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Results in Mathematics Vol. 19 (1991)
0378-6218/91/040195-16$1.50+0.2010 (c) 1991 Birkhauser Verlag , Basel
SUR L'EQUATION DE TRANSLATION MULTlDIMENSIONNELLE
Janos Aczel, Lothar Berg et Zenon Moszner
Dedie it Monsieur Ie Professeur Walter Benz a l 'occasion
de son 60em• anniversaire avec nos plus chaudes felicitations
Resume
On donne une condition necessaire et suffisante pour qu'une solution de I'equation F( F( z, t) , jJ) ==
F( z, t + s) soit de la forme
On felout auni l'equation B(F(z,t» = B(z), OU F a laforme (.). On considereencore Ie probleme
de II. superposition des solutions de II. forme (. ).
Introduction
L'equation de translation multidimensionnelle est
(1 ) F(F(z,t), ,,) = F(z,t + ,,),
ou F: r x 'R'" --+ r, r c 'R:'.
J. Aczel et M. Hosszu (1956, voir aussi J. Aczel 1966 et pour une generalisation Z.
196 Aczel, Berg and Moszner
Moszner 1989) ont donne une solution de ceUe equation SOU8 des suppositions convenables
sous III. forme
(2) F(" t) ~ F(" u, v) ~ r' I(u + vB)J, + I(')},
ou f: r -+ R.," est une bijection, p = min(m,n), t = (tt, ... ,t", .. . tm), U = (th ... tt,,),
v = (t,,+1! ... ,tm), B est nne matrice constante a. dimensions (m - p) x p. Jp = (1",0), I" est
III. matrice unite a. dimensions p x P et 0 est III. matrice zero a. dimensions p x (n - pl.
En particulier J. Aczel (1955) a donne pour m = 1111. forme
(3) F("t) ~ r' ltj + I(')},
ou f: r --t 'R,." est une bijection (continue si F est continue) et j := J1 = (1,0, ... ,0), comme
la. solution genchale de (1) sous III. supposition suivante:
(HI) it crute un z? E {Zl I 3%20"',; : (%I,2:2 ... . ,Z") E r} tel que pour chaque y E r f'equation
a une solution unique par rapport a (w, Zh •••• z .. ) E r.
L. Berg (1989) a remarque que leI fonctions de la forme (2) sont auni des solutions de
(1), remplissantes
(4) F(z,O) = z pour tous z E r,
si 1 :5 p :5 min(m,n) et B n'est plus une matrice constante, mais depende de z et
(5)
Nous commenc;:ons ceUe note avec une condition necessaire et suffisante pour qu'une
solution de (1) et (4) soit de 1a forme
(6) F("t) ~ r' l(u + vB(,))J, + f(,)},
oil f,t,u,v,z,Jp sont comme dans (2) et B (z ) est une matrice a dimensions (m ~ p) x p,
Iemplissante (5).
Aczel, Berg and Moszner 197
Ensuiie nous donnons la solution generale de (5), ou Fa la forme (6). Nous considl!rons
aussi Ie probleme si la superposition des solutions de la forme (6) doit eire de la meme forme.
Resuitats fondamentaux
Theoreme 1. La solution F de (1) est de la form e (6) si et seulement si
(a) chaque sous·groupe de stabiliU de F, c.O.d. chaque sous·groupe du groupe ("R. ... , + ) de la
form e G~ = {t E "R.m I F(z, t) = z}, form e un sous·espaa vectorid de "R.m 0. dimensions
m - p qui pour p < m n'est pas perpendiculaire au sous· espace tt = t: = ... = t, = 0;
(b) &i p < n alor& la famille de& fibres tran&itives de F, c.a d. la familfe de& ensembles
E* = {F(z,t) I t E nm}, a la pui.uance du conlinu et si p = n cdte famifle a fa
pui.uana egale Ii 1; et
(e) fa condition (4) est salisfaite.
Demonstration de "seulem ent si". La relation F(z,t) = z nous donne d'apres (6)
(7) (v + vB(,))}, ~ (0, ..... ,0) • 1.1.
Puisque, pour z = constante, B(z) est aussi constante, en ecrivant la relation (7) par Ies
coordonnees de t = (u,v) nous obtenons (a).
