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Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » Bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France Février 2003

Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

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Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION »

Bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France

Février 2003

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Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

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REMERCIEMENTS Afin d’assurer le bon déroulement de la campagne de surveillance intensive organisée sur l’agglomération parisienne dans le cadre du projet européen LIFE « RESOLUTION », AIRPARIF a sollicité le soutien actif des 161 communes les plus directement concernées la problématique de la pollution atmosphérique urbaine. Cent-dix-neuf d’entre elles ont activement participé à la campagne, en assumant la logistique associée à la mise en place des moyens de mesure, confirmant ainsi leur volonté de coopération avec les spécialistes de l’air. AIRPARIF souhaite particulièrement remercier les Maires et les services des communes suivantes pour leur implication : ANTONY, ARGENTEUIL, ASNIERES-SUR-SEINE, ATHIS-MONS, AUBERVILLIERS, AULNAY-SOUS-BOIS, BAGNEUX, BAGNOLET, BOBIGNY, BOIS-COLOMBES, BOULOGNE-BILLANCOURT, BOURG-LA-REINE, BRY-SUR-MARNE, CARRIERES-SUR-SEINE, CHAMPIGNY-SUR-MARNE, CHARENTON-LE-PONT, CHATENAY-MALABRY, CHATILLON, CHATOU, CHAVILLE, CHEVILLY-LARUE, CHILLY-MAZARIN, CHOISY-LE-ROI, CLAMART, CORMEILLES EN PARISIS, COUBRON, COURBEVOIE, CRETEIL, DEUIL-LA-BARRE, DRANCY, DUGNY, EAUBONNE, EPINAY-SUR-SEINE, ERMONT, EVRY, FONTENAY-AUX-ROSES, FONTENAY-SOUS-BOIS, FRANCONVILLE, GARGES-LES-GONESSE, GENNEVILLIERS, GENTILLY, GONESSE, GOURNAY-SUR-MARNE, GRIGNY, HERBLAY, ISSY-LES-MOULINEAUX, IVRY-SUR-SEINE, JOINVILLE-LE-PONT, JUVISY-SUR-ORGE, LA COURNEUVE, LA GARENNE-COLOMBES, LE BLANC-MESNIL, LE BOURGET, LE CHESNAY, LE KREMLIN-BICETRE, LE PECQ, LE PERREUX-SUR-MARNE, LE PLESSIS-BOUCHARD, LE PLESSIS-ROBINSON, LE PRE SAINT-GERVAIS, LE RAINCY, LES LILAS, LEVALLOIS-PERRET, L'HAY LES ROSES, L'ILE-SAINT-DENIS, LIVRY-GARGAN, LOGNES, MAISONS-ALFORT, MALAKOFF, MARNES LA COQUETTE, MASSY, MEAUX, MEUDON, MONTMORENCY, MONTREUIL, NANTERRE, NEUILLY-SUR-MARNE, NEUILLY-PLAISANCE, NEUILLY-SUR-SEINE, NOGENT-SUR-MARNE, NOISIEL, NOISY-LE-SEC, ORLY, ORMESSON-SUR-MARNE, PANTIN, PARAY-VIEILLE-POSTE, PARIS, PIERREFITTE-SUR-SEINE, ROCQUENCOURT, ROMAINVILLE, ROSNY-SOUS-BOIS, RUEIL-MALMAISON, RUNGIS, SAINT -DENIS, SAINT-GRATIEN, SAINT-MANDE, SAINT-MAUR DES FOSSES, SAINT-MAURICE, SAINT -OUEN, SANNOIS, SARCELLES, SARTROUVILLE, SAVIGNY-SUR-ORGE, SCEAUX, SEVRAN, SOISY-SOUS-MONTMORENCY, STAINS, SURESNES, VALENTON, VAUJOURS, VERSAILLES, VILLEJUIF, VILLENEUVE-LE-ROI, VILLEPINTE, VILLETANEUSE, VILLIERS-SUR-MARNE, VINCENNES, VIRY-CHATILLON et VITRY-SUR-SEINE. AIRPARIF remercie également le Conseil Régional d’Ile-de-France qui a apporté son soutien à ce programme de surveillance. Enfin, le projet n’aurait pu voir le jour sans la contribution de la Commission Européenne et des partenaires du programme. Citons le laboratoire européen ERLAP du Centre Commun de Recherche (JRC Ispra), le Comune di Roma et le Società Trasporti Automobilistici à Rome (Italie), le Dublin Corporation à Dublin (Ireland), l’Instituto de Salud Carlos III à Madrid (Espagne) et le laboratoire de recherche IRCCS de la fondation italienne Salvatore Maugeri .

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RESUME De par sa durée, son envergure et ses objectifs, le projet européen de recherche LIFE « RESOLUTION » a été une première pour AIRPARIF. Hormis les échanges fructueux et riches développés avec les partenaires du projet, les structures homologues de trois capitales européennes (Rome, Madrid et Dublin), le laboratoire ERLAP du centre de recherche commun de la Commission Européenne (JRC Ispra) et la fondation scientifique italienne Salvatore Maugeri, ce projet a été l’occasion de peaufiner des connaissances sur la problématique de la pollution urbaine à plusieurs échelles de travail. Les résultats obtenus ont notamment permis de renforcer nos connaissances en terme d’exposition potentielle de la population et de pertinence du dispositif de surveillance permanente. Le projet a également été l’occasion de développer la collaboration entre les collectivités territoriales et les spécialistes de l’air. Ainsi afin d’assurer son bon déroulement, AIRPARIF a mené la campagne de surveillance intensive avec le soutien actif d’une centaine de communes franciliennes parmi les plus concernées par la pollution urbaine. AIRPARIF remercie vivement l’ensemble des communes participantes : leur engagement a permis la mise en œuvre d’environ 250 sites de mesure provisoires sur un domaine d’étude qui englobe le cœur de l’agglomération parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année, avec une série tous les deux mois : septembre 2000, novembre 2000, janvier 2001, mars 2001, mai 2001 et juillet 2001. Les sites de mesure ont été instrumentés par échantillonneur passif, moyen de mesure simple, peu encombrant et techniquement fiable. Les polluants atmosphériques étudiés, le benzène et le dioxyde d’azote, représentent deux indicateurs reconnus de la pollution des grandes métropoles. Ce choix est d’autant plus pertinent que les niveaux de la pollution chronique liée à ces deux composés en Ile-de-France sont, particulièrement pour le dioxyde d’azote, préoccupants en ce qui concerne le respect de l’objectif de qualité national. Malgré la diminution importante des concentrations de benzène depuis cinq ans, l’objectif de qualité français de 2µg/m3 en moyenne annuelle n’est pas respecté sur l’ensemble de l’agglomération parisienne et plus particulièrement près des axes de circulation importants. La situation est plus délicate pour le dioxyde d’azote, pour lequel l’objectif de qualité annuel de 40µg/m3 est dépassé par la majorité des stations fixes du réseau d’AIRPARIF situées dans le cœur de l’agglomération parisienne impliquant près de quatre millions de Franciliens. Trois échelles de travail différentes ont permis d’étudier des phénomènes particuliers de la pollution atmosphérique. L’étude principale a visé la documentation à haute résolution de la qualité de l’air à l’échelle de l’agglomération parisienne sur la base d’environ 250 sites de mesure localisés tous les 2km. Le domaine d’étude retenu concerne environ 7.5 millions d’habitants franciliens. A l’échelle de quartier, des sites ont été instrumentés tous les 500m pour étudier les variations de niveaux en fonction de la configuration du quartier. Plus finement encore, l’évolution des concentrations aux voisinages immédiats des sources de la pollution routière a été étudiée sur la base de sites implantés tous les 50m en s’éloignant de l’axe considéré. L’étude à l’échelle de l’agglomération concerne la pollution de fond, c’est-à-dire la pollution moyenne d’un secteur géographique car non directement influencé par des sources d’émissions locales, afin de mieux comprendre l’influence des émissions globales de l’agglomération sur la qualité de l’air. Les concentrations les plus fortes ont été relevées, quelles que soient les conditions météorologiques, dans le centre de l’agglomération où les émissions sont les plus intenses, et elles diminuent au fur et à mesure que l’on s’en éloigne. Parallèlement, des

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phénomènes de transport et de diffusion de polluants ont conduit à observer des panaches de pollution sous le vent dominant de l’agglomération. Cela a été plus marqué pour le dioxyde d’azote, polluant majoritairement secondaire qui peut être fabriqué loin de la source d’émissions. Le motif spatial du benzène, polluant primaire directe ment émis, est plus directement lié à la répartition spatiale des émissions. De même, les six séries de mesure ont permis de documenter les variations de niveaux induites par la saisonnalité des émissions qui sont globalement de 30% à 40% plus importantes en hiver qu’en période estivale et par les conditions météorologiques plus ou moins favorables à la dispersion des polluants. A l’échelle de quartier, la surveillance a été fondée sur des sites de mesure dégagés et éloignés des sources d’émissions locales comme le trafic routier, mais également représentatifs de l’exposition de la population (parc public, terrain de sport, ruelle piétonne…), afin de caractériser les niveaux de la pollution locale par rapport à ceux de la pollution de fond. Il a ainsi pu être démontré que la pollution locale est généralement supérieure au niveau de fond et, de plus, qu’elle peut présenter des hétérogénéités (des variations de niveaux) locales importantes. Sur l’ensemble des six séries de mesure, les niveaux de benzène relevés sur un quartier s’échelonnent entre 70% à 180% de la pollution de fond. Pour le dioxyde d’azote, de par son caractère essentiellement secondaire, les niveaux relevés ne varient qu’entre 90% et 120% du niveau de fond. Série par série les niveaux de benzène, en moyenne environ deux fois plus variables que ceux de dioxyde d’azote, peuvent être jusqu’à cinq fois plus variables que ces derniers pour les conditions dispersives les moins favorables. L’étude des niveaux de pollution au fur et à mesure de l’éloignement d’un axe de circulation a permis de quantifier l’écart entre la pollution observée au plus près de la source et la pollution de fond du secteur, et de caractériser la décroissance entre les deux situations. Pour le benzène, polluant primaire, les niveaux relevés au plus près de l’axe routier peuvent atteindre entre trois et quatre fois le niveau de fond. Pour le dioxyde d’azote cet écart est moindre : le niveau relevé sur l’axe routier est égal à environ deux fois la pollution de fond. La diminution des concentrations, témoignant de l’influence décroissante du trafic routier au fur et à mesure que l’on s’en éloigne, est très nette et dépend de l’espace de dégagement alentour. En situation dégagée (à travers un jardin public), les niveaux atteignent ceux du fond à environ 150m des axes étudiés. Pour des configurations urbaines denses (évolution le long d’une petite rue encaissée), les niveaux de pollution restent systématiquement supérieurs au niveau de fond (de l’ordre de 50% à 100% pour le benzène et jusqu’à 25% pour le dioxyde d’azote), même à 175m de la source principale d’émission. La décroissance des niveaux est donc d’autant plus importante s’il s’agit d’un composé primaire ou d’une zone bien dégagée. L’échelonnement régulier des séries de mesure tout au long de l’année a permis une évaluation fiable de la concentration moyenne annuelle pour les 250 sites de fond implantés sur l’ensemble de l’agglomération parisienne. Ainsi, des cartographies fines de la pollution atmosphérique ont été élaborées afin d’identifier les secteurs les plus concernés par la pollution chronique, et d’évaluer le nombre de personnes potentiellement exposées aux niveaux dépassant l’objectif de qualité national. La cartographie élaborée à l’échelle régionale confirme que la problématique liée à la pollution urbaine chronique « se limite » à Paris et la petite couronne, avec néanmoins des secteurs touchés ponctuellement au Sud du Val d‘Oise et au Nord de l’Essonne. Au-delà du cœur dense de l’agglomération l’objectif de qualité s’avère respecté en situation de fond pour les deux polluants. Plus particulièrement, à l’échelle de l’agglomération parisienne, la cartographie du benzène a confirmé l’évolution favorable des niveaux de fond observés sur le réseau fixe d’AIRPARIF

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depuis quelques années. Ainsi, il ne reste que quelques zones géographiquement très limitées (dans Paris intra -muros ainsi que dans sa banlieue proche au Nord et au Nord-Est) qui seraient concernées par un risque significatif de dépassement de l’objectif de qualité annuel en situation de fond. Ces zones traduisent vraisemblablement l’influence des sources d’émissions locales sur les niveaux globaux induits par l’ensemble des émissions de l’agglomération, conduisant à observer des dépassements ponctuels. Ainsi, il a été possible d’évaluer à environ 740000 le nombre de franciliens habitant dans les zones les plus touchées par ce polluant qui subiraient une exposition potentielle à un niveau annuel qui dépasse vraisemblablement le seuil de qualité. Pour le dioxyde d’azote, une vaste zone de l’agglomération comprenant l’ensemble de Paris et l’essentiel de la banlieue proche de celle-ci (du Sud au Nord -Ouest en passant par les secteurs d’Est) est concernée par le dépassement de l’objectif de qualité annuel. L’étendue de la zone la plus touchée par les niveaux élevés reflète la répartition des émissions des oxydes d’azote sur l’ensemble de l’agglomération ainsi que l’influence des régimes de vents dominants (de secteur Sud-Ouest). Ainsi, la banlieue proche au Sud-Ouest et à l’Ouest de Paris semble épargnée par la pollution chronique atteignant le seuil de qualité. Un croisement avec la population a permis d’identifier, de par leur lieu de domicile, les 3.9 millions franciliens potentiellement exposés à des niveaux supérieurs à l’objectif de qualité de 40µg/m3 moyenne annuelle associé au dioxyde d’azote. De plus, 650000 personnes supplémentaires habitent dans des zones où le niveau annuel dépasse vraisemblablement ce seuil. La campagne de surveillance intensive a également été l’occasion d’évaluer la stratégie de surveillance d’AIRPARIF et, plus particulièrement, la pertinence du réseau permanent francilien. La confrontation des résultats du projet avec les caractéristiques du réseau permanent actuel a permis de conclure que ce dernier semble bien adapté pour les deux polluants considérés : les concentrations observées sur le réseau permanent peuvent donc être considérées comme représentatives de l’ensemble des niveaux de fond de l’agglomération parisienne. De plus, l’évolution favorable des niveaux de benzène indique qu’aucun renforcement du réseau d’AIRPARIF ne semble nécessaire pour maintenir une surveillance pertinente et pérenne de ce polluant. En ce qui concerne le dioxyde d’azote, même si la pertinence de la configuration actuelle des stations du réseau fixe a été confirmée, au vu des résultats du projet, ce réseau sera amené à évoluer afin de documenter plus finement le comportement de ce polluant problématique notamment dans des zones où les niveaux de pollution restent préoccupants. Il est notamment prévu de renforcer la surveillance permanente du dioxyde d’azote vers l’Est et le Nord-Est de la petite couronne dans les années à venir. Au vu des résultats obtenus dans le cadre du projet LIFE « RESOLUTION », il apparaît clairement que les campagnes de mesure intensive, réalisées à l’aide des échantillonneurs passifs, représentent un outil de surveillance novateur important quant à la documentation de la pollution atmosphérique. A ce titre, AIRPARIF envisage de renforcer la surveillance permanente pérenne effectuée à l’aide du réseau permanent francilien, en s’appuyant ponctuellement sur des campagnes de mesure intensives afin d’apporter une information plus fine et donc plus complète sur la qualité de l’air en Ile-de-France.

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AVANT PROPOS Ce document, en complément des bilans intermédiaires1 déjà parus, présente l’intégralité des résultats et des renseignements obtenus par AIRPARIF dans le cadre du projet de recherche européen LIFE « RESOLUTION » mis en œuvre en Ile-de-France. Ce projet, dont l’objectif premier était la documentation à haute résolution spatiale de la pollution urbaine dans différentes capitales européennes, a mené à la réalisation de campagnes de mesure simultanément à Rome, Madrid, Dublin ainsi que Paris et sa proche couronne. Le protocole d’étude a été élaboré par le laboratoire de la Commission Européenne, JRC Ispra, et les moyens de mesure ainsi que les résultats d’analyse chimique ont été fournis par le laboratoire de recherche de la fondation scientifique italienne, Salvatore Maugeri. Les objectifs du projet RESOLUTION étaient multiples et complémentaires. Tout d’abord, d’un point de vue européen, il avait pour ambition de comparer la qualité de l’air de quatre capitales européennes et d’évaluer potentiellement l’efficacité des programmes européens de réduction des émissions atmosphériques. Ensuite, à l’échelle des villes participantes, il visait à établir des cartographies de grande précision de la qualité de l’air comme outil de décision quant à l’optimisation du réseau automatique et la caractérisation de l’exposition de la population. Cependant la complexité des différents paramètres intervenant dans le projet n’a pas permis de réaliser pleinement les objectifs à l’échelle continentale initialement prévus. Ainsi, la comparaison de la qualité de l’air dans les différentes capitales a été limitée par des conditions météorologiques trop hétérogènes et par l’absence de données complémentaires complètes (par exemple le cadastre d’émissions…) permettant de mieux appréhender et de tenir compte des spécificités de chaque ville. De même les informations parcellaires ont également rendu délicate toute évaluation de l’efficacité des programmes de réduction des émissions. Toutefois, RESOLUTION a permis de constituer une base unique en matière de données de pollution à l’échelle du continent. A l’échelle locale, en ce qui concerne l’agglomération parisienne, les objectifs fixés par AIRPARIF vis-à-vis de l’étude à haute résolution de la qualité de l’air francilien ont été atteints. Ainsi, le projet RESOLUTION a été l’occasion non seulement de mieux comprendre le motif spatial de la pollution atmosphérique locale, mais aussi d’en tirer des conséquences en terme notamment d’exposition de la population francilienne et de l’évolution potentielle du dispositif de surveillance permanente.

1 Publication AIRPARIF : LIFE « RESOLUTION » 1er bilan d’étape (février 2001) et 2ème bilan d’étape (avril 2002) téléchargeables depuis http:\\www.airparif.asso.fr

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SOMMAIRE

SOMMAIRE ......................................................................................6 I. CONTEXTE DE L’ETUDE .....................................................................8 II. PROGRAMME DE MESURE ET MOYENS MIS EN ŒUVRE ................................9

II.1 Indicateurs de la pollution atmosphérique urbaine......................................9 II.1-1 : Les sources d’émissions.............................................................................................................................9 II.1-2 : Les tendances de niveaux depuis quelques années .....................................................................10 II.1-3 : L’évolution saisonnière des niveaux ....................................................................................................11 II.1-4 : La situation au regard de la réglementation .................................................................................12

II.2 Les trois échelles d’étude ............................................................. 13 II.2-1 : Le cœur dense de l’agglomération......................................................................................................14 II.2-2 : Les quartiers ..............................................................................................................................................15 II.2-3 : Au voisinage des grands axes..............................................................................................................16

II.3 Moyens de mesure ..................................................................... 17 II.3-1 : Principe de fonctionnement..................................................................................................................17 II.3-2 : Qualité de la mesure...............................................................................................................................18

II.4 La période de mesure.................................................................. 20 III RESULTATS DE MESURE ................................................................ 21

III.1 A l’échelle de l’agglomération parisienne ............................................. 21 III.1-1 : Les concentrations les plus fortes dans le cœur dense de l’agglomération...................21 III.1-2 : Des panaches de pollution observés sous le vent de l’agglomération ...............................21 III.1-3 : Variation des niveaux relevés en fonction de la saisonnalité des émissions................ 22 III.1-4 : Des niveaux plus faibles relevés par vents dispersifs .......................................................... 24

III.2 A l'échelle de quartier ............................................................... 26 III.2-1 : Des niveaux localement supérieurs à la pollution de grande échelle............................... 26 III.2-2 : Des variations locales traduisent des influences ponctuelles ........................................... 29

III.3 Au voisinage des grands axes de circulation......................................... 31 III.3-1 : L’évolution à travers un espace très dégagé...............................................................................31 III.3-2 : L’évolution le long d’une petite rue encaissée ........................................................................... 33 III.3-3 : L’évolution au sein d’un environnement complexe .................................................................... 34

IV. SITUATION A L’ECHELLE ANNUELLE .................................................. 36 IV.1 Evaluation de la concentration moyenne annuelle ..................................... 36

IV.1-1 : Observations météorologiques ........................................................................................................... 36 IV.1-2 Méthodologie de calcul et incertitude associée ........................................................................... 37

IV.2 Cartographie de la concentration moyenne annuelle .................................. 38 IV.2-1 : Le cœur dense concerné par le dioxyde d’azote ........................................................................ 38 IV.2-2 : Un impact plus local vis-à-vis du benzène..................................................................................... 39

IV.3 : Situation par rapport à l’objectif de qualité annuel ................................ 40 IV.3-1 : Définition d’un risque de dépassement .......................................................................................... 40 IV.3-2 : Cartographie du risque de dépassement........................................................................................41

IV.4 : Exposition de la population .......................................................... 42

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SOMMAIRE (suite) V. CONSEQUENCES POTENTIELLES RELATIVES A LA SURVEILLANCE PERMANENTE . 45

V.1 : Caractéristiques du réseau permanent francilien .................................... 45 V.2 : Le réseau de surveillance du benzène ................................................ 46 V.3 : Le réseau de surveillance du dioxyde d’azote ....................................... 47

V.3-1 : Evaluation de la pertinence globale du réseau de mesure ........................................................ 48 V.3-2 : Vers un renforcement du réseau fixe.............................................................................................. 49

V.4 : Les échantillonneurs passifs et la surveillance pérenne ............................. 51 ANNEXE 1 ..................................................................................... 52 ANNEXE 2 ..................................................................................... 55 ANNEXE 3 ..................................................................................... 58 ANNEXE 4 ..................................................................................... 61 ANNEXE 5 ..................................................................................... 68 ANNEXE 6 ..................................................................................... 75

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I. CONTEXTE DE L’ETUDE Les sources d’émissions de la pollution atmosphérique se concentrent essentiellement en milieu aggloméré ou urbanisé du fait du secteur des transports (routier, aérien…), de l’activité tertiaire et domestique (chauffage…) ou des installations industrielles importantes qui sont souvent localisées à côté des centres urbains. Cependant, cette pollution d’origine essentiellement urbaine n’est pas simplement un problème local et spécifique à l’agglomération concernée. A travers des mécanismes notamment de photoxydation, la pollution urbaine peut se transformer en pollution photoxydante, dont le traceur le plus connu est l’ozone, et se transporter à grande échelle. Ainsi, l’ozone, formé à partir d’un certain nombre de précurseurs émis en milieu urbain, représente un problème non pas local mais un problème à l’échelle continentale. Une meilleure documentation de la problématique de la pollution urbaine représente une étape incontournable et un outil essentiel dans l’élaboration de mesures pertinentes et efficaces en vue de la résolution du problème des polluants transfrontaliers à l’échelle européenne. Ce contexte a conduit la Commission Européenne à cofinancer le projet « RESOLUTION » dans le cadre du programme européen de recherche LIFE (réf. LIFE 99 ENV/IT/081). L’objectif premier du projet RESOLUTION a été la documentation exhaustive, à savoir à très haute résolution spatiale, de la pollution urbaine à travers différentes villes européennes afin de mieux

appréhender son influence sur la qualité de l’air à l’échelle continentale. Dans ce cadre, le laboratoire ERLAP de la Commission Européenne (European Research Laboratory on Air Pollution de l’Institute for Environment du Joint Research Centre), le laboratoire de recherche médicale IRCCS de la fondation Salvatore Maugeri et les structures chargées de la surveillance de la qualité de l’air dans quatre capitales européennes se sont associés pour réaliser le projet. AIRPARIF en Ile-de-France, le Comune di Roma et le Società Trasporti Auto mobilistici à Rome (Italie) , le Dublin Corporation à Dublin (Ireland) et l’Instituto de Salud Carlos III à Madrid (Espagne) ont réalisé simultanément les

campagnes de mesure sur leur territoire de compétence. La Fondazione Salvatore Maugeri , coordinateur du projet, était chargée de fournir les dispositifs de mesure et de réaliser les analyses en laboratoire. Le laboratoire de la Commission Européenne a élaboré le protocole standardisé des campagnes de mesure, en coopération avec les réseaux de surveillance participants, et a effectué des tests en laboratoire permettant de confirmer la qualité des mesures obtenues au regard des normes existantes. De par sa durée, son envergure et ses objectifs, le projet RESOLUTION est une première pour AIRPARIF. Il a notamment été l’occasion non seulement de préciser localement les connaissances sur la problématique de la pollution urbaine mais également de travailler en collaboration étroite avec les collectivités territoriales directement concernées. Ainsi afin d’assurer le bon déroulement du projet, AIRPARIF a mené le projet avec le soutien actif d’une centaine de communes franciliennes.

