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Société routière COLAS PROJET D OUVERTURE DUNE GRAVIERE A COURVILLE /EURE (28) Lieu dit Prés des Vignes Etude d'impact par N. DESPREZ avec b collaboration de I I.E.A BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Service géologique régional CENTRE lO.avenue Bufion.45045 Orléans Cédex_Tél:(38)63.55.66 80 SGN 512 CEN Juillet 1980 Société routière COLAS PROJET D OUVERTURE DUNE GRAVIERE A COURVILLE /EURE (28) Lieu dit Prés des Vignes Etude d'impact par N. DESPREZ avec b collaboration de I I.E.A BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Service géologique régional CENTRE lO.avenue Bufion.45045 Orléans Cédex_Tél:(38)63.55.66 80 SGN 512 CEN Juillet 1980

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Société routière COLAS

PROJET D OUVERTURE DUNE GRAVIERE

A COURVILLE /EURE (28)

Lieu dit Prés des Vignes

Etude d'impact

par

N. DESPREZ

avec b collaboration de I I.E.A

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service géologique régional CENTRE

lO.avenue Bufion.45045 Orléans Cédex_Tél:(38)63.55.66

80 SGN 512 CEN Juillet 1980

Société routière COLAS

PROJET D OUVERTURE DUNE GRAVIERE

A COURVILLE /EURE (28)

Lieu dit Prés des Vignes

Etude d'impact

par

N. DESPREZ

avec b collaboration de I I.E.A

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service géologique régional CENTRE

lO.avenue Bufion.45045 Orléans Cédex_Tél:(38)63.55.66

80 SGN 512 CEN Juillet 1980

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PROJET D'OUVERTURE D'UNE GRAVIERE

A COURVILLE/EURE (28)

Etude d'impact

RESUME

La Société Colas a chargé le B.R.G.M., Service Géologique RégionalCentre, de l'étude d'impact préalable â une demande d'autorisation d'ouvertured'une ballastière à Courville-sur-Eure (Eure-et-Loire) en bordure de la rivië¬re, au SW de l'agglomération.

A cet effet, nous avons procédé :

- au recueil des données permettant la description del'état initial,

- â l'estimation des conséquences de l'exploitation sur1 ' environnement ,

- à la définition des traitements possibles pour y remé¬dier sur les points propres au site (hydrogéologie, hydrologie,faune, flore, paysage et bruit).

Le site proposé pour l'exploitation de granulats siliceux àCourville-sur-Eure est exposé à un certain nombre de contraintes de fait et decontraintes d'environnement.

Les premières impliqueront des négociations avec la collectivités etl'Administration en vue de déboucher sur des dérogations dont il ne nous appar¬tient pas de préjuger du bien fondé ni des résultats.

Entrent dans cette catégorie de contraintes :

- le POS qui indique que la zone est en NDc où sontinterdites les exploitations,

- le périmètre de protection de l'église de Courville,classée monument historique.

La partie du terrain située en bordure et en amont de la prise d'eau enriviëre du Syndicat de Courville - Chuismes pourrait être également concernée narles périmètres réglementaires de protection qui restent à définir.

levéesUn certain nombre de contraintes techniques devront également être

- déplacement des lignes électriques EDF sans interruptionde l'alimentation de la station de pompage et de la station detraitement des eaux,

- déplacement du chemin conduisant à la station et de lacanalisation de refoulement.

Les impacts sur l'environnement liés à l'extraction impliqueront :

- la préservation d'une bande de terrain de 10 m environen bordure du site,

- un rythme de trafic des véhicules transportant les ma¬tériaux au travers de l'agglomération (pendant la journée) aussi peunuisant que possible (passages groupés régulièrement espacés)^

PROJET D'OUVERTURE D'UNE GRAVIERE

A COURVILLE/EURE (28)

Etude d'impact

RESUME

La Société Colas a chargé le B.R.G.M., Service Géologique RégionalCentre, de l'étude d'impact préalable â une demande d'autorisation d'ouvertured'une ballastière à Courville-sur-Eure (Eure-et-Loire) en bordure de la rivië¬re, au SW de l'agglomération.

A cet effet, nous avons procédé :

- au recueil des données permettant la description del'état initial,

- â l'estimation des conséquences de l'exploitation sur1 ' environnement ,

- à la définition des traitements possibles pour y remé¬dier sur les points propres au site (hydrogéologie, hydrologie,faune, flore, paysage et bruit).

Le site proposé pour l'exploitation de granulats siliceux àCourville-sur-Eure est exposé à un certain nombre de contraintes de fait et decontraintes d'environnement.

Les premières impliqueront des négociations avec la collectivités etl'Administration en vue de déboucher sur des dérogations dont il ne nous appar¬tient pas de préjuger du bien fondé ni des résultats.

Entrent dans cette catégorie de contraintes :

- le POS qui indique que la zone est en NDc où sontinterdites les exploitations,

- le périmètre de protection de l'église de Courville,classée monument historique.

La partie du terrain située en bordure et en amont de la prise d'eau enriviëre du Syndicat de Courville - Chuismes pourrait être également concernée narles périmètres réglementaires de protection qui restent à définir.

levéesUn certain nombre de contraintes techniques devront également être

- déplacement des lignes électriques EDF sans interruptionde l'alimentation de la station de pompage et de la station detraitement des eaux,

- déplacement du chemin conduisant à la station et de lacanalisation de refoulement.

Les impacts sur l'environnement liés à l'extraction impliqueront :

- la préservation d'une bande de terrain de 10 m environen bordure du site,

- un rythme de trafic des véhicules transportant les ma¬tériaux au travers de l'agglomération (pendant la journée) aussi peunuisant que possible (passages groupés régulièrement espacés)^

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- l'aménagement de pentes douces et la végétalisation desberges en fin d'exploitation avec des espèces végétales localesirrégulièrement réparties.

80 SGN 512 CEN

- l'aménagement de pentes douces et la végétalisation desberges en fin d'exploitation avec des espèces végétales localesirrégulièrement réparties.

80 SGN 512 CEN

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SOMMAIRE

1 - INTRODUCTION 1

2 - SITUATION 3

2-1 - Situation géographique 3

2-2 - Situation géologique 3

3 - ETAT INITIAL - CONSTAT 7

3-1 - Climatologie 7

3-2 - Hydrologie 8

3-3 - Hydrochimie 9

3-4 - Hydrogéologie 11

3-5 - Occupation du sol 14

3-6 - Flore 16

3-7 - Faune 16

3-8 - Paysage 16

3-9 - Bruit 18

4 - EXPLOITATION 19

5 - NUISANCES PROVOQUEES PAR L'EXPLOITATION ET MESURES DESTINEES A LES REDUIRE 22

5-1 - Alimentation en eau du syndicat Courville-Chuismes.

5-2 - Flore 23

5-3 - Faune 24

5-4 - Paysage 24

5-5 - Bruit 25

5-6 - Gel 26

6 - CONCLUSIONS 30

SOMMAIRE

1 - INTRODUCTION 1

2 - SITUATION 3

2-1 - Situation géographique 3

2-2 - Situation géologique 3

3 - ETAT INITIAL - CONSTAT 7

3-1 - Climatologie 7

3-2 - Hydrologie 8

3-3 - Hydrochimie 9

3-4 - Hydrogéologie 11

3-5 - Occupation du sol 14

3-6 - Flore 16

3-7 - Faune 16

3-8 - Paysage 16

3-9 - Bruit 18

4 - EXPLOITATION 19

5 - NUISANCES PROVOQUEES PAR L'EXPLOITATION ET MESURES DESTINEES A LES REDUIRE 22

5-1 - Alimentation en eau du syndicat Courville-Chuismes.

5-2 - Flore 23

5-3 - Faune 24

5-4 - Paysage 24

5-5 - Bruit 25

5-6 - Gel 26

6 - CONCLUSIONS 30

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1 -

1 - INTRODUCTION

La Société Colas a chargé le B.R.G.M., Service Géologique Régional

Centre, de l'étude d'impact préalable à une demande d'autorisation d'ouverture

d'une ballastière à Courville-sur-Eure (Eure-et-Loir) en bordure de la rivière,

au SW de l'agglomération.

A cet effet, nous avons procédé :

- au recueil des données permettant la description

de l'état initial,

- à l'estimation des conséquences de l'exploitation

sur l'environnement,

- à la définition des traitements possibles pour y remédier

sur les points propres au site (hydrogéologie, hydrologie, faune,

flore, paysage et bruit).

L'Institut d'Ecologie Appliquée (I.E.A.) d'Orléans nous a apporté

sont concours particulièrement en ce qui concerne la faune, la flore et le bruit.

1 -

1 - INTRODUCTION

La Société Colas a chargé le B.R.G.M., Service Géologique Régional

Centre, de l'étude d'impact préalable à une demande d'autorisation d'ouverture

d'une ballastière à Courville-sur-Eure (Eure-et-Loir) en bordure de la rivière,

au SW de l'agglomération.

A cet effet, nous avons procédé :

- au recueil des données permettant la description

de l'état initial,

- à l'estimation des conséquences de l'exploitation

sur l'environnement,

- à la définition des traitements possibles pour y remédier

sur les points propres au site (hydrogéologie, hydrologie, faune,

flore, paysage et bruit).

