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Ministère de l'Equipement, des Transports et du Logement SURVEILLANCE, AUSCULTATION ET ENTRETIEN DES OUVRAGES MARITIMES FASCICULE 2 : PONTS MOBILES Notice PM 92.02 Février 1992 Centre d'Etudes Technirlues Maritimes Et Fluviales

SURVEILLANCE, AUSCULTATION ET ENTRETIEN DES … · Ministère . de l'Equipement, des Transports et du Logement . SURVEILLANCE, AUSCULTATION ET ENTRETIEN DES OUVRAGES MARITIMES . FASCICULE

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Ministère de l'Equipement,

des Transports et du Logement

SURVEILLANCE, AUSCULTATION ET�

ENTRETIEN DES OUVRAGES MARITIMES�

FASCICULE 2 :� PONTS MOBILES�

Notice PM • N° 92.02 Février 1992

Centre d'Etudes Technirlues Maritimes Et Fluviales

S.T.C.-P.M.V.N. LABORATOIRE REGIONAL DES PONTS & CHAUSSEES

DE BORDEAUX

Notice STe PM nO 92.02 Février 1992

SURVEILLANCE, AUSCULTATION

ET-ENTR-ETIEN DES

-D-UYBAGES~ARITI MES

FASCICULE 2 : PONTS MOBILES

Groupe de Travail :

R. LAFUENTE - L.R.P.C. BORDEAUX J.-M. LANNUZEL - S.M. BOULOGNE-CALAIS F. ROUTIER - S.M. BOULOGNE-CALAIS J. ANDRE - S.T.C.-P.M.V.N. P. CHUBILEAU - S.T.C.-P.M.V.N.

VU, LE CHEF DE SERVICE

Diffusion N ONADI~

, '

! SOMMAIRE

PAGES

1· PRESENTATION

1.1 - Objet du présent document 1

1.2 - Conception 1

Il - GENERALITES

11.1 - Rôle des ponts mobiles 2

Il.2 - Différentes catégories de ponts mobiles 3

II.2.1 - Limitation du domaine 3 II.2.2 - Les ponts tournants 3

1 - les tabliers 3 2 - les pivots 4 3 - les systèmes de calage 4 4 - les fondations 4 5 - moyens de rotation 5 6 - modes de fonctionnement 5

• ouvrages à volée unique 5 • ouvrages à pivot fixe 5 • ouvrages à pivot mobile verticalement.. 6 • ouvrages à deux volées 6

II.2.3 - Les ponts basculants 6

1 - Ponts à axes de rotation 6 2 - Ponts basculants et roulants (type SCHERZER) 7

• à contrepoids supérieur • à contrepoids inférieur

II.2.4 - Les ponts levants (ou ascenseur) 7

II.2,5 - Les ponts roulants 8

II.2.6 - Les ponts flottants 8

II.3 • Matériaux constitutifs : 8

II.3.1 - Le fer puddlé 8 II.3.2 - Les aciers laminés pour charpente 9 II.3.3 - Les produits moulés et pour pièces de mécanique (acier ou fonte) 10

II.4 - Modes d'assemblage 10

II.4.1· Le rivetage 10 II.4.2 - Le soudage 11 II.4.3 - L'assemblage par boulon HR (ou à serrage contrôlé) 11

11.5 - Les couvertures (ou platelages) 12

Il.5.1 - Les dalles en béton armé 12 Il.5.2 - Les caillebotis 12 Il.5.3 - Les dalles orthotropes 12 Il.5.4 - Les dalles en acier moulé 12 11.5.5 - Les platelages en alliage léger U II.5.6 • Les caissons métalliques discontinus

(ou caissons Arnodin) 13 Il.5.7 - Les platelages bois 13

III· NOTIONS SUR LES CAUSES ET LA NATURE DES DESORDRES

111.1- Les problèmes de fondation 14

111.1.1 - Les affouillements 14 111.1.2 - Les tassements 14

111.2 - La corrosion 15

111.2.1 - Mécanisme de la corrosion 15 111.2.2 - Divers aspects de la corrosion 16 111.2.3 - Localisation des désordres 16

111.3 - La fatigue 17

111.3.1 - Mécanisme de la fatigue 17 111.3.2 - Localisation des désordres 17

IlIA - Autres types de désordres 18

111.4.1 - Assemblages 18 1 - Assemblages rivés 18 2 - Assemblages par boulons à serrage contrôlé 19 3 - Assemblages soudés 19

IIIA.2 - Phénomène d'instabilité élastique 19

111.5 - Désordres affectant les couverturès 19

111.5.1 - Les couvertures en bois 19 111.5.2 - Les couvertures en béton 20 111.5.3 - Les dalles orthotropes 20 III.5.4 - Les caissons métalliques discontinus 21 111.5.5 - Les dalles en acier moulé nervuré 21 111.5.6 - Les platelages en alliage léger 21 111.5.7 - Les caillebotis 22

111.6 - Désordres affectant les mécanismes 22

111.6.1 - Organes spécifiques 22 1 - Chemin de roulement 22 2 - Crémaillères et pignons de mouvement 23 3 - Pivots 23 4 - Chaînes 23 5 - Câbles 23 6 - Galets, boggies et rails 23 7 - Mécanismes de calage 23

111.6.2 - Chaînes cinématiques 24 1 - Electromécanique 24 2 - Hydrostatique 25

IV • DOSSIER D'OUVRAGE

IV.1 - Document signalétique 27

IV.2 - Constitution et entretien du dossier d'ouvrage 27

v -LA SURVEILLANCE

V.1 - La surveillance continue 28

V.2 - La visite annuelle 28 V.2.1 - Protection anticorrosion (ou état de corrosion) 28 V.2.2 - Etat de la structure métallique 28 V.2.3 - Couvertures 29 V.2.4 - Appuis et fondations (parties visibles à marée basse) 29 V.2.5 - Mécanismes 29

V.3 - L'inspection détaillée périodique 31 V.3.1 - Protection anticorrosion et corrosion de certaines pièces 31 V.3.2 - Etat de la structure métallique 32 V.3.3 - Les couvertures 33

1- En bois 33 2 - En béton 33 3 - Platelages métalliques 34 4 - Chaussée proprement dite 34

V.3.4 - Appuis et fondations 35 1 - Parties immergées 35 2 - Parties émergées 35

·V.3.5 ~ Abords et zone d'influence� ~ 35� V.3.6 - Equipements mécaniques spécifiques� 36�

1 - Chemin de roulement 36� 2 - Structures de reprise d'effort et couple pignon - crémaillère 36� 3 - Pivots 37� 4 - Chaînes 37� 5 - Câbles _ 37� 6 - Rails, galets et boggies porteurs 38� 7 - Système de calage 38�

V.3.7 - Equipements électromécaniques� 38� V.3.8 - Equipements hydrauliques� 39�

VI • ENTRETIEN ET REPARATION

VI.1 - Entretien courant� 41�

VI.l.1 - Structure� : 41� VI.1.2 - Mécanismes� 41�

1 - Pour les organes spécifiques 41� 2 - Pour l'électromécanique 42� 3 - Pour l'hydrostatique 42� 4 - Observations générales 43�

VI.2 - Entretien spécialisé� 44�

VI.2.1- Remises en peinture� 44� VI.2.2 - Reprises des défauts de surface du béton� 44� VI.2.3 - Réfection des couches de roulement et d'étanchéité� 44� VI.2.4 - Remplacement des rivets ou boulons� 45�

1 • Boulons à serrage contrôlé 45� 2 - Rivets 45�

VI.3 - Réparations� 46�

VI.3.1 - Réfection d'assemblages boulonnés ou rivés� 47� VI.3.2 - Amélioration de certains assemblages� 47� VI.3.3 - Remplacement ou reconstitution des pièces� 47�

ANNEXE

Annexe 1 - Dossier d'ouvrage� - Document signalétique� - Identification� - Modèle de procès-verbal de visite annuelle� - Cadre de procès-verbal d'inspection périodique�

Annexe 2 - Bibliographie.

, "

,1

PAESENTAnON�

1• PRESENTATION

1.1 • OBJET DU PRESENT DOCUMENT.

Ce fascicule "PONTS MOBILES" est destiné aux Gestionnaires des Services Maritimes et a pour but de fournir des informations, règles, conseils et recommandations pour l'établissement du dossier d'ouvrage, la surveillance et l'entretien de ces ouvrages.

1.2 • CONCEP1'ON.

Sa conception s'inspire fortement de celle des fascicules de la 2ème partie de l'Instruction technique pour la surveillance et l'entretien des ouvrages d'art destinés aux ouvrages "routiers"[l].

Cependant, pour limiter la dispersion des documents dans ces fascicules, différents points faisant l'objet de fascicules séparés pour les ouvrages routiers (dossier d'ouvrage, appuis, superstructures proprement dites par exemple) sont regroupés. De même, un certain nombre d'éléments pouvant s'appliquer aussi bien aux ouvrages routiers qu'aux ouvrages mobiles ont été repris, en les résumant le plus souvent, dans ce document.

- page 1 ­

Il • OENERAUTES�

II- GENERALITES. i

Il.1 • HOlE DES PONTS MOBilES.

La traversée de passes navigables par des voies routières peut se faire de différentes manières qui présentent toutes des avantages et des inconvénients:

les traversées continues par ouvrages fixes (ponts ou tunnels) possèdent l'avantage incontestable de séparer totalement les deux types de circulation mais constituent des ouvrages de grande dimension pour dégager un tirant d'air (ponts) et pour avoir des accès présentant des rampes acceptables (ponts et tunnels). Outre leur coUt, ils peuvent avoir pour inconvénient la limitation du tirant d'air (ponts) ou du tirant d'eau (tunnels).

- les traversées discontinues par bacs, ne peuvent s'accommoder que de trafics routiers faibles. Pour mémoire, citons les ponts transbordeurs qui n'existent plus en FRANCE qu'à titre de monument historique et qui constituaient un moyen de traversée discontinue permettant un écoulement du trafic routier plus rapide et compatible avec les trafics existants à l'époque.

- les traversées discontinues par ponts mobiles de différents types ont l'inconvénient d'empêcher ordinairement la navigation. Ils sont donc réservés à des franchissements de passes relativement étroites où la circulation maritime est faible et la circulation routière moyennement importante comme toutes les situations intermédiaires, ils cumulent les avantages et inconvénients des autres situations et en particulier :

- obstacle à la navigation pouvant se traduire par des chocs de navires ne pouvant stopper devant l'obstacle;

- interruptions de circulation qui, même si elles peuvent être programmées, peuvent créer particulier si les capacités de sont insuffisantes ;

de gros stockage

problèmes, en des véhicules

coUt de maintenance et de gestion très particulier en raison du personnel nécessaire.

élevé en

paramètres techniques

Aussi (aude

il semble qu'en raison de l'évolution de divers gmentation de la circulation routière, amélioration des construction et de celles des tunnels en particulier,

diminution du tirant d'air des navires, coUts de plus en plus élevés de la main d'oeuvre) un certain nombre d'ouvrages mobiles sont progressivement remplacés par des ouvrages fixes.

- page 2 ­

Il.2 • DIFFERENTES CATEGORIES DE PONTS MOBILES. [2] [3] [4]

II.2.1 - LIMITATION DU DOMAINE.

La plupart des ponts mobiles pouvant être considérés cOIlUlle des prototypes, soit par leur construction, soit par les transformations qu'ils ont subies, nous avons tenté de les classer par grandes catégories et à l'intérieur de ces catégories, par familles, tout en se limitant aux cas d'espèces qu'une enquête nous a permis de recenser.

II.2.2 - LES PONTS TOURNANTS. (fig 1 et 2)

Ce sont les ponts mobiles les plus usités en France et ils peuvent être classés selon leur morphologie externe en 2 classes :

- à volée unique ;

- tournant sur pile centrale

Car il semble qu'il n'existe plus en France d'ouvrages à 2 volées franchissant une même passe avec verrouillage central.

Schématiquement, un pont tournant se compose

- de fondations ; - d'un pivot; - d'un tablier; - d'un mécanisme de rotation. - d'un système de calage ;

1) - LES TABLIERS.

Les tabliers sont constitués d'une charpente métallique en treillis ou à âme pleine, assemblée par rivetage ou soudage selon les dimensions et les époques de construction.

Les tabliers des ponts à volée unique comportent deux parties :

- la volée qui, en position de fermeture, recouvre la passe navigable.

- la culasse, notablement plus courte que la volée, lestée d'un contrepoids destiné à équilibrer la volée au cours des manoeuvres. Cet équilibrage est volontairement imparfait et selon les ouvrages, il y a déséquilibre soit côté volée, soit côté culasse.

Dans le cas d'ouvrages tournants sur pile centrale la culasse est une deuxième volée.

- page 3 ­

VOl.EE CULASSE

Fig 1 - Schéma de principe d'un pont tournant.

Fig 2 - Charpente métallique d'un pont tournant.

2) - LES PIVOTS.

C'est autour du pivot que se fait la rotation, et au cours de la rotation ce pivot peut, selon les ouvrages, avoir une ou deux fonctions :

- axe de rotation et appui de l'ouvrage;

- simplement axe de rotation, les appuis étant constitués par des galets.(fig 3).

Le premier cas semble être le plus répandu.

Le pivot peut être fixe ou mobile (cf. ci-après § 6) modes de fonctionnement) selon son axe vertical.

Lorsque le pivot a une fonction d'axe de rotation et d'appui de l'ouvrage, il est constitué d'un ensemble grain-"crapaudine en forme de calotte sphérique fixée sous l'ouvrage. Les matériaux sont variables et l'on peut rencontrer du fer, de l'acier, de la fonte, du bronze etc .... , selon les dimensions et l'époque de construction de l'ouvrage. Le grain n'étant, en position de fermeture du pont, pas en contact avec la crapaudine, la lubrification se fait généralement par simple barbotage, accompagné ou non de pattes d'araignées quelquefois un système de refoulement sous pression améliore la lubrification.

3) - LES SYSTEMES DE CALAGE.

Les systèmes de calage sont technologiquement différents d'un ouvrage à l'autre, mais ils sont tous basés sur le même principe du coin venant s'insérer entre l'ouvrage et sa culée.

La mise en oeuvre de ces calages se fait par l'intermédiaire de vérins hydrauliques ou de moteurs électriques accompagnés de réducteurs, renvois d'angle, vis sans fin, etc .... (fig. 4)

4) - LES FONDATIONS.

Là aussi, toutes les configurations sont possibles et ne présentent guère d'originalité par rapport aux ouvrages traditionnels, la seule différence étant les variations de descentes de charges sur ces appuis pendant les manoeuvres des ouvrages (bien que souvent le poids de l'appui, y compris appareils de manoeuvre, soit nettement supérieur aux charges apportées par le tablier).

- page 4 ­

Fig 3 - Pivot simple axe de rotation.

Fig 4 - Système de calage avec renvoi d'angle.

5) - MOYENS DE ROTATION.

Depuis la manoeuvre à bras d'homme qui a dû disparaitre, de nombreux moyens ont été ou sont utilisés pour appliquer un couple entraînant la rotation de l'ouvrage. Citons:

le cabestan à câble ou à chaîne, lui même entraîné de diverses manières (fig 5)

- les vérins hydrauliques (doubles ou uniques) installés près du pivot ;

les systèmes par pignons (à dents ou à fuseaux) situés sous la culasse ou près de l'axe de rotation.

6) - MODES DE FONCTIONNEMENT.

- Ouvrages à volée unique

Nous classerons ces ouvrages en 2 familles selon que le pivot est fixe ou non dans le sens vertical.

- Ouvrages à pivot fixe

Ce sont des ouvrages déséquilibrés côté culasse qui, en position de fermeture, reposent sur 3 lignes d'appui: à l'extrémité de la volée, à l'extrémité de la culasse et sur le couronnement du bajoyer côté pivot ... Pour manoeuvrer le pont, les systèmes de calage côté culasse sont dégagés, le déséquilibre fait donc descendre l'ouvrage de ce côté en tournant autour de l'appui central et les appuis côté volée se trouvent dégagés. Le basculement continue jusqu'à ce que l'ouvrage arrive au contact du pivot qui devient alors l'axe de basculement et, continuant encore, libère l'appui sur bajoyer et amène la culasse au contact de son appui, en l'occurrence un rail circulaire fixe. Le pont est alors appuyé sur le pivot et sur ce rail par l'intermédiaire de roues ou de galets.

Dans ces conditions :

- en position fermée, on a affaire à un ouvrage continu à 2 travées ;

en position ouverte, aux réactions d'appui près sous la culasse (qui sont faibles), l'ouvrage est constitué de 2 consoles.

- page 5 ­

Fig 5 - Système de rotation par cabestan a chaine.

- ouvrages à pivot mobile verticalement

- 1er type : ouvrage déséquilibré côté volée

En position fermeture l'ouvrage n'appuie qu'aux extrémités (côté volée et côté culasse). Pour ouvrir le pont, la montée du piston soulève le côté culasse jusqu'à l'amener au contact d'un système de galets qui inflige donc une réaction d'appui négative. La poursuite du mouvement du pivot libère les appuis sous volée et la rotation se fait alors, l'ouvrage étant supporté par le pivot et le système de galets situé sur la culasse.

- 2ème type : ouvrage déséquilibré côté culasse

Le déséquilibre étant différent, c'est la volée qui est libérée par le mouvement du pivot, la libération de la culasse devant s'accompagner d'un décalage.

Dans ces deux cas, l'ouvrage passe d'un fonctionnement en travée isostatique en position fermée, à un fonctionnement en double console en position ouverte.

- ouvrages à 2 volées :

La manoeuvre se fait alors sans basculement et l'on a :

- soit un pivot fixe et ce sont les calages d'extrémité qui sont dégagés ;

- soit un piston mobile qui soulève le pont et permet d'effacer les dispositifs de calage.

II.2.3 - LES PONTS BASCULANTS.

1) - Ponts à axe de rotation (fig 6 et 7).

Peu nombreux dans les ports maritimes français, il s'agit essentiellement de ponts levis ou à contrepoids supérieur. La volée et le balancier, articulé en tête de portique faisant pylône et muni d'un contrepoids, sont liés entre eux par un tirant. Ces trois pièces forment, avec une ligne fictive passant par les axes de rotation du balancier et de la volée un parallélogramme dont la déformation provoque le basculement du tablier. Ce mouvement peut être provoqué par l'intermédiaire de roues dentées fixées au contrepoids et actionnée par un moteur situé dans les pylônes ou par l'intermédiaire de crémaillères liées à la volée et également entraînées par un moteur situé dans le pylône.

- page 6 ­

Fig 6 - Pont Levis.

DOl Il Il ] Axe de rotation

Contre-po1ds

Culasse Volée lit

Fig 7 - Structure type pont bascuLant a axe.

2) - Ponts basculants et roulants (fig 8).

Il s'agit des ponts dits SCHERZER du nom de leur inventeur qui construisit le premier en 1895 aux ETATS UNIS. Ils ne comportent ni axe ni tourillons fixes.

- Ponts à contrepoids supérieur

Ce sont les plus anciens et les plus nombreux

Le principe de manoeuvre est le suivant :

La culasse de l'ouvrage possède deux secteurs circulaires munis de creux venant s'engager sur les plots de deux chemins métalliques (crémaillères de roulement), portés chacun par une longrine de fondation sur la culée de l'ouvrage, et situés longitudinalement de part et d'autre de la chaussée.

En général, parallèlement aux chemins de roulement des secteurs, deux chevalets sont installés, supportant chacun un chemin de roulement pour le chariot des mécanismes et une crémaillère sur laquelle vient s'engrener un pignon entrainé par un ensemble moteur-réducteur porté par le chariot et assurant le mouvement de translation.

Le mouvement de translation provoqué par le déplacement du pignon sur sa crémaillère se transforme au niveau du contact secteur circulaire - chemin de roulement en un mouvement de rotation de l'ensemble qui fait donc, lorsque le chariot s'éloigne de la rive, lever la volée et descendre le contre-poids.

Dans certaines versions modernes de ces ouvrages le mouvement de translation peut-être généré par deux vérins hydrauliques, ce qui allège les superstructures, améliore considérablement l'esthétique et facilite l'entretien anticorrosion.

- Ponts à contrepoids inférieur

Sur les ouvrages modernes construits, le contrepoids peut être inférieur c'est-à-dire à l'intérieur d'un cuvelage situé au dessous du niveau de la chaussée. Dans ce cas, les systèmes de manoeuvre sont quasiment des prototypes pour chaque ouvrage.

II.2.4 - LES PONTS LEVANTS (OU ASCENSEUR) (fig.9).

Peu courants, ils sont constitués d'une travée ayant un mouvement de translation verticale. Ils comprennent une travée en treillis ou à âme pleine selon les dimensions de l'ouvrage et 4 pylônes ou mâts verticaux.

La manoeuvre se fait par l'intermédiaire de câbles ou de système vis-écrous après libération des contrepoids.

- page 7 ­

Fig 8.

Pont basculant et roulant.

Fig 9_

Structure type pont levant. ­

Tablier

II.2.5 - LES PONTS ROULANTS (fig 10).

Ce type de pont est très peu répandu car son mode de fonctionnement nécessite une infrastructure terrestre importante. Cette solution peut être envisagée lorsqu'un espace suffisamment grand est disponible autour de l'ouvrage (Exemple : Ecluse François 1er du HAVRE ­pont sur les portes aval).

II.2.6 - LES PONTS FLOTTANTS (fig 11)

Ils sont cités pour mémoire et semblent n'exister en France que dans les ports militaires.

Le tablier comprend

des travées "fixes" portées par des pontons qui suivent la marée et ne sont otés que pour les passages de bateaux de très grande dimensions ;

- une travée centrale constituée d'un ponton motorisé qui est effacé pour le passage des bateaux courants.

Il.3· MA·rERIAUX CONSTITUTIFS.

Les ouvrages peuvent être constitués selon leur période de construction, soit de fer puddlé, soit d'acier de caractéristiques plus ou moins différentes. La séparation "réglementaire" entre fer puddlé et acier, est la suivante :[5]

AVANT 1891 fer puddlé seul (acier interdit). 1891-1915 coexistence du fer puddlé et de l'acier. APRES 1915 acier seul.

II.3.1 - LE FER PUDDLE.

C'est un matériau obtenu par affinage au bas fourneau de la fonte. à température relativement basse, accompagné d'un brassage (ta puddle : brasser) suivi d'un cinglage destiné à expulser les oxydes puis d'un corroyage. Il s'agit donc de fabrications que l'on qualifierait aujourd 'hui d'artisanales qui conduisent à des concentra tians en oxydes variables et donc des caractéristiques mécaniques variables, en particulier en ce qui concerne l'allongement à rupture. Il présente une structure grossière en bandes alternées de ferrite et d'oxydes divers (fig. 12).

A titre purement indicatif, les valeurs suivantes des caractéristiques mécaniques peuvent être données

- Limite d'élasticité 250 - 340 MPa ; - Limite de rupture 320 - 400 MPa ; - Allongement sens longitudinal 5 à 30 k, sens

transversal quasi nul.

Les mauvais fers puddlés présentent une structure très feuilletée les rendant très sensibles à la corrosion et pratiquement non soudable. Par contre, les fers puddlés "les plus propres" sont assez voisins des aciers doux actuels et peuvent être soudés.

- page 8 ­

------ -

Fig 10 - Structure type pont roulant.