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II. PROGRAMME DE MESURE ET MOYENS MIS EN ŒUVRE II.1 Indicateurs de la pollution atmosphérique urbaine Dans le cadre de RESOLUTION, les polluants atmosphériques retenus ont été choisis comme étant les indicateurs les plus pertinents de la pollution des grandes métropoles intervenant également dans la production des polluants photoxydants, dont notamment l’ozone. Ainsi deux familles de polluants typiquement urbains ont été surveillées, en l’occurrence les oxydes d’azote et les composés organiques volatils. Le dioxyde d’azote a été choisi comme indicateur des oxydes d’azote et le benzène comme indicateur des composés organiques volatils. Ce choix est d’autant plus pertinent puisque les deux composés retenus sont également des polluants réglementés à l’échelle nationale et européenne, par ailleurs surveillés en Ile-de-France sur le réseau fixe d’AIRPARIF depuis plusieurs années. II.1-1 : Les sources d’émissions Les oxydes d‘azote (NOx) se présentent essentiellement sous deux formes chimiques : le monoxyde d’azote (NO) qui représente 90% des émissions de NOx et le dioxyde d’azote (NO2) qui représente approximativement les 10% restants. Le NO peut ensuite se transformer par réaction chimique dans l’atmosphère en NO2. Aussi, le NO est un polluant dit « primaire » (car directement émis) et le NO2 est essentiellement « secondaire » (car il est majoritairement fabriqué ou formé à partir d’autres polluants). En Ile-de-France2, les principales sources anthropogéniques de NOx sont liées aux transports routiers (54%) et aux sources fixes de combustion telles les centrales thermiques (15%) et le résidentiel/tertiaire (11%). Les industries ont un rôle mineur avec seulement 9% des émissions totales des NOx. Les émissions les plus importantes sont centrées sur Paris intra-muros et diminuent au fur et à mesure que l’on s’en éloigne (cf. figure 1(a) qui présente les émissions des oxydes d’azotes en terme d’équivalent NO2).

(a) Les oxydes d’azote

(b) Le benzène

Figure 1 : Emissions annuelles (en tonnes/km²) en région Ile-de-France [source : cadastre d’émissions d’AIRPARIF (1998)]

2 Source : Inventaire d’émission du CITEPA ( 1998)

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Le benzène appartient à la famille des composés organiques volatils (COV). En Ile-de-France, ces derniers sont essentiellement émis dans l’atmosphère par les transports routiers (gaz d’échappement des véhicules, évaporation des carburants automobiles : 34%), les activités du résidentiel/tertiaire (combustion, utilisation de peintures et de solvants : 31%) et les industries (combustibles liquides, gaz naturel, carburants industriels : 22%). Tout comme les oxydes d‘azote, les émissions les plus importantes de benzène sont observées au centre de l’agglomération parisienne et diminuent au fur et à mesure que l’on s’en éloigne (cf. Figure 1(b)). II.1-2 : Les tendances de niveaux depuis quelques années Les résultats historiques des niveaux annuels des oxydes d’azote relevés sur le réseau fixe d’AIRPARIF mettent en évidence des évolutions différentes pour le NO2 et le benzène. Depuis 5 ans le dioxyde d’azote (cf. Figure 2(a)) ne connaît qu’une décroissance de -23%, malgré la diminution régulière et importante du NO (-41%) sur la même période. La diminution nette des niveaux de ce polluant primaire, qui résulte essentiellement de la baisse progressive des émissions unitaires des véhicules induits par les progrès techniques couplés au renouvellement progressif du parc routier francilien, n’est pas directement traduite par une baisse correspondante du NO2 et ceci à cause du caractère secondaire de ce dernier. Il a en outre été démontré à l’occasion d’une expertise menée par AIRPARIF3 que, sans effort supplémentaire considérable sur la réduction des émissions de monoxyde d’azote, la tendance à la baisse des niveaux du dioxyde d’azote resterait limitée dans son ampleur.

Dioxyde d'azote (NO2)

4952

5855 55 57 56 54

51 4944

0

10

20

30

40

50

60

70

1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002Années

µg/m

3

(a) Le dioxyde d’azote4

Benzène

5.45.1 5.3 5.5

4.2

3.4

1.9 1.8 1.7

0

1

2

3

4

5

6

1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002Années

µg/m

3

(b) Le benzène5

Figure 2 : Evolution des niveaux annuels de NO2 et de benzène en agglomération parisienne pour les sites urbains de fond du réseau permanent francilien.

Le benzène, quant à lui, présente (cf. Figure 2(b)) une diminution régulière et importante (de l’ordre de deux tiers) des niveaux annuels depuis 1997. Cette décroissance résulte de la combinaison de plusieurs phénomènes : l’introduction progressive de véhicules à essence équipés de pots catalytiques qui émettent moins d’hydrocarbures qu’un véhicule essence non catalysé, l’augmentation de la part de véhicules diesel (faible émetteur de benzène) dans le parc

3 Rapport d’expertise AIRPARIF : « Les réductions d’émissions pressenties en Ile-de-France permettront-elles, aux horizons 2005 et 2010, le respect des valeurs de référence de qualité de l’air pour le dioxyde d’azote ? » (2000) 4 calcul effectué sur un échantillon constant de stations du réseau fixe : Paris 12ème, Paris 13ème , Neuilly-sur-Seine (92), Aubervilliers (93) et Vitry-sur-Seine (94). 5 Calcul effectué sur un échantillon constant de stations du réseau fixe : Paris 13ème, Gennevilliers (92), Issy-les-Moulineaux (92), Neuilly-sur-Seine (92), Montreuil (93) Saint-Denis (93))

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automobile, et l’amélioration des carburants, soit plus précisément la baisse importante des teneurs de benzène dans les carburants depuis le 1er janvier 2000. L’influence de ce dernier facteur est particulièrement significative par le passage de 1999 à 2000 et ensuite par la stabilité des niveaux annuels en 2001 et 2002. Le caractère primaire du benzène implique que toute réduction d’émissions est directement traduite par une baisse correspondante en terme de concentrations relevées. II.1-3 : L’évolution saisonnière des niveaux Le cycle annuel moyen du NO2 et du benzène (cf. Figure 3) met en évidence des niveaux plus élevés en hiver qu’en période estivale. Pour le dioxyde d’azote, ces variations sont induites par la conjugaison de deux phénomènes : des émissions plus importantes en hiver avec le fonctionnement des sources fixes liées à la production d’énergie, et les conditions dispersives de l’atmosphère moins favorables en période hivernale. De plus, du fait de son caractère secondaire, le NO2 a un cycle moins dynamique que son précurseur, le NO. La baisse des émissions estivales de l’ensemble des oxydes d’azote est, dans le cas de NO2, compensée par une production accrue de ce composé secondaire par voie photochimique conduisant ainsi à une baisse d’environ 30% en été par rapport aux niveaux relevés en hiver.

Dioxyde d'azote

5864 65

5851

46 44 45

56 59 6155

0

10

20

30

40

50

60

70

Jan Mars Mai Juil Sept NovMois

µg/m

3

(a) Le dioxyde d’azote6

3.3

4.8

3.1

2.3 2.42 1.8 1.9

3.1 3.3 3.52.9

0

1

2

3

4

5

6

jan mars mai juil sep

t nov

µg/m

3

(b) Le benzène7

Figure 3 : Evolution des niveaux moyens mensuels de NO2 et de benzène en agglomération parisienne pour les sites urbains de fond du réseau permanent francilien.

De par son caractère primaire, le cycle annuel des niveaux moyens de benzène est plus marqué que celui du dioxyde d’azote, avec des niveaux estivaux égaux à environ la moitié de ceux relevés en hiver. Ainsi les conditions dispersives de l’atmosphère plus favorables en période estivale conjuguées à des émissions d’hydrocarbures à l’échappement moins importantes en été dues à la température plus élevée du moteur au démarrage, se traduisent par une baisse correspondante en terme de concentrations.

6 calcul effectué sur un échantillon constant de stations du réseau fixe : Paris 12ème, Paris 13ème , Neuilly-sur-Seine (92), Aubervilliers (93) et Vitry-sur-Seine (94) de 1992 à 2000. 7 Calcul effectué sur Paris 13ème et Gennevilliers (92) de 1998 à 2000.

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II.1-4 : La situation au regard de la réglementation Les directives européennes et les critères nationaux concernant le dioxyde d’azote et le benzène sont présentés en annexe. Pour le dioxyde d’azote, la réglementation est définie en terme de moyenne horaire et en terme de moyenne annuelle. Ces deux niveaux réglementaires permettent de considérer deux types de situations critiques : d’une part les épisodes de courte durée, à l’échelle d’une ou plusieurs heures (les fameux épisodes de pollution atmosphérique…), d’autre part la pollution atmosphérique chronique à l’échelle annuelle. La procédure d'information et d'alerte du public en cas d'épisode de pollution atmosphérique mis en place en Ile-de-France depuis le 25 avril 1994 a notamment été élaborée en vue des situations dégradées de durée très limitée dans le temps. Cependant, les épisodes courts de dioxyde d’azote sont peu fréquents depuis quelques années. En effet, depuis 1997, le nombre de dépassements du niveau d'information et de recommandation du public (200µg/m3 en moyenne horaire) est passé de 16 à 2 en 2001 et 1 en 2002. Désormais, le déclenchement de la procédure d'information et de recommandation du public concerne essentiellement l’ozone (16 en 2001 et 5 en 2002). De plus, aucune station du réseau fixe d’AIRPARIF, même en situation de proximité des axes routiers importants, n’a dépassé la valeur limite en vigueur en 2002 (280µg/m3 en moyenne horaire).

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Station permanente du réseau d'AIRPARIF

Conc

entr

ation

moy

enne

ann

uelle

(en

micro

g/m3)

Figure 4 : Concentration moyenne annuelle de dioxyde d’azote (en µg/m3) du réseau d’AIRPARIF pour l’année 2002. La partie rouge représente l’effort à accomplir en terme de baisse de concentration pour que

l’objectif de qualité français (de 40µg/m3) soit respecté. Si la réglementation apparaît mieux respectée en terme de phénomènes de pollution aigus et isolés dans le temps pour le dioxyde d’azote, ce n’est pas le cas en ce qui concerne la situation chronique traduite par la concentration moyenne annuelle. En effet, non seulement la valeur limite en vigueur en 2002 (56µg/m3 en moyenne annuelle) a été dépassée par presque toutes les stations en situation de proximité du trafic, mais l’objectif de qualité français (40µg/m3 en moyenne annuelle) a également été atteint ou dépassé par la majorité des stations situées dans le

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cœur dense de l’agglomération parisienne. La partie rouge sur la Figure 4 représente, station par station, l’effort à accomplir en terme de baisse de concentration pour que l’objectif de qualité soit respecté par l’ensemble du réseau fixe. Au regard de ce résultat, il est clair que le dioxyde d’azote reste, à l’heure actuelle, problématique en ce qui concerne le respect de l’objectif de qualité français et ceci malgré une évolution favorable depuis cinq ans. Pour le benzène, les seuils réglementés au plan national concernent la concentration moyenne annuelle avec un objectif de qualité en vigueur de 2µg/m3 et une valeur limite de 10µg/m3 jusqu’en 2005. La baisse très importante des concentrations relevées depuis 5 ans en agglomération parisienne implique que ces seuils sont respectés par la quasi-totalité des stations de fond du réseau d’AIRPARIF (cf. Figure 5). Seules les deux stations de proximité situées sur la place Victor Basch, Paris 14ème, et sur le boulevard périphérique au niveau de la Porte d’Auteuil ne respectent pas l’objectif de qualité de 2µg/m3, la station Victor Basch restant cependant en deçà de la valeur limite Au regard de ce résultat il semble que le benzène soit moins problématique en situation de fond que le dioxyde d’azote mais qu’il reste des efforts importants à accomplir en ce qui concerne l’exposition en situation de proximité des axes routiers et les situations intermédiaires, entre celle-ci et la situation de fond.

0

1

2

3

4

5

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7

8

9

Station permanente du réseau d'AIRPARIF

Conc

entr

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ann

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g/m3)

Figure 5 : Concentration moyenne annuelle de benzène (en µg/m3) du réseau d’AIRPARIF pour l’année 2002. La partie rouge représente l’effort à accomplir en terme de baisse de concentration pour que

l’objectif de qualité français (de 2µg/m3) soit respecté. II.2 Les trois échelles d’étude Parallèlement à l’étude principale du projet, concernant la cartographie à haute résolution de la pollution atmosphérique à l’échelle de l’agglomération parisienne, des études complémentaires, plus fines encore, ont été menées afin d’apporter des informations plus complètes vis à vis de la qualité de l’air en fonction de l’échelle géographique considérée. Trois échelles d’étude ont été définies : 1. Le cœur dense de l’agglomération : pour décrire finement de la pollution atmosphérique sur

l’ensemble de cette zone d’étude ;

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##

#

#

#

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#

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0 20 KmECHELLE

2. Les quartiers : pour étudier le comportement de la pollution atmosphérique à l’échelle du quartier ;

3. Au voisinage de grands axes : pour étudier l’évolution des concentrations aux voisinages immédiats des sources de la pollution routière.

II.2-1 : Le cœur dense de l’agglomération La définition du domaine d’étude est fondée sur des critères généraux de surveillance ; il s’agit de mesurer dans les zones où la population la plus dense est potentiellement exposée aux niveaux les plus importants. Le croisement des données historiques observées sur le réseau fixe d’AIRPARIF, des cadastres d’émissions ainsi que des densités de population ont conduit à définir une zone d’étude centrée sur la petite couronne et couvrant 1100 km² (soit 9.4 % du territoire de l’Ile-de-France). Ce domaine d’étude, qui concerne plus précisément 161 communes et 7,5 millions d’habitants, soit les deux tiers des Franciliens, est présenté en jaune sur la Figure 6.

Figure 7 : Limite de la zone d’étude avec la localisation des sites de mesure (points rouges) et communes non participantes (en gris)

La localisation des 13 sites de mesures retenus en périphérie, dans les zones rurales à l’extérieur de l’agglomération parisienne, permettant d’élaborer des cartographies de la pollution atmosphérique à l’échelle de la région Ile-de-France est représentée en rouge à la Figure 6.

Figure 6 : Zone d’étude (en jaune) avec la localisation des sites de mesure en périphérie (points rouges).

• •

• • •

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Avec la participation active de 119 communes, 238 points de mesure provisoire ont été installés sur l’ensemble de la zone d’étude en moyenne tous les deux kilomètres. Afin d’obtenir une description cohérente de la pollution atmosphérique à l’échelle de l’agglomération, ces sites répondent aux critères nationaux8 d’implantation des sites dits « de fond », c’est à dire représentatifs d’un large secteur géographique et éloignés de toutes sources directes et locales de pollution (parkings, sortie de tunnels, axes de circulation,…). La limite de la zone d’étude, la localisation des sites de mesures retenus (points rouges) et les communes non participantes (en gris) sont présentées sur la Figure 7. II.2-2 : Les quartiers Une étude focalisée sur une échelle géographique beaucoup plus réduite, comme un quartier, permet d’étudier les hétérogénéités potentielles de la pollution atmosphérique de fond à cette échelle et ceci en fonction de la typologie de l’urbanisme du quartier étudié. Ainsi deux « zooms » ont été définis au sein de la zone d’étude globale afin d’étudier l’évolution de la pollution atmosphérique pour deux types d’urbanisme différents ; l’un dans le centre historique de Paris et l’autre en banlieue proche. Au sein de chaque zoom, les sites ont été localisés tous les 500m sur l’ensemble un secteur de 3 x 2 km, dans des lieux aussi représentatifs que possible de sites de fond afin de permettre leur comparaison avec ceux du reste de l’agglomération. Ainsi, pour leur implantation des sites dégagés, l’éloignés des sources d’émissions locales (comme le trafic routier…) et représentatifs de l’exposition de la population ont été privilégiés : parc public, terrain de sport, ruelle piétonne….

Figure 8 : Localisation des sites (points magenta) du zoom sur le centre historique de Paris Toutefois, le caractère dense et complexe de l’urbanisme dans le centre de Paris ne permet pas de respecter tous les critères pour tous les sites en ce qui concerne le zoom réalisé (cf. Figure 8), qui comprend l’Ile de la Cité, Les Halles et le Marais. Ainsi, bien que ces derniers ne soient pas directement influencés par des sources d’émission locales, leur représentativité spatiale peut être limitée par l’environnement complexe dans lequel ils se trouvent et notamment par un dégagement insuffisant en raison de la densité urbaine importante du secteur.

8 Document ADEME, Classification et critères d’implantation des stations de surveillance de la qualité de l’air (juin 2002)

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Figure 9: Localisation des sites (points magenta) du zoom sur la banlieue proche à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie.

Le zoom sur la proche banlieue concerne les communes de Neuilly-sur-Seine et de Courbevoie (Département des Hauts de Seine) au Nord-Ouest de Paris. Ce secteur, qui s’étend entre la Porte Maillot et le Bois de Boulogne au Sud-Ouest et l’Esplanade de la Défense et le centre ville de Courbevoie au Nord-Est (cf. Figure 9), peut être considéré comme représentatif de l’urbanisme hétérogène de la banlieue proche de Paris. Ce mélange d’urbanisme commercial dense le long de grands axes, de secteurs résidentiels et d’un centre d’affaires important, implique que, tout comme pour le zoom de Paris, les critères de surveillance de la pollution de fond ne peuvent pas être toujours respectés pour tous les sites du zoom, limitant ainsi leur représentativité spatiale. II.2-3 : Au voisinage des grands axes Quelques sites ont été installés dans le voisinage immédiat de grands axes de trafic afin d’étudier la diffusion des polluants émis dans le tissu urbain avoisinant. Ainsi, la pollution a été relevée depuis le bord immédiat des routes jusqu’à plusieurs dizaines de mètres des voiries afin d’étudier l’évolution des concentrations au fur et à mesure que l’on s’éloigne du trafic routier dans l’urbanisme spécifique du secteur. Trois axes dits « transects » coupant des zones d’émissions ont ainsi été mis en œuvre depuis des voiries présentant des intensités de trafic et des environnements différents. Le premier, concernant la rue Saint-Antoine au niveau du métro Saint-Paul (Paris 4ème) dans le cœur historique de Paris, longe la rue Pavée vers la rue des Francs Bourgeois. La rue Saint-Antoine présente un trafic routier de l’ordre de 25 500 véhicules par jour9. Six sites de mesure ont été implantés depuis le bord de cet axe jusqu’à une distance de 170m dans la rue Pavée (cf. Figure 10(a)). Deux points se trouvent de chaque coté de la chaussée et quatre se situent respectivement à une distance de 12, 60, 110 et 170m de celle-ci. La rue Pavée est typique des petites rues encaissées qui caractérisent l’urbanisme de ce secteur.

9 source : Ville de Paris - Division des Plans de Voirie (2000)

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(a) Transect Saint-Antoine (b) Transect du Jardin des Tuileries (c )Transect de l’avenue de Gaulle

Figure 10: Localisation des sites (points rouges) de mesure instrumentés pour l’étude des transects. Le second transect, à travers le Jardin des Tuileries (Paris 1er) entre le quai des Tuileries et la rue de Rivoli, permet d’étudier la dispersion de la pollution dans l’environnement très dégagé que représente cet espace vert. Huit points de mesure (cf. Figure 10(b)) ont été implantés dans le Jardin des Tuileries entre la rue de Rivoli (dont le trafic est environ 45 000 véhicules par jour9) et le quai des Tuileries (avec ses 59 000 véhicules par jour9) distant d’environ 330m. Les sites se trouvent respectivement à 1, 40, 60, 105, 155, 195, 250 et 290m de la rue de Rivoli. Le troisième transect est situé à Neuilly-sur-Seine (Hauts de Seine) et concerne l’avenue Charles de Gaulle au niveau de la Place du Marché vers la rue de l’Ecole de Mars. Six sites de mesure ont été implantés depuis le bord de l’avenue Charles de Gaulle. Un site est au bord de la chaussée, trois sont sur la Place du Marché (à 17, 37 et 64m de la chaussée) et deux dans la rue Madeleine Michelis à 90 et 155m de la chaussée. Ce transect permet d’étudier le comportement de la pollution à proximité d’une source d’émissions très importante (environ 160 000 véhicules par jour10 sur l’avenue Charles de Gaulle) mais dans un environnement comprenant l’espace dégagé que représente la largeur de la chaussée ainsi que la Place du Marché et l’encaissement de la rue Madeleine Michelis dont le trafic est beaucoup plus faible que celui de l’avenue Charles de Gaulle. II.3 Moyens de mesure L’objectif principal, à savoir la surveillance à haute résolution spatiale de la pollution atmosphérique sur un large domaine, implique l’utilisation d’échantillonneurs passifs (appelés également tubes à diffusion passive) comme moyens de mesure. II.3-1 : Principe de fonctionnement Cette technique fiable, peu encombrante et simple à mettre en œuvre permet d’instrumenter simultanément un nombre très important de sites de mesure. L’échantillonneur passif (de type radiello®) utilisé dans le cadre du projet se présente sous forme de cartouche absorbante insérée dans un corps poreux (le tube) qui lui est maintenu en position horizontale par le biais d’un support triangulaire, au sein d’un abri de protection (cf. Figure 11).

