Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des ...infoterre.brgm.fr/rapports/RP-58766-FR.pdfSuivi de la qualité des eaux souterraines au droit des installations classées

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sites pollués en Nord-Pas-de-Calais* f~^- Phase 3 : bancarisation

Rapport Final

Ministèrede l'Écologie,de l'Énergie,du Développementdurableet de la Mer

BRGM/RP-58766-FR<i Juillet 2010

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Géosciences pour une Terre durable

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RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

Ministèrede l'Écologie,de l'Énergie,du Développementdurableet de la Mer

Suivi de la qualité des eaux souterraines audroit des installations classées et des sites

pollués en Nord-Pas-de-CalaisPhase 3 : bancarisation

Rapport final

BRGM/RP-58766-FRJuillet 2010

Étude réalisée dans le cadre des projetsde Service public du BRGM 09POLA25

K.Polez, M. Gryczka

Vérificateur :

Nom ; V. Petit

Date : 19/07/2010

Signature :

Approbateur

Nom : JR Mossmann

Date: 19/07/2010

Signature :

En l'absence de signature, notamment pour les rapports diffusés en version numérique,l'original signé est disponible aux Archives du BRGM.

Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2000.

6éosciences pour une Terre durable

brgm

Mots clés : Surveillance, Suivi, Qualité, Eaux souterraines, Bancarisation, ADES,

MOLOSSE, FICSP, Installations classées, Sites pollués, Nord-Pas-de-Calals.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Polez K, Gryczka M., Petit V. - Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit desinstallations classées et des sites pollués en région Nord Pas de Calais / Phase 3 :bancarisation. Rapport final. BRGM/RP-58766-FR, 52 p., 11 fig., 3 tab., 2 ann., 1 cd¬rom.

> BRGM, 2010, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse du BRGM.

Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des ICSP en région NPC/ Phase 3

Synthèse

En France, sont recensés environ 4000 sites industriels soumis à une surveillance de

la qualité des eaux souterraines. Parmi ceux-ci, plus de 2500 sites pollués oususceptibles de l'être, inscrits dans la base de données BASOL disposent d'une

surveillance de la qualité des eaux souterraines. Environ 1 500 installations classées(IC) pour la protection de l'environnement (au titre du code de l'environnement) sont

également soumises à une surveillance de la qualité des eaux souterraines, au titre del'article 65 de l'arrêté ministériel du 02/02/98 modifié. L'ensemble des résultats

d'analyses des eaux réalisées dans le cadre de cette surveillance imposée par arrêtépréfectoral est régulièrement transmis aux services en charge de l'inspection des ICPar ailleurs, en application de la Directive Cadre européenne sur les Eaux (DCE,2000/60/CE) et de la Directive sur la Protection des Eaux Souterraines contre lespollutions (DPES, 2006/1 18/CE), l'état chimique des différentes masses d'eausouterraine doit faire l'objet d'études spécifiques.

Dès lors, il est apparu nécessaire au Ministère en charge de l'écologie de mettre enplace un programme national pluriannuel de collecte, de bancarisation et devalorisation des données relatives à la qualité des eaux souterraines transmises à

l'inspection des Installations Classées (IC) de la DREAL (Direction Régionale del'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) par les exploitants depuis lesdix dernières années (phase de rattrapage).

Le programme de bancarisation des données relatives aux eaux souterraines acquisesau droit ou à proximité des sites « installations classées ou sites pollués » (notésICSP) a pour finalité la mise à disposition d'outils d'aide au contrôle de la qualité deseaux souterraines (autocontrôle des installations classées, surveillance des pollutionspour les sites pollués) et d'aide à la connaissance de la qualité des eaux par entitéshydrogéologiques et masses d'eau.

Dans ce contexte, le Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durableet de la Mer (MEEDDM) a souhaité pouvoir disposer d'une base de données actualisée« en continu » par intégration à échéances régulières, des résultats analytiquesafférents à ces sites ICSP.

Cette démarche nationale est relayée en région. Pour la région Nord-Pas-de-Calais(NPC), le nombre de sites effectuant une surveillance de la qualité des eauxsouterraines a été évalué par la DRIRE en 2006 à 216 dont 23 sites sont surveillés parle BRGM-DPSM (Département Prévention et Sécurité Minière) ou l'UTAM-Nord (exCharbonnages de France).

BRGM/RP-58766-FR - Rapport final

Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des ICSP en région NPC / Phase 3

Les conventions d'études passées par le BRGM d'une part avec l'Agences de l'EauArtois-Picardie (AEAP), et d'autre part avec la DRIRE (DREAL en phase 3) et leMEEDDM pour les 3 phases, prévolent le traitement des 216 sites.

Le déroulement des travaux est subdivisé en 3 phases de réalisation :

une première phase (Phase 1) de bancarisation de 85 sites (de priorité 1 pourla DREAL), menée durant les années 2007 et 2008 (cf. rapport BRGM/RP-56107-FR de Mars 2008),

une deuxième phase (Phase 2) de bancarisation de 80 sites (de priorité 2),menée de 2008 à 2009 (cf. rapport BRGM/RP-57875-FR de Février 2010).

une troisième phase (Phase 3) de bancarisation des 51 derniers sites (depriorité 3) menée de fin 2009 à début 2010.

Ce rapport présente la méthodologie utilisée pour la bancarisation des données dequalité des eaux souterraines, les difficultés rencontrées ainsi qu'un état relatif auxinformations collectées sur les 51 sites ICSP de la phase 3. Ce bilan comporte unexamen par site des données analytiques mises en banque, relatif aux dispositifs etaux campagnes de surveillance, aux paramètres mesurés, aux masses d'eauxsouterraines concernées et à la pertinence des réseaux de suivi mis en oeuvre au droitdes ICSP.

A ce jour, le Réseau Régional Installations Classées Qualité Nord-Pas-de-Calais(RRICQNPC) comporte 1244 qualitomètres^ de surveillance déclarés et près de194 051 analyses physico-chimiques sont bancarisées dans Molosse (les analyses desanciens sites CdF ne sont pas comprises).

Conformément aux conventions, des fiches signalétiques des sites traités ont étéétablies et saisies dans une base de données (FICSP) qui est fournie dans le Cd-romjoint au présent rapport. Ces fiches sont à usage exclusif de la DREAL et de l'Agencede l'Eau Artois-Picardie et ne sont pas publiques.

^ Points d'eau (ouvrages) destinés au contrôle de la qualité des eaux souterraines

BRGM/RP-58766-FR - Rapport flnal


Sommaire

1. Introduction5

2. Méthodologie de bancarisation des données7

2.1. RAPPEL DES PRINCIPES DE BANCARISATION DES DONNÉES7

2.2. DEROULEMENT DES TRAVAUX7

3. Bilan des données collectées et traitées durant la phase 39

3.1. SITES INDUSTRIELS9

3.2. IDENTIFICATION DES POINTS D'EAU DE SUIVI12

3.3. PRELEVEMENTS, ANALYSES ET SUBSTANCES14

3. 3.1. Prélèvements14

3.3.2.Durée de suivi16

3.3.3. Quantité de données19

3.3.4. Paramètres mesurés21

3.4. MASSES D'EAUX SOUTERRAINES23

3.4.1. Sites et qualitomètres23

3.5. BILAN DES DONNEES COLLECTEES ET TRAITEES DURANT LA PHASE 325

3. 5.1.Adaptation des programmes et des réseaux de surveillance auxconditions locales25

3.5.2. Constat de la dégradation34

3.5.3. Évolution actuelle de la dégradation34

3.5.4. Dégradation de la qualité des eaux souterraines en référence aux critèresde qualité applicables35

3.6. TABLEAU DES SYNTHESES DES FICHES35

4. Conclusion41

5. Bibliographie43

6. Glossaire45



Liste des figures

Figure 1 : Localisation des 51 sites ICSP en phase 311

Figure 2 : Nombre de qualitomètres par site ICSP12

Figure 3 : Distribution du nombre de prélèvements par qualitomètre14

Figure 4 : Carte du nombre de prélèvements par site ICSP15

Figure 5 : Distribution des durées de suivi des qualitomètres17

Figure 6 : Distribution des périodes moyennes inter-prélèvement pratiquées18

Figure 7 : Distribution de la quantité d'analyses bancarisées par sites ICSP-NPC19

Figure 8 : Carte du nombre d'analyses par site ICSP20

Figure 9 : Distribution des analyses bancarisées par groupe de paramètres en NPC21

Figure 10 : Distribution des analyses bancarisées par les sous-groupes desmicropolluants minéraux22

Figure 1 1 : Carte du nombre de qualitomètres par ICSP au droit des MES24

Liste des tableaux

Tableau 1 : Activités principales des 51 sites étudiés (nomenclature NAF 1996)10

Tableau 2 : Indices BSS communs à au moins 2 sites ICSP13

Tableau 3 : Nombre de sites ICSP et de qualitomètres par masses d'eaux souterrainesde niveau 123

Liste des annexes

Annexe 1 : Liste et codes des 51 sites traités dans la phase 3 du projet FICSP-NPC49

Annexe 2 : Fiche de Synthèse des 51 sites traités de la phase 3 du projet FICSP-NPC51



1. Introduction

A la demande du Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable etde la Mer (MEEDDM), le BRGM a engagé, au titre de sa mission de Service Public, unprogramme de bancarisation des données de la qualité des eaux souterraines au droitdes Installations Classées et des Sites Pollués (ICSP) en région Nord-Pas-de-Calais(NPC). Financé conjointement par le MEEDDM, la DREAL (ou DRIRE au début du

projet) NPC, l'Agence de l'Eau Artois-Picardie (AEAP), et par la dotation de ServicePublic du BRGM, ce programme est réalisé par le BRGM en collaboration avec laDirection Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)du Nord-Pas-de-Calals et l'Agence de l'Eau.

Il s'inscrit dans les actions prioritaires du MEEDDM et des Agences de l'Eau, qui visentà mettre en place des systèmes de contrôle et de surveillance de la qualité des eauxsouterraines, pour prévenir les pollutions et pour mettre en oeuvre le cas échéant des

actions de gestion adaptées. La Directive Cadre européenne sur l'Eau (DCE,2000/60/CE) fixe, par ailleurs, un objectif de bon état des masses d'eau en 2015 et lamise en oeuvre de plans de surveillance et de gestion.

Environ 4 000 « sites industriels » répartis entre 2 500 sites pollués ou susceptibles del'être inscrits dans BASOL, et plus de 1 500 Installations Classées au titre de la loi1976 et en particulier de l'article 65 de l'arrêté ministériel du 02/02/98 modifié (cenombre étant en augmentation constante), sont concernés en France par lesprogrammes d'autosurveillance de la qualité des eaux souterraines autour desInstallations Classées et sites (potentiellement) pollués suivis par l'administration(notés ICSP dans ce rapport).

Dès lors, il est apparu nécessaire au Ministère en charge de l'écologie de mettre enplace un programme national pluriannuel de collecte, de bancarisation et devalorisation des données relatives à la qualité des eaux souterraines transmises àl'inspection des Installations Classées par les exploitants depuis les dix dernièresannées (phase de rattrapage). Le système d'information national « fédérateur » desbases de données d'Accès aux Données Eaux Souterraines (ADES) a été choisipour le stockage des données après adaptations aux spécificités des Installationsclassées et des sites pollués.