Contre-poidsRails de roulement

1

Machinerie

PLA TEFORME DE RACCORDEMENT CULASSE VOLEE

Fig 11 - Ponts flottants.

ARSENAL DE BREST _ PONT FLOTT A NT TR EHOUAR T_

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LE PASSAl;E OES NAVIRES

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FLOTTEURS -'-.-. --...Q!.!4SSEE to!~ASSE '=1-.0.19).

1

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Fig 12 - Mlcrographle de fer puddlé montrant ['alternance des bandes d'oxydes et de ferrites.

II.3.2 - LES ACIERS LAMINES POUR CHARPENTE.

Il s'agit là des aciers entrant dans la composition des charpentes et non pas celui utilisé sous forme de pièces moulées ou pièces mécaniques.

Nous dirons les aciers, car leurs caractéristiques ont évolué depuis les balbutiements de la sidérurgie.

Très schématiquement :

- entre 1891 et 1915 il Y a coexistence du fer puddlé et de l'acier ce dernier perdant de sa réputation de fragilité occupe une part de plus en plus grande du marché.

- 1915-1930 : l'acier employé a des caractéristiques mécaniques légèrement inférieures à celles du E 24 actuel.

1930-1938 appari tian des premiers aciers à limite d'élasticité plus élevée (type Ac 54) peu soudables et sensibles aux effets d'entaille mais l'acier doux reste le matériau le plus employé.

- 1940-1950 : période de guerre et d'après guerre, on utilise ce que l'on trouve, quitte à récupérer des matériaux sur des ouvrages détruits.

- 1950-1960 : utilisation prioritaire de l'Ac 42, (E 26) avec apparition d'aciers du type Ac 54 au cuivre (avec garantie de résilience).

- 1960-1970 : coexistence des E 26 et E 36, ce dernier tendant progressivement à dominer le marché.

depuis 1970 utilisation majoritaire du E 36, avec apparition d'aciers à haute limite élastique (E 460) pour quelques ouvrages.

Le tableau ci-après récapitule sommairement les divers règlements de calcul et les conditions d'utilisation des matériaux [5]

REGLEMENTS 15.6 9.7 29.8 8.1 10.5 7.2 19.8 7.8 1869 1877 1891 1915 1927 1933 1960 1973

CONTRAINTES * LIMITES ADMISSIBLES

kg IlI1l11

6.5 Fer TiC 6 6 ou

8.5

8.5 8 à 13 Ac 42 T T Acier T/C ou

11.5 13.5 ou 14

13 ou 14 Ac 54

3/4 cre C

cre C

16 ou 19 2/3 cre cre

* introduction du calcul aux états limites.

- page 9 ­

, ' II. 3.3 LES PRODUITS MOULES ET POUR PIECES DE MECANIQUE

(ACIER OU FONTE).

Leur emploi est relativement important sur les ouvrages mobiles car ils constituent la majeure partie des organes de manoeuvre (cales, pivots, secteurs dentés, roues ou galets divers, etc ... ).

Nous n'avons pas pu dégager de lois quant à leurs natures précises", leurs caractéristiques mécaniques et leurs conditions d'emploi. Chaque ouvrage doit donc être considéré comme un cas particulier et seul le dossier d'ouvrage doit pouvoir fournir les renseignements correspondants.

Il.4· MODES D1ASSEMBLAGE (fig. 13).

II.4.1 - LE RIVETAGE.

Pendant très longtemps les moyens de laminage n'ont permis que la réalisation de pièces de petites dimensions (plats, cornières, tôles ... ) qu'il était nécessaire d'assembler entre eux pour constituer des poutres ou éléments d'ouvrage.

Il convient de rappeler les grands principes de l'assemblage par rivets

- reconstitution des sections comprimées ;

le rivet remplit complètement le trou dans lequel il est placé

les efforts sont transmis d'une pièce à l'autre par cisaillement du rivet (à l'exception de certains assemblages où les rivets travaillent à l'arrachement des têtes).

Les assemblages ainsi constitués sont lourds, volwnineux, et peuvent présenter des entrefers, voire des espaces entre pièces, qui vont favoriser la corrosion en créant des pièges à eau d'entretien impossible.

Ils ont eu cependant l'avantage de ne pas entraîner (à la différence de la soudure) de transformation métallurgique dans le ou les matériaux à assembler ni de contraintes internes provoquées par les retraits. De toutes manières, ce n'est que récemment que les améliorations des caractères physico-chimiques des aciers, d'une part, et des techniques de soudage, d'autre part, ont permis au soudage de remplacer le rivetage (en atelier d'abord, sur chantier ensuite).

- page 10 ­

Fig 13 - COMPARA 1SON DU FONCT IONNEMENT

DES DIFFERENTS TYPES D'ASSEMBLAGE.

ASSEMBLAGE RIVETE

Les efforts passent par les rivets qui travaillent au cisaillement

ASSEMBLAGE PAR BOUlONS HA

Les efforts pas.e~t par frottement entre les surfaces des tOles assemblAes

ASSEMBLAGE SOUDE

Les efforts passent par les cordons de soudure

, i

II.4.2 - LE SOUDAGE.

Le soudage est le moyen d'assemblage de charpentes généralement utilisé de nos jours, mais il ne faut pas oublier qu'il n'a réellement été employé qu'après la deuxième guerre mondiale (et souvent avec des échecs retentissants) en atelier et dans les années 70 sur chantier (certains pays ne pratiquant toujours pas le soudage sur chantier)·.

Le soudage est une opération de jonction par fusion puis refroidissement de deux éléments métalliques avec apport d'un métal complémentaire de caractéristiques aussi proches que possible de celles du métal de base. Ainsi, au niveau d'un joint soudé, dans un temps très court et par une élévation brutale de température, l'acier passe de l'état solide à l'état liquide, puis de l'état liquide à l'état solide. Ce traitement thermique entraîne des modifications structurales dans l'acier dont la structure finale est conditionnée principalement par sa composition chimique et la rapidité du refroidissement. Il peut y avoir ainsi un véritable phénomène de "trempe" donnant naissance à des composés fragiles auxquels viennent se superposer des contraintes mécaniques de retrait qui se trouvent "piégées" dans l'assemblage et peuvent conduire jusqu'à la ruine de l'ouvrage par apparition de fissures.

Schématiquement, la sensibilité de l'acier au phénomène de trempe variant avec sa teneur en carbone et sachant que l'augmentation de cette dernière était jusque vers 1965 le moyen essentiellement utilisé pour augmenter les caractéristiques mécaniques, il apparait clairement que soudabi1ité et augmentation des caractéristiques mécaniques étaient difficilement compatibles.

11.4.3 - L'ASSEMBLAGE PAR BOULON HR (OU A SERRAGE CONTROLE).

L'effort de serrage ou de précontrainte apporté par les boulons perpendiculairement au plan de l'assemblage mobilise, par frottement, un effort de résistance au glissement ou au cisaillement dans le sens parallèle à celui de l'assemblage.

Pour que ces assemblages soient correctement exécutés, il faut donc

- une préparation des surfaces assemblées permettant l'obtention du coefficient de frottement requis,

- que l'effort de précontrainte soit réellement appliqué, ce qui nécessite une mise en oeuvre correcte.

- que cet effort de précontrainte perdure grâce à l'utilisation de matériau à caractéristiques mécaniques élevées et à relaxation réduite.

Si ces conditions ne sont pas remplies, l'assemblage ne sera pas en mesure de transmettre les efforts par frottement, il y aura glissement et les divers boulons de l'assemblage seront mobilisés en cisaillement (successivement et non simultanément) ce qui risque fort d'entraîner la ruine de l'assemblage.

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Il.5· LES COUVERTURES (OU PLATELAGES).

Le désir d'alléger au maximum les ponts mobiles a conduit à rechercher des solutions de couverture des ouvrages les plus légères possibles et c'est là, avec bien entendu leurs dispositifs de mouvement et de manoeuvre, une des singularités de ces ouvrages. Nous allons en faire l'inventaire succinct, les désordres pouvant les affecter étant explicités au chapitre suivant.

II.5.1 - LES DALLES EN BETON ARME.

Cette solution classique pour les ouvrages fixes n'est que rarement utilisée pour les ouvrages mobiles (pour des questions de poids essentiellement). De plus, lorsque cette solution a été retenue, elle a été souvent n tirée" c'est-à-dire épaisseur minimale et épaisseur de la couche de roulement réduite au minimum.

II.5.2 - LES CAILLEBOTIS.

Utilisant des modèles "du commerce" ou fabriqués par des services gestionnaires, il s'agit toujours d'éléments juxtaposés liés entre eux ainsi qu'aux longerons et/ ou aux pièces de pont par soudure.

II.5.3 - LES DALLES ORTHOTROPES.

La couverture est constituée par une tôle métallique raidie dans une direction par des augets métalliques soudés (fig. 14).

11.5 .4 - LES DALLES EN ACIER MOULE.

Il s'agit de pièces carrées ou rectangulaires nervurées dans les deux directions fixées sur les entretoises et longerons.

II.5.5 - LES PLATELAGES EN ALLIAGE LEGER.

Ces profils en forme de TI sont constitués d'alliage léger filé, les ailes du TI possèdent un profil permettant l'engrènement des divers éléments entre eux de manière à permettre une transmission d'efforts et une continuité de la couverture (fig. 15).

Ils sont fixés sur la structure par boulonnage.

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Fig 14 - DALLE ORTHOTROPE.,-

Fig 1S· PLATElAGE EN ALLIAGE LEGER.

IL5.6 LES CAISSONS METALLIQUES DISCONTINUS (OU CAISSONS ARNODIN) (fig. 16).

Il s'agit de caissons placés longitudinalement, constitués d'une tôle d'acier pliée longitudinalement et transversalement liés entre eux et à la structure par boulonna.ge avec le plus souvent interposition de plaques de néoprène pour rattraper les niveaux. Les caissons ne sont transversalement pas jointifs et la circulation se fait directement sur la surface métallique qui présente des reliefs (larmes) pour limiter la glissance.

II.5.7 - LES PLATELAGES BOIS.

Ce sont les solutions originelles de la plupart des vieux ouvrages qui ont pratiquement disparu pour être remplacées par les différentes solutions présentées ci-dessus.

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FIg 16 - Calsson"Arnodln"

fixation p'ar boulon

Nê0p.rène

Entretoise

III • NenON SUR LES CAUSES ET LA NATURE DES

DESORDRES

III - NOTIONS SUR LES CAUSES ET LA NATURE DES

DESORDRES.

Aux désordres affectant traditionnellement les ouvrages métalliques (corrosion, désordres d'ordre mécanique, problèmes de fondations et d'équipements) viennent s'ajouter tous les problèmes dus aux mécanismes de mouvements.

11I.1 • LES PROBLEMES DE fONDATION.

Malgré la recherche apparente de légèreté qui caractérise les ponts mobiles, ceux-ci en raison de la présence de contrepoids équilibrant à peu près la volée se trouvent être, à brèche franchie égale, plus lourds que les ouvrages métalliques traditionnels. Ceci se trouve donc répercuté sur les appuis qui doivent être dimensionnés en conséquence.

111.1.1 - LES AFFOUILLEMENTS.

Bien qu'en général, les ouvrages mobiles soient implantés sur des voies fluviales ou maritimes à faible régime hydraulique, certains sites peuvent présenter des risques d'affouillement qu'il convient de surveiller.

111.1.2 - LES TASSEMENTS.

Comme pour tous les ouvrages ce sont les tassements différentiels qui sont les plus à craindre, plus par les "conditions aux limites" que pour les structures proprement dites qui sont en général suffisamment souples pour encaisser sans dommage ces déformations.

Par contre,

pour les ponts tournants, des tassements différentiels peuvent conduire à ne pas pouvoir caler (ou décaler) ou soulever un ouvrage pour le manoeuvrer.

- pour les ponts de type "SCHERZER", en fonctionnement normal les descentes de charge se font très ponctuellement au contact entre le secteur denté et la crémaillère. Lorsqu'il y a des tassements différentiels entre les superstructures et les longrines supportant la crémaillère, une partie plus ou moins importante du poids propre se trouve reportée vers les mécanismes de translation. Ces parties d'ouvrages n'étant pas du tout à même d'encaisser ces surcharges, il peut en résulter des déformations importantes et peu compatibles avec les jeux "mécaniques" de ces mécanismes.

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Fig 17 - PILES DITES GALVANIQUES.

(hétérogéné 1té des matér 1aux)

courant calamine lC3thode\

-----7'- ----\-----liia~

Fer (cathode) Zinc (anode)

réglons anodiques corrodées

/solution saUne/

Fig 18 - PILES DITES PAR AERATION DIFFERENTIELLE.

(hêtérogêné 1té du mIII eu amb 1ant)

réglons cathodiQues Q.!y.g....ên"'"'e~_-r

xxxxxx XXXXXX

tige de fer

réglons anodiques corrodées

IIt2 ., LA CORROSION.

C'est évidemment le désordre le mieux connu pour tous les ouvrages métalliques. Il mérite néanmoins que les causes et les mécanismes qui le provoquent soient rapidement exposés.

111.2.1 - MECANISME DE LA CORROSION.

La corrosion dite "aqueuse" est un phénomène électrochimique faisant intervenir des transferts de charges électriques élémentaires entre le métal et le milieu environnant. Ces transferts se produisent entre les différentes zones de métal constituant les deux pôles d'une pile électrochimique.

- l'anode où se produit une dissolution du métal par libération d'électrons;

la cathode où il y a consommation de ces électrons.

Ces piles de corrosion peuvent être générées par

- l'hétérogénéité des matériaux

- l'hétérogénéité du milieu environnant

1°) - Hétérogénéité des matériaux:

Chaque matériau possédant un potentiel d'équilibre différent, la proximité des deux matériaux différents dans un milieu conducteur (eau salée par exemple mais aussi tout simplement une fine pellicule d'humidité) va donner naissance à une pile dite "galvanique" (fig. 17).

Les deux matériaux différents peuvent être deux métaux différents (acier, zinc, par exemple) mais également deux aciers de composition chimique voisine mais non strictement identique tels que par exemple :

- rivets et métal de l'ossature pour un ouvrage rivé; - métal de base et métal d'apport pour un ouvrage soudé

diverses zones d'un acier partiellement calaminé mais également en différentes parties d'un même métal lorsque celui-ci est hétérogène (fer puddlé par exemple).

2°) - Hétérogénéité du milieu environnant

Dans ce cas le plus courant c'est la teneur en oxygène dissous dans l'électrolyte qui varie d'un point à l'autre de celui-ci. Ceci constitue une pile dite par aération différentielle (fig. 18)). La vitesse de corrosion est donc fonction de la conductivité électrique de l'électrolyte, l'eau en l'occurrence (eau plus ou moins salée), et de sa teneur en oxygène dissous et du renouvellement de cet oxygène (ce sont les zones de marnage ou de batillage qui sont les plus sensibles).

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111.2.2 - DIVERS ASPECTS DE LA CORROSION

Corrosion feuilletante lorsque les hétérogénéités se répartissent en lits ou en couches (comme pour le fer puddlé par exemple). Cette corrosion est très expansive et peut désorganiser à coeur les pièces concernées ou détruire des assemblages.

- Corrosion généralisée lorsque les réactions chimiques se produisent au hasard à la surface des métaux. La réduction d'épaisseur est régulière.

- Corrosion localisée lorsque les zones de réaction sont nettement séparées, c'est-à-dire lorsqu'il y a des zones préférentielles de rétention d'eau.

- Corrosion par piqûres lorsque les zones de dissolution ont une surface nettement plus faible que les zones de non dissolution. La corrosion est d'autant plus forte que le rapport de ces surfaces est plus faible et peut conduire à des attaques profondes, voire des perforations, proches du métal sain.

En fait ces trois derniers schémas de corrosion sont rarement individualisés sur un ouvrage mais au contraire coexistent quasi systématiquement.

- Corrosion fissurante sous contrainte (ou sous tension ) qui se traduit par la formation de fissures transversales à la pièce provoquant, à terme, la rupture brutale de l'élément. Elle peut affecter les pièces soumises à des efforts de traction importants (boulons à haute résistance, tiges d'ancrage précontraintes, câbles de précontrainte ou de ponts suspendus, etc ... ) lorsque celles-ci présentent une composition chimique et une structure métallurgique défavorables.

111.2.3 - LOCALISATION DE DESORDRES

Ce sont les désordres provoqués par la corrosion du type par aération différentielle qui se rencontrent généralement. Ils sont situés partout où il peut y avoir rétention d'eau ou même simplement humidité (par condensation par exemple).

La liste de ces zones serait longue et ne peut être exhaustive puisque chaque ouvrage peut être un cas particulier et la publication LCPC­SETRA "Catalogue des défauts apparents des ouvrages métalliques" [6] en fournit un échantillonnage.

L'origine de ces zones peut-être due :

- à une mauvaise conception créant des pièges à eau ;

à des dispositions constructives incontournables pour les anciens ouvrages rivés par exemple

- à l'exploitation: accumulation de terre, boue, débris divers qui s'imbibent d'eau ou obturation des dispositifs de drainage et d'évacuation des eaux [6].

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Fig 19 - Fissuration du secteur circulaire d'un pont Scherzer.

111.3· LA FATIGUE. [6]

Les ponts mobiles sont. en raison de leurs manoeuvres (variations importantes des contraintes) et souvent de la recherche maximale d'allégement (contraintes élevée s) beaucoup plus sujets à l'apparition de phénomènes de fatique que les ouvrages routiers traditionnels.

111.3.1 - MECANISME DE LA FATIGUE.

La fatigue ou endommagement par fatigue, se définit comme la modification des propriétés des matériaux consécutive à l'application de cycles d'efforts cycles dont le grand nombre de répétitions peut conduire à la rupture des pièces constituées de ces matériaux.

Le processus de dégradation par fatigue comprend trois phases

- amorçage de la fissure ; - propagation lente de cette fissure ; - propagation brutale de la fissure et rupture.

La durée d'amorçage de la fissure dépend bien évidemment du nombre de. cycles, de l'amplitude de la variation de contrainte et du niveau de contr~inte mais également de l'existence de concentrations de contraintes dues au tracé des pièces et à leur exécution (contraintes internes de soudage par exemple) ainsi que de défauts géométriques de surface qui se comportent comme des microentailles (filetages par exemple).

Une fois la fissure amorcée, celle-ci va se propager car son existence provoque une concentration de contraintes très localisée donc importante. Cette propagation se fera avec une vitesse variable selon les paramètres du cycle d'efforts mais également selon d'autres paramètres tels que la nature du matériau et la température.

Cette propagation se poursuivra jusqu'à ce que les contraintes et les concentrations de contraintes deviennent excessives et conduisent à la ruine de la pièce sans déformation préalable importante.

111.3.2 - LOCALISATION DES DESORDRES.

Nous avons vu que la fatigue était favorisée par :

- concentration de contraintes (internes ou externes) (fig. 19) ; amorces de fissures (découpes, caniveaux de soudage, etc ... )

- variations de contraintes importantes et fréquentes.

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• • • •

, l"

Fig 20 - FONCTIONNEMENT DES RIVETS.

Efforts

Rivets travaillant au

cisaIllement Rur + + arrachement des têtes - • • • •

RIvets travaillant au cisaillement Rur

RIvets travaillant a l' arracheaent des tHes (p-3r exellp'le 1.131.on entretoise p'outre de rive ou longeronl

, Les zones sensibles seront donc celles présentant un ou a .fortiori p'lusieurs de ces caractères, il n'est pas possible d'en fournir une list~ exhaustive mais on peut citer

- les zones d'ancrage des dispositifs de manoeuvre (rotation ou basculement) ;

- les zones de changement brutal du champ de contraintes par exemple par variation brutale des inerties ;

- les zones de contraintes multiaxiales y compris d'origine interne comme les noeuds de soudure ;

- les zones ayant donné lieu à des réparations ou renforcements antérieurs (en particulier par soudure).

A ces dommages potentiels dûs à la conception ou à l'exécution, il faut ajouter ceux dûs à un mauvais fonctionnement et en particulier :

- à de mauvais calages en position ouverte, et a fortiori en position fermée, qui génèrent des contraintes parasites, voire des chocs à chaque passage de véhicules, chocs dont l'effet peut se faire ressentir aussi bien dans la zone de calage que loin de cette zone.

- à des dissymétries de fonctionnement lors des manoeuvres qui peuvent entraîner des effets de torsion importants et des majorations de contraintes.

11I.4 - AUTRES TYPES DE DESORDRES. [6]

111.4.1 - ASSEMBLAGES (fig 20).

1 - ASSEMBLAGES RIVES.

Les désordres rencontrés sont

- Les ovalisations de trous entraînant un glissement relatif des pièces à assembler. Il s'agit là d'un témoignage d'insuffisance de l'ouvrage à supporter les charges auxquelles il est soumis.

Les ruptures de rivets dues au foisonnement consécutif à l'oxydation des pièces assemblées. La gravité du désordre dépend du fonctionnement du rivet dans l'assemblage (cisaillement ou arrachement des têtes) .

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Fig 21 - LOCALISATION LA PLUS FREQUENTE DES FISSURES DANS UN ASSEMBlA&[ SOUDE.

Fissures Zone fondue

MUal de base i

\

Zone affectle therm 1 uellent (2AT)

2 - ASSEMBLAGES PAR BOULONS A SERRAGE CONTROLE.

Là aussi il s'agit le plus souvent de mouvements relatifs des pièces à assembler dûs à un défaut de fonctionnement, de dimensionnement ou d'exécution de l'assemblage (coefficient de frottement ou/et serrage insuffisants). Ces mouvements d'assemblage peuvent conduire très rapidement à la rupture des pièces car il y a passage du fonctionnement par frottement au fonctionnement par cisaillement des boulons. En raison de la différence de diamètre existant entre les vis et les alésages, il Y a une forte probabilité pour qu'une partie seulement des vis soit sollicitée au cisaillement, ce qui peut entraîner une rupture en chaîne des vis ou plus probablement des tôles à assembler. La phase transitoire de fissuration des tôles est souvent difficile à détecter car cachée par les couvre-joints.

3 - ASSEMBLAGES SOUDES.

L'opération de soudage conduit automatiquement à la création de contraintes internes et de zones fragiles dont l'intensité est supportable lorsque l'opération est convenablement conduite mais qui peuvent être génératrices de désordres par fissuration dans les autres cas. Les zones alors atteintes sont situées dans le métal de base à proximité immédiate du cordon de soudure. Comme pour les fissures de fatigue, la vitesse d'évolution peut-être variable et il y a lieu de détecter immédiatement tout désordre (fig. 21).

111.4.2 - PHENOMENES D'INSTABILITE ELASTIQUE.

Qu'il s'agisse de flambement, de voilement ou de déversement, l'origine est un excès de contraintes souvent localisé qui peut avoir pour cause un choc (de navire en particulier), le passage d'un convoi en surcharge ou encore un calage (ou vérinage) anormal.

111.5· DESORDRES AFFECTANT LES COUVERTURES.

La recherche d'allégement des ponts mobiles s'est essentiellement faite par la diminution du poids des couvertures au détriment le plus souvent de leur pérennité.

111.5.1 - COUVERTURES EN BOIS.

Système ancien de couverture, le bois a disparu des ouvrages modernes et a été presque systématiquement remplacé par des platelages métalliques sur les ouvrages anciens subsistants. Les désordres affectant les bois sont de deux ordres

- pourrissement ou attaque des bois par des parasites animaux ou végétaux. Ce phénomène atteint aussi bien la couverture (planches) que le support (madriers ou bastaings) . Dans ce dernier cas il est difficilement visible et risque d'entraîner des poinçonnements par les roues des véhicules.

