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SUR LES TRACES DE L’HOMME 1 Visite… Le couloir du temps Du singe à l’Homme moderne, et l’odyssée de nos origines dans le « Couloir du Temps »... Les visages de l’homme Des restes humains aux visages de l’Homme préhistorique, une représentation des premiers hommes jusqu’à l’Homme moderne. Les énigmes de l’évolution Un panorama de l’environnement, des activités, des représentations, des découvertes des premiers hommes. La recherche des traces Foyers et sépultures racontent la vie et la mort des hommes. Films sur la taille du silex, les premières peintures, les premiers voyages de l’Homme, les différentes formes d’habitat... Ateliers Découverte… Valise pédagogique, les transformations de la boite crânienne, les étapes de la taille du silex (reconstitution de crânes et de bifaces avec éclats). Peinture rupestre sur les traces des grottes de Lascaux expérimentez les techniques artistiques de nos ancêtres. Dossier pédagogique Qui étaient les premiers hommes ? D’où venaient-ils ? Comment ont-ils évolué ? Vestiges de nos lointains ancêtres, outils, sépultures, foyer, peintures, fossiles enfouis sous des couches de sédiments... autant de traces qu’il faut faire parler pour mener l’enquête sur nos origines. Découvrez comment, sur le terrain des fouilles et dans de surprenants laboratoires, nous pouvons aujourd’hui reconstituer la physionomie des hommes préhistoriques, leurs modes de vie et leur histoire.

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Visite…

Le couloir du temps Du singe à l’Homme moderne, et l’odyssée de nos origines dans le « Couloir du Temps »... Les visages de l’homme Des restes humains aux visages de l’Homme préhistorique, une représentation des premiers hommes jusqu’à l’Homme moderne.

Les énigmes de l’évolution Un panorama de l’environnement, des activités, des représentations, des découvertes des premiers hommes. La recherche des traces Foyers et sépultures racontent la vie et la mort des hommes. Films sur la taille du silex, les premières peintures, les premiers voyages de l’Homme, les différentes formes d’habitat...

Ateliers Découverte…

Valise pédagogique, les transformations de la boite crânienne, les étapes de la taille du silex (reconstitution decrânes et de bifaces avec éclats). Peinture rupestre sur les traces des grottes de Lascaux expérimentez les techniques artistiques de nos ancêtres.

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Qui étaient les premiers hommes ? D’où venaient-ils ?Comment ont-ils évolué ? Vestiges de nos lointainsancêtres, outils, sépultures, foyer, peintures, fossilesenfouis sous des couches de sédiments... autant detraces qu’il faut faire parler pour mener l’enquête surnos origines. Découvrez comment, sur le terrain des fouilles et dansde surprenants laboratoires, nous pouvons aujourd’huireconstituer la physionomie des hommespréhistoriques, leurs modes de vie et leur histoire.

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Cycles des apprentissages fondamentaux – Programme du CP et du CE1 B.O hors-série n° 3 du 19 juin 2008

Français

Langage oral S’exprimer clairement à l’oral en utilisant un vocabulaire approprié.

Lecture, écriture

- Lire seul un texte comprenant des mots connus et inconnus.

- Lire seul et comprendre un énoncé simple. - Dégager le thème d’un paragraphe ou d’un texte court.

Découverte du monde

Se repérer dans l’espace et le temps

- Distinguer le passé récent du passé plus éloigné. - Découvrir des formes usuelles de représentation de

l’espace (photographies, cartes, mappemondes, planisphères, globe).

- Découvrir et mémoriser des repères plus éloignés dans le temps.

- Prendre conscience de l’évolution des modes de vie. Découvrir le monde du vivant

Comprendre les interactions entre les êtres vivants et leur environnement.

Pratiques artistique et Histoire des arts

Arts visuels Distinguer certaines grandes catégories de la création artistique (dessin, peinture, sculpture).

Instruction civique et morale

Compétences sociales et civiques

- Respecter les autres et les règles de la vie collective. - Appliquer les codes de la politesse dans ses relations

avec ses camarades, avec les adultes à l’école et hors de l’école, avec le maître au sein de la classe.

- Participer à un échange verbal en respectant les règles de la communication.

Autonomie et initiative

- Ecouter pour comprendre, interroger, répéter, réaliser un travail ou une activité.

- Echanger, questionner, justifier un point de vue.

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Cycle des approfondissements – Programme du CE2, du CM1 et du CM2 B.O hors-série n° 3 du 19 juin 2008

Français Langage oral - S’exprimer à l’oral dans un vocabulaire approprié et

précis. - Prendre la parole en respectant le niveau de langue

adapté. - Répondre à une question par une phrase complète à

l’oral. Lecture, écriture - Lire avec aisance (à haute voix, silencieusement) un

texte. - Lire seul et comprendre un énoncé. - Dégager le thème d’un texte. - Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un texte

(mieux le comprendre, ou mieux l’écrire). Vocabulaire Comprendre des mots nouveaux et les utiliser à bon escient.