Soit p = n et .t,E E r. En ecrivant la relation
(8) (v + vB(,))}, ~ f(') - f(')
par les coordonnees de t = (u,tI), nous constatons qu'il existe un t pout lequella relation
(8) a lieu. En effet, il suffit de prendre t = Uti) - f(z) - vB(z),v) avec v arbitraire. n en
resulte que pour chaque z,z de r il existe un t E 'R.m tel que z = F(z,t), d'ou Ia famille des
ensembles E~ a la puissance l.
Si p < n, considerons Ies points de Ia. forme
198 Aczel, Berg and Hoszner
(z) := (O, .....• O,z.O •............• O) E X", pour z E 'Ro. ~ .. " .-~-. "'"
Prenon. ZI f- Z, et poton. dans (8) z = 1- I(C(zd),i = I - l«((z,)). Nous obtenons
(9)
n n'existe pu de t == (u,v) pour lequd (9) a lieu. puisqu'en ecrivant (9) par Ie. coor
donnees de t, la (p + 1)-ieme equation a la forme 0 = z, - Zl •
n en resulte que E«(_,J n E«( •• ) = 0, d'ou dan. Ie cas p < n la famille des ensembles E~ a
la puissance du continu o - Done (6) est sati,faite.
La condition (c) a evidemment lieu.
Dimorutration de ",in. On .ait (Z. Monner 1973) que lei fibrel transitivel d'une solution
F de l'equation de tranllation lont identiques ou diljointel. Deaignonl ces fibrel pour la
,olution F de (1) par rio (k E K; Ii p = n alon la puissance de Kelt egale a. 1) et fixonl
z ... dana r .... Le lOus·groupe de .tabilite G •• peut Cite. d'apte. (a). parametriii pat Ie.
coordonneel t#+1o •••• t .... done on doit avoir les equations parametriques sou, la forme
tl = al,lt,+1 + ... + al .... _'t ... ,
t, = a,.lt#+1 + ... + a" .... _"t ....
t ' +1 = t,,+1,
t ... = t ....
En pOlant B(.: ... ) = (a;, ... );. I .... " :.=I ........ _ ... considerons la fondion 1;;1 definie comme il
suit:
ou 1"'(':10) est arbitrairement fixe dans X ... Cette fonction est bien definie sur l'ensemble
(10) {(u + vB(,.))J, + A('.) I t ~ (u,v) E n"}.
En effet les relations luivantel lont equivaiente,:
Aczel, Berg and Hoszner
[(v - u) + (v - v)B('.)IJ, ~ 0,
t - f = (u - u, v - ti) E G£ ..
F(Zk' t -l) = Zk,
F(z.,t) = F(zr.,l).
U en reluite de plul que 1.1 est une bijection de l'enlemble (10) lur rA"
199
Remarquons encore que Ii z E rr. alors il existe un to = (uo,vo) tel que z = F(ZA,tO),
d'ol!.
F(z, t) = F(F(zr., to) , t) = F(ZA, t + to) =
1.1 [«u + uo) + (v + VO)B(ZA»Jp + I.r.(z.r.)] =
1.1 [(u + vB(z.r.))Jp + (uo + VOB(ZA»Jp + 1r.(ZA)] =
I"[(v + vB(,))J, + 1.(,)1, puisque d'apres (5): B(z) = B(F(z.,to)) = B(z.r.) et
d'o11 I.(z) = (uo + voB(zr.))Jp + I.r.(z.r.). n en resuite que (6) a lieu pour z E rr.. Si p = n, donc si la puissance de K est egale a 1, la demonstration est finie (rA = r dans
ce cas). Si p < n, la puissance de K est egale au continuo Soit ¢: K -+ 'R:' -P une bijection
et posons
1.(,,) ~ (0, .... ,O,.(k» . .. ~ Dans ce cas les domaines des Conctions 1.-1 sont disjoints et leur union est egale II. 'Rn
,
d'ou 1 = U.r.eK I. est une bijection de r sur 'R.''', remplissante (6) d'apres les considerations
plus haut.
La demonstration du theoreme 1 est donc terminee.
Remarque. Si m = I, d'ou p = 1, les conditions (a), (b), (c) donnent 1a supposition
suivante:
(H2) tous lessous-groupes de slobiliU de F sont triviouz (G. = {O}); si 71. > 1 la famille 4i
des fibres transitives de F 0 la puissance du. continu et si n = 1 10 IH" , ,~once de ceUe
200 Aczel, Berg and Moszner
famille ed egale a J et (4) a lieu.