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, '

Fig 22 - Dalle orthotrope

TOle de couverture

Fissuration des cordons

- désordres des planches de la surface de roulement consécutifs à.' un décLouage dû aux déformations du bois sous les actions climatiques et/ou aux déformations de la chaussée et de l'ouvrage sous charges. Ces désordres sont généralement générateurs de bruit et peu appréciés des usagers par les crevaisons qu'ils génèrent.

Signalons malgré tout que ces platelages ont, par rapport aux platelages métalliques discontinus, l'avantage de constituer une protection des parties métalliques sous chaussée.

111.5.2 - COUVERTURES EN BETON.

Rares car lourdes, elles équipent malgré tout quelques ouvrages. Les reproches pouvant leur être faits sont les mêmes dans le cas des ouvrages fixes soit essentiellement le manque d'étanchéité conduisant à des infiltrations d'eau entraînant une corrosion des semelles supérieures des pièces métalliques en contact avec la dalle ainsi que de celles de la poutraison en général.

De plus, les ouvrages traités dans ce fascicule étant situés en zone maritime, l'allègement maximal de ces dalles s'est fait le plus souvent au détriment de l'enrobage des armatures du lit inférieur dont l'attaque par corrosion peut affaiblir considérablement la portance de l'ouvrage.

Au crédit des couvertures en béton, il faut cependant noter qu'elles améliorent la rigidité en torsion des ouvrages et que par une connexion plus ou moins importante et non prise en compte, elles peuvent amener une augmentation de la capacité portante de la poutraison métallique.

111.5.3 - LES DALLES ORTHOTROPES (fig. 22).

Ce procédé, moderne, ne semble pas poser de problème de pérennité particulier, tout au moins sur les ouvrages mobiles. L'expérience acquise sur d'autres types d'ouvrage montre que les points faibles de la structure sont les assemblages par soudure des augets raidisseurs à la tôle de couverture ou aux pièces de pont.

Ce sont les revêtements de chaussée, s'ils ne possèdent pas, ou plus, une souplesse suffisante pour s'adapter à la flexibilité du support métallique, qui peuvent poser le plus de problèmes en se fissurant puis en se décollant.

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111.5.4 - LES CAISSONS METALLIQUES DISCONTINUS.

Ces platelages souffrent .de deux maux :

a) - mauvaise tenue des fixations ayant, outre une mauvaise exécution, trois causes fondamentales

1 - interposition d'un calage en néoprène pour rattraper les défauts d'accostage ce qui conduit à un "assemblage élastique" qui bat et se détériore rapidement ;

2 - phénomène de bascule de l'élément de platelage du à son appui sur trois entretoises. Cette réaction est difficilement compensée par le néoprène ;

3 dégradation des boulons de fixation causée par corrosion due à des couples galvaniques vis-écrou et par l'absence de rondelle entre écrou et entretoise.

b) mauvaise tenue mécanique rupture des raidisseurs longitudinaux voire des caissons eux-mêmes.

Par ailleurs :

la libération des fixations entraine des mises en bascule des caissons ce qui accélère les dégradations

la couverture étant discontinue, il y a accumulation de détritus entre les caissons, qui, restant humides, induisent une corrosion des semelles supérieures des entretoises.

III. 5.5 - LES DALLES EN ACIER MOULE NERVURE.

Elles ne semblent pas poser de problème particulier mais, par extension des problèmes rencontrés sur les platelages métalliques discontinus en général, le point faible reste la fixation à l'ossature porteuse dont la mauvaise exécution ou le mauvais vieillissement peut entrainer des battements qui risquent de dégénérer rapidement (ruptures au niveau des attaches, discontinuités dans le revêtement et fortes infiltrations d'eau).

111.5.6 - LES PLATELAGES EN ALLIAGE LEGER.

Utilisés en raison de leur faible poids et de la couverture a priori continue qu'ils apportaient, ils sont en voie de disparition pour être remplacés par des dalles orthotropes. Ceci est dû à des problèmes de fixation et à la mauvaise tenue à l'usure des emboitements devant assurer la continuité entre les éléments.

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, '

111.5.7 - LES CAILLEBOTIS.

Ils présentent grosso-modo les mêmes désordres que les platelages discontinus à savoir :

- des problèmes de fixation à la structure. Les fixations sont faites par soudage d'aciers différents ce qui pose évidemment des problèmes. Ces problèmes sont accentués par:

- l'impossibilité de faire des cordons de longueur suffisante,

la portée plus ou moins bonne du caillebotis sur ses appuis (entretoises-longerons) qui entraîne soit des défauts d'appui soit des distorsions pour obtenir un bon appui donc dans les deux cas des contraintes parasites quelquefois importantes,

- des problèmes de tenue mécanique des éléments constitutifs eux-mêmes qui se traduisent en général par une rupture d'un noeud de soudure suivie de près par la rupture de l'élément dessoudé.

Ces problèmes se trouvent concentrés sous les voies de roulement (en cas de circulation canalisée) et sont en général accompagnés de bruits particuliers lors du passage des véhicules lourds.

Enfin, les caillebotis constituent de véritables décrotteurs de roues, ce qui amène une accumulation de terre sur les parties de la structure c6té "entrée" des véhicules.

11I.6 - DESORDRES AFFECTANT LES MECANISMES.

111.6.1 - ORGANES SPECIFIQUES (fig 23 et 24).

1 - Chemins de roulement les principaux dommages liés aux fondations ont été précédemment décrits. Les crémaillères de roulement souffrent de la mauvaise tenue des fixations qui n'assurent plus la liaison et l'assise convenable des éléments sous la dégradation des longrines. Les fissures, par fatigue, entraînent parfois des déchirures longitudinales ou des ruptures transversales.

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Fig 23 - CAUSES ET NATURES DES DETERIORATIONS.

Nature de la détérioration Ruptures Détériorations aux flancs

+­III QI c:

III Ql::l C' QI e

QI c: Ql 't:l 't:l-QI +- .eu +- ::lCI III III III Ql .. +- 0... ::l III e III

Ql QI Ql III CI III c: 0 ...III 01 III ~ o III .... J: ..+- CI QI Ql _o ....... uJ: - QI C a. c: a. ...CI ... ...u -III III III ""a. ::J ... ...... ::J ::JJ: 0 QI J:_ .. ... = ::J .... u ::: III III 0 uC' ... III a. ... III QIIII - c: III ... QI Ql... .eu - a. III 0 ::l .CI a. CI

0-

... - - ... CI Q:... III ..c 0- e u - LL 0 c: III ::JIII 0- .... .... ....

III III Ql U 0

::J "' e Ql'C .. LL... LL ... ::J 00 >. ....... III ....eu Q: 0C u

(auses des détérioratIons

Influences de la lubrification x x x x x x x x

Surcharge par blocage x

Inversion fréquente de charge x

Fatigue du matériau x x

(ond 1t Ions de fonct \onnement 1 vitesse. charge 1 x x x x x x x x x

Viscosité x x x x x X

+­c: Qualité x x x x x x-"'....-... ..c x ::J

Insuffisance X x x X ~

Impuretés x x x

Fig 24 - TYPES D' ENGRENAGES LUBRIFIANTS UTILISES.

Engunag.. Droits Hlllcoldaux A roue ot Conlqu.. Hypoldo.Lubrifiants vi. nn. fin

Hull. R ot 0 Chorg•• nor..al.. Chil'g.. nor.al.. Falbl.. chorgll. Chorgo. llOf'.al.. Intardlt. mlnlrol. non E.P. Vit••••• l.nt...

Hull. EJl. Chorg.. Ilovl.. Chil'g.. 'levl.. Utlllnblo ~ filbl. Chorgo. Il...... Exlgl. po... la ivec chocs i1vec chocs tomplroture. aVI[ chocs plup.rt do.

dlcon..lll" ~ .ppllc.tl ...... haut. telllpiratur•.

Hullo co.pound Convl.ndralt ,.. 1. Convlondr.lt ..al. Utlll... tradl- Convl.nclf'alt ..al. Pour tri' filblll - 5%.ulf p" utilld. pas utlll... tlonn.ll....nt p" utilldo charg....ul...nt

IEng. Industrl.l.)

Hu Il. d••ynthb. Convl.ndralt ..al. Convl.ndralt ,ni. Convl.nt pour la Convl.ndralt ... ls Falbl•• charg.. Ipolyglycoll ..r....nt utlll... .......nt utilld. plup.rt d.. r.r••ent utllls" ,Vl[ .ddltlfs

utilisation. .ntl-u.urel EP.

Hull. lp.I ... pour F.lbl.. vit..... F.lbl.. vit..... F.lbles vit..... Falbl.. vit..... Falbl•• vit..... ongr.nag•• nu. ongr.n.go. nus • ngr.nag.. nus .oul•••nt 1 ..oc .ngrenage. nu• ..ul....nt l..oc

additifs EP. J additifs E.P. J

G..I••• Fllbl.. vit..... Fllbl.. vit..... Falbl•• vit..... Falbl.. vit..... Pas r.co.....dl. ongr.nag•• nu. .ngr.nag.. nu' .oul.ll.ntlav.c .ngrlM9'" nu.

additifs E.P. )

EJl;Extrl.. p..... ion

2 - Crémaillères et pignons de mouvement : la disparition du jeu normal de fonctionnement entre ces éléments, causée par l' affais sement des chemins de roulement, peut entraîner la rupture d'un pignon.

Les méplats et arrachements de métal des surfaces d'engrènement sont dus aux mouvements parasites de la structure ou des chevalets.

L'abrasion des surfaces est liée aux poussières, généralement apportées par le vent et formant une pâte à roder avec le lubrifiant.

La variation d' entraxe et le défaut de parallélisme sont les facteurs prépondérants de l'usure rapide des crémaillères à fuseaux.

Lorsque la qualité du lubrifiant est inadaptée, en particulier la viscosité, les flancs des dentures se dégradent rapidement.

3 Pivots la rupture des roulements de pivot est fréquente dans les ouvrages ou l'élasticité de la structure ne permet pas de dégager convenablement le pivot en position routière. Celui-ci est sollicité par la circulation routière.

4 - Chaînes les fissures apparaissent par fatigue du métal. Friction et abrasion par les poussières affaiblissent le diamètre à l'interface de contact des maillons. Ces zones retiennent facilement l'humidité qui induit la corrosion.

5 - Câbles : la sollicitation en flexion due à un faible rapport entre le diamètre d'enroulement et celui du câble est à l'origine de rupture de brins. De même, le mauvais positionnement ou orientation des appareils de fixation entraîne l'écrasement puis la rupture de brins. Le gonflement du câble est un signe de corrosion interne.

6 - Galets! boggies et rails la position particulière de ces éléments les rend sensibles aux poussières et à 1 'humidité. Ces polluants induisent la corrosion des paliers de roulement jusqu'au blocage des galets. La structure métallique des rails les plus anciens est sujette aU foisonnement par corrosion. Les méplats reflètent le ripage des galets, la fatigue du métal ou le martelage par mouvements parasites de l'ouvrage.

7 - Mécanismes de calage la détérioration des moteurs électriques est principalement le reflet du blocage de l'ouvrage sous la poussée des culées. Avec l'âge, les pièces détachées deviennent introuvables (par exemple moteur électrique à courant continu 600 V). L'usure des portées est souvent liée à l'insuffisance de graissage. Le vrillage et le flambage des bielles ou tiges filetées sont dus au vieillissement du métal et aux efforts de calage.

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Approche

Fig 2S - FORCES DE

ROUE PIGNON

DEFORMATIONS

Fig 26

.. ....,

Après un certain nombre de cycles, par suite du travail

L'excês de pression produit du mêtal sous charge, la cri­en sous-couche une mlcro­ que atteint la surface et se cr 1que de cl sa Illement. remplit d'huile.

Retraite

FROTTEMENT

M'CROCR IQUES

..

Cette huile est emprlsonnte SI la pression est suptrleure par dêformatlon du mêtal qui li la limite d'endurance du ferme la lêvre de la crique. .êtal, la rupture de la char­Par suite de l'effet hydrosta­ nière se produit brutalellent tique, la pression atteint des et une petite lentille de IIt­valeurs voisines de la pres­ tal se dêtache. sion de contact.

Fig 27 - ECAILLAGE

, . 111.6.2 - CRAINES CINEMATIQUES.

1 Electromécanigue ces chaines comportent de nombreuses pièces en mouvement relatif.

- Les vibrations affectent particulièrement les paliers lisses ou à roulements ainsi que les engrenages par desserrage des fixations, déblocage des clavettes et sollicitations diverses.

Les décalages et défauts d'alignement ont une incidence directe sur les jeux mécaniques, dysfonctionnements et éventuellement ruptures surviennent rapidement.

- Les forces de frottement déforment les profils des pièces en mouvement relatif (dentures d'engrenages). Ce phénomène est particulièrement sensible pour des matériaux relativement doux (dureté Brinell HB ~ 300) (fig 25).

- Lorsque les matériaux en présence sont plus durs (HB > 300), ou de duretés différentes apparaissent des rayures profondes dues aux particules qui se détachent des surfaces. C'est le phénomène d'abrasion.

- Le grippage correspond à des micro-soudures sous contraintes élevées à basses températures (quand la puissance transmise et la contrainte de Hertz sont importantes, l'échauffement des zones de contact peut dépasser 250°C avec risque de rupture du film d'huile).

- L'écaillage de surface est la phase finale de l'évolution des micro-criques apparaissant sur les surfaces de contact soumises à des charges importantes. Ces criques sont dues à la rupture du métal par cisaillement en sous-couche. Prenant naissance au point de cisaillement maximum, la crique chemine vers la surface en s'orientant suivant le champ des forces de frottement. La qualité du lubrifiant peut devenir un facteur aggravant du phénomène (fig. 26 et 27).

Particulièrement complexe, la rupture tient compte de la résistance du métal à la fatigue et des facteurs de concentration de contraintes et peut, être due à des surcharges instantanées ou être le résultat de phénomènes déjà cités.

L'humidité (condensation) induit la corrosion. Un autre facteur d'induction prend en compte l' acidi té du lubrifiant ou acquise par le lubrifiant. Les fuites électriques ont une incidence non négligeable sur l'induction corrosive.

- Les dimensions, choix de matériaux, rugosité de surface et constantes mécaniques mal définis représentent d'autres origines des incidents observables (les paliers lisses, en particulier sont sensibles à ces erreurs).

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Le dysfonctionnement de la lubrification et la qualité du lubrifiant sont des facteurs décisifs sur la longévité des organes mécaniques. Un engrenage, un palier ou un roulement qui fonctionne en toute sécurité depuis des milliers d'heures peut se détruire très rapidement si, subitement, les conditions de lubrification se modifient ou cessent.

Les machines et relayages électriques sont sujets à l'étincelage, provoquant perlage, oxydation, échauffement, etc. Un fort étincelage entre lames du collecteur d'un moteur indique souvent la dégradation d'un élément inductif.

Les chutes de puissance trouvent aussi une origine dans la diminution de diamètre des câbles d'alimentation par rupture de brins ou desserrage de cosses.

2 - Hydrostatique : ces transmissions supplantent lentement les systèmes précédents. Pour ce type de chaîne cinéma tique plus de 80 % des pannes sont dues à la pollution des fluides. Sous l'effet des mouvements relatifs entre composants métalliques, les impuretés solides, dures, souvent abrasives, provoquent une usure rapide. Surviennent des dysfonctionnements divers accélérés par les pressions élevées régnant dans les circuits (ces mouvements relatifs libèrent eux-mêmes des micro particules) .

- les principales causes de la pollution sont

o pour la pollution primeire copeaux d'usinage, calamine des canalisations, débris de soudure, limailles, bavures de raccords, peinture mal appliquée ou incompatible avec le fluide, fibres de chiffons de nettoyage, particules d'élastomère des flexibles, particules de téflon et autres produits pour joints, polluants atmosphériques: poussières, fumées, etc.

o pour la pollution secondaire : vieillissement du fluide, érosion par choc de particules, érosion par cavitation, abrasion, corrosion, fatigue mécanique, usure, démontage d'entretien, parfois fluide inadapté au système, filtres peu efficaces, adhérence par rupture du film d'huile, apport par les tiges de vérin, reniflard en aération directe, eau (condensation par le reniflard, etc.).

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, ;

Les désordres en résultant peuvent être classés en trois . ca~égories: liées aux dimensions des particules :

1°) inférieures à 5 micromètres ces boues microniques, ul tra fines, sont les corpuscules les plus dangereux car ils s'infiltrent dans les jeux de fonctionnement, usent comme une pâ te à roder, diminuent lentement le rendement d'une installation, colmatent, bloquent les tiroirs des distributeurs, dégradent le fluide (viscosité, oxydation), etc.

2°) - comprises entre 5 et 15 micromètres ces fines, représentant la classe la plus importante, produisent des calages se traduisant par un fonctionnement saccadé, dangereux, usent par raclage et augmentent les jeux, accélèrent les fuites et font chuter le rendement, ralentissent les mouvements, etc ...

3°) supérieures à 15 micromètres ces particules grossières érodent par abrasion, choc, etc., génèrent le grippage, obturent les orifices de pilotage, provoquent des blocages et arrêts instantanés, etc ...

- Autres causes de panne :

le collage, survenant si les portées sont incorrectement usinées, provoque un fonctionnement saccadé (distributeurs),

la cavitation se produit lorsque la pression du fluide hydraulique devient inférieure à sa tension de vapeur. Des cavités remplies de vapeur ou de gaz se forment alors. Dès que la pression remonte, la cavitation disparaît, libérant une énergie destructrice pour la paroi sur laquelle se produit l'impact,

- la corrosion électrolytique est due aux tensions électriques générées au sein d'un liquide présentant d'importants gradients de vitesses relatives,

les choix de matériaux, rugosité de surface et constantes mécaniques mal calculées sont à l'origine d'autres incidents (joints d'étanchéité de vérin par exemple),

lorsque des bulles d'air contenues dans un fluide sont soumises à une brutale augmentation de pression, il se produit une élévation de température locale très importante. A titre indicatif, une compression brutale de 30 MPa peut provoquer une élévation de température de 700°C. Le fluide est "brQlé", les joints et les flexibles sont alors rapidement mis hors d'usage. C'est l'effet LORENTZ.

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IV • LE DOSSIER D'OUVRAGE

, '

1" • LE· DOSSIER D'OUVRAGE. i

Le dossier d'un ouvrage est la réunion des documents contenant les informations nécessaires pour assurer sa gestion, qui touche des domaines variés technique, administratif, juridique, éventuellement culturel. Le fait qu'il manque ou qu'il soit incomplet a pour conséquence d'augmenter la durée des interventions des agents gestionnaires, l'incertitude sur l'état réel de l'ouvrage, le coût des opérations d'entretien ou de réparation, et les dépenses relatives aux travaux de reconnaissance préalables au diagnostic des désordres.

Cet ensemble de documents doit permettre de :

- conserver toutes les informations relatives à la genèse de l'ouvrage et à son histoire depuis le début de sa conception, jusqu'à la date de l'état de référence visé ci-après;

- définir un ETAT DE REFERENCE de l'ouvrage, c'est-à-dire son état à une date donnée, qui sert d'élément de comparaison à son état réel lors de toute action de surveillance postérieure à cette date

conserver toutes les informations relatives à la vie de l'ouvrage depuis la date de l'état de référence.

1V.1 • DOCUMENT SIGNALETIQUE.

Ce document résume les éléments caractéristiques de l'ouvrage et signale les points qui méritent une attention spéciale.

Des copies de ce document doivent être remises à tous les agents qui ont à connaître de la surveillance et de l'entretien de l'ouvrage en particulier, tout agent conduisant une visite ou une inspection doit en avoir un exemplaire avec lui.

1V.2 • CONSTITU"rlON ET ENTRE"rlEN DU DOSSIER D'OUVRAGE"

L'annexe 1 du présent document détaille la composition ainsi que la manière de constituer et entretenir le dossier d'ouvrage. Des modèles de procès-verbaux de visite annuelle et d'inspection détaillée y sont joints.

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v•LA SURVEILLANCE

.'

v-LA' SURVEILLANCE

Elle comprend trois niveaux

- la surveillance continue ; - la visite annuelle ; - l'inspection détaillée périodique.

V.1 -LA SURVEILLANCE CONTINUE.

Elle doit être faite par le personnel de service de l'ouvrage ce qui ne pose pas de problème particulier quand les agents sont affectés à la manoeuvre d'un ouvrage près duquel il "vivent". Elle doit s'attacher à signaler tout incident ou changement net des conditions de fonctionnement de l'ouvrage (choc de véhicule, de bateau, comportement visuellement anormal lors d'une manoeuvre ou du passage des charges, etc ... ). Des consignes doivent être données au personnel pour que les anomalies soient notées dans le journal.

V.2 -LA VISITE ANNUELLE.

Effectuée par des agents du niveau d'Ingénieur ou Technicien n'ayant pas forcément reçu de forma tian spécialisée dans le domaine des ouvrages d'art, ou par des conducteurs ou contrôleurs des TPE ayant participé au moins à une action de formation sur la surveillance des ouvrages d'art, elle a pour but de fournir une appréciation qualitative de l'état des différentes parties de l'ouvrage.

V.2.I - PROTECTION ANTICORROSION (ou état de corrosion).

Il s'agit d'apprécier l'état général de la peinture tout en s'attachant à un examen plus particulier des points ou zones sensibles.

- de rétention d'eau (noeuds de triangulation, empilement de semelles, jonctions âmes de cornières, etc ... ) ;

- de contact triple air-béton-métal (ce qui revient souvent à ajouter terre + eau) qui se trouvent en général aux liaisons trottoirs-poutres de rive ainsi que dalle­poutraison sous chaussée.

V.2.2 - ETAT DE LA STRUCTURE METALLIQUE.

- allure générale et géométrie de l'ouvrage (en position fermée et ouverte) ;

- liaisons pièces secondaires - pièces principales - recherche d'instabilité localisée; - recherche des chocs de véhicules terrestres ou maritimes.

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V.2.3 - COUVERTURES.

- examen de l'état de la surface de roulement (décollement ou fissuration du revêtement) ;

examen de l'état du support de chaussée dépendant évidemment de sa nature

- examen de la sous-face de l'ouvrage sans moyen d'accès particulier pour recherches d'infiltrations d'eau, de fissures dans le béton ou les assemblages, de déformations anormales.

V.2.4 - APPUIS ET FONDATIONS (parties visibles à marée basse) .

- altération des matériaux

- fissuration

- verticalité - horizontalité.

V.2.S - MECANISMES.