L'Institut d'Ecologie Appliquée (I.E.A.) d'Orléans nous a apporté

sont concours particulièrement en ce qui concerne la faune, la flore et le bruit.

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SITUATION A 1/250.000

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2 - SITUATION

2.1 - SITUATION GEOGRAPHIQUE

La région de Courville-sur-Eure, dans la branche amont de direction

Nord-Ouest Sud-Est de l'Eure, est située aux limites du Thymerais, du Perche et

du pays Chartrain, à 18 km à l'Ouest de Chartres.

La commune s'étend de part et d'autre de la riviëre entre les cotes

158 dans le val inondable, 185 sur le plateau nord et 175 sur le plateau sud.

Chef lieu de canton dans l'arrondissement de Chartres, elle est le croisement

de nombreuses voies de circulation : chemins départementaux n 23, 30, 103, 125,

131, 139, 344 et routes nationales ou ex-nationales n° 23 et 820 et elle est

desservie par la voie ferrée Chartres-La Loupe.

Le projet d'ouverture de carrière concerne la plaine inondable de

l'Eure, en bordure du lit mineur, rive gauche, immédiatement à l'amont du bourg

aggloméré, au lieu dit "Pré des Vignes", parcelles n°2 et 6 du cadastre AE d'une

superficie de 9 hectares environ.

2.2 - SITUATION GEOLOGIQUE

A la suite de l'érosion regressive, la vallée de l'Eure entaille le

plateau crétacé recouvert par des formations à silex ou des limons.

La succession normale, de haut en bas, des terrains affleurants est

la suivante à Courville :

- limons des plateaux,

- argile à silex,

- craie marneuse du Turonien.

Cependant, la tectonique régionale, de direction NO-SE fait affleurer

les terrains plus anciens (Sables du Perche) à quelques kilometres en amont de

Courville, jusqu'à Landelles en venant de l'Ouest.

- 3 -

2 - SITUATION

2.1 - SITUATION GEOGRAPHIQUE

La région de Courville-sur-Eure, dans la branche amont de direction

Nord-Ouest Sud-Est de l'Eure, est située aux limites du Thymerais, du Perche et

du pays Chartrain, à 18 km à l'Ouest de Chartres.

La commune s'étend de part et d'autre de la riviëre entre les cotes

158 dans le val inondable, 185 sur le plateau nord et 175 sur le plateau sud.

Chef lieu de canton dans l'arrondissement de Chartres, elle est le croisement

de nombreuses voies de circulation : chemins départementaux n 23, 30, 103, 125,

131, 139, 344 et routes nationales ou ex-nationales n° 23 et 820 et elle est

desservie par la voie ferrée Chartres-La Loupe.

Le projet d'ouverture de carrière concerne la plaine inondable de

l'Eure, en bordure du lit mineur, rive gauche, immédiatement à l'amont du bourg

aggloméré, au lieu dit "Pré des Vignes", parcelles n°2 et 6 du cadastre AE d'une

superficie de 9 hectares environ.

2.2 - SITUATION GEOLOGIQUE

A la suite de l'érosion regressive, la vallée de l'Eure entaille le

plateau crétacé recouvert par des formations à silex ou des limons.

La succession normale, de haut en bas, des terrains affleurants est

la suivante à Courville :

- limons des plateaux,

- argile à silex,

- craie marneuse du Turonien.

Cependant, la tectonique régionale, de direction NO-SE fait affleurer

les terrains plus anciens (Sables du Perche) à quelques kilometres en amont de

Courville, jusqu'à Landelles en venant de l'Ouest.

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SITUATION DE L'EXPLOITATION PROJETEE

Ja Henri«

COURVILLE-^EURE

' ,.'! -~¿L

e Plessis-Fàvre

1 la EadouilJerie

Echelle: 1/25.000

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- 5 -

La coupe à Courville même est bien connue grâce au forage communal,

aujourd'hui inexploité, réalisé en 1909-1910 par l'entreprise Lippmann. Cet

ouvrage (indice national d'archivage 254-6-1) a atteint la profondeur de 221,2 m.

Il a été implanté au Sud de la gare de Courville et a traversé :

0 - 60,5 - Argile à silex et Turonien (craie)

60,5 - 181,0 - Cénomanien (marne - calcaire - sable)

181.0 - 221,1 - Albien (argile - sable)

221.1 - 221,2 - Jurassique supérieur (marne)

Déjà en 1866, un forage de 104,5 m (254-6-4) avait été réalisé en

gare de Courville pour la compagnie des chemins de fer de l'Ouest et avait permis

de connaître en détail les terrains supérieurs :

0 - 5,0 - Argile rouge

5,0 - 6,5 - Sable argileux et silex

6,5 - 10,0 - Argile plastique

10,0 - 43,0 - Argile à silex

Dans la vallée, les alluvions sablo-graveleuses reposent sur la craie

turonienne. Elles ont une épaisseur de l'ordre de 8 m d'après la coupe du puits

du Syndicat des eaux de Landelles, Billancelles et St Arnoult-des-Bois (254-6-2)

situé à 3,5 km en amont.

Il s'agit essentiellement de granulats siliceux, la découverte limo¬

neuse étant variable de 0,1 m à 1,5 m. Comme l'atteste le fuseau granulométrique

ci-aprës, il s'agit d'un matériau de grande qualité riche en éléments grossiersqui est très activement exploité tout au long de la vallée de l'Eure pour, en

particulier, satisfaire les besoins de l'agglomération chartraine.

- 5 -

La coupe à Courville même est bien connue grâce au forage communal,

aujourd'hui inexploité, réalisé en 1909-1910 par l'entreprise Lippmann. Cet

ouvrage (indice national d'archivage 254-6-1) a atteint la profondeur de 221,2 m.

Il a été implanté au Sud de la gare de Courville et a traversé :

0 - 60,5 - Argile à silex et Turonien (craie)

60,5 - 181,0 - Cénomanien (marne - calcaire - sable)

181.0 - 221,1 - Albien (argile - sable)

221.1 - 221,2 - Jurassique supérieur (marne)

Déjà en 1866, un forage de 104,5 m (254-6-4) avait été réalisé en

gare de Courville pour la compagnie des chemins de fer de l'Ouest et avait permis

de connaître en détail les terrains supérieurs :

0 - 5,0 - Argile rouge

5,0 - 6,5 - Sable argileux et silex

6,5 - 10,0 - Argile plastique

10,0 - 43,0 - Argile à silex

Dans la vallée, les alluvions sablo-graveleuses reposent sur la craie

turonienne. Elles ont une épaisseur de l'ordre de 8 m d'après la coupe du puits

du Syndicat des eaux de Landelles, Billancelles et St Arnoult-des-Bois (254-6-2)

situé à 3,5 km en amont.

Il s'agit essentiellement de granulats siliceux, la découverte limo¬

neuse étant variable de 0,1 m à 1,5 m. Comme l'atteste le fuseau granulométrique

ci-aprës, il s'agit d'un matériau de grande qualité riche en éléments grossiersqui est très activement exploité tout au long de la vallée de l'Eure pour, en

particulier, satisfaire les besoins de l'agglomération chartraine.

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O Î50 "* ' îï >ï* *' " "> 0.51-.-)

FUSEAU GRANULOMETRIQUE DES ALLUVIONS

DES BASSES TERRASSES DE L'EURE*

* Extrait de la planche 7, annexe 5 de l'Atlas des ressources et contraintesd'exploitation des sables et graviers alluvionnaires dans la région parisienneet la Haute Normandie (Ministère) de l'Industrie et de l'Equipement - B.R.G.M.73 SGN 258 BSS.

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FUSEAU GRANULOMETRIQUE DES ALLUVIONS

DES BASSES TERRASSES DE L'EURE*

* Extrait de la planche 7, annexe 5 de l'Atlas des ressources et contraintesd'exploitation des sables et graviers alluvionnaires dans la région parisienneet la Haute Normandie (Ministère) de l'Industrie et de l'Equipement - B.R.G.M.73 SGN 258 BSS.

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- 7 -

3 - ETAT INITIAL - CONSTAT

3.1 - CLIMATOLOGIE

Le bulletin climatique mensuel de décembre 1979 pour le département

d'Eure-et-Loir fait état des moyennes climatiques sur 20 ans de 1959 à 1978 à Chartres,

Précipitationsen mm

jTempératuresIminimalessous 1

abri Températuresmaximales

V

J

50

0,7

5,7

F

39

1,1

7,3

M

40

2,5

10,5

A

42

4.7

13,7

M

49

7,8

17,8

J

42

10,6

21,1

J

44

12,3

23,3

A

47

12,2

23,1

S

53

10,1

20,4

0

47

6,9

15,6

N

61

3,5

9,5

D

50

0,9

5,8

TOTAL

564

Courville.

Les postes climatiques les plus proches sont situés en aval de

St Luperce (6 km) (précipitations)

Lucé (15 km) (précipitations et température)

Les vents observés à Chartres proviennent pour l'essentiel du S-SW avec

des directions secondaires SW et W. Les vents les plus violents (> 58 km/h) ont

été observés en moyenne sur 20 ans (1957 - 1976) 4 à 5 jours par mois entre

novembre et avril et 1 à 3 jours entre les mois de mai et d'octobre. Les vitesses

maximales mesurées durant cette période de référence sont comprises entre

80 et 130 km/h selon les mois.