Sciences expérimentales et Technologie - Pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner. - Maîtriser des connaissances dans divers domaines scientifiques.

Les êtres vivants dans leur environnement

L’adaptation des êtres vivants aux conditions du milieu. Places et rôles des êtres vivants ; notions de chaînes et de réseaux alimentaires. L’évolution d’un environnement géré par l’Homme : la forêt ; importance de la biodiversité.

Histoire La Préhistoire

Les premières traces de vie humaine, la maîtrise du fer et les débuts de l’agriculture, l’apparition de l’art. - Identifier les principales périodes de l’histoire étudiée, mémoriser quelques repères chronologiques pour les situer les uns par rapport aux autres en connaissant une ou deux de leurs caractéristiques majeures.

Géographie - Identifier sur une carte et connaître quelques caractères principaux des grands ensembles physiques et humains de l’échelle locale à celle du monde. - Lire et utiliser différents langages : cartes, croquis, graphiques, chronologie, iconographie.

Instruction civique et morale Compétences sociales et civiques

- Respecter les autres, et notamment appliquer les principes de l’égalité des filles et des garçons.

- Respecter les règles de la vie collective. - Prendre part à un dialogue : prendre la parole devant les

autres, écouter autrui, formuler et justifier un point de vue.

Autonomie et initiative

- Respecter des consignes simples en autonomie. - Soutenir une écoute prolongée.

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RAPPELS THEORIQUES Apparition de la vie sur Terre

Ce document sur l'exposition « Les traces de l'homme » a pourobjectif d’apporter des informations sur les hommespréhistoriques, leur mode de vie, leur culture et leur évolution.Nous espérons qu’il aidera les élèves à préciser leursconnaissances et leurs repères sur cette période pour retenirquelques idées directrices relatives à l’évolution de l’Homme. Le film «l’Odyssée de l’Espèce» réalisé par Jean Malaterreconstitue une très bonne illustration en complément del’exposition. (Cycle III)

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TEMPS EN ANNEES

EVENEMENTS ECHELLE

COMPAREE - 15 milliards - 4,5 milliards - 2 milliards

-560 millions -440 millions -360 millions

- 220 millions - 215 millions - 210 millions - 65 millions

- 64 millions - 56 millions - 40 millions

- 4 millions - 2 millions - 1,8 millions - 100 000 ans - 35 000 ans

Naissance de l’Univers Naissance de la Terre

Traces de vie

ERE PRIMAIRE

Prolifération d’êtres vivants dans l’océan Migration sur la terre ferme : amphibiens

Disparition de 70 % des espèces

ERE SECONDAIRE

Dinosaures et grands reptiles Disparition de 75 % des invertébrés

Premiers mammifères Disparition des dinosaures

ERE TERTIAIRE

Disparition de 60 % de la faune Prolifération des mammifères

Premiers primates

ERE QUATERNAIRE

Australopithèque Homo habilis Homo erectus Homo sapiens

Ecriture

--------------- 1er janvier

5 avril

20 novembre 3 décembre

14 décembre

15 décembre 25 décembre

27 décembre 30 décembre

31 déc. 16H 31 déc. 19 H 31 déc. 21 H 31 déc. 23 H

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Arbre généalogique

« Copyright Neekoo pour www.hominides.com - La préhistoire des hominidés »

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Théories de l’évolution

Pour LAMARCK et les transformistes, la théorie de la transmission des caractères acquis gouverne l'évolution. C'est le comportement des êtres vivants qui provoquerait les évolutions et qui permettrait aux espèces de s'adapter. Les générations successives héritent naturellement des avantages acquis. La variation des espèces est donc le résultat des efforts d'adaptation à l'environnement.

Pour DARWIN, qui croit lui aussi à la transmission des caractères acquis, ce qui compte, c'est la différence entre les individus. La nature produit un grand nombre d'espèces par hasard et c'est la sélection naturelle qui agit sur la survie de certaines d'entre elles. Les espèces les mieux adaptées à leur milieu de vie se développent, les autres disparaissent. Donc les animaux passifs sont sélectionnés ou éliminés en fonction de leur résistance aux conditions de l'environnement.

Au début du XIXe siècle, Auguste Weismann démontre que la transmission des caractères acquis est une fiction: les conditions d'environnement n'influent pas directement sur le patrimoine génétique d'une espèce. Le néodarwinisme s'enrichit ainsi des avancées des connaissances en génétique.