- examen des chemins de roulement l'usure des plots peut renseigner sur les mouvements parasites susceptibles d'endommager les mécanismes ;

état des couples pignon - crémaillère présence du jeu mécanique normal entre ces éléments ;

- examen des pivots recherche de fui tes et analyse des éventuels bruits insolites (dégradation des roulements)

examen des maillons des chaines pour déterminer l'affaiblissement des zones de friction

- examen des câbles pour quantifier les brins rompus ;

- aspect des rails et des galets de roulement ceux-ci reflètent les mouvements parasites de l'ouvrage ou le blocage de certains éléments ;

- examen des systèmes de calage

- vérification du serrage des différentes fixa tians des paliers de la chaîne cinématique ;

- évolution du degré d'usure des engrenages

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', vérification de la totale efficacité des systèmes de lubrification; examen de la qualité de l'huile ou de la graisse ;

- degré d'usure des balais des moteurs électriques ;

état des contacteurs électro-mécaniques (perlages, oxydations, échauffement, vibrations) ;

- état des câbles d'alimentation électriques et de leurs fixations (rupture de brins, desserrage) ;

- examen des freins mécaniques, des électro-freins et de leurs articulations (fissuration des étriers)

état du moteur thermique de secours ; niveau d'huile et liquide de refroidissement ;

- niveau et charge de la batterie d'accumulateurs

examen des vérins ou moteurs hydrostatiques (fuites, corrosion, dégradations diverses) ;

état des flexibles, canalisations hydrauliques et de leurs liaisons (étanchéité) ;

- aspect des chapes, des paliers d'attache et des fixations (serrage, fissures)

vérification des différents organes des centrales hydrauliques (vibrations importantes, quantification des fuites, mesures des pressions) ;

- vérification de l'état des filtres

- détermination de la qualité du fluide hydraulique et de son degré de pollution (prélèvement pour test quali ta tif)

- analyse des vibrations ou bruits insolites

- recherche des échauffements anormaux.

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v.~.' L'INSPECTION DETAILLEE PERIODIQUE.

Les ouvrages mobiles sont soumis à une inspection détaillée dont la périodicité est de 5 ans. Cette périodicité peut être réduite en cas de problème particulier.

Par rapport à la visite annuelle, elle doit:

- être effectuée par une personne du niveau d'ingénieur ayant reçu une formation spécialisée,

- examiner la totalité de l'ouvrage,

- quantifier un certain nombre d'observations,

En sus des opérations faisant partie de la visite annuelle, l'inspection détaillée comprend les examens suivants:

V.3.1 PROTECTION ANTICORROSION ET CORROSION DE CERTAINES PIECES.

Il convient

- de quantifier l'état de la protection anti-corrosion par rapport à l'échelle européenne d'enrouillement (tout au moins dans les grandes lignes car ceci est utopique pour certaines structures anciennes telles que les treillis en raison de la très grande hétérogénéité des dégradations et la faible dimension de chaque élément) ;

- de quantifier également les états de dégradation du feuil (sans qu'il Y ait corrosion) tels que décollement, cloquages, falençage, etc surtout si se pose le problème de l'échéance de garantie des travaux de protection précédents ;

Dans certains cas, il est possible que ces examens dépassent l'expérience de l'inspecteur qui pourra alors se faire accompagner par un spécialiste en peintures ou déclencher son intervention ultérieure.

d'apprécier le vieillissement des feuils par des essais d'adhérence et de quadrillage (si tout ou moins le revêtement montre des signes d'altération car ces essais sont destructifs) ;

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- de juger de l' éta t de corrosion (ou d'estimer les sections restantes) soit par sondage, soit de manière plus détaillée en fonction de l'ouvrage et de son état; pour cela l'inspecteur ne doit pas se contenter d'un examen visuel mais il doit pouvoir :

ne pas se laisser impressionner par le foisonnement c'est-à­dire qu'il doit effectuer des martelages ou piquages jusqu'à atteindre le métal sain, ce qui constitue le seul moyen de quantifier une section résiduelle,

connaître, par sondage, l'état réel des pièces au niveau des "points triples" en procédant par exemple à des démolitions localisées du trottoir pour connaître l'état réel des montants dans leur partie cachée,

en particulier, pour les pièces accessibles d'un seul côté, mettre en oeuvre des moyens de mesure par ultrasons par exemple ou plus simplement à l'aide de copieurs de profils, pour connaître les épaisseurs résiduelles.

V.3.2 - ETAT DE LA STRUCTURE METALLIQUE (les dégradations par corrosion étant déjà examinées).

o L'examen de l'allure générale doit être complété par un nivellement, la position des points de mesure étant fonction de l'ouvrage.

o L'état des liaisons entre pièces est à examiner différemment selon la nature de l'assemblage:

assemblages rivés vérification par sondage dans les assemblages principaux en sonnant au marteau les têtes de rivets. L'étendue de ce sondage doit être modulée en fonction des résultats obtenus. De toutes manières tous les assemblages doivent être examinés visuellement ce qui implique le plus souvent la disposition de moyens d'accès appropriés.

assemblages soudés les défauts à rechercher étant des fissures, il est nécessaire d'effectuer un examen visuel de tous les cordons de soudure vitaux de l'ouvrage. L'examen visuel des cordons doit, le cas échéant, être complété localement par du ressuage qui met en évidence des fissures difficilement détectées à l'oeil nu. Par contre, si le revêtement anti-corrosion est un bon révélateur de la présence de fissures du métal sous-jacent, la corrélation n'est pas systématique et un revêtement peut s'être fissuré sans qu'il y ait fissuration du métal.

assemblages boulonnés la vérification du serrage des boulons par desserrage-resserrage ne doit être faite que dans des cas très particuliers car les couples mis en oeuvre sont fortement influencés par la corrosion pouvant exister entre vis et écrou ou écrou et rondelle. L'examen doit donc être limité à un examen visuel au cours duquel, et pour tous les assemblages, les traces d'éventuels mouvements aussi bien des vis et écrous que des goussets doivent être particulièrement notés. Dans les cas d'interposition d'un matériau entre pièces à assembler (résines chargées par exemple) l'état de conservation de ce matériau doit être examiné attentivement.

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o Les phénomènes d'instabilité élastique ou déformations anormales dues à des chocs doivent être localisés avec précision et quantifiés par des mesures géométriques. L'examen soigné doit être étendu hors de la zone atteinte car les causes ou conséquences peuvent se trouver relativement éloignées de la zone où se manifeste l'effet.

V.3.3 - COUVERTURES.

1) EN BOIS.

Pour la surface de roulement ; les observations porteront sur

l'état du revêtement superficiel (s'il en existe un) continuité, adhérence,

- l'état du clouage et des fixations en général,

- les déformations des lattes de couverture et leur état de conservation.

Sur la partie inférieure ; comme pour toutes les couvertures, l'examen approfondi de l'intrados impliquera des moyens d'accès. Les points essentiels à examiner sont :

- l'état des fixations bois-ossature,

l'état de conservation des bois. Comme pour les parties oxydées il ne faut pas hésiter à dégager les parties en mauvais état pour accéder aux parties saines. De la même manière des sondages au tournevis ou tout autre objet pointu sont nécessaires pour juger de l'état des parties apparemment bonnes.

2) EN BETON.

L'extrados étant en général recouvert d'un enrobé c'est l'examen de l'intrados qui est le plus significatif.

Le relevé exhaustif et précis des fissures pouvant exister en intrados n'est pas toujours significatif mais par contre il doit être effectué si le nombre et/ou l'ouverture des fissures est importante. Toutes les fissures soulignées par des exsudats doivent cependant être relevées en s'attachant à noter si ces exsudats semblent actifs ou non, c'est-à-dire s'il y a ou non persistance d'infiltrations d'eau au travers de la dalle [7] •

Pour juger de l' état de corrosion des armatures de la dalle l'inspecteur ne doit pas hésiter à détacher de "futurs éclats" de béton et piquer jusqu'au métal sain les armatures ainsi dégagées ou déjà apparentes pour estimer les sections restantes.

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Suivant l'état de la dalle ces examens peuvent être complétés par des mesures :

- de profondeur de carbonatation du béton ;

- de potentiel électrochimique des armatures

- de porosité du béton ;

- de teneur en chlorures du béton.

3) - PLATELAGES METALLIQUES

L'état de corrosion des platelages métalliques est examiné de la même manière que pour la structure elle-même, les seules différences pouvant consister en :

- l'absence de protection par peinture;

- des natures de matériaux moins sensibles à l'oxydation que les parties métalliques de l'ouvrage.

C'est donc l'état de conservation mécanique du platelage et celui des fixations qui constitue l'opération la plus originale. Une manière globale de recherche de ces défauts consiste à écouter les bruits émis par l'ouvrage sous circulation lourde ou mieux de disposer d'un poids lourd pouvant manoeuvrer à volonté. Ceci permet de localiser les défauts les plus importants et d'en faire un examen plus détaillé. Cependant, il est possible que certains défauts en phase d'initiation (fissures de soudures par exemple) ne soient pas détectés de cette manière et seul un examen très approfondi mais pas toujours possible peut les mettre en évidence.

4) - CHAUSSEE PROPREMENT DITE.

Dans le cas de couverture continue (béton, dalles orthotropes, dalles en acier moulé, éventuellement bois, etc ... ), l'existence d'un revêtement a non seulement pour but le confort et la sécurité des usagers mais également d'assurer une couverture étanche pour la structure. Il faut donc vérifier que cette mission est correctement remplie et en particulier examiner :

l'état du revêtement fissuration, falençage, ornières, nids de poule, etc ... qui constituent autant d'entrées d'eau potentielles ;

- le profil en long et en travers de l'ouvrage pour noter d'éventuels points bas où l'eau stagnerait et aurait un écoulement préférentiel à travers la chaussée ;

l'état de propreté et de bon fonctionnement des dispositifs de drainages et d'évacuation des eaux (caniveaux, gargouilles, etc ..• ) hors de la structure métallique.

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V.3.4 - APPUIS ET FONDATIONS.

1) - PARTIES IMMERGEES. [8) [9)

L'inspection détaillée des parties immergées par hommes-grenouille doit faire partie sauf cas très particulier de l'opération "inspection détaillée" et doit être exécutée par des plongeurs spécialistes en ouvrages d'art.

Ces plongeurs doivent conduire leur examen et produire un rapport du même niveau que celui de l'inspection des parties immergées ou des superstructures. Ceci est important car tout examen complémentaire et/ou co~tradictoire est quasiment impossible et le fait d'évoluer dans un milieu où les observations ne sont pas toujours aisées nécessite un personnel de grande qualification.

Selon les observations faites, un relevé des fonds à proximité et autour de l'ouvrage peut être nécessaire.

2) - PARTIES EMERGEES.

L'inspection détaillée comprend

le nivellement des appuis ;

le relevé de tous les défauts pouvant affecter le parement (fissures, coulures ou taches d'humidité, végétation) ou le matériau constitutif de ce parement (érosion des pierres, des briques ou des joints ; éclats de béton et corrosion des armatures, corrosion des soutènements en palplanches) ;

les relevés qui peuvent quantifier le mouvement (ou le non mouvement) des appuis (tassements différentiels, basculements, rotations, etc ... ) Ce mouvement s'accompagne le plus souvent de manifestations aux abords de l'ouvrage ou dans sa zone d'influence (chaussée des accès, liaisons avec les murs avoisinants, etc ... ).

V.3.5 - ABORDS ET ZONE D'INFLUENCE.

Un ouvrage n'est pas isolé dans la nature et l'examen de son environnement est nécessaire pour connaître, ou prévoir les effets de l'environnement (ou de son évolution) sur l'ouvrage ou inversement servir

,de témoin à l'évolution de l'ouvrage .. Par exemple, l'existence d'un seuil entre l'ouvrage et ses accès (rendu d'autant plus sensible par l'absence de joint de chaussée sur ce type d'ouvrage) peut aussi bien être dO. au tassement du remblai qu'à un défaut de calage de l'ouvrage. Quelle qu'en soit la cause ce seuil aura pour conséquence de créer un effort dynamique au passage des véhicules qui ne peut être que dommageable pour l'ouvrage.

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'. CREMAILLERE A FUSE.-\UX

1

RENVOI 0' ANGLE /

"

Fig 28 - Couple pignon-crémaillère

Fig 29 - Zone d'usure préférentielle

, ;

Ainsi l'inspecteur doit, entre autres, examiner

- les raccordements de l'ouvrage à la voirie de part et d'autre aussi bien en ce qui concerne leur tracé que leur état.

l'état des quais ou berges de part et d'autre de l'ouvrage pour détecter d'éventuels mouvements.

V.3.6 - EQUIPEMENTS MECANIQUES SPECIFIQUES

1 - CHEMINS DE ROULEMENT.

Les observations porteront sur

- le nivellement des longrines en béton,

- le relevé des dégradations de ces massifs pouvant affecter la stabilité du mouvement (fissuration, éclats de béton, corrosion des armatures, affaissements, évolution de la structure),

- l'examen de l'état réel des éléments métalliques du chemin de roulement. Le béton dégradé des longrines n'assurant plus la liaison et l'assise convenable de ces éléments, il convient donc de vérifier le serrage de leurs fixations, de noter les traces d'éventuels mouvements, de relever leurs profils en long et en travers et de rechercher les fissures, ruptures et autres formes d'usure pouvant affecter les plots de guidage.

Les techniques d'appréciation pourront être identiques à celles des structures.

2 - STRUCTURES DE REPRISE D'EFFORT ET COUPLES PIGNON ­CREMAILLERE (fig. 28)

Les observations à effectuer sur les structures de reprise d'effort de mouvement (chevalets, sommiers de crémaillères, etc, ... ) reprendront celles définies au paragraphe V-3-2 état des structures métalliques. De plus, il est important d'observer l'amplitude des déformation sous effort de ces structures recul du sommier de crémaillère (cas d'un pont tournant) ou recul différentiel entre chevalets (cas d'un pont basculant-roulant) etc, pendant les manoeuvres.

Le couple pignon - crémaillère de mouvement nécessite un examen approfondi des dentures et axes de transmission :

mesure du jeu fonctionnel entre les dentures à l'aide de jauges d'épaisseur,

observation du profil des dentures et relevé des zones d'usure préférentielles (déformation, abrasion, écaillage) (fig. 29),

recherche des fissures. L'examen visuel peut être complété localement par du ressuage ou un contrôle par ultrasons,

