CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEURDE MUSIQUE ETDE DANSE DE PARISPROgrammE 2014-15

orchestre des lAUréAts dU conservAtoire

concert de lA clAsse de direction d’orchestre AvEc AlAin AltinoglU

AvEc LEs éLèvEs DU DépARTEmENT DEs DIscIpLINEs vOcALEs

DéPARTEMENT éCriTurE, COmPoSItIONET DIrectION

jeUdi 22 jAnvier 2015 19 h sALLE D’ART LyRIQUE

STrAvINsky –SChöNbErg

Concert DE LA ClASSE DE DIREcTION D’oRchEsTRE AvEc AlAiN ALTINOgLU

ConServATOIRE DE pARIs SAlle d’ART LyRIQUE

jeUdi 22 jANvIER 2015 19h

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Concert DE LA ClASSE DE DIREcTION D’oRchEsTRE

gabriel Bourgoin Flavien BoyRomain Dumas jordan gudefinWilliam Lesage Léo margue Antonin Rey Élèves de la

classe de direction

Alain AltinogluProfesseur

Avec les élèves du département des disciplines vocales

marie-christine goueffon préparation

Notes de programme par Léo Duprey, élève de la classe des métiers de la culture musicale

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ProgRAMmE

STRaviNSky igoR

L’Oiseau de feu

ChAnt Elsa Dreisig Fiona mcgown marie perbost yi Li

dIrECtIon, I -tEIl 1. mondestrunken .... jordan gudefin2. colombineid .......... »3. Der Dandy .............. Léo margue4. Eine blasse Wäscherinid .......... »5. valse de chopin ... Romain Dumas6. madonnaid ............. »7. Der Kranke mondid .................... » dIrECtIon, I I . tEIl

8. Nacht (passacaglia)........ William Le sage9. gebet an pierrotid .................. »10. Raubid .................... »11. Rote messe ........... Flavien Boy12. galgenliedid ......... »

13. Enthauptung ........ Léo margue14. Die Kreuze ............ simon proust

dIrECtIon, I I I . tEIl

15. Heimweh ................ gabriel Bourgoin16. gemeinheitid ....... »

17. parodie ................... simon proust18. Der mondfleck ..... gabriel Bourgoin19. serenade ............... Antonin Rey20.Heimfahrt (Barcarole) ............ »21. O alter Duft ........... jordan gudefin

aRNold SchöNbeRg

Pierrot Lunaire, op. 21

dIrECtIon Introduction...............jordan gudefinvariations ....................William Le sagepas de deux ..............Léo marguescherzo ......................Antonin ReyRondo .........................Romain DumasDanse infernale .......Flavien BoyBerceuse .....................gabriel BourgoinFinal .............................simon proust

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OrcheStRE DEs lAURéAts DU ConServATOIRE

Recrutant ses musiciens parmi les lauréats des deux conservatoires nationaux de musique et de danse de paris et de Lyon, l’OLc répond à un double objectif :

• d’une part, être au cœur de la pédagogie du conservatoire en interaction avec les enseigne-ments et les répertoires les plus divers, des classes de direction, de composition et divers’orches-tration aux enregistrements pour les solistes.

• d’autre part, offrir aux lauréats des conservatoires nationaux supérieurs une mise en situation professionnelle en tant que musicien d’orchestre.

soutenu par des partenaires de premier ordre comme la philharmonie de paris, l’Opéra de paris, Radio France ou le Festival musica, l’OLc bénéficie de mises en situation profession-nelle très variées et représente ainsi une « passerelle » entre le champ des études et le monde professionnel.

Ainsi, c’est au contact des plus éminents chefs et solistes que l’OLc porte les couleurs de la jeune génération symphonique française. Dans une prochaine étape, l’OLc souhaite orienter son développement culturel en direction de nouveaux publics, véritable enjeu pour assurer la relève des orchestres de demain.

