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Apprentissage organisationnel et knowledge Management

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Page 1: Support KM

Apprentissage organisationnel

et knowledge Management

Page 2: Support KM

Théorie des ressources et autres théories

Théorie néoclassique :La firme existe pour combiner des ressources de manière optimale dans sa recherche de maximisation du profit

La firme détient des droits de propriété sur les ressources

Les firmes sont à situation égale sur le marché des ressources du fait de l’information parfaite et de la parfaite mobilité des ressources :

Les ressources peuvent âtre achetées ou échangées

Les ressources sont divisibles

La contribution marginale exacte des ressources à la valeur finale du produit peut être calculée sur la base d’une fonction de production

Toutes les firmes sont capables de combiner les ressources avec la même efficacité (équilibre 0)

Page 3: Support KM

Théorie des ressources et autres théories

Théorie des coûts de transaction :Firme et marché sont des modes alternatifs de coordination de la production

Les opérations sur le marché ont un coût et former une organisation sous une autorité (entrepreneur) permet de minimiser ces coûts lorsque :

cela minimise les risques d’opportunisme

cela permet de dépasser les problèmes liés à l’information imparfaite sur les marchés et à la rationalité limitée

cela permet de garantir l’accès à des ressources spécifiques

Le choix entre hiérarchie (firme) et marché dépend donc du niveau potentiel de coûts de transaction et du risque d’opportunisme

Page 4: Support KM

Théorie des ressources et autres théories

La vision de Schumpeter :

Prise en compte de la notion d’innovation

Introduction du concept de destruction créatrice :

l’objectif de la firme est de rechercher des opportunités

concurrentielles en adoptant des innovations qui rendent les

positions des rivaux obsolètes

Les positions monopolistiques temporaires sont donc

nécessaires et bénéfiques puisqu’elles permettent de

générer des rentes et de compenser les risques des

innovations radicales

L’idée d’hétérogénéité entre les firmes est donc

placée au cœur de la théorie

Page 5: Support KM

Théorie des ressources et autres théories

Théorie des ressources :

Prolonger les apports de Schumpeter

Placer la firme au cœur de la théorie

Plutôt qu’une réponse à la question « Pourquoi les firmes

existent-elles ? », rechercher une réponse à la question

« Pourquoi la firme particulière X existe-telle ? »

Question de l’hétérogénéité : la firme existe parce qu’elle a

une base de ressources spécifiques avec lesquelles de

nouvelles ressources seront en meilleure adéquation que

pour d’autres firmes

Les frontières de la firme sont donc définies par l’efficacité de

la combinaison de ressources spécifiques

Page 6: Support KM

Théorie des ressources

• Les différences de performance s’expliquent par les différences en terme de ressources contrôlées et utilisées pour mettre en œuvre les stratégies

• Les conditions de la durabilité de l’avantage concurrentiel sont liées à la possibilité de protéger les ressources contre l’imitation ou la substitution.

• Les ressources doivent remplir 4 conditions :– Valeur (possibilité de fonder des stratégies

conduisant à un avantage concurrentiel)

– Rareté (peu de concurrents doivent les posséder)

– Inimitabilité (par les concurrents)

– Non substituabilité

Page 7: Support KM

• Auteurs principaux

– Références fondamentales :

• Penrose (1959), Rumelt (1987)

– Définition des principaux concepts :

• Wernerfelt (1984), Teece (1986), Barney (1986,

1991), Dierickx & Cool (1989), Reed & De Fillippi

(1990), Grant (1991), Amit & Schoemaker (1993),

Peteraf (1993), Miller & Shamsie (1996), Nanda

(1996), Hall (2000)

– Développements théoriques :

• Conner (1991), Mahoney & Pandian (1992),

Barney (2001)

Page 8: Support KM

Approche par les compétences

Les processus de coordination et de

développement des ressources sont placés au

cœur de l’analyse

Les compétences, qui permettent de

coordonner, développer et acquérir les

ressources, sont les véritables sources de

l’avantage concurrentiel

L’analyse porte sur les processus d’exploitation

(utilisation des compétences) et d’exploration

(développement de nouvelles compétences)

Page 9: Support KM

Auteurs principaux

Références fondamentales :

Hamel & Prahalad (1989, 1990), Sanchez et al

(1996)

Définition des principaux concepts :