- évaluation du degré de torsion de l'axe du pignon,

- appréciation de l'état de corrosion,

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TUYAUTERIE DE LUBRIFICATION

CHEVETRE ,--- --------~ 1

1

CRAPAUDINE

PIVOT

~-------JOINT D'ETANCHEITE

TUBE DE PRESSION

~~ ~ COURONNES DE ROT ATION ~.~

~~~M~

Fig 30 - Schéma de principe d'un pivot mobile.

- appréciation de l'efficacité de la lubrification.

"Les observations porteront aussi sur l'état des chemins de roulement et galets du chariot porteur des mécanismes(cas d'un pont basculant-roulant)".

3 - PIVOTS (fig. 30).

L'examen de l'allure générale doit être complété, dans des cas particuliers ou extrêmes, par:

- le démontage d'une partie de la crapaudine afin de déterminer l'aspect et le degré d'usure des surfaces en frottement,

la recherche ou la quantification des fuites de liquide hydraulique dans le cas d'un pivot mobile (dégradation des joints),

- le démontage de la partie mobile afin de déterminer l' éta t des roulements internes (cas des pivots mal dégagés en position routière),

la recherche de fissures par l'application de méthodes précédemment décrites,

évaluation de l'état de corrosion.

4 - CHAINES.

Les chaînes GALLE ont pratiquement disparu des ponts mobiles. Les défauts à rechercher, pour les chaînes à maillons, étant des amorces de rupture, il est nécessaire d'effectuer un examen visuel de tous les maillons. Cette recherche portera sur les fissures et sur l'affaiblissement du diamètre aux interfaces de friction.

5 - CABLES.

De par les sollicitations que subissent les câbles, il est préférable de préconiser la visite annuelle, voir la surveillance continue. Il conviendra:

de quantifier le nombre de brins rompus l'inspection portera en particulier sur les longueurs soumises aux contraintes d'enroulement ou d'inversions d'enroulement ainsi qu'au droit des fixations. Il est nécessaire de se fixer un seuil d'endommagement, fonction du diamètre du câble, et, dès que celui-ci est atteint, ne pas hésiter à changer le câble.

- de rechercher les gonflements, signe de corrosion interne.

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6 - RAILS, GALETS ET BOGGIES PORTEURS.

L'état de corrosion des rails, galets et boggies porteurs (plus spécifiques aux ouvrages tournants) sera examiné de la même manière que pour les structures. Comme pour les platelages métalliques (cf 5.3.3.), les seules différences pouvant consister en l'absence de protection par peinture et en la présence de matériaux moins sensibles à l'oxydation que ceux des parties métalliques de l'ouvrage. Là aussi, c'est l'état de conservation mécanique de ces éléments et celui de leurs fixations qui constitue l'opération la plus originale. L'observation des mouvements relatifs et l'écoute des bruits émis (comme dans le cas des platelages) permet tra de localiser les défauts les plus importants et d'en faire un examen plus détaillé.

7 - SYSTEMES DE CALAGE.

Hormis l'examen de l'allure générale et de l'état de conservation mécanique, le rapport devra indiquer la qualité des liaisons entre pièces. Selon la technologie, les critères d'examen seront ceux appliqués à l'électromécanique ou à l'hydraulique. Le calage assurant la géométrie de l'ouvrage en position routière, il est important que les déformations soient localisées avec précision, que les fissures soient relevées avec précision ainsi que les zones atteintes par la corrosion.

V.3.7 - EQUIPEMENTS ELECTROMECANIQUES.

L'inspection détaillée permettra

- de vérifier le serrage des boulons des fixations des paliers,

- de vérifier l'état de blocage des différentes clavettes,

de mesurer le jeu normal de fonctionnement entre les composants (crémaillères, engrenages, freins),

- d'apprécier le degré d'usure des pièces en mouvement relatif. Selon le niveau de fatigue, il peut s'avérer nécessaire d'ouvrir un palier pour juger de son état. De même, un examen visuel qualitatif des phénomènes d'usure devra précéder leur étude quantitative. Par exemple, le diagnostic devra définir si l'usure intervient par abrasion, déformation, grippage, écaillage, corrosion, etc. La présence de copeaux peut aider à localiser un grave défaut (en particulier pour les engrenages) ,

la recherche systématique des fissures. L'auscultation pouvant être réalisée visuellement, à l'aide de moyen simple comme l'écoute du timbre après percussion ou de ressuage ou de technique évoluée comme la détection - localisation par ultra-sons,

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, '

de contrôler le fonctionnement correct des systèmes de graissage ou de lubrification,

- de déterminer si la qualité des lubrifiants est adaptée aux fonctions qui leur sont dévolues,

de déterminer le degré d'usure des balais des moteurs électriques ainsi que l'état des collecteurs,

d'apprécier l'échauffement anormal de l'appareillage électrique,

d'évaluer l'état des contacts des appareils électriques (électro-érosion, perlage, oxydation, vibrations),

- de quantifier les brins rompus des câbles d'alimentation, de contrôler l'état des cosses et leur serrage,

de contrôler la dérive des paramètres électriques. L'établissement de la courbe de consommation puissance d'un moteur électrique peut apporter de nombreux renseignements sur son état ou celui du système entraîné,

- de vérifier l'état des freins mécaniques, des électro-freins et de leurs articulations. L'accent sera mis sur la recherche des fissures selon les techniques déjà évoquées,

de relever l'intensité des vibrations, l'ouvrage en mouvement,

- d'apprécier l'état du moteur thermique de secours et de sa batterie de démarrage,

de contrôler la validité des indicateurs et appareils de mesure.

V.3.8 - EQUIPEMENTS HYDRAULIQUES.

L'inspection détaillée des transmissions hydrostatiques doit faire partie de l'opération "Inspection détaillée" et doit être réalisée par un spécialiste.

Chaque centrale hydraulique comporte une partie électromécanique dont l'examen reprendra les critères précédemment décrits.

Un ensemble hydrostatique étant un circuit fermé dans la majorité des cas, c'est la détermination de l'usure des organes en mouvement et de l'état de pollution du fluide hydraulique qui constitue l'intervention de base.

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Il conviendra donc :

- de mesurer la pression et le débit en sortie de pompe afin d'apprécier ses fuites internes.

- de mesurer la pression et le débit en sortie de filtre afin d'apprécier le degré de colmatage de la cartouche,

de mesurer la pression et le débit en tête de moteur hydraulique afin d'apprécier la perte de charge dans les canalisations et si nécessaire d'en définir les causes,

en cas de doute sur l'existence de fuites internes d'un moteur, l'inspecteur peut demander l'intervention d'un organisme qualifié qui effectuera un essai de pressionnage,

d'effectuer les prélèvements de fluide nécessaires au contrôle de son degré de pollution (impératif),

- de relever et quantifier les fuites externes. Sous l'effet des vibrations importantes et de la pression de service, de nombreux assemblages se desserrent insensiblement,

de juger de l'état de corrosion des éléments, surtout pour les canalisations en caniveaux et pour les vérins tige sortie au repos,

- de vérifier l'état de serrage des assemblages et fixations,

- d'apprécier l'aspect des chapes, paliers d'attache et autres fixations,

de contrôler la validité des indicateurs et appareils de mesure.

- page 40 ­

VI • ENTRETIEN ET REPARATION

VI • ENTRETIEN ET REPARATION.

L'entretien regroupe les opérations qui ont pour but le maintien d'un ouvrage dans son état de service.

VI.1 • EN"rRETIEN COURANT.

VI.l.l - STRUCTURE.

Il s'agit essentiellement de maintenir l'ouvrage en bon état de propreté pour éviter toute rétention d'eau fournissant la corrosion. Il comprend en particulier :

le nettoyage des dispositifs d'écoulement des eaux (caniveaux, gargouilles, etc .. ) ;

- le nettoyage des dépôts pouvant s'accumuler sur la chaussée sur les parties horizontales de la poutraison, en particulier dans le cas de couverture en caissons ou caillebotis ainsi que sur les sommiers d'appui et la chaussée.

Il ne faut pas craindre d'effectuer ces travaux à l'eau, éventuellement sous haute pression, car ce n'est pas l'eau courante occasionnelle qui est génératrice de corrosion mais l'humidité permanente.

Le cas échéant, le resserrage ou la en étatremise des fixations de la couverture à la structure fait partie de l'entretien courant.

VI.l.Z - MECANISMES.

Le maintien en état de propreté est primordial. Celui-ci comporte en particulier :

1 - POUR LES ORGANES SPECIFIQUES :

élimination systématique des corps étrangers sur les surfaces de roulement ou d'engrènement (rails, chemin de roulement à plots, etc.). Toujours conserver un chemin de roulement propre,

- nettoyage puis lubrification des éléments du chemin de roulement,

- nettoyage au solvant, non chloré, et à la brosse des organes de manoeuvre (crémaillères, pignons, câbles, etc.) puis application du lubrifiant adéquat. Toujours garder à l'esprit que les poussières et le lubrifiant forment une pâte abrasive destructrice,

- graissage des parties mobiles des verrous et freins,

vérification du serrage ou remise en état des fixations.

- page 41 ­

, ' 2 - POUR L'ELECTROMECANIQUE :

- grais sage des paliers après nettoyage des grais seurs. Enlever l'excès de graisse débordant des paliers pour éviter les charges poussiéreuses. Utiliser des produits spécifiques à chaque type,

nettoyage au solvant, non chloré, et à la brosse, séchage puis lubrification des trains d'engrenages,

- recharge des appareils de lubrification automatique,

vérification de l'usure des balais des moteurs électriques et remplacement si nécessaire. Effectuer un rodage soigné. Contrôle de la pression de contact sur le collecteur et vérification du libre coulissement dans les guides. Soufflage des poussières,

- lubrification des tiges et articulations des freins et réglages éventuels,

enlèvement à la lime douce du perlage qui se produit sur les plots des contacteurs. Il ne faut pas hésiter à remplacer un élément fortement électro-érodé. Les contacts électriques peuvent être entretenus (désoxydés, dégraissés, contact amélioré, etc.) par des produits spéciaux vaporisables directement sur les éléments intéressés. Cette opération peut être menée directement et sans intervention particulière au préalable,

- contrôle manuel du bon serrage des cosses des câbles électriques,

vérification des niveaux huile et eau du moteur de secours. Mise en marche et essais en désaccouplé. Ne pas oublier la période de vidange. Une manoeuvre périodique de l'ouvrage avec le moteur de secours est nécessaire pour le suivi général,

application d'une pellicule de graisse spéciale sur les bornes de la batterie d'accumulateurs après décapage des sulfates. Contrôle du niveau et de la densité du liquide. Recharge éventuelle.

3 - POUR L'HYDROSTATIQUE:

il est essentiel d'assurer la propreté des moteurs hydrauliques et en particulier des vérins tige, sortie au repos, sans protection. L'opération de nettoyage permettra d'ôter les dépôts ab ra sifs sans éliminer totalement la pellicule visqueuse et sans agression du métal, proscrire les chiffons pelucheux,

- graissage des différents paliers, rotules ou attaches mobiles en prenant soin d'éliminer l'excédent,

- nettoyage des canalisations pour éliminer les risques de corrosion,

- page 42 ­

, '

, les vibrations engendrées par le fonctionnement des pompes étant très importantes, il est essentiel de les maintenir en état de service, ainsi que leur environnement physique immédiat, en contrôlant l'état de serrages des différents éléments mécaniques,

- surveillance des pressions, débits et état des filtres.

4 - OBSERVATIONS GENERALES

- afin d'assurer un bon fonctionnement des mécanismes,pensez à les entretenir régulièrement. Cela ne nécessite pas de gros investissements mais demande un minimum de sérieux dans la planification des visites préventives,

- connaître les signes : entraînez vos yeux, vos oreilles et votre sens du toucher à reconnaître une éventuelle irrégularité. Tout bruit, fuite ou température anormale sur les organes hydrauliques ou électriques doit systématiquement attirer votre attention.

Une intervention immédiate sera alors impérative.

- veillez à l'état de propreté des passerelles, des caillebotis, des toitures de cabine, etc., ceci afin d'éviter toute surcharge qui pourrait nuire à la bonne tenue ainsi qu'à la sécurité du personnel d'entretien,

- avant toute opération de démontage (reniflard, protection, etc.), il est nécessaire de bien nettoyer afin d'éviter que

tout corps étranger pénètre à l'intérieur des moteurs réducteurs, etc ... ,

- maintenez un état de propreté permanent cela vous permettra de découvrir certaines anomalies cachées et vous évitera de graves problèmes,

- les huiles, les graisses, les essences devront être manipulées avec précaution afin de prévenir leur contamination avec l'eau, la saleté ou tout autre corps étranger qui pourrait endommager l'appareil ou ses mécanismes,

- gardez fermé tout bidon d'huile, essence ou graisse.

Remarque générale : une bonne observation du mouvement et du temps de mouvement, par rapport à une référence, permet de déceler les premiers symptômes d'un dysfonctionnement mécanique.

- page 43 ­

VI.2 • ENTRETIEN SPECIALISE.

L'entretien spécialisé est celui qui concerne des opérations qui relèvent de techniques spéciales ou qui nécessitent des moyens particuliers. Ces opérations sont normalement prévisibles et peuvent faire l'objet de programmes pluriannuels. Elles doivent faire l'objet d'un sous­dossier qui est inséré dans le dossier d'ouvrage.

VI.2.1 - REMISES EN PEINTURE [10].

Désormais le fascicule 56 du CCTG, qui traite aussi bien des travaux de peinturage au neuvage que des travaux d'entretien sur ouvrages existants, constitue, avec les circulaires relatives à l'homologation des systèmes [11] une base réglementaire complète pour le Maître d'Oeuvre devant réaliser de tels travaux.

L'attention doit toutefois être attirée sur:

- l'importance de la bonne qualité de l'exécution pour la durée d'une protection, même (et presque surtout) si la qualité des produits homologués est aujourd'hui très bonne,

- l'intérêt économique que peut représenter l'utilisation d'un système plus performant que celui normalement requis par le type d'ouvrage lorsque le poste "échafaudage" est élevé ou les sujétions d'exécution importantes pour les usagers,

- certains systèmes, intrinsèquement très bons, s'adaptent mal à certaines configurations d'ouvrages ou conditions particulières d'exécution.

Il est donc conseillé de se rapprocher d'un service technique spécialisé pour l'étude de ce type de problèmes [14].

VI.2.2 - REPRISE DES DEFAUTS DE SURFACE DU BETON.

Les documents de base [12] [13] doivent fournir à un Maître d'Oeuvre les informations nécessaires à la gestion d'un marché de travaux de ce genre. Nous ajouterons simplement que ces travaux requièrent beaucoup de soin de la part du personnel d'exécution et que ce ne sont généralement pas les familles de produits les plus onéreux qui conduisent, pour des cas d'utilisation normaux, aux meilleurs résultats.

VI.2.3 - REFECTION DES COUCHES DE ROULEMENT ET D'ETANCHEITE.

Nous nous attacherons essentiellement au problème de la réfection des revêtements sur platelages métalliques continus qui constituent à la fois l'essentiel du domaine des ponts mobiles et leur originalité.

- page 44 ­

Ces problèmes ont fait l'objet d'un document de synthèse [15] qui montre qu'il est difficile de dégager une règle générale. Cependant, parmi les problèmes communs, il faut signaler:

les problèmes posés pour la dépose du revêtement existant qui ne doit pas nuire à l'intégrité du support métallique,

- la nécessité d'un traitement de surface (au jet d'abrasif) pour permettre un accrochage,

- les désordres provoqués par ces travaux à la protection anticorrosion à l'entour ce qui implique un planning des

travaux d'entretien en tenant compte.

VI.2.4 - REMPLACEMENT DES RIVETS OU BOULONS.

Il ne s'agit au titre de l'entretien que de remplacements isolés de rivets ou boulons nécessités en particulier par la corrosion de certains éléments ; la réfection complète d'assemblages étant du domaine de la réparation.

1) - BOULONS A SERRAGE CONTROLE [16] [17].

Le remplacement ne pose pas de problèmes particuliers. Quelques précautions sont cependant nécessaires

- ne pas utiliser le chalumeau pour couper le boulon ou brûler la peinture gênant au démontage car il y a risque de déformation des goussets d'assemblage donc de modification des conditions de frottement des pièces à assembler ;

bien nettoyer les surfaces de contact sous tête de vis et écrou ;

procéder à un pré-serrage puis à un serrage à l'aide d'une clef dynamométrique (en respectant les couples).

2) - RIVETS [16].

Avant de décider du remplacement d'un rivet, il convient de vérifier que son endommagement visible est bien nuisible au rôle que le rivet doit assurer. En effet, les rivets travaillent généralement au cisaillement de la tige et dans ces conditions une corrosion des têtes n'est pas obligatoirement gênante. Par contre, pour des rivets travaillant en traction donc à l'arrachement des têtes, la corrosion des têtes devient un dommage à réparer.

La dépose du rivet doit être effectuée sans endommagement des pièces assemblées et une opération de convenance permettant de vérifier l'adéquation des moyens et du personnel est souhaitable les risques encourus étant la déformation des pièces assemblées ou la formation de criques autour des trous.

- page 4S ­

,1

Une fois déposés, les rivets peuvent être remplacés de trois manières·

- par de nouveaux rivets : bien que tombée en désuétude cette technique peut toujours être employée ;

- par des boulons à serrage contrôlé. Cette opération a priori facile pose malgré tout des problèmes importants dûs aux différences fondamentales de fonctionnement des assemblages. Il est donc essentiel de s'assurer que l'assemblage pourra mobiliser des efforts de frottement dans la zone boulonnée (ce qui implique par exemple toute absence de foisonnement) et que le boulon de remplacement ne sera pas soumis au cisaillement ;

- par des boulons "plein trou" : si l'on veut que l'élément de remplacement joue effectivement le rôle du rivet déposé il est indispensable que celui-ci remplisse très exactement le trou comme le faisait le rivet après son forgeage. Pour cela il faut utiliser la technique du boulon "plein trou" c'est à dire du diamètre exact du trou à remplir, ce qui implique

- un alésage du trou au diamètre exact de la tige de la vis (donc supérieur au diamètre en place)

une longueur non filetée égale à l'épaisseur de l'empilage à assembler.

Le remplacement pur et simple par des boulons normaux est strictement interdit car le diamètre de la vis étant inférieur au diamètre du trou, le nouveau boulon ne peut remplir son rôle qu'après glissement de l'assemblage ce qui signifie en d'autres termes que son rôle est nul avant destruction de l'assemblage.

VI.3 - REPARA110NS.

Sont considérées comme des réparations, les opérations consistant à remettre partiellement ou totalement un ouvrage dans son état de service.

L'apparente facilité de réparation des ouvrages métalliques est souvent trompeuse. Des travaux mal conçus ou mal exécutés peuvent être non seulement inefficaces mais également entraîner des désordres immédiats ou ultérieurs importants.

Une réparation doit donc toujours être précédée d'une étude préliminaire et être exécutée par un personnel qualifié.

Les réparations les plus fréquentes concernent

- la réfection d'assemblage;

- le remplacement ou la reconstitution de pièces.

- page 46 ­

, . VI.3.1 - REFECTION D'ASSEMBLAGES BOULONNES OU RIVES.

La réfection d'un assemblage doit être conduite avec les mêmes précautions que le remplacement d'éléments isolés auxquelles il faut ajouter la nécessité de remplacer les vis ou boulons un à un pour éviter, par absence d'un nombre d'éléments trop important, des taux de travail excessifs des pièces subsistantes et le risque de ruine totale de l'assemblage.

VI.3.2 - AMELIORATION DE CERTAINS ASSEMBLAGES.

Il est fréquent que des assemblages mal conçus, (non respect des règles de pince par exemple) aient permis l'entrée et la stagnation de l'eau et soient le foyer de corrosion importante. La tentation est alors grande, et légitime, de vouloir stopper l'évolution par un rétablissement des règles de pince, c'est à dire par la mise en place de boulons ou rivets supplémentaires intercalés. Le succès de telles opérations est malgré tout souvent mitigé car outre les difficultés à nettoyer complètement les produits de corrosion, il est souvent impossible de réduire totalement l'interstice en raison des déformations excessives des pièces, interstice qu'il est alors nécessaire d'obturer par bourrage d'un mastic. Il faut également garder à l'esprit que des matériaux anciens (fer puddlé, vieux aciers) peuvent être très peu ductiles et que ces tentatives peuvent se traduire par des ruptures du métal de l'ouvrage.

VI.3.3 - REMPLACEMENT OU RECONSTITUTION DES PIECES.

Le problème se pose le plus souvent pour des ouvrages anciens pour lesquels des pièces doivent être remplacées ou renforcées car elles sont insuffisantes ou diminuées par la corrosion ou sous dimensionnées par rapport aux efforts à encaisser.

La reconstitution de sous ensembles "hors ouvrages" ne pose aucun problème particulier, les problèmes existants se si tuent au niveau :

- de la liaison pièces ou sous ensembles neufs à la structure ancienne ;

de la stabilité de l'ouvrage pendant les travaux et la répartition des contraintes après remplacement.

- page 47 ­

- -

Fig 31 - BR 1DAGE DES PI ECES A ASSEMBLER.

Le "brldage" est la gêne ou l' Imposslbllltê de dêformatlon d'un assemblClge soudê lorsque

les retrCllts thermiques dus ClUX oplrCltlons de ChCluffClge et dl fusion se produisent.

-y-Brldage quasi nul : un seuL côté des pièces est bridé.

..

..

.. ..

Hlse ln placi d'uni" pItcl- : brldage três Important

, '

1) - CONTRAINTES NOUVELLES APPARAISSANT PENDANT LES TRAVAUX.

contraintes "externes" à l'ouvrage. Il s'agit par exemple d'efforts ponctuels importants amenés par des opérations de vérinage qui peuvent nécessiter des renforcements de la structure ;

- contraintes amenées par le poids propre de l'ouvrage et éventuellement les charges d ' exploita tion. Ceci concerne es sentiellement les poutres de rive des ouvrages pour lesquelles il faut garder en mémoire que, sauf dispositions particulières, tout démontage d'une pièce ou d'un élément de structure, entraîne une redistribution des efforts encaissés par la pièce à démonter sur les pièces voisines selon des quotas plus ou moins faciles à estimer. Des efforts sont donc définitivement "piégés" dans ces pièces qui, par conséquence, se trouvent plus sollicitées alors que les pièces neuves se trouveront moins sollicitées que celles qu'elles ont remplacées.

2) - LIAISON DE PIECES OU SOUS ENSEMBLES NEUFS A LA STRUCTURE ANCIENNE :[18]

- par rivetage ou boulonnage les seuls problèmes sont ceux souvent créés par des dimensions actuelles des profilés différentes des anciennes ce qui peut compliquer les éclissages ;

- par soudage: c'est la solution la plus économique et la plus facile, a priori seulement.

- OUVRAGES SOUDES la question primordiale de soudabilité du métal est résolue et le soudage peut être envisagé. Quelques précautions sont malgré tout nécessaires :

a) - recherche des caractéristiques chimiques et mécaniques du matériau et examen par des spécialistes des conditions opératoires de soudage ;

b) étude d'un programme de soudage réduisant les inévitables contraintes amenées par le bridage des pièces à assembler (fig. 31) ;