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vIolon

Angélique charlopain, solo Schönberg

jaha Lee, solo Stavinsky

Alain AriasHector chemellemaria Haraclara jaszczyszynEun-joo LeeNicole LeonThibaut maudrypierre-Olivier Oryclaire-marie pesseystéphanie padelmatthias piccinmathilde potierglen Rouxelmattia sanguinetiségolène saytourjudith TaupinKeisuke Tsushima, chef d’attaque violon 2

charlotte vergnesjean-philippe Wizmanemalika yessetova

Alto

claire chipot, chef d’attaque

marina capstickIvan cerveaumaxence grimbert-BarreAnne-Laure jochemcécile marsaudonThien-Bao pham-vu julia Robert

vIolonCEllE

julie sevilla, chef d’attaque

Amaryllis jarczykgeneviève KoerverNil KocamangilAlice picaudAmandine Robilliard

ContrEbASSE

Emilie Legrand, chef d’attaque

pierre-Raphaël HalterBenjamin Hebertyannick Trotoux

FlûtE

jessica jiangEmma Landarrabilco

hAutboIS

Rémi grouillerchi-Hua Lu

ClArInEttE

Bertrand LaudeFranck Russo

bASSon

Lomic LamourouxLouise Lapierre

Cor

Kostia Bourreauémilie counilAlexandre FaurouxArthur Heintz

troMPEttE

johann NardeauThomas peter

troMbonE - tb. bASSE

jean-charles DupuisHervé Friedblattcyril Bernhard

tubA

maxime morel

tIMbAlE/PErCuSSIon

Benoit maurinAdrien pineauFrancois-Xavier plancqueelpierre-Olivier schmitt

hArPE

maureen Thiebaut

PIAno

Alvise vianello-sinivia, Stravinsky

guillaume sigier, Schönberg

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StravInsKy – SchöNbERg : LA mODERNITé EN QUEsTION

suite à la création de Pierrot lunaire et du Sacre du printemps à quelques mois d’intervalle en 1912 et 1913, Arnold schönberg et Igor stravinsky ont souvent été présentés comme deux figures opposées de la modernité musicale. Dans son essai paru en 1958, Theodor W. Adorno dressera « schönberg et le progrès » face à « stravinsky et la restauration ». En 1912, l’atonalité et le Sprechgesang utilisé par schönberg dans Pierrot lunaire, sont perçus comme une négation radicale des musiques qui l’ont précédé. schönberg se considère pourtant comme l’héritier d’une tradition historique. De son côté, stravinsky semble reprendre l’héritage de son maître Rimsky-Korsakov, pour en arriver aux audaces rythmiques du Sacre du printemps.

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Le compositeur crée des atmos-phères caractéristiques pour symboliser les différents moments de l’argument. Le jardin de Kastcheï est illustré par un inquiétant tapis sonore réalisé par les cordes graves sur lequel interviennent ponctuel-lement les trombones qui repré-sentent Kastcheï. Les hautbois et la légèreté rythmique utilisés lors de la danse des princesses autour du pommier d’or créent un caractère pastoral. L’Oiseau de feu est représenté par les flûtes traversières dans l’aigu tandis qu’Ivan est associé à la sono-rité chaleureuse du cor. Le timbre instrumental est utilisé comme élément narratif de l’histoire, per-mettant ainsi sa compréhension sans l’appui de la chorégraphie.

IgoR StRAvINsKy (1882-1971)L’OiSeau de feu, sUITE DE BALLET DE 1945

première œuvre de stravinsky donnée à paris en 1911 dans le cadre de la troisième saison des ballets russes de Diaghilev, L’Oiseau de feu commence dans le jardin du sorcier Kastcheï. Ivan Tsarévitch surprend l’Oiseau de feu en train d’y voler une pomme d’or et le capture. En échange de sa liberté, l’Oiseau de feu lui donne une de ses plumes et promet de l’aider en cas de besoin. Ivan tombe amoureux d’une des princesses que Kastcheï tient prisonnières, mais Kastcheï remarque Ivan et commence à le transformer en pierre. Ivan tend la plume de l’Oiseau de feu. celui-ci sauve Ivan et les princesses en envoûtant Kastcheï.