D'apres Ie theoreme 118. solution F de (1) pout m = 1 ala. forme (3) si et seulement si (H2)
est remplie.
11 resulte de J. Aczel (1955) que (H1) implique (H2). NOlll allons donner 1ft. demonstration
directe de cette implication.
Soit F«zt, ... ,z,,),t) = (ZIt .. "z,,) . On a d'apres (H1) qu'il existe une suite unique
U2, .•• ,Un,to t elle que
(11)
d'ou.
Puisque uJ, ... ,u",to est la suite unique remplissante (ll), il faut que t = 0, c.q.f.d.
Si n = 1, (H1) donne Ia transitivite de F, done la Camille cJo n'a qu'un element.
Si n > 1, les deux points (Z~,UhO •. .. ,O) et (Z~,U2'O, ... ,O), OU"l :f:. "2, appartiennent
aux fibres transitive, differentes, puisque
nous donne, d'apres
F«z~, tt2, 0, ,." 0),0) = (z~, U2, 0, ... , 0) ,
que Uj = U:. La famille <Ii a donc Ia puissance du continu o
La condition (4) est rempJie evidemment, puisque d'apres (Hl) Ie contre-domaine de F
est ega! a r. L'impJieation de (Hf) a (Hl) a lieu seulement pour 11- = 1.
Si n = 1, la supposition (Hf) nous donne la transitivite de F, done pour ehaque ZhZ2
il existe un t tel que F(Zht) = Z2. Ce t est unique puisque F(z,td = F(z,t:) donne
F(z,tl - t2) = F(z,t: - t2) = z et puisque G. = {O}, on a tl = t:.
Si n > 1, la fonction
F«z1' ... , Z.,),t) = (z" Z2 + t, ... , z" + t).
Aczel, Ber g and Mos zner 201
pour (zt"",Zn,t) E R.n+l, est une solution de (1), remplissante (Hf ), qui ne satisfait pas a (H1) , puisque I'equation
pour ZI #- z~ , n'a pas de solution par rapport a (Zl"",Zn , t).
La forme (6) de II. solution F de (1) n'est pas explicite, puisque B(: ) doit remplir (5),
qui contient F.
n se pose done Ie probleme de determiner B(:) d'apres (5), ou F a II. forme (6), c.a. d.
de donner II. solution de I'equation
(12)
ou I est une bijection donnee de r sur lln .
En po.ani I(z) = :t, B(f- I(:t» = C(:t) et en prenant t! = 0 dans (12) nous obtenons
C(uJ,. + :t) = C(:t).
Soit :t = (:tl,:th ... , :tn ) et posons ici u = (ut, ...• u,,) = ( - :tl' ... , - :t,,). Nous avons
C(z) ~ CliO, ... ,0, z ... " ... , z.) ~, A(z .. ),
ou :t •• = (:t,,+1, ...• :tn) et A: 'R.n-" --+ M"._"." (II. famille des matrices a dimensions (m - p)
xp ), d'ou
(13) B(,) ~ AU(') •• ).
Inversement B(: ). donnee par (13). ou A: Rn-,. --+ M", _,..,. est arbitraire, satisfait a (12).
puisque
AI((u + vB(,))J, + f(')) •• J ~ AU(,) •• ),
vu que les n - p coordonnees dernieres de (u + vB(:»J" sont egaux a. zero.
Nous avons done demontre Ie
Theori~me 2. La solution generale de (If) est donnee par (13) , ou A: 'R.n-" --+ M"._"."
est une /onction arbitraire.
Remarquons que pour p = n II. matrice B( z) doit etre constanle.