- 7 -

3 - ETAT INITIAL - CONSTAT

3.1 - CLIMATOLOGIE

Le bulletin climatique mensuel de décembre 1979 pour le département

d'Eure-et-Loir fait état des moyennes climatiques sur 20 ans de 1959 à 1978 à Chartres,

Précipitationsen mm

jTempératuresIminimalessous 1

abri Températuresmaximales

V

J

50

0,7

5,7

F

39

1,1

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M

40

2,5

10,5

A

42

4.7

13,7

M

49

7,8

17,8

J

42

10,6

21,1

J

44

12,3

23,3

A

47

12,2

23,1

S

53

10,1

20,4

0

47

6,9

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N

61

3,5

9,5

D

50

0,9

5,8

TOTAL

564

Courville.

Les postes climatiques les plus proches sont situés en aval de

St Luperce (6 km) (précipitations)

Lucé (15 km) (précipitations et température)

Les vents observés à Chartres proviennent pour l'essentiel du S-SW avec

des directions secondaires SW et W. Les vents les plus violents (> 58 km/h) ont

été observés en moyenne sur 20 ans (1957 - 1976) 4 à 5 jours par mois entre

novembre et avril et 1 à 3 jours entre les mois de mai et d'octobre. Les vitesses

maximales mesurées durant cette période de référence sont comprises entre

80 et 130 km/h selon les mois.

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3.2 - HYDROLOGIE

Le graphique ci-dessous donne les débits de l'Eure à St Luperce

(6 km à l'aval de Courville) de 1965 à 1970 (d'après BURGEAP, synthèse hydrogéolo¬

gique du bassin de l'Eure - 1974).

L'écoulement est peu retardé par rapport aux précipitations efficaces

(pour une valeur de la réserve facilement utilisable par les végétaux de 60 mm),

ce qui s'explique par le ruissellement important sur les argiles à silex. On note

que les crues apparaissent généralement de novembre à janvier, les étiages

apparaissant en juillet et août.

- 8 -

3.2 - HYDROLOGIE

Le graphique ci-dessous donne les débits de l'Eure à St Luperce

(6 km à l'aval de Courville) de 1965 à 1970 (d'après BURGEAP, synthèse hydrogéolo¬

gique du bassin de l'Eure - 1974).

L'écoulement est peu retardé par rapport aux précipitations efficaces

(pour une valeur de la réserve facilement utilisable par les végétaux de 60 mm),

ce qui s'explique par le ruissellement important sur les argiles à silex. On note

que les crues apparaissent généralement de novembre à janvier, les étiages

apparaissant en juillet et août.

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3.3 - HYDROCHIMIE

La qualité des eaux de l'Eure est connue par 1 ' in^rentaire 1976 de l'Agencefinancière de bassin Seine-Normandie. Pour St Luperce (pK 82435), le tableau

ci-aprës donne les résultats des analyses sur prélèvements effectués en mai,

juin, septembre et décembre par le laboratoire régional de l'Equipement de

Trappes, les analyses bactériologiques ayant été réalisées par le laboratoire

de la ville de Paris.

Il s'agit d'une eau de bonne qualité permettant une vie normale

des poissons et la production d'eau potable par des traitements simples. C'est

la raison pour laquelle la commune de Courville est alimentée en eau à partir

d'une prise dans la riviëre depuis 1922, date de l'abandon du forage situé

près de la gare.

Cette prise en rivière est située à l'aplomb du site, sensiblement

vers son milieu.

3.3 - HYDROCHIMIE

La qualité des eaux de l'Eure est connue par 1 ' in^rentaire 1976 de l'Agencefinancière de bassin Seine-Normandie. Pour St Luperce (pK 82435), le tableau

ci-aprës donne les résultats des analyses sur prélèvements effectués en mai,

juin, septembre et décembre par le laboratoire régional de l'Equipement de

Trappes, les analyses bactériologiques ayant été réalisées par le laboratoire

de la ville de Paris.

Il s'agit d'une eau de bonne qualité permettant une vie normale

des poissons et la production d'eau potable par des traitements simples. C'est

la raison pour laquelle la commune de Courville est alimentée en eau à partir

d'une prise dans la riviëre depuis 1922, date de l'abandon du forage situé

près de la gare.

Cette prise en rivière est située à l'aplomb du site, sensiblement

vers son milieu.

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UUALlIt Utb LMUA l.'t L tUKt M :3 1 Lurtr^(..L

BASSINNOM DU COURS D'EAUNUMÉRO D'ORDRE NATIONALCODE HYDROLOGIQUEPKCOMMUNE 1

N* INSEE COMMUNEN* DÉPARTEMENTN" RÉGION

POUCE DES EAUXKATURE DU COURS D'EAUSURFACE BASSIN /MONT (km<)CATEGORIE PISCICOLEALTITUDEPENTE MOYENNE

(m)(*.)

DISTANCE AUX SOURCES (km)NATURE GÉOL DU UTNATURE GÉOL RÉGIONALH

Uxalubon pitaseStation ptmunente tnv.

Date 04 préJèvenKnt

Heun dt préliveiTiert

OrBïnUme CMdonruleur

Nalwe du piilivementOriinane pftlevïurAnwtt, roi uuilPiilM : brye. counntAspad dM >t»rdiPris, ibi dtiydioait.Pits, ta mouses {ítí)Pits, IM bolt, teuilesBoues sunagiartrsPrts. tta lutns cscps

Codeur (quindiT)

Umpiditi IquaUarf)Odeur (quilitatinkoportmca de l'ombiiMiUoOksemton)

Oryansmt déui. dètâlNuundudetiitUtth. esun. dibitValeur du dibit in>s

LAfiOAATOIRE

Coll), louui 1*100 ml

CM. liuiu N/IOO ml

Stieptoc lec Hi 100 ml

Salmoneiles. eau if^.]Salmonelles gaze Iqual.)

LAeORATQIRE

Couleur m^ Pt

Veau "CpH

Condiidi«U 20* iS/taM.E.S.T. miliDBO S 1 cn^DCO molOxyd. (trod 4 h) mgH

Caibwieoni mgH

Aioti Kjddhal mgfl

Oxyjtne lissous mgn

Taux de satur. %

LABOAATDIRC

Cl + + mjilMg+ , mglHt^ mg/l

K + mgn

NH<4' mgn

C03 mg/l

HCO 3 - mgnS.0 3 - - mgn

D - mjnSO. mgfl

NO 2 - mgn

NO 3 - mgnPO. mgfl

CAMION. lABO.InAce de lütrenc*Indice lentiqueIndice MqueDin. lent - kn

kOn

2S/03/7611 M 1510INST»NT*NE

?l,9

MILIEU COUR.PROPREABS. (VISUELABS. (VISUELABS. (VISUELABS. (VISUELABS. (VISUELINCOLORELIMPIDESANSIMPORTANTEHUMIDE

701MOYEN JOURM.,STA. LIMNI.

0.6T6

?322<.000

93002300

ABSENCE

¿ill

6.6B.ZO

24*65.0

110.2

1.012.9

105

2*93R

2.411.5

2.70.<.20.0

102

19,213.0

0.0510.20

1.20

S. M.EUPE167000M9021082*35S»1NT LUPERCE 1

350?8Oi.

EOUIPEMENTNON riOMANIAL

2*/06/7610 H ¡.S10INSTANTANE

2*9

MILIEU CUU«.SALE<BS. (VISUELABS. (VISUELPRES. (VISUELABS. (VISUELABS. (VISUELLEG. COL OHELEG. TROUBLESANSFAIBLESEC ENSOL.

701MOYEN JOURN.ST». LIMNI.

0.217

232360360

73ABSENCE

2'.9

21.67.'.0

27*25

6.012

0.2

1.75.1

58

2*9*0

?.*13. tf

i.i.1 .9*0.0

131

20. V6.6C.022.5*0.7*

23/ne/r>,11 H 0010INSTanIANF

?*»

MILIEU COun.SALEABS. (VISUFLABS. (VISUFLPRES. (VISUFLABS. (VISUFLABS. (VISUFLLFG. COLORELIMPIDESansIMPORTANTEHUM JOE

701MOYEN JOURN,STa. limni.

O.OBO

232210Ú

2*9

1*.07.70

22612

3.0b0.7

0.5U.b

83

2*V3U

2.713.7

l.ao.onU.O

113

2U.1a.bU.ISU.OOÜ.03

30*97A

1

23/12/7610 M 1510INSTANTANE

2*9

MILIEU COUH.SALEABS. (VISUELPRES. (VISUELABS. (VISUELAPS. (VISUFLABS. (VISUELINCOLORELIMPIDESansIMPORTANTEHUMIDE

701MOYEN JOURN.STa. limni.