Le présent projet s'inscrit dans ce cadre. Il associe la DRIRE NPC, l'Agence de l'EauArtois-Picardie et le BRGM avec comme objectifs principaux :

- la constitution d'une base de données régionale sur la qualité des eaux souterrainesau droit des Installations Classées ou Sites Polluées (ICSP). A l'échelle

nationale, la mise en banque informatisée des données sur les eaux souterraines audroit des ICSP se met progressivement en place région par région selon desprincipes et modalités nationaux. Toutes les données régionales sont versées



périodiquement dans ADES2, fédérateur national de banques publiques de donnéesrelatives aux eaux souterraines3.

- la valorisation des données sur les eaux souterraines au droit des ICSP. Ceciconcerne l'exploitation des données, leur interprétation (en terme d'hydrogéologie,de dégradation de la qualité des eaux, de répartition des pressions anthropiques auniveau local ou régional, ...) et la constitution de documents de synthèse (fiches,cartes, SIG, tableaux, graphiques, ...) à usage des inspecteurs des IC, des chargésd'opérations et chargés d'études des agences de l'eau mais aussi des différentsacteurs de la gestion de l'eau et de l'environnement ainsi que d'un public plus large(bureaux d'études, associations, ...).

Pour la région NPC, le nombre de sites relevant de ce type de surveillance a étéestimé par la DRIRE à 216 environ, dont 24 sont surveillés par leBRGM-DPSM/UTAM-Nord (ex Charbonnages de France).

Les accords pris entre le BRGM, l'AEAP et la DREAL prévoient le traitement des 216sites.

Le déroulement des travaux est subdivisé en 3 grandes phases :

- une première phase (Phase 1) de bancarisation de 85 sites (de priorité 1 pourla DREAL), menée durant les années 2007 et 2008 (cf. rapport BRGM/RP-56107-FR de Mars 2008),

une deuxième phase (Phase 2) de bancarisation de 80 sites (de priorité 2),menée de 2008 à 2009 (cf. rapport BRGM/RP-57875-FR de Février 2010).

une troisième phase (Phase 3) de bancarisation des 51 derniers sites (depriorité 3) menée de fin 2009 à 2010.

Le présent rapport constitue la synthèse de la phase 3. Il présente un résumé nonexhaustif des étapes de collecte et de traitement de données, un bilan des donnéesanalytiques mises en banque et les fiches synthétiques de chaque site traité. Cesfiches sont incluses dans le Cd-rom joint aux rapports destinés à la DREAL NPC et àl'AEAP.

Remarque préalable : nous distinguerons dans ce rapport un piézomètre (point d'eauqui permet uniquement la mesure du niveau piézométrique de l'eau souterraine en unpoint donné de la nappe), d'un qualitomètre (point d'eau utilisé pour connaître laqualité de l'eau de la nappe). Les termes « points d'eau », « forages », « puits »désignent des ouvrages d'accès à la nappe, qui peuvent être des piézomètres, desqualitomètres ou les deux. Dans ce rapport, ces termes sont utilisés indifféremment lesuns et des autres.

2 http://www.ades.eaufrance.fr (site public) ou http://bdes.brqm.fr (site « producteurs »)

3 N.B. : les données régionales (relatives aux réseaux régionaux des IC - RRICQNPC -) sont désormaisaccessibles sur le site public.



2. Méthodologie de bancarisation des données

La méthodologie de bancarisation des données est résumée dans ce chapitre. Pourrappel, elle est exposée en détail dans les rapports des phases 1 et 2 (BRGM/RP-56107-FR de Mars 2008 (phase 1) et BRGM/RP-57875-FR de Février 2010 (phase 2))

2.1. RAPPEL DES PRINCIPES DE BANCARISATION DES DONNEES

Les données relatives à la surveillance de la qualité des eaux souterraines (analyses,informations contextuelles) sont collectées pour chaque site ICSP. Elles sont ensuitestructurées en « dispositif de collecte » 4 . Enfin, elles sont conservées dans la banquede données nationales ADES pour permettre un accès tous-public5 surhttp://www.ades.eaufrance.fr et un accès pour les professionnels « producteurs », viahttp://bdes.brqm.fr.

Les qualitomètres identifiés sont bancarisés dans deux « réseau qualité » (la mise enplace d'un « réseau quantité » n'est pas prévue dans la convention actuelle). Il s'agitdu:

- réseau RRICQNPC (Réseau Régional Installations Classées Qualité, Nord-Pas-de-Calais) dont la DREAL NPC est maître d'ouvrage,

- du RRESOUQAPMINNPC (Réseau Régional Eaux Souterraines Qualité Après-Mine, Nord-Pas-de-Calais) dont l'UTAM Nord est maître d'ouvrage.

La maîtrise d'oeuvre est assurée par le BRGM dans la phase actuelle de bancarisationdes données de suivi (phase de rattrapage).

2.2. DEROULEMENT DES TRAVAUX

Le programme de travail de la phase 3 s'est déroulé d'octobre 2009 à juillet 2010. Celaa permis de bancahser les données de 51 sites et de finaliser la liste des 216 sitesprévus par la convention.

La récupération de données a été réalisée soit par courrier (demande adressée par laDREAL aux professionnels), soit par consultation des archives des unités territorialesde la DREAL. Ces informations ont été ensuite traitées au BRGM.

4 SANDRE, Dispositif de collecte, version 2003-25 Le caractère public des données est lié à leur obtention par obligation réglementaire (via un arrêtépréfectoral)



Elles ont permis de cartographier, sous forme de tables mapinfo, les Informations liées,à la localisation du site, à son réseau de surveillance, à la nature des nappes sous lesite ainsi que leurs sens d'écoulements. Parallèlement, les sites sont renseignés viales outils MOLOSSE ET FICSP (logiciel à interface Access) :

MOLOSSE® est un outil pour créer une fiche par site incluant sa localisationgéoréférencée en Lambert 2 étendu, les identifiants d'autres bases de données et lescodes divers d'activité. Les points d'eau identifiés dans les réseaux de surveillancesont Intégrés dans ADES. Les droits de saisie sont envoyés en retour et permettent derelier les qualitomètres aux sites ICSP via Molosse. Enfin, les analyses récupérées,soit par les Industriels, soit dans les archives de la DREAL sont préalablement saisiespar la société STK Expertise. Elles sont Importées dans la base de données Molosseet reliées aux points d'eau. Toutes ces Informations sont ensuite exportées dansADES.

Les informations entrées sous Molosse sont connectées à FISCP (Fiche de site

Installation Classée et Site Pollué) afin de créer les fiches signalétiques. Celles-cisont divisées en 2 parties. La première présente le site et la seconde fournit uneInterprétation brève des données. Ces indications, fondées sur les seulsdocuments mis à disposition, ne peuvent aucunement s'apparenter à un avisd'expertise et restent informatives. Elles sont néanmoins susceptibles d'orienterles actions à mener pour améliorer la surveillance, l'adapter au contexte, ou laréduire compte tenu des données à disposition.

Toutes les données traitées conduisent à une synthèse générale avec une mise envaleur statistique et cartographique.

® Module LOcal de Saisie et Surveillance des Eaux souterraines, moyen privilégié pour alimenter etéchanger avec la banque ADES.



3. Bilan des données collectées et traitées durant

la phase 3

Les données saisies dans MOLOSSE et FICSP sont regroupées dans plusieurs tables,selon leur type, catégorie, champ concernés, etc. ... Des requêtes ciblées sur celles-ci,suivies d'un croisement dynamique sous Excel ont permis d'effectuer les comptagesnécessaires à l'établissement des statistiques concernant les données bancarisées.Elles ont concerné les informations suivantes :

- les points d'eau : nombre total, nombre de points d'eau par site,

- les campagnes de prélèvements : nombre total, nombre de campagnes par pointd'eau, nombre d'analyses par site, pour chaque groupe de paramètres suivis,

- les durées des suivis : durée de suivi par points d'eau, durée moyenne de suivi,

- la pertinence des réseaux mise en place par site.

3.1. SITES INDUSTRIELS

Lors de la phase 3 de ce projet en NPC, 51 sites ont été traités et renseignés sousMOLOSSE. Parmi ceux-ci, 50 sont surveillés par la DREAL NPC et 1 seul est surveillépar l'UTAM Nord (ancienne cokerie de la fosse 2 de Quiévrechain).

Il n'y a qu'un site de l'UTAM Nord (ex Charbonnage de France) car la majorité a ététraitée lors des phases 1 et 2.

La répartition départementale des sites est la suivante :

- 37 sites dans le Nord (dont celui de l'UTAM Nord),

- 14 sites dans le Pas-de-Calais .

La répartition par subdivision territoriale de la DREAL et la suivante :

- Lille : 6 sites.

- Valenciennes : 22 sites.

- Béthune: 13 sites.

- Littoral 1 0 sites

Leur répartition géographique est présentée sur la figure 1 .



Tous les sites sélectionnés par la DREAL possèdent une fiche dans la base dedonnées BASOL. Par contre, 16 sites sur 51 (environ un tiers) n'ont pas de codeGIDIC attribué, dont 11 Implantés sur l'unité territoriale de Valenciennes.

Les activités industrielles des sites de la phase 3 sont identifiées selon la nomenclaturedes activités françaises (code NAF 1996'^) dans le tableau 1 ci-dessous. Celui-cimontre une prédominance de l'industrie chimique (11 sites), de la métallurgie (10 sites)et de l'assainissement, voirie et gestion de déchets (9 sites).

Classe du Code NAF mm NAF Nombre de sites

24 Industrie chimique 11

27 Métallurgie 10

90 Assainissement, voirie et gestion des déchets 9

23 Cokéfaction, raffinage, industries nucléaires 5

28 Travail des métaux 4

31 Fabrication de machines et appareils électriques 2

34 Industrie automobile 2

40 Production et distribution d'électricité, de gaz et de chaleur 2

10 Extraction de houille, de lignite et de tourbe 1

29 Fabrication de machines et d'équipements 1

74 Services fournis principalement aux entreprises 1

Inconnu 3

Tableau 1 : Activités principales des 51 sites étudiés (nomenclature NAF 1996)

^ Code NAF : les codes NAF ufilisés sont ceux de l'ancienne nomenclature des activités françaises datantde 1996. En 2008, la codification NAF a été changée par l'INSEE (NAF rev2 2008)

10 BRGM/RP-58766-FR - Rapport final


N Légende :À Sites ICSP de Béthune

© Sites ICSP de Lille

• Site ICSP du Littoral

• Sites ICSP de Valenciennes

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Figure 1 : Localisation des 51 sites ICSP en phase 3



3.2. IDENTIFICATION DES POINTS D'EAU DE SUIVI

Lors de cette troisième phase, les particularités des opérations de déclaration et derenseignement des ouvrages de surveillance (qualitomètres) sont les suivantes :

- 293 ouvrages ont été déclarés dans ADES dans le réseau RRICQNPC. Parmiceux-ci, 80,88 % ont dû faire l'objet d'une déclaration préalable en BSS dans le cadrede cette opération. De manière générale, la récupération lithologique des informationsrequises pour la BSS constitue la première difficulté. En effet, les informationstechniques relatives à l'ouvrage et à la géologie (coupe technique et géologique) sontpeu présentes dans les documents mis à disposition.

- 2 ouvrages existants, liés à 2 sites, n'ont été déclarés ni en BSS ni dans ADES,faute de cartes de localisation dans les dossiers mis à disposition.

- 2 ouvrages existants, liés à 3 sites, n'ont pas été déclarés à ADES. Il s'agit de 2AEP (Escaudain et Neuville) où 2 captages présents dans la BSS ne peuvent êtredépartagés pour être attribué à l'ouvrage correspondant.

