Olivier Langenfeld est diplômé d’une maîtrise de

sciences économiques et de gestion et d’un master en logistique de l’ISLI.

STEF TRANSPORT

Marc VettardSTEF annonce la nomina-tion de Marc Vettard comme directeur général délégué de STEF Transport France et intègre le comité exécutif du groupe. Agé de 51 ans, il est diplômé d’un DESS trans-port et logistique. Entré chez STEF en 1983, il a réa-lisé la quasi intégralité de

sa carrière au sein du groupe. De 2011 à 2015, Marc Vettard a notamment été

directeur général de STEF Italie, devenu le deuxième pays du groupe STEF. Un parcours couronné par l’Ex-position Universelle de Milan 2015 avec une mobilisation du groupe à l’échelle euro-péenne. Dans ses nouvelles fonctions, Marc Vettard di-rige l’ensemble des activités transport du groupe STEF en France qui comptent plus de 7 700 clients, emploient 7 900 salariés répartis sur 81 sites en France.

A-SIS

Olivier SchulmanA 46 ans, cet expert des solutions de gestion et pla-nification du transport est nommé responsable du dé-veloppement TMS de a-SIS. Expert reconnu de la supply-chain pour avoir été pendant 14 ans directeur commercial de DDS Logistics, il a pour mission de renforcer l’offre produit LM TMS. Titulaire d’un DESS de ges-tion européenne obtenu en 1993 à Panthéon-Sorbonne, il a évolué tout au long de sa carrière au sein de sociétés informatiques : ingénieur commercial chez CCMX,

il rejoint en 1995 le cabinet de conseil et d’études stra-tégiques en

systèmes d’informations Gartner Group, au poste d’ingénieur d’affaires pour ensuite être pendant un an directeur d’agence pour le Groupe Alten. C’est en 2000 qu’il intègre DDS Logistics.

GEFCO

Pavel IllichevLe Groupe Gefco a nommé Pavel Ilichev au poste de directeur Stratégie et Fi-nance et devient membre

du directoire du groupe. Il a commencé sa carrière en 1997 dans la finance

en intégrant l’InkomBank, la BaltUnexim Bank puis Ilim Pulp Enterprise, un fabri-cant de pâte à papier avant de prendre la direction finan-cière d’Eurosib, prestataire logistique rail où il prend en charge la diversification des activités du groupe dans les terminaux de containers. De 2009 à 2015, Pavel Ilichev entre dans le groupe RZD comme responsable des rela- tions avec les investisseurs. Il apporte ainsi à Gefco son expertise financière, son expérience en transport et logistique, ainsi que sa connaissance de la Russie, un marché stratégique pour le développement de Gefco.

Diana Diziain chez Afilog 'pEXW�PDL��$ÀORJ�DFFXHLOOHUD�GDQV�VHV�EXUHDX[�

GH� OD� UXH� &DVWLJOLRQH� XQ� QRXYHDX� GLUHFWHXU�GpOpJXp�HQ�OD�SHUVRQQH�GH�'LDQD�'L]LDLQ�Titulaire d’un Master Aménagement Urbanisme et Développement obtenu à La Sorbonne, Diana est ensuite lauréate du concours d’ingénieur territorial en 2002. Après des débuts à l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile de France, elle occupe durant quatre années le poste de chef du service “transports, déchets et gestion du domaine public” de la ville de Bobigny. De 2006 à 2011, elle travaille comme chargée de

mission à la Direction des Transports du Conseil Régional d’Ile de France. Après deux missions à l’Université de Kyoto-Japon puis à la Communauté Urbaine de Bordeaux, elle rejoint la Métropole de Lyon en 2012. Depuis septembre 2012, Diana Diziain a été en charge de la mission “Transports de Marchandises et Logistique” au sein de la Direction de la Stratégie et des Politiques d’Agglomération de la Métropole de Lyon. C’est donc une spécialiste de la logistique urbaine et du transport qui intègre Afilog.

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n° 158 > Avril/Mai 2016 > Stratégies Logistique

ENTREPRISE

GÉMO RETIENT CINATIS L’enseigne de mode vêtements et chaussures choisit la plateforme collaborative Cinatis Tracking pour booster le chiffre d’affaires de ses 500 magasins.

TRANSITIC LANCE UN WCS GRATUIT OpenWCS est une solution de pilotage des systèmes automatisés ouverte, portable et modulaire développée en Visual Studio avec le système de gestion de base de données MySQL.