0.897

232*600015000

750ABSENCE

2*9

S.B7.70

28*93.0e1.*

O.S11.290

2*9*6

1.126.5

3.70.150.0

98

25.0*B.S

0,2015.00

2.20

UUALlIt Utb LMUA l.'t L tUKt M :3 1 Lurtr^(..L

BASSINNOM DU COURS D'EAUNUMÉRO D'ORDRE NATIONALCODE HYDROLOGIQUEPKCOMMUNE 1

N* INSEE COMMUNEN* DÉPARTEMENTN" RÉGION

POUCE DES EAUXKATURE DU COURS D'EAUSURFACE BASSIN /MONT (km<)CATEGORIE PISCICOLEALTITUDEPENTE MOYENNE

(m)(*.)

DISTANCE AUX SOURCES (km)NATURE GÉOL DU UTNATURE GÉOL RÉGIONALH

Uxalubon pitaseStation ptmunente tnv.

Date 04 préJèvenKnt

Heun dt préliveiTiert

OrBïnUme CMdonruleur

Nalwe du piilivementOriinane pftlevïurAnwtt, roi uuilPiilM : brye. counntAspad dM >t»rdiPris, ibi dtiydioait.Pits, ta mouses {ítí)Pits, IM bolt, teuilesBoues sunagiartrsPrts. tta lutns cscps

Codeur (quindiT)

Umpiditi IquaUarf)Odeur (quilitatinkoportmca de l'ombiiMiUoOksemton)

Oryansmt déui. dètâlNuundudetiitUtth. esun. dibitValeur du dibit in>s

LAfiOAATOIRE

Coll), louui 1*100 ml

CM. liuiu N/IOO ml

Stieptoc lec Hi 100 ml

Salmoneiles. eau if^.]Salmonelles gaze Iqual.)

LAeORATQIRE

Couleur m^ Pt

Veau "CpH

Condiidi«U 20* iS/taM.E.S.T. miliDBO S 1 cn^DCO molOxyd. (trod 4 h) mgH

Caibwieoni mgH

Aioti Kjddhal mgfl

Oxyjtne lissous mgn

Taux de satur. %

LABOAATDIRC

Cl + + mjilMg+ , mglHt^ mg/l

K + mgn

NH<4' mgn

C03 mg/l

HCO 3 - mgnS.0 3 - - mgn

D - mjnSO. mgfl

NO 2 - mgn

NO 3 - mgnPO. mgfl

CAMION. lABO.InAce de lütrenc*Indice lentiqueIndice MqueDin. lent - kn

kOn

2S/03/7611 M 1510INST»NT*NE

?l,9

MILIEU COUR.PROPREABS. (VISUELABS. (VISUELABS. (VISUELABS. (VISUELABS. (VISUELINCOLORELIMPIDESANSIMPORTANTEHUMIDE

701MOYEN JOURM.,STA. LIMNI.

0.6T6

?322<.000

93002300

ABSENCE

¿ill

6.6B.ZO

24*65.0

110.2

1.012.9

105

2*93R

2.411.5

2.70.<.20.0

102

19,213.0

0.0510.20

1.20

S. M.EUPE167000M9021082*35S»1NT LUPERCE 1

350?8Oi.

EOUIPEMENTNON riOMANIAL

2*/06/7610 H ¡.S10INSTANTANE

2*9

MILIEU CUU«.SALE<BS. (VISUELABS. (VISUELPRES. (VISUELABS. (VISUELABS. (VISUELLEG. COL OHELEG. TROUBLESANSFAIBLESEC ENSOL.

701MOYEN JOURN.ST». LIMNI.

0.217

232360360

73ABSENCE

2'.9

21.67.'.0

27*25

6.012

0.2

1.75.1

58

2*9*0

?.*13. tf

i.i.1 .9*0.0

131

20. V6.6C.022.5*0.7*

23/ne/r>,11 H 0010INSTanIANF

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MILIEU COun.SALEABS. (VISUFLABS. (VISUFLPRES. (VISUFLABS. (VISUFLABS. (VISUFLLFG. COLORELIMPIDESansIMPORTANTEHUM JOE

701MOYEN JOURN,STa. limni.

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0.5U.b

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2.713.7

l.ao.onU.O

113

2U.1a.bU.ISU.OOÜ.03

30*97A

1

23/12/7610 M 1510INSTANTANE

2*9

MILIEU COUH.SALEABS. (VISUELPRES. (VISUELABS. (VISUELAPS. (VISUFLABS. (VISUELINCOLORELIMPIDESansIMPORTANTEHUMIDE

701MOYEN JOURN.STa. limni.

0.897

232*600015000

750ABSENCE

2*9

S.B7.70

28*93.0e1.*

O.S11.290

2*9*6

1.126.5

3.70.150.0

98

25.0*B.S

0,2015.00

2.20

Page 15: Etudeinfoterre.brgm.fr/rapports/80-SGN-512-CEN.pdfdier sur les points propres au site (hydrogéologie, hydrologie, faune, flore, paysage et bruit). Le site proposé pour l'exploitation

- 11 -

3.4 - HYDROGEOLOGIE

D'après les relevés piézometriques anciens (H. Laferrere, 1934 - 1936)

ou récents (BURGEAP, 1972), la surface piëzomètrique de la nappe de la craie s'é-

quilibre autour de la cote + 160 m à Courville. Cette nappe est relativement plate

avec un gradient compris entre 3 et 4 °/OQ entre Landelles et Courville (amont) et

entre Courville et St Luperce (aval).

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Extrait carte hydrogéologique 1/100.000

B U R G E A P 1972

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- 12 -

Aucun écran imperméable n'existant à la base des alluvions, la nappe

alluviale relaie la nappe de la craie. La hauteur non saturée du réservoir alluvial

est de l'ordre de 2 à 3 m ; elle subit des fluctuations en liaison avec celles de

la rivière mais aucun poste piézométrique ne permet de suivre l'amplitude de ces

variations dans le temps et dans l'espace ainsi que la différence d'altitude entre

la nappe et la rivière. On sait simplement d'après le bilan alimentation - débit,

que l'Eure perd une partie de son débit dans la craie au profit de circulations

sous-alluviales et de resurgences entre Loche et St Luperce et peut être en amont.

Les puits privés du bourg sont généralement inexploités mais sont

équipés pour fonctionner en cas de défaillance du réseau. Sont dans ce cas :

- le puits communal de la rue de la gare, équipé d'une

pompe à balancier misëen service en 1972 - (254-6-49).

- le puits de la briqueterie, équipé d'une pompe3immergée de 3 m /h - (254-6-50) .

- le puits de l'Assistance départementale, équipé d'une

(254-6-51)

.-3pompe immergée de 4 m /h, et pouvant être utilisé pour l'eau potable

Parmi les puits exploités pour usage domestique, le puits de la ferme3

de Masselin est utilisé à raison de 1 ,5 à 2 m /j (254-7-4) .

La qualité des eaux de la nappe craie-alluvions est peu connue. Dans

la gravière Agnesina-Bertolossi en aval du Moulin de la Varenne, la résistivité

était voisine de 4 300 ohms/cm, à 20° et le pH de 8,3 le 10-02-1972.

- 12 -

Aucun écran imperméable n'existant à la base des alluvions, la nappe

alluviale relaie la nappe de la craie. La hauteur non saturée du réservoir alluvial

est de l'ordre de 2 à 3 m ; elle subit des fluctuations en liaison avec celles de

la rivière mais aucun poste piézométrique ne permet de suivre l'amplitude de ces

variations dans le temps et dans l'espace ainsi que la différence d'altitude entre

la nappe et la rivière. On sait simplement d'après le bilan alimentation - débit,

que l'Eure perd une partie de son débit dans la craie au profit de circulations

sous-alluviales et de resurgences entre Loche et St Luperce et peut être en amont.

Les puits privés du bourg sont généralement inexploités mais sont

équipés pour fonctionner en cas de défaillance du réseau. Sont dans ce cas :

- le puits communal de la rue de la gare, équipé d'une

pompe à balancier misëen service en 1972 - (254-6-49).

- le puits de la briqueterie, équipé d'une pompe3immergée de 3 m /h - (254-6-50) .

- le puits de l'Assistance départementale, équipé d'une

(254-6-51)

.-3pompe immergée de 4 m /h, et pouvant être utilisé pour l'eau potable

Parmi les puits exploités pour usage domestique, le puits de la ferme3

de Masselin est utilisé à raison de 1 ,5 à 2 m /j (254-7-4) .

La qualité des eaux de la nappe craie-alluvions est peu connue. Dans

la gravière Agnesina-Bertolossi en aval du Moulin de la Varenne, la résistivité

était voisine de 4 300 ohms/cm, à 20° et le pH de 8,3 le 10-02-1972.

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SITUATION DES POINTS DE PRELEVEMENTS D EAU(puits et prise en rivière)

f

Ancien foragecommuna l

Ancien foragegare

Puits de l'assistancedépartementale

Puits de la fermeMassel in

Puits rue deta gare

Puits briqueterie

Projet d'ouverturede graviersSté COLAS

Prise deauA E P en rivière

Echelle: 1/25.000

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- 14 -

3.5 - OCCUPATION DU SOL

Actuellement, comme dans l'ensemble de la vallée, hors des parcelles

déjà exploitées et transformées en étangs, les parcelles sont occupées par des

pâturages que dominent les établissements industriels implantés dans la zone

industrielle de la gare.