- aucune information sur le réseau de surveillance mis en place n'est disponiblepour 9 autres sites.

La distribution générale des 293 qualitomètres traités en phase 3 est présentée à laFigure 2. 78 % des sites possèdent au moins 3 points de surveillance et plus.

12

Nombre de qualitomètres par site ICSP en phase 3

4 5 7 8 9 11 13

Nombre de qualitomètres par site ICSP

16 20 37

Figure 2 ; Nombre de qualitomètres par site ICSP



Les données statistiques relatives aux qualitomètres sont les suivantes :

- nombre moyen de qualitomètres par site : 6

- nombre médian de qualitomètres par site : 4

- nombre maximum de qualitomètres pour un site : 37

- 78 % des sites possèdent au moins 3 points de surveillance et plus.

10 ouvrages sont communs à deux sites; ils sont précisés dans le Tableau 2 ci-dessous :

BASOL Nom Site Indice BSS

59.0035 Crassier Usiner 00283X0833

00283X0834

00283X0835

00283X0836

00283X0837

00283X0838

00283X0867

00283X086859 0311 Décharge Inteme LME

59.0069 Décharge Prés d'Aineaux 00286X0369

00286X051659.0093 Bassins á Boues

Tableau 2 : Indices BSS communs à au moins 2 sites ICSP

BRGM/RP-58766-FR - Rapport final 13


3.3. PRELEVEMENTS, ANALYSES ET SUBSTANCES

3.3.1. Prélèvements

Parmi les 293 ouvrages déclarés et rattachés aux sites traités, seuls 252 disposentde données correspondant à 2 619 prélèvements. Certains ouvrages n'ont en effetjamais été prélevés ou ne disposent pas de données pouvant être bancarisées(imprécisions sur les substances recherchées, sur les dates, sur les unités...). 26forages n'ont été utilisés que ponctuellement (ex. dans le cadre d'un diagnostic, uneESR, une EDR ou de travaux de réhabilitation) et ne font pas l'objet d'un suivi régulierdes eaux souterraines dans le cadre de l'autosurveillance. Ainsi, 2 sites ne possèdentqu'une seule campagne de prélèvement. Sur la base des résultats traités, il estintéressant de dresser un descriptif de la typologie des données de surveillancebancarisées.

Les données statistiques relatives aux prélèvements sont les suivantes (calcul pour252 ouvrages et 2 619 prélèvements) :

- nombre moyen de prélèvements bancarisés par ouvrages : 9

- nombre médian de prélèvements bancarisés par ouvrages : 5

- nombre maximum de prélèvements bancarisés pour un ouvrage : 112

La distribution générale du nombre de prélèvements bancarisés (par point decontrôle) est présentée Figure 3 et la carte de répartition des sites ICSP et de leursnombres d'analyses est présentée Figure 4.

Distribution du nombre de prélèvements par qualitomètre

« 5 0

1 45

ë 40

ai 3 0

O ¿3

« 20

« 15•o£ 10

l-lil. i l l l - l i l - . l - -T10 11 12 13 14 15 16 18 19 20 21 22 23 24 25 26 32 43 45 47 4B 59 64 97 103 109

Nombre de prélèvement bancarisés

Figure 3 : Distribution du nombre de prélèvements par qualitomètre

Plus du quart des ouvrages ont moins de 3 prélèvements, ce qui met en avant ladifficulté à avoir un suivi durable de la qualité de l'eau dans les qualitomètres.



Nombre de Prélèvements par site ICSP

^ 10-25 (14)

O 5-10 (S)# 1 - 5 (6)O Aucun pr6*vftme« (12)

4 . Carte du nombre de prélèvements par site ICSP



3.3.2. Durée de suivi

La distribution de la durée de suivi des points de contrôle (en mois) est présentéeFigure 5. Les ouvrages avec moins de 3 prélèvements ne sont pas compris dans lescalculs de durée de suivi. Ces calculs sont réalisés entre la 1ere et la dernière date deprélèvement mises à disposition.

Les données statistiques relatives aux durées de suivi des points de contrôle sont lessuivantes :

Nombre d'ouvrages disposant d'analyses liées à plus de 2 prélèvements

Durée maximale du suivi

Durée moyenne du suivi

Durée médiane du suivi

En moisEn annéeEn moisEn annéeEn moisEn année

Nombre de qualitomètres pour lesquelles la durée du suivi est < à 10 ansNombre de qualitomètres pour lesquelles la durée du suivi est > à 10 ans

18324220

67,025,37625

15924

On peut remarquer un nombre relativement faible de qualitomètres suivis pendant plusde 10 ans (24 sur 183).



18

£ 16©

ë 14Oo8 121 10o• I s! 6•o

2 4.a

o ¿

0

Distribution des durées de suivi des qualitomètre

util lin 111 l l l l l l l l l 1111Durée de suivi des qualitomètres (en mois)

Figure 5 : Distribution des durées de suivi des qualitomètres



La distribution des périodes moyennes ¡nter-prélèvements pratiquées (en mois) estprésentée Figure 6.

Les informations relatives aux périodes entre prélèvements pour les ouvrages sont lessuivantes :

- Période moyenne entre 2 prélèvements (en mois) : 7,

- Période médiane entre 2 prélèvements (en mois) : 6

Distribution des périodes moyennes inter-prélèvement pratiquées

50

45

E 40

IO"a•o

£nEoz

35

30

25

20

15

10

11 1II

-IIIIIIII

11 -I l l l i ll l l l l l l •---

4 5 6 7 8 9 10 12 13 14 15 16 17 18 19 20 22 25 30 65

Période moyenne entre 2 prélèvements (en mois)

Figure 6 : Distribution des périodes moyennes inter-prêlèvement pratiquées

Sur les 51 sites, 67 qualitomètres présentent moins de 2 prélèvements, et ne sont doncpas représentés sur la Figure 6. Les suivis préconisés à 6 mois et à 3 moisapparaissent distinctement. Plus la période moyenne entre 2 prélèvements est élevéeplus le nombre de qualitomètres est faible sur l'histogramme : seulement 15 % desouvrages ont une période moyenne supérieure à 12 mois.

Remarque : l'un des qualitomètres a une période moyenne de 0 mois car ces 2 seulsprélèvements ont été réalisés sur le même mois.



3.3.3. Quantité de données

Les 2 619 prélèvements traités ont donné lieu à 39 700 analyses bancarisées, soitune moyenne de 15,2 analyses par opération de prélèvement d'eaux souterraines.12 sites ICSP n'ont pas de données de suivi de la qualité des eaux souterraines,disponible à la bancarisation (suivi non mis en place, données non transmises à laDRIRE,...). 3 de ces 12 sites ont un réseau de surveillance mais aucune analyse n'estbancarisée.

Par site, les caractéristiques statistiques de base sont rassemblées dans le tableau ci-dessous :

- Moyenne du nombre d'analyses par site : 960

- Médiane du nombre d'analyses par site : 347

- Nombre maximal d'analyses pour un site : 8592

- Nombre minimal d'analyses pour un site : 33

La compilation du nombre des données d'analyses est également présentée dans legraphique de la Figure 7 et cartographiée dans la Figure 8.

Distribution de la quantité d

> 2000 analyses 14%

1000 à 1999 analyses ^^^^HRBHBH

10% ^ ^ ^ ^ j j j l l lj p " *" - • • '^flHflflfifijl

500 à 999 a n a l y s e s ^ • - ;

20% ^ ^ ^ ^

analyses bancarisées par sites

^ ^ ^ ^ ^ A u c u n e analyse 23%

mm100 à 499 analyses

23%

Figure 7 : Distribution de la quantité d'analyses bancarisées par sites ICSP-NPC



i l . _ , _ 1

0 10 20

Kilomètres

Nombre d'analyses par site ICSP

® >2000 (7)

O 1 000 • 1 999 (5)O 500- 999 (11)• 100-499 (11)O 1 - 9 9 (5)O Aucune analyse (12)

N

Figure 8 : Carte du nombre d'analyses par site ICSP



3.3.4. Paramètres mesurés

L'examen des données traitées permet là aussi d'établir la distribution des donnéesactuellement bancarisées, en travaillant par groupe de substances (Figure 9). Laplupart des sites suivent un certain nombre de paramètres physico-chimiques(température, pH, conductivité,...) ainsi que des substances liées aux polluantsorganiques (hydrocarbures, dérivés du benzène, COHV, HAP, ...) et auxmicropolluants minéraux (élément majeurs, métaux,...).

La catégorie « Autres » représente plusieurs paramètres mesurés très rarement : lesparamètres microbiologiques, les paramètres organoleptiques, les paramètresphytosanitaires et les paramètres liés à la radioactivité et aux isotopes.

Distribution des analyses bancarisés par groupes paramètres

PARAMETRES PHYSICOCHIMIQUES

MICROPOLLUANTSORGANIQUES

26%

MICROPOLLUANTS-MINERAUX

49%

Figure 9 : Distribution des analyses bancarisées par groupe de paramètres en NPC

II est constaté l'importance des micropolluants minéraux avec un peu moins de 50 %des analyses. Parmi les sous-groupes, ceux des micropolluants organiques sontimportants à détailler (Figure 10). Les micropolluants minéraux n'ont pas de sous-groupes et les paramètres physico-chimiques sont partagés entre caractéristiquesgénérales et éléments majeurs.

BRGM/RP-58766-FR - Rapport fina! 21


Distribution des analyses bancarisées par les sous groupes desmicropolluants minéraux

Figure 10 : Distribution des analyses bancarisées par les sous-groupes des micropolluantsminéraux

Les HAP sont les plus représentés ; c'est l'un des sous groupes les plus surveillés parles sites ICSP. Au contraire, les solvants sont rarement pris en compte lors de lasurveillance des eaux souterraines.



3.4. MASSES D'EAUX SOUTERRAINES

3.4.1. Sites et qualitomètres

Le Tableau 3 liste les neuf masses d'eaux souterraines (MES) de niveau 1 surlesquelles au moins un des 51 sites étudiés en phase 3 est implanté.

Code de lamasse d'eau1003

10061007

10081010

1014

10161017

1018

Nom de la masse d'eau

Craie de la vallée de la DeûleCraie des vallées de la Scarpe et de la Sensée

Craie du ValenciennoisCraie de la vallée de la Canche amontCraie du Cambrésis

Sables du Landénien des FlandresCalcaires de l'AvesnoisBordure du HainautSables du Landénien d'Orchies

Nombresde sites

11

5814

11

425

Nombre dequalitomètres

451339

328

1222

1635

Tableau 3 : Nombre de sites ICSP et de qualitomètres par masses d'eaux souterraines deniveau 1

On observe que les deux MES les plus concernées sont :

• MES 1003 : Craie de la vallée de la Deûle (11 sites),

• MES 1014 : Sables du Landénien des Flandres (11 sites).

Il est également important de signaler que quelques sites sont implantés au niveaud'une limite entre 2 MES. Ces sites sont donc associées à 2 MES différentes.

La Figure 11 indique la localisation des différents sites évoqués par masse d'eausouterraine et reporte aussi le nombre de qualitomètres destinés à la surveillance de laqualité des eaux souterraines.

Le nombre des qualitomètres a été calculé par masse d'eau. Plus d'un tiers d'entre euxsont situés dans la masse d'eau des sables du Landénien des Flandres.