Hitt & Ireland (1986), Collis (1991, 1994), Amit &

Schoemaker (1993), Hall (1993), Black & Boal

(1994), Henderson & Cockburn (1994), Doz

(1994), Grant (1996), Quélin (1997), Durand

(2000), Métais (2002)

Travaux de synthèse :

Arrègle (1995, 1996), Nanda (1996), Sanchez et al

(1996), Métais (1997, 2005), Koenig (1999),

Arrègle & Quélin (2000), Sanchez & Heene (2005)

Page 10: Support KM

Utilisation des théories évolutionnistes

Sont placées au cœur de l’analyse des

capacités spécifiques de la firme : celles

d’intégrer, construire et reconfigurer les

compétences pour répondre aux changements

rapides de l’environnement

Références fondamentales :

Nelson, Winter (1982)

Définition des concepts

Teece, Pisano, Schuen (1997), Eisenhardt & Martin

(2000)

Capacités dynamiques

Page 11: Support KM

Théorie de la connaissance

La ressource la plus précieuse de la firme est la

connaissance

La firme a pour vocation d’internaliser, de

combiner et de développer les connaissances

L’apprentissage organisationnel, la mémoire

organisationnelle et les capacités d’absorption

sont des concepts clés

Page 12: Support KM

Auteurs principaux

Références fondamentales :

Polanyi (1962), Itami (1987)

Définition des principaux concepts :

Winter (1987), Nonaka (1991, 1994), Kogut, Zander

(1992, 1995), Hedlund (1994), Grant (1996), Conner

& Prahalad (1996), Spender (1996), Tsoukas (1996),

Hall (2000)

Définition de concepts liés :

Fiol, Lyles (1985), Levitt, March (1988), Cohen,

Levinthal (1990), Huber (1991), March (1991), Walsh

& Ungson (1991), Zahra & Gerorge (2002)

Page 13: Support KM

Connaissances

Page 14: Support KM

Individualisme

(interactionnisme)

On part de l’individu

Firme = somme des

individus qui la composent

Importance des interactions

entre les individus

Firme évolutionniste

Ex: l’Université:

Existe de part les

interactions entre individus

(étudiants, profs…)

En sociologie

Max Weber

Holisme (structuralisme)

On part du « tout »

Firme = 1 agent

économique

Importance des structures

Firme néo-classique

Ex: l’Université:

Existe parce qu’il y a des

bâtiments, salles de

cours…

En sociologie

Emile Durkheim

Page 15: Support KM

Un autre regard la théorie évolutionniste: Les

fondements de la théorie évolutionniste:

• Nelson et Winter: objectif de construire une théorie générale du

changement en économie

• Analogie avec la biologie: ils identifient dans les comportements des

agents économiques:

• Des éléments de permanence ou d’hérédité

Gènes « Routines »

• Un principe de variations ou de mutations:

Comportements de « search » des firmes

• Un mécanisme de sélection:

L’environnement (le marché) agit comme un filtre qui ne retient que

certaines firmes

Page 16: Support KM

• Les 2 hypothèses clés de la théorie évolutionniste:

• Ultra-individualisme

• Routines

• Ultra-individualisme:

• On procède à partir d’une vision de la firme constituée

d’individus distincts et dotés de caractéristiques

cognitives qui leur sont propres

• Opposition Individualisme vs Holisme

Page 17: Support KM

• Si la firme = somme des individus qui la composent, comment

la considérer comme une entité cohérente dans ses

comportements?

Réponse des évolutionnistes: Ce sont les « routines

»acquises par les agents au cours de leurs interactions qui

permettent la cohérence des décisions

• Routines:

• Une firme ne survit que si elle dispose en son sein des

routines (gènes) nécessaires pour faire face aux

changements de son environnement.

• Que sont les routines?

• L’équivalent au niveau de l’entreprise des savoir-faire des

individus.

Page 18: Support KM

• La firme n’est pas assimilée à son propriétaire qui agit selon

le principe de maximisation du profit, mais à des individus qui

agissent suivant des routines

• La firme est appréhendée par les évolutionnistes comme une

entité dotée de compétences / connaissances individuelles et

collectives mémorisées dans des routines, et qui

s’accroissent par le phénomène d’apprentissage.