c) - recherche de dispositions constructives limitant les concentrations de contraintes.

- OUVRAGES RIVES EN ACIER : une étude de soudabilité aussi bien métallurgique qu'opératoire doit être effectuée à partir de prélèvements effectués sur l'ouvrage, les points b et c des ouvrages soudés devant être résolus de manière identique.

- OUVRAGES RIVES EN FER PUDDLE la désignation fréquente au 19ème siècle de ce matériau sous l'appellation de fer soudé ne doit pas faire conclure que ce matériau est soudable sans problème car cet te appellation concernait alors le soudage par forgeage.

- page 48 ­

Fig 32 - BEURRAGE

e cordon

4)/beurrage

LI beurrage consiste ~ déposer sur une ou les deux faces ~ assembler un cordon

de manière ~ diminuer .le Jeu entre les pièces a assembler (pour diminuer les re­

-traits et les contraintes qui en résultent par exemple).

Pour le fer puddlé le beurrage doit limiter les risques de dêcohlslon du mltal

(tris feu Illetê) .

Le soudage du fer puddlé est conditionné par des caractéristiques contradictoires :

- la très faible teneur en carbone permet un soudage sans problème particulier

- la teneur importante en impuretés (soufre et phosphore) se présentant sous forme d'inclusions à l'intérieur d'une structure feuilletée entraine un risque de séparation thermique des feuillets lors des opérations de soudage.

Les études effectuées et l'expérience de réparations de certains ouvrages montrent que le soudage peut-être envisagé sous réserves des précautions déjà indiquées pour l'acier auxquelles il faut ajouter:

des opérations de soudage particulières telles que le beur rage (fig 32) ;

- des taux de travail des soudures moyennement élevés ;

les risques d'arrachement lamellaire dans le cas de pièces sollicitées dans le sens travers.

En résumé et d'une manière générale, la réparation par soudage, quel que soit le matériau, souvent la plus économique, doit être envisagée avec l'assistance d'un spécialiste capable de définir un programme de soudage (mode s opératoire s et ordre d'exécution de s soudure s) qui devra être vérifié par une épreuve de convenance, voire par une étude préalable.

- page 49 ­

ANNEXES

ANNEXE 1 • LE D088IER D'OUVRAGE

N1111X1! 1.1 : DOCnEIT-.nauE

ANNEIl& 102: 1Il!IfIlPlCA1IClN

ANNEICI! 103 : lICIIlEL2 DI PIIClCU VIIIUL DI VIII1lI ANNIII!LLa

ANNIIΠ1.4: CADRE DE PROCU VI!RIIAL D'INIPECTION DETAlWE PIRIODIQUl!

ANNEXE 2· BIBLIOGRAPHIE

ANNEXE 1

LE DOSSIER D'OUVRAGE

S\.J."R'l/'IH.L-=l.Ncr ':ET 'INT R'I.Tl'.t.'T'J

DIS o"ltV'R,-i.~·:ES 'D'.4'RT J"L...lR l'Tl M'ES

- -_. _. -_. -' .. _.-. "--,-'~~"

ANIi'.Œ:XE 1

( ETABUSSEMENT ET SUIVI )

ANNEXE 1 : SOM MAI R E

Désignationc:J1 I~ 1 OBJET ET CONSISTANCE GENERALE DES DOSSIERS

D'OUVRAGE 1

1-1 Sous-dossier 1 : Conception, construction et his­toire 1

1-2 Sous-dossier 2 : Etat de référence 1

1-3 Sous-dossier 3 : Vie de l'ouvrage 1

2 COMPOSITION D'UN DOSSIER TYPE 2

Sous-dossier 1 : Conception, construction et histoi­re 2

Etudes préalables à la consultation des entreprises 3

Consultation des entreprises et marchés 3

Etudes postérieures à la dévolution des travaux 4

Déroulement des travaux 5

Opérations d'entretien spécialisé, réparations et modifications 7

Sous-dossier 2 Etat de référence Dossier des plans et dessins 8

Etat de l'ouvrage 8

Document de synthèse 9

Exploitation de la route 11

Domaines concernés 11

Zone d'influence 12

Sous-dossier 3 : Vie de l'ouvrageSurveillance 12

Entretien, réparation, modifications 13

Actions subies par l'ouvrage 14

3 ETABLISSEMENT DES DOSSIERS D'OUVRAGES 16

3-1 Identification de l'ouvrage 16

3-2 Etablissement du dossier d'un ouvrage à construire 16

3-3 IEtablissement du dossier d'un ouvrage existant 17

3-4 IDocument signalétique

Désignation

I~ 4

, ENTRETIEN DU DOSSIER D'OUVRAGE 231

4-1 Mise à jour du sous-dossier l 23

4-2 Mise à jour du sous-dossier 2 et du document signa­létique 23

4-3 Tenue à jour du sous-dossier 3 23

5 USAGE DU DOSSIER D'OUVRAGE 24

5-1 Duplication et conservation 24

5-2 Accés au dossier 25

5-3 Accés au contenu 25

ANNEXE 1.1 - DOCUMENT SIGNALETIQUE 26

Identification 26

Caractéristiques générales de l'ouvrage 27

Conception et construction de l'ouvrage 29

Etat de référence - Vie de l'ouvrage 30

Bibliographie 30

ANNEXE 1.2 - IDENTIFICATION 31

ANNEXE 1.3 - MODELE DE PROCES-VERBAL DE VISITE ANNUELLE 33

ANNEXE 1.4 - CADRE DE PROCES-VERBAL D'INSPECTION PERIODIQUE 36

Il , " CHAPITRE 1 \1

Il

OBJET ET CONSISTANCE GENERALE DES DOSSIERS D'OUVRAGES

Le dossier d'un ouvrage est la réunion des documents contenant les informations nécessaires pour assurer sa gestion, qui touche des domaines variés: technique, administratif, juridique, éventuellement culturel. Le fait qu'il manque ou qu'il soit incomplet a pour conséquence d'augmenter la durée des interventions des agents gestionnaires, l'incertitude sur l'état réel de l'ouvrage, le coût des opérations d'entretien ou de réparation, les dépenses relatives aux travaux de reconnaissance préalables au diagnostic des désordres.

Cet ensemble de documents doit permettre:

- de conserver toutes les informations relatives à la génèse de l'ouvrage et à son histoire, depuis le début de sa conception jusqu'à la date de l'état de référence visé ci-après;

- de définir un ETAT DE REFERENCE de l'ouvrage, c'est- à-dire son état à une date donnée, qui sert d'élément de comparaison à son état réel lors de toute action de surveillance postérieure à cette date;

- de conserver toutes les informations relatives à la vie de l'ouvrage depuis la date de l'état de référence.

L'ensemble des documents constituant Je dossier d'ouvrage se compose donc de trois parties, appelées sous-dossiers:

1-1 • SOUS-DOSSIER 1 : CONCEPTION, CONSTRUCTION ET HISTOIRE

Le sous-dossier 1 contient toutes les informations relatives à l'histoire de l'ouvrage jusqu'à la date de l'état de référence, et notamment celles qui se rapportent à la conception et à la construction.

Ces informations sont acquises une fois pour toutes; elles doivent être complétées lorsque de nouvelles informations sont trouvées concernant le passé de l'ouvrage.

Le sous-dossier doit être complété, dans le cas où l'exécution d'une modification, d'une réparation, ou d'une opération importante d'entretien spécialisé nécessite la définition d'un nouvel état de référence, par un ensemble de documents réunissant:

. les informations relatives à la vie de l'ouvrage jusqu'à la date du nouvd état de référence;

. tous renseignements relatifs aux travaux exécutés.

1-2 • SOUS-DOSSIER 2: ETAT DE REFERENCE

Le sous-dossier 2 est le recueil des informations permettant de définir l'état de référence de l'ouvrage; dans le cas d'un ouvrage neuf, c'est ['état lors de l'achèvement de sa construction (dit "état zéro"). Ce sous-dossier n'est pas immuable et il est nécessaire, dans les cas énoncés ci-dessus, de définir un nouvel état de référence.

1-3 - SOUS-DOSSIER 3 : VIE DE L'OUVRAGE

Le sous-dossier 3 est le recueil des informations relatives à la vie de l'ouvrage depuis la date de l'état de référence. Ces informations varient dans le temps, et le sous-dossier 3 doit être constamment tenu à jour.

CHAPITRE 2

COMPOSITION D'UN DOSSIER-TYPE

Le tableau ci-après donne la liste des pièces du dossier-type d'un ouvrage neuf entrant dans le champ d'application du présent fascicule.

Il s'agit d'une version très complète, dont certaines pièces peuvent ne pas être établies dans tous les cas, mais dont la plus grande partie regroupe et classe des documents établis dans un autre but que la constitution du dossier, et qui doivent être conservés.

Dans le cas d'un petit ouvrage, le directeur fIxe, en s'inspirant de ce tableau, la liste des pièces à faire fIgurer dans un dossier simplifIé; il convient dans tous les cas de réunir, sans rien détruire, tous les documents utiles à la connaissance de l'ouvrage, établis à l'occasion de sa construction ou de sa gestion.

1 1

IN° desl Désignation des pleces Observations Ipiècesl constituant le dossier

1

IEN TETE DU DOSSIER IIdentification de l'ouvrage - c'est l'identification commune à tous les Idossiers (cf. § 3.1) IDocument signalétique - Les modalités d'établissement et l'utilisation Ide ce document sont précisées au § 3.4 du présent fascicule IBordereau des pièces du dossier (Cf indications données à la fin du tableau ci-dessous).

1

ISOUS-DOSSIER 1 CONCEPTION, CONSTRUCTION, HISTOIRE 1

Nota: 1 - Dans le cas où l'une des pièces du sous-dossier 1 est commune à plusieurs ouvrages, cette pièce est placée, sauf mention contraire explicite ci-dessous, dans le dossier de l'un d'eux, auquel doivent se référer les autres dossiers.

2 Dans le cas où, pour des raisons administratives ou autres, les originaux de certaines des pièces définies ci-dessous doivent faire l'objet d'un classement parti ­culier (cas des ordres de service notamment), les docu­ments insérés dans le dossier en sont des copies, éta­blies spécialement à cet effet.

- Page 2­

1 1

IN° desl Désignation des pièces 1 Observations Ipiècesl constituant le dossier

1

1

11.1 1

1

11.1.1 1

1

1

11.1.2 1

1

1

1

1

1

1

1

1

11.1.3 1

11.1.4

1

1

11.1.5 1

1

1

1.2

1.2.1

1.2.2

1

11.2.3 1

1

1

1

1

1

1

1

1 1

IETUDES PREALABLES A LA CONSUL 1

ITATION DES ENTREPRISES. 1

lAvant-projet sommaire de Ivrage (APSO) et décision Id'approbation.

1

1

1

l'ou-1 1 1

1

IDossier des études géo1ogiquesiCe document comprend les données 1

let géotechniques, comportant Ihydrogéo1ogiques. Si ces renseigne-I Inotamment les résultats des lments sont complétés par des mesu- 1 Ireconnaissances, sondages, me-Ires effectuées ultérieurement, no- 1

Isures et essais effectués en 1laboratoire ou en place. 1 1 1 1

1Etude d'impact.

1

IProcés-verba1 d'instruction Imixte ou inter-services.

1

IAutres études spécifiques 1éventue lles.

1

1

ICONSULTATION DES ENTREPRISES lET MARCHES. 1

Itamment pendant les travaux, dont 1

1les résultats sont classés dans 1 lune autre pièce du dossier (pièce 1

In° 1.4.4 par exemple), il est sou- 1

Ihaitab1e de le mentionner ici. 1

\ 1

1Le cas échéant. 1

1 1

ICommission nautique par exemple. 1 1 1

1 1

1 1

1 1

1 1

1 1

IL'ensemb1e des pièces 1.2.1 à 1

Il.2.4 doit être inséré dans le dos-I Isier pour chacun des marchés re1a- 1

litifs à un même ouvrage. 1 IDossier de consultation. 1 1

1 1 1

IRapport proposant la dévo1u- 1 1 Ition des travaux et la signa- 1 1 1ture du marché. accompagné de 1 1 1toutes les justifications uti-I 1 Iles et notamment de la corres-I 1 Ipondance éventuellement échan-I 1

Igée avec l'entreprise avant 1 1 Iconc1usion du marché. 1 1

1 1 1

IMarché initial complet piè- 1 1

Ices écrites et plans contrac- 1 1 Itue1s, ainsi que les pièces etl 1 Ip1ans non contractuels remis 1 1 1par l' entrepreneur. 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

1 1 1

- Page 3­

1

[N° deslDésignation des pleces Observations " Ip~èces[constituant le dossier

[1.2.4 IAvenants, accompagnés des [ [rapports proposant leur signa-I 1

Iture et toutes les justifica- 1

Itions utiles. 1

1

1

1 1 1

1 1 [

1 1 1

1.3 [ETUDES POSTERIEURES A LA DEVO-[Dans le cas où plusieurs ouvrages IlUTION DES TRAVAUX. Ifont l'objet d'un même marché, les 1 Ipièces 1.3.1 à 1.3.4 sont réparties [ Ichacune dans le dossier de l'ouvra-I Ige qu'elle concerne. Toutefois, si 1 [un même marché comporte la cons­[ Itruction de plusieurs ouvrages [ 1 identiques ou dont des parties im­1 [portantes sont identiques, et si [ Ides pièces d'exécution communes 1 Isont établies pour ces parties iden [ Itiques, ces pièces sont regroupées 1 [dans le dossier de l'un des ouvra-I Iges auquelles autres dossiers doi­1 1vent se référer. [ 1

1.3.1 IRésultats de tous sondages et 1

Ireconnaissances complémentai- 1

Ires. [ [ 1

1.3.2 INotes de calculs d'exécution. IY compris les notes de calculs 1 [relatives aux diverses phases de 1 Iconstruction. [ [

Il.3.3 IPlans et dessins d'exécution IY compris les plans relatifs aux

1 Icomportant le visa du maître Idiverses phases de construction.

1 [d'oeuvre. [ [ 1 1

1.3.4 INotes de calculs et plans rela Y compris modes opératoires. [tifs aux ouvrages provisoires [et aux procédés d'exécution et [d'assemblage.

1

1.3.5 IEtudes relatives aux matériaux lemployés. [

1.3.6 ICorrespondance avec l'entre­Ipreneur relative à l'établis­Isement de ces documents ou aux lobservations émises à cette loccasion par le maître d'oeu­Ivre. [

- Page 4­

1 1 , ' IN° deslDésignation des pièces 1 Observations 1

Ipièceslconstituant le dossier 1 1

: 1-1--+1--------+-1---------1 Il.4 \DEROULEHENT DES TRAVAUX. ISi par suite de l'étalement dans lei 1 1 Itemps de la construction de plu- 1

1 1 Isieurs ouvrages faisant l'objet 1

1 1 \d'un même marché, les documents 1

1 1 1 constituant les pièces 1.4.1, 1

1 1 Il.4.3 ou 1.4.5 s'appliquent à un 1

1 1 Iseul ouvrage, il convient de les 1

1 \ 1 insérer dans le dossier de cet ou- 1

1 1 1vrage, au 1ieu de les regrouper 1

1 1 Idans un seul dossier comme dans le 1

1 1 Icas où ils s'appliquent à un ensem-I 1 1 Ible de plusieurs ouvrages. 1

1 1 1 1

Il.4.1 IRecueil des ordres de service. IRecuei1 de tous les ordres de ser­ 1

1 1 Ivice relatifs au déroulement de 1

1 1 Ichaque marché, sans distinction en-I 1 1 Itre ceux qui ont un aspect techni- 1

1 1 Ique et ceux qui n'en ont pas (cf. 1

1 1 Inota n° 2, en tête de la composi- 1

1 1 Ition du sous-dossier 1). 1

1 1 1 1

Il.4.2 IDossier de suivi de la cons- 1 1

1 1Itruction comprenant le procès-I 1 1verbal de piquetage, de nivel-I 1

1 Ilement et les résultats de 1 1

1 Ide toutes les opérations de 1 1

1 Isuivi des travaux en atel ier 1 1

1 let sur le site. 1 1

1 1 1 1

1 1 1 1

Il.4.3 IProcés-verbaux de réception IPeuvent être rattachées à ces pro- 1

1 Ides matériaux et matériels Icès-verbaux toutes les informa- 1

1 lemp1oyés, ou tous documents enltions d'ordre général tirées de vé-I Itenant lieu. Irlfications systématiques en usine 1

1 1Isi elles sont susceptibles de 1 Is'appliquer aux matériaux livrés \ 1 1Isur le chantier. 1 1 1

1 1 1

1.4.4 IProcès-verbaux de tous les 1 1

lessais, mesures et constata- 1 1

Itions effectués pendant les 1 1

1travaux : 1 1

1à titre de convenance 1 1

là titre de contrôle 1 1

là titre d'information 1 1

là titre de surveillance de 1 1

Il 'ouvrage ou du terra i n pen- 1 1

Idant les travaux. 11

1 1 1

- Page 5 ­

1 1

IN° desl Désignation des pleces Observations piècesl constituant le dossier

1

lou pour toute autre raison (exl lmesures effectuées à titre ex-I Ipérimental ou dans un but de 1 recherche) .

1

1

1.4.5 ICorrespondances diverses et lautres documents relatifs à Il'exécution des travaux: 1- correspondances internes 1- correspondances externes 1- journal de chantier 1- comptes rendus des réunions 1 de chantier.

1

1- recueil des photographies Irelatives au déroulement des 1 travaux, et références des Ifilms éventuels.

1 1.4.6 ICalendrier réel d'exécution

Ides travaux. 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1 IEléments significatifs seulement. 1 1 1

1

1Important 1

1

1

1 IIndiquant notamment le phasage Id'exécution, et dans le cas où l'ou 1vrage comporte des éléments préfa-Ibriqués, les dates de mise en oeu-Ivre sur le site. 1

1.4.7 ICopies de tous rapports signa-IPlutôt qu'un classement chronolo­lIant les incidents lors de la Igique de l'ensemble de ces pièces, Iconstruction, et tous docu- IiI convient d'adopter un classement lments relatifs aux investiga- Iséparé pour chacun des incidents. Itions effectuées à ce propos. 1

1 1

1.4.8 IPièces relatives à la récep- III s'agit en principe de copies (cf Ition de chaque marché: Inota n° 2 en tête du s/dossier n01) 1 Procès-verbal des opérations ISi des réserves sont émises lors de Ipréalables à la réception. lIa réception, la décision de levée IProposition du maître d'oeuvre Ide ces réserves doit être annexé le là la Personne Responsable du 1marché IDécision de réception.

1

1.4.9 IDécompte général et définitif Ide chaque marché. 1

1

1

1

1

1

1

1

1

lmoment venu à la décision de récep-Ition. 1

1

III s'agit en principe de copies. IDans certains cas, il convient d'y Ijoindre les décomptes généraux an­/nuels (C.C.A.G. antérieurs à 1976) IiI peut également être nécessaire, Ipour trouver certains renseigne­1ments, de consu lter 1es décomptes lmensuels ; le 1ieu de conservation 1

Ide ces décomptes doit être mention-I Iné. 1

1 1

- Page 6­

1 , ' IN° desl Désignation des pièces Observations

Ipiècesj constituant le dossier : 1 1 1

Il.5 et 1 OPERATION D'ENTRETIEN SPECIALIILes pièces 1.5 et suivantes du IsuivanlSE, REPARATIONS ET HODIFICA- Isous-dossier 1 doivent être réunies Ites ITIONS. Ipour toutes opérations nécessitant 1 1 lune modification de l'état de réfé­1 1 Irence. 1 1 1

1 1 1

1 j 1

11.5.1 IVie de l'ouvrage avant l'opé- 1

1 1Iration et études préalables.

1 1 1

1 Il.5.1.1 - Vie de l'ouvrage ICe document doit être complété lors 1 1 avant l'opération. Ide la mise a jour du sous-dossier 2 1 1 Ipar celles des pièces de ce sous­liCe document est constitué du Idossier devenues caduques. 1 Isous-dossier 3, qui contient 1

1 jtoute l 'histoire de l'ouvrage 1

1 1Idepuis la date du précédent 1 létat de référence. 1

1 1 1

1 Il.5.1.2 IUn renvoi au procès-verbal de visi ­1 1· Origine des constatations Ite ou 1 layant conduit a la décision 1 1 Id'effectuer une grosse opéra­ 1

1 Ition d'entretien ou de répara-I 1 1tion, 1 1 1lou 1 1· Référence a la décision de 1 1 Iprincipe de modifier la géo- 1

1 lmêtrie ou la force portante dei 1 1 l'ouvrage. 1

1 1 1

1 Il .5.1.3 - Procès-verbal de 1

1 1Il'inspection détaillée parti ­1 Iculière préalable a la répara-I 1 Ition ou a la modification. 1

1 1 1

1 Il.5.1.4 - Résultats de toutes 1

1 1Iles investigations, tant de 1 1laboratoire que de bureau \ 1 1Id'études, effectuées dans la 1 Imise au point du projet. 1

1 1 1

d'inspection peut suffire.

Il.5.2 IConsultation des entreprises I)Les pièces 1.5.2, 1.5.3 et 1.5.4 1 let marchés. I)sont composées des mêmes éléments 1 1 1)que les pièces 1.2, 1.3, 1.4 Il .5.3 IEtudes postérieures a la dévo-I) 1 Ilution des travaux. 1)

1 1 \ )

Il.5.4 IDéroulement des travaux. 1)

- Page 7­

1

INa desl Dêslgnatlon des pièces Observations pièces 1 constituant le dossier

1

1

12.1 1

2.1.1

2.1.2

12.1.3

1

1

1

1

12.2 1

2.2.1

2.2.2

1

1

IModlflcatlons à apporter au sous-dossier 2 IConsêcutlvement à l'exêcutlon des travaux, les modifications nê­Icessalres doivent être apportêes au sous-dossier 2, qui doit don­1 ner l'êtat de rêfêrence de l'ouvrage rêparê ou transformé. ICes modifications comportent en prlorltê la mise à jour de la plè­Ice na 2.3.

1

1

SOUS-DOSSIER 2 : ETAT DE REFERENCE1

1

IDOSSIER DES PLANS ET DESSINS.

1

IDossler des plans et dessins Iconformes à l'exêcutlon por­Itant la mention "certlflê con forme à l'exêcutlon".

Plans de rêcolement des rêseaux utilisant êventuelle­

1

1

1

ICes documents 1 l'entrepreneur ICCAG. ISI des travaux

sont êtablls par en application du

complêmentalres non Iprêvus par les pièces d'exêcutlon lont êtê exêcutês, ils doivent lêtre dêcrits dans un document par­Itlculler.

1

1

1

1

ILa conformitê de ces plans doit lêtre vêrlflêe. Ils doivent être

ment les infrastructures fixeslmis à jour en tant que de besoin. Ide l'ouvrage.

1

IPhotographies de l'ouvrage Itermlnê.

1

1

1

1 ETAT DE L'OUVRAGE.

1

1Procès-verbal des constata-Itlons effectuêes par le lmaître d'oeuvre aussitôt laprès la construction.

1

1 Procès-verbal des êpreuves Irêglementaires, et rêsultats Ides mesures effectuêes à

Icette occasion.

1

1

1

1

1

1

ILe cas êchêant. 1

1

1

1

1

1

IEn tout cas avant la mise en servi-Ice de l'ouvrage et avant les êpreu­ves rêglementaires.

- Page 8­

1 1

IN° desl Désignation des pièces Ipiècesl constituant le dossier

1

1

12.2.3

1

1

1

1

12.2.4

1

1

1

1

1

12.2.5

1

1

1

1

12.3 1

1

1

1

1

1

1

IProcés verbal de la première 1 inspection détaillée, effec­1 tuée aussitôt que possible laprès les épreuves.

1

Observations

1

IC'est le document définissant Il'ETAT DE REFERENCE.

1

1

1

ILevé topographique de référen-ICe document doit comporter toutes Ice de l'ouvrage à la date de l l'état de référence. 1

1

1

IAutres résultats de mesures Ipouvant servir de référence.

1

1

1

IDOCUMENT DE SYNTHESE. 1

ICe document doit comporter 1 les indications suivantes: la) points faibles éventuels. IJugement du maître d'oeuvre Iconstructeur sur l'état géné-Iral de l'ouvrage lors de la Iremise au gestionnaire. 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

Iles indications permettant de re-Itrouver les différents repères Itopographiques utilisés. Il doit lêtre rattaché au NGF.

1

1

1

1

1

1

ICette pièce est fondamentale.

1

1

\ IAu titre des points faibles éven­Ituels, il convient en particulier Ide citer les incidents survenus Ipendant la construction et suscep­\tibles d'intéresser la vie ultéri­leure de l'ouvrage; ils doivent lêtre mentionnés dans ce document, Iqui peut renvoyer pour plus de dé-Itails à la pièce 1.4.7.

1

1

IDoivent également être mentionnés lau titre des points faibles éven-Ituels les points sur lesquels le \maître d'oeuvre n'est pas entière­lment satisfait de la conception ou Ide l'exécution, même si les réser-Ives qu'il aurait pu faire n'étaient 1pas suff isamment étayées pour être Iformulées lors de la réception.

1

lb) Particularités de l'ouvragelElles comprennent en autre: 1 1- les gabarits 1 1- les cond it ions de pas sage des 1 \ convois exceptionnels des diver­lisescatégories.

1 1

1 1

IN° desl Désignation des pièces Observations1 1

,i Ipiècesl constituant le dossier 1 1

1 1 1 1

1 1- les conditions de passage des 1 1 1Iconvois militaires des diverses 1 Iclasses 1

1 1- les dispositifs de mine \ 1 1- les dispositifs spéciaux de pro- 1 1 1 tection soit de l'ouvrage, soit 1

1 1 d'ouvrages annexes qui y sont 1

1 1 liés (ex. protection cathodique 1

1 1 d'une canalisation). 1

1 1 1

1 1 1

Ic) Conditions de visite: 10- IPréciser le mode d'emploi et les 1

Icalisation des accés, nécessi-Iperformances (charge de service, 1

Ité d'une passerelle de visite Inotamment) des moyens de visite 1

let conditions d'emploi, éclai-linstallés à demeure, s'il en 1

Irage éventuel, risques parti- lexiste. 1

Iculiers, etc... 1 1

1 1 1

1 1 \

Id) Opérations spécifiques de IPréciser, le cas échéant, la naturel Isurveillance à prévoir. Il'emplacement et le fonctionnement 1 Ides appareils de mesure installés 1 1à demeure. 1 1

1 1

le) Conditions d'entretien IL'origine, la nature et le type Ispécialisé, comprenant notam- Ides éléments à remplacer doivent lment les conditions de rempla-Iêtre mentionnés. Icement d'éléments et les con- 1

Iditions de réfection de la 1

Iprotection anti-corrosion. 1

1 1

1 1

If) Dispositions prévues pour 1

Ipermettre le renforcement, 1

Il'éta iement provisoire, le 1

Isoulévement, le démontage, 1

1 l 'enlèvement, etc... 1

1 1

1 1

Ig) Indications concernant le ILe cas échéant. Iclassement ou la protection dul Isite dans lequel est construitl Il'ouvrage ou, le cas échéant, 1

Ide l'ouvrage lui-même au 1

[regard de la protection des 1

Isites et des monuments histo- 1

Iriques. 1

1 1

- Page 10­

1 1 , ' IN° desl Désignation des pleces Observations

[piècesl constituant le dossier 1

Ih) Echéancier d'expiration de 1

1 Itoutes les garanties attachées 1

1

1 là l'ouvrage. 1

1 1 1

1 1 1

12.4 IEXPLOITATION DE LA ROUTE. 1

1 1 1 1 12.4.1 IPlan de détournement de cir ­ [Ce document n'est pas obligatoire 1

1 Iculation pour le cas où il Ipour les ouvrages peu importants 1

1 Iserait nécessaire d'interdire Id'itinéraires secondaires; il doitl 1 l'ouvrage soit aux poids lêtre autant plus détaillé que 1

1 lourds, soit à tout trafic. 1 l'itinéraire est plus important. III 1 Ipeut arriver que, pour certains 1