On sait aujourd'hui que l'homme ne descend pas du singe mais que nous avons un ancêtre commun qu’il faut chercher vers 7-8 millions d’années selon les données de la génétique. Les darwinistes penchent pour une évolution lente et régulière des espèces. Les partisans de la théorie des équilibres ponctués proposent une évolution irrégulière avec de longues périodes de stabilité des êtres vivants et des moments de crise provoquant sur de courtes périodes l'apparition de nouvelles espèces.

Actuellement, les mécanismes de l'évolution sont recherchés dans la génétique. Ce qui est important d'admettre c'est que l'évolution n'a pas de but. Pour Monod et Jacob l'évolution est un vaste bricolage. Si l'évolution recommençait, on arriverait à un autre monde vivant que celui que nous connaissons car la vie emprunterait des chemins différents. L'évolution n'est pas un progrès et ne va pas dans le sens de la complexification: les bactéries, animaux les plus primitifs, représentent encore la plus grande masse et la plus grande variété d'êtres vivants. Il ne reste plus qu'une seule espèce d'homme sur la Terre.

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Migrations et colonisation des continents

Les migrations de nos ancêtres et la répartition des peuplements humains soulèvent des questions sur notre évolution et sur l'origine de l'homme moderne. Il y a accord sur un point: le berceau de l'humanité se situe en Afrique. Entre 3 millions d'années et 1,8 millions d'années, les différents groupes Australopithèques et les Homo habilis se retrouvent exclusivement en Afrique. Leurs descendants Homo erectus vont grâce à leur maîtrise progressive de l'environnement, coloniser une grande partie du continent africain de 1,8 à 1,5 million d'années. Ces hommes vont ensuite commencer à explorer d'autres continents. A partir de cette époque, les peuplements archaïques d'Homo erectus connaissent plusieurs évolutions locales, graduelles et continues et toutes les populations actuelles en seraient l'aboutissement. Sur le continent européen, par exemple, l'évolution de l'homme aurait connu une voie originale : on peut penser que les hommes anté-neandertaliens (erectus dont l’Homo anté-cessor néandertalien et sapiens) isolés par la glaciation Riss ont développé des caractères particuliers. Ensuite, au cours d'une période de réchauffement du climat entre 120 000 et 80 000 ans, l'homme de Neandertal serait apparu. Cet homme robuste, bien connu en Europe, a ensuite étendu sa sphère d'influence jusqu'au Proche-Orient où il est reconnu depuis 60 000 ans au moins. Dans cette région, il aurait cohabité avec les premiers Homo sapiens pendant plus de 30 000 ans. Mais on pense aujourd'hui que les Néandertaliens n'auraient pas évolué vers le genre européen moderne de type sapiens. Ils ont disparu sans descendance il y a 28 000 ans pour des raisons qui ne sont pas encore connues. Mais plusieurs hypothèses ont été émises :

Rivalités entre neandertaliens et sapiens Meilleure adaptation de l’Homo sapiens par rapport au Neandertal et meilleure natalité de

l’Homo sapiens par rapport au Neandertal Métissage entre neandertaliens et sapiens.

Carte des migrations

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L'origine de l'homme moderne dans le monde pose bien des problèmes. Certains préhistoriens

pensent que l'Homo sapiens est originaire du Proche-Orient. C'est seulement depuis 100 000 ans qu'un groupe de chasseurs cueilleurs Homo sapiens, descendants des Homo erectus africains ergaster, aurait migré pour aller vivre sur d'autres continents. Leur avance se serait étalée sur plusieurs milliers d'années. Ils auraient tout d'abord franchi l'isthme de Suez pour rejoindre l'Asie occidentale. Quittant cette région, d'autres groupes auraient atteint le Yémen puis poursuivi la route jusqu’en Asie du sud-est. Profitant de la glaciation Würm et donc de la baisse du niveau des mers, les descendants de ces nomades ont pu gagner la Nouvelle Guinée et l’Australie il y a au moins 60 000 ans. L'occupation de l'Europe à partir de l'Asie occidentale date elle de 40 000 ans environ. Les hommes seraient aussi arrivés en Europe en passant par le détroit de Gibraltar. Ce scénario se base sur les datations des fossiles et des vestiges archéologiques.

D'autres chercheurs sont favorables à une hypothèse multirégionale. Ils pensent que, sur chaque continent, l'évolution jusqu'à l'homme moderne est une histoire continue depuis les premiers hommes émigrés. Les Homo erectus auraient quitté l'Afrique et colonisé tout l'ancien monde. Il est possible que depuis lors, ils aient évolué localement vers l'homme moderne. L'origine des différents groupes humains actuels serait alors très ancienne.