Le site envisagé par la Société Colas est coupé en deux suivant un

axe grossièrement Nord-Sud par le chemin d'accès à la station de pompage dans

l'Eure sous lequel est établie la canalisation d'eau potable qui mène au réservoir

alimentant Courville et Chuisnes et desservant environ 2 600 habitants avec un3 3prélèvement de pointe de 900 m /j (1975) à 1 600 m /j (horizon 2 000).

Il existe en outre sur le terrain trois lignes électriques du réseau

EDF.

Le plan d'occupation des sols de Courville dont la publication a été

décidée le 28-08-1979 et dont l'enquête publique a été réalisée du 19-09 au

31-10-1979, a classé le secteur en zone NDc spéciale où sont interdits l'ouver¬

ture et l'exploitation de carrières. Des modifications sont en cours et la

dernière réunion du groupe de travail a eu lieu le 20-02-1980.

Sont classés monuments historiques :

- l'église (arrêté ministériel du 13-07-1907),

- la porte de l'hôpital (arrêté ministériel du 08-06-1920).

Ces deux monuments sont protégés par un périmètre circulaire de 500 m

de rayon. La parcelle n° 6 est en grande partie située à l'intérieur du périmètre

de protection de l'église classée.

A l'intérieur de ce périmètre, toute modification implique une autorisa¬

tion préalable du ministre chargé des sites, qui peut, s'il l'autorise, imposer lesconditions qu'il juge bonnes quant à la conduite de l'exploitation et la remise en

état du sol.

- 14 -

3.5 - OCCUPATION DU SOL

Actuellement, comme dans l'ensemble de la vallée, hors des parcelles

déjà exploitées et transformées en étangs, les parcelles sont occupées par des

pâturages que dominent les établissements industriels implantés dans la zone

industrielle de la gare.

Le site envisagé par la Société Colas est coupé en deux suivant un

axe grossièrement Nord-Sud par le chemin d'accès à la station de pompage dans

l'Eure sous lequel est établie la canalisation d'eau potable qui mène au réservoir

alimentant Courville et Chuisnes et desservant environ 2 600 habitants avec un3 3prélèvement de pointe de 900 m /j (1975) à 1 600 m /j (horizon 2 000).

Il existe en outre sur le terrain trois lignes électriques du réseau

EDF.

Le plan d'occupation des sols de Courville dont la publication a été

décidée le 28-08-1979 et dont l'enquête publique a été réalisée du 19-09 au

31-10-1979, a classé le secteur en zone NDc spéciale où sont interdits l'ouver¬

ture et l'exploitation de carrières. Des modifications sont en cours et la

dernière réunion du groupe de travail a eu lieu le 20-02-1980.

Sont classés monuments historiques :

- l'église (arrêté ministériel du 13-07-1907),

- la porte de l'hôpital (arrêté ministériel du 08-06-1920).

Ces deux monuments sont protégés par un périmètre circulaire de 500 m

de rayon. La parcelle n° 6 est en grande partie située à l'intérieur du périmètre

de protection de l'église classée.

A l'intérieur de ce périmètre, toute modification implique une autorisa¬

tion préalable du ministre chargé des sites, qui peut, s'il l'autorise, imposer lesconditions qu'il juge bonnes quant à la conduite de l'exploitation et la remise en

état du sol.

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SITES CLASSES

eif Touches

Protection portede l'Hôpital

Protection église

Projet d'ouverturede graviersStè COLAS

Prise d'A E P e n rivière

Echelle. 1/25.000

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- 16 -

3.6 - FLORE

Le terrain est occupé par une prairie humide à tendance acidophile

(renoncule acre, houlque laineuse, rumex...) installée sur les dépôts alluviaux

de la vallée de l'Eure. Elle est bordée sur plus de la moitié de son pourtour

de haies denses (aubépine, églantier, orme, frêne, ronces...) et/ou d'alignements

d'arbres des milieux frais (saules têtards , frênes, peupliers...). Un petit

boisement cerne la station de pompage, plus développé vers Chuismes.

Si le site ne présente pas d'intérêt particulier du point de vue

floristique, on observera néanmoins qu'il constitue l'une des dernières grandes

prairies humides du secteur, les autres étant pour la plupart déjà transformées

en carrières.

3.7 - FAUNE

Situé dans une vallée alluviale et présentant une certaine diversité des

formations végétales, un tel milieu est favorable à l'hivernage et à la nidifi¬

cation des passereaux. On a noté en particulier une densité remarquable de ceux-ci

dans le petit boisement proche de la station de pompage, et à un moindre degré,

dans les haies basses. Le caractère humide de la prairie constitue vraisemblablement

un facteur limitant vis à vis de la fréquentation des petits mammifères. On peut

supposer la même influence vis à vis de l'intérêt cynégétique du secteur.

3.8 - PAYSAGE

Le site prolonge vers l'Ouest une zone verdoyante adjacente au bourg

qui consitue apparemment le parc d'une -ancienne grande propriété (présence de

douves disposées géométriquement). Du fait de l'installation progressive des

carrières, le secteur prévu représente la dernière zone de ce type (prairie entourée

de haies, saules têtards...) entre Courville et Chuismes. On notera toutefois que sa

qualité paysagère est déjà affectée par la présence du chateau d'eau et des lignes

électriques qui le quadrillent. En outre la perception est partiellement réduite

par les haies et alignements d'arbres, opposant autant d'écrans à la vue depuis

1 'extérieur.

- 16 -

3.6 - FLORE

Le terrain est occupé par une prairie humide à tendance acidophile

(renoncule acre, houlque laineuse, rumex...) installée sur les dépôts alluviaux

de la vallée de l'Eure. Elle est bordée sur plus de la moitié de son pourtour

de haies denses (aubépine, églantier, orme, frêne, ronces...) et/ou d'alignements

d'arbres des milieux frais (saules têtards , frênes, peupliers...). Un petit

boisement cerne la station de pompage, plus développé vers Chuismes.

Si le site ne présente pas d'intérêt particulier du point de vue

floristique, on observera néanmoins qu'il constitue l'une des dernières grandes

prairies humides du secteur, les autres étant pour la plupart déjà transformées

en carrières.

3.7 - FAUNE

Situé dans une vallée alluviale et présentant une certaine diversité des

formations végétales, un tel milieu est favorable à l'hivernage et à la nidifi¬

cation des passereaux. On a noté en particulier une densité remarquable de ceux-ci

dans le petit boisement proche de la station de pompage, et à un moindre degré,

dans les haies basses. Le caractère humide de la prairie constitue vraisemblablement

un facteur limitant vis à vis de la fréquentation des petits mammifères. On peut

supposer la même influence vis à vis de l'intérêt cynégétique du secteur.

3.8 - PAYSAGE

Le site prolonge vers l'Ouest une zone verdoyante adjacente au bourg

qui consitue apparemment le parc d'une -ancienne grande propriété (présence de

douves disposées géométriquement). Du fait de l'installation progressive des

carrières, le secteur prévu représente la dernière zone de ce type (prairie entourée

de haies, saules têtards...) entre Courville et Chuismes. On notera toutefois que sa

qualité paysagère est déjà affectée par la présence du chateau d'eau et des lignes

électriques qui le quadrillent. En outre la perception est partiellement réduite

par les haies et alignements d'arbres, opposant autant d'écrans à la vue depuis

1 'extérieur.

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- 17 -

depuis le chemin médian

Vue de la station de prise en rivière

depuis le chemin médian

Vue sur les paysages

Noter les lignes électriques

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- 18 -

3.9 - LE BRUIT

Le bruit de fond local sur le site s'établit à 47 dBA (température

ambiante au moment de la mesure, 24°C, légère brise de Sud-Est). Les pointes

sonores atteignent 58 dBA, et sont dues au trafic de la RN 23, sous le vent de

laquelle se trouvait le point de raesure.

Dans l'agglomération de Courville, trois points ont été étudiés :

1 - entrée Ouest par la route de Chuismes (espace dégagé-mesure

près des voies) .

bruit de fond 45 dBA

crêtes sonores 80 dBA

2 - carrefour de la route de Chuismes avec la rue descendant vers

l'Eure.

bruit de fond 50 dBA

crêtes sonores 85 dBA

3 - virage menant au pont surplombant la piscine.

bruit de fond 52 dBA

crêtes sonores 85 dBA

On a ainsi pu mettre en évidence la sensibilité au plan sonore, du

quartier compris entre la route de Chuismes et l'Eure. Les façades alignées de

chaque côté de la rue se renvoient le son, et l'effet est encore accru par le

coteau bordant la voie du côté Nord.

- 18 -

3.9 - LE BRUIT

Le bruit de fond local sur le site s'établit à 47 dBA (température

ambiante au moment de la mesure, 24°C, légère brise de Sud-Est). Les pointes

sonores atteignent 58 dBA, et sont dues au trafic de la RN 23, sous le vent de

laquelle se trouvait le point de raesure.

Dans l'agglomération de Courville, trois points ont été étudiés :

1 - entrée Ouest par la route de Chuismes (espace dégagé-mesure

près des voies) .

bruit de fond 45 dBA

crêtes sonores 80 dBA

2 - carrefour de la route de Chuismes avec la rue descendant vers

l'Eure.

bruit de fond 50 dBA

crêtes sonores 85 dBA

3 - virage menant au pont surplombant la piscine.

bruit de fond 52 dBA

crêtes sonores 85 dBA

On a ainsi pu mettre en évidence la sensibilité au plan sonore, du

quartier compris entre la route de Chuismes et l'Eure. Les façades alignées de

chaque côté de la rue se renvoient le son, et l'effet est encore accru par le

coteau bordant la voie du côté Nord.