• Importance du caractère «tacite » des connaissances /

compétences / savoir-faire dans la firme

Page 19: Support KM

Une nouvelle vision de la firme

• Complémentaire de la Théorie des Ressources :– Analyse des différences de performance entre les firmes

– La connaissance est la source privilégiée d’avantage concurrentiel

• L’existence de la firme est liée à ses fonctions d’apprentissage et de recueil de connaissances productives spécifiques

• La firme existe parce qu’elle conduit à la création d’une communauté sociale plus efficace que le marché dans la combinaison de connaissances permettant l’organisation de tâches productives

• La croissance de la firme est déterminée par sa base de connaissances

• Cette base de connaissances implique des différences entre les firmes en terme d’efficacité

• La connaissance explique donc la génération de profits supérieurs

Page 20: Support KM

Qu’est-ce que la connaissance?

La donnée

La donnée, qualitative ou quantitative, résulte de procédures

d’acquisition et s’inscrit dans le thématique « système d’information –

système informatique ». Elle n’a qu’une signification et ne doit pas porter

de sens en elle-même. De nombreuses méthodes ont été développées

afin limiter l’impact de l’intentionnalité de l’agent, lors de la définition ou

de la collecte de la donnée, sur sa signification ou son sens.

L’information

L’information peut être définie comme un ensemble de données

replacées dans un contexte et porteur d’un sens particulier. Ce concept

est à la base de nombreux développements tant sur le système

d’information que sur sa performance avec trois notions associées : le

système d’information, la quantité d’information et l’ambiguïté de

l’information.

La connaissance

La connaissance est plus pérenne qu’une information et demeure

activable suivant les situations, elle présente la double caractéristique de

fonder à la fois compréhension (dimension cognitive) et interprétation

(dimension herméneutique) par dissociation de l’action

Page 21: Support KM

Qu’est-ce que la connaissance?

L’information est la partie visible de la connaissance, et c’est sous cette

forme qu’elle est transmise

La connaissance est indissociable de l’individu: il transforme des

informations en connaissances grâce à sa capacité cognitive (il va donner du

sens à une information, dans un contexte)

• Savoir, savoir-faire, connaissance, compétence:

Savoir = ensemble des connaissances détenues par un individu (knowledge =

savoir = connaissance, pas de distinction)

Savoir-faire = mise en œuvre des connaissances d’un individu dans le cadre de

son activité de travail

Compétence = ensemble des savoir-agir, vouloir-agir et pouvoir-agir que possède

un individu

Page 22: Support KM

Connaissances explicites / Connaissances tacites (ou implicites)

Nonaka: l’iceberg de la connaissance

Connaissance explicite

Connaissance tacite

20 %

80 %

Page 23: Support KM

Connaissances individuelles / Connaissance collective (ou

« organisationnelle »)

Et il existe des connaissances partagées par plusieurs individus à

l’intérieur de la firme (connaissance collective)

Tout le monde ne sait pas la même chose (les individus détiennent des

connaissances individuelles)

« C’est cet ensemble de connaissances individuelles, spécifiques ou

partagées que l’on peut qualifier, sans anthropomorphisme

aventureux ou réification hasardeuse, de connaissance

organisationnelle » (Reix 1995)

La connaissance organisationnelle, c’est bien plus que la somme des

connaissances individuelles

Interactions entre les

individus

Mémoire organisationnelle, valeurs,

normes, sens commun…

Page 24: Support KM

Connaissances explicites / Connaissances tacites (ou implicites)

Connaissance

taciteConnaissance

explicite

Internalisation

Externalisation

Socialisation

Combinaison

Le processus de création de connaissances (Nonaka et Takeuchi 1995)

Page 25: Support KM

Connaissances explicites / Connaissances tacites (ou implicites)

Le processus de création de connaissances (Nonaka et Takeuchi 1995)

• Socialisation (tacite vers tacite): interaction forte entre les

individus, observation/imitation/pratique (ex: le maître et son

apprenti)

• Externalisation (tacite vers explicite): connaissances tacites des

uns transformés en métaphores, concepts, hypothèses, modèles,

utilisables par d’autres

• Internalisation (explicite vers tacite): les connaissances explicites

s’enracinent dans des séquences pouvant atteindre le stade du

réflexe, de l’automatisme (apprentissage organisationnel → gains

d’efficience)

• Combinaison (explicite vers explicite): combinaison des

connaissances explicites de plusieurs individus (ex: construction

d’un prototype)

Page 26: Support KM

La transformation et la généralisation de la connaissance au sein

des organisations

Page 27: Support KM

Lieux de stockage de

l’information• Walsh et Ungson présentent 5 endroits

de rétention de connaissances :

• Les individus,

• Les structures organisationnelles,

• Les pratiques et procédures standards

de l’organisation,

• La culture de l’organisation,

• La structure physique du lieu de travail.