Le modèle le plus répandu actuellement est que l'homme moderne est bien apparu dans la lignée de l’Homo erectus d’Afrique et qu'il s'est déployé et imposé partout dans le monde par vagues successives étalées dans le temps. L'Homo sapiens aurait alors retrouvé les descendants d'erectus qui l'avaient précédé et vivaient dans leurs milieux, adaptés à leur environnement spécifique. La rencontre des sapiens à la conquête de nouveaux espaces et des populations archaïques depuis longtemps installées se serait produite il y a 40 000 ans en Europe et en Asie.

Pour reconstituer l'histoire de la conquête des continents les biologistes

utilisent aujourd'hui la génétique. En effet, à la surface de la terre, il n'existe plus qu'une seule espèce humaine celle de l'Homo sapiens moderne. Il faut fouiller dans notre patrimoine génétique pour trouver des différences entre les populations humaines. Il s'agit de méthodes statistiques. En effet tous les types de séquences génétiques sont présents au sein d'une population homogène, mais on y trouve une certaine fréquence de caractères communs. Entre les différentes populations les différences de fréquence d'un caractère génétique représentatif sont d'autant plus élevées que la divergence des peuples est ancienne. Ainsi la population d'origine possède la plus grande variation génétique. Mais à chaque séparation de groupe, le petit nombre de migrants provoque dans la descendance une diversité génétique de plus en plus réduite.

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Préhistoire en Aquitaine

Les variations climatiques du quaternaire ont influé sur les conditions de vie de l'homme en

modifiant sans cesse la flore, la faune et tout son environnement naturel. Cette instabilité climatique a provoqué en Gironde des modifications morphologiques considérables en raisons des variations importantes du niveau de l'océan. La ligne de rivage a subi des fluctuations sur des distances variant entre 50 et 90 kilomètres!

Pour le Paléolithique moyen, la Gironde n'a pas livré pour l'instant d'homme de Neandertal mais, d'après l'industrie lithique moustérienne, cet homme a vécu dans notre région il y a 110 000 ans. A la fin du Paléolithique moyen, les données archéologiques sont plus nombreuses grâce à la découverte des sites de Pair-non-Pair et de Camiac. L'environnement girondin il y a 35 000 ans reste assez mal connu mais les conditions climatiques étaient probablement rigoureuses : on a reconnu des ossements ayant appartenu à des hyènes, des mammouths, des rhinocéros laineux, des renards polaires, des bisons...

Au Paléolithique supérieur, les premiers hommes modernes installés en Gironde sont à l'origine de l'une des rares sépultures magdaléniennes connues, découverte près de Libourne (Saint-Gerinain-la-Rivière : 16 000 ans). Durant cette période, les épisodes climatiques doux et froids se succèdent comme en témoigne les variations de la faune et de la flore. L'homme occupe des abris sous roche et s'installe également en plein air à proximité de la Dordogne. L'industrie lithique est lacunaire en Gironde pour L'Aurignacien et le Solutréen mais elle est abondante et variée pour le Magdalénien. Les innovations sont nombreuses, l'industrie osseuse se développe (sites de Roc de Marcamps et de la Grotte des Fées).

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Au Paléolithique inférieur, l'implantation des hommesest liée à la chasse et à la présence de matières premières pourla taille du silex. Les traces des plus vieux girondins, retrouvéesà Saint-Loubès dans l'Entre-deux-Mers, datent de la période deglaciation Riss il y a 350000 ans environ. On n'a pas retrouvé àce jour de vestiges humains de la fin du Paléolithique inférieurmais, l'outillage lithique de Acheuléen (bifaces) témoigne de laprésence des hommes sur les bords de la Dordogne.

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L'art préhistorique est aussi présent dans les sites régionaux du Paléolithique supérieur : art mobilier et gravures dans la grotte de Pair-non-Pair et de Roc de Marcamps, sculpture de la vénus de Brassempouy (Landes). L'art pariétal est toutefois modestement représenté en Gironde (4 sites) en comparaison du Périgord (50 sites) mais, la grotte de Pair-non-Pair est d'une richesse exceptionnelle. Dès 30 000 ans, différentes traditions culturelles coexistent, des innovations technologiques circulent. La diversité culturelle des homo sapiens est sans doute aussi grande que celle de nos sociétés modernes. Il n'y a pas de chronologie stricte entre les peuples de chasseurs - cueilleurs et les peuples agriculteurs - métallurgistes : on trouve en différents endroits des foyers humains aux avancées technologiques différentes. La complexité de l'organisation sociale n'est pas linéaire : l'homme semble d'emblée un être évoluant dans des sociétés complexes.

Le Néolithique qui a débuté il y a 10 000 ans environ au Moyen Orient est marqué par l'invention de l'agriculture et de l'élevage. L'usage de la poterie se développe. Les hommes se sédentarisent durant cette période et bâtissent les premiers villages. Ces grandes inventions qui révolutionnent les modes de vie vont permettre un grand essor démographique.