BRGM/RP-58766-FR - Rapport final n


Nombr« da Qualrtom«tr«s p v »It* ICSP

Figure 11 : Carte du nombre de qualitomètres par !CSP au droit des MES

II est important de rappeler qu'un qualitomètre peut traverser et capter plusieursmasses d'eau superposées si celles-ci sont en continuité hydraulique et si un tubageplein au niveau de l'ouvrage n'isole pas les aquifères traversés. Durant la phase 3aucun ouvrage dans cette situation n'a été identifié.

Dans ce cas de figure et en absence d'informations complémentaires, il a été supposéque les données de suivi de la qualité des eaux souterraines étaient communes auxdeux ou trois masses d'eau captées par l'ouvrage.

En effet, pour de nombreux ouvrages de suivi, les dossiers à notre disposition nementionnaient ni la masse d'eau captée, ni à quelle profondeur la crépine étaitpositionnée pour le prélèvement d'eau. Le plus souvent, les masses d'eau supposéesêtre prélevées au droit des ICSP ont donc été déduites à partir du nom des aquifèresmentionnés ou du log des forages présents dans les documents à notre disposition,voire des cartes hydrogéologiques du secteur.



3.5. BILAN DES DONNEES COLLECTEES ET TRAITEES DURANT LAPHASE 3

3.5.1. Adaptation des programmes et des réseaux de surveillance auxconditions locales

a) Adaptation du réseau de surveillance

Les réseaux de surveillance par site ont été examinés (1) selon le contextehydrogéologique : épaisseur et nature des formations aquifères, sens d'écoulement dela nappe et (2) complétés par diverses informations relatives aux forages (localisation,profondeur, équipement). On distingue alors :

- les sites sans réseau de surveillance,

- les sites bénéficiant d'un réseau adapté (lorsque les coupes géologiques ettechniques des forages sont disponibles, les qualitomètres sont situés en amont et enaval hydraulique des écoulements de la nappe et des polluants sous le site, lesqualitomètres sont crépines jusqu'au mur de l'aquifère,...),

- les sites présentant un réseau de surveillance insuffisamment adapté (absenced'ouvrage amont et aval hydraulique, mauvaise implantation des ouvrages par rapportau sens d'écoulement hydraulique, nombre d'ouvrages insuffisants ou ouvrages nonperennes,...),

- et ceux dont l'aptitude du réseau reste incertaine en raison du manque d'informations(relatives au contexte hydrogéologique local, aux coupes techniques et géologiquesdes ouvrages, aux équipements de protection des ouvrages, aux niveaux captés, auxhauteurs crépinées,...).

Etat du réseau

Caractère adapté incertain

Réseau adaptéRéseau insuffisamment adapté

Réseau non mis en place

Nombre de sites

523

167

Les réseaux de surveillance mis en place autour des sites industriels apparaissentcomme adaptés pour 45 % d'entre eux. Par contre, il est constaté dans un cas surtrois que le réseau est insuffisamment adapté. Le détail des sites est repris dans letableau de synthèse partie 3.5.6.

b) Adaptation du programme de surveillance

En complément de l'étude de l'adaptation des réseaux de points de mesures,l'adéquation des programmes de surveillance des sites a été examinée. Les principales



causes d'un programme de surveillance inadapté ou à caractère adapté incertain sontgénéralement liées à une absence de connaissance précise :- pour une comparaison des données dans le temps : manque de continuité dans le

suivi des ouvrages, liens avec les actions de dépollution ponctuellement nonévoqués, changement d'opérateurs pour le prélèvement, de méthodes analytiquesau cours du suivi, ...

- pour une comparaison des données entre forages de l'amont vers l'avalhydraulique : absence de nivellement des côtes piézométrique en NGF, variationsde la piézométrie non ou partiellement suivies et non cartographiées, protocoles deprélèvement non précisés, manque de continuité du suivi des ouvrages,

- pour l'établissement de l'impact entre l'amont et l'aval hydraulique et lacaractérisation de son évolution dans le temps : absence de recherche spécifiquede phases non aqueuses (en cas de présence potentielle de PLNAd ou PLNAI),manque d'informations concernant les précautions liées au prélèvement d'eau dansdes forages en présence de phases organiques non aqueuses, variation des limitesde quantification d'une campagne à l'autre, absence de recherche des produits dedégradation de certains molécules organiques, ...

Dans ces différentes situations, la fiabilité de certaines données acquises et leurinterprétation peut être remises en cause. Selon le critère de l'adaptation des réseaux,les sites ICSP se répartissent ainsi :

- ceux possédant a priori un programme de surveillance adapté (substances analysésappropriées aux pollutions potentiellement présentes, protocoles de prélèvementconformes, fréquences de prélèvements cohérentes, ...),

- ceux dont le caractère reste incertain en raison du manque d'informations(piézométrie, protocoles, substances recherchées,...),

- ceux possédant un programme insuffisament adapté (manque d'un ou plusieurspolluants potentiellement présents dans les substances analysées, protocoles deprélèvement et fréquences de prélèvements inadaptés, ...),

- et ceux dont la surveillance est absente.

Etat de la surveillanceAbsence de surveillanceCaractère adapté incertainProgramme adapté

Programme insuffisamment adapté

Nombre de sites

92

3010

Les programmes de surveillance des ICSP sont adaptés pour plus d'un site sur deux.



C) Tableau de synthèse : adaptation des réseaux et des programmes de surveillances

Site

Ancienne usine àgazGDF Hesdin

Ancienne UsineETERNIT

ArcelorMittal (ExSollac)

Arras Maxei

Bassins à Boues

Betafence

BP - Mare àHydrocarbures

CECA

Adaptation duréseau

Caractère adaptéincertain

Réseau non misen place

Réseauinsuffisammentadapté



1

Réseau adapté

Réseau adapté

Réseau adapté

Adaptation duprogramme

Absence desurveillance


Programmeadapté

Programmeadapté

Programmeadapté

ProgrammeadaptéProgrammeadapté

Programmeinsuffisammentadapté

Commentaire

L'ouvrage PZ8 n'est pas placé dans l'axe du site et ne permet pas unecaractérisation de la pollution potentiellement présente en amont De plus,l'aquifère capté par les ouvrages n'est pas identifié.Il n'y a aucun document disponible dans le dossier.

Malgré un grand nombre de points de surveillance, il serait judicieux desurveiller un piézomètre supplémentaire en aval hydraulique à l'extrémité estdu site. En effet, il est recommandé d'avoir 2 ouvrages en aval d'unécoulement pour caractériser une pollution potentielle. L'ouvrage00032X0132/PZ13 est indiqué pour ce cas. Inversement, le nombre d'ouvragedans la partie sud apparaît trop dense. La nombre de piézomètres surveilléspeut être réduit. Le programme de surveillance est adapté.

Avec un sens d'écoulement orienté vers le nord, les deux ouvrages dit enamont (PZ2 et PZ1) sont plutôt placé en latéral du sens d'écoulement IIfaudrait un ouvrage réellement en amont et deux en aval.Les ouvrages sont placés en latéral vis-à-vis du site et caractérisent mal lespollutions potentiellement générées sur le site. Proposition : - Remplacementd'un ouvrage amont par le point 00286X0509/PZ3 du réseau Procyrdhim(s'assurer de l'aquifère capté) - Déplacement d'un ouvrage aval plus à l'ouestque ceux existant actuellement.

Le réseau et le programme de surveillance du dépôt de boues sont adaptés. Iln'y a pas de programme de surveillance pour la partie tréfilerie dans le dossier.Le réseau et le programme de surveillance sont adaptés.

Le nombre d'ouvrages et leurs emplacements sont adaptés. Par contre, lesparamètres mesurés sont très limités par rapport à l'ensemble des pollutionsootentielles répertoriées (voir descriptif activité).



Site

Centre EDF GDFArrasCokerie de la Fossen°2

Crassier Usinor

Décharge InterneLMEDécharge Présd'Aineaux

Dépôt ELF - ANTAR

Dynea

EMNE USINOR GTS


Réseau non misen placeRéseauinsuffisammentadapté

Réseau adapté

Réseau adapté

Réseaunsuffisammentadapté

Réseau non misen placeCaractère adapténcertain



Absence desurveillanceAbsence desurveillance

ProgrammeadaptéProgrammeadaptéProgrammeinsuffisammentadapté

Absence desurveillanceProgrammeadapté


Commentaire

II n'y a aucun document disponible dans le dossier.

Actuellement, il n'y a aucune surveillance de la qualité des eaux souterraines.Des prescriptions complémentaires doivent être relancées au cours de l'année2010 par la DREAL. Pour la surveillance des eaux, il serait intéressant deplacer deux piézomètres supplémentaires dans la nappe de la craie : lepremier à implanter en amont hydraulique et le deuxième en aval hydrauliquedu site. L'ouvrage 00291X /TE200A pourrait convenir pour la position aval. Demême, les piézomètres de la nappe superficielle ne permettent pas dedéterminer une position réellement amont/aval par rapport au site.

Le réseau de piézomètre et le programme de surveillance sont adaptés.

Le programme et le réseau de surveillance sont adaptés.

Le réseau de surveillance comporte un piézomètre en amont et deux en aval.Cependant, ces ouvrages sont placés en position latérale. Il serait parexemple judicieux de déplacer le piézomètre F1 ou de trouver un autreouvrage situé plus à l'aval du site.Aussi, il serait intéressant d'ajouter au programme de surveillance le contrôledes 6 HAP de Borneff du fait de la présence de la cokerie de Lourches sur larive opposée de l'Escaut. On peut également souhaiter disposer un état desDhénols.

l n'y a aucun document disponible dans le dossier.

Le réseau ne permet pas de caractériser correctement la pollution potentielledes eaux souterraines. Un ouvrage aval plus centré serait un meilleuremplacement par rapport aux installations existantes. Le programme desurveillance est quant à lui adapté à l'activité du site.

Le plan de surveillance était en train de se mettre en place le 5 décembre2003.



Site

Enersys

Engrais Nord France

Eramet ComilogManganèse(exDEM)Exide Technologies

Fonderie Lamoitier

Forcast DéchargeTrou du Sable

Française deMécanique

Friche Cockerill

Friche DAMETA


Réseau adapté

Réseau adapté

RéseauinsuffisammentadaptéRéseauinsuffisammentadapté

Réseau adapté


Réseau adapté


Réseau adapté


ProgrammeinsuffisammentadaptéProgrammeadapté

Programmeadapté



Programmeadapté

Programmeadapté


Programmeadapté

Commentaire

Le réseau de surveillance est adapté. Par contre, le plomb est le seul élémentcontrôlé par Enersys.

Le réseau et le programme de surveillance sont adaptés.

Il faudra s'assurer que le sens d'écoulement est bien vers le sud-est. Si c'est lecas, l'ouvrage 00035X0161/SPT12B pourrait être utilisé en supplément afin decaractériser la pollution avec un ouvrage en amont et deux en aval.Afin d'améliorer le réseau et mieux caractériser la pollution potentielle, l'un desouvrages PZ3 ou PZ4 devrait être remplacé par un ouvrage plus au centre dusite toujours en aval de l'écoulement. Il est conseillé de suivre aussi lecadmium et l'arsenic, compte tenu que ces éléments accompagnent souventle plomb et présentent une toxicité importante.Le réseau est adapté avec un piézomètre en amont (PZ3) et deux piézomètresen aval (PZ1 et PZ2). Par contre, étant donné l'utilisation de coke pour lafonderie, le contrôle des HAP serait judicieux à ajouter au programme desurveillance. Le contrôle de caractéristiques générales telle que la conductivitéde l'eau est également préconisé.