10 source : Département des Hauts de Seine – DGST/DDE/Division des équipements routiers, (1999-2000)

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Figure 12 : Schéma de fonctionnement d’un échantillonneur passif (d’après radiello®)

Les cartouches absorbantes, imprégnées d’un réactif chimique spécifique, piègent, au fur et à mesure que l’air circule à travers le corps poreux, le polluant recherché (cf. Figure 12). Il y a donc un tube par polluant mesuré (en l’occurrence le benzène et le dioxyde d’azote) qui est accroché à l’intérieur de l’abri de protection lors de la pose sur le terrain du dispositif de mesure. L’abri de protection, fixé sur un support dans l’environnement (poteau, lampadaire…) à environ 3m du sol, permet de protéger l’échantillonneur de l’impact direct du vent, du soleil et de la pluie, optimisant ainsi les conditions de mesure afin de fiabiliser le processus de diffusion et de piégeage des polluants. Après une durée d’exposition d’une semaine, les cartouches absorbantes sont récupérées, fermées hermétiquement puis acheminées jusqu’au laboratoire d’analyse où elles sont analysées selon des protocoles spécifiques à chaque polluant. A l’issue des analyses, la concentration moyenne de benzène et de dioxyde d’azote caractéristique de la période d’exposition sont disponibles. II.3-2 : Qualité de la mesure Comme pour toute méthode de mesure, les résultats délivrés par ces échantillonneurs sont associés à une incertitude. Dans le cas des échantillonneurs passifs, cette incertitude peut avoir différentes origines : la fabrication, l’applicabilité de la théorie de la diffusion passive selon les conditions météorologiques ou encore l’analyse en laboratoire. L’incertitude globale associée aux mesures obtenues par tubes à diffusion est donc égale à la combinaison des incertitudes provenant de chacune des sources individuelles d’erreur. Des Directives Européennes fixent les seuils quant à l’incertitude maximale acceptable associée à la mesure par tubes à diffusion. Ces

Figure 11 : Echantillonneurs passifs installés à l’intérieur de l’abri de protection

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seuils varient avec le polluant considéré. Pour le dioxyde d’azote11 l’incertitude maximale tolérée est de 25% de la mesure et pour le benzène12, elle est de 30%. Dans le cadre du projet, le laboratoire de la Commission Européenne a élaboré un protocole d’inter-comparaison qui a été mis en oeuvre parallèlement à la campagne intensive sur les quatre villes européennes, l’objectif étant la quantification de l’incertitude associée aux tubes utilisés pour le projet. Trois laboratoires (de la Commission, de la Fondazione Salvatore Maugeri et de l’Instituto de Salud Carlos III) ont participé aux analyses des tubes exposés lors des inter-comparaisons afin d’obtenir une incertitude prenant en compte des incertitudes intra- et inter-laboratoire, en l’occurrence une incertitude maximalisée. Après centralisation et interprétation des résultats des inter-comparaisons, le laboratoire de la Commission a conclu13 que l’incertitude globale des échantillonneurs passifs utilisés dans le cadre du projet est de 21% pour le dioxyde d’azote et de 29% pour le benzène pour les concentrations autour des valeurs limites réglementaires. Pour le dioxyde d’azote, cette incertitude est cohérente avec les résultats des tests indépendants menés au cours de la campagne par AIRPARIF en installant des tubes à diffusion sur les stations permanentes du réseau fixe francilien. Une comparaison des mesures obtenues par tubes à diffusion passive avec celles obtenues par les analyseurs automatiques aux stations permanentes14 permet d’apprécier la qualité de la mesure obtenue par tubes. La Figure 13, qui présente cette comparaison pour une série de mesure effectuée lors de la campagne, montre que la mesure par tube se révèle globalement cohérente avec celle obtenue par analyseur automatique quelle que soit l’implantation du site : en zone rurale, en limite d’agglomération ou dans le cœur dense de celle-ci.

Résultat de mesure du 29 mai au 5 juin 2001

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10

20

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3) AnalyseurTube à diffusion

Figure 13 : Comparaison du résultat des tubes à diffusion avec celui obtenu par analyseur automatique lors d’une série de mesure

11 Directive 1999/30/CE du 22 avri l 1999 relative à la fixation de valeurs limites pour l’anhydride sulfureux, le dioxyde d’azote et les oxydes d’azote, les particules et le plomb dans l’air ambiant 12 Directive 2000/69/CE du 16 novembre 2000 concernant les valeurs limites pour le benzène et le monoxyde de carbone dans l’air ambiant 13 Rapport européen de LIFE 99ENV/IT/081 : Relazione finale, Resultati del progetto (en italien) 14 Norme : NF X 43-018 « Pollution atmosphérique - Dosage des oxydes d'azote par chimiluminescence » (mars 1983)

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Un protocole d’évaluation de l’incertitude15, utilisé par AIRPARIF pour calculer l’incertitude associée aux tubes en prenant les résultats des analyseurs comme mesure de référence, a permis de démontrer que l’incertitude moyenne des tubes installés en Ile-de-France est égale à celle obtenue de façon indépendante par le laboratoire de la Commission européenne : environ 20% de la mesure. II.4 La période de mesure La période de mesure définie dans le cadre du projet couvre l’année entre le 1er septembre 2000 et le 31 août 2001. Pour identifier, étudier et prendre en compte les évolutions des niveaux de pollution à l’échelle de l’année, des séries de mesures réparties sur toute l’année en question ont été réalisées. Cette stratégie de surveillance a conduit à une semaine de mesure tous les 2 mois ; soit 6 séries de mesure sur l’année comme présenté dans le Tableau 1.

N° de Série Période de mesure 1 Du 25 septembre au 2 octobre 2000 2 Du 27 novembre au 4 décembre 2000 3 Du 29 janvier au 5 février 2001 4 Du 26 mars au 2 avril 2001 5 Du 29 mai au 5 juin 2001 6 Du 23 au 30 juillet 2001

Tableau 1 : Les périodes de mesure au cours de l’année de surveillance. Dans un souci de comparabilité des résultats obtenus, pour chacune des six séries de mesure, les tubes à diffusion ont été installés sur site le matin du premier jour et retiré du site le matin du dernier jour de la série par les 119 communes participantes. Ce protocole d’harmonisation a permis de respecter à la fois les contraintes logistiques associées à ce projet d’envergure et la rigueur métrologique nécessaire quant à l’homogénéité des durées d’exposition des tubes. Outre le suivi de la saisonnalité de la pollution, l’échelonnement des séries tout au long de l’année évite de privilégier une période qui ne serait pas représentative de l’année complète. Ainsi, la répartition équilibrée des séries de mesure au cours de l’année, réalisées tous les deux mois, permet une évaluation fiable de la concentration moyenne annuelle en chaque site de mesure ; la concentration moyenne annuelle étant ensuite positionnée vis-à-vis des valeurs réglementaires en ce qui concerne la situation chronique de la pollution atmosphérique sur l’ensemble de l’agglomération parisienne.

15 NF ISO 13752 : Evaluation de l’incertitude d’une méthode de mesurage sur site en utilisant une seconde méthode comme référence (1998)

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III RESULTATS DE MESURE Ce chapitre synthétise les observations qui ont pu être faites au travers de l’ensemble des résultats obtenus au cours des six séries de mesure. Il présente en outre les derniers axes de travail investigués dans le cadre de cette étude et qui avaient pour objectif d'affiner, en terme de représentativité, les cartographies déjà réalisées et présentées dans les deux bilans intermédiaires précédemment diffusés. III.1 A l’échelle de l’agglomération parisienne L’étude à l’échelle de l’agglomération permet de caractériser finement l’évolution spatiale des niveaux de pollution et d’identifier les éventuels contrastes ou variations locales existants au sein de l’agglomération. Les cartographies réalisées, série par série, à partir des 250 sites de mesures sont présentées en annexe 2 pour le dioxyde d’azote et pour le benzène. Nous soulignons ici que ces cartographies prennent explicitement en compte l’incertitude associée à la mesure par tube à diffusion ; c’est-à-dire le fait que les concentrations mesurées sont, à l’incertitude de 20 à 30% près, égale aux concentrations réelles. Ainsi, les concentrations mesurées ont été cartographiées avec prise en compte de la valeur de l’incertitude afin d’obtenir des cartes les plus réalistes et les plus cohérentes avec le comportement spatial des polluants. III.1-1 : Les concentrations les plus fortes dans le cœur dense de l’agglomération

D'une façon générale, le cœur dense de l'agglomération reste la zone où l'on observe de plus fortes concentrations de polluants par rapport à la zone périurbaine, et ce qu'il s'agisse du dioxyde d'azote ou du benzène. Ce résultat est fortement lié au fait que les émissions de polluants se font majoritairement au sein de cette zone centrale de l’agglomération(cf. Figure 1). Un motif dense des axes de trafic combiné à une large fréquentation des usagers motorisés, l'existence de sources ponctuelles plus locales ainsi que des émissions plus diffuses liées au chauffage urbain contribuent à faire du cœur dense de l’agglomération une zone d'émissions de polluants intense. III.1-2 : Des panaches de pollution observés sous le vent de l’agglomération Une plus fine compréhension de la répartition des concentrations de polluants au sein de la zone d'étude nécessite de considérer en outre la météorologie, et plus particulièrement les vents observés durant les périodes de mesure, en terme de secteurs et de vitesses de vents. En effet, au vu des cartographies réalisées, l'influence de la météorologie apparaît déterminante quant à l'allure des champs de concentration. D'un point de vue météorologique, les quatre premières séries de mesures sont essentiellement caractérisées par des vents de secteur Sud à Sud-Ouest, alors que les deux dernières séries s'en distinguent du fait de vents de secteur Nord à Nord-Est. La Figure 14 met clairement en évidence l’influence des secteurs de vent sur le champ de pollution résultant pour deux séries de mesure. Lors de la quatrième série de mesure (cf. Figure 14(a)), les masses d’air arrivant par les secteurs Sud-Est à Sud-Ouest de l’agglomération se chargent progressivement en polluants pour atteindre des niveaux maximums dans le cœur dense de l’agglomération, où les émissions sont les plus intenses. Les vents étant en majorité restés faibles à modérés, ces masses sont déplacées vers le Nord et le Nord-Est sans véritable balayage de l'air polluée. Cela conduit à observer des niveaux élevés sous forme de « panache » sous le vent du cœur dense de l'agglomération. A l'inverse, au cours de la sixième

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série (cf. Figure 14(b)), les vents ayant été globalement de secteurs Nord à Nord-Est, le panache de pollution s'étend dans le secteur sud de la zone d'étude.

(a) Carte de NO2 – 4ème série (b) Carte de NO2 – 6ème série

Figure 14 : Mise en évidence des « panaches » sous le vent du cœur dense de l’agglomération pour le dioxyde d’azote.

Ces phénomènes de panaches sont moins marqués sur les cartographies du benzène. Cela est dû notamment au caractère primaire de ce composé. Ainsi le benzène est émis par des sources locales avant d’être transporté et/ou dispersé selon les conditions météorologiques ou éventuellement en partie détruit en réagissant chimiquement avec d’autres composés. A contrario, le dioxyde d’azote, polluant majoritairement secondaire, est essentiellement formé à partir du monoxyde d’azote sous le vent des sources locales d’émissions des oxydes d’azote, conduisant ainsi à y observer des « panaches ». Outre la direction des vents qui détermine l’orientation du panache des niveaux élevés sous le vent du cœur de l’agglomération, deux phénomènes distincts influent fortement sur l’amplitude des niveaux observés ; à savoir, les émissions lors des séries de mesure et les conditions dispersives qui, elles, peuvent être grossièrement caractérisées par les vitesses de vents. La mise en œuvre des six séries de mesure permet d’illustrer clairement la relation entre les concentrations, les émissions et les conditions dispersives. III.1-3 : Variation des niveaux relevés en fonction de la saisonnalité des émissions Les émissions de benzène et d’oxydes d’azote varient en fonction de la période de mesure considérée avec notamment des émissions plus importantes en période hivernale. Pour les oxydes d’azote, la production d’énergie thermique induite par l’utilisation du chauffage explique l’essentiel du surcroît des émissions en hiver. Pour le benzène, les émissions hivernales plus importantes résultent de l’influence conjuguée des surémissions liées au démarrage à froid (lorsque le fonctionnement du catalyseur n’est pas optimal) et de l’évaporation supplémentaire liée à la volatilité des carburants hivernaux. L’étude des résultats de mesure observés en période d’émissions contrastées, à conditions dispersives semblables, permet de quantifier la relation entre les concentrations dans l’air

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ambiant et les émissions de chaque polluant. Les troisième et cinquième séries de mesure (qui ont eu lieu respectivement fin janvier 2000 et fin mai 2001) ont été caractérisées par des types de vents très semblables : environ 33% de vents faible, 49% de vents modérés et 18% de vents forts. Parallèlement, la quantité de polluant émis sur le domaine d’étude pour chacune des deux périodes de mesure est sensiblement différente. La figure 15 présente les émissions mensuelles de benzène (exprimées en tonnes/km2) pour les mois de (a) janvier et (b) de mai qui correspondent respectivement à la période de la troisième et de la cinquième série de mesure [source : cadastre d’émissions d’AIRPARIF (1998)].

(a) Emissions de benzène – janvier (b) Emissions de benzène – mai

Figure 15: Emissions mensuelles de benzène (exprimées en tonnes/km2) correspondant à la troisième et à la cinquième série de mesure réalisées respectivement au mois de janvier et au mois de mai [source :

cadastre d’émissions d’AIRPARIF (1998)]. Sur la période de quatre mois qui séparent les deux séries de mesure, les émissions globales de benzène sur le domaine d’étude ont baissé d’environ 30% et cela d’une façon globalement homogène.

(a) Carte de benzène – 3ème série (b) Carte de benzène – 5ème série

Figure 16 : Concentrations de benzène (exprimées en µg/m3) observées lors de la troisième (janvier 2001) et la cinquième (mai 2001) série de mesure.

VENT

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L’impact de cette baisse d’émissions est visible sur les cartographies des concentrations (cf. Figure 16) de benzène. En effet les niveaux de benzène ont, en moyenne, diminué d’environ 60% entre les deux séries. Cependant, il n’est ici possible d’en déduire précisément la relation entre les concentrations et les émissions car celle-ci ne dépend pas que de la vitesse de vent mais également d’autres paramètres qui déterminent le caractère dispersif des conditions météorologiques. Citons, par exemple, des phénomènes d’inversion thermique qui ont été rencontrés lors de la troisième série de mesure série. Cela implique que les conditions météorologiques ont été globalement moins favorables à la dispersion des polluants lors de cette série que lors de la cinquième série. Néanmoins, il est clair que les émissions moins importantes lors de la cinquième série joue également un rôle important dans la diminution des concentrations relevées lors de cette série. De la même manière, les émissions d’oxydes d’azote ont baissé d’environ 25% entre les deux séries, tandis que la diminution des concentrations correspondantes de dioxyde d’azote est de l’ordre de 50%. Rappelons que le motif de pollution varie d’une série à l’autre en raison notamment des secteurs de vents (cf. paragraphe précédent) qui étaient globalement du Sud à Sud-Ouest lors de la troisième série et du Nord-Ouest à Nord lors de la cinquième série. III.1-4 : Des niveaux plus faibles relevés par vents dispersifs La comparaison de deux situations pour lesquelles les émissions sont semblables permet d’étudier l’influence des conditions dispersives sur les niveaux relevés. Selon le cadastre d’émission d’AIRPARIF (l’année 1998), la quantité d’émissions d’oxydes d’azote typiquement observées lors de la deuxième série de mesure (fin novembre 2000) sur l’ensemble du domaine d’étude est à peu près équivalent à la quantité émise lors du mois de mois de mars lorsque la quatrième série de mesure a été réalisée. Cependant les conditions dispersives, et notamment les vitesses de vents, rencontrées lors de ces campagnes sont assez différentes. La figure 17 présente la fréquence des vi tesses de vents horaires observés lors des deux séries de mesure. Rappelons que les vents de vitesse jusqu’à 2m/s correspondent aux vents faibles, que les vents modérés sont caractérisés par une vitesse d’entre 2m/s et 4m/s et que les vents dont la vitesse est au moins 5m/s sont considérés comme forts.

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2ème série4ème série

Figure 17 : Vitesses de vents horaires (exprimées en m/s) observées lors de la deuxième et quatrième séries de mesure qui avaient lieu respectivement fin novembre 2000 et fin mars 2001.

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La deuxième série a été caractérisée par des vents globalement plus soutenus et donc plus dispersifs que ceux de la quatrième série. En particulier, la proportion des vents faibles les plus défavorables à la dispersion des polluants passe de 25% à 40% d’une série à l’autre. Cela reflète le fait que, plus généralement, les conditions météorologiques ont été moins dispersives lors de la quatrième série de mesure que lors de la deuxième. L’influence de cette dégradation des conditions dispersives est mise en évidence à l’aide des cartographies des concentrations relevées lors des séries de mesure et présentées par la figure 17 pour le dioxyde d’azote. En effet, les concentrations observées lors de la quatrième série de mesure, par vents moins dispersifs, sont globalement 10% plus fortes que celles de la deuxième série. Les vents de secteurs Sud-Ouest à Sud-Est rencontrés lors les deux séries ont conduit à observer un panache de pollution au Nord et sous le vent du cœur dense de l’agglomération. Les vitesses de vent plus faibles de la quatrième série induisent notamment un panache plus large et moins allongé que celui de la deuxième série. Pour le benzène, les niveaux observés sont nettement plus sensibles à l’influence des vents faibles. Les niveaux de benzène relevés lors de la deuxième série (lorsqu’un quart des vents sont faibles) sont environ 40% inférieurs à ceux de la quatrième série lorsque la proportion de vents faibles atteint 40%. Cela est dû au caractère primaire du benzène qui engendre une bonne dispersion de ce polluant par vent autre que faible. A contrario, le dioxyde d’azote, polluant majoritairement secondaire, peut être formé loin des sources d’émissions d’oxydes d’azote sous influence des vents modérés.

(a) Carte de NO2 – 2ème série (b) Carte de NO2 – 4ème série

Figure 18 : Concentrations de dioxyde d’azote (exprimées en µg/m3) observées lors de la deuxième (novembre 2000) et la quatrième (mars 2001) série de mesure.

A travers des paragraphes précédents, il est possible de conclure que le motif de pollution sur l’ensemble de l’agglomération peut varier énormément. D’un point de vue général, les émissions déterminent largement la base des champs de pollution sur lesquels les conditions météorologiques jouent un rôle d’accumulation et de dispersion très important. Premièrement les conditions dispersives, et notamment la vitesse de vent, définissent l’amplitude de balayage des émissions et donc la valeur de la concentration des polluants. Ensuite la direction de vent

VENT VENT

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détermine largement l’orientation et la géométrie du panache de pollution sous le vent du cœur dense de l’agglomération. Ainsi, pour les mêmes conditions dispersives la répartition des niveaux de pollution atmosphérique sur l’ensemble de l’agglomération peut varier d’une façon significative en fonction de la direction de vent. III.2 A l'échelle de quartier L’étude de la qualité de l’air de fond sur l’agglomération parisienne, tout en mettant en évidence les phénomènes les plus importants à cette échelle, ne permet pas de décrire la complexité du motif de la pollution atmosphérique à des échelles de travail plus fines. Pour ce faire nous avons zoomé sur deux quartiers particuliers de l’agglomération, dans le cœur historique de Paris et en proche banlieue à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie. Ainsi pour chacun des « zooms », plus de 20 sites de mesure, espacés d’environ 500m, ont été instrumentés sur un domaine d’étude de 2 x 3km. III.2-1 : Des niveaux localement supérieurs à la pollution de grande échelle Les résultats de mesure des « zooms » ne se prêtent pas à une exploitation cartographique par interpolation comme ceux obtenus sur l’ensemble de l’agglomération. Ces derniers sont en effet assimilables à des niveaux de fond, c’est-à-dire représentatifs de la pollution à grande échelle, selon les critères de surveillance dite de fond. A l’échelle d’un quartier, ce n’est pas la pollution de fond qui permettrait de caractériser les spécificités du secteur d’étude en terme de la qualité de l’air. A cette échelle la stratégie de surveillance se doit de tenir compte des lieux fréquentés par la population tout en mesurant les niveaux qui sont aussi représentatifs que possible de la pollution sur l’ensemble du secteur avoisinant le site de mesure. Ainsi le choix des sites des zooms a privilégié des sites à la fois dégagés (parc public, terrain de sport, ruelle piétonne,…) et non directement influencés par des sources d’émissions locales mais qui ne correspondent pas nécessairement aux sites de fond selon les critères de surveillance nationaux. Sur le terrain, cependant, ce choix est limité par le caractère dense de l’urbanisme dans le centre de Paris et dans certains quartiers de Neuilly-sur-Seine et de Courbevoie. Ainsi la représentativité spatiale des sites est limitée par l’environnement dans lequel ils se trouvent. Moins un site est dégagé et plus son micro-environnement est défavorable à la dispersion des pollutions et donc plus sa représentativité spatiale est limitée. De même, plus un site est près d’une source d’émissions locale et plus les niveaux relevés à ce site dépendent de la source en question, ce qui limite également sa représentativité spatiale. Une comparaison entre le niveau relevé sur chacun des sites des zooms et la pollution de fond du secteur, connue à l’aide de l’étude globale sur l’ensemble de l’agglomération, permet de positionner le niveau de pollution aux endroits différents du secteur par rapport à cette dernière. La Figure 19 présente l’écart relatif moyen sur l’ensemble des 6 séries pour le dioxyde d’azote . Sur chaque carte, l’écart relatif est égal à l’écart entre le niveau relevé et la pollution de fond exprimé en pourcentage du niveau de fond ; un écart relatif positif (resp. négatif) implique que le site en question présente des niveaux qui sont supérieurs à l’ambiance générale du zoom. Les niveaux relevés aux sites des zooms sont également présentés sous forme numérique en annexe.