1 litinéraires le plan de détournement [ 1 Ide circulation s'applique à une 1

1 Isection comprenant plusieurs ouvra-I 1 Iges ; les autres dossiers doivent 1

1 Ise référer à ce plan de détourne- 1

1 lment. Ce document doit être remis àl 1 Ijour en tant que de besoin. 1

1 1 [

1 1 1

1 1 [

12.5 10000INES CONCERNES. 1 1

[1 1 1

12.5.1 1 Procès-verbal de remise au IDans le cas où un changement de 1

lmaître d'ouvrage actuel lmaîtrise d'ouvrage s'est produit1 1

12.5.2 [Convention régissant les con­ IDans le cas d'un financement mul- 1

1 Iditions techniques et finan­ Itiple, ou dans le cas où plusieurs [ 1 Icières de la gestion de l'ou­ Igestionnaires interviennent. 1

1 Ivrage. 1 1

1 1 1 1 12.5.3 IAutres domaines ICe document ne doit pas comporter 1

[Document récapitulatif donnantld'indication générale telle que1 1

1 la liste de tous les gestion- ["SNCF" ou "Service des eaux", mais [1

Inaires dont les domaines peu- Ipréciser, pour chaque domaine con­ 11

Ivent intéresser l'ouvrage. Icerné le service gestionnaire au 1 1 [niveau local, ainsi que la fonctionl 1 1 Il'adresse et le numéro de téléphonel 1 [ Ide la personne à joindre en cas de 1

1 1 1besoin. [

1 1

1 1 1[Ce document doit être tenu à jour. 1 1 1 1

1 la) Gestionnaire de domaines [Pour chacun de ces domaines, il estl 1 Ipublics ou privés traversés [nécessaire de préciser les points 1

1 lou longés ou autres gestion- jsur lesquels sa gestion peut avoir 1

Inaires dans le cas de gestion lune répercussion sur l'ouvrage. [ 1 Imultiple d'un même ouvrage. 1 1

1

1 1 1 1

- Page 11 ­

1 1

IN D desl Désignation des pièces Observations Ipiècesl constituant le dossier

1

1

1

1

1

1

1

1

12.6

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

13.1

1

13.1.1

1

1

1

1

1

1

13.1.2

1

1

1

1

1

1

13.1.3

1

1

1

1

1

lb) Gestionnaire de réseaux IPour chacun de ces réseaux, ce do­lempruntant les infrastructureslcument doit indiquer les réglements Ifixes de l'ouvrage et indica- lou conventions réglant les rapports Ition du régime juridique lentre gestionnaires du réseau et de Is'appliquant à chacun de ces l'ouvrage.1

Iréseaux.

1

1

IZaNE D'INFLUENCE. I(cf. fascicule 20) 1

1

1

1

1

1

1

1

1

1 1

IIndications permettant de délimiterl 1 la zone d'influence ou, à défaut, 1

Id'estimer son étendue. Dans la 1

lmesure du possible, ce document 1

Idoit être établi sur un plan ou 1

1une carte d' éche 11 e appropr iée, 1

laccompagné de toutes explications 1

luti les. 1

1

1 SOUS-DOSSIER 3 : VIE DE L'OUVRAGE 1

1 ICe sous dossier ne conmence qu'à lai 1 1date du dernier état de référence. 1

Ilsi l' exécut ion de travaux nécess ite 1

1

1

1

1

1

1SURVEILlJ\NCE. 1

IRappel des dates d'expiration Ides diverses garanties atta-Ichées à l'ouvrage (garanties Icontractuelles, par partie Id'ouvrage le cas échéant; Igarantie décennale).

1

IDéfinition du régime de sur-Iveillance auquel l'ouvrage lest soumis.

Ide modifier celui-ci. le sous-dos- 1

Isier 3 antérieur est intégré dans 1

Ile sous-dossier 1 (pièces 1.5 et 1

Isuivantes). 1

1 1

1 1

1 1

ICe document doit être mis à jour 1

Idans le cas où des travaux faisant 1

Il'objet d'une garantie sont exécu- 1

Ités sur l'ouvrage (y compris le 1

Iremplacement de certains équi- 1

lments). 1

1 1

ICe document précise notanment la 1

Ipériodicité des inspections détail-I Ilées. ICe document peut être modifié si 1 nécessaire, durant la vie de l'ou­Ivrage.

1

Calendrier des visites et ins-ICe document doit être tenu à jour. pections (effectuées, prévues) 1

1

1

1

1

- Page 12 ­

1 1

IN° desl Désignation des pleces Observations Ipiècesl constituant le dossier

1 1 1

1 3.1.4 IRecueil des procès-verbaux deslA ce recueil doivent être annexées 1 visites et inspections. Iles traces écrites, photographiques 1 lou autres, des constatations faites 1 lau titre de la surveillance conti ­1 Inue, ou à tout autre titre. 1 ISi des visites ou inspections pé­1 Iriodiques sont prévues pour des 1 Iparties d'ouvrage (par exemple 1 Ifondation - structure - mécanismes 1 1pei nture) ,les procès-verbaux 1 Icorrespondants doivent être regrou­1 Ipés par partie d'ouvrage. 1

1 1 1

1 1 1

13.2 ENTRETIEN, REPARATION, HOOIFI-IDans le cas où les travaux exécu­ 1

1 ICATIONS. Ités nécessitent la modification de 1

1 1 Il'état de référence, les documents 1

1 1 Irelatifs à ces travaux sont réunis 1

1 1 Idans une pièce particulière du 1

1 1 Isous-dossier 1 (pièces 1.5 et sui­1 1 Ivantes). Le document 3.2 ne con­1 1 Itient que les informations relati ­1 1 Ives aux autres opérations. 1 1 1

1 1 1

3.2.1 IProgramme d'entretien compor- 1

Itant : 1

1- la liste des opérations sys-I Itématiques avec l'indication 1

Ides dates prévues et des datesl leffectives d'exécution; 1

1 1

1- l'indication des opérations III s'agit ici uniquement des opéra­Inon systématiques effectuées Itions qui ne nécessitent pas là la demande, avec la date Id'études spécifiques préalables. Id'exécution. 1

1 1

13.2.2 IOpérations d'entretien spécia-ISont Vlsees ici toutes les opéra-Ilisé, de réparation, ou de jtions (entretien compris) qui lmodification. Inécessitent des études spécifiques 1 Ipréalables. mais ne justifiant pas 1 Ila définition d'un nouvel état de 1 1référence. 1 1

1- études préalables: orlglne 1 Ides constatations ayant con- 1

Iduit à la décision d'effectuerl 1 l'opération ; renvoi, le cas 1

léchéant au procès-verbal d'insl Ipection détaillée particulièrel

- Page 13­

1 1

IN° desl Désignation des pièces Observations " Ipiècesl constituant le dossier

1 1

Ipréalable ; résultats de Itoutes les études ou investi ­Igations effectuées en vue des Itravaux ;

1

1- marché (le cas échéant)

1

1- déroulement des travaux. Consistance analogue à celle de la 1 pièce 1.4 simpl ifiée en tant que 1 Ide besoin.

1 1

1 1

13.3 IACTIONS SliBIES PAR L'OUVRAGE. 1

1 1 1

1 1 1

13.3.1 IRenseignements sur le trafic. IRésultats de comptages; si possi­1 1 Ible, résultats de campagnes de 1 1 Ipesée d'essieux sur l'itinéraire. 1 1 Trafic ferroviaire le cas échéant.

1 1

13.3.2 IRenseignements sur les trans-I Iports exceptionnels: 1 1- caractéristiques des convois 1 layant donné lieu à une étude 1 Ispécifique 1 1- études correspondantes 1 1- résultats des mesures effec­1 Ituées, le cas échéant, à 1

1 Il'occasion du passage de con- 1

1 Ivois exceptionnels. 1

1 1 1

13.3.3 IAutres actions marquantes Si à une occasion quelconque, des 1 1 Iséismes, glissements de lmesures de température ont été 1

1 1terra in, tempête, etc .•• 1effectuées da ns l'ouvrage et 1

1 1incidents et accidents. Ipermettent d'apprécier l'importancel 1 1 Ides effets thermiques (gradients dei 1 1 Itempérature dans certains tabliers, 1

1 1 Ipar exemple), les résultats de ces 1

1 1 lmesures doivent être insérés dans 1

1 licedocument. 1

1 1 1 1

1 1

III est recommandé de récapituler sur un bordereau en tête du dossier la 1

Iliste des chemises contenant les pièces, et de conserver, dans l'ensemblel Idu dossier, la numérotation des documents indiquée ci-dessus. Dans le 1

Icas où un document n'aurait pas à figurer dans le dossier, le numéro 1

Icorrespondant doit figurer sur le bordereau avec la mention "néant". 1

REMARQUE IMPORTANTE: FIDELITE DES PLANS D'EXECUTION

En règle générale, des tolérances sur les dimensions des éléments ou la position relative des diverses parties d'un ouvrage d'art sont fIxées, soit par les marchés de travaux, soit par des textes plus généraux.

Le plus souvent, ces tolérances sont indiquées dans les pièces contractuelles. A défaut, il peut être fait usage des valeurs données dans les documents généraux, en tenant compte des dates auxquelles ces documents étaient applicables, et de la date d'exécution des travaux.

La vérifIcation de la conformité de l'exécution à un plan consiste, entre autre, à vérifier que ces tolérances sont respectées.

Inversement, il faut considérer que la certifIcation "conforme à l'exécution" d'un plan est également faite aux tolérances près.

En conséquence, il convient d'admettre que des plans certifiés conforme à l'exécution ou des plans d'exécution non modiliés après les travaux ne sont exacts que dans les limites dcs tolérances contractuelles.

- Page 15­

Il CHAPITRE 3 Il

, ' Il

ETABLISSEMENT DES DOSSIERS D'OUVRAGES

3-1 • IDENTIFICATION DE L'OUVRAGE

Elle comporte uniquement les éléments permettant:

de situer sur le terrain, sans risque d'erreur, un ouvrage à partir de son identification;

- de retrouver l'identification, puis le dossier, d'un ouvrage donné sur le terrain.

Il est recommandé d'adopter l'identification définie par le modèle donné en annexe 1.2 au présent fascicule.

3·2 - ETABLISSEMENT DU DOSSIER D'UN OUVRAGE A CONSTRUIRE

Le dossier d'un ouvrage à construire doit être complet et conforme au dossier-type dont la composition est définie ci-dessus.

3-2-1 - SOUS-DOSSffiR 1

Il appartient au maître d'oeuvre constructeur d'ouvrir ce sous-dossier, et d'y insérer au fur et à mesure les pièces nécessaires.

3-2-2 - SOUS-DOSSffiR 2

Il appartient également au maître d'oeuvre constructeur d'ouvrir et de constituer ce sous-dossier, à l'exception des pièces 2-5-1 (procès-verbal de remis au maître d'ouvrage actuel) et 2-5-2 (conventions relatives à la gestion), qui y sont insérées, le moment venu, par le gestionnaire.

La pièce 2-3 (document de synthèse) doit être établie en liaison étroite avec le futur gestionnaire de l'ouvrage, pour tout ce qui concerne la gestion, la surveillance et l'entretien ultérieurs.

La pièce 2-4-1 (plan de détournement de circulation) est normalement établie par la cellule départementale d'exploitation et de sécurité, en liaison étroite avec tous les gestionnaires des voies concernées. En règle générale, ce document doit tenir compte de l'état effectif des ouvrages d'art des itinéraires de détournement.

Cette pièce ne doit être établie que si le futur gestionnaire l'estime utile; dans le cas contraire, elle peut devenir utile ultérieurement, auquel cas elle est établie à l'initiative et sous la direction du gestionnaire.

- Page 16 ­

La pièce 2-6 (zone d'influence) est établie par le concepteur de l'ouvrage, dans les conditions '~récisées par le fascicule n° 20 de l'instruction de 1979, et insérée dans le sous-dossier 2 par le rri:aître d'oeuvre constructeur, qui doit la compléter si nécessaire, en fonction des informations nouvelles dont il pourra;it disposer.

3-2·3 - SOUS-DOSSIER3

Il appartient au gestionnaire de constituer et de tenir à jour ce sous-dossier. Lorsque des travaux nécessitent la modification de l'état de référence (cf alinéa 3-2-4 ci-dessous), l'ensemble du sous-dossier 3 est intégré dans le sous-dossier 1, au titre des informations sur le passé de l'ouvrage; le gestionnaire ouvre un nouveau sous-dossier 3, qui repart de la nouvelle date de l'état de référence après l'exécution des travaux.

3·2-4 - MODIFICA110N DE L'mAT DE REPERENCE

Une pièce particulière du sous-dossier 1 (pièce 1-5 de la composition-type) doit être constituée lorsque la décision a été prise d'effectuer une opération devant entraîner la définition d'un nouvel état de référence. En pratique, toute opération de renforcement de la structure en place entre dans cette catégorie, ainsi que toute modification géométrique nécessitant l'adjonction ou le remplacement d'éléments porteurs, ou entraînant une modification de l'état mécanique des terrains avoisinants. Certaines opérations importantes de réparation peuvent également y entrer, même si elles ne touchent pas la structure porteuse, de même que certaines opérations très importantes d'entretien (remplacement des appareils d'appui, par exemple).

Il appartient au maître d'oeuvre chargé des travaux de réparation ou de modification de constituer cette pièce au fur et à mesure, dans les mêmes conditions que lors de la construction d'un ouvrage neuf, puis de mettre à jour le sous-dossier 2.

Le nouvel état de référence (pièce 2-2-3) est constitué par le procès-verbal de la première inspection détaillée effectuée après les travaux, aussitôt que possible après leur achèvement.

Celles des pièces de l'ancien sous-dossier n° 2 devenues caduques et remplacées à l'occasion de la mise à jour sont jointes à l'ancien sous-dossier 3 dans la pièce 1-5-1-1.

3-3 • ETABLISSEMENT DU DOSSIER D'UN OUVRAGE EXISTANT

Tous les ouvrages figurant sur la liste des ouvrages soumis à la surveillance périodique doivent faire l'objet d'un dossier.

Des dossiers doivent donc être établis pour des ouvrages existants, soit que la liste visée ci­dessus vienne d'être établie, soit qu'un ou plusieurs ouvrages y soient ajoutés lors de sa mise à jour annuelle.

D'une manière générale, il n'est pas possible d'établir, pour les ouvrages existants, un dossier entièrement conforme au modèle défini ci-dessus. Il convient d'essayer de s'en approcher dans les conditions ci-après.

3·3-1 - PROGRAMMA'nON DES OPERATIONS

Les différentes parties des dossiers peuvent être constituées en deux étapes, suivant les indications ci-après:

- Page 17 ­

- la première étape comprend le recueil des informations disponibles en archives, figurant sur l'inventaire, ou facilement accessibles sur le terrain; elle fait l'objet d'un programme, que le directeur fait établir dès qu'il a fixé ou modifié la liste des ouvrages concernés. Le programme fixe le délai au bout duquel cette première étape doit être achevée pour l'ensemble de ces ouvrages.

L'ordre de priorité fixé par ce programme doit tenir compte de critères flXés par le directeur ; il est important, à ce titre, de tenir compte de l'état apparent des ouvrages.

- la deuxième étape est, pour chaque ouvrage, la préparation de la première inspection détaillée à effectuer à partir de son inscription sur la liste des ouvrages soumis à la surveillance périodique.

3.3.2 - CONSmunON DES SOUS-DOSSlliR..<; 1 ET 2

Le tableau ci-dessous indique la eomposition des sous-dossiers 1 et 2 à établir pour un ouvrage existant, ainsi que l'étape dans laquelle les divers éléments doivent être réunis.

Pour assurer l'homogénéité des différents dossiers, il est recommandé, dans la mesure du possible, d'attribuer aux pièces de ces sous-dossiers, comme il est fait dans le tableau ci-dessous, les mêmes numéros que ceux des pièces similaires du dossier-type.

Si les éléments nécessaires pour constituer une de ces pièces ne peuvent être réunis, la mention doit en être faite dans le bordereau récapitulatif des pièces du dossier.

1 1

N° des 1 Consistance et modalités d'établissement IEtape dei pièces 1 des pièces 1const itu 1

1 1 tion 1

1 1 1

SOUS-DOSSIER 1 1

l 1

1.1 ARCHIVES DISPONIBLES SUR LES ETUDES PREALABLES. Il Il

1.2 DOSSIER DE CONSULTATION DES ENTREPRISES DE MARCHE. Première1

1 étape 1.3 ETUDES D'EXECUTION. 1

1

1.4 DEROULEMENT DES TRAVAUX. 1 j

Pour établir les pleces 1.1 à 1.4, les archives existantes. doivent être recherchées; elles peuvent exister à l'inté­rieur du service, dans un local d'archives générales, ou dans les locaux des unités opérationnelles constructrices (cas d'ouvrages assez récents), ou dans les sièges ou les anciens sièges des subdivisions, ou aux archives départementales ou communales, etc ...

Des bureaux d'études et des entreprises peuvent également détenir des documents utiles. Des informations peuvent aussi être trouvées, pour certains ouvrages anciens, auprès des services des monuments historiques ou à la bibliothèque de l'Ecole nationale des ponts et chaussées, ainsi que dans les documents divers (revues. articles de presse. livres. etc •. ).

- Page 18 ­

1 1

N° des Consistance et modalités d'établissement IEtape dei pièces des pièces 1const itu 1

1 1tion 1 1

La répartition de ces archives entre les pleces 1.1, 1.2, 1.3 1

et 1.4 n'est pas toujours possible lorsqu'elle l'est, il 1

est recommandé de l'effectuer. 1

1

Dans le cas où les archives réunies ne définiraient qu'impar­faitement les caractéristiques générales de l'ouvrage, ou si ces caractéristiques sont réparties dans des documents variés il est recommandé de les regrouper dans un document unique, d'abord à partir des renseignements figurant dans les dos­siers accessibles.

Si l'exactitude des renseignements n'est pas certaine, le ca­ractère "provisoire et non vérifié" doit être mentionné. Ces renseignements doivent alors être vérifiés sur le terrain, et corrigés si nécessaire, à la première occasion.

Si ces renseignements ne peuvent être trouvés, il y a lieu, par une campagne de constatations sur le terrain d'en recueil lir sur place les plus importants; les autres devront alors être déterminés dès la première visite ou inspection à venir.

ISi les pièces 1.4.8 (décisions de réception) et 1.4.9 (dé­Ites généraux et définitifs) ne sont pas disponibles ou si Il'ouvrage est trop ancien pour que ces pièces existent, la lmention de leur absence doit être notée.

1

1

1

1.5 1 RECUEIL DES PROCES-VERBAUX de visite et d'inspection disponi­ Première

1 bles, à l'exception du document qui doit servir à établir étape 1

1 l'état de référence (cf. pièce 2.2) et des pièces éventuelle­

1 ment postérieures.

1

1

1 1

1 1

1 1

SOUS-DOSSIER 2 1

1 1

2.1 DOSSIER DES PLANS ET DESSINS IPremière1

1 1 étape

\ 1

2.1.11 Plans et dessins conformes à l'exécution, s'ils existent, ou 1

1 à défaut plans d'exécution éventuellement disponibles, ou à 1

1 défaut autres plans; dans ces deux derniers cas, une mentionl

1 très visible précisant qu'il ne s'agit pas de plans conformes 1

1 à l'exécution doit être apposée. 1

1 1

- Page 19 ­

1 1

1 N° des Consistance et modalités d'établissement 1Etape de 1

,il Pièèes des pièces Iconstitul tion1 1

l, 1

2.1.2 Plans des réseaux utilisant éventuellement les infrastructu­ 1

res fixes de l'ouvrage; s'ils n'existent pas, il convient de 1

les faire établir dès que possible par le concessionnaire. 1

1

2.1. 3 Photographies de l'ouvrage, s'il en existe. 1

1

1

2.2 ETAT DE L'OUVRAGE 1

1

a)Si l'ouvrage est assez récent pour que soient disponsib1es 1

les documents constituant les pièces 2.2.2 (P.V des épreu- 1

ves) et 2.2.3 (P.V de la première inspection détaillée), etl si cette dernière est suffisamment complète pour définir 1

convenab1erment l'ETAT DE REFERENCE, la pièce 2.2 doit êtrel constituée dans son ensemble conformément au dossier-type, 1

en précisant, le cas échéant, que la pièce 2.2.1 (P.V des 1

constatations effectuées par le Maître d'oeuvre) n'est pas 1

disponible; si les éléments constituant la pièce 2.2.4 1

(référence topographique) manquent, il convient de les éta­blir à l'occasion de la première inspection détaillée à ve­nir.

Les mêmes dispositions sont applicables dans le cas d'un ouvrage ancien ayant subi récemment une réparation impor­tante.

1

b)Dans le contraire, la plece 2.2.3 est constituée du procès- 1

verbal de la première inspection détaillée à venir. C'est 1

ce document qui définira, le moment venu, l'ETAT DE REFE- 1

RENCE. La pièce 2.2.4 (référence topographique) doit être 1

établie à la même occasion. 1

1

1 1 2.3 DOCUMENT DE SYNTHESE IPremière

létape L'importance de ce document est d'autant plus grande que le 1

dossier est moins complet. Il doit être établi à partir d'unel analyse de tous les renseignements qui peuvent être trouvés, 1

soit dans la littérature technique (même ancienne), soit 1

d'après les souvenirs des personnes qui auraient participé oui assisté à la construction de l'ouvrage, ou à des opérations 1

de réparation ou de transformation. 1

1

Dans toute la mesure du possible, il doit comporter une syn- 1

thèse des conclusions tirées de cette analyse, faisant appa­ 1

raître notamment les points faibles, reconnus ou supposés, dei l'ouvrage. 1

1

1

N° des pièces

1 2.4

1

1

1

1

1

1

1 2.5

1

1

1

1

1

1

1 2.6

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1

1 1

Consistance et modalités d'établissement IEtape dei des pièces Iconstitul

1 1tion

1 1 Ce document doit être complété, en deuxième étape, par un ju-IDeuxièmel gement porté sur l'adaptation de l'ouvrage à son usage actuel 1étape 1

et par une note très courte précisant les conditions d'accès 1 1

et de visite. 1 1

1 1

1 \

EXPLOITATION DE LA ROUTE 1Première létape ou

Même consistance que dans le dossier-type. Cete pièce doit Ideuxième être établie dès la première étape pour les itinéraires les étape1

plus importants, et en deuxième étape dans les autres cas. 1

1

1

DOMAINES CONCERNES IPremière 1 étape

1

Même consistance que dans le dossier-type 1

1

1

1

ZONE D'INFLUENCE 1 Deuxième 1 étape 1

- Pour les ouvrages importants ou vulnérables, ou ayant subi 1

une détérioration grave, cette pièce doit faire l'objet d'une étude spécifique, au plus tard à l'occasion de la première inspection détaillée.

- Dans les autres cas, il convient de constituer une pièce 2.6 incomplète, à la première occasion qui se présente (étude hydraulique, étude d'urbanisme, pose de canalisation action en justice, etc) de trouver une information conte­nant un élément de définition de la zone d'influence. A chaque occasion ultérieure de ce genre. les nouvelles in­formations de ce type doivent être rangées dans cette pièce pour la compléter progressivement.

- Page 21 ­

3.3.3 • SOUS-DOSSIER 3

L'ensemble de ce sous-dossier doit être constitué, à partir de la deuxième étape, dans les mêmes conditions que pour un ouvrage neuf (cf § 3.2.3). Si la pièce 2.2.2 (cf ci-dessus) est constituée du procès-verbal de la dernière inspection détaillée, les procès-verbaux des visites éventuellement effectuées postérieurement doivent être insérés dans le sous-dossier 3.

3.3.4 - MODIFICATION DE L'ETAT DE llli'FERENCE

Dans les cas définis aux § 1.1 et 3.2.4 du présent fascicule, des pièces complémentaires du sous-dossier 1 (pièce 1.5 et suivantes) doivent être établies, dans les mêmes conditions que dans le cas d'un ouvrage dont le dossier a été constitué dès la construction. Il convient, en outre, de verser au sous-dossier l toutes les informations complémentaires qui pourraient être recueillies à l'occasion des investigations auxquelles il doit être procédé pour préparer les travaux.

3.4 - DOCUMENT SIGNALETIQUE

Ce document doit être établi:

- conjointement par le maître d'oeuvre constructeur et le gestionnaire, lors de la première inspection détaillée, dans le cas d'un ouvrage neuf;

- par le gestionnaire, à l'occasion de la première inspection détaillée à venir, dans le cas d'un ouvrage ancien.

Il résume les éléments caractéristiques de l'ouvrage et signale les points qui méritent une attention spéciale.

Un modèle de document signalétique est annexé au présent fascicule relatif aux ponts mobiles mantImes. Il peut éventuellement être complété par la liste récapitulative des documents constituant le dossier d'ouvrage.

Il doit être remis à jour lorsqu'un nouvel état de référence est défini.

Des copies de ce document doivent être remises à tous les agents qui ont à connaître de la surveillance et de l'entretien de l'ouvrage; en particulier, tout agent conduisant une visite ou une inspection doit en avoir un exemplaire avec lui.

Une copie du document signalétique peut utilement accompagner un procès-verbal de vIsite ou d'inspection, lorsque celui-ci est transmis à des personnes qui ne disposent pas du dossier d'ouvrage. Des copies peuvent également être fournies aux entrepreneurs et bureaux d'études ayant à intervenir lors de travaux d'entretien ou de réparation sur l'ouvrage.

CHAPITRE 4

ENTRETIEN DU DOSSIER D'OUVRAGE

Le dossier d'ouvrage ne doit pas être considéré comme un document figé dans sa consistance d'origine. C'est un dossier vivant, qui doit être constamment tenu à jour, ct complété systématiquement par toutes les indications utiles à la connaissance, à la surveillance et à l'entretien de ['ouvrage auquel il se rapporte.

4.1 - MISE A JOUR DU SOUS-DOSSIER 1