1 Pair-non-Pair 2 Roc de Marcamps 3 Saint-Germain-la-Rivière 4 Camiac 5 Jaurias-Lespaux 6 Moulin-Neuf 7 Grand Moulin 8 Fontarnaud 9 Abri Faustin 10 Grotte de Mitror 11 Abri Maurin 12 Grotte du Roc 13 Bruges 14 Vidon

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ACTIVITES CLASSE

1/ Repérage dans le temps.

Niveau Cycle III Objectif Lire et utiliser une échelle chronologique.

Compétence visée Connaître quelques repères chronologiques sur l'histoire de la vie. Matériel Deux frises chronologiques, un questionnaire

Document Sciences et technologie, Gulliver , Nathan cycle III page 7 Sciences et technologie, Tournesol, Hatier CMI page 49

Consigne Comparer les informations contenues dans ces deux documents. Répondre au questionnaire en utilisant les deux frises chronologiques.

1/ Quel est l'âge de la Terre ? ________________________________________________________________________ 2/ Quelles sont les plus anciennes formes de vie sur Terre ? ________________________________________________________________________ 3/ Dans quel milieu naturel la vie est-elle apparue ? ________________________________________________________________________ 4/ Comment appelle-t-on les grandes périodes qui jalonnent l'histoire de la terre? ________________________________________________________________________ 51 Quels sont les animaux qui ont marqué l'ère secondaire ? ________________________________________________________________________ 6/ Depuis combien de temps les dinosaures ont-ils disparu ? ________________________________________________________________________ 7/ A quelle époque les premiers hommes sont-ils apparus ? ________________________________________________________________________ 8/ Si on ramène l'histoire de la Terre ( 4,5 milliards d'années ) à une durée de 1 an, quelle est la date d'apparition de l'homme ? A quelle heure ? ________________________________________________________________________ 9/ Quels sont les différents types humains qui se sont succédés ? ________________________________________________________________________ 10/ Représentez sur une droite indexée (1 cm pour 20 millions d'années) l'histoire de la Terre depuis le début de l'ère primaire. Indiquer sur cette droite les limites des ères en millions d'années et les êtres vivants qui les caractérisent. Quelles observations pouvez-vous retenir de votre échelle des temps ?

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2/ L’homme et les outils.

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« A chacun son outil. »

Niveau : Cycle II et III

Objectif : Mettre en relation une période, un personnage, une réalisation technologique.

Compétence visée : Avoir des connaissances sur les outils employés au cours de la

préhistoire.

Matériel : Feuille découpage ci-dessous, tableau à compléter, colle ciseaux.

Consigne : Découper les différents éléments et les coller dans les bonnes cases du

tableau.

HOMO HABILIS AUSTRALOPITHEQUE

HOMO ERECTUS HOMO SAPIENS

HOMO NEANDERTALENSIS

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FABRICATION D’UNE AIGUILLE

Niveau : CE2 – CM2

Thème : Travailler l’os à la manière de l’homme préhistorique

Durée : 45 minutes

Matériel :

- Os de bœuf ou de veau (à demander à un boucher), scie à métaux ou burin de silex, lime ou lame de silex, pierre.

- Chutes de cuir (dans les magasins de loisirs créatifs).

Objectifs pédagogiques :

- Fabriquer un outil comme au temps de la Préhistoire.

Modalités :

- Activité à faire par groupe.

Descriptif de séance ou séquence :

Au préalable : Retirer les restes de viande sur les os, les faire bouillir pendant 2 ou 3 heures. Retirer ce qu’il reste de viande et de cartilages puis refaire bouillir les os avec de l’eau de Javel durant une demi-heure.

- Les hommes préhistoriques utilisaient tout ce qu’ils trouvaient pour améliorer leur quotidien. Donner à chaque groupe un os et leur demander quelle utilité il avait pour les hommes préhistoriques. Après avoir noté les réponses des élèves au tableau, si l’idée de l’aiguille n’émerge pas, leur faire dire qu’on peut également fabriquer une aiguille.

Faire réaliser aux élèves les différentes étapes suivantes : - Mettre à disposition des élèves le matériel nécessaire à la fabrication de l’aiguille. - Tracer la forme d’une baguette sur l’os puis graver sur l’os des rainures approfondies au

burin de silex ou à la scie à métaux. Une fois la baguette détachée de l’os, à la lime à ongles ou à la lame de silex, donner la forme d’aiguille au morceau d’os.

- Polir l’aiguille en la frottant sur une pierre. - Avec un clou ou une pointe de métal, percer le chas de l’aiguille par rotation. - Tester l’aiguille sur des chutes de cuir comme le faisait les hommes préhistoriques.

Rq : si la fabrication de l’aiguille a été réalisée à l’aide d’une scie à métaux et d’une lime, rappeler que ces outils n’existaient pas à l’époque et que les hommes préhistoriques utilisaient un burin et une lame de silex, la fabrication nécessitait donc davantage de temps.