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(a) Zoom sur Paris historique (Paris 4ème)

(b) Zoom sur Neuilly-sur-Seine et Courbevoie

Figure 19 : Résultat de dioxyde d’azote pour les deux « zooms » : l’écart moyen (en %) entre le niveau relevé et le niveau de fond, calculé sur les 6 séries de mesure

A l’exception de quelques sites, les niveaux de dioxyde d’azote sont à 10% près du niveau de fond de chaque zoom. De plus, la majorité des sites présente des niveaux qui sont plus forts que ce dernier qui est représentatif de la pollution à plus grande échelle. Cela est dû notamment à l’influence éventuelle et ponctuelle de sources locales (émetteurs de trafic…) conjuguée à des micro-environnements spécifiques limitant la dispersion de la pollution. Dans le cœur historique de Paris, en dehors du site situé au sein du Jardin des Halles, les niveaux sont globalement plus forts sur la partie Ouest du zoom où le trafic routier semble le plus dense, notamment autour des places du Châtelet et de l’Hôtel de Ville ainsi qu’au niveau du boulevard de

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Sébastopol dont le trafic est de l’ordre de 45000 véhicules par jours16. Par ailleurs, les niveaux élevés des sites du passage Beslay (Paris 11ème) et de la rue Bellan (Paris 2ème) traduisent vraisemblablement des influences ponctuelles locales. En ce qui concerne le zoom de Neuilly-sur-Seine et de Courbevoie, le site de la gare routière situé directement sur la partie couverte de l’avenue Charles de Gaulle à Neuilly-sur-Seine (dont le trafic est de l’ordre de 160000 véhicules par jour17) présente un comportement très différent des autres sites. De par sa situation fortement influencée et donc constamment exposée à la pollution de l’axe routier, ce site présente des niveaux environ 50% plus forts que l’ambiance de fond du secteur. La particularité de ce site est confirmée par le fait qu’il est le seul parmi tous les sites des deux zooms qui, série par série, présente systématiquement des niveaux plus élevés que les autres. Hormis de ce site, les niveaux relevés sont plus homogènes que ceux relevés sur le zoom de Paris avec néanmoins une légère augmentation des niveaux sur les sites les plus près des axes routiers importants comme le boulevard périphérique au niveau de la porte Maillot (d’environ 255000 véhicules par jour18) et l’avenue du Général de Gaulle. La Figure 20, qui montre l’écart relatif par rapport au niveau de fond pour le benzène, confirme le fait que ce polluant primaire ne présente pas le même comportement spatial que le dioxyde d’azote. Tandis que le dioxyde d’azote peut être majoritairement produit plus loin des sources locales selon les conditions météorologiques, le benzène est potentiellement plus influencé par l’existence d’une source d’émissions proche ou d’un micro-environnement défavorable à sa dispersion. Ainsi les variations des niveaux de benzène sont plus importantes que les variations des niveaux de dioxyde d’azote sur l’ensemble des sites des zooms. Tout en étant globalement supérieurs à la pollution de fond, il n’est pas exceptionnel de constater des niveaux de benzène qui dépassent celle-ci de plus de 40%.

(a) Zoom sur Paris historique (Paris 4ème)

Figure 20: Résultat de benzène pour les deux « zooms » : l’écart moyen (en %) entre le niveau relevé et le niveau de fond, calculé sur les 6 séries de mesure.

16 source : Ville de Paris - Division des Plans de Voirie (2000) 17 source : Département des Haut de Seine – DGST/DDE/Division des équipements routiers, (1999-2000) 18 source : Ville de Paris - Division des Plans de Voirie (2000)

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(b) Zoom sur Neuilly-sur-Seine et Courbevoie

Figure 20 (suite) : Résultat de benzène pour les deux « zooms » : l’écart moyen (en %) entre le niveau relevé et le niveau de fond, calculé sur les 6 séries de mesure.

Pour le zoom de Paris centre, comme pour le dioxyde d’azote, les niveaux de benzène les plus élevés se trouvent sur la partie Ouest du zoom où les émissions locales dues au trafic routier sont les plus denses. Sur le zoom de Neuilly-sur-Seine et Courbevoie, le site du jardin public à l’Eglise St Pierre et celui de la gare routière présentent des niveaux semblables et nettement plus forts que les autres sites. III.2-2 : Des variations locales traduisent des influences ponctuelles Afin d’affiner l’analyse du comportement des polluants à l’échelle des zooms, les résultats de mesure sont présentés série par série. La figure 21 montre la gamme des niveaux (en microgramme/m3) de dioxyde d’azote relevés sur les sites (les points bleus) en fonction de la série de mesure et ceci pour chacun des deux zooms. Le résultat du zoom de Neuilly-sur-Seine et de Courbevoie, qui n’a pu être instrumenté pour la première série de mesure, n’inclut pas le site de la gare routière situé sur l’avenue du Général de Gaulle du fait de la typologie fortement influencée de ce site. Les tendances globales et notamment l’évolution saisonnière des niveaux de pollution sont très semblables à celles observées sur l’ensemble de l’agglomération parisienne. De même, les niveaux observés sur le zoom de Paris sont légèrement supérieurs (de l’ordre de quelques microgramme/m3) à ceux relevés sur Neuilly-sur-Seine. La gamme ou la dispersion des valeurs relevées lors de chaque série de mesure dans le centre de Paris est bien corrélée avec la dispersion correspondante des niveaux relevés sur le zoom de Neuilly-sur-Seine et de Courbevoie. Cela indique qu’il existe une similitude forte des variations locales du dioxyde d’azote non seulement sur ces deux zooms, représentatifs de l’urbanisme du cœur dense de l’agglomération, mais vraisemblablement aussi sur l’ensemble de ce dernier.

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(a) Zoom sur Paris historique (Paris 4ème) (b) Zoom sur Neuilly-sur-Seine et Courbevoie

Figure 21 : Résultats de mesure du dioxyde d’azote (en µg/m3) sur la vingtaine de sites de mesure des deux « zooms » en fonction de la série de mesure considérée.

C’est l’évolution des conditions météorologiques au cours de la semaine de mesure de chacune des séries qui détermine vraisemblablement l’étendue des variations relevées pour chaque série de mesure. Les vents très peu dispersifs rencontrés tout au long de la sixième série expliquent par exemple une partie significative des écarts importants entre les sites d’un même zoom. La différence de résultats entre les deuxième et troisième séries, pour lesquelles le vent moyen hebdomadaire a été très semblable, est vraisemblablement due aux types de vent rencontrés au cours de la semaine. Les vents constamment plus soutenus au long de la deuxième série conduisent à un meilleur brassage des masses d’air, induisant un effet de lissage sur les écarts de résultats observés. A contrario, les vents d’intensité très variable, entre faible, moyen et fort lors de la troisième série, conjugués aux micro-environnements défavorables à la dispersion des polluants sur certains sites des zooms engendrent des écarts importants entre les sites du même zoom.

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(a) Zoom sur Paris historique (Paris 4ème) (b) Zoom sur Neuilly-sur-Seine et Courbevoie

Figure 22 : Résultat de mesure du benzène (en µg/m3) sur la vingtaine de sites de mesure des deux « zooms » en fonction de la série de mesure considérée.

La figure 22, qui présente les variations des niveaux de benzène pour chacune des séries de mesure, confirme le fait que le comportement du benzène est plus hétérogène que celui du

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dioxyde d’azote à l’échelle d’un quartier. Ceci résulte des influences locales (émissions, micro-environnements particuliers) qui amènent à observer ponctuellement des niveaux de benzène plus variables et notamment plus élevés sur certains des sites de mesure du quartier considéré. Ces hétérogénéités, qui ne sont pas nécessairement récurrentes d'une série de mesure à une autre ou d’un site à un autre, sont particulièrement marquées lors de la 5ème série de mesure sur le zoom de Neuilly et de Courbevoie. Néanmoins, il existe une bonne cohérence globale entre les variations des valeurs relevées dans le centre de Paris et les variations correspondantes des niveaux relevés sur le zoom de Neuilly-sur-Seine et de Courbevoie. L’analyse des résultats de mesure à l’échelle des quartiers permet de souligner le comportement généralement supérieur au niveau de fond sur l’ensemble des sites des zooms ainsi que l’existence des hétérogénéités locales des niveaux de pollution. L’importance des hétérogénéités ou variations locales dépendent du micro-environnement de chacun des sites qui est plus ou moins favorable à la dispersion des polluants selon les conditions météorologiques rencontrées. Le caractère majoritairement secondaire du dioxyde d’azote implique que ce polluant est globalement plus homogène que le benzène à cette échelle. III.3 Au voisinage des grands axes de circulation L’étude à l’échelle locale permet d’expliciter les variations de concentrations, des « gradients », depuis la bordure immédiate des voies de circulation jusqu’à une situation non directement influencée par la voie en question. D’une manière générale, plus on s’éloigne du trafic routier et plus les niveaux de pollution diminuent. Afin de caractériser le gradient de concentration aux abords des voies de circulation, pour chaque site implanté le long des transects, sa concentration est comparée à celle du niveau de fond du secteur considéré. Les graphiques présentés aux paragraphes ci-après permettent d’illustrer les observations faites à partir de l’ensemble des résultats obtenus qui sont présentés en annexe 3. III.3-1 : L’évolution à travers un espace très dégagé Le transect implanté dans le Jardin des Tuileries (Paris 1er) entre la rue de Rivoli et le quai des Tuileries permet d’étudier le comportement de la pollution dans un environnement dégagé et donc favorable à la dispersion de celle-ci. D’une manière générale, depuis la voie de circulation placée au vent du jardin des Tuileries, les niveaux de dioxyde d’azote et de benzène diminuent graduellement pour atteindre généralement le niveau de fond avant la partie médiane du Jardin. Il existe néanmoins des différences de comportement selon le polluant considéré et les secteurs de vents dominants. La figure 23 présente l’évolution du rapport entre la concentration au site de mesure et celle de la pollution de fond en fonction de la distance depuis la rue de Rivoli pour deux séries de mesure, par vent de Nord et par vent de Sud. Un rapport de 1, indiqué par le trait noir épais, signifie que la concentration observée au site de mesure est égale à la concentration de fond. L’évolution des niveaux à travers le Jardin dépend du secteur de vent. Lors de la quatrième série, sous le vent du quai des Tuileries, les niveaux diminuent au fur à mesure que l’on s’éloigne de cet axe pour atteindre le niveau de fond à environ 200m du quai. Par vent de Nord mettant les sites sous l’influence du trafic de la rue de Rivoli (série 6), le niveau de fond est atteint plus rapidement, au-delà de 100m de cet axe, du fait du trafic moins important de la rue de Rivoli. Le seul point de mesure implanté directement en bordure immédiate des voies de circulation, sur la rue de Rivoli, présente systématiquement les niveaux les plus élevés quelle que soit l’origine du

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vent. Bien sûr, l’influence du trafic de la rue de Rivoli se ressent davantage quand ce site est sous le vent de cet axe.

Série 4 : vents de Sud à Sud-Ouest Série 4 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 6 : vents de Nord à Nord-Est Série 6 : vents de Nord à Nord-Est

(a) Résultats de benzène (b) Résultats de dioxyde d’azote

Figure 23 : Transect du Jardin des Tuileries (Paris 1er) - évolution des niveaux de pollution en fonction de la distance aux axes de circulation.

Le benzène présente une évolution de niveau, un « gradient », davantage marquée que celui du dioxyde d’azote. Sur l’ensemble des séries de mesure, le rapport entre les niveaux relevés à proximité du trafic et ceux de fond est plus de deux fois plus important pour le benzène que pour le dioxyde d’azote. Cette différence reste semblable quel que soit le secteur de vent. Les niveaux de benzène observé sur la rue de Rivoli sont 130% supérieurs à ceux de fond. Pour le dioxyde d’azote ce surcroît de pollution au plus près de l’axe de circulation ne représente qu’environ 55% de la concentration de fond.

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330Distance de la rue de Rivoli (m)

Vent

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330Distance de la rue de Rivoli (m)

Vent

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330Distance de la rue de Rivoli (m)

Vent

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330Distance de la rue de Rivoli (m)

Vent

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III.3-2 : L’évolution le long d’une petite rue encaissée Le transect de la rue Saint-Antoine (Paris 4ème) dans le cœur historique de Paris permet d’étudier l’évolution des niveaux dans les petites rues encaissées qui caractérisent l’urbanisme historique de Paris. La configuration du quartier a conduit à implanter le transect le long de la rue Pavée, perpendiculairement à la rue Saint-Antoine (cf. Figure 24).

Série 2 : vents de Sud à Sud-Ouest Série 2 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 5 : vents de Nord à Nord-Ouest Série 5 : vents de Nord à Nord-Ouest

(a) Résultats de benzène (b) Résultats de dioxyde d’azote

Figure 24 : Transect de la rue Saint-Antoine (Paris 4ème) - évolution des niveaux de pollution en fonction de la distance à l’axe de circulation. (n.d. résultat non disponible)

Quelle que soit l’origine du vent, les niveaux diminuent graduellement depuis la rue Saint-Antoine mais restent quasi-systématiquement supérieurs au niveau de fond, même à 170m de l’axe de circulation. Cela peut s’expliquer par l’influence atténuante de la rugosité urbaine locale sur les effets dispersifs du vent dans la rue encaissée que représente la rue Pavée. Par rapport à la

Distance de la rue Saint-Antoine (m)

0.5

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

4.0

-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Distance de la rue Saint-Antoine (m)

0.5

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

4.0

-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Distance de la rue Saint-Antoine (m)

0.5

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

4.0

-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Distance de la rue Saint-Antoine (m)

0.5

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

4.0

-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

n.d. n.d.

n.d.

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situation du transect du Jardin des Tuileries, pour lequel les niveaux de fond sont réellement atteints au sein de ce large espace ouvert, l’urbanisme local définit des micro-environnements spécifiques qui conduisent à limiter la dispersion des polluants. Rappelons néanmoins que le trafic local de la rue Pavée peut également influer pour partie sur les niveaux relevés aux sites du transect. Cette influence sera plus ressentie sur le benzène, polluant primaire, que sur le dioxyde d’azote. Ainsi, sur l’ensemble des résultats, l’écart entre le niveau observé aux sites du transect et celui de fond est plus important que pour le dioxyde d’azote. Comme pour le transect des Tuileries, les niveaux relatifs de benzène sont globalement plus élevés à proximité de la source que ceux de dioxyde d’azote. Par vent de Sud, les niveaux de dioxyde d’azote observés en bordure de la rue Saint-Antoine sont environ 50% supérieurs aux niveaux de fond. Par vent de Nord, ces niveaux peuvent atteindre jusqu’à deux fois le niveau de fond. Pour ce polluant majoritairement secondaire, ceci pourrait s’expliquer par des phénomènes de transport et de formation le long de la rue Pavée par vent de Nord. Le benzène ne présente pas la même tendance, les niveaux observés à proximité du trafic restant entre 75% et 250% supérieurs aux niveaux de fond pour l’ensemble des vents. Les niveaux de benzène reflètent plus directement des émissions du trafic de la rue Saint-Antoine. Par vent du Sud (lors de la deuxième série par exemple), mettant l’ensemble des sites du transect sous l’influence de la rue Saint-Antoine, les niveaux de pollution diminuent jusqu’au dernier site de mesure à 170m de la rue Saint-Antoine pour les deux polluants. Par vent de Nord (série 5), les niveaux de dioxyde d’azote semblent avoir atteints leur minimum à au plus 120m de la rue Saint-Antoine. Quelques résultats manquants lors des séries 5 et 6 ne permettent pas de déterminer la distance à laquelle le benzène atteint son niveau minimum par vent du Nord. III.3-3 : L’évolution au sein d’un environnement complexe Le troisième transect, situé à Neuilly-sur-Seine (Hauts de Seine), concerne l’évolution des niveaux de pollution à partir de la chaussée de l’avenue Charles de Gaulle au niveau de la Place du Marché au fur et à mesure qu’on s’en éloigne dans la rue Madeleine Michelis. Ce transect permet d’étudier le comportement de la pollution dans un environnement comprenant à la fois l’espace dégagé que représente la largeur de la chaussée ainsi que la Place du Marché et l’encaissement de la rue Madeleine Michelis. Les résultats obtenus sur ce transect sont semblables à ceux du transect de la rue Saint-Antoine de par le caractère encaissé similaire des rues Madeleine Michelis et Pavée. Les niveaux diminuent graduellement depuis la bordure de l’avenue Charles de Gaulle, où les concentrations sont les plus élevées, pour atteindre des niveaux qui restent néanmoins supérieurs à la pollution de fond du secteur. Là encore, les émissions du trafic local et le micro-environnement spécifique de la rue Madeleine Michelis pourraient expliquer le fait que l’on n’atteigne pas le niveau de fond, même loin (environ 160m) de la source principale soit le trafic de l’Avenue Charles de Gaulle. Tout comme le transect Saint-Antoine, les niveaux les plus élevés de dioxyde d’azote ont été relevés sur la chaussée de l’avenue Charles de Gaulle par vent de secteur Nord plaçant les sites sous le vent de la rue Madeleine Michelis. Hormis les constats similaires faits sur ces deux transects, il existe une influence significative de l’espace dégagé que représente la Place du Marché sur l’évolution des niveaux observés sur le transect de l’avenue Charles de Gaulle. On constate notamment que sur l’ensemble des campagnes de mesures, les niveaux, qui diminuent progressivement à travers de la Place du Marché en s’éloignant de la chaussée, se stabilisent au début de la rue Madeleine Michelis, et ceci quels que

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soient les régimes de vents (cf. l’exemple du benzène à la Figure 25). Ainsi la largeur (environ 60m) de la Place du Marché permet une meilleure dispersion de la pollution au voisinage de la source, notamment pour le benzène, que l’urbanisme serré qui caractérise l’environnement de la rue Saint-Antoine.

Série 4 : résultats de benzène Série 4 : résultats de benzène

(a) Transect de l’avenue Charles de Gaulle (b) Transect de la rue Saint-Antoine

Figure 25 : Evolution des niveaux de benzène le long des transects de l’avenue Charles de Gaulle (Neuilly-sur-Seine) et de la rue Saint-Antoine (Paris 4ème). (n.d. résultat non disponible)

Sur l’ensemble des transects, les gradients de concentrations, témoignant de l’influence décroissante du trafic routier au fur et à mesure que l’on s’en éloigne, sont très nets, notamment pour le benzène qui est un composé primaire. En situation dégagée (espace ouvert), les niveaux atteignent ceux du fond, alors que pour des configurations complexes et denses de bâti, les niveaux restent influencés (et donc supérieurs au niveau de fond) même loin de la source principale (entre 160 à 190m). La décroissance des niveaux est donc d’autant plus importante qu’il s’agit d’un composé primaire ou d’une zone bien dégagée. Les résultats précis apportés par l’étude des gradients au voisinage des axes de circulation importants, confirment les observations générales faites concernant la variabilité de la concentration en fonction de son micro-environnement lors des investigations réalisées à l’échelle de quartier.

n.d.

Distance de la rue Saint-Antoine (m)

0.5

1.0

1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

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-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

0.5

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1.5

2.0

2.5

3.0

3.5

4.0

-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Distance de la l'avenue Charles de Gaulle (m)

Ventn.d.

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IV. SITUATION A L’ECHELLE ANNUELLE Outre le suivi de la saisonnalité de la pollution, la répartition équilibrée des séries tout au long de l’année permet une évaluation fiable de la concentration moyenne annuelle aux sites de mesure de la pollution de fond ; à savoir pour les 250 sites implantés à l’échelle globale sur l’ensemble de l’agglomération parisienne. Si le passage des résultats ponctuels à une moyenne annuelle est fiable pour les sites de fond, ce n’est pas le cas pour les sites qui sont plus ou moins influencés par les émissions et des effets liés au micro-environnement spécifique de chaque site. Ainsi l’évaluation précise de la moyenne annuelle associée aux sites implantés dans les zooms (à l’échelle de quartier) ou dans les transects situés au voisinage des axes de circulation n’est pas fiable. Cependant, au vu des résultats du chapitre précédent, il est d’ores et déjà possible de conclure que la concentration annuelle de l’ensemble de ces sites serait très vraisemblablement supérieure au niveau de fond du secteur, et largement supérieure à celui-ci en ce qui concerne les sites implantés à proximité notamment du trafic routier. IV.1 Evaluation de la concentration moyenne annuelle Le passage à l’échelle annuelle pour les sites de fond doit prendre en compte la différence entre les facteurs environnementaux qui influent sur le résultat de mesure lors des six séries de mesure et le comportement de ces facteurs sur l’ensemble de l’année en question, du 1er septembre 2000 au 31 août 2001. Les conditions météorologiques représentent l’un des facteurs le plus important. IV.1-1 : Observations météorologiques Les quatre premières séries de mesures ont été caractérisées par des vents majoritairement faibles à modérés et de secteurs Sud à Sud-Ouest alors que pour les deux dernières séries, le vent était plutôt de secteurs opposés (Nord -Ouest à Nord-Est) et plus dispersif (cf. annexe 2). Les conditions de vent pour l’ensemble des séries de mesure confondues et celles de l’ensemble de l’année encadrant ces séries sont présentées par les roses des vents de la figure 26.

0%

3%

6%

9%Nord

30

60

Est

120

150

Sud

210

240

Ouest

300

330

Vents forts

Vents modérés

Vents faibles

0%

3%

6%

9%Nord

30

60

Est

120

150

Sud

210

240

Ouest

300

330

Vents forts

Vents modérés

Vents faibles

(a) Sur les six séries de mesure (b) Sur l’ensemble de l’année

Figure 26 : Roses de vents observés lors des 6 séries de mesure et sur l’ensemble de l’année du 1er septembre 2000 au 31 août 2001.