202 Aczel, Berg aod Hoszner
Corollaire. SOIU Ie. JuppoJitiolU (a), (6), (e) du thioremt 1 fa .. olution generate de (IJ tIt de fa forme
F(" t) = r' [(u + vA(f(,) •• ))J, + f(')[,
Probleme de la superposition
II peut se pa.sser qu'une solution F = F((Zl,Z2),(th t 2» de (1) et (4) n'cst pas de la
forme (6) et en meme temps les (onction. F«Zl,Z,),(O,t,» et F«Zl,%,),(tt,O)), dont 1a
superposition donne F, IOnt de eette forme. En effet,loit G = {(/e,k) I Ie E Z} et soit 9 une
bijection de 'R,l sur 'R,2 /G (et pas sur 'R,l). La Conction
Cit une solution de (1) et (4) (voir Z. Moszner 1973), n'eh.nt pas de 1& forme (6), puisque
noul donne (t" t,) E G, done let lOul-groupes de stabilite de F lont egaux A G. La condition
(a) du theorcme 1 n 'est pas done remplie. En meme temps Ie. (onctions F ({ zJ,%,), (O, t, ))
et F«zit %,), (tlo 0» sont de la forme (6), puisqu'elles remplissent lei conditions (a), (6), (c)
du theoreme 1. Noul allons demontrer ~a pour F( (ZhZ,),(O, t2 ))i pour F(( ZItZ2) ,(tt.0 )) la
demonstration est analogue.
Nous avons
(14) F((" , ,,), (0, t,)) = 9-'19(('" ")) + (0, t,)),
d'ou F«zl! Z2),(0,t2» = (Zt, Z2) nous donne (O,t2) E G, donc t, = o. Tous les sous-groupes
de stabilite de la Conction (14) lont donc egaux a. {O} et la condition (a) est evidemment
remplie pour p = 1. La situation est 1a meme pour la condition (c). Pour demont rer (6), c.a.
d. que la Camille des fibres transitives de (14) a la puissance du continu, nous montrerons que
Aczel, Berg and Moszner 203
les elements 9- 1(0 + (z,z», ou z E (0, I), pour z differents, sont dans les fibres transitives
diverses. En effet
nous donne
d'ou
par consequence (Z2 ~ %It%2 - %1 ~ t 2 ) E 0, done Z2 = ZI·
Le probleme se pose, sous queUes conditions compiementaires une telle situation n'est
plus possible?
La reponse particuliere a cette question est, sous la supposition de la differentiabilite de
F et en version locale, en preparation par L. Berg (1991, voir les travaux cites). L. Berg a
donne aussi une reponse particuliere dans Ie cas m = 2, p = 1 sous Ies suppositions de 1&
differentiabilite dans une note sous presse (1990, voir 1& bibliographie).
Nous allons demontrer a ce sujet Ie theoreme 8uivant:
Theoreme 3. 51 F(z,t,w), OU z ERn, tERm, wE R, FER", est une solution de (1)
et s1 F(z,u,v,O) a la forme (6) avec la bijedion f continue et
(15) F(z,O,O,w) = g-l (wj + g(z)],
OU 9 est une bijedion continue sur 'R;" et si de plm
(H3) il existe une fibre transitive de
tel que ehaque dro1te perpendieulaire a /'hyperp/an Zn = ° a un intervalle nondiginiri
commun avec eeffe fibre,
alors F est donnie par (6) sous la forme {29}.
Remarquons que Fest Ia superposition des fonctions (6) et (15);
(16) F(F(z,u,v,O),O,O,w) = F(z,u ,v,w) = F(F(z,O,O,w),u,v,O).
204 Aczel, Berg and Moszner
Di morutration. On a d'apres (6), (15) et (16)
(17) F("u,v,w) ~ r'[(u+vB(i))J, + !(g-'[wj+g(')1)[
~ g- ' [wj + g(r'[(u + vB(,))J,+ !(,)[)[,
ou Z = g- l(wj + 9(z)).
En pOlant
(18)
et p = g(z), nous avons d'.pres (17)
(19) h(wj + h-'[(u + vB(,))J,+ h(p)l) ~ (u + vB('»J, + h(wj + pl.
Si nous posons ici v = 0, nous obtenoRl'
(20) h(wj + h- l [uJp + h(p»)) = uJ" + h(wj + pl.
En prena.nt en (20) U + 1IB(z) au lieu de u et en complIl'ant l'egalite obtenue avec (19)
nous avona
d'on d'apres (19)
(21)
Si
d'apres (20) on a
(22)
(u + vB(!»J" + hew; + p) = (u + vB(z»Jp + h(wj + p),
F("t) ~ r' [(u + uB(,))J, + h(w; + g(,» [.
h(w; + ,) - h(w; + p) ~ vJ, ~ h(,) - h(p) .