Prolongements possibles :

- Fabrication d’une lampe. - Visite d’un site préhistorique.

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FABRICATION D’UNE LAMPE PREHISTORIQUE

Niveau : CE2 – CM2

Thème : Fabriquer une lampe à la manière de l’homme préhistorique

Durée : 1 heure 30

Matériel : - Pierres de calcaire (friable) pouvant être trouvées à l’ancienne carrière de Frontenac (Entre deux-mers). On peut aussi choisir des pierres en grès sableux (ex : alios sur le Bassin d’Arcachon). - Pierres en silex ou en autre composition mais plus dure que le calcaire (ex : galet de rivière)

Objectif pédagogique :

- Fabriquer un outil comme au temps de la Préhistoire. Modalités : Activité à faire en binôme

Descriptif de séance ou séquence : L’homme de Cro-magnon avait des lampes que l’on a retrouvées dans le mobilier préhistorique : coquilles ou lampe à godet creusées dans la pierre. Leur forme restera inchangée pendant des millénaires : les lampes à huile de l’Antiquité gréco-romaine sont analogues. Mais dans ces lampes de pierre, on ne brûlait pas d’huile : on plaçait un peu de graisse animale, et une mèche faite d’une matière végétale. 1ère étape : Dégrossir la pierre en calcaire avec une pierre plus dure que l’on aura préalablement cassée pour obtenir un tranchant. 2ème étape : Pour creuser, choisir une pierre plus ronde et plate (cela peut être le bord non coupant de la pierre tranchante) 3ème étape : De temps à autre, creuser le centre en plaçant la lame perpendiculairement. Faire pivoter celle-ci sur elle-même, dans un mouvement de va-et-vient, en appuyant fortement. Tenir inclinées les pierres à 45° ; ainsi la plus dure d’affûte d’elle-même et la plus tendre évite de se briser.

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4ème étape : L’extérieur forme un plat en dessous, pour poser la lampe. On peut teindre la pierre avec de l’ocre rouge. Faire une mèche avec un peu de mousse bien sèche. Pour alimenter la lampe, acheter chez le charcutier du lard gras. Couper le lard en petits cubes et les mélanger avec la mousse, en malaxant à la main. Quand la mousse est bien imbibée, la lampe donne une petite flamme claire, et peut brûler plusieurs heures.

Lampe en grès rose, grotte de Lascaux, à Montignac, Dordogne. Ces lampes étaient réservées à l’éclairage de la grotte lors des peintures rupestres.

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ART PARIETAL

Etude de mouvements, couleurs naturelles, formes animalières

Niveau : Cycle 3

Thème : l’art pariétal

Durée : 3 séances de 45 minutes

Matériel :

Papier kraft, brou de noix, barbotine (terre mélangée à de l’eau), craie blanche, charbon de bois, gouaches rouges et ocres, encre de chine, 1 pinceau.

Objectifs pédagogiques :

- Etudier une œuvre de la Préhistoire.

- Détailler les éléments constitutifs.

- Pratiquer le dessin en se servant de différents matériaux, supports, instruments et

techniques.

Descriptif :

1. Analyse d’une reproduction :

Choisir une reproduction type, par exemple le cheval de Lascaux. Observer le support, les

couleurs naturelles, les formes schématisées, les superpositions et les juxtapositions des

animaux, les animaux représentés, les signes et les symboles utilisés.

2. Dessiner et peindre des animaux avec des outils conventionnels :

Sur un grand format de papier kraft, dessiner de nombreux animaux, les peindre avec des

couleurs naturelles (brou de noix, barbotine, craie blanche, charbon de bois, gouaches

rouges et ocres).

3. Dessiner des animaux en mouvement :

Choisir un animal et le dessiner en mouvement, debout, de face, de profil, de dos avec du

charbon de bois, des pinceaux et de l’encre de chine, du brou de noix, de la barbotine.

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ART PARIETAL

Fabriquer des pigments et de la peinture

Niveau : Cycle 3

Thème : l’art pariétal

Durée : 2 à 3 séances de 45 minutes

Matériel :

Minéraux et végétaux, liants.

Objectifs pédagogiques :

- Observer, questionner, manipuler, expérimenter.

Descriptif :

1. Fabrication de pigments

Une peinture n’est pas seulement constituée d’une couleur : c’est l’ensemble d’une

substance colorée stable et d’un liant qui permet de la fixer au support et qui dépend donc

du support qui sera utilisé.

Pour faire de la peinture, il faut une matière colorante. Tout ce qui nous entoure est coloré,

donc à première vue exploitable comme colorant. Cependant certaines matières sont plus

faciles à utiliser que d’autres, plus durables, et donnent des résultats plus précis. Pour

obtenir un pigment, la matière brute doit être réduite en poudre. Plus la poudre est fine,

meilleure sera la qualité du pigment.