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Une rose des vents montre la fréquence des vents en fonction de leur secteur. La fréquence de chaque classe de vent (faible, modéré et fort) est présentée par une couleur différente sur la figure précédente. Toutes vitesses de vent confondues, les vents des six séries de mesure sont globalement similaires aux vents à l’échelle annuelle avec les secteurs dominants de Sud à Sud-Ouest pendant près de la moitié du temps (45%). Toutefois, les six séries de mesure présentent des secteurs davantage vers le Sud et moins de vents de secteurs Sud-Ouest à Ouest. La fréquence des vents faibles (de vitesse de 0 à 2m/s) en rouge et des vents modérés (de vitesse de 2 à 4m/s) en jaune est assez semblable dans les deux cas ; respectivement 36% et 45% lors des six séries. Enfin, les vents forts (de vitesse > 4m/s) en bleu sont nettement moins fréquents lors des séries de mesure que sur l’année entière (12% au lieu de 18%). Ce constat, qui indique que les conditions dispersives observées lors des séries de mesures sont globalement moins bonnes que celles observées sur l’ensemble de l’année en question, doit être pris en compte lors de l’évaluation de la concentration moyenne annuelle à partir des niveaux relevés lors des séries de mesure. IV.1-2 Méthodologie de calcul et incertitude associée Un calcul sommaire d'un niveau moyen annuel à partir de six résultats de mesure, ne peut conduire à une évaluation fiable de la concentration annuelle tant, par exemple, les conditions météorologiques observées lors des séries ne sont que partiellement représentatives des situations météorologiques effectivement observées tout au long de la période annuelle considérée. L’évaluation de la concentration annuelle ne peut se faire que par l’application d’une fonction de transfert qui tient compte de la différence des conditions météorologiques et des autres facteurs environnementaux qui influent ponctuellement sur les niveaux observés lors des séries de mesure. Cette fonction de transfert est déduite des résultats des stations permanentes du réseau fixe d’AIRPARIF. Une comparaison directe entre les niveaux relevés lors des six séries de mesure aux stations permanentes et le niveau moyen annuel des stations permet de déterminer la fonction de transfert qui reflète au mieux les différences environnementales entre les deux périodes de mesure. Enfin, cette fonction est appliquée aux résultats obtenus pour chacun des sites de mesure instrumentés par échantillonneur passif afin d’évaluer d’une façon fiable la concentration moyenne annuelle de chaque site de me sure. La concentration moyenne annuelle ainsi déterminée est nécessairement entachée d’une incertitude. Cette incertitude provient notamment de l’erreur de mesure associée aux résultats des échantillonneurs passifs (cf. paragraphe II.3-2) de chaque série de mesure ainsi que l’erreur associée à la fonction de transfert qui permet de déduire la moyenne annuelle à partir des six séries de mesure. Ainsi, le niveau annuel évalué représente l’estimation la plus probable de la concentration annuelle du site de me sure qui aurait été obtenue si l’on avait pu surveiller tout au long de l’année au lieu des six séries de mesure. Il reste donc une incertitude associée au niveau annuel qui serait environ 8% pour le dioxyde d’azote et de l’ordre de 12% pour le benzène. Ceci implique par exemple que, pour le dioxyde d’azote, pour un niveau moyen annuel de 40µg/m3, la concentration moyenne annuelle qui aurait été obtenue par une surveillance permanente serait comprise entre 37µg/m3 et 43µg/m3. Le niveau moyen annuel ainsi déterminé et l’intervalle d’incertitude pour chacun des sites de mesure de la pollution de fond est présenté en annexe 5 sous forme numérique.

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IV.2 Cartographie de la concentration moyenne annuelle IV.2-1 : Le cœur dense concerné par le dioxyde d’azote La figure 27 présente la cartographie en tout point de la concentration moyenne annuelle pour le dioxyde d’azote sur la Région d’Ile-de-France et plus particulièrement sur l’agglomération parisienne. La carte à l’échelle de la Région est élaborée en prenant en compte les sites situés dans les zones rurales tout autour de l’agglomération.

Figure 27 : Cartographies de la concentration moyenne annuelle du dioxyde d’azote sur (a) la région Ile-de-France et (b) sur le domaine d’étude.

Sur la cartographie à l’échelle de la région, les niveaux de dioxyde d’azote les plus faibles entre (10 et 15µg/m3) sont relevés dans les communes rurales en dehors de l’agglomération parisienne. Les niveaux tendent à augmenter au fur et à mesure que l’on s’approche du cœur de l'agglomération en passant par les zones périurbaines. Cette logique centre-périphérie des niveaux de pollution est induite par le motif spatial des émissions d’oxydes d’azote à l’échelle régionale. Les émissions sont faibles en zone rurale et augmentent globalement en fonction de la densité du trafic et de l’urbanisme en général. Ainsi, les niveaux de dioxyde d’azote les plus forts (au-delà de 44µg/m3 en moyenne annuelle) sont mis en évidence dans le cœur dense de l’agglomération parisienne et plus particulièrement sur l’ensemble de la Ville de Paris et sur une partie importante de la banlieue proche de celle-ci. La zone étendue des niveaux élevés relevés vers le Nord-Est du domaine d’étude serait vraisemblablement liée aux émissions importantes du secteur et plus particulièrement aux émissions routières des autoroutes A1, A3 et A104 (la francilienne). Au Sud de Paris, on retrouve également l’influence du trafic sur le motif de

Objectif de qualité 40µg/m3

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pollution au Nord de l’Essonne à proximité du nœud autoroutier dense, à savoir l’échangeur A6 -A10. Cependant le motif spatial de la pollution chronique n’est pas entièrement déterminé par la répartition spatiale des émissions d’oxydes d’azote (cf. figure 1) qui, elle semble centré sur le cœur de l’agglomération. L’empreinte des conditions météorologiques est également mise en évidence sur la cartographie. En effet la banlieue proche au Sud-Ouest et à l’Ouest de la Ville de Paris présente des niveaux globalement plus faibles qu’au Nord et à l’Est de Paris. Cela est vraisemblablement lié aux conditions météorologiques dominantes à l’échelle annuelle. Par vent majoritairement de secteurs Sud à Ouest, les masses d’air qui se chargent en polluants au fur et à mesure qu’elles traversent l’agglomération, sont déplacées vers le Nord et l’Est de Paris. Ainsi la cartographie du niveau annuel présente un léger décalage par rapport à celle des émissions dans la direction des vents dominants, à savoir vers le Nord-Ouest de Paris. IV.2-2 : Un impact plus local vis-à-vis du benzène La figure 28 présente la cartographie de la concentration moyenne annuelle pour le benzène sur la Région d’Ile-de-France et plus particulièrement sur l’agglomération.

Figure 28 : Cartographies de la concentration moyenne annuelle du benzène sur (a) la région Ile-de-France et (b) sur le domaine d’étude.

A l’échelle de la Région, le constat pour le benzène est très semblable à celui du dioxyde d’azote. Les zones rurales présentent les niveaux annuels les plus faibles (inférieurs à 1µg/m3) avec un surcroît de pollution au fur et à mesure que l’on s’approche des zones urbanisées. Les niveaux les plus importants (d’environ 2µg/m3) ont été relevés localement dans la ville de Paris ainsi qu’en banlieue proche au Nord et au Nord-Est de celle-ci. Ces hétérogénéités ponctuelles traduisent

Objectif de qualité 2µg/m3

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vraisemblablement l’influence des sources locales. Ainsi on constate localement un léger surcroît de pollution par rapport aux niveaux induits par l’ensemble des émissions de l’agglomération. La distribution spatiale du benzène est ainsi moins homogène que celle du dioxyde d’azote en raison notamment du caractère primaire du benzène. Comme il a été précédemment constaté pour les zooms à l’échelle des quartiers et les transects au voisinage des axes de circulation, cela peut engendrer des variations de niveaux plus importantes pour le benzène que pour le dioxyde d’azote qui, lui, est essentiellement formé à partir des émissions de monoxyde d’azote. Hormis la variabilité locale plus importante, le motif de benzène est globalement semblable à celui du dioxyde d’azote sur l’ensemble de l’agglomération puisque les émissions des deux polluants sont majoritairement liées au trafic routier. Ainsi les niveaux en banlieue proche à l’Ouest de Paris sont plus faibles que ceux relevés au Nord et à l’Est de celle-ci. De même on retrouve des niveaux de benzène importants sur un secteur géographique limité au Sud de Paris et au Nord-Est de celle-ci, traduisant vraisemblablement l’influence du réseau autoroutier sur la qualité de l’air local. IV.3 : Situation par rapport à l’objectif de qualité annuel A l’aide des cartographies réalisées il est possible de positionner vis-à-vis de l’objectif national de qualité annuel pour chaque polluant ; 40µg/m3 pour le dioxyde d’azote et 2µg/m3 pour le benzène. Les niveaux de pollution mis en évidence à l’extérieur et en périphérie de l’agglomération parisienne sont largement inférieurs à l’objectif de qualité. La situation est plus délicate au sein de l’agglomération qui présente des niveaux plus importants et un motif plus complexe. Dans ce contexte, la cartographie fine réalisée à l’échelle de l’agglomération permet d’identifier l’étendue des secteurs potentiellement les plus concernés par la pollution urbaine caractérisée par les deux polluants. IV.3-1 : Définition d’un risque de dépassement Pour le dioxyde d’azote, l’évaluation du niveau annuel à partir des six séries de mesure est à 8% près de la concentration annuelle qui aurait été obtenue si l’on avait surveillé en continu la pollution atmosphérique tout au long de l’année. Cela implique que l’identification des zones de dépassement de l’objectif de qualité ne peut se faire qu’en terme d’un « risque de dépassement » statistiquement évalué. Ce risque est minimal, c’est-à-dire aucun risque de dépassement, lorsque le niveau moyen évalué est 8% inférieur à l’objectif de qualité, 37µg/m3. Le risque est maximal, c’est-à-dire le dépassement certain de l’objectif de qualité, lorsque le niveau moyen évalué est 8% supérieur à l’objectif de qualité, à savoir 43µg/m3. Entre ces deux extrêmes le risque augmente statistiquement et d’une façon continue avec le niveau moyen évalué. On peut néanmoins distinguer deux grandes classes de risque qui permettent de qualifier globalement la situation au regard de l’objectif de qualité. Un risque de dépassement dit « peu probable » existe lorsque le niveau moyen évalué est entre 37µg/m3 et 40µg/m3 et un risque de dépassement dit « vraisemblable » est identifiable pour un niveau moyen évalué entre 40µg/m3 et 43µg/m3. En ce qui concerne le benzène, le niveau annuel évalué est à 15% près de la concentration qui aurait été obtenue si l’on avait surveillé tout au long de l’année. Ainsi il n’y a aucun risque de dépassement pour un niveau annuel évalué à inférieur à 1.7µg/m3. Le dépassement est peu probable (respectivement vraisemblable) pour des niveaux annuels entre 1.7µg/m3 2µg/m3 (respectivement entre 2µg/m3 2.3µg/m3). Le dépassement de l’objectif de qualité serait certain pour les niveaux supérieurs à 2.3µg/m3.

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Risque de dépassement de l’objectif de qualité

Dépassement certain Dépassement vraisemblable Dépassement peu probable

Aucun risque

IV.3-2 : Cartographie du risque de dépassement La figure 29 présente le risque de dépassement de l’objectif de qualité sur l’ensemble de l’agglomération parisienne pour les deux polluants. Les communes non participantes sont représentées en noir. Le blanc ne traduit aucun risque de dépassement et l’intensité de rouge reflète l’importance du risque de dépassement. Les secteurs géographiques de l’agglomération pour lesquels le dépassement de l’objectif de qualité est certain sont représentés par le rouge foncé.

(a) Dioxyde d’azote (b) Benzène (c) Légende

Figure 29 : Cartographies des zones de risque de dépassement de l’objectif de qualité pour (a) le dioxyde d’azote et (b) le benzène.

L’ensemble de la Ville de Paris ainsi que l’essentiel de la banlieue proche de celle-ci sont concernés par un risque significatif de dépassement de l’objectif de qualité pour le dioxyde d’azote . La différence entre les niveaux observés dans Paris et ceux de sa banlieue proche au Sud-Ouest et à l’Ouest conduit à constater que l’objectif de qualité est systématiquement respecté dans cette partie de l’agglomération. Ainsi on observe un décalage de la zone concernée par le respect de l’objectif de qualité vers le Nord-Est de Paris en raison notamment des conditions météorologiques dominantes à l’échelle de l’année. L’étendue du domaine d’étude semble bien cadrer la zone la plus touchée par la pollution liée aux émissions d’oxydes d’azote avec néanmoins un dépassement vraisemblable en limite du domaine au Nord du Département de l’Essonne à proximité d’un nœud autoroutier important, à savoir l’échangeur A6 - A10. La cartographie du risque de dépassement pour le benzène confirme l’évolution des niveaux de fond observés sur le réseau fixe d’AIRPARIF depuis quelques années. Suite notamment à une baisse significative de la concentration de benzène dans les carburants, les niveaux de benzène sont passés légèrement en dessous de l’objectif de qualité. Ainsi, même s’il existe toujours un léger risque de dépassement de l’objectif de qualité sur une partie de l’agglomération, il ne reste que quelques zones géographiquement très limitées qui seraient concernées par un risque réellement significatif de dépassement de l’objectif de qualité annuel. Ces zones traduisent vraisemblablement l’influence des sources d’émissions locales sur les niveaux globaux induits par

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l’ensemble des émissions de l’agglomération, conduisant donc à observer des dépassements ponctuels de l’objectif de qualité. A ce stade, il n’est pas possible de situer précisément les niveaux annuels pour les communes non participantes. Cependant, étant donnée l’étendue de la zone à risque, en ce qui concerne notamment le dioxyde d’azote, il est clair que certaines d’entre elles seraient également concernées par une situation chronique dégradée pour ce polluant. IV.4 : Exposition de la population L’étude de l’exposition de la population consiste à croiser entre elles les données de répartition géographique de la population, issues du recensement INSEE 1999, et les données cartographiées de pollution de fond (cf. les figures 27 et 28). Il est primordial de retenir ici que les résultats des différents croisements réalisés ne fournissent des renseignements que sur ce que l'on a appelé « l'exposition potentielle », et que, selon toute vraisemblance, l'exposition réelle des individus résidant dans l’agglomération parisienne est supérieure à ces différents résultats du fait de la fréquentation, très diverse selon chacun, de micro-environnements plus ou moins pollués. Les résultats obtenus à l’échelle des quartiers et aux voisinages des axes de circulation illustrent très clairement le comportement changeant de la qualité de l’air selon le micro-environnement considéré et notamment le surcroît potentiel de pollution au plus près des sources d’émissions locales. On rappellera également que les croisements effectués sont fondés sur la qualité de l’air extérieur. A l’heure actuelle, la documentation de la qualité de l’air inté rieur reste à approfondir en raison notamment de la complexité des phénomènes associés ; à savoir le transfert extérieur-intérieur, les sources d’émissions à l’intérieur, l’adsorption….

Figure 30: La densité de population sur l’ensemble du domaine d’étude [source : INSEE recensement 1999] en nombre d’habitants par kilomètre carré.

Pour chacun des polluants, la carte de la pollution de fond est intégrée à un système d'information géographique (SIG), outil qui permet de superposer et de croiser entre elles des informations de nature différente pour une même unité géographique. Le SIG, en superposant les deux couches contenant la répartition spatiale de la pollution sur le domaine d’étude à l’échelle de

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l’agglomération et la répartition de la population y résidant (cf. Figure 30), fournit une évaluation de la proportion de la population qui est concernée par telle ou telle valeur de pollution ambiante. Une résolution spatiale d’un kilomètre carré est retenue pour réaliser les croisements. Au sein du domaine d’étude, la population est nettement plus dense sur l’ensemble de Paris intra-muros qu’à l’extérieur du boulevard périphérique. La figure 31 présente les résultats du croisement : le nombre d’habitants est tracé en fonction du niveau moyen annuel auquel ils sont potentiellement exposés. Rappelons que ce dernier est entaché d’une incertitude en raison notamment de son évaluation à partir des six séries de mesures. Ainsi le croisement avec la population permet de déterminer la population totale exposée à des niveaux annuels qui eux pourraient dépasser l’objectif de qualité considéré. On parlera ainsi d’un risque d’exposition potentielle, qui est représenté par une nuance de rouge. Plus le rouge est intense et plus le niveau annuel risque de dépasser l’objectif de qualité. Lorsque la population est exposée à un niveau annuel supérieur à ce seuil, le risque associé peut être qualifié en terme d’une exposition probable à un dépassement de l’objectif annuel voire une exposition certaine au dépassement pour les niveaux annuels qui dépassent largement l’objectif de qualité.

0

200 000

400 000

600 000

800 000

1 000 000

1 200 000

1 400 000

0.9 1.0 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3

Classe de concentration annuelle

No

mb

re d

'ha

bit

an

ts e

xp

os

és

0

200 000

400 000

600 000

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1 000 000

1 200 000

1 400 000

24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50 52

Classe de concentration annuelle

No

mb

re d

'ha

bit

an

ts e

xp

os

és

(a) Benzène (b) Dioxyde d’azote

Figure 31 : Nombre d’habitants exposés en fonction du niveau moyen annuel estimé. Le risque de dépassement de l’objectif de qualité est proportionnel à la nuance de rouge.

Après croisement avec la population, le niveau annuel de benzène auquel la majorité de la population est exposée est entre 1.7µg/m3 et 1.8µg/m3. Pour la population concernée cela implique que le risque d’exposition à un dépassement de l’objectif de qualité annuel de 2µg/m3 est peu probable. Globalement, les niveaux de benzène atteignent l’objectif annuel très ponctuellement et ne le dépassent presque jamais. Ainsi un risque probable d’être exposé à des niveaux supérieurs à l’objectif de qualité pour ce polluant concerne une population très restreinte en nombre et en zone géographique. A contrario, les niveaux annuels de dioxyde d’azote relevés au sein du domaine d’étude encadrent d’une façon symétrique la valeur de l’objectif de qualité annuel (40µg/m3). Les niveaux inférieurs à ce seuil sont constatés essentiellement vers la périphérie du domaine d’étude où la population est la moins dense. Inversement, les niveaux de dioxyde d’azote qui dépassent l’objectif de qualité annuel sont majoritairement localisés sur la zone centrale du domaine d’étude et notamment sur l’ensemble de Paris intra-muros où la population est la plus dense. Ainsi la population concernée par de tels niveaux (supérieurs à 40µg/m3), nettement plus importante que

Objectif de qualité

Objectif de qualité

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celle habitant en bordure du domaine d’étude, est exposée à un risque probable, voire certain, de dépasser l’objectif de qualité annuel. La figure 32 synthétise les résultats du croisement avec la population en fonction du risque d’exposition à des niveaux supérieurs à l’objectif de qualité, pour l’ensemble de la population habitant au sein du domaine d’étude, soit 7.46 millions personnes. Pour 90% de la population concernée par cette étude (6.72 millions d’habitants) il n’y a peu ou pas de risque d’être exposés à un niveau annuel de benzène qui dépasse l’objectif de qualité associé à ce polluant, à savoir 2µg/m3. La baisse générale des niveaux de benzène en situation de fond depuis quelques années implique qu’environ 740000 habitants de l’agglomération subissent une exposition à un niveau annuel qui pourrait vraisemblablement dépasser l’objectif de qualité, et moins de 10000 personnes exposées à des niveaux qui le dépassent avec certitude.

0

1 000 000

2 000 000

3 000 000

4 000 000

5 000 000

6 000 000

Aucunrisque

Dépassementpeu probable

Dépassementvraisemblable

Dépassementcertain

Risque d'exposition

Nom

bre

d'ha

bita

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Benzène

Dioxyde d'azote

Figure 32: Nombre d’habitants exposés en fonction du risque d’exposition vis-à-vis de l’objectif de qualité pour l’ensemble du domaine d’étude.

La situation est plus délicate pour le dioxyde d’azote . Ainsi, environ 3.90 millions d’habitants sont exposés à des niveaux qui dépassent avec certitude l’objectif de qualité de 40µg/m3 associé à ce polluant. De plus, au cours de l’année en question, plus de 650000 personnes supplémentaires sont exposées à un niveau annuel qui dépasserait probablement ce seuil. Ainsi plus de 60% des habitants du domaine d’étude sont potentiellement exposés à des niveaux annuels qui restent problématiques quant à la situation chronique de la qualité de l’air au sein de l’agglomération parisienne.

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V. CONSEQUENCES POTENTIELLES RELATIVES A LA SURVEILLANCE PERMANENTE

Comme il a été démontré aux chapitres précédents l’instrumentation d’un nombre important de sites de surveillance par échantillonneurs passifs a permis une documentation fine de la pollution atmosphérique sur l’ensemble de l’agglomération parisienne. Au-delà de l’identification précise des secteurs géographiques les plus concernés par la pollution urbaine chronique, ainsi que du nombre d’habitants qui sont potentiellement exposés aux niveaux dépassant l’objectif de qualité, cette information spatiale dense permet également d’évaluer la stratégie de surveillance d’AIRPARIF et, plus particulièrement, la pertinence du réseau permanent francilien en terme de répartition géographique des stations de mesure. V.1 : Caractéristiques du réseau permanent francilien Pour mémoire, on rappellera quelques caractéristiques des stations fixes composant le réseau permanent d’AIRPARIF. Il existe six typologies de stations selon les critères de surveillance édictés par l’ADEME et le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable19. Les stations de typologie « urbaine », « périurbaine » et « rurale » ont pour objectif la surveillance de la pollution de fond, afin de comprendre les phénomènes à grande échelle sur l’ensemble de l’Ile-de-France. La typologie des stations de fond est définie notamment en fonction de l’environnement proche de la station et plus particulièrement de la densité de population avoisinante. Il existe également des stations de proximité aux axes routiers, dites stations « trafic », afin de surveiller la pollution au plus près des sources d’émissions liées au trafic, sur un échantillon représentatif des configurations routières importantes au sein de la Région. L’intérêt des stations dites « d’observation » réside notamment dans l’approfondissement des connaissances spécifiques des phénomènes de pollution. Citons comme exemple la surveillance du comportement vertical de la pollution atmosphérique à l’aide de la station d’observation localisée au troisième étage du Tour Eiffel dans Paris. Enfin, à l’heure actuelle le réseau francilien ne comporte plus de station « industrielle » dont l’objectif concerne la surveillance de la qualité de l’air à proximité des sites industriels importants et isolés. De facto, la surveillance des impacts industriels potentiels se voit conduite à travers les sites urbains et périurbains d’AIRPARIF. L’ensemble des mesures relevées sur les stations de fond et sur les stations trafic (à l’exception de celle de la Porte d’Auteuil sur le boulevard Périphérique) intervient dans le déclenchement de la procédure d'information et d'alerte du public en cas d'épisode de pollution atmosphérique20. Cette procédure d’alerte, élaborée en vue des situations dégradées de durée limitée dans le temps, concerne le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et l’ozone. En ce qui concerne la pollution atmosphérique chronique, ce sont les cartographies réalisées à l’aide des mesures annuelles des stations de fond qui permettent de caractériser la situation sur l’ensemble de l’Ile-de-France. Au jour le jour, les caractéristiques de la pollution atmosphérique s’inscrivent dans un contexte évolutif. Ainsi, le réseau permanent francilien se doit d’évoluer en fonction notamment des connaissances nouvelles quant au comportement physico-chimique des différents composés, et de la pertinence d’une surveillance intensive pour les composés dont les concentrations évoluent très en deçà des objectifs de qualité nationaux. Plus particulièrement, cela a conduit à la fermeture

19 Document ADEME, Classification et critères d’implantation des stations de surveillance de la qualité de l’air (juin 2002) 20 Défini selon les arrêtés interpréfectoraux du 24 juin 1999 et du 12 juillet 2002.