Il est recommandé de disposer de 2 piézomètres en aval, pour la nappe ducarbonifère, soit un supplémentaire au nord-ouest. Le programme desurveillance est adapté.


Programme de surveillance : pH, DCO, HCT, métaux totaux, cyanures,shénols et nitrates. Le contrôle est réalisé uniquement sur la zone de crassier.Le programme est adapté aux anciennes activités sidérurgiques mais ilmanque des contrôles de caractéristiques générales tel que la conductivité etd'éléments majeurs comme l'ammonium. Aussi, il serait intéressant d'élargir leréseau sur l'ensemble du site sans se concentrer uniquement sur le crassier.

Le réseau de points d'eau et le programme de surveillance (mentionné dans ledossier AREF) sont adaptés au site.



Site

Friche de Carbure(ATOFINA)Friche PCUK -Rhodia - EPF

Friche Saint-Gobain- Rhodia

Friche Saint-Waast

Friche Usinor

Friche Usinor BleuzeBorne

Grande ParoisseFrais Marais

Gravelines DigueLevel / DéchargePorte aux Boutes


Réseau non misen placeCaractère adaptéincertain

Réseau adapté



Réseau adapté

Réseau adapté



Absence desurveillanceProgrammeadapté

Programmeadapté

Programmeadapté

Programmeadapté

Programmeadapté

Programmeadapté


Commentaire

II n'y a aucun document disponible dans le dossier

Le projet d'arrêté de juin 1997 demande un réseau (1 ouvrages amont, 2ouvrage aval) pour la nappe superficielle et la nappe de la craie. Etant donnéle contexte géologique, l'arrêté doit visiblement faire référence à la nappe dessables d'Ostricourt plutôt qu'à la nappe de la craie. Le programme desurveillance est quant à lui adapté.


Au vu des activités connues sur le site, le contrôle des HAP, PCB, COT,BETX, hydrocarbures, et des métaux semble adapté aux pollutionspotentiellement présentes. Il serait nécessaire d'implanter un nouveaupiézomètre dans la partie est dit la "Zone Noire" du site à une profondeur plusimportante que PZF. En effet, celui-ci était à sec lors de l'ensemble descampagnes d'analyses.

La surveillance d'éléments majeurs, de métaux, des hydrocarbures totaux etdes HAP est adapté au passé de la friche. Par contre, le réseau desurveillance est inadapte au secteur A. Aucun des ouvrages ne peut êtrecaractérisé comme étant à l'amont ou à l'aval hydraulique. Un nouveau réseaudevrait être établi en prenant en compte le sens d'écoulement de la nappe dusud-ouest vers le nord-est.

Le réseau de points de surveillance (un en amont, deux en aval) est adapté ausens d'écoulement car les campagnes de mesures ont démontré que l'Escautalimente bien la nappe en ce secteur de manière générale et non de manièreponctuelle. En conséquence, les eaux peuvent provenir du site Vallourec59.0440) situé en amont. Une pollution aux PCB a été identifiée sous ce site.

Le réseau et le programme de surveillance sont adaptés aux activitésndustrielles passées du site.

I n'y a aucun document disponible dans le dossier.



Site

Ineos-Nova (ex BPChemicals)

Nitrochimie

Nortanking

Paindavoine

Recytech

Retia

SCI Le Manoir BoraxFrançais

SITA Nord CET

SRD : Société de laRaffinerie deDunkerque


Réseau adapté



Réseau adapté

Réseau adapté

Réseau adapté

Réseau adapté

Réseau adapté




Programmeadapté

Programmeadapté

Programmeadapté

ProgrammeinsuffisammentadaptéProgrammeadapté

Programmeadapté

ProgrammeadaptéProgrammeinsuffisammentadapté

Commentaire

Le réseau est adapté au site. Par contre, il y a seulement 5 paramètrescontrôlés réellement : le styrène, le toluène, le n-propylbenzène,l'éthylbenzène, le cumen et le benzène. Les caractéristiques générales et leséléments majeurs ont été mesurés seulement le 30/06/2006 et les micro-polluants minéraux ont une mesure en février 1998.

Les piézomètres n'ont pas de localisation précise par rapport à l'amont et àl'aval du site, ce qui ne permet pas de mesurer l'impact du site sur les eauxsouterraines.

Le ouvrages de surveillance sont implantés aux quatre extrémités du site etdonc en position latérale par rapport aux pollutions potentiellement généréespar le site. Il est suggéré d'ajouter un ouvrage aval supplémentaire entre les 2existants pour avoir une position dans l'axe. Le programme de surveillance estquant à lui adapté.


Le programme de surveillance ne comprend pas de contrôles descaractéristiques générales mis à part le pH. Il est conseillé de mesurer d'autresparamètres comme la conductivité.Le réseau et le programme de surveillance sont adaptés au site. >


Le réseau et dense. Le programme de surveillance est adapté.

La conclusion du rapport ANTEA A20696/C précise que l'écoulement « nord -sud » est inversé par rapport au schéma régional, ce qui est probablement dûà la présence d'un ancien canal remblayé. Cela doit être vérifié par la créationde piézomètres complémentaires. Quant au programme de surveillance, leplomb et le cuivre ne sont pas mesurés alors qu'ils sont dans la liste despolluants potentiels, il faut donc les inclure dans le programme de surveillance.



Site

STPS

SynchronyLogistique Nord(Wenderbecq)Terrain Simastock

Total - Raffinerie desFlandres

TRANCEL (AREF)

Tréfilerie deMarchiennes

Usine IntégréeUsinor (Ex Unimétal)





Réseau adapté

RéseaunsuffisammentadaptéRéseau adapté





Programmeadapté

Programmeadapté

Caractère adapténcertain

ProgrammeadaptéProgrammensuffisammentadapté

Commentaire

Les paramètres analysés en PZ9 sont les suivants : - Paramètres généraux :pH, "H, Conductivité, potentiel d'oxydo-rêduction - HCT - HAP - Métaux etmétalloïdes : Arsenic, Chrome total, Cuivre, Fer, Manganèse, Nickel,Vanadium, Zinc

II n'y a aucun document.

Afin de mieux caractériser les pollutions éventuelles et les sens d'écoulement,le réseau de points d'eau pourrait comporter un piézomètre supplémentairepour chacune des nappes à l'aval du site, d'autant que seuls deux ouvragessur les quatre prescrits sont actuellement suivis. La position du piézomètre00286X0507/PZ1 serait adaptée pour la nappe de la craie, mais sescaractéristiques ne sont pas disponibles en BSS. Le programme desurveillance est quant à lui adapté aux activités connues sur le site.


Les paramètres analysés en PZ9 sont les suivants : - Paramètres généraux :pH, T°, Conductivité, potentiel d'oxydo-réduction. - HAP - Métaux : Arsenic,Chrome total, CuivreLe réseau et le programme de surveillance sont adaptés au site.

En prenant en compte un sens d'écoulement est-ouest, équivalent à unealimentation de la nappe par l'Escaut (cas le plus général d'après les relevéspiézométriques), un piézomètre supplémentaire pourrait être envisagé à l'avalafin de mieux caractériser la pollution. Le piézomètre 00283X0333/F3 peutconvenir sous réserve d'une vérification de l'ouvrage. Compte tenu de'ancienne activité du site, le programme de surveillance devrait comprendreces paramètres supplémentaires : - hydrocarbures totaux (HCT) - élémentsmajeurs : sulfates, calcium, potassium, magnésium, sodium.



Site

Valmont

Yara


Réseau adapté

Réseau adapté


Programmeadapté

Programmeadapté

Commentaire

Au vu des activités des sociétés Valmont et Vallourec-Mont d'Anzin, le contrôledes HAP, des hydrocarbures et des métaux lourds semble adapté auxpollutions potentiellement présentes. Le sens d'écoulement de la nappealluviale est indiqué dans le dossier de manière prévisionnelle, le réseau desurveillance semble pertinent et composé d'un nombre suffisant depiézomètre.

Le réseau et le programme de surveillance sont adaptés

BRGM/RP-58766-FR - Rapport final m


3.5.2. Constat de la dégradation

L'examen a porté sur la dégradation de la qualité de l'eau entre l'amont et l'avalhydraulique par rapport au site et sur l'évolution de la dégradation en fonction dutemps.

Constat de la dégradation

Absence de dégradation significativeAppréciation non réalisable (informations de qualité et/ou en quantitéinsuffisante, contexte industriel et hydrogéologique, réseau de forages,programme de prélèvements)Dégradation actuelle ou historique constatée

Nombre desites

115

35

Le constat de ta dégradation ne peut pas être établi sur 15 sites, soit 29 % del'ensemble, pour cause de manque d'informations. L'absence de dégradationsignificative est relevée pour un site ; il s'agit de Dynea de l'unité territoriale deBéthune.

3.5.3. Évolution actuelle de la dégradation

Les résultats des analyses ont été examinés en fonction du temps. Il en ressort que lamajorité des sites sont dans une situation stable ou en voie d'amélioration (65 %). Parcontre il y a une ICSP sur 3 où l'appréciation n'est pas réalisable : soit il y a absenced'analyse, soit la durée du suivi est trop faible pour apprécier l'évolution. Enfin, un siteseulement donne des indices de dégradation : ¡I s'agit de la SCI du Manoir BoraxFrançais.

Evolution de la dégradation

Appréciation non réalisable (informations de qualité et/ou en quantitéinsuffisante, contexte industriel et hydrogéologique, réseau de forages,programme de prélèvements)Etat apparent stable ou quasi-stableIndices d'améliorationIndices de dégradation

Nombre desites

17

14191



3.5.4. Dégradation de la qualité des eaux souterraines en référenceaux critères de qualité applicables

Pour de nombreux sites et en absence de données sur l'usage effectif de la nappe àproximité du site, l'usage en alimentation en eau potable a été retenu en se basant surle principe de précaution. Cette usage implique a minima de se référer l'arrêté du 11janvier 2007 relatif aux limites et références des eaux brutes et des eaux destinées à laconsommation humaine.

Dégradation de la qualité en référence aux critères de qualité applicables °T-#If e

suesAppréciation non réalisable (informations de qualité et/ou en quantité insuffisante,usage des eaux, contexte industriel et hydrogéologique, réseau de forages,programme de prélèvements)

10

Dépassement(s) constaté(s) et confirmé(s) ou dépassements quasi-systématiques 37Pas de dépassement confirmé (absence de dépassement ou dépassementsponctuels non confirmés)

Une majorité de sites ont ou ont eu dans le passé des dépassements constatés etconfirmés ou des dépassements quasi-systématiques pour une ou plusieurssubstances polluantes par rapport aux critères de qualité applicables au droit du site(72,5 %).

3.6. TABLEAU DES SYNTHESES DES FICHES

Ce tableau reprend les recommandations du chapitre "synthèse" des fiches. Il permetde disposer rapidement d'une vision globale, non détaillée, des suites à donner pourchaque site.

Pour rappel, l'analyse et la synthèse des fiches reste succincte en ne retenant qu'unnombre limité de paramètres concernant les pollutions organiques, les pollutions parles minéraux et les pollutions physico-chimiques. Cette démarche ne peut pasconstituer une analyse détaillée des sites.