Le choix des substances naturelles est grand aussi bien pour les pigments que pour les

liants.

On peut broyer et mélanger des substances entre elles, les incorporer à un liant à l’aide d’un

pilon.

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Pigments possibles : (interroger les élèves pour obtenir une liste)

o charbon de bois (noir)

o craie, calcaire (blanc)

o marbre (blanc à gris)

o cristaux de roches et pierres colorées

o terres ocres (de jaune à rouge en passant par les bruns et marrons)

o oxyde de manganèse (noir)

o os calcinés (gris à noir)

o cendres (gris plus ou moins foncés)

o sang (rouge quand il est frais, mais virant au marron ensuite)

o fleurs, fruits, légumes, plantes, écorces…

Liants possibles : (interroger les élèves pour obtenir une liste)

o Eau

o Salive

o Urine

o Sang

o Graisse (bœuf, porc…)

o Résine et sève d’arbres ou de plantes

o Cire d’abeille

o Miel

o Œuf (blanc et/ou jaune)

Avec les terres :

Diluer la terre avec de l’eau pour la laver. La filtrer et laisser sécher. Broyer la terre en

poudre pour obtenir les pigments qui serviront aux différentes préparations.

Avec les autres minéraux :

Les broyer pour les réduire en poudre.

Avec les végétaux

Jus de plantes, de fleurs, de fruits, jus d’insectes écrasés, etc. sont souvent des substances

organiques facilement altérées par le temps et ne sont pas stables.

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Une autre manière d’obtenir un colorant est l’ébullition. Les plantes sont plongées dans l’eau

bouillante pour une durée variable selon la plante et selon la teinte désirée (plus on laisse

longtemps, plus prononcée sera la couleur).

2. Fabrication de peintures :

Peinture à l’huile :

Pendre 1 à 3 cuillères de poudre de pigments et la mélanger à de l’huile de lin (2 à 3

cuillères maximum). Remuer longtemps, jusqu’à ce que le pigment en poudre imprègne

l’huile complètement.

A la place de l’huile végétale, on peut aussi utiliser de la graisse animale.

Gouache :

La gouache s’obtient en mélangeant à chaud de la matière colorante (poudre ou liquide) à un

peu d’eau et de la fécule. Le corps qui en résulte sera dilué dans l’eau.

Acrylique :

Diluer dans de la colle blanche liquide de la matière colorante liquide.

Pastel :

Ajouter ½ cuillerées de matière grasse et de chaux à 1 à 3 cuillerées de poudre pour

solidifier la poudre de pigment et lui donner l’aspect d’un caillou ou d’un bâtonnet.

Aquarelle :

Diluer une infime quantité de pigments ou de liquide à une ou plusieurs gouttes d’eau.

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ART PARIETAL

Les outils pour peindre

Niveau : Cycle 3

Thème : l’art pariétal

Durée : plusieurs séances de 45 minutes

Objectifs pédagogiques :

- S’exprimer par la pratique artistique.

- Acquérir des techniques et des savoirs spécifiques.

Descriptif :

Les hommes préhistoriques utilisaient plusieurs techniques de peinture :

1. Les doigts :

Les peintures pouvaient être simplement étalées au doigt.

2. Les mains:

Les hommes préhistoriques trempaient leurs mains dans la peinture qu’ils avaient fabriquée

et ils touchaient ensuite la paroi à peindre.

3. Les tampons :

Ils utilisaient aussi des tampons de feuilles ou de mousse.

4. Les bâtonnets, les crayons :

Ils utilisaient les pigments sous forme de bâtonnets, de crayons (cf fabriquer des pastels)

5. La bouche :

Les pigments pouvaient être soufflés sur la paroi à l’aide d’un tube végétal ou en os.

6. Les pinceaux :

Ils pouvaient être en bambou écrasé, en crin de cheval ou en plumes attachés sur un

manche en bois.

7. Les pochoirs :

Les peintres de la préhistoire se servaient de leur main en employant la technique du

pochoir.

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ART PARIETAL

Créer un bas-relief

Niveau : Cycle 3

Thème : l’art pariétal

Durée : 2 à 3 séances de 45 minutes

Matériel :

Un carton rigide, papier, bandes plâtrées.

Objectifs pédagogiques :

Observer, questionner, manipuler, expérimenter.

Pratiquer le dessin en se servant de différents matériaux, supports, instruments et

techniques.

Descriptif :

- Disposer sur un carton rigide des boules de papier froissé. Les recouvrir de bandes de

plâtre pour former un support accidenté. Colorer le support en frottant des craies grasses

ou avec de la peinture diluée.

- Dessiner des animaux en s’inspirant des reliefs.