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- 19 -

4 - EXPLOITATION

La Société Colas envisage d'exploiter la grave siliceuse du gisement

alluvial suivant le plan et les schémas ci-après .

Dans un premier temps, la terre végétale (10 cm d'épaisseur) sera

décapée sur la bande A et stockée en Al représentant une ceinture extérieure de

10 m de largeur non exploitée, conformément aux dispositions du Code Minier. La

terre végétale décapée de la bande D sera stockée en C parallèlement à la ri¬

vière. Les découvertes de la zone A seront stockées en D.

Aprës exploitation, la zone A sera remblayée avec les découvertes

stokées en D, la terre végétale de A et D recouvrant les terres de découvertes

Il en sera de même pour la bande B.

Lorsque les terres provenant de D, Dl et C seront en places dans les

bandes A et B, les parties D, Dl et C seront exploitées et réaménagées en étang.

Les matériaux ne seront pas traités sur place mais transportés à

l'état brut dans une station spéciale située à 2 km en aval de telle sorte que,

d'après l'exploitant aucun rejet d'eau turbide ne devrait être effectué ni en

rivière, ni dans le plan d'eau.

Le trafic résultant sera de l'ordre de 60 camions par jour circulant

de 7h à 12h et de 13 h à 17h30 à travers le bourg de Courville.

- 19 -

4 - EXPLOITATION

La Société Colas envisage d'exploiter la grave siliceuse du gisement

alluvial suivant le plan et les schémas ci-après .

Dans un premier temps, la terre végétale (10 cm d'épaisseur) sera

décapée sur la bande A et stockée en Al représentant une ceinture extérieure de

10 m de largeur non exploitée, conformément aux dispositions du Code Minier. La

terre végétale décapée de la bande D sera stockée en C parallèlement à la ri¬

vière. Les découvertes de la zone A seront stockées en D.

Aprës exploitation, la zone A sera remblayée avec les découvertes

stokées en D, la terre végétale de A et D recouvrant les terres de découvertes

Il en sera de même pour la bande B.

Lorsque les terres provenant de D, Dl et C seront en places dans les

bandes A et B, les parties D, Dl et C seront exploitées et réaménagées en étang.

Les matériaux ne seront pas traités sur place mais transportés à

l'état brut dans une station spéciale située à 2 km en aval de telle sorte que,

d'après l'exploitant aucun rejet d'eau turbide ne devrait être effectué ni en

rivière, ni dans le plan d'eau.

Le trafic résultant sera de l'ordre de 60 camions par jour circulant

de 7h à 12h et de 13 h à 17h30 à travers le bourg de Courville.

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- 20 -

Phasage d'exploitationSituation schématique des bandes de

terres sucœssi^ment exploitées

Pompage ettraitement

Bâche / \eau traitée

t)0m-H

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- 21 -

Phasage des travaux pnoposé par l'exploitantschénnas de principe

LEureI

/

/

1

2

3

Al

^:r\

o

Terresyégétali

////////////^

I-

1t __J

t^//yy/y/y}>i¿y////y///yyy/A

Phases 6álO:

K)

11

D

'ff/f.>/////////7J/////y/////////////,

Découverte

i^.¿//¿/SSSS/S¿¿¿¿¿y/SM44¿i

--Matériau exploité

Comblement awec cJécouverlepuis êpandage de la terrepréalablement stockée

Secteurs exploités

r\\

Exploitation eten plan

.nivellementvégétale

I

processus identique pojr le secteur C_E_B_B1 i celui décrit ci

B Bl

.dessiB

I

et recomlilés-

restitutiond'eau /

/

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Phasage des travaux pnoposé par l'exploitantschénnas de principe

LEureI

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Terresyégétali

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Phases 6álO:

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--Matériau exploité

Comblement awec cJécouverlepuis êpandage de la terrepréalablement stockée

Secteurs exploités

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Exploitation eten plan

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I

processus identique pojr le secteur C_E_B_B1 i celui décrit ci

B Bl

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- 22 -

5 - NUISANCES PROVOQUEES PAR L'EXPLOITATION

ET MESURES DESTINEES A LES REDUIRE

5.1 - ALIMENTATION EN EAU DU SYNDICAT COURVILLE-CHUISF'ES

Le schéma d'exploitation tel qu'il est présenté implique la suppression

du chemin d'accès à la station de pompage et le déplacement de la canalisation de

refoulement des eaux vers le chateau d'eau. Une enquête réalisée auprès de la

Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale, du Groupe d'études de

programmation de la Direction Départementale de l'Equipement et de la Direction

Départementale de l'Agriculture le 3 juillet 1980 a révélé l'absence de périmètres

de protection, immédiate et rapprochée, tels qu'ils sont prévus par la circulaire

du 10 décembre 1968 (J.O. du 22-12-1968 et rectificatif J.O. du 19-01-1969) et la

circulaire du 15 mars 1962 (J.O. du 27-03-1962).

La définition de ces périmètres n'est en outre pas prévue dans l'annexe

sanitaire du plan d'occupation des sols de Courville.

Le projet présenté par la Société Colas prévoit :

- la construction d'un chemin d'accès à la station de

pompage, à partir du CD 103, à l'Ouest du site sans qu'il soit pour

l'instant arrêté si ce chemin sera mis en service avant ou aprës

l'exploitation de la zone occidentale.

Il sera nécessaire dans les deux cas que soit assurée la continuité de

la distribution et la maintenance des installations, voire de leur extension.

- l'enfouissement de la canalisation de refoulement à une

profondeur supérieure à la base de l'exploitation.

- 22 -

5 - NUISANCES PROVOQUEES PAR L'EXPLOITATION

ET MESURES DESTINEES A LES REDUIRE

5.1 - ALIMENTATION EN EAU DU SYNDICAT COURVILLE-CHUISF'ES

Le schéma d'exploitation tel qu'il est présenté implique la suppression

du chemin d'accès à la station de pompage et le déplacement de la canalisation de

refoulement des eaux vers le chateau d'eau. Une enquête réalisée auprès de la

Direction Départementale de l'Action Sanitaire et Sociale, du Groupe d'études de

programmation de la Direction Départementale de l'Equipement et de la Direction

Départementale de l'Agriculture le 3 juillet 1980 a révélé l'absence de périmètres

de protection, immédiate et rapprochée, tels qu'ils sont prévus par la circulaire

du 10 décembre 1968 (J.O. du 22-12-1968 et rectificatif J.O. du 19-01-1969) et la

circulaire du 15 mars 1962 (J.O. du 27-03-1962).

La définition de ces périmètres n'est en outre pas prévue dans l'annexe

sanitaire du plan d'occupation des sols de Courville.

Le projet présenté par la Société Colas prévoit :

- la construction d'un chemin d'accès à la station de

pompage, à partir du CD 103, à l'Ouest du site sans qu'il soit pour

l'instant arrêté si ce chemin sera mis en service avant ou aprës

l'exploitation de la zone occidentale.

Il sera nécessaire dans les deux cas que soit assurée la continuité de

la distribution et la maintenance des installations, voire de leur extension.

- l'enfouissement de la canalisation de refoulement à une

profondeur supérieure à la base de l'exploitation.

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- 23 -

Il ressort de ces observations que :

- la bande de terrain réservée en Al ne pourra être utilisée

pour le stokage de la terre végétale si le chemin d'accès est réalisé

préalablement à l'exploitation.

- la terre végétale ne devrait pas être stockée en Al à

l'amont de la prise d'eau afin d'éviter l'entraînement d'éléments de

turbidité vers la riviëre en cas de pluies abondantes.

- les périmètres de protection de la prise d'eau devraient

être définis avec le concours d'un géologue agréé préalablement à

toute autorisation, comme l'envisage la Direction Départementale de

l'Agriculture, qui assure le contrôle d'Etat de l'alimentation du

Syndicat (gestion S.A.U.R.).

Rappelons que les matériaux ne seront pas traités sur place et que,

de la sorte, la turbidité de l'eau sera relativement réduite.

5.2 - FLORE

La prairie est appelée à disparaître dans sa totalité sans qu'aucune

mesure réductrice soit envisageable.

En revanche, les haies et alignements ligneux qui bordent le site

doivent être impérativement préservés. En ce sens il conviendra, outre des pré¬

cautions de chantier sérieuses durant l'exploitation, de respecter une bande de

terrain d'au moins dix mètres de largeur en-deçà des limites actuelles. Cette

bande ne devra ni être remblayée, ni être utilisée comme aire de stockage de

produits divers, ni servir au passage ou au stationnement des véhicules.

Le boisement proche de la station de pompage devra faire l'objet

des mêmes mesures de protection.

- 23 -

Il ressort de ces observations que :

- la bande de terrain réservée en Al ne pourra être utilisée

pour le stokage de la terre végétale si le chemin d'accès est réalisé

préalablement à l'exploitation.