WABERER’S INTERNATIONAL GARDE LE CAP Le transporteur Waberer’s a accru son chiffre d’affaires de 5,3% en 2015, à 522,5 millions d’euros, malgré une détérioration importante du transport routier international.

PETIT BATEAU HABILLÉ PAR LA DIVISION SAVOYE L’enseigne Petit Bateau a confié à la Division Savoye l’aménagement en logiciels et équipements de sa nouvelle plateforme logistique de Buchères, non loin de Troyes.

FCA ET GRDF S’ASSOCIE DANS LE GNV Le constructeur FCA et le distributeur de gaz naturel GRDF se sont associés pour développer des solutions de mobilité urbaine au Gaz Naturel Véhicule (GNV).

PRIX DE L’INNOVATION LOGISTIQUE Axégaz, Neopost Shipping, Barjane, FM Logistic et Shippeo sont les 5 lauréats des prix de l’Innovation décernés par SITL Europe 2016.

Une 1ère pour le ferroviaire à Paris

es trois entreprises ont signé un accord de collaboration

pour la mise en place d’une navette ferroviaire à Paris. Créée dans le cadre du pro-jet d’hôtel logistique de Cha-pelle International, sa mise en service est prévue pour septembre 2017. Grâce à un terminal Ferroviaire Urbain (TFU) en service dès sep-tembre 2017, les entreprises à forte densité commerciale dans Paris et sa proche ban-lieue pourront ainsi bénéfi-cier d’un service ferroviaire dit short-line entre une base amont située au nord de la région Ile-de-France et Paris. Chaque navette pourra trans-porter 60 caisses mobiles. Les marchandises seront ensuite distribuées par des véhicules XPO Logistics à motorisations alternatives au diesel comme le gaz (GNV). Cette solution contribue notamment à la réduction de l’usage du diesel en ville pour le transport de mar-chandises, avec en moyenne

Sogaris, Eurorail et XPO Logistics ont signé un accord de collaboration pour la mise en place de la première navette ferroviaire urbaine à Paris et sa proche banlieue.

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30 camions en moins chaque jour dans les rues de Paris. Chapelle International est dé-veloppé par Solaris Paris qui a développé une société filiale conjointement avec la Caisse des Dépôts et Consignations et Haropa Ports de Paris : les espaces logistiques urbains. En tant qu’organisateur de la solution de transport globale, XPO Logistics sera en charge de sa conception, de son pilo-tage et de sa commercialisa-tion, et assurera la prestation de transport routier. L’opéra-teur ferroviaire Eurorail, au travers de sa filiale RegioRail, assurera plus spécifique-ment la gestion de l’achemi-nement des marchandises par voie ferroviaire, y compris

la réservation des sillons au-près de SNCF réseau, la loca-tion des wagons ou la gestion des équipes de conducteurs. « Avec cette innovation mul-timodale, pionnière à Paris et complémentaire de notre so-lution XPO d’acheminement par la Seine, nous pourrons offrir à nos clients une solu-tion d’approvisionnement et distribution urbaine fiable, économiquement efficace et en phase avec l’ambition que se donnent la ville de Paris et sa région en matière de ré-duction des impacts environ-nementaux de la logistique urbaine », indique Luis Angel Gomez, Directeur Général Transport Solutions Europe, XPO Logistics. Q

Boa Concept traverse le Rhin

près avoir revu son business plan à la hausse et annoncé

une année 2016 placée sous le signe de l’international, Boa Concept, inventeur du concept de convoyeur modu-laire intelligent Plug-and-Carry®, a annonce la signa-ture, sur le salon Logimat de Stuttgart, d’un accord de

Le spécialiste du convoyeur modulaire Plug-and-Carry® a annoncé la signature d’un contrat commercial avec l’Allemand MY qui distribue des équipements de manutention.

A partenariat com-mercial avec MY GmbH, spécialiste des produits intra-logistiques en Alle-magne (Westerstet-ten). « Ce spécialiste de la distribution d’équipements logistiques et de matériel de manutention nous accompa-gnera en Allemagne, confor-

mément à notre plan d’action de dévelop-pement à l’export. Il commercialisera toute la gamme Plug-and-Carry® »,

déclare Chantal Ledoux, directeur général de Boa Concept, présent la semaine prochaine sur le salon Intra-logistics. Q