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Surveillance microbiologique de l’environnement - les surfaces -. O. Meunier Service d’Hygiène Hospitalière et de Médecine Préventive - Hôpitaux Universitaires de Strasbourg -. Normes NF EN ISO 14698 Salles propres et environnements maîtrisés apparentés Maîtrise de la bio-contamination - PowerPoint PPT Presentation
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Surveillance microbiologiquede l’environnement
- les surfaces -
O. MeunierService d’Hygiène Hospitalière et de Médecine Préventive
- Hôpitaux Universitaires de Strasbourg -
Normes NF EN ISO 14698Salles propres et environnements maîtrisés apparentésMaîtrise de la bio-contaminationpartie 1 : principes généraux et méthodespartie 2 : évaluation et interprétation des données de biocontamination
Description des principes et des méthodes pour maîtriser de la bio-contamination d’un environnement
Surveillance cohérente des zones à risqueAppliquer des mesures adaptées
Etablissement du système formalisé
Permet d’évaluer et de maîtriser les facteurs susceptibles d’avoir une incidence sur la qualité microbiologique du procédé et du produit
Définir les niveaux cible, d’alerte et d’actionSurveillance de la biocontaminationTraitement des échantillonsCulture des échantillons
Maîtrise de la bio-contamination
• Analyse des risques - points critiques pour leur maîtrise (HACCP)• Arbre de panne (AAP)• Analyse des modes de défaillance et de leurs effets (AMDE)...
Identifier les dangers potentielsévaluer la probabilité que le danger se produiseidentifier les mesures préventives
définir les zones à risquedéfinir les modalités de prévention
établir les limites de la maîtrise
établir le plan de surveillance
établir les actions correctives en cas de dérive
établir les procédures validant la maîtrise
former, rédiger.
Principes de maîtrise de la biocontamination
Pour chaque zone à risqueprendre en compte le risque de contamination air, surfaces,
fréquentation...
Etablissement du système formalisé
Niveau cible
Niveau d’alerte Première alerte en cas de dérive par rapport aux conditions normales
nécessite une attention accrue
Niveau d’actionnécessite une intervention
immédiate, recherche de cause, action corrective
Adaptés à la zoneAccessiblesActualisés
Par échantillonnage et dénombrement des unités viables (UV ou UFC)
Surveillance de la biocontamination
méthode appropriéeChoisie en fonction :• de la zone• des particules viables recherchées• des concentrations attendues• des flores autochtones• accessibilité• méthode• effet du prélèvement sur la zone• précision attendue• efficacité du prélèvement• ...
Par échantillonnage et dénombrement des unités viables (UV ou UFC)
Surveillance de la biocontamination
plan d’échantillonnageEn activité maximale et au repos
Initial et actualisé
• choisir les sites en fonction de l’emplacement et de la fonction• nombre• fréquence• méthodes• volumes ou surfaces• neutralisants• évènements interférants...
• à chaque dépassement de seuil• après arrêt prolongé des activités• après les opérations de maintenance• à chaque modification de procédé de production, de nettoyage, de désinfection…• après des évènements inopinés pouvant contribuer à la bio-contamination
Prélèvement, transport, traitement ne doivent pas affecter ni la viabilité, ni le nombre des microorganismes prélevés.
Traitement des échantillons
Milieux de culture et incubation choisis selon le type de microorganismes recherchés
Milieux de culture non sélectifsadditifs appropriés (inhibiteurs)
Incubation appropriée• 2 à 5 jours pour les bactéries• 5 à 7 jours pour les champignonsconditions atmosphériques compatibles
Aucune précision sur la qualité du
milieu !
Doit permettre d’engager des actions correctives efficaces
Evaluations des données d’échantillonnage
Intérêt du dénombrementIntérêt de l’identification
A définirA évaluer
L’interprétation se fera surtout sur la base de l’historique des résultats obtenues dans la zone, sur le site...
Unités Viables (UV) ou Unités Formant Colonie (UFC)
Le rapport d’essai doit comporter :• type d’échantillon• la méthode (numéro ou titre de la norme)• le dispositif de prélèvement employé• le site d’échantillonnage• le type d’activité en cours, l’état d ’occupation• le nombre de personnes présentes• la date et l’heure, la durée du prélèvement• la date d’examen des échantillons• les conditions et durée d’incubation• les modifications de méthode• les résultats (numération et/ou identification)• le nom de l’organisme chargé du rapport d’essai• le nom et la signature du responsable des essais.
Expression des résultats
Modalités des prélèvements bactériologiques de surfaces
Ecouvillonshumidifiénon standardisétoutes les surfaces
Effectuer des stries parallèles rapprochées sur la surface définie
- tout en tournant l’écouvillon -Répéter le prélèvement sur la même
surface en effectuant les stries dans le sens perpendiculaire au précédent
remettre l’écouvillon dans un volume défini de liquide pour la numération
la surface est nettoyée afin d’éliminer tout résidu nutritif
Modalités des prélèvements bactériologiques de surfaces
Empreintes géloséesstandardisé :
500 g pdt 10 s ou 200 g pdt 2 minou applicateur Count-Tact(25 g/cm2 +/- 10% pdt 10 s)
surfaces planes
Surface étudiée de 20 cm2
pression uniforme de quelques secondes
sans mouvement circulaire ou linéaire
la surface est nettoyée afin d’éliminer tout résidu nutritif
Modalités des prélèvements bactériologiques de surfaces
Calcul du rendement d’extractionpar souche et par type de surface !
8 à 10 prélèvements successifs sur la même