Nom site

Ancienne usine à gaz GDFHesdin

Ancienne Usine ETERNIT

ArcelorMittal (Ex Sollac)

Arras Maxe i

Bassins à Boues

Betafence

BP - Mare à Hydrocarbures

CECA

Centre EDF GDF Arras

Cokerie de la Fosse n°2

Crassier Usinor

Décharge Interne LME

Recommandation

Le peu d'information et l'absence de document dans le dossier ne permettent pas d'évaluer lesuivi.Etant donné que les activités de la société ne sont pas considérées comme étant polluantes,l'arrêt du suivi semble justifié.Poursuivre la surveillance des eaux souterraines et ajouter un piézomètre à l'est du site(00032X0132/PZ13) pour mieux caractériser la pollution.La surveillance des eaux souterraines doit se poursuivre en période de basses et hauteseaux. Le réseau de surveillance est à modifier en créant un piézomètre en amont et un oudeux piézomètres en aval.Reprendre les analyses car les derniers résultats disponibles (2003) indique une eau demauvaise qualité. Le réseau de surveillance est à améliorer.

La surveillance des eaux souterraines doit reprendre de manière plus rigoureuse pour lapartie « dépôt de boues ». Pour la partie tréfilerie, la surveillance des eaux souterraines estrecommandée semestriellement pour les polluants constatés sur, au moins, un ouvrage enamont et deux en aval.

Reprendre les mesures sur un cycle hydrologique en incluant le COT dans les paramètresmesurés afin de s'assurer que la pollution était bien ponctuelle et non chronique.Poursuivre les mesures sur le même réseau en complétant les analyses actuelles : prendre en comptea liste des pollutions potentiellement présentes, énumérées dans le rapport CECA d'octobre 1999._e peu d'information et l'absence de document dans le dossier ne permettent pas decommenter la situation et le suivi.

La surveillance de la nappe superficielle est à prévoir à nouveau afin d'évaluer l'impactpotentiel du site sur les eaux souterraines (les ouvrages étaient à sec le jour de l'analyse). Leréseau de surveillance est à revoir car il manque des ouvrages en aval de la parcelle.La surveillance des eaux souterraines doit se poursuivre car la qualité de la nappe restedégradée._es eaux souterraines restent toujours de très mauvaise qualité (2006). La surveillance estdonc à poursuivre.



Nom site

Décharge Prés d'Aineaux

Dépôt ELF - ANTAR

Dynea

EMNEUSINORGTS

Enersys

Engrais Nord France

Eramet Comilog Manganèse(ex DEM)

Exide Technologies

Fonderie Lamoitier

Forcast Décharge Trou duSable

Française de Mécanique

RecommandationLa qualité des eaux, caractérisées pour la dernière fois en 2003, justifie de poursuivre lesanalyses. Le réseau de surveillance est aussi à améliorer.

Le peu d'information et l'absence de document dans le dossier ne permettent de commenterle suivi.Disposer d'un point de contrôle véritablement en aval pour s'assurer que le site n'a vraimentaucun impact sur les eaux souterraines.Le peu d'information et l'absence de document dans le dossier ne permettent pas decommenter le suivi.

Le suivi réalisé sur le plomb indique un impact des activités du site sur la qualité des eaux dela nappe. Il n'y a pas d'argumentation justifiant que le plomb soit le seul élémentpotentiellement problématique.Les surveillances de la partie production du site et de la partie stockage sont à reprendre carl'eau est de très mauvaise qualité sur les analyses présentes dans le dossier.Reprendre les mêmes analyses pour un état des lieux et constater l'impact de l'évacuation dela décharge (terminée en août 2003). Il sera peut-être utile d'ajouter l'ouvrage00035X0161 /SPT12B au réseau de surveillance afin de mieux caractériser l'amonthydraulique du site.

Les données disponibles sur ce site sont très anciennes (2000) et ne concernent que deuxcampagnes. Le constat de mauvaise qualité des eaux qu'on peut établir à cette date, incite àreprendre la surveillance ou au moins faire un état des lieux. Le réseau à l'aval del'écoulement et le programme de surveillance est à reconsidérer.Reprendre le programme de surveillance tel que prévu sur au moins un cycle hydrologique etrevoir les paramètres à surveiller.

Réaliser un piézomètre supplémentaire dans le calcaire au nord-ouest du site et prévoir 2campagnes de prélèvement avec le même programme d'analyses.Les limites prises comme référence ne sont toujours pas atteintes malgré une baisse desconcentrations des polluants désignés. Il est donc recommandé de poursuivre la surveillancede la qualité des eaux souterraines.



Nom site

Friche Cockerill

Friche DAMETA

Friche de Carbure(ATOFINA)

Friche PCUK-Rhodia - EPF

Friche Saint-Gobain - Rhodia

Friche Saint-Waast

Friche Usinor

Friche Usinor Bleuze Borne

Grande Paroisse FraisMarais

Gravelines Digue Level /Décharge Porte aux Boules

Ineos-Nova (ex BPChemicals)

RecommandationElargir la zone d'analyse sans se restreindre au crassier et reprendre une campagne demesure sur au moins un cycle hydrologique. Cette évaluation permettrait de disposer d'unebase pour reprendre, adapter ou arrêter le suivi.

La surveillance des eaux souterraines doit reprendre car la qualité des eaux souterraines etde la Trouille reste dégradée.L'insuffisance d'information et l'absence de document dans le dossier ne permettent pas decommenter le suivi.Reprendre la surveillance pour mesurer l'impact potentiellement positif des travaux en cours.La qualité requise pour les eaux souterraines n'était pas atteinte en 2005 avant que débutentles travaux.Poursuivre la surveillance des eaux souterraines et retirer du programme la surveillance ducuivre comme conseillé par SITA remédiation. Reconsidérer le seuil de détection du cadmium(supérieur à la limite retenue sur les analyses présentes).

Reprise du suivi pendant au moins 2 campagnes (hautes et basses eaux) pour le contrôledes HAP avant de décider de l'arrêt ou non de la surveillance des eaux souterraines.Reconsidérer les seuils analytiques.Bien que ce site ne présente pas de pollution marquée, il est nécessaire de reprendre le suiviet d'appliquer l'arrêté préfectoral en raison des activités passées de ce site.Doursuite de la surveillance et régularisation de ce suivi par un arrêté préfectoral._a première nappe rencontrée reste à surveiller et des solutions doivent être trouvées pourdiminuer les valeurs élevées._e site est très peu renseigné, aucune analyse n'est présente dans le dossier. Il est doncmpossible d'établir une synthèse sur la qualité des eaux souterraines.

Reprendre la surveillance des eaux souterraines en période de basses et hautes eaux.Inclure les paramètres physico-chimiques et les micropolluants organiques mesurés lors desprélèvements précédents.



Nom site

Nitrochimie

Nortanking

Paindavoine

Recytech

Retia

SCI Le Manoir BoraxFrançais

SITA Nord CET

SRD : Société de laRaffinerie de Dunkerque

STPS

Synchrony Logistique Nord(Wenderbecq)

RecommandationLe réseau de piézomètres ne permet pas de commentaire sur l'amont et l'aval : Uneadaptation du réseau de mesure avec au moins un piézomètre en amont hydraulique et deuxpiézomètres en aval sont à prévoir pour reprendre les mesures et constater si le site a unimpact ou non sur les eaux souterraines.

Il faut poursuivre la surveillance des eaux souterraines sur un réseau mieux adapté ets'assurer que ces pollutions étaient bien ponctuelles et qu'elles ne se reproduiront plus.Poursuivre la surveillance des eaux souterraines et s'assurer de l'impact positif des travauxde dépollution d'EPF.

La surveillance est à poursuivre en y incluant des paramètres généraux supplémentaires (ex :conductivité).La surveillance est à maintenir pendant les travaux, prévus jusqu'en fin 2012 et au-delà pouren mesurer l'impact potentiellement bénéfique sur les eaux souterraines. Une actualisation dela surveillance sera alors sans doute nécessaire.

Poursuivre la surveillance en PZ1, PZ2, PZ3, PZ4, PZ5 et PZ7P car la qualité de l'eau estencore médiocre. La surveillance de PZ7S et F0 peut être arrêtée car les limites deconcentration n'y sont plus dépassées.Il serait intéressant de continuer les analyses pour mesurer l'impact potentiellement positifdes travaux de réaménagement.

Poursuivre les analyses en ajoutant la mesure du plomb, du cuivre et en incluantsystématiquement la mesure du COT et du BTEX (valeur du benzène, xylène totaux,Ethylbenzène, Toluène à mesurer individuellement). Implanter aussi des ouvragespiézométriques complémentaires pour s'assurer du sens d'écoulement de la nappe.

Au vu des résultats, un bilan de l'état du site et de l'état de la nappe devrait être engagé, etl'origine des concentrations en manganèse identifiée avant de décider s'il convient de mettreen place une surveillance de la nappe ou si elle peut être arrêtée.

^e peu d'information et l'absence de document dans le dossier ne permettent pas decommenter le suivi.



Nom site

Terrain Simastock

Total - Raffinerie desFlandres

TRANCEL (AREF)

Tréfilerie de Marchiennés

Usine Intégrée Usinor (ExUnimétal)

Valmont

Yara

RecommandationReprendre le programme de surveillance tel que prévu sur au moins un cycle hydrologiqueavant de revoir éventuellement cette surveillance. Le réseau de surveillance est à revoir etprobablement à compléter.La qualité de l'eau est mauvaise en PZ22, PZ31 et PZ32 et une pollution au COT estconstatée d'amont en aval. La surveillance, arrêtée depuis juin 2003, est donc à reprendre.Au vu des résultats, et en l'absence de documentation sur les activités du site et de réseaupiézométhque de surveillance adapté, on ne peut pas valablement conclure sur l'état de lanappe.

Poursuivre les analyses sur la nappe du Landénien. On peut par contre envisager d'arrêter lasurveillance de la nappe de la craie.Revoir le réseau et le programme de surveillance afin de mieux caractériser la pollutionpotentiellement générée par le site.Compte tenu de la qualité de la nappe, il est important de remettre en oeuvre le suivi tel qu'il aété défini dans l'AP de 2005.

Arcadis recommande un bilan quadriennal pour soumission aux administrations et au vu desconclusions, arrêt ou réduction du suivi de la qualité de la nappe. Le suivi des HAP et desproduits azotés est à poursuivre d'après les résultats d'analyses.



4. Conclusion

Dans le cadre du projet de bancarisation des données relatives à la qualité des eauxsouterraines au droit des Installations Classées et Sites Pollués (ICSP) du NPC, unebase de données a été constituée. Elle concerne 216 sites sélectionnés par la DREALNPC, dont 188 ont mis en place un réseau de suivi de la qualité des eaux souterraines.Les données de ces 188 sites ont été bancarisées dans le réseau RRICQNPC de la

région NPC pour le bassin hydrographique Artois-Picardie, ce qui représente : 1244qualitomètres (dont 293 en phase 3) et 194 051 analyses bancarisées (Les analysesdu réseau UTAM ne sont pas incluses).

A noter qu'environ 1000 ouvrages disposent des données de suivi.

De plus, une fiche de synthèse a été établie pour chaque site comportant :

- les principales informations d'ordres administratifs, géographiques, géologiqueset hydrogéologiques;

- l'historique du site (s'il était présent);

- des éléments de synthèse sur la qualité des eaux souterraines (si lesinformations dans les dossiers consultés et/ou récupérés étaient suffisantes);

- le descriptif du dispositif de surveillance mis en place et leur pertinence (si lesplans de localisation des ouvrages étaient présents).

Ces fiches de sites renseignent la base FICSP qui permet de stocker les données, deles mettre à jour et de les éditer sous différents formats. Ces informations ne sont pasrendues publiques à ce stade à la demande du MEEDDM.