Page 28: Support KM

Gestion des connaissances

Apprentissage organisationnel (Huber, 1991)Acquisition des connaissances

Distribution des connaissances

Interprétation des connaissances

Mémorisation des connaissances

Mémoire organisationnelle (Walsh, Ungson, 1991)

Informations stockées au cours de l’histoire d’une organisation qui peuvent être utilisées dans le cadre de la prise de décision au présent

Capacité d’absorption (Cohen, Levinthal, 1990)Capacité à reconnaître la valeur d’une connaissance externe nouvelle, à l’assimiler, et à l’appliquer à des fins commerciales

Page 29: Support KM

LA GESTION DES CONNAISSANCES

Page 30: Support KM

•une perspective représentationniste : des

connaissances codifiées (type système d’information)

•une perspective non representationniste : rôle des

agents de l’organisation (type ressources humaines).

•C. Sargis-Roussel en tire deux stratégies, la stratégie de

codification centrée sur l’informatique et la stratégie de

socialisation des connaissances.

Page 31: Support KM

Les deux stratégies de gestion des connaissances

Hansen, Nohria, Thierney (1999)

Stratégie de codification Stratégie de personnalisation (ou de

l’échange)

Place importante des NTIC, pour

acquérir, stocker et diffuser les

connaissances (bases de

données…)

Privilégie la gestion des

connaissances explicites

Partage d’expériences si problème

rencontré (recherche d’expertise:,

vidéoconférences, Méthode des six

chapeaux, communauté de

pratiques…)

Privilégie la gestion des

connaissances tacites

↑ savoir-faire↑ créativité, capacité à innover

Page 32: Support KM

Stratégie de codification: les NTIC dédiées à la gestion des

connaissances

« Les systèmes de gestion des connaissances (SGC) sont des

systèmes informatiques développés pour soutenir et améliorer les

processus de création, de mémorisation, de recherche, de transfert et

d’application des connaissances » (Alavi et Leider 2001)

Ce sont les hommes qui sont au centre d’un système de gestion des

connaissances, pas les technologies

Toutefois, la mise en place d’une démarche de KM serait difficile sans les

technologies (distance géographique, travail asynchrone…)

L’objectif des NTIC est de faciliter la transformation des informations en

connaissances par les individus

Page 33: Support KM
Page 34: Support KM

• Plateformes collaboratives.

•Outils de visualisation de l’information: logiciels de cartographie

(Ex: mindmanager)

• E-learning.

• Outils de text mining: analyse textuelle ou sémantique (Ex:

Tropes)

• Outils de travail collaboratif (groupware): visioconférence

(synchrone), messagerie (asynchrone) / forums (tri par

thématiques)

• Outils de publication collaborative: blogs, wikis

• Réseaux sociaux: Facebook, Twitter, Linkedin, Viadeo…

Les NTIC dédiées à la gestion des connaissances

Page 35: Support KM
Page 36: Support KM

L’intelligence organisationnelle

Le raisonnement par cas :

• Il s’agit de la connaissance sous forme de base

de données contenant des cas anciens et leurs

solutions.

• Face à un nouveau problème, on cherche dans la

BD pour trouver un cas semblable et ses

solutions.

• Par la suite, ce problème est ajouté à la BD de

cas avec les solutions qu’on lui a appliquées et

les résultats obtenus, bons et mauvais.

Page 37: Support KM

Le fonctionnement du raisonnement par cas

Page 38: Support KM

Possibilités, défis et solutions en matière de

gestion

Les possibilités

• Les entreprises qui possèdent des connaissances

exclusives sur leurs clients et leurs opérations ont

ce qu’on peut appeler un « avantage concurrentiel

invisible ».

• Cela vaut si leurs concurrents ne peuvent accéder à

ces connaissances.

• Ainsi, les systèmes de gestion des connaissances

peuvent être une source de valeur inestimable.

Page 39: Support KM

Possibilités, défis et solutions en matière de

gestion

Les défis

• Les ressources manquent pour structurer et mettre

à jour le contenu des référentiels.

• La qualité du contenu varie grandement en raison

d’une insuffisance des mécanismes de validation.

• Le contenu des référentiels manque de contexte, ce

qui rend les documents difficiles à comprendre.

• Les employés ne sont pas récompensés quand ils

contribuent au contenu, et nombre d’entre eux

n’osent partager leurs connaissances au travail.