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d’un grand nombre de stations industrielles dédiées à la surveillance du dioxyde de soufre dont les niveaux n’ont cessé de baisser depuis une vingtaine années. A l’heure actuelle, ce polluant n’est plus considéré comme problématique en Ile-de-France, et fait donc l’objet d’une surveillance minimale adaptée. Parallèlement, une meilleure compréhension du comportement à très grande échelle de l’ozone (échelle inter-régionale voire continentale) a conduit à renforcer le dispositif francilien dédié à la surveillance de ce composé depuis quelques années, notamment en zone périurbaine et rurale. Il en est de même pour le renforcement du dispositif d’observation d’AIRPARIF dédié aux particules fines. Au delà, la documentation fine de la distribution spatiale des composés obtenue à l’aide de campagnes ponctuelles de surveillance intensive fournit des éléments d’information importants vis-à-vis d’un développement cohérent et adapté du réseau fixe francilien. C’est notamment le cas pour le projet RESOLUTION en ce qui concerne la surveillance de la pollution urbaine liée au benzène et au dioxyde d’azote. V.2 : Le réseau de surveillance du benzène Le benzène étant un traceur principalement associé aux émissions de transport, la disposition du réseau francilien pour ce polluant est fortement liée aux caractéristiques du trafic. Ainsi les stations permanentes sont concentrées au cœur même de l’agglomération parisienne où le trafic et donc les émissions de benzène sont les plus denses. La figure 33 présente la localisation des 10 stations permanentes de mesure de benzène en Ile-de-France par rapport au domaine d’étude (représenté par la zone blanche). Les huit stations urbaines de fond sont présentées en noir et les deux stations trafic en rouge. La localisation pressentie de deux nouvelles stations de fond est cerclée de bleu

Figure 33 : La localisation (en fin 2002) des stations permanentes de mesure de benzène en Ile-de-France par rapport au domaine d’étude, représenté par la zone blanche.

Les niveaux de benzène les plus importants de la campagne de mesure (cf. Figure 28) ont été relevés dans le cœur dense de l’agglomération avec une diminution des niveaux au fur et à mesure que l’on s’en éloigne. La géométrie du réseau permanent de benzène reflète bien cette tendance avec la majorité des stations de fond située au sein et à proximité de Paris. Les stations urbaines de fond implantées dans la petite couronne en dehors de Paris permettent notamment la surveillance du polluant dans les zones où l’influence des sources d’émissions locales conduirait à

Secteur de Nogent-sur-marne

Paris 18e

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observer des hétérogénéités locales des niveaux, notamment au Nord de Paris. Parallèlement les deux stations trafic du réseau fournissent des informations importantes quant aux concentrations maximales observées à proximité des axes routiers importants. Ainsi le réseau permanent actuel semble bien adapté au vu des résultats de mesure obtenus et conforme à l’esprit des Directives Européennes en matière de surveillance de la qualité de l’air. Les concentrations observées sur le réseau permanent peuvent donc être considérées comme représentatives de l’ensemble des niveaux du cœur dense de l’agglomération. Néanmoins, deux évolutions du réseau de mesure de benzène sont prévues en 2003 afin de peaufiner sa documentation : la station de Paris 13ème arrondissement sera remplacée par une autre implantée dans le 18ème arrondissement vers le Nord de Paris où les niveaux annuels semblent plus importants. Parallèlement un nouvelle station permanente, dont l’ouverture est envisagée dans le secteur de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), permettra la surveillance de benzène en petite couronne dans le secteur Est de l’agglomération. Enfin, la diminution des niveaux de benzène observés sur le réseau fixe lors des dernières années indique que, hormis des cas isolés très spécifiques, cette évolution du réseau de benzène conduira à une configuration suffisante de stations permanentes pour maintenir une surveillance pertinente et pérenne de ce polluant. V.3 : Le réseau de surveillance du dioxyde d’azote Les valeurs réglementées de dioxyde d’azote concernent les concentrations horaires et les niveaux annuels. Le réseau fixe de dioxyde d’azote se doit donc de permettre une surveillance cohérente de la qualité de l’air à ces deux échelles temporelles sur l’ensemble de la Région. Le caractère majoritairement secondaire du dioxyde d’azote implique que, par des phénomènes de transport et de formation, les secteurs géographiques de l’Ile-de-France potentiellement concernés par ce polluant s’étendent significativement au-delà des limites de l’agglomération parisienne. Sur la base des observations du réseau francilien, l’ensemble des émissions d’oxydes d’azote de l’agglomération peut influer sur la qualité de l’air jusqu’à une cinquantaine de kilomètres sous le vent de celle-ci. De tels phénomènes ont notamment été documentés au cours des campagnes d’investigations particulières conduites autour des plates-formes aéroportuaires de Roissy -Charles de Gaulle et du Bourget21. Ainsi le réseau fixe de mesure de dioxyde d’azote, plus dense en zone agglomérée, est également composé de stations périurbaines et rurales afin d’étudier les variations des niveaux à l’échelle de la Région, et d’identifier plus précisément les zones les plus concernées. La figure 34 présente la localisation des 36 stations permanentes de mesure du dioxyde d’azote en Ile-de-France. Ce réseau est actuellement composé de 23 stations urbaines, 3 périurbaines, 2 rurales et 8 stations trafic, plus particulièrement dédiées à la surveillance de typologie spécifiques et à l’identification des concentrations maximales potentiellement rencontrées.

21 Publication AIRPARIF : Programme d’étude de la qualité de l’air autour des plates-formes aéroportuaires de Roissy -Charles de Gaulle et du Bourget 1er bilan (juin 2002) et 2ème bilan (janvier 2003) téléchargeables depuis http:\\www.airparif.asso.fr

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Figure 34 : La localisation des stations permanentes de mesure de dioxyde d’azote en Ile-de-France. Les stations trafic se trouvent sur l’avenue des Champs d’Elysées (Paris 8ème), la rue Bonaparte (Paris 6ème), le quai des Célestins (Paris 4ème), la Place Victor Basch (Paris 14ème), la RN13 à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), l’autoroute A1 à Saint-Denis (Seine Saint-Denis) et la RN4 à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne).

Lors de la campagne intensive, des niveaux élevés de dioxyde d’azote ont été constatés (cf. Figure 27) sur une vaste zone comprenant l’ensemble de Paris et sa banlieue proche du Sud au Nord-Ouest en passant par tous les secteurs d’Est. Les niveaux diminuent au fur et à mesure que l’on s’éloigne du cœur dense de l’agglomération pour atteindre des valeurs faibles dans les zones rurales à l’extérieur de celle-ci. La distribution spatiale des stations permanentes de fond du réseau de dioxyde d’azote, dense vers le centre de l’agglomération et moins serrée en périphérie, est cohérente avec ce constat global. Mais une étude plus fine de la pertinence du réseau fixe peut être menée à l’aide une comparaison directe entre des cartographies élaborées selon les deux types de surveillance. V.3-1 : Evaluation de la pertinence globale du réseau de mesure AIRPARIF diffuse régulièrement les cartographies des indicateurs annuels de la qualité de l’air pour le dioxyde d’azote à partir des observations faites sur la trentaine de stations permanentes du réseau fixe. Le projet RESOLUTION a été l’occasion d’élaborer des cartographies similaires mais fondées sur une information beaucoup plus dense ; à savoir les résultats de mesure d’environ 250 sites instrumentés par échantillonneurs passifs. Une comparaison entre les deux cartes permet de juger de la fiabilité et de la pertinence globale du réseau fixe en ce qui concerne notamment la surveillance de la pollution de fond chronique.

(b) Stations au sein du domaine d’étude

(a) Stations rurales et périurbaines se trouvant en périphérie et à l’extérieur du domaine d’étude

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La figure 35 présente la cartographie à l’échelle régionale réalisée sur la base des mesures (a) du réseau fixe22 et (b) des 250 sites de mesure23. Notons que les périodes de mesures concernées pour les deux cartographies sont décalées de quatre mois. Néanmoins leur comparaison est valable en raison notamment de la relative stabilité des niveaux de dioxyde d’azote d’une année à l’autre. Résultat du 1er janv. 2001 au 31 déc. 2001 Résultat du 1er sept. 2000 au 31 août 2001

(a) Cartographie du réseau fixe (b) Cartographie des 250 sites de mesure

Figure 35 : Cartographies de la concentration moyenne annuelle du dioxyde d’azote sur la région Ile-de-

France à partir des données (a) du réseau fixe et (b) de la campagne de mesure intensive. L’allure globale des deux cartes est tout à fait comparable. En particulier, la localisation et l’ampleur géographique du secteur le plus concerné par le dioxyde d’azote, défini par les niveaux annuels supérieurs à 40µg/m3, est très semblable. Il existe néanmoins de légères différences dans la définition exacte de la géométrie du secteur le plus touché en raison de la meilleure définition obtenue dans le cadre de la campagne de mesure intensive réalisée à l’aide d’un nombre très important de sites de mesure. Les seules différences notables entre les deux cartes se trouvent vers le Nord-Est de la petite couronne au voisinage du réseau routier dense formé par les autoroutes A1, A3 et A104 (la francilienne), déjà mis en évidence au cours de la campagne aéroportuaire, ainsi qu’au Sud de la petite couronne à proximité du nœud autoroutier dense, à savoir l’échangeur A6 -A10. Ces différences restent cependant géographiquement très limitées vers la périphérie de l’agglomération où la densité urbaine, et donc la population potentiellement exposée est nettement moins importante qu’au cœur même de l’agglomération. Ainsi, la configuration actuelle des stations du réseau fixe semble bien respecter l’objectif d’une surveillance permanente de la pollution atmosphérique chronique : l’identification fidèle des zones les plus touchées par cette pollution ainsi que l’évaluation cohérente de la population potentiellement exposée aux niveaux les plus élevés. V.3-2 : Vers un renforcement du réseau fixe Même si le réseau fixe francilien de surveillance de dioxyde d’azote semble remplir son rôle quant au suivi de la pollution chronique, ce réseau est amené à évoluer en fonction des 22 Source : Rapport d’activité : Résultats 2001, AIRPARIF 23 Pour des raisons de comparabilité la carte régionale de la figure 24 est ici présentée en utilisant l’échelle des concentrations de la carte élaborée pour le rapport d’activité de l’année 2001.

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connaissances acquises sur ce polluant, comme pour tous les composés surveillés sur le réseau fixe d’AIRPARIF. Les cartographies élaborées pour chacune des séries de la campagne de mesure intensive mettent en évidence des panaches de pollution sous le vent du cœur de l’agglomération. L’orientation et l’étendue du panache dépendent essentiellement des caractéristiques des vents, à savoir leur direction et leur vitesse. Ainsi, il semble nécessaire de renforcer le réseau fixe du dioxyde d’azote afin de fournir une information plus fine des zones potentiellement concernées par des épisodes de courte durée, à l’échelle de l’heure ou de la journée. Dans cette optique, et pour répondre à d’autres problématiques spécifiques bien identifiées, la stratégie de surveillance d’AIRPARIF s’oriente vers une surveillance renforcée du dioxyde d’azote via l’ouverture d’un certain nombre de stations permanentes en agglomération parisienne. Notons que cette action correspond partiellement au remplacement de stations anciennes (implantées notamment à Créteil et à Champs-sur-Marne) qui ont du être fermées pour des raisons techniques, notamment associées à l’évolution des référentiels nationaux relatifs aux caractéristiques des sites de mesure. La figure 36 présente la localisation des stations permanentes existantes du réseau francilien ainsi que les zones pressenties (et cerclées de bleu) pour l’installation de nouvelles stations dédiées à la surveillance de la pollution de fond dans les trois années à venir.

Figure 36 : Localisation des stations permanentes existantes de dioxyde d’azote (fin 2002) ainsi que les zones pressenties pour l’ouverture de stations, représentées par les cercles bleus.

Le renforcement prévu de la surveillance permanente du dioxyde d’azote porte sur l’ouverture de stations notamment dans la petite couronne, du Nord-Est au Sud-Est du centre de l’agglomération, où la densité du réseau actuel peut être renforcée au vu des résultats de la campagne de mesure intensive, et plus particulièrement au vu de l’étendue potentielle des panaches de pollution sous le vent dominant de l’agglomération parisienne. Les stations prévues dans les secteurs des communes de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) et de Villemomble (Seine Saint-Denis) en 2003, ainsi que la sta tion qui serait installée dans le secteur de Champigny-sur-Marne (Val de Marne) en 2004 présentent également l’intérêt de se trouver vers la limite de la zone concernée par des niveaux de dioxyde d’azote qui dépassent actuellement l’objectif de

Secteur de Gonesse

Secteur de Champigny-sur-marne

Secteur de Villemomble

Secteur de Lognes

Secteur de Bagnolet/Montreuil

Secteur de Nogent-sur-marne

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qualité. Le renforcement du réseau sur le secteur de Bagnolet/Montreuil (Seine Saint-Denis) prévu pour 2004 ou 2005 permettrait une surveillance au sein même de cette zone. Plus éloignée du cœur de l’agglomération, la station qui serait installée dans le secteur de la commune de Lognes (Seine-et-Marne) en 2003 permettra une surveillance en périphérie de celle-ci dans un secteur caractérisé par un réseau routier important (intersection entre la francilienne A104 et l’autoroute A4). Enfin, une station permanente sera installée sur la commune de Gonesse (Val-d’Oise) en 2004 ou 2005 au Nord-Est du cœur de l’agglomération pour surveiller la qualité de l’air dans un secteur de l’agglomération parisienne qui se trouve proche des plates-formes aéroportuaires de Roissy -Charles de Gaulle et du Bourget ainsi que d’axes au trafic particulièrement soutenu. Bien évidemment, ces évolutions techniques ne pourraient être réalisées que sur la base de l’obtention des financements et des accords ad-hoc. V.4 : Les échantillonneurs passifs et la surveillance pérenne Au vu des résultats obtenus dans le cadre du projet RESOLUTION, il apparaît clairement que les échantillonneurs passifs sont bien adaptés à la surveillance intensive de la qualité de l’air sur un vaste domaine d’étude en ce qui concerne la pollution chronique. Rappelons que, de par les contraintes métrologiques liées à leur durée d’exposition, l’utilisation des échantillonneurs quant à la documentation des épisodes de courte durée n’est techniquement pas possible à ce jour. Cette problématique relève métrologiquement des stations fixes du réseau permanent d’AIRPARIF qui sont équipées d’analyseurs automatiques permettant la mesure en continu, au pas de temps horaire, de la pollution atmosphérique. Néanmoins, il semble pertinent d’imaginer un renforcement de la surveillance pérenne effectuée à l’aide du réseau permanent francilien, en s’appuyant périodiquement sur des campagnes intensives par échantillonneurs passifs. Le nombre de sites à instrumenter, le rythme d’échantillonnage ainsi que la stratégie de surveillance à mettre en œuvre selon une telle démarche seraient déterminés éventuellement à partir des résultats obtenus dans le cadre du projet RESOLUTION en fonction de la précision désirée.

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ANNEXE 1

Critères nationaux et directives européennes concernant le dioxyde d’azote et le benzène

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Les critères nationaux de qualité de l'air Les critères nationaux de qualité de l'air résultent du décret, n°2002-213, du 15 février 2002 relatif à la surveillance de la qualité de l'air et de ses effets sur la santé et sur l'environnement, aux objectifs de qualité de l'air, aux seuils d'alerte et aux valeurs limites. Les principales valeurs existantes sont fournies dans le tableau ci-dessous.

Polluant Valeurs limites Objectifs de qualité Seuil de recommandation et d'information

Seuil d'alerte

NO2 En moyenne annuelle : 2001 : 58 µg/m3 , décroissant linéairement au cours du temps. 2010 : 40 µg/m3. En moyenne horaire : 2001 : 290 µg/m3 (décroissant linéairement au cours du temps) à ne pas dépasser plus de 0,2 % du temps. Jusqu'en 2010 : 200 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 2 % du temps. 2010 : 200 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 0,2 % du temps.

En moyenne annuelle : 40 µg/m3.

En moyenne horaire : 200 µg/m3.

En moyenne horaire : 400 µg/m3 ou 200 µg/m3 si dépassement de ce seuil la veille, et risque de dépassement de ce seuil le lendemain.

Benzène En moyenne annuelle : 2001-2005 : 10 µg/m3, décroissant linéairement de 2005 à 2010 2010 : 5 µg/m3.

En moyenne annuelle : 2 µg/m3.

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Les directives européennes D'après les directives européennes, du 22 avril 1999 relative à la fixation de valeurs limites pour l'anhydride sulfureux, le dioxyde d'azote et les oxydes d'azote, les particules et le plomb dans l'air ambiant, et du 16 novembre 2000 concernant les valeurs limites pour le benzène et le monoxyde de carbone dans l'air ambiant. Les principales valeurs existantes sont fournies dans le tableau ci-dessous.

Valeurs limites Seuil d'alerte

NO2 En moyenne annuelle : 2001 : 58 µg/m3 , décroissant linéairement au cours du temps 2010 : 40 µg/m3. En moyenne horaire : 2001 : 18 dépassements de 290 µg/m3 (décroissant linéairement au cours du temps) au maximum. Jusqu'en 2010 : 200 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 2 % du temps. 2010 : 18 dépassements de 200 µg/m3 au maximum.

En moyenne horaire : 400 µg/m3 sur 3 heures consécutives.

Benzène En moyenne annuelle : 2001-2005 : 10 µg/m3, décroissant linéairement au cours du temps. 2010 : 5 µg/m3.

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ANNEXE 2

Cartographies des niveaux hebdomadaires de dioxyde d’azote et de benzène

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Résultats (en microgramme/m3) de mesure de benzène et de dioxyde d’azote

Cartographie de benzène Cartographie de dioxyde d’azote

Série 1 (du 25 sep. au 2 oct. 2000)

0%

10%

20%

30%

40%N

NE

E

SE

S

SO

O

NO

Vents dispersifs de secteurs Sud à Sud-Ouest

Série 2 (du 27 nov. au 4 déc. 2000)

0%

10%

20%

30%

40%N

NE

E

SE

S

SO

O

NO

Vents dispersifs de secteurs Sud à Sud-Ouest

Série 3 (du 29 janv. au 5 fév. 2001)

0%

10%

20%

30%

40%

NE

E

SE

S

SO

O

NO

Vents peu dispersifs de secteurs Sud à Ouest

Légende des vitesses de vents (VV) : Les communes non participantes

Vent faible (0 < VV = 2m/s) sont présentées en noir. Vent modéré (2 < VV = 4m/s) Vent fort (VV = 5m/s) Résultats en microgramme/m3

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Résultats (en microgramme/m3) de mesure de benzène et de dioxyde d’azote

Cartographie de benzène Cartographie de dioxyde d’azote

Série 4 (du 26 mars au 2 avril 2001)

0%

10%

20%

30%

40%N

NE

E

SESO

O

NO

Vents peu dispersifs de secteurs Sud-Est à Sud-

Ouest Série 5

(du 29 mai au 5 juin 2001)

0%

10%

20%

30%

40%

NE

E

SE

S

SO

O

NO

Vents dispersifs de secteurs Nord à Nord-

Ouest Série 6

(du 23 au 30 juillet 2001)

0%

10%

20%

30%

40%N

NE

E

SESO

O

NO

Vents peu dispersifs de secteurs Nord à Nord-Est

Légende des vitesses de vents (VV) : Les communes non participantes

Vent faible (0 < VV = 2m/s) sont présentées en noir. Vent modéré (2 < VV = 4m/s) Vent fort (VV = 5m/s) Résultats en microgramme/m3

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ANNEXE 3

Résultats de mesure des sites des « zooms » implantés dans le cœur historique de Paris et dans Neuilly-sur-Seine et Courbevoie

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Zoom dans le cœur historique de Paris – Résultats de mesure exprimés en µg/m3

n.d. Résultat non disponible du 25/09 au 02/10/2000 du 27/11 au 04/12/2000 du 29/01 au 05/02/2001 du 26/03 au 02/04/2001 du 29/05 au 05/06/2001 du 23/07 au 30/07/2001

Nom de la commune Site retenu Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène

Paris 1er Jardin des Halles - Allée Saint John Perse 50 2.7 54 3.1 54 3.5 63 2.4 30 1.3 52 1.3 Paris 2ème Centre sportif Jean Daure - Rue Bellan 58 3 60 2.8 67 2.7 66 3.9 38 n.d. 60 1.7 Paris 3ème Square Emile Chautemps 63 4.1 55 3 63 3.9 66 4.3 41 2.1 62 1.6 Paris 3ème Rue de la Corderie 53 2.7 51 1.8 53 2.9 61 n.d. 37 2.1 57 1.4 Paris 3ème Rue des oiseaux - Grille du marché 52 3 51 1.9 59 2.4 59 2.6 41 n.d. n.d. n.d.