L’argument de L’Oiseau de feu est tiré de trois contes russes de jean Afanassieff. Kastcheï l’Immortel, un sorcier maléfique, et le prince Ivan Tsarévitch défen-seur des opprimés, figurent parmi les personnages traditionnels des contes russes. Aussi, les pommes et l’Oiseau de feu apparaissent régulièrement afin d’aider le héros dans sa quête. L’argument, les décors, les costumes et la musique typiquement russes ont fas-ciné le public parisien. stravinsky tirera deux suites d’orchestre de ce ballet, en 1919 et 1945.

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Arnold scHöNBERg (1874-1951)PierrOt Lunaire Op. 21

Pierrot lunaire occupe une place particulière dans la musique du XXe siècle. cette singularité s’ex-plique en partie par l’utilisation du Sprechgesang, technique vocale située entre la voix parlée et chantée, parfaitement appropriée à l’artiste de cabaret Albertine Zehme, commanditaire et première interprète de l’œuvre. La partition vocale n’est qu’un appui dont la chanteuse se sert pour se rap-procher à la fois de la voix parlée et du dessin vocal voulu par le compositeur.

Pierrot lunaire est à la fois proche des spectacles des caba-rets berlinois, Zehme l’interprétant pour la première fois seule sur scène et en costume, les musiciens étant cachés derrière un rideau, et de la tradition austro-allemande des cycles de lieder. schönberg utilise la traduction allemande par Otto Erich Hartleben de 21 poèmes d’Albert giraud, qu’il regroupe en trois fois sept mélodrames. Ici, pierrot n’est plus le personnage candide de la commedia dell’arte, il a l’aspect d’un tableau expres-sionniste, décadent, anguleux et solitaire, se trouvant assimilé à la violence sociale et esthé-tique de l’Empire austro-alle-mand du début du XXe siècle.

L’ensemble instrumental (piano, flûte, clarinette, violon et violon-celle) continue d’élargir les limites esthétiques de l’œuvre par sa struc-ture à géométrie variable : ainsi le n° 7, der kranke Mond, ne fait appel qu’à la seule flûte tandis que les nos 6. Madonna, 11. rote Messe, 13. enthauptung, 14. die Kreuze ou 21. O alter duft par exemple, requièrent l’effectif complet.

Le groupement en trois fois sept poèmes choisi par schönberg peut retracer un chemin symbolique. Les commentateurs y ont vu une descente vers l’enfer, symbolisé par la partie centrale culminant sur die Kreuze, puis une remontée teintée de nostalgie : l’ultime mélodrame, « O vieux parfum du temps des contes », semble tourner la page d’une esthétique révolue. Les interprétations sont nombreuses et démontrent la fascination pour cette œuvre, qui, par le mélange de théâtre, de musique et de poésie, a renouvelé le genre du mélodrame et servira de modèle à bien des œuvres du xxe siècle.

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CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEURDE MUSIQUE ETDE DANSE DE PARISBruno mantovani, directeur Rémy pflimlin, président

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à L’AgeNdA DU COnseRvATOIRE

COncERT AvEc bARry hARrIs #jAZZ

mercredi 28 janvier 2015 à 19 h Salle d’art lyriqueconservatoire de paris Réservations à partir du 7 janvierreservation@cnsmdp.fr

COncERT DEs lAUréATs DEs fONdAtioNs sOUs L’égIDE DE LA fONdAtioN DE fRANCE #mUsIQUE_DE_cHAmBRE #RécITAL

jeudi 29 janvier 2015 à 19 hSalle d’orgueconservatoire de paris Entrée libre sur réservationreservation@cnsmdp.fr

REncoNTRE AvEc El SisTEmA #ORcHEsTRE #REcHERcHE

vendredi 23 janvier 2015Salle d’orgueconservatoire de paris