• Le manque de structure des connaissances amène

trop d’informations par les moteurs de recherche.

Page 40: Support KM

Possibilités, défis et solutions en matière de

gestion

Les solutions

– Mise en application par étapes comme un projet

de changement organisationnel.

– Mise en place d’incitations au partage.

– Mesure du rendement du capital investi au cours

de la mise en place initiale

Page 41: Support KM

LA SOCIALISATION DE LA

CONNAISSANCE

Page 42: Support KM

Les Communautés de Pratique

Une communauté de pratique regroupe des membres qui ont

une histoire commune, interagissent fréquemment, partagent

des connaissances et rencontrent des problèmes proches, au

sein d’une même organisation (Wenger 1998)

Caractère informel

Exemple célèbre: les réparateurs de photocopieurs chez

Xerox

3 dimensions caractéristiques des

CoPs:

• L’engagement mutuel

• L’entreprise commune

• Le répertoire commun

Page 43: Support KM

L’APPRENTISSAGE

ORGANISATIONNEL

Page 44: Support KM

Généralités sur l’apprentissage organisationnel

• L’apprentissage organisationnel va privilégier le niveau

organisationnel (au regard d’outputs codifiables et

codifiés) et celui du groupe (par la mise en œuvre de

routine codifiées ou non) sur le niveau individuel où les

comportements se trouvent inféodés aux activités à

accomplir.

• On distingue l’apprentissage comme processus d’essais

erreurs, de l’apprentissage cognitif qui conduit à la

production de nouveaux schémas mentaux.

• La question de l’apprentissage organisationnel recoupe

aussi celle du changement organisationnel.

• L’apprentissage organisationnel se réfère à l’existence

d’une mémoire organisationnelle qui s’affirme autour d’un

système d’information codifié complété par un système

d’interrogation adéquat et un « bouclage » relevant de la

classique relation qui s’établit entre information et

décision.

Page 45: Support KM

Généralités sur l’apprentissage organisationnel

• Sur la base des travaux d’H. Simon, l’apprentissage

organisationnel peut être défini comme :

« un processus collectif d’acquisition et d’élaboration de

connaissances et de pratiques participant au

remodelage permanent de l’organisation ».

• L’apprentissage peut aussi bien être vu comme la

transformation d’un corpus de connaissances

organisationnelles que comme un ajustement du

comportement organisationnel en réponse aux

modifications d’une organisation ou comme un ensemble

d’interactions entre les agents d’une organisation.

Page 46: Support KM

L’apprentissage

Argyris et Schön (1978): l’apprentissage organisationnel

Pour Argyris (1995) l’apprentissage naît dès que nous détectons un

écart entre une intention et ses conséquences effectives et que nous

essayons de le corriger.

Page 47: Support KM

L’apprentissage

• Apprentissage en simple boucle (répétitions):

• Apprentissage en double boucle (rupture):

les acteurs de l’entreprise, appliquant des solutions connues, résolvent les

difficultés quotidiennes sans réellement innover. L’individu, replacé dans une

situation identique, répètera les mêmes actions, car, il cherche à se protéger

derrière des routines défensives. Mode d’apprentissage fondé sur la répétition

et l’imitation, garantissant une certaine stabilité organisationnelle

Mode d’apprentissage peu novateur qui ne remet pas en cause

les cadres de référence de l’organisation

Interrogation sur les valeurs mêmes qui structurent les cadres de référence

de l’entreprise. Il devient nécessaire si les normes acquises d’apprentissage

ne parviennent plus à répondre au nouveau contexte. L’individu cherche alors

à éliminer les erreurs en cascade et les routines défensives. L’apprentissage

organisationnel se met en place lors des apprentissages en double boucle.

Mode d’apprentissage qui favorise la créativité et la mise en place de projets

innovants = Obstacles: culture organisationnelle (Ex: Wolkswaguen et

culture organisationnelle faite des sommes de success sotories)

Page 48: Support KM

L’apprentissage de l’apprentissage

se caractérise par le fait que l’organisation « se penche » sur elle-

même pour diagnostiquer les obstacles à l’apprentissage

(autocensure, conformisme, attitudes défensives, sacralisation de la

hiérarchie, rétention d’information, etc.), conduisant ainsi à

réexaminer ses valeurs fondamentales en tentant de dépasser les

blocages habituels pour redéfinir le sens donné à l’action

(recadrage). .