Paris 4ème Place Georges Pompidou - Angle des rues St-Martin et de Aubry le boucher

58 2.8 57 1.7 58 2.9 66 2.4 40 1.6 56 1.4

Paris 4ème Angles des rues Lombards et Saint -Martin 50 n.d. 59 2 67 3.4 75 4.2 n.d. 2.3 61 2.1 Paris 4ème Square Ste Croix de la Bretonnière 64 4.1 59 3 62 3.6 66 3.4 43 n.d. 56 1.5 Paris 4ème Square L. Achille n.d. 3.1 55 2.3 60 3.9 59 n.d. 36 1.6 55 1.6 Paris 4ème Place Louis Lépine - Rue de Lutèce 56 2.8 55 2.2 67 n.d. 71 n.d. 50 n.d. 72 2 Paris 4ème Pont Saint -Louis 59 2.7 54 2.2 43 3.4 61 2.8 45 2.4 65 1.8 Paris 4ème TEP Neuve Saint -Pierre n.d. 2.8 51 1.4 72 2.4 58 2.3 36 1.9 55 1.4 Paris 4ème Cour Berard - Entrée école élémentaire 55 3.7 56 2.2 57 3.1 70 3 38 1.8 56 1.6

Paris 11ème Impasse des Trois bornes 54 3.2 55 2.1 69 3.6 n.d. n.d. 40 1.3 52 1.4 Paris 11ème Villa Gaudelet 47 2.6 55 2.5 58 3.9 57 2.8 34 1.9 52 1.5 Paris 11ème Passage Saint-Sébastian - numéro 9 51 2.5 53 3 50 3.2 62 2.6 43 1.7 57 1.6 Paris 11ème Passage Beslay 58 3.7 61 2.6 58 3 65 3 43 1.6 66 1.7 Paris 11ème Square Gardette 60 2.4 56 1.8 55 3 65 2.7 36 1.4 51 1.3 Paris 11ème Passage Sainte-Anne de Popaincourt 55 2.9 53 1.7 71 3.6 55 2.7 36 2 53 1.7 Paris 11ème Passage Salarnier 61 3.1 52 1.7 63 n.d. 58 2.5 35 1.5 55 1.6

Paris 11ème Centre d'animation Mercoeur - Espace vert 59 2.7 55 2.3 54 3.6 58 2.5 29 1.7 n.d. n.d.

Paris 11ème TEP Thiéré - Terrain de tennis 53 2.7 53 1.7 72 2.5 65 2.1 35 1.3 51 1.2 Paris 11ème Square R. Nordling 56 2.3 50 2.2 66 3.7 59 2.3 34 2.1 48 1.6

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Zoom à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie (Hauts-de-Seine) – Résultats de mesure exprimés en µg/m3

n.d. Résultat non disponible du 25/09 au 02/10/2000 du 27/11 au 04/12/2000 du 29/01 au 05/02/2001 du 26/03 au 02/04/2001 du 29/05 au 05/06/2001 du 23/07 au 30/07/2001

Nom de la commune Site retenu Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène Dioxyde d'azote

Benzène

Courbevoie Ecole primaire Guynemer n.d. n.d. 49 1.5 38 2.2 58 2 26 1 39 1.4 Courbevoie Square Sagittaire n.d. n.d. 48 2.9 50 2.7 58 2.8 n.d. n.d. n.d. n.d. Courbevoie Parc de Lattre de Tassigny n.d. n.d. 51 1.8 57 2.7 61 2.3 28 1.1 39 1.3 Courbevoie Esplanade du Général de Gaulle n.d. n.d. 48 1.3 53 2.1 67 1.8 28 4.1 48 1.2 Courbevoie Galerie des damiers n.d. n.d. 48 2 46 2.3 57 1.9 26 0.9 40 1.2

Neuilly -sur-Seine Square François d’Humière et des compagnons de la libération

n.d. n.d. 48 1.8 49 3.4 n.d. n.d. 32 n.d. 55 1.6

Neuilly -sur-Seine Villa de Villiers (72 Bld Victor) n.d. n.d. 51 1.7 52 2.3 66 2.2 27 1 44 1.2

Neuilly -sur-Seine Ile de la grande Jatte – Jardin du Temple de l’amour

n.d. n.d. n.d. 1.7 57 2.5 58 2.7 29 3.1 42 1.3

Neuilly -sur-Seine Square Massiani n.d. n.d. 48 1.6 59 2.1 55 2 27 1.1 49 1.2 Neuilly -sur-Seine 21 rue Nortier n.d. n.d. 53 2.8 58 3.3 54 3 32 1.8 n.d. 1.9 Neuilly -sur-Seine boulevard Victor Hugo - terrain de tennis) n.d. n.d. 49 1.7 n.d. 2.4 63 2.3 28 1 n.d. n.d. Neuilly -sur-Seine Ile du Pont - Cercle Nautique de France n.d. n.d. n.d. 1.8 50 2.3 n.d. n.d. n.d. n.d. 62 n.d. Neuilly -sur-Seine Esplanade Charles de Gaulle - gare routière n.d. n.d. 58 n.d. 62 3.9 79 6.7 59 3.1 73 1.8 Neuilly -sur-Seine Ecole maternelle des Poissonniers - cour n.d. n.d. n.d. n.d. 61 1.9 n.d. n.d. 34 1 42 1.2 Neuilly -sur-Seine Eglise St Pierre - jardin Jeanne d'Arc n.d. n.d. 52 2.2 60 3.2 65 3.1 34 4.5 43 n.d. Neuilly -sur-Seine Ecole maternelle Michelis – cour n.d. n.d. 54 1.9 54 2.7 n.d. n.d. 34 1.1 44 1.8 Neuilly -sur-Seine Parc La Folie St James n.d. n.d. n.d. 1.2 52 2.8 n.d. n.d. 33 2 42 1.4 Neuilly -sur-Seine Cimetière de Neuilly n.d. n.d. 45 1.4 53 2.1 50 3.8 32 3.3 47 1.5 Neuilly -sur-Seine 42 rue Charles Laffitte n.d. n.d. 48 1.8 n.d. 3 55 2.9 35 2 56 n.d. Neuilly -sur-Seine 11 rue du Commandant Pilot n.d. n.d. 55 2.7 54 2.4 67 2.6 34 1.2 47 1.4

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ANNEXE 4

Evolution des niveaux de dioxyde d’azote et de benzène par rapport à la situation de fond du secteur environnant en fonction

de la distance aux axes de circulation

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62

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (49 µg/m3)

Transect Saint-Antoine (Paris 4ème) – Résultats de dioxyde d’azote Rapports de concentrations (influencée/de fond)

Série 1 : vents de Sud à Sud-Ouest Série 2 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 3 : vents de Sud à Ouest Série 4 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 5 : vents de Nord à Nord-Ouest Série 6 : vents de Nord à Nord-Est

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (60 µg/m3)

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (59 µg/m3)

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (36 µg/m3)

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (55 µg/m3)

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Ambiance de Fond (54 µg/m3)

Vent

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Transect Saint-Antoine (Paris 4ème) – Résultats de benzène Rapports de concentrations (influencée/de fond)

Série 1 : vents de Sud à Sud-Ouest Série 2 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 3 : vents de Sud à Ouest Série 4 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 5 : vents de Nord à Nord-Ouest Série 6 : vents de Nord à Nord-Est

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

2.75

3.00

3.25

3.50

3.75-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (3 µg/m3)

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

2.75

3.00

3.25

3.50

3.75-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Ambiance de Fond (2.3 µg/m3)

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

2.75

3.00

3.25

3.50

3.75-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (3.9 µg/m3)

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

2.75

3.00

3.25

3.50

3.75-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (2.3 µg/m3)

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

2.75

3.00

3.25

3.50

3.75-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (1.6 µg/m3)

distance de Saint-Antoine (m)

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

2.75

3.00

3.25

3.50

3.75-25 0 25 50 75 100 125 150 175

Vent

Ambiance de Fond (1.6 µg/m3)

Vent

Page 65: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

64

Transect du Jardin des Tuileries (Paris 1er) – Résultats de dioxyde d’azote Rapports de concentrations (influencée/de fond)

Série 1 : vents de Sud à Sud-Ouest Série 2 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 3 : vents de Sud à Ouest Série 4 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 5 : vents de Nord à Nord-Ouest Série 6 : vents de Nord à Nord-Est

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (48 µg/m3)

Vent

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (46 µg/m3)

Vent

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (60 µg/m3)

Vent

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (52 µg/m3)

Vent

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (40 µg/m3)

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (55 µg/m3)

Vent Vent

Page 66: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

65

Transect du Jardin des Tuileries (Paris 1er) – Résultats de benzène Rapports de concentrations (influencée/de fond)

Série 1 : vents de Sud à Sud-Ouest Série 2 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 3 : vents de Sud à Ouest Série 4 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 5 : vents de Nord à Nord-Ouest Série 6 : vents de Nord à Nord-Est

Vent

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (2 µg/m3)

Vent

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (1.3 µg/m3)

Vent

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (2.6 µg/m3)

Vent

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (2.3 µg/m3)

Vent

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (1.4 µg/m3)

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

0 30 60 90 120 150 180 210 240 270 300 330distance de rivoli (m)

Ambiance de Fond (1.4 µg/m3)

Vent

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Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

66

Transect de l’avenue Charles de Gaulle (Neuilly-sur-Seine) – Résultats de dioxyde d’azote Rapports de concentrations (influencée/de fond)

RESULTATS NON DISPONIBLES

Série 1 : vents de Sud à Sud-Ouest Série 2 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 3 : vents de Sud à Ouest Série 4 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 5 : vents de Nord à Nord-Ouest Série 6 : vents de Nord à Nord-Est

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.500 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (54 µg/m3)

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.500 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (57 µg/m3)

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.500 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (67 µg/m3)

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.500 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (34 µg/m3)

0.50

0.75

1.00

1.25

1.50

1.75

2.00

2.25

2.500 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (47 µg/m3)

Page 68: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

67

Transect de l’avenue Charles de Gaulle (Neuilly-sur-Seine) – Résultats de benzène Rapports de concentrations (influencée/de fond)

RESULTATS NON DISPONIBLES

Série 1 : vents de Sud à Sud-Ouest Série 2 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 3 : vents de Sud à Ouest Série 4 : vents de Sud à Sud-Ouest

Série 5 : vents de Nord à Nord-Ouest Série 6 : vents de Nord à Nord-Est

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

4.00

4.50

5.00

5.50

6.000 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (2.7 µg/m3)

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

4.00

4.50

5.00

5.50

6.000 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (2.4 µg/m3)0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

4.00

4.50

5.00

5.50

6.000 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (2.6 µg/m3)

0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

4.00

4.50

5.00

5.50

6.000 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (1.2 µg/m3)0.50

1.00

1.50

2.00

2.50

3.00

3.50

4.00

4.50

5.00

5.50

6.000 20 40 60 80 100 120 140 160

distance de la RN13 (m)

Vent

Ambiance de Fond (1.4 µg/m3)

Page 69: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

68

ANNEXE 5

Les niveaux moyens annuels estimés (en µg/m3) pour les 238 sites de fond ainsi que l’intervalle dans lequel se trouverait la

concentration moyenne annuelle qui aurait été obtenue à partir d’une surveillance continue.

Page 70: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

69

Niveau moyen annuel du 1 septembre 2000 au 31 août 2001 (Résultats exprimés en µg/m3)

Le niveau moyen annuel est évalué à partir des résultats obtenus lors des six séries de mesure. L'intervalle représente la plage de valeurs dans laquelle la concentration moyenne annuelle se trouverait si elle avait été surveillée en continue. N.B. Objectif de qualité annuel : 40µg/m3 pour le dioxyde d'azote et 2µg/m3 pour le benzène

Dioxyde d'azote Benzène

Nom de la commune Site retenu Niveau annuel évalué

Intervalle Niveau annuel évalué

Intervalle

ANTONY Groupe Scolaire des Rabbats 40 [ 36.6 , 42.9 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

ANTONY Stade Georges SUANT 37 [ 33.7 , 39.6 ] 1.6 [ 1.4 , 1.8 ]

ANTONY Stade VELPEAU 40 [ 36.7 , 43.1 ] 1.8 [ 1.6 , 2.1 ]

ARGENTEUIL Ecole H. Wallon - Station AIRPARIF 38 [ 35.0 , 41.0 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

ARGENTEUIL Centre aquatique Youri Gagarine - Terrain de tennis 37 [ 34.0 , 40.0 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

ARGENTEUIL Cimetière du centre - cabine à l'entrée 38 [ 34.9 , 40.9 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

ASNIERES-SUR-SEINE Square Leclerc 46 [ 42.0 , 49.3 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

ATHIS-MONS Stade DELAUNE 38 [ 35.2 , 41.3 ] 1.5 [ 1.3 , 1.8 ]

ATHIS-MONS Maison de la nature 35 [ 31.8 , 37.3 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

AUBERVILLIERS Stade Dr PIEYRE 46 [ 41.9 , 49.2 ] 1.8 [ 1.6 , 2.1 ]

AUBERVILLIERS Stade André KARMAN 46 [ 41.9 , 49.2 ] 1.8 [ 1.6 , 2.1 ]

AUBERVILLIERS Station AIRPARIF - 35 rue Bordier 45 [ 41.8 , 49.1 ] 1.9 [ 1.6 , 2.1 ]

AULNAY-SOUS-BOIS Stade de la Rose des Vents - Terrain de football 45 [ 41.1 , 48.2 ] 1.5 [ 1.3 , 1.8 ]

AULNAY-SOUS-BOIS Aire de jeux du gros Saule 44 [ 40.9 , 48.0 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

AULNAY-SOUS-BOIS Ecole Fontaine des prés - Cour 45 [ 41.2 , 48.3 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

AULNAY-SOUS-BOIS Canal de l'Ourcq 39 [ 35.8 , 42.0 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

BAGNEUX Stade René ROUSSEAU - Terrain de tennis 37 [ 34.5 , 40.5 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

BAGNOLET Stade Briqueterie 44 [ 40.7 , 47.8 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

BOBIGNY Stade de la Motte 43 [ 39.7 , 46.6 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

BOBIGNY Institut médico-éducatif 43 [ 40.0 , 46.9 ] 2.1 [ 1.8 , 2.5 ]

BOBIGNY Station AIRPARIF - Parc de la Bergère 44 [ 40.4 , 47.4 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

BOIS-COLOMBES Centre sportif Smirlian 43 [ 39.3 , 46.1 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

BOULOGNE-BILLANCOURT Maison Walewska 38 [ 34.7 , 40.7 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

BOULOGNE-BILLANCOURT Crèche familiale 40 [ 36.8 , 43.1 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

BOURG-LA-REINE Stade municipal - Terrain de football 40 [ 36.8 , 43.1 ] 1.7 [ 1.4 , 2.0 ]

BRY-SUR-MARNE Ancien stade Léopold BELLAN 35 [ 32.3 , 37.9 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

BRY-SUR-MARNE Parc des Sports 39 [ 35.6 , 41.8 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

CARRIERES-SUR-SEINE Stade des Amandiers 34 [ 31.2 , 36.6 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

CARRIERES-SUR-SEINE Cimetière 31 [ 28.1 , 33.0 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

CHAMPIGNY-SUR-MARNE Cimetière du centre 37 [ 34.1 , 40.1 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

CHAMPIGNY-SUR-MARNE Stade Charles Solignat 34 [ 30.8 , 36.2 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

CHAMPIGNY-SUR-MARNE Stade Léon Duprat 30 [ 27.3 , 32.1 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

CHARENTON-LE-PONT Square Jules Noël - Terrain de tennis 46 [ 42.0 , 49.3 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

CHATENAY-MALABRY Stade Jean LONGUET 36 [ 32.7 , 38.3 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

CHATENAY-MALABRY Bibliothèque Jean MOULIN 37 [ 34.4 , 40.4 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

CHATILLON Stade municipal 34 [ 31.7 , 37.2 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

CHATOU Stade municipal Charles FINALTERY - Terrain de basket

30 [ 27.2 , 31.9 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

CHATOU Complexe Sportif - Iles des Impressionnistes - Terrain de tennis 29 [ 27.0 , 31.7 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

CHAVILLE Centre Petits Bois 28 [ 25.4 , 29.8 ] 1.2 [ 1.1 , 1.4 ]

CHAVILLE Stade Jean JAURES - Terrain de football 32 [ 29.1 , 34.1 ] 1.1 [ 0.9 , 1.3 ]

Page 71: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

70

Niveau moyen annuel du 1 septembre 2000 au 31 août 2001 (Résultats exprimés en µg/m3)

Le niveau moyen annuel est évalué à partir des résultats obtenus lors des six séries de mesure. L'intervalle représente la plage de valeurs dans laquelle la concentration moyenne annuelle se trouverait si elle avait été surveillée en continue. N.B. Objectif de qualité annuel : 40µg/m3 pour le dioxyde d'azote et 2µg/m3 pour le benzène

Dioxyde d'azote Benzène

Nom de la commune Site retenu Niveau annuel évalué

Intervalle Niveau annuel évalué

Intervalle

CHEVILLY-LARUE Cimetière Intercommunal - Terrain de football 44 [ 40.2 , 47.2 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

CHEVILLY-LARUE Ecole Gilbert COLLET 43 [ 40.0 , 47.0 ] 1.6 [ 1.3 , 1.8 ]

CHILLY-MAZARIN Parc de l'hôtel de Ville 42 [ 38.6 , 45.4 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

CHILLY-MAZARIN Groupe Scolaire GRAVIGNY 34 [ 31.2 , 36.6 ] 1.5 [ 1.2 , 1.7 ]

CHOISY-LE-ROI Collège Jules VALES 36 [ 32.9 , 38.7 ] 1.5 [ 1.2 , 1.7 ]

CHOISY-LE-ROI Gymnase Léo LAGRANGE 39 [ 36.0 , 42.2 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

CHOISY-LE-ROI Stade Jean BOUIN 35 [ 32.1 , 37.6 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

CLAMART Stade J. Hunebelle 34 [ 31.3 , 36.7 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

CLAMART Stade - rue des Pyrénées 36 [ 33.3 , 39.1 ] 1.0 [ 0.9 , 1.2 ]

CORMEILLES-EN-PARISIS Impasse Emile Zola 33 [ 30.2 , 35.5 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

CORMEILLES-EN-PARISIS Stade G. FREMONT - Terrain de sport en bordure du bois

31 [ 28.6 , 33.6 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

CORMEILLES-EN-PARISIS Cimetière Parc des Bois Rochefort - Esplanade 31 [ 28.6 , 33.6 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

CORMEILLES-EN-PARISIS Cité MICHELIN 33 [ 30.0 , 35.2 ] 1.5 [ 1.3 , 1.8 ]

COUBRON Rue des Grands Champs 31 [ 28.7 , 33.7 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

COURBEVOIE Stade Municipal - Tribune 44 [ 40.3 , 47.3 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

CRETEIL Ecole Allée M. d'Ocagne 37 [ 33.9 , 39.8 ] 1.2 [ 1.0 , 1.4 ]

CRETEIL Square du Dr MATTEI 37 [ 33.8 , 39.6 ] 1.2 [ 1.1 , 1.4 ]

CRETEIL Stade DESMONT 40 [ 36.7 , 43.1 ] 1.2 [ 1.1 , 1.4 ]

DEUIL-LA-BARRE Complexe Sportif A. MIMOUN - Terrain de football 37 [ 34.2 , 40.2 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

DRANCY Stade G. MOQUET 45 [ 41.0 , 48.2 ] 1.8 [ 1.6 , 2.1 ]

DRANCY Stade DEWAERP 43 [ 39.5 , 46.4 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

DUGNY Cimetière 39 [ 35.8 , 42.0 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

EAUBONNE Ecole Paul Bert 35 [ 32.2 , 37.8 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

EPINAY-SUR-SEINE Parc municipal des Sports 40 [ 36.5 , 42.9 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

ERMONT Stade RENOIR - Terrain de football 35 [ 32.4 , 38.0 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

EVRY S.A.N d'Evry - Station AIRPARIF 39 [ 35.8 , 42.1 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

FONTENAY-AUX-ROSES Cimetière 37 [ 33.8 , 39.6 ] 1.6 [ 1.3 , 1.8 ]

FONTENAY-SOUS-BOIS Square aux chats 41 [ 38.1 , 44.7 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

FONTENAY-SOUS-BOIS Cimetière communal de Fontenay 41 [ 38.2 , 44.8 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

FRANCONVILLE Résidence de Personnes Agées Yvonne de Gaulle

36 [ 33.4 , 39.2 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

FRANCONVILLE Résidence du Clos BERTIN 37 [ 33.6 , 39.5 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

GARGES-LES-GONESSE Ecole Marcel CACHIN 41 [ 37.4 , 43.9 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

GARGES-LES-GONESSE Stade Municipal J.JAURES 41 [ 37.3 , 43.7 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

GENNEVILLIERS Site EDF - Avenue d'Argenteuil 39 [ 36.0 , 42.2 ] 1.8 [ 1.6 , 2.1 ]

GENNEVILLIERS Nouveau cimetière 43 [ 39.3 , 46.1 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

GENNEVILLIERS Régie municipale 44 [ 40.1 , 47.0 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

GENNEVILLIERS Rue des Raverdis 46 [ 42.6 , 49.9 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

GENNEVILLIERS Station AIRPARIF - 60 rue de Richelieu 43 [ 39.3 , 46.1 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

GENTILLY Stade Municipal 46 [ 42.1 , 49.4 ] 1.9 [ 1.7 , 2.2 ]

Page 72: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

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Niveau moyen annuel du 1 septembre 2000 au 31 août 2001 (Résultats exprimés en µg/m3)

Le niveau moyen annuel est évalué à partir des résultats obtenus lors des six séries de mesure. L'intervalle représente la plage de valeurs dans laquelle la concentration moyenne annuelle se trouverait si elle avait été surveillée en continue. N.B. Objectif de qualité annuel : 40µg/m3 pour le dioxyde d'azote et 2µg/m3 pour le benzène

Dioxyde d'azote Benzène

Nom de la commune Site retenu Niveau annuel évalué

Intervalle Niveau annuel évalué

Intervalle

GONESSE Stade R. RAMBERT 37 [ 34.0 , 39.9 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

GONESSE Centre équestre 39 [ 36.2 , 42.4 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

GONESSE Centre Technique Municipal 39 [ 36.2 , 42.4 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

GONESSE Chemin Vicinal n°2 38 [ 35.4 , 41.6 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

GONESSE Chemin des postes 40 [ 36.9 , 43.3 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