Médiagraphie :

- http://www.territoire.org/FRANCAIS/CREAF/foretcreative/pigmentsetpeintures.html

- http://www.museeguidou.com/resources/fiche+atelier+art+parietal.pdf

- http://palladia.pagesperso-orange.fr/prehistoire/techniques_picturales.htm

- Vidéo : « A l’école des peintres de Lascaux » http://vod.citesciences-

v21.preprod.testeztv.brainsonic.com/media/1291/a-l-ecole-des-peintres-de-

lascaux.html?criteria=year_production&page=154

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Questions fréquentes d’élèves

- L'homme préhistorique habitait-il dans une grotte ? Non, nos ancêtres ne pouvaient habiter dans les grottes. Si la grotte pouvait être un véritable abri très provisoire, ils ne pouvaient pas y rester longtemps. Les grottes sont froides et il n'y a pas de lumière. Les hommes préhistoriques auraient dû faire un feu. Un foyer aurait vite enfumé la grotte et l'air serait devenu irrespirable. De plus, de nombreux animaux hibernaient dans les grottes, ce qui rendait impossible la cohabitation homme-animal. Nos ancêtres préféraient les abris sous roche qui étaient ouverts sur l'extérieur et ainsi plus aérés.

- Les hommes préhistoriques ont-ils vu des dinosaures ? Non, ils ne vivaient tout simplement pas à la même époque. Plus de 58 millions d'années séparent les derniers dinosaures des premiers hommes. Les dinosaures ont disparu il y a 65 millions d'années. Les premiers "hommes" sont apparus il y a seulement 7 millions d'années. Le plus ancien est Toumaï - Sahelanthropus tchadensis.

- Les hommes préhistoriques mangeaient-ils du mammouth ? Oui, le mammouth était chassé par nos ancêtres. Toutes les parties de l'animal étaient utilisées : la viande pour se nourrir, la peau pour tenir chaud, les os pour fabriquer des outils et même faire des huttes.

- C'est vrai que l'homme descend du singe ? Non, l'homme ne descend pas du singe. Les hommes et les singes actuels ont un ancêtre commun datant entre 7 et 10 millions d'années, qui n'a toujours pas été retrouvé. Le chimpanzé et le bonobo sont nos plus proches cousins... mais ils ne sont pas du tout de la même espèce que nous...

- L'homme de Néanderthal était-il une grosse brute ? Non, c'est une croyance du début du siècle dernier. Le premier squelette de Néanderthalien a été découvert en 1856. D'un aspect plus massif, plus trappu, les scientifiques de l'époque ont vite imaginé que Néanderthal était une brute épaisse, sans intelligence. On sait maintenant que, comme Homo sapiens, Homo neanderthalensis fabriquait des outils, enterrait ses morts...

- Pourquoi les hommes préhistoriques ont peint dans les grottes ? La question n'a toujours pas de réponse précise. Les hommes préhistoriques ne sont plus là pour nous expliquer. Il y a plusieurs théories pour expliquer les peintures et les gravures dans les grottes, mais aucune n'est vraiment certaine.

- Pourquoi on dit que l'Afrique est le berceau de l'humanité ? Les plus anciens fossiles d'hominidés, datant jusqu'à 7 millions d'années en arrière, ont tous été découverts en Afrique : Toumaï, Lucy, Orrorin, Abel... Les origines de l'homme sont donc véritablement sur le continent africain. C'est pour cela qu'on dit que l'Afrique est le berceau de l'humanité.

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- Comment étaient habillés nos ancêtres ? Il est très difficile de répondre à cette question. Si nos ancêtres portaient des "vêtements" nous n'en avons plus aucune trace. Le tissu, les peaux sont généralement réalisés dans des matières souples qui ne se conservent pas. Un des seuls moyens pour qu'un vêtement soit retrouvé, c'est qu'il soit pris dans les glaces... Par exemple la momie d'Ötzi, retrouvée dans un glacier, a permis de voir l'habillement de nos ancêtres il y a 3 500 ans...

- Pourquoi les hommes ont des couleurs différentes ? Les hommes actuellement sur Terre appartiennent à la même espèce : nous sommes des Homo sapiens. La différence de couleur de peau n'est juste qu'une adaptation aux conditions de vie et au climat. Les hommes vivant sous un climat très ensoleillé ont une couleur de peau plus foncée. A l'inverse les hommes vivant sous un climat peu ensoleillé ont une peau plus claire.

- Quelle langue parlaient les hommes préhistoriques ? Nos ancêtres ne parlaient pas une langue spécifique. On estime que les premières tentatives de langage ont du se produire il y a 2 millions d'années. Au début quelques dizaines de "mots" devaient suffire pour communiquer, sans grammaire. Homo erectus semble être le premier hominidé à posséder une forme de langage.