- la terre végétale ne devrait pas être stockée en Al à

l'amont de la prise d'eau afin d'éviter l'entraînement d'éléments de

turbidité vers la riviëre en cas de pluies abondantes.

- les périmètres de protection de la prise d'eau devraient

être définis avec le concours d'un géologue agréé préalablement à

toute autorisation, comme l'envisage la Direction Départementale de

l'Agriculture, qui assure le contrôle d'Etat de l'alimentation du

Syndicat (gestion S.A.U.R.).

Rappelons que les matériaux ne seront pas traités sur place et que,

de la sorte, la turbidité de l'eau sera relativement réduite.

5.2 - FLORE

La prairie est appelée à disparaître dans sa totalité sans qu'aucune

mesure réductrice soit envisageable.

En revanche, les haies et alignements ligneux qui bordent le site

doivent être impérativement préservés. En ce sens il conviendra, outre des pré¬

cautions de chantier sérieuses durant l'exploitation, de respecter une bande de

terrain d'au moins dix mètres de largeur en-deçà des limites actuelles. Cette

bande ne devra ni être remblayée, ni être utilisée comme aire de stockage de

produits divers, ni servir au passage ou au stationnement des véhicules.

Le boisement proche de la station de pompage devra faire l'objet

des mêmes mesures de protection.

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- 24 -

5.3 - FAUNE

Les mesures exposées au paragraphe "flore" sont les seules envisageables

pour conserver au site un semblant d'intérêt faunistique. Les bruits de chantier

causeront vraisemblablement quelques dommages (baisse d'effectifs, nidification

perturbée) pendant la phase d'exploitation durant laquelle les passereaux seront

amenés à se déplacer vers les sites voisins.

5.4 - PAYSAGE

Là encore il est impératif de conserver dans leur intégrité les masques

végétaux actuels bordant le site. Là où existent des "fenêtres" permettant la vision

du site depuis les principaux cheminements, il pourrait être envisagé d'effectuer

des plantations destinées à atténuer la perception visuelle en phase travaux au moins,

Dans cet esprit, les alignements de têtards pourront être complétés de plantations

arbustives constituées essentiellement d'espèces végétales locales (peuplier, saule,

tremble, frêne, aubépine..), qui constitueront un écran visuel intéressant, à terme,

dans un paysage trës plat, sans grand relief.

Sur le terrain lui-même, il conviendra d'adoucir la pente des berges et

d'éviter, pour la végétalisation de celles-ci des plantations trop régulièrement

réparties. Les contours des berges seront adoucis. On évitera de laisser une île,

sans intérêt sur un petit plan d'eau tel que celui-ci.

L'aménagement paysager devra être conduit en deux temps.

- dès l'ouverture de l'exploitation, renforcement des écrans visuels

permettant d'atténuer la perception depuis l'extérieur (fermeture des "fenêtres",

plantation d'arbustes intercalés sous les têtards).

- à l'issue de l'exploitation, aménagement du site lui-même, dans les

conditions évoquées plus haut.

- 24 -

5.3 - FAUNE

Les mesures exposées au paragraphe "flore" sont les seules envisageables

pour conserver au site un semblant d'intérêt faunistique. Les bruits de chantier

causeront vraisemblablement quelques dommages (baisse d'effectifs, nidification

perturbée) pendant la phase d'exploitation durant laquelle les passereaux seront

amenés à se déplacer vers les sites voisins.

5.4 - PAYSAGE

Là encore il est impératif de conserver dans leur intégrité les masques

végétaux actuels bordant le site. Là où existent des "fenêtres" permettant la vision

du site depuis les principaux cheminements, il pourrait être envisagé d'effectuer

des plantations destinées à atténuer la perception visuelle en phase travaux au moins,

Dans cet esprit, les alignements de têtards pourront être complétés de plantations

arbustives constituées essentiellement d'espèces végétales locales (peuplier, saule,

tremble, frêne, aubépine..), qui constitueront un écran visuel intéressant, à terme,

dans un paysage trës plat, sans grand relief.

Sur le terrain lui-même, il conviendra d'adoucir la pente des berges et

d'éviter, pour la végétalisation de celles-ci des plantations trop régulièrement

réparties. Les contours des berges seront adoucis. On évitera de laisser une île,

sans intérêt sur un petit plan d'eau tel que celui-ci.

L'aménagement paysager devra être conduit en deux temps.

- dès l'ouverture de l'exploitation, renforcement des écrans visuels

permettant d'atténuer la perception depuis l'extérieur (fermeture des "fenêtres",

plantation d'arbustes intercalés sous les têtards).

- à l'issue de l'exploitation, aménagement du site lui-même, dans les

conditions évoquées plus haut.

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- 25 -

5.5 - LE BRUIT

5.51 - Extraction

Le bruit des engins d'extraction ne sera perçu que de quelques habitations

situées au long de la D 103, près du chemin menant au chateau d'eau. Dans la mesure

où, sur la carrière voisine actuellement en activité (entre le Moulin du Sauvage et

Chuismes), le bruit moyen s'élève à 55 dBA, il se pourrait que cette nuisance affecte

les dites habitations surtout dans des conditions météorologiques comparables à celles

des mesures, en particulier par vent de Sud-Est.

Toutefois il faut noter que le bruit indiqué ci-dessus tient compte d'une

installation de traitement (concassage), ce qui ne sera pas le cas ici et que les

habitations sont situées à plus de 150 m du point d'extraction le plus proche. De

plus, on peut espérer que la propagation du bruit soit entravée par l'effet de

merlon qu'opposera la partie remblayée en bordure du terrain lorsque les engins

creuseront dans la partie centrale en se trouvant légèrement encaissés par rapport

aux terrains avoisinnants.

5.52 - Trafic

Le bruit du trafic des camions transportant les matériaux vers l'aire de

traitement sera ressenti au niveau des habitations isolées précitées (carrefour

impliquant un arrêt et un redémarrage au ras des maisons) .

On ne connaît pas actuellement l'itinéraire qui sera retenu, mais quel

qu'il soit, le trafic devra transiter par des agglomérations : Chuismes s'il se

faisait vers l'Ouest, Courville s'il se faisait vers l'Est.

On pourraît en effet imaginer d'ouvrir une voix de dégagement par un

pont provisoire à construire, vers le Sud, ouvrant vers le RN 23 qui contourne

Courville, mais cette solution constituerait une contrainte sensible pour l'exploi¬

tant et le volume de l'extraction ne paraît pas le justifier.

En outre un tel ouvrage pourrait constituer un obstacle à l'écoulement des

eaux en périodes de crues et l'impact résultant pourrait être ainsi plus important qui

celui qu'il serait censé supprimer.

- 25 -

5.5 - LE BRUIT

5.51 - Extraction

Le bruit des engins d'extraction ne sera perçu que de quelques habitations

situées au long de la D 103, près du chemin menant au chateau d'eau. Dans la mesure

où, sur la carrière voisine actuellement en activité (entre le Moulin du Sauvage et

Chuismes), le bruit moyen s'élève à 55 dBA, il se pourrait que cette nuisance affecte

les dites habitations surtout dans des conditions météorologiques comparables à celles

des mesures, en particulier par vent de Sud-Est.

Toutefois il faut noter que le bruit indiqué ci-dessus tient compte d'une

installation de traitement (concassage), ce qui ne sera pas le cas ici et que les

habitations sont situées à plus de 150 m du point d'extraction le plus proche. De

plus, on peut espérer que la propagation du bruit soit entravée par l'effet de

merlon qu'opposera la partie remblayée en bordure du terrain lorsque les engins

creuseront dans la partie centrale en se trouvant légèrement encaissés par rapport

aux terrains avoisinnants.

5.52 - Trafic

Le bruit du trafic des camions transportant les matériaux vers l'aire de

traitement sera ressenti au niveau des habitations isolées précitées (carrefour

impliquant un arrêt et un redémarrage au ras des maisons) .

On ne connaît pas actuellement l'itinéraire qui sera retenu, mais quel

qu'il soit, le trafic devra transiter par des agglomérations : Chuismes s'il se

faisait vers l'Ouest, Courville s'il se faisait vers l'Est.

On pourraît en effet imaginer d'ouvrir une voix de dégagement par un

pont provisoire à construire, vers le Sud, ouvrant vers le RN 23 qui contourne

Courville, mais cette solution constituerait une contrainte sensible pour l'exploi¬

tant et le volume de l'extraction ne paraît pas le justifier.

En outre un tel ouvrage pourrait constituer un obstacle à l'écoulement des

eaux en périodes de crues et l'impact résultant pourrait être ainsi plus important qui

celui qu'il serait censé supprimer.

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- 26 -

Si le trafic s'oriente vers Courville, il sera préférable qu'il se fasse

directement par le D 103 et le coeur de l'agglomération, plutôt que d'être prolongé

vers le Nord pour se raccorder au D 920 (et pénétrer ensuite au coeur de l'agglomé¬

ration) de manière à éviter de gêner la zone pavillonnaire du "nouveau village" et

quelques autres habitations anciennes.

Dans l'agglomération, les habitations seront plus ou moins affectées par

l'augmentation du trafic, selon l'itinéraire qui sera adopté. On peut toutefois si¬

gnaler que le trafic actuel est déjà important.