GOURNAY-SUR-MARNE Ecole - Terrasse 32 [ 29.5 , 34.6 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

GOURNAY-SUR-MARNE Bras Saint Arnoult - rue de Verdun 32 [ 29.6 , 34.7 ] 1.5 [ 1.3 , 1.8 ]

GRIGNY Parc des Sports et des loisirs 30 [ 27.6 , 32.4 ] 1.2 [ 1.0 , 1.3 ]

HERBLAY Stade municipal - Station Météo France 30 [ 27.9 , 32.7 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

ISSY-LES-MOULINEAUX Square Weiden - Station AIRPARIF 43 [ 39.2 , 46.0 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

IVRY-SUR-SEINE Entrepôt du service des fêtes 46 [ 42.0 , 49.3 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

JOINVILLE-LE-PONT Ateliers municipaux 45 [ 41.5 , 48.7 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

JOINVILLE-LE-PONT Cimetière municipal - avenue des Familles 42 [ 38.6 , 45.3 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

JUVISY-SUR-ORGE Ancien cimetière 38 [ 34.6 , 40.6 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

LA COURNEUVE Parc départemental de la Courneuve - Maison du Parc

40 [ 36.6 , 43.0 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

LA COURNEUVE Maison de l'enfance Y. GAGARINE 46 [ 42.2 , 49.5 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

LA GARENNE-COLOMBES Stade Claude SCHEDAL ANGLAY - Terrain de tennis

42 [ 39.0 , 45.7 ] 1.6 [ 1.3 , 1.8 ]

LE BLANC-MESNIL Stade Jean BOUIN 42 [ 38.6 , 45.3 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

LE BLANC-MESNIL Stade Paul ELUARD 44 [ 40.4 , 47.5 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

LE BOURGET Stade près de la maison des associations 43 [ 39.9 , 46.9 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

LE CHESNAY Stade MOXOURIS 31 [ 28.6 , 33.6 ] 1.1 [ 1.0 , 1.3 ]

LE KREMLIN-BICETRE Cimetière - Allée n°2 46 [ 42.2 , 49.5 ] 1.8 [ 1.6 , 2.1 ]

LE PECQ Stade Louis Raffegeaux 30 [ 27.5 , 32.3 ] 1.1 [ 1.0 , 1.3 ]

LE PERREUX-SUR-MARNE Ecole primaire Jules FERRY 42 [ 38.5 , 45.1 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

LE PERREUX-SUR-MARNE Stade municipal A. CHERON 40 [ 36.9 , 43.3 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

LE PLESSIS-BOUCHARD Ecole Maternelle Des Hauts de St Nicolas 34 [ 30.9 , 36.3 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

LE PLESSIS-ROBINSON Jardin de Robinson - Chalet du gardien 33 [ 30.5 , 35.9 ] 1.3 [ 1.1 , 1.4 ]

LE PRE-SAINT-GERVAIS Serre municipal 46 [ 42.6 , 50.0 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

LE RAINCY L'aqueduc Dhuys - Espace vert 35 [ 31.9 , 37.4 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

LES LILAS Parc municipal des sports - 2ème terrain d'entraînement

44 [ 40.8 , 47.9 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

LES ULIS Station AIRPARIF - Avenue de Gascogne 23 [ 21.6 , 25.3 ] 1.0 [ 0.9 , 1.2 ]

LEVALLOIS-PERRET Parc de la planchette 46 [ 42.3 , 49.7 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

L'HAY-LES-ROSES G.S Jules Ferry 44 [ 40.6 , 47.7 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

L'HAY-LES-ROSES Ecole du Centre - rue des Jardins - Espace vert 44 [ 40.7 , 47.7 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

L'HAY-LES-ROSES Parc de la Bièvre - Partie Sud 42 [ 38.8 , 45.6 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

L'ILE-SAINT-DENIS Groupe Scolaire du centre 47 [ 43.4 , 51.0 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

LIVRY-GARGAN Espace vert Parc Lefèvre 41 [ 37.4 , 44.0 ] 1.6 [ 1.3 , 1.8 ]

LIVRY-GARGAN Stade Allée des Charmilles - Terrain de football 36 [ 33.2 , 39.0 ] 1.5 [ 1.3 , 1.8 ]

LIVRY-GARGAN Impasse Villa Dubois 38 [ 35.0 , 41.1 ] 1.5 [ 1.3 , 1.8 ]

LOGNES Terrain de sport du village 39 [ 35.6 , 41.8 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

Page 73: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

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Niveau moyen annuel du 1 septembre 2000 au 31 août 2001 (Résultats exprimés en µg/m3)

Le niveau moyen annuel est évalué à partir des résultats obtenus lors des six séries de mesure. L'intervalle représente la plage de valeurs dans laquelle la concentration moyenne annuelle se trouverait si elle avait été surveillée en continue. N.B. Objectif de qualité annuel : 40µg/m3 pour le dioxyde d'azote et 2µg/m3 pour le benzène

Dioxyde d'azote Benzène

Nom de la commune Site retenu Niveau annuel évalué

Intervalle Niveau annuel évalué

Intervalle

MAISONS-ALFORT Terrain Saint -Exupéry 43 [ 39.5 , 46.4 ] 1.6 [ 1.3 , 1.8 ]

MAISONS-ALFORT Stade HEBERT 43 [ 39.7 , 46.5 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

MAISONS-ALFORT Impasse Saint -Maur - Dernier candélabre 42 [ 38.6 , 45.3 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

MALAKOFF Place Dépinoy - rue de la Vallée 45 [ 41.2 , 48.3 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

MARNES-LA-COQUETTE Ecole de la Marche - Cour 31 [ 28.1 , 33.0 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

MARNES-LA-COQUETTE Ecole M. CHEVALLIER - Cour 28 [ 25.3 , 29.7 ] 1.1 [ 1.0 , 1.3 ]

MASSY Stade J. Ladoumègue 39 [ 36.2 , 42.5 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

MASSY Square derrière le marché 32 [ 29.4 , 34.5 ] 1.3 [ 1.2 , 1.6 ]

MASSY Parc urbain G. Brassens 38 [ 35.2 , 41.3 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

MEAUX Stade Corrozza 17 [ 16.1 , 18.9 ] 0.8 [ 0.7 , 0.9 ]

MEUDON Complexe Sportif de Renault 32 [ 29.1 , 34.1 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

MEUDON Stade René Leduc 31 [ 28.6 , 33.5 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

MEUDON Stade - route de la mare aux faisans 34 [ 31.4 , 36.8 ] 1.3 [ 1.1 , 1.4 ]

MEUDON Stade municipal annexe 34 [ 31.0 , 36.4 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

MONTGERON Station AIRPARIF - Rue du Presbytère 29 [ 26.4 , 31.0 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

MONTMORENCY Stade rue du Général Joinville 30 [ 27.9 , 32.7 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

MONTMORENCY Terrain de tennis quartier des Gallerands 32 [ 29.8 , 35.0 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

MONTMORENCY Crèche des Elfes 37 [ 33.8 , 39.7 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

MONTREUIL Impasse des Jasmins 40 [ 36.9 , 43.4 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

NANTERRE Chemin de halage - rue des peupliers 37 [ 34.1 , 40.0 ] 1.6 [ 1.3 , 1.8 ]

NANTERRE Campus Universitaire Paris X 38 [ 34.7 , 40.8 ] 1.6 [ 1.3 , 1.8 ]

NANTERRE Terrain des Chenevreux 34 [ 31.7 , 37.3 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

NANTERRE Stade Guimier 38 [ 34.9 , 41.0 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

NEUILLY-SUR-MARNE Parc du croissant vert - Enclos 32 [ 29.7 , 34.8 ] 1.3 [ 1.1 , 1.4 ]

NEUILLY-SUR-MARNE Camping Municipal - Extrémité Est 32 [ 29.0 , 34.1 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

NEUILLY-PLAISANCE Parc du plateau d'Avron 34 [ 31.3 , 36.7 ] 1.2 [ 1.1 , 1.4 ]

NEUILLY-SUR-SEINE Parc La Folie St James 43 [ 39.6 , 46.5 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

NOGENT-SUR-MARNE Stade "sous la lune" 45 [ 41.6 , 48.8 ] 1.6 [ 1.4 , 1.8 ]

NOISIEL Ecole Maryse Bastie 38 [ 34.8 , 40.8 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

NOISY-LE-SEC Square Jean Jaurès 46 [ 41.9 , 49.2 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

ORLY Ecole Baudelaire 40 [ 36.4 , 42.8 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

ORLY Groupe Scolaire R.Rolland 38 [ 35.2 , 41.3 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

ORLY Parc Urbain des Saules - Rue du 19/03/62 36 [ 33.1 , 38.9 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

ORMESSON-SUR-MARNE Stade Municipal 28 [ 26.1 , 30.6 ] 1.2 [ 1.0 , 1.4 ]

PANTIN Stade Cerdan 45 [ 41.3 , 48.5 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

PARAY-VIEILLE-POSTE La Vanne 37 [ 33.6 , 39.5 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

PARAY-VIEILLE-POSTE Le Stade J. Boin 39 [ 35.6 , 41.8 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

PARAY-VIEILLE-POSTE Rue Robespierre 38 [ 35.2 , 41.3 ] 1.5 [ 1.3 , 1.8 ]

PARIS-11E ARRONDISSEMENT TEP Thiéré - Terrain de tennis 51 [ 47.1 , 55.3 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

PARIS-13E ARRONDISSEMENT Square René Le Gall 47 [ 43.6 , 51.2 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

PARIS-13E ARRONDISSEMENT Station AIRPARIF - Parc de Choisy 47 [ 43.3 , 50.8 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

PARIS-16E ARRONDISSEMENT Square Musée Galliera 49 [ 45.2 , 53.1 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

Page 74: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

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Niveau moyen annuel du 1 septembre 2000 au 31 août 2001 (Résultats exprimés en µg/m3)

Le niveau moyen annuel est évalué à partir des résultats obtenus lors des six séries de mesure. L'intervalle représente la plage de valeurs dans laquelle la concentration moyenne annuelle se trouverait si elle avait été surveillée en continue. N.B. Objectif de qualité annuel : 40µg/m3 pour le dioxyde d'azote et 2µg/m3 pour le benzène

Dioxyde d'azote Benzène

Nom de la commune Site retenu Niveau annuel évalué

Intervalle Niveau annuel évalué

Intervalle

PARIS-1ER ARRONDISSEMENT Jardin des Halles - Allée Saint John Perse 48 [ 44.3 , 52.0 ] 2.0 [ 1.7 , 2.2 ]

PARIS-1ER ARRONDISSEMENT Jardin des Tuileries 51 [ 46.6 , 54.7 ] 1.8 [ 1.6 , 2.1 ]

PARIS-6E ARRONDISSEMENT Jardin du Luxembourg - Terrain de tennis 47 [ 43.0 , 50.5 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

PARIS-7E ARRONDISSEMENT Square de la Mission étrangère 50 [ 46.3 , 54.4 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

PARIS-10E ARRONDISSEMENT Hôpital Saint Louis 47 [ 43.4 , 51.0 ] 2.1 [ 1.8 , 2.4 ]

PARIS-12E ARRONDISSEMENT Parc Floral - Cartoucherie 41 [ 37.9 , 44.5 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

PARIS-13E ARRONDISSEMENT Square Héloïse et Abélard 48 [ 44.0 , 51.6 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

PARIS-14E ARRONDISSEMENT Place F. Brunot (Mairie 14ème) 48 [ 43.9 , 51.6 ] 1.8 [ 1.6 , 2.1 ]

PARIS-15E ARRONDISSEMENT Parc du Champ de Mars 49 [ 44.8 , 52.6 ] 1.8 [ 1.6 , 2.1 ]

PARIS-15E ARRONDISSEMENT Cimetière Vaugirard 43 [ 39.4 , 46.2 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

PARIS-16E ARRONDISSEMENT Camping du Bois de Boulogne 41 [ 38.1 , 44.7 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

PARIS-16E ARRONDISSEMENT Bois de Boulogne - Société équestre de l'étrier 41 [ 37.6 , 44.1 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

PARIS-16E ARRONDISSEMENT Square des apprentis d'Auteuil 47 [ 43.7 , 51.3 ] 1.9 [ 1.6 , 2.1 ]

PARIS-16E ARRONDISSEMENT Stade Suzanne LENGLEN 44 [ 40.8 , 47.9 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

PARIS-17E ARRONDISSEMENT Square des Batignolles 49 [ 45.0 , 52.9 ] 1.9 [ 1.6 , 2.1 ]

PARIS-18E ARRONDISSEMENT Paris 18ème - Station AIRPARIF 51 [ 46.8 , 54.9 ] 1.9 [ 1.6 , 2.1 ]

PARIS-19E ARRONDISSEMENT Terrain d'Evolution Physique Reverdy 49 [ 45.1 , 52.9 ] 2.1 [ 1.8 , 2.4 ]

PARIS-20E ARRONDISSEMENT Square de Ménilmontant 49 [ 45.2 , 53.1 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

PARIS-20E ARRONDISSEMENT Square Sarah Bernhardt 50 [ 45.7 , 53.7 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

PIERREFITTE-SUR-SEINE Complexe Sportif Roger Fréville 46 [ 42.1 , 49.4 ] 2.1 [ 1.8 , 2.4 ]

ROCQUENCOURT Hameau de l'Arboretum de Chèvreloup 26 [ 23.7 , 27.9 ] 0.9 [ 0.8 , 1.1 ]

ROCQUENCOURT Centre de Sport et de loisirs 32 [ 29.9 , 35.1 ] 1.0 [ 0.9 , 1.2 ]

ROMAINVILLE Stade municipal Stalingrad 43 [ 39.2 , 46.0 ] 1.6 [ 1.3 , 1.8 ]

ROSNY-SOUS-BOIS Ancien cimetière 42 [ 39.0 , 45.7 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

ROSNY-SOUS-BOIS Stade Armand Girodit - Terrain de tennis 42 [ 39.0 , 45.7 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

ROSNY-SOUS-BOIS Espace vert Sausset / Square Gardebled 41 [ 37.8 , 44.4 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

RUEIL-MALMAISON Gymnase rue Prudent Neel 33 [ 29.9 , 35.1 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

RUEIL-MALMAISON Centre de loisir Vert Bois 25 [ 22.8 , 26.8 ] 1.2 [ 1.0 , 1.3 ]

RUEIL-MALMAISON Parc Novartis 29 [ 26.5 , 31.1 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

RUEIL-MALMAISON Maison Forestière de Saint Cucufa 26 [ 24.2 , 28.4 ] 1.2 [ 1.0 , 1.4 ]

RUEIL-MALMAISON Lycée LP Passy Buzenval 26 [ 23.7 , 27.8 ] 1.1 [ 1.0 , 1.3 ]

RUEIL-MALMAISON Hippodrome de Saint -Cloud 30 [ 28.0 , 32.9 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

RUNGIS Colline Cacao - Terrain de tennis 35 [ 32.6 , 38.3 ] 1.1 [ 1.0 , 1.3 ]

SAINT-DENIS Groupe Scolaire Pasteur 44 [ 40.9 , 48.1 ] 2.1 [ 1.8 , 2.4 ]

SAINT-DENIS Square de Geyter / Ecole Mat. Les gueldres 50 [ 45.6 , 53.5 ] 2.1 [ 1.8 , 2.4 ]

SAINT-DENIS Station AIRPARIF - Station du Caquet 46 [ 42.7 , 50.1 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

SAINT-GRATIEN Stade R. LEMOINE 39 [ 35.6 , 41.8 ] 2.1 [ 1.8 , 2.4 ]

SAINT-MANDE Stade Municipal - Av. des Minimes 45 [ 41.7 , 48.9 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

SAINT-MAUR-DES-FOSSES Cimetière de la Pie 38 [ 35.0 , 41.1 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

SAINT-MAUR-DES-FOSSES Stade A.MARIN 36 [ 32.7 , 38.4 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

SAINT-MAUR-DES-FOSSES Stade des corneilles 37 [ 34.0 , 39.9 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

SAINT-MAURICE Allée des Bateaux lavoirs 44 [ 40.6 , 47.7 ] 1.4 [ 1.2 , 1.7 ]

Page 75: Surveillance de la Qualité de l'Air en Ile-de-France · parisienne. La campagne de surveillance s’est composée de six séries de mesure d’une semaine réparties sur une année,

Le Projet Européen LIFE « RESOLUTION » : bilan final des résultats obtenus en Ile-de-France AIRPARIF surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, février 2003

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Niveau moyen annuel du 1 septembre 2000 au 31 août 2001 (Résultats exprimés en µg/m3)

Le niveau moyen annuel est évalué à partir des résultats obtenus lors des six séries de mesure. L'intervalle représente la plage de valeurs dans laquelle la concentration moyenne annuelle se trouverait si elle avait été surveillée en continue. N.B. Objectif de qualité annuel : 40µg/m3 pour le dioxyde d'azote et 2µg/m3 pour le benzène

Dioxyde d'azote Benzène

Nom de la commune Site retenu Niveau annuel évalué

Intervalle Niveau annuel évalué

Intervalle

SAINT-OUEN Ecole Primaire V. Hugo - Cour 50 [ 46.4 , 54.4 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

SAINT-OUEN Stade Red Star - Entrée nord 49 [ 45.5 , 53.4 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

SANNOIS Stade Keiser 39 [ 36.2 , 42.5 ] 2.1 [ 1.8 , 2.4 ]

SARCELLES Mini terrain de football de la Tourelle 37 [ 33.6 , 39.5 ] 1.4 [ 1.2 , 1.7 ]

SARCELLES Plateau d'évolution Marius Delpech 40 [ 36.5 , 42.9 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

SARTROUVILLE Hôtel de Ville 32 [ 29.6 , 34.7 ] 1.6 [ 1.3 , 1.8 ]

SARTROUVILLE Gymnase Joliot Curie 33 [ 30.7 , 36.1 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

SARTROUVILLE Ecole Maternelle. P. Brossolette 34 [ 31.2 , 36.6 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

SARTROUVILLE Stade Evariste Gallois - Terrain de football 30 [ 27.7 , 32.6 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

SAVIGNY-SUR-ORGE Equipement sportif polyvalent Pierre de Coubertin - Terrain de tennis 37 [ 34.2 , 40.2 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

SCEAUX Jardin de la Mairie - Cabane 37 [ 34.0 , 39.9 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

SEVRAN Gymnase J. Owens - Terrain de football 41 [ 37.8 , 44.4 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

SEVRAN Stade G. Bussière - Terrain de football 40 [ 36.8 , 43.1 ] 1.8 [ 1.5 , 2.1 ]

SOISY-SOUS-MONTMORENCY Mairie - entrée 36 [ 33.5 , 39.3 ] 2.3 [ 1.9 , 2.6 ]

STAINS Centre technique municipal - Jardin 41 [ 37.9 , 44.5 ] 1.9 [ 1.6 , 2.2 ]

SURESNES Services Espaces verts - Serres 33 [ 30.3 , 35.6 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

VALENTON Raquet te de contournement 36 [ 33.2 , 39.0 ] 1.2 [ 1.0 , 1.4 ]

VALENTON Parc de la libération 33 [ 30.1 , 35.4 ] 1.2 [ 1.0 , 1.4 ]

VAUJOURS Stade municipal - Allée J. Ferry 32 [ 29.8 , 35.0 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

VERSAILLES Villa de l'Hermitage 30 [ 27.7 , 32.5 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

VERSAILLES Rue Jacques Lemercier 31 [ 28.7 , 33.7 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

VERSAILLES Fourrière municipal - Allée des matelots 28 [ 25.5 , 29.9 ] 1.1 [ 0.9 , 1.2 ]

VERSAILLES Caserne des Sapeurs pompiers 30 [ 27.8 , 32.6 ] 1.2 [ 1.0 , 1.3 ]

VERSAILLES Parc des Sports Montbauron 30 [ 27.9 , 32.8 ] 1.2 [ 1.1 , 1.4 ]

VILLEJUIF Cimetière municipal 40 [ 37.2 , 43.7 ] 1.7 [ 1.5 , 2.0 ]

VILLEJUIF Gymnase G.Boniface - Terrain de Rugby 44 [ 40.2 , 47.2 ] 1.7 [ 1.4 , 1.9 ]

VILLENEUVE-LE-ROI Les Serres - rue Renand 36 [ 32.7 , 38.4 ] 1.3 [ 1.1 , 1.5 ]

VILLEPINTE Ecole H. Wallon 43 [ 39.6 , 46.5 ] 1.4 [ 1.2 , 1.7 ]

VILLEPINTE Ecole V.Hugo 43 [ 39.8 , 46.7 ] 1.6 [ 1.4 , 1.8 ]

VILLEPINTE Ecole Fontaine-Mallet 37 [ 34.2 , 40.2 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

VILLETANEUSE Stade DIAN 44 [ 40.8 , 47.8 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

VILLIERS-SUR-MARNE Stade J. Rimet 34 [ 31.7 , 37.2 ] 1.5 [ 1.3 , 1.7 ]

VINCENNES Groupe scolaire Rolland Vernaudon 47 [ 43.0 , 50.4 ] 2.0 [ 1.7 , 2.3 ]

VIRY-CHATILLON Ecole Camus - Entrée 35 [ 32.6 , 38.3 ] 1.4 [ 1.2 , 1.7 ]

VIRY-CHATILLON Golf Miniature 34 [ 31.5 , 36.9 ] 1.4 [ 1.2 , 1.6 ]

VITRY-SUR-SEINE Cimetière communal 44 [ 40.4 , 47.4 ] 1.8 [ 1.5 , 2.0 ]

VITRY-SUR-SEINE Complexe Sportif Grosnat 43 [ 39.6 , 46.5 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

VITRY-SUR-SEINE Stade Arrighi 45 [ 41.1 , 48.2 ] 1.6 [ 1.4 , 1.9 ]

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ANNEXE 6

Cartographies des niveaux annuels de dioxyde d’azote et de benzène

Résultats du 1er septembre 2000 au 31 août 2001

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Cartographie des niveaux annuels de dioxyde d’azote

Résultats du 1er septembre 2000 au 31 août 2001 (en µg/m3) L’objectif de qualité national : 40µg/m3

N.B. Les communes non participantes sont représentées en noir

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Cartographie des niveaux annuels de benzène

Résultats du 1er septembre 2000 au 31 août 2001 (en µg/m3) L’objectif de qualité national : 2µg/m3

N.B. Les communes non participantes sont représentées en noir