Bien que le sous-dossier 1 ait un caractère essentiellement statique, et qu'il ne contienne que des informations sur l'histoire de l'ouvrage, il peut se présenter des occasions de recueillir de nouvelles informations qui doivent entraîner la mise à jour de cc sous-dossier. Il convient en particulier d'y verser:

- tout renseignement que le gestionnaire peut être amené, par son activité, à recueillir sur la construction de l'ouvrage ou sur des travaux qui auraient pu être exécutés dans le passé;

- tous résultats d'essais ou constatations effectués à l'occasion d'interventions sur des partics d'ouvrage habituellement cachées. En effet, en cas de besoin, l'acquisition de ces données nécessiterait ultérieurement des dépenses bien plus importantes que le supplément nécessaire à leur recueil dans des circonstances favorables.

4.2 - MISE A JOUR DU SOUS-DOSSIER 2 ET DU DOCUMENT SIGNALETIQUE

Ce dossier 2 constitue un état de référence, cn principe fixe; toutefois, il peut être nécessaire de modifier la référence; il importe dans ce cas d'apporter au sous-dossier 2 toutes les modifications nécessaires. Il convient également d'apporter, en cas dc nécessité, les corrections utiles au document signalétique, ainsi qu'à la pièce 2.6 délimitant la zone d'influence.

43 • TENUE A JOUR DU SOUS-DOSSIER 3

Le caractère principal de ce sous-dossier est d'être évolutif. Outre la mise à jour permanente des programmes de surveillance et d'entretien, ainsi que du recueil des procès-verbaux de visite et d'inspection, il importe d'y mentionner, au fur et à mesure, tous les faits importants intéressant la vie de l'ouvrage; lorsque cela est possible, il est utile de joindre à ces informations les témoignages directs.

- Page 23­

" ~Il CHAPITRE 5 Il '1

USAGE DU DOSSIER D'OUVRAGE

Le dossier d'ouvrage doit permettre non seulement au gestionnaire et à ses préposés, mais aussI a toute personne qui pourrait en éprouver la nécessité, d'accéder rapidement et complètement à l'ensemble des pièces qui le constituent. Il doit aussi permettre la conservation des informations qu'il contient.

5-1- DUPLICATION ET CONSERVATION

Il est nécessaire, pour que cette double fonction puisse être remplie, qu'il existe au moins deux exemplaires des sous-dossiers 1 et 2.

a) L'exemplaire original doit être conservé selon les dispositions réglementaires applicables aux archives. Il convient de le verser, chaque fois que cela est possible, aux archives départementales (1). Lorsque ce service envisage de détruire de tels dossiers, ceux-ci doivent être repris par l'administration d'origine et conservés en lieu sûr.

b) Une copie complète du dossier doit être au contraire à la disposition du gestionnaire et doit servir de dossier de travail; cette copie peut, le cas échéant, être établie sous la forme de reproduction photographique à petite échelle (microfiches ou microfilms) pourvu que le procédé utilisé permette de restituer des documents de travail clairs et lisibles, et que le support utilisé présente des garanties suffisantes de durabilité (trente ans au moins).

Des copies partielles peuvent, en outre, être à la disposition d'autres personnes.

Il appartient au directeur de décider, en fonction de l'organisation de sa direction, et le cas échéant, en fonction de l'importance de l'ouvrage, auprès de quel niveau hiérarchique doit se trouver le document de travail complet; s'il l'estime utile, il peut prévoir plusieurs copies complètes.

(1) Les dossiers ou sous-dossiers trop volumineux doivent être rangés dans les chemises distinctes, de volume suffisamment petit pour pouvoir être manipulées et rangées sans difficulté. Cela peut faciliter la recherche d'une pièce; cela peut également être indispensable pour l'exemplaire classé aux archives départementales, qu'il convient de consulter pour connaitre les dimensions maximales admises pour les dossiers indivisibles. Il convient, en outre, d'éviter la multiplication des emballages encombrants (chemises cartonnées, etc.).

- Page 24­

Les pièces versées au sous-dossier l,lorsqu'il y a lieu de modifier l'état de référence (pièces 1.5 "et suivantes de la composition-type) doivent être regroupées avec l'exemplaire original de ce sous-dossier. Il doit en être exécuté autant de copies qu'il existe de copies complètes du dossier, afin de compléter chllcune de celle-ci.

5-2 - ACCES AU DOSSIER

Pour faciliter l'accès au dossier, il convient que les lieux de conservation de l'exemplaire original et· du document de travail complet ainsi que des autres copies éventuelles soient indiqués sur l'inventaire des ouvrages d'art.

5·3 - ACCES AU CONTENU

L'accès aux informations figurant dans le dossier d'ouvrage doit être commode et rapide. Dans ce but, outre le bordereau usuel en matière de classement ou d'archivage, il convient d'établir, pour les dossiers volumineux, une fiche récapitulative contenant la liste des documents constitutifs du dossier, et donnant pour chacun d'eux:

- l'intitulé d'origine;

- un ou plusieurs sous-titres explicatifs, précisant la nature et l'objet du document;

- le cas échéant, une analyse très sommaire.

Cette fiche, lorsqu'elle est établie, doit être annexée au document signalétique visé à l'article 3.4 ci-dessus.

Elle peut faire partie d'un fichier des ouvrages d'art, établi au niveau de la direction, dont l'exploitation peut être manuelle ou informatique.

- Page 25­

ANNEXE 1.1

DOCUMENT SIGNALETIQUE

Il Il ANNEXE 1-1 l'

DOCUMENT SIGNALETIQUE

Indication du Service : Nom de l'ouvrage:

Date de mise à jour :

Nombre de pages

1- IDENTIFICATION

Numéro d'identification (1)

Port (2) :

Service gestionnaire (entité administrative gestionnaire)

Voies concernées

Dénomination Repérage

- voie d'eau franchie

- voie routière franchissante

- Voie ferroviaire franchissante

(1) Dans l'éventualité d'un inventaire national des ouvrages maritimes, le numéro d'identification peut être basé sur le principe visé en annexe 2

(2) Entité géographique

- Photographie de l'ouvrage (en élévation)

- Plan de situation de l'ouvrage

2 - CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 - Catégorie du pont

A - Tournant B - Basculant C - Levant D - Roulant E - Flottant

2-2 - Type dans la catégorie

Pour les basculants: 1 - à axe de rotation 2 - basculant roulant (Scherzer)

2-3 - Géométrie

VUE EN PLAN ET EN ELEVATION SCHEMATIQUE DE L'OUVRAGE

comportant au moins les principales cotes suivantes (positions ouvert et fenné)

- distance entre culées - portées entre appuis - cotes altimétriques - cotes dimensionnelles - voies de roulement, trottoirs - voie(s) ferrée(s) éventuelle(s) - gabarits - positionnement schématique mécanismes

2-4 - Description du fonctionnement

2-5 - Infrastmcture

VUES ET COUPES DES CULEES ET DES APPUIS

- Fondation de l'ouvrage: (toutes cotes et renseignements nécessaires à la connaissance des reports de charges et de la tenue des fondations)

- Géotechnique

VUES ET COUPES OUVRAGES DE SOUTENEMENT CONTIGUS

Appréciation sur la strncture des terrains

2-6 - Strncture du pont (Ozarpente)

- parties constitutives: - travée, tablier - culasse - contrepoids - liaisons mécaniques

pour chacune d'elle: matériaux : mode d'assemblage

- assemblage général

- protection contre la corrosion: par parties - procédés su1ace

(Exemple: Eclaté + nomenclature)

2-7 - Mécanismes

2-7-1 - Motorisation

2-7-2 - Transmission - cinématique du mouvement

2-7-3 - Commande - contrôle

2-7-4 - Sécurités - secours (cf consignes d'exploitation)

2-8 - Equipements annexes

- signalisation routière et maritime

- éclairage

etc...

2-9 - Limitations

2-9-1 - Concernant la circulation routière

- de charge - gabarit - de vitesse

2-9-2 - Concernant la navigation

- gabarit - de vitesse

2-10 - Aménagements postérieurs à la mise en service

(description, date et référence à dossier d'ouvrage)

- Page 28­

2-11- En cas d'interruption de la circulation sur (ou sous) l'ouvrage:

, '- une déviation est possible de la voie franchie par:

: - une déviation est possible de la voie portée par:

- existence d'un plan de détournement de ciculation dans le dossier de l'ouvrage (oui-non)

2~12 - Caractéristiques particulières:

(site d'exposition, agressivité de la zone d'influence, ... )

3 - CONCEPTION ET CONSTRUCTION

3-1- Date de la construction

3-2 - Date de mise en service

3-3 - Construction

3-3-1 - Service constructeur

3-3-2 - Entreprise(s) ayant participé à la construction

3-3-3 - Hypothèses de calcul (règlement(s) particularité(s»

3-3-4 - Nature(s) et origine(s) des matériaux mis en oeuvre

3-3-5 - Incident(s) de construction

3-3-6 - Revêtement de chaussée (type, épaisseur)

3-3-7 - Appareils d'appui (nombre, type)

3-3-8 - Réseaux divers franchis (nature(s), dimension(s), réservation(s)

3-3-9 - Dispositifs de surveillance (nature(s), emplacement(s)

3-3-11- Remarques particulières:

- Page 29­

4 ~ETAT DE REFERENCE - VIE DE L'OUVRAGE , ;

Pour chacune de ces rubriques, énumération, description succincte et référence au dossier d'.ouvrage.

4-1 - Etat de référence

et particularités signalées dans le document dc synthèse des pièces du dossier

4-2 - Etudes, essais, reconnaissances, auscultations

datees), résultat(s)

Entre autre: comptage trafic

Nombre de cycles journaliers

4-3 - Constatations de désordres

datees), nature(s), localisation(s) ct évolution(s) éventuelle(s)

4-4 - Entretien spécialisé et travaux de réparation

datees), nature(s) et localisation(s)

4-5 - Projetes) d'amélioration

(automatisation, surveillance, contrôle, etc... )

4-6 - Points particuliers

Précautions à prendre pour visites et inspections détailées, personne(s), dépositaire(s) des clefs d'accès particuliers, etc...

5 - BIBLIOGRAPHIE

- Principaux articles techniques publiés sur l'ouvrage (références)

- Références des actes admInistratifs relatifs à l'ouvrage (consignes d'exploitation, ...

- etc...

- Page 30­

ANNEXE 1.2

IDENTIFICATION

li il Il ANNEXE 1.2 Il Il Il

IDENTIFICATION

1- Modèle

Les éléments permettant d'identifier un ouvrage sont contenus dans le cadre ci-dessous

Numéro d' identification (1)

Port (2) :

Service gestionnaire (3)

Voies concernées

Dénomination Repérage

- voie d'eau franchie

- voie routière franchissante

- Voie ferroviaire franchissante

(1) Le numéro d'identification est établi par le service gestionaire.

Dans l'hypothèse d'un inventaire national des ouvrages maritimes, il peut être basé sur le principe suivant:

abc d e g

a - code du type d'ouvrage (écluse, pont mobile, ...)

b - catégorie: pour les ponts mobiles T - tournant B - basculant L - levant R - roulant F - flottant

c - type dans la catégorie (ex. basculant 1 - à axe de rotation 2 - basculant roulant (Scherzer)

.d - maître d'ouvrage

, i

- Etat - Département - Commune - Autre

, e - code postal du port sur lequel est implanté l'ouvrage

f - service gestionnaire

g - nom ou numéro de l'ouvrage

(2) Entité géographique. Si l'ouvrage est situé sur le territoire d'une commune voisine, préciser: Port de . Commune de ...

(3) Entité administrative gestionnaire :

Service Arrondissement Subdivision Téléphone (n° de poste du responsable)

2 - Utilisation

Le cadre donnant l'identification de l'ouvrage doit figurer

- sur toute chemise contenant des documents constitutifs du dossier d'ouvrage - sur le document signalétique - sur la première page de tout procès-verbal de visite ou d'inspection - si nécessaire, sur d'autres documents relatifs à l'ouvrage

Il est souhaitable, en outre, de le reproduire sur une plaque qui peut être apposée sur l'ouvrage lui-même.

- Page 32­

ANNEXE 1.3

MODELE DE PROCES-VERBAL DE VISITE ANNUELLE

~ ~

, ' 1\ ANNEXE 1. 3 1\ Il

MODELE DE PROCES VERBAL DE VISITE ANNUELLE

Indication du Service

Numéro d'identification:

Date du procès-verbal

Feuillet n° :

PROCES VERBAL DE VISITE ANNUELLE

Le présent procès-verbal comprend ... feuillets. Chaque feuillet doit comporter le numéro d'identification et la date du procès-verbal.

1 - IDENTIFICATION DE L'OUVRAGE

Numéro d'identification

Port :

Service gestionnaire

Voies concernées

Dénollll1ination Repérage

- voie d'eau franchie

- voie routière franchissante

- Voie ferroviaire franchissante

1-1- Photographie d'ensemble (éventuellement)

- Page 33­

2 - VIE DE L'OUVRAGE

2-1 - Documents de référence

- Date de construction de l'ouvrage: - Date de la précédente visite annuelle: - Date de la dernière inspection détaillée: - Date(s) des dernières vérifications réglementaires concernant les ouvrages des occupants

du domaine public: - Date de la dernière visite des fondations en site aquatique (le cas échéant):

Date des dernières vérifications des installations mécaniques, électriques, électromécaniques ou hydrauliques de l'ouvrage:

- Date et nature de la dernière intervention sur la zone d'influence de l'ouvrage: - Date de la dernière mise à jour du document signalétique:

2-2 - Constatations et faits intervenus depuis la dernière visite ou inspection:

(description(s), datees), référence(s) au dossier d'ouvrage)

2-3 - Travaux d'entretien spécialisé et réparations effectués depuis la précédente visite annuelle:

(description(s), datees), référence(s) au dossier d'ouvrage)

2-4 - Campagne(s) de mesures et essais divers effectués depuis la dernière visite ou inspection:

(description(s), datees), référence(s) au dossier d'ouvrage).

3 - CONDITIONS DE LA VISITE

3-1 - Date de la visite:

3-2 - Equipe de visite:

[nomes) et fonction(s)]

3-3 - Autres participants à la visite:

[nomes) et fonction(s)]

3-4 - Moyens mis en oeuvre:

(accés, signalisation temporaire)

3-5 - Conditions atmosphériques:

(température, précipitations au cours du mois précédent la visite, si possible)

3-6 - Conditions particulières de la visite :

(difficultés, incidents)

- Page 34­

4 " CONSTATATIONS

Chaque constatation doit être localisée, décrite et faire l'objet, si possible, de renseignemen,ts chiffrés (largeur, longueur, surface, ouverture et, si nécessaire, des croquis ou des photographies sont à joindre).

Constatation des déformations et défauts des éléments suivants, conformément au plan établi dans le document signalétique

4-1 - Infrastructure et ouvrages contigus

4-2 - Structure

4-3 - Mécanisme

4-4 - Equipements annexes

4-5 - Points particuliers concernant l'ouvrage

4-6 - Remarques diverses ou générales

(circulaLion lourde inhabituelle, travaux au voisinage de l'ouvrage).

5 - CONCLUSIONS(l)

5-1 - Observations, suggestions et avis éventuels:

Signature de l'Agent ayant conduit la visite annuelle et date:

5-2 - Observations du Subdivisionnaire comportant: (1)

- un avis sur l'état de l'ouvrage - l'indication des suites données ou qu'il propose de donner à la visite annuelle (1) - les décisions prises concernant l'entretien courant - les propositions d'entretien spécialisé - les propositions de visite complémentaire - les propositions d'inspection détaillée exceptionnelle - les autres propositions

Signature du Subdivisionnaire et date:

5-3 - Visa et instructions de l'Ingénieur d'Arrondissement de gestion au Subdivisionnaire:

Signature de l'Ingénieur d'Arrondissement de gestion et date:

(1) Les avis, propositions et instructions peuvent faire l'objet d'annexes détaillées (photos, schémas, notes de calculs, ...)

ANNEXE 1.4

CADRE DE PROCE8-VERBAL D'INSPECTION DETAILLEE PERIODIQUE

h d ,1 \1 ANNEXE 1. 4 Il

Il

CADRE DE PROCES-VERBAL D'INSPECTION DETAILLEE PERIODIQUE

Ce cadre ne s'applique qu'aux inspections détaillées périodiques, à ['exclusion des autres types d'inspection : inspection détaillée avant mise en service, inspection détaillée de fin de garantie, inspection détaillée exceptionnelle, pour lesquelles l'agent conduisant la visite peut, en fonction du but recherché et des constatations effectuées, adapter et modifier le présent modèle.

L'inspection détaillée périodique, valant visite annuelle, l'énumération des points à examiner, explicitée dans le modèle de procès-verbal de la visite annuelle, n'a pas été reprise dans les rubriques correspondantes de l'inspection détaillée périodique si elle ne comportait pas de modification.

Indication du Service

Numéro d'identification:

Date du procès-verbal

Feuillet nO :

PROCES VERBAL D'INSPECTION DETAILLEE N°

Le présent procès-verbal comprend ... feuillets. Chaque feuillet doit comporter le numéro d'identification et la date du procès-verbal.

1- IDENTIFICATION DE L'OUVRAGE

Numéro d'identification

Port :

Service gestionnaire

Voies concernées

Dénomination Repérage

- voie d'eau franchie

- voie routière franchissante

- Voie ferroviaire franchissante

1.1 - Photographie d'ensemble (éventuellement).

2 • CARACTERISTIQUES GENERALES

2-1 - Schémas cotés:

- coupe longitudinale - vue en plan - coupe(s) transversale(s) - plans de détail (utiles à la compréhension du procès-verbal).

2-2 - Photographies (datées et légendées)

3 - VIE DE l'OUVRAGE

3-1 - Documents de référence

3-1-1 - Date de construction de l'ouvrage 3-1-2 - Date de la dernière inspection détaillée 3-1-3 - Date(s) et nature(s) des actions de surveillance effectuées depuis

la précédente inspection détaillée 3-1-4 - Date(s) des dernières vérifications règlementaires concernant les

ouvrages des occupants du domaine public 3-1-5 - Date et nature de la dernière visite des fondations en site

aquatique (le cas échéant) 3-1-6 - Date et nature de la dernière intervention sur la zone d'influence

de l'ouvrage 3-1-7 - Date de la dernière mise à jour du document signalétique 3-1-8 - Date de la dernière mise à jour des plans d'inspection de l'ouvrage 3-1-9 - Date des dernières vérifications des installations mécaniques,

électriques, électromécaniques ou hydrauliques de l'ouvrage.

3-2 - Constatations et faits intervenus depuis la dernière action de surveillance

Enumération datée avec référence(s) au dossier d'ouvrage et interprétation dans le cadre de l'évolution générale de l'ouvrage.

3-3 - Travaux d'entretien courant, spécialisé, ou réparations effectués depuis la dernière inspection détaillée

Enumération datée avec référence(s) au dossier d'ouvrage, appréciation sur les résultats obtenus.

3-4 - Campagne de mesures et essais divers effectués depuis la dernière inspection détaillée

Enumération datée avec référence(s) au dossier d'ouvrage et interprétation des résultats dans le cadre de l'évolution générale de l'ouvrage.

3-5 - Evolution de l'ouvrage avant l'inspection

Analyse tenant compte des indications et orientations du document de synthèse du dossier d'ouvrage (sous-dossier 2) et des procés-verbaux précédents (sous-dossier 3).

- Page 37 ­

4 - CONDITIONS DE L'INSPECTION

4-1 - Date de l'inspection:

4-2 - Equipe d'inspection [nomes) et fonction(s)]

4-3 - Autres participants à l'inspection [nomes) et fonction(s)]

4-4 - Moyens mis en oeuvre: (accès, signalisation, nacelle, passerelle, autres matériels).

4-5 - Conditions atmosphériques: (température, précipitations au cours du mOlS précédant l'inspection..)

4-6 - Conditions particulières de l'inspection: (difficultés, incidents, ...)

5 - CONSTATATIONS

Le modèle du procès-verbal de visite annuelle (annexe 3) donne une énumération des points à examiner.

6 - MESURES, ESSAIS, RECONNAISSANCES EFFECTUES

Relevé topographique de l'ouvrage...

7 - DOCUMENTS GRAPHIQUES, PHOTOGRAPHIES

8 - INTERPRETATION DETAILLEE DE TOUTES LES OBSERVATIONS EFFECUTEES

9 - CONCLUSIONS (1)

9-1 - Appréciation sur l'état de l'ouvrage et son évolution

9-2 - Propositions de modification ou de mise à jour :

. du document signalétique

. du dossier d'ouvrage

9-3 - Suggestions concernant les travaux d'entretien courant avec éventuellement un ordre de priorité:

9-4 - Propositions d'actions complémentaires de surveillance ou d'investigations:

- Page 38 ­

9-5 - Suggestions concernant les études, les travaux d'entretien spécialisé et les réparations s'avérant nécessaires ou souhaitables avec éventuellement un ordre de priorité:

• i

Signature de l'Agent ayant conduit l'inspection détaillée et date:

9-6 - Observations du Subdivisionnaire comportant:

- un avis sur l'état de l'ouvrage - l'indication des suites données ou qu'il propose de donner à l'inspection détaillée (1) - les décisions prises concernant l'entretien courant • les propositions d'entretien spécialisé • les propositions d'investigations complémentaires d'études et de réparations, • les autres propositions (limitation du trafic...)

Signature du Subdivisionnaire et date

9-7 - Visa et instructions de l'Ingénieur d'Arrondissement de gestion au Subdivisionnaire

Signature de l'Ingénieur d'Arrondissement de gestion et date

(1) Les avis, propositions et instructions peuvent faire l'objet d'annexes détaillées.

ANNEXE 2

BIBUOGRAPHIE

,; ANNEXE 2 - BIBLIOGRAPHIE

1 - Construction technique pour la surveillance et l'entretien des ouvrages d'art Ministère des Transports - Direction des Routes et de la Circulation Routière (19.10.1979)

- 1ère partie

- 2ème partie et en particulier fascicules 01, 02, 03, 04, 10, 11, 20, 21, 22, 23.

2 - Travaux maritimes : G. de JOLY, Ch. LAROCHE, P.H. WATIER, A. de ROUVILLE-DUNOD 1951

3 - Traité des ponts: J. CHAIX - FANCHON et ARTUS

4 - Nomenclature des parties d'ouvrages métalliques L.C.P.C. - S.E.T.R.A. - 1986

5 - Historique et analyse des règlements de calculs des ouvrages d'art métalliques et suspendus jusqu'en 1940 : R. LAFUENTE - Bulletin de liaison des Laboratoires des Ponts & Chaussées (L.C.P.C.)

6 - Ca talogue des défauts apparents des ouvrages d'art en métalliques: L.C.P.C.-S.E.T.R.A. - 1981

7 - Catalogue des défauts apparents des ouvrages d'art en béton: L.C.P.C.-S.E.T.R.A. - 1975

8 - Recommandations pour l'exécution des visites par plongeurs autonomes : D.R.C.R. - 25/09/78

Cadre technique pour l'exécution des inspections subaquatiques : Note CTO 1/P377 du 19/04/78 - D.R.C.R.

9 - Auscultation des parties immergées d'ouvrages d'art par sonar latéral : Bulletin de liaison des Laboratoires des Ponts & Chaussées N° 141 : A.C. JOUANNEAU 1986.

10 - Fascicule 56 du C.C.T.G. "Protection des ouvrages métalliques contre la corrosion" Décret 86.280 du 25/02/86 (Fascicule spécial 86-6bis). Guide d'utilisation du fascicule 56 du C.C.T.G. L.C.P.C.­S.E.T.R.A.

Il ~ Homologation pour la protection des ouvrages métalliques contre la corrosion - Circulaire 88.44 du 3 Mai 1988 M.E.L.A.T.T. D.A.E.I. et compléments (Réactualisée périodiquement).

12 - Guide choix et application des produits de réparation des ouvrages en béton - L.C.P.C. - S.E.T.R.A. - 1977.

13 - Les techniques de réparation et de renforcement des ouvrages en béton Collection A.F.P.C. SNBATI S.T.R.R.E.S. - 1985.

14 - Guide de contrôle de chantier de peintures sur ouvrages métalliques - L.C.P.C. - 1978

15 - Chapes et revêtements d'étanchéité pour ouvrages d'art - Bulletin de liaison des Laboratoires des Ponts & Chaussées nO 159 - L.C.P.C. 1989

16 - Construction métallique - Boulons à serrage contrôlé le nouveau fascicule du C.C.T.G. et la marque

nationale de conformité aux normes: J.-P. GOURMELON ­J. JAQUET Bulletin de liaison des Laboratoires des Ponts & Chaussées n° 130 - 1984.

17 - NFE 27-701, NFE 27-702, NFE 27-703, NFE 27-711, NFP 22-461, NFP 22-462, NFP 22-463, NFP 22-464, NFE 22-468, NFP 22-469.

18 - Réparation et renforcement par soudure d'ouvrages d'art en fer puddlé J.-P. PERSY Bulletins des Laboratoires des Ponts & Chaussées n° 130 - 1984

19 - Les roulements - S.N.R. Roulements - NATHAN

20 - Mécanismes oléohydrauliques - J. FAISANDIER - DUNOD

21 - La lubrification industrielle - Publication I.F.P. TECHNIQUE.

22 - Transmissions hydrostatiques - J. THOMA - DUNOD.

23 - Technologie de l'hydraulique - J. -P. DE GROATE ­Revue Technique.

24 - La lubrification - Théorie Application - J. DHERS ­Technique et Vulgarisation.

25 - Publications du C.E.T.I.M.

26 - Guide du dessinateur - CHEVALIER - HACHETTE.

27 - Normes Françaises visant l'hydraulique industrielle, l 'electro-mécanique , l'électricité, la mécanique, etc,

28 - Publications du S.T.C.-P.M.V.N.