Pour z = (%1> .. ,,2: .. ) soit z.:= (X2, ... ,:I: .. ), d'ou z = (zt..:I:.).
NOllS avons d'aptes (22)
(23)
d'ot.. pour p = pO et T, = r~ constants et avec H(w):= h(wj + pO) _ h(pO) on a
(24)
Aczel, Berg and Moszner 205
Soit pO tel que 1,b(pO,u) remplit (H3). 11 en resulte que rl remplit un intervalle I
nondegem!!re pour r~ arbitraire. Puisque west arbitraire dans R, (24) est l'equation de Pex
ider. La solution generale de cette equation est de 180 forme (J. Aczel 1966, F. Rad6- J.A.
Baker 1987)
ou a, b E Rn. Dans ce moment ces formules sont valables pour w E Ret rl E I , mais en
representant chaque u dans R dans la forme u = rl + w (rl E I,w E R), nous avons d'apres
(24)
h«(7,r~) = hh + w,r~) = hh,r~) + H(w) = a + rIb + wb = 0.+ ub
pour chaque u E R.
Si on remplace r~ par II. variable r., a = a(r.) et b = b(r.) seront des fonctions de r.,
d'ou
(25) hlp) ~ h(p"p.) ~ a(p.) + p,b(p.).
En substituant eela en (23) nous obtenons w[b(r.) - b(P.)] = 0, d'ou
(26)
Si nous posons (25) et (26) dans 180 deuxieme partie de (22), nous avons
a(r.) - a(p.) + (rl - Pt)b(P.) = uJp ,
done en partieulier, en notant par :t •• les n - p dernieres coordonnees de:t, on a
a(r.) .. - a(p,) .. = - (rl - pdb(p.) ••.
Puisque Ie membre gauche de eette relation ne depend pas de rl et de PI, aussi Ie membre
droit ne depend pas de ces variables, donc
(27) b(p.) .. ~ 0, a(,.) .. ~ ' (P.) ...
Nous avons d'apres (25)
h(wj + p) ~ a(p.) + (w + p,)b(p.) ~ wb(p.) + hlp).
206 Aczel, Berg and Moszner
Si p = 9(%), DOUS aVODS d'apres (18)
h(wj + g(')j ~ wb(g.(,)j + !(,).
done d'apres (21)
(28) F(,.t) ~ r'[(u + vB(,))J, + wb(g.(,)) + !(,)[.
Puisque d'apres (26) b(p.) .. = 0, en designant par :to' les p premieres coordonnees de:t,
on peut ecrire (28) sous II. forme
(29)
qui est deja. de II. forme (6). La demonstration du theoreme 3 est done terminee.
Remarquons que II. condition (H3) est, pour t/J continue, equivalente a p = n. Car nous
avons montle plus haut que h(p) = a(po) + Plb(P.). OU b(P.) •• = 0 et a(r.) •• = a(p.} •• , d'ou
h(p) •• = const. et puisque h : 'R,." -+ R," est bijective, on a p = n. L'implication p = n =>
(H3) est evidente car tP est transitive dans Ie cas p = n.
Exemples
Voila quatres exemples de .olutions de (1) de II. forme (6):
rappelons que z •• designe les n - p coordonnees dernieres de Zj les Ai,,!, sont des fondions
arbitral res de 'Rn-r> a 'R;
2) F(z, u, v) = (u + vb(z,) + Zt, Z2, Z3) = [u + vb(z,)](I,O, 0) + (Zl, Z2, Z3), (p = 1);
3) F(z, u, v, w) = (u + Vb(z2) + Z10 W + Z2, Z3} =
= [(u,w) +v(b(z,),O)] (~ ~ ~) + (Z1o Z"Z3),
4) F(z, u, v, w) = (u + vb(z,) + WC(Z3) + Zl! Z2, Z3) =
Aczel. Berg and Moszner 207
= [u+ (v,w) ( ~;:~ )](1,0,0) + (;~l>Z2,Z3), (p = 1),
au h, c : R. --> R. sont a.rbitraires.
n resulte de (29) que I et p sont ici les memes que dans F(z,u,v, O). II peut se passer
que F est de la forme (6) mais avec I au p dift'erents que dans la forme (6) pour P(z, u, v, 0).
L'exemple 3 montre cela pour p, car pour F on a p = 2 et pour P(z,u,v,O) nous avons
p = 1, puisque F(z, u, v,O) est la meme que dans l'exempie 2.