Les données analytiques bancarisées sont stockées dans les bases Molosse et ADESqui constituent des « bases de référence » utiles aux gestionnaires de l'eau, auxadministrations chargées de l'inspection des Installations Classées. Ces basesrégionales permettent de garder la mémoire du site en conservant les données qui leursont afférentes : arrêtés préfectoraux, historique des activités et des événements,

géographie du site, géologie, hydrogéologie, études réalisées et enfin un aperçu desrésultats des analyses effectuées (paramètres suivis, évolution spatiale et temporelle).

La bancarisation de ces données qualitatives dans ADES constituera, à terme, un suivi

efficace des eaux souterraines à l'échelle nationale. ADES permet déjà d'observerrévolution des paramètres qualitatif et quantitatif à des fins de connaissance et deprotection des ressources en eau.

Concernant les résultats collectés et bancarisés dans le cadre de ia présente étude(ICSP-NPC phase 3), la moyenne des points de surveillance par site ICSP est de 6.

Généralement, la fréquence des campagnes de prélèvements est semestrielle avec,en moyenne, 9 prélèvements pour une durée de suivi de 5,37 années par ouvrage.



A partir des analyses effectuées et mises à notre disposition, un bilan de la qualité deseaux souterraines au droit des sites a été effectué. Une majorité des sites a un Impactsur la qualité des eaux souterraines lié à leurs activités présentes ou passées.L'analyse des données bancarisées montre en particulier, que l'évolution de la qualitédes eaux souterraines présente un état stable ou quasi-stable avec des fluctuationsponctuelles des teneurs pour 27 % des sites, des indices d'amélioration pour 37,25 %des sites contre 1 ,9 % pour lesquels une dégradation est observée (correspond à unsite).

Malgré de nombreux constats du caractère adapté incertain ou insuffisamment adaptéde certains dispositifs mis en place et l'existence de chroniques de suivi souventincomplètes, les résultats obtenus devrait permettre de faire largement progresser laconnaissance des pressions d'origine industrielle sur les nappes et améliorer lesdispositifs de suivi des eaux souterraines au droit des ICSP.

Cependant, il Importe dès à présent que tous les échanges nécessaires aient lieu avecles exploitants de ces qualitomètres de surveillance afin que l'implantation, les coupestechniques et géologiques, la nature, la fonction et l'état des points d'eau, où nous nedisposions le plus souvent que d'informations succinctes, soient correctementrenseignées et validées. Ceci est une composante importante de l'information qui doitservir dans le cadre de l'interprétation des données analytiques et lever le caractèreadapté incertain de certains dispositifs de surveillance.

Il est prévu par le MEEDDM que la mise à jour dans ADES des nouvelles donnéesconcernant les années postérieures à 2006-2009 sera progressivement versée par lesresponsables des sites Industriels selon des procédures en cours de définition et àl'aide d'outils informatiques encore en cours de développement.

En effet, au niveau national, le MEEDDM met au point actuellement, en coordinationavec l'ensemble des partenaires concernés, les modalités pratiques de saisie desdonnées dans la banque de données ADES à différents horizons temporels. Dans cecadre, un mode de télé déclaration directe par les exploitants, leurs prestataires ou leslaboratoires est en cours d'expérimentation.



5. Bibliographie

Bourdin M. et Arnaud L. avec la collaboration de Le Quéré A. (2008) - Suivi de laqualité des eaux souterraines au droit des IC de Basse Normandie. Phase 1 (40 sites).Rapport final BRGM/RP-56012-FR, 30 p., 9 III., 1 ann., 1 CD.

Chartier R., avec la collaboration de Chery L., Mellhac A., SouadI T., Herniot P. (2006)- Bancarisation des données de qualité des eaux souterraines relatives aux

installations classées et sites pollués. Développement des outils de suivi. Bilan del'année 2005. Rapport final. BRGM/RP-54420-FR, 77 p., 13 fig., 4 ann.

Chartier R., avec la collaboration de Mellhac A., SouadI T., Rouxel E., Giraud F.,

Nguyen D., Bouroullec I., Pinson S., Le Guern C, Lamotte C. et Nguyen-The D. (2005)- Suivi de la qualité des eaux souterraines relative aux Installations classées et sitespollués. État des lieux et méthodologie de bancarisation des données. Rapport finalBRGM/RP-53784-FR

Grassin L., Bouroullec I., Bardeau M. - Bancarisation des données sur la qualité des

eaux souterraines au droit d'installations classées (IC) et sols pollués (SP) en Midi-Pyrénées. Phase 1 : 50 sites en Haute-Garonne. Rapport final - Rapport BRGM/RP-55849-FR, 78 p., 15 ill., 1 tab., 3 ann.

Gryczka M., Petit V. - Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit desinstallations classées et des sites pollués en région Nord Pas de Calais / Phase 2 :bancarisation. Rapport final. BRGM/RP-57875-FR, 71 p., 21 fig., 4 tab., 2 ann., 1 cd¬rom.

Koch-Mathian J.-Y., Chartier R. avec la collaboration de Chery L. et Baratón A. (2007)- Bancarisation des données de qualité des eaux souterraines relatives auxinstallations classées et sites pollués - Suivi national. BRGM / RP-55791-FR, 82 p,3 ann.

Koch-Mathian J.-Y., Chartier R. avec la collaboration de Chery L. et Baratón A. (2008)- Bancarisation des données de qualité des eaux souterraines relatives auxinstallations classées et sites pollués - Suivi national et développement des outils.BRGM/RP-56928-FR, 91 pages, 4 annexes

Le Guern C, Mounier F. avec la collaboration de Come M. Toutain J. Richoux L.,

Baudouin V., Rouxel E., Conil P. (2008) - Bancarisation des données de qualité deseaux souterraines relatives aux installations classées et sites pollués en région desPays de la Loire - avancement à fin 2008. Rapport BRGM/RP-56855-FR, 87 p., 37.fig.,5 ann.

Lemolne Y., David P-Y. (2009) - Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit desInstallations Classées et Sites Pollués de la Basse-Normandie - Phase 2 (35 sites) et

Synthèse des 2 phases - Rapport final - BRGM RP-57350-FR, 71 p., 18 ill., 4 ann.



Maton D., avec la collaboration de M.J. Feret, V. Gasmi, A. Lieval et V. Mardhel (2007)- Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des installations classées et des

sites pollués en région Picardie / Phase 1 : cadrage méthodologique. Rapport finalBRGM/RP-54377-FR, 73 p., 14 fig., 5 tab., 3 ann., 1 cd-rom.

Nowak C, Chartier R., Szymanski A.L., Gaury N., Sanchi L., Rodisio F., Micco G. etPhilomin IVI. avec la collaboration de Girault F., Boulllot V., Chery L., Baratón A. etSouadi T. (2008) - Bancarisation des données de qualité des eaux souterraines audroit des ICSP de l'Ile-de-France - Phase 1 (100 sites) - Rapport final - BRGM RP-5671 1-FR, 106 p., 21 fig., 2 ann., 1 cd-rom.

Pinson S., landolino A. - Bancarisation sous ADÈS des données «qualité des eauxsouterraines » relatives aux Installations Classées et Sites Pollués de la Région Nord-Pas-de-Calais - « Rattrapage » historique (période 1998-2005) - Phase 1 : 85 sites -Rapport final - BRGM/RP-56107-FR, 72 pages, 28 figures, 8 annexes.

Touchard F., Talllardat G., Devoucoux V. (2009) - Bancarisation des données dequalité des eaux souterraines relatives aux installations classées et sites pollués de larégion Limousin - Phase 1 - BRGM/RP57017-FR, 38 pages, 12 illustrations, 1 annexe.



6. Glossaire

Abréviations

ADES : Banque nationale d'Accès aux Données des Eaux Souterraines.www.ades.eaufrance.fr

AEAP : Agence de l'Eau Artois-Picardie

AEP : Captage d'Alimentation en Eau Potable

BASQL : Base de données des sites et sols pollués ou potentiellement pollués faisantl'objet d'une action de la part des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif.http://basol.ecologie.gouv.fr

BSS : Banque de données du Sous-Sol, gérée par le BRGM, recense les foragesdéclarés de plus de 10 m de profondeur, http://infoterre.brgm.fr

DPSM : Département Prévention et Sécurité Minière du BRGM

DREAL : Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement

DRIRE : Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement

ICSP : Installations Classées et Sites et sols Pollués

IGN : Institut Géographique National

MOLOSSE : MOdule LOcal de Saisie et Surveillance des Eaux souterraines, moyenprivilégié pour alimenter et échanger avec la banque ADES.

NAF : Nomenclatures des Activités Françaises

NGF : Nivellement Général Français

SGR : Services Géologiques Régionaux du BRGM

UTAM-Nord (ex CdF) : Unités Territoriales Après-Mine de la zone « Nord » de laFrance (ex Charbonnages de France)



Définitions

Aquifère : Terrain perméable, contenant une nappe d'eau souterraine, suffisammentconducteur pour permettre l'écoulement significatif d'une nappe et le captage dequantités d'eau appréciables.

BASOL : Un site identifié sous BASOL l'est par les numéros de Département (2 chiffresen métropole, 3 en DOM-OM) et le numéro du site (4 chiffres), regroupé sous la formedd.nnnn ou ddd.nnnn. Un point sépare le numéro de base du département du numérodu site.

Crépine : tubage dont la paroi est percée d'ouvertures de formes diverses disposéesrégulièrement, à travers lesquelles l'eau de l'aquifère pénètre dans le forage.

Eaux souterraines : Toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol dans la zone de

saturation qui sont en contact direct avec le sol.

Exploitant : Toute personne, physique ou morale, qui exploite une Installation (titulairede l'arrêté d'autorisation), ainsi que celle qui détient ou s'est vu déléguer un pouvoiréconomique déterminant sur celle - ci (Loi n° 76.663 du 19 juillet 1976, décretn°77.1 133 du 21 septembre 1977).

GIDIC : base de données Interne à la DREAL pour la gestion des installationsclassées. Code (Industrie) à renseigner par l'inspection. Il doit être sous la formebbb.nnnn où bbb est le chiffre correspondant au numéro de la « base GIDIC » pour larégion, et où nnnn est le chiffre correspondant au numéro affecté à l'établissementdans l'application GIDIC. Un point sépare le numéro de base de la région du numérode l'établissement.

IHvdrogéologie : Science des eaux souterraines, comprises dans les sciences de laTerre ; connaissance des conditions géologiques et hydrologiques et des loisphysiques qui régissent l'origine, la présence, les mouvements et les propriétés deseaux souterraines. Applications de ces connaissances aux actions humaines sur les

eaux souterraines, notamment à leur prospection, à leur captage et à leur protection.

Impact : Effet d'une action, d'un aménagement, d'une exploitation de matière première,..., sur un milieu naturel, des organismes, un écosystème, des paysages, ...

In situ : Mesure ou traitement en place, dans l'environnement naturel (terme latin).



Masse d'eau : terme technique introduit par la dIrectIve-cadre sur l'eau pour désignerune partie de cours d'eau, de nappes d'eau souterraine ou de plan d'eau. Ce quidifférencie une masse d'eau d'une autre, c'est la possibilité ou non d'atteindre le mêmeobjectif.

Cette possibilité dépend d'une part des types naturels auxquels elles appartiennent(différencier un cours d'eau de montagne d'un cours d'eau de plaine par exemple) etd'autre part des pressions liées aux activités humaines qui s'exercent sur elles(différencier un cours d'eau soumis à de nombreux rejets d'eaux usées d'un coursd'eau dans lequel se déversent peu ou pas de ces eaux).