Les comptages réalisés en 1979 sur le CD 920 qui mène à La Loupe donnaient

une moyenne journalière de 1 758 véhicules par jour, tandis que sur la RN 23, au

Sud on notait 5 762 véhicules/ jour vers l'Ouest et 9 958 véhicules/ jour vers l'Est.

Comparé au trafic poids lours journalier sur le CD 920, de l'ordre de 250

à 350 (15 à 20 %) le trafic supplémentaire qu'on peut évaluer à environ 60, ne

constitue pas un accroissement très grand.

Il n'empêche qu'au coeur de l'agglomération les camions emprunteront des

rues actuellement peu fréquentées par des poids lourds induisant une gêne notable

pour les habitants (bruit, dépassement, croisement, sécurité).

Pour réduire autant que possible cet impact, il est recommandé de grouper

les passages et d'éviter les passages aléatoires, plus nuisants, qui équivalent

pratiquement à une circulation moyenne d'un camion toutes les cinq minutes. Des

passages groupés toutes les demi -heures par exemples seraient préEérájles, mais il

se pourrait qu'il soit difficile au plan technique de les organiser de la sorte.

5.6 - LE GEL

Le transport de matériaux extraits sous l'eau peut poser un problème si

on ne prend pas de dispositions pour éviter le ruissellement sur les voies de

circulation particulièrement en périodes de gelées.

L'exploitant prévoit aprës extraction un pré-stockage du matériau per¬

mettant un premier essorage avant chargement.

Le transport sera en outre assuré par bennes étanches équipées de réser¬

voirs collectant les eaux vidangées au moment du déversement et du transit .

- 26 -

Si le trafic s'oriente vers Courville, il sera préférable qu'il se fasse

directement par le D 103 et le coeur de l'agglomération, plutôt que d'être prolongé

vers le Nord pour se raccorder au D 920 (et pénétrer ensuite au coeur de l'agglomé¬

ration) de manière à éviter de gêner la zone pavillonnaire du "nouveau village" et

quelques autres habitations anciennes.

Dans l'agglomération, les habitations seront plus ou moins affectées par

l'augmentation du trafic, selon l'itinéraire qui sera adopté. On peut toutefois si¬

gnaler que le trafic actuel est déjà important.

Les comptages réalisés en 1979 sur le CD 920 qui mène à La Loupe donnaient

une moyenne journalière de 1 758 véhicules par jour, tandis que sur la RN 23, au

Sud on notait 5 762 véhicules/ jour vers l'Ouest et 9 958 véhicules/ jour vers l'Est.

Comparé au trafic poids lours journalier sur le CD 920, de l'ordre de 250

à 350 (15 à 20 %) le trafic supplémentaire qu'on peut évaluer à environ 60, ne

constitue pas un accroissement très grand.

Il n'empêche qu'au coeur de l'agglomération les camions emprunteront des

rues actuellement peu fréquentées par des poids lourds induisant une gêne notable

pour les habitants (bruit, dépassement, croisement, sécurité).

Pour réduire autant que possible cet impact, il est recommandé de grouper

les passages et d'éviter les passages aléatoires, plus nuisants, qui équivalent

pratiquement à une circulation moyenne d'un camion toutes les cinq minutes. Des

passages groupés toutes les demi -heures par exemples seraient préEérájles, mais il

se pourrait qu'il soit difficile au plan technique de les organiser de la sorte.

5.6 - LE GEL

Le transport de matériaux extraits sous l'eau peut poser un problème si

on ne prend pas de dispositions pour éviter le ruissellement sur les voies de

circulation particulièrement en périodes de gelées.

L'exploitant prévoit aprës extraction un pré-stockage du matériau per¬

mettant un premier essorage avant chargement.

Le transport sera en outre assuré par bennes étanches équipées de réser¬

voirs collectant les eaux vidangées au moment du déversement et du transit .

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- 27 -

Il n'y a donc pas de déversement d'eau sur la chaussée durant le

transport.

- 27 -

Il n'y a donc pas de déversement d'eau sur la chaussée durant le

transport.

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Aménagement en cours d'exploitation

Bâtiment pompageet traitement deseaux

Prise deau dusyndicat A E P

Courville_Chuismes

Canalisation derefoulement

Reservoird'eau traitée

Boisement existant

#g Têtards existants

Frênes existants

Plantations à réaliser

100m

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- 29 -

Réaménagement après exploitationEléments principaux

Chemin daccèsà la station de pompage

Plantations éparsesde saule et d aubépine

Phragmfta/e (haut fond)

Renforcement des haies bassespar plantations d arbustes

Plantations d'espèceslocales: peuplier, saule,tremble, frene,aubêpine

Berges en pentes doucesrevégétatisees avec desespèces locales

Haies et alignementsitgueux a presenter

Plantationsarbustives dans leslfenêtres*ménagées dans l alignementde têtards

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-30 -

CONCLUSIONS

Le site proposé pour l'exploitation de granulats siliceux à

Courville-sur-Eure est exposé à un certain nombre de contraintes de fait et

de contraintes d'environnement.

Les premières impliqueront des négociations avec la collectivité

et l'Administration en vue de déboucher sur des dérogations dont il ne nous

appartient pas de préjuger du bien fondé ni des résultats.

Entrent dans cette catégorie de contraintes :

- le POS qui indique que la zone est en NDc où sont

interdites les exploitations,

- le périmètre de protection de l'église de Courville,

classée monument historique;

La partie du terrain située en bordure et en amont de la prise d'eau

en rivière du Syndicat de Courville - Chuismes pourrait être également concernée

par les périmètres réglementaires de protection qui restent à définir.

levées :

Un certain nombre de contraintes techniques devront également être

- déplacement des lignes électriques EDF sans interruption

de l'alimentation de la station de pompage et de la station de traite¬

ment des eaux,

- déplacement du chemin conduisant à la station et de la

canalisation de refoulement.

-30 -

CONCLUSIONS

Le site proposé pour l'exploitation de granulats siliceux à

Courville-sur-Eure est exposé à un certain nombre de contraintes de fait et

de contraintes d'environnement.

Les premières impliqueront des négociations avec la collectivité

et l'Administration en vue de déboucher sur des dérogations dont il ne nous

appartient pas de préjuger du bien fondé ni des résultats.

Entrent dans cette catégorie de contraintes :

- le POS qui indique que la zone est en NDc où sont

interdites les exploitations,

- le périmètre de protection de l'église de Courville,

classée monument historique;

La partie du terrain située en bordure et en amont de la prise d'eau

en rivière du Syndicat de Courville - Chuismes pourrait être également concernée

par les périmètres réglementaires de protection qui restent à définir.

levées :

Un certain nombre de contraintes techniques devront également être

- déplacement des lignes électriques EDF sans interruption

de l'alimentation de la station de pompage et de la station de traite¬

ment des eaux,

- déplacement du chemin conduisant à la station et de la

canalisation de refoulement.

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Les impacts sur l'environnement liés à l'extraction impliqueront :

- la préservation d'une bande de terrain de 10 m

environ en bordure du site :

. le long de l'Eure en amont de la prise pour

éliminer le risque d'un accroissement de la turbidité

de l'eau de la rivière en période de pluie comme con¬

séquence du stockage de la terre végétale en zone Al

et du ruissellement en période de pluie sur cette bande.

Les terres devront être stockées impérativement en aval

de la prise ou en retrait par rapport à la bande Al pro¬

jetée .

. partout où existent des alignements ligneux et

haies. Ils devront être conservés (et éventuellement

renforcés ainsi que le boisement proche de la station

de pompage, à la fois dans un souci de préservation du

paysage que des oiseaux, le site hébergeant des passe¬

reaux dont il importe de faciliter l'hivernage et la

nidification.

- un rythme de trafic des véhicules transportant les

matériaux au travers de l'agglomération (pendant la journée) aussi

peu nuisant que possible (passages groupés régulièrement espacés) .

- l'aménagement de pentes douces et la végétalisation des

berges en fin d'exploitation avec des espèces végétales locales irré¬

gulièrement réparties.

Les impacts sur l'environnement liés à l'extraction impliqueront :

- la préservation d'une bande de terrain de 10 m

environ en bordure du site :

. le long de l'Eure en amont de la prise pour

éliminer le risque d'un accroissement de la turbidité

de l'eau de la rivière en période de pluie comme con¬

séquence du stockage de la terre végétale en zone Al

et du ruissellement en période de pluie sur cette bande.

Les terres devront être stockées impérativement en aval

de la prise ou en retrait par rapport à la bande Al pro¬

jetée .

. partout où existent des alignements ligneux et

haies. Ils devront être conservés (et éventuellement

renforcés ainsi que le boisement proche de la station

de pompage, à la fois dans un souci de préservation du

paysage que des oiseaux, le site hébergeant des passe¬

reaux dont il importe de faciliter l'hivernage et la

nidification.

- un rythme de trafic des véhicules transportant les

matériaux au travers de l'agglomération (pendant la journée) aussi

peu nuisant que possible (passages groupés régulièrement espacés) .

- l'aménagement de pentes douces et la végétalisation des

berges en fin d'exploitation avec des espèces végétales locales irré¬

gulièrement réparties.