Nous allons donner encore un exemple au sujet du probieme de la superposition, plus
riehe que plus haut. La fonction
au zl,z:,u,v E R. (done r = 'R,2), est une solution de i'equation (I), qui n 'est pas de la forme
(6) ni pour p = 1 ni pour p = 2. C'est une consequence du theoreme 1, puisque Ie sous
groupe de stabilite de F pour I'etement (l'1oO) est la droite v = u et Ie meme sous-groupe
pour (ZI,l'2), ou z, '# 0, est egal a {(O,O)}. La fonction F est continue et les fonctions
F«l'l,l',),O,v) et F«ztol',),u,O) sont de la forme (6) (cvidemment avec p = 1), puisque
elles remplissent l'hypothese (HJ) avec z? arbitraire.
Remarquons entin que F(z, u, v), au l' E 'R,", u E 'R,I', V E R.m-/>, est de la forme (6) si et
seulement si F(z,u,O) a la forme (6) avec Ie rneme p et s'il existe B(l'): 'R," --> Mm_/>./> tel
qu,
F(z,O,v) = F(z,vB(z ), O).
En effet
F(z,u,v) = rl[(u + vB(z))J/> + I(z)]
nous donne
F(., 0, v) ~ r'[vB(.)J, + /(z)1 ~ f(" vB(.), 0)
,t
(30) F(.,u,O) ~ r'[uJ,+ f(.) I·
208 Aczel, Berg and Moszner
Invcrsement, si (30) a lieu, alon
F(%,u,v) = F(F(z,O, v),u,O) = F(F(z,vB(z),O),u,O) = F(z,u + vB(z),O) =
r' ( u + .B(,))J, + 1(,)).
Remarque finale.
L. Berg (1991) a remarque (dans sa note en prepan.tion) que F, continue et remplissant
(1), est de 1& forme (6) sous l'hypothese suiV1Ul.te:
(H4) il erifte un ZO E 'R' ttl que l'iquation
F«z:O,y), (u,v» = z
a pour chaque z E 'R:' et v E 'R"'- ' une solution unique par rapport ci u = U(z,v) et
y = Y(z), OU y ne dlpend pM de v.
L'hypothi:se (H4) entraine d'aptes Ie theoreme lIes suppositions (a) , (b), fe) de ce
theorbne. Nous donneroDs ci· dessoul une demon.tntion directe de cctte implication. Cepeno
dant l'implication invene n 'a pu lieu, pui.que deja (H2) => (HI) n'est pas vraie.
Soit z fixe et soit F(z,(ii,ii)) = Z. NOlll aVOOI, d'apres (H.I), que
F«.', Y(,)), (U(', .),.)) = "
d'ou
F«.' , Y(,)), (U(,,') + u,' +0)) = ,
et d 'apres nos notations
F«zO, Y(z)), (U(z, v + ti) , v + ti)) = z.
n en resulte d ' apres (H4J que
(31) U( z, v + ti) = U(z,v ) + ii.
Aczel. Berg and Moszner 209
L. Berg (1991) a montre pendant II. preuve de son theoreme que
U(z,v) ~ vB(z) + C(z),
ou B : 'R" _ M .... _,,p et C : 'R" _ 'R.~. d'ou , d'apres (31), iiB(z) = ii. Etant que nos
arguments peuvent etre inverses, nous avons etabli (a).
Si p = n, la lolution Fest, d'apres (R.n, transitive. Si p < n, Ies point. (ZD, UI, .•. , 0) et
(ZD, Uh 0, ... , 0) avec 1'10 U2 E 'R. et 1'1 -# U3, .. ppartiennent a des fibre. transitive. differentes
de F, puisque
F«ZD,UhO •..• 'O),(U,V» = (ZO,U2,0, ..• , 0)
nous donne, d' .. pres (H.4),
(32)
Puisque
nous avonl aussi, d 'apres (H-/), que
(33) (U300, .•. ,0) = Y«ZO, U2, 0, ... , 0».
Les relations (32) et (33) nou. donnent 1'1 = U2. La condition (b) est done remplie.
Nous avons aussi Ia condition (c) puisque Ie contre·domaine de Fest d'apres (H4) egal
a'R." tout entier.
Tl'avaux cites
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