Molosse : Module local permettant d'associer aux points d'eau les données des thèmeshydrogéologie, quantité, qualité, descriptif du point d'eau et permettant de gérer lessites industriels et d'établir les liens avec les points d'eau. Il ne permet pas de gérer lesréseaux, ni l'affectation des points aux réseaux. Il constitue l'interface producteur dedonnées/ADES.

NAF : Activité principale exercée par une entreprise ou par un établissement. Ce codeest attribué par l'INSEE à chaque entreprise et à chaque établissement selon sonactivité principale. Il est constitué de 3 chiffres et une lettre d'après la nomenclatured'activités française (NAF). Des administrations ou des organismes peuvent utiliser lecode NAF pour déterminer le champ d'application d'un texte réglementaire ou d'uncontrat, en fonction de règles ou de besoins qui leurs sont propres. L'utilisation qu'ilspourraient faire dans ce cadre du code NAF est de leur responsabilité. Le code NAFattribué par l'INSEE ne peut constituer qu'un élément d'appréciation d'uneréglementation ou d'un contrat.

Nappe : Eaux souterraines remplissant entièrement les pores d'un terrain perméable(aquifère) de telle sorte qu'il y ait toujours liaison par l'eau entre les pores ; la nappes'oppose à la zone non saturée sus - jacente ; une nappe peut recevoir différentsqualificatifs relatifs à son gisement (nappe alluviale, ...), à ses conditionshydrodynamiques (nappe captive ou libre, artésienne, ...), ou à des caractéristiques del'eau (nappe salée ou thermale, ...).

Niveau piézométrique : Ils permettent de tracer des courbes de niveau d'une nappeobtenues à la suite des mesures de pression hydraulique dans différents piézomêtreset de déterminer la pente d'écoulement de la nappe.

Piézomètre : dispositif servant à mesurer la hauteur piézométrique en un point donnéd'un système aquifère, laquelle indique la pression d'eau en ce point, en permettantl'observation ou l'enregistrement d'un niveau d'eau libre ou d'une pression.

Point d'eau : Accès naturel (source) ou artificiel (forage, drain, puits...) aux eaux souterraines

Polluant : Produit, substance ou composé chimique responsable d'une pollution. Ondistingue les polluants primaires, rejetés directement dans le milieu naturel, despolluants secondaires qui proviennent de réactions sur les premiers, ou entre eux.



Pollution : Introduction, directe ou indirecte, par l'activité humaine, de substances,préparations, de chaleur ou de bruit dans l'environnement, susceptibles de contribuerou de causer :

- un danger pour la santé de l'homme,

- des détériorations aux ressources biologiques, aux écosystèmes ou aux biensmatériels,

- une entrave à un usage légitime de l'environnement.

Qualitomètre : dispositif servant à mesurer la qualité d'un point donné d'un systèmeaquifère soit directement ou indirectement par le prélèvement d'un échantillon.

Réhabilitation : Ensemble d'opérations (réaménagement, traitement de dépollution,résorption, contrôles Institutionnels...) effectuées en vue de rendre un site apte à unusage donné. Cette opération englobe à la fols les opérations de traitement dedépollution, celles de confinement et de résorption des déchets sur un site pollué envue de permettre un nouvel usage.

Site Industriel : Secteur géographique correspondant à l'emprise industrielle (limites depropriété).

Transfert : Migration de substances dissoutes ou non à l'intérieur d'un sol, à travers ouà sa surface, causée par l'eau, l'air et les activités humaines, ou bien par les

organismes du sol.

Usage de l'eau :

- le captage, la distribution et la consommation d'eau de surface ou d'eau souterraine,

- toute autre utilisation d'eau de surface ou souterraine susceptible d'Influer de manièresensible sur l'état écologique des eaux. (Issu de la proposition de directive cadre surl'eau - projet COM 97-49 du 26 février 1997).

Vulnérabilité des eaux souterraines : Ensemble des caractéristiques d'un aquifère qui

détermine la plus ou moins grande facilité d'accès à ce réservoir et de propagationdans celui - cl d'une substance considérée comme indésirable.



Annexe 1 :

Liste et codes des 51 sites traités dans la phase 3du projet FICSP-NPC

SiteAncienne usine à gaz GDFHesdin

Ancienne Usine ETERNIT

ArcelorMittal (Ex Sollac)Arras Maxei

Bassins à Boues

CODE FICSPNPC62_F00060

NPC59_F00133

NPC59_F00138NPC62_F00048

NPC59_F00115

Betafence ¡NPC59_F00130BP - Mare à Hydrocarbures |NPC59_F00137

CECACentre EDF GDF Arras

NPC62_F00Û25NPC62_F00058

Cokerie de la Fosse n°2 ¡NPC59_F00132Crassier Usinor

Décharge Interne LME

Décharge Prés d'Aineaux

Dépôt ELF - ANTAR

DyneaEMNE USINOR GTS

EnersysEngrais Nord France

ErametComilog Manganèse{ex DEM)Exide Technologies

NPC59_F00125

NPC59_F00124

NPC59_F00114

NPC59_F00148

NPC62_F00055

NPC59_F00145

CODEJCSP |BASOL| GIDICNPC62_00051_DRIRENPC

NPC59_00118_DRIRENPC

NPC59_00124_DRIRENPCNPC62_00039_DRIRENPC



NPC59_00123_DRIRENPCNPC62_00038_DRIRENPCNPC62_00049_DRIRENPC





NPC59_00134_DRtRENPCNPC62_00046_DRIRENPCNPC59_00131_DRIRENPC

62.0108

59.0312

59.002562.0053

59.0093

59.0176

070.00954

070.0088459.0029 070.0340562.0064 070.00483

62.0099

59.044359.0035

59.0311

59.0069

59.013762.008659.0174

070.01782281.00036

070.01685070.00772

NPC62_F00056|NPC62_00047_DRIRENPC|62.0085|070.00798

NPC59_F00141

NPC59_F00140

NPC59_F00112

Fonderie Lamoitier |NPC59_F00128Forcast Décharge Trou duSable

NPC59_F00127

Française de Mécanique |NPC62_F00050Friche Cockerill

Friche DAMETA

Friche de Carbure(ATOFINA)

NPC59_F00136

NPC59_F00126

NPC62_F00059

Friche PCUK - Rhodia - EPF |NPC59_F00121

Friche Saint-Gobain - Rhodia

Friche Saint-Waast

NPC59_F00118

NPC59_F00129





59.0461

59.0122

59.000159.010259.0039

NPC62_00041_DRIRENPC|62.0070NPC59J)0121_DRIRENPC¡59.0048

NPC59_00111J3RIRENPC


59.0054

62.0005

NPC59_Û0107_DRIRENPC 59.0013NPC59_00104_DRIRENPC


59.0018

59.0037

070.00508

070.00523070.03113070.02791

070.00829

070.03812

070.01687

070.03765



SiteFriche Usinor

Friche Usinor Bleuze Borne

Grande Paroisse FraisMarais

Gravelines Digue Level /Décharge Porte aux Boules

Ineos-Nova (ex BPChemicals)NitrochimieNortankingPaindavoineRecytechRetia

SCI Le Manoir BoraxFrançaisSITA Nord CETSRD : Société de laRaffinerie de Dunkerque

CODE FICSPNPC59_FÛ0116

NPC59_F00119

NPC59_F00134

NPC59_F00146

NPC62_F00049

NPC62_F00057

NPC62_F00051NPC59_F00113NPC62_F00053NPC62_F00052

NPC59_F00139

NPC59_F00135NPC59_F00131

CODE ICSPNPC59_00102_DRIRENPC









STPS |NPC59_F00144[NPC59_00130_DRIRENPCSynchrony Logistique Nord(Wenderbecq)

NPC59_F00147

Terrain Simastock |NPC59_F00117

Total - Raffinerie desFlandresTRANCEL (AREF)

Tréfilerie de Marchiennes

Usine Intégrée Usinor (ExUnimétal)

ValmontYara

NPC59_F00142

NPC59_F00143NPC59_F00122

NPC59_F00123







NPC59_F00120|NPC59_00106_DRIRENPCNPC62_F00054|NPC62_00045_DRIRENPC

BASOLJ GIDIC

59.0131

59.0132

59.0405

59.0180/59.018162.0060

62.0081

070.01805

070.00589

070.0254762.0084 070.0079959.0162

62.0088070.02076

070.0075062.0029 070.0258759.0127 070.02218

59.0453 |070.0364359.0207

59.017259.0321

070.00588

070.02327

070.02334

59.0138 |070.0266259.0241

59.017359.0119

59.0310

070.00918

070.02362

070.04239

59.0139 |070.0259562.0016 070.01839



Annexe 2 :

Fiche de Synthèse des 51 sites traités de laphase 3 du projet FICSP-NPC

Les 51 fiches sont présentes sous format Pdf dans le cd-rom fourni avec ce rapport.

Sommaire

Unité Teriitoilale de Béthnne Betafence 150

Centre EDF GDF Arras 2 Q-avelines Digue Level / Déchaige Porte aux Boules 157

Friche de Carbure (ATOFINA) 6 SRD : Société de la Raffinerie de Dunkerque 161

Yaia 10 Total - Raffinerie des Flandres 166

Retía 18 Unité Territoriale de Valenciennes |An-as Maxei 25 SITA Nord CET 174

Ineos-Nova (ex BP Chemicals) 30 Crassier Usinor 183

CECA 37 Friche Saiut-Waast 191

Française de Mécanique 43 Forcast Décharge Trou du Sable 198

Nitiochimie 51 Friche Cockerill 205

Nortauking 56 Friche DAMETA 210

Enersys 62 Décharge Prés d'Aineaux 217

Dynea 67 Bassins à Boues 225

Recytech 72 Fonderie Lainoitier 233

Uatté Territoriale de Lflle Tréiilerie de Marchiennes 239

Synchrony Logistique Nord (Weuderfoecq) 79 Friche Usinor 246

Exide Technologies 83 Friche LTsinor Bleuze Borne 253

Friche PCUK - Rhodia - EPF 88 Terrain Sünastock 261

Friche Saint-Gobain - Rhodia 95 Valmont 267

Dépôt ELF -ANFAR 101 STPS 273

Paindavoiue 105 TRANCEL (AREF) 278

Unité Territoriale dn Littoral EMNE USINOR GTIS 282

Eugi-ais Nord France 111 Usine Intégrée Usinor (Ex Uniuiétal) 286

ArcelorMittal (Ex Sollac) 118 Décharge Interne LME 292

BP - Mare àHyàocarbires 127 Ancienne Usine KIERNIT 300

Ancienne usine à gaz GDF Hesdin 133 Grande Paroisse Frais Marais 304

Eramet Comilog Manganèse (ex DEM) 137 Cokerie de la Fosse n'2 312

SCI Le Manoir Borax Français 143


Géosciences pour une Terre durable

Centre scientifique et technique3, avenue Claude-Guillemin

BP 3600945060 - Orléans Cedex 2 - France

Tél. : 02 38 64 34 34

Service Géologique Régional Nord-Pas-de-CalaisSynergy Park6 ter, rue Pierre et Marie Curie59260 - LEZENNES - FranceTél. :03 20 19 15 40

Documents

Suivi de la qualité des eaux souterraines au droit des ...infoterre.brgm.fr/rapports/RP-58766-FR.pdfSuivi de la qualité des eaux souterraines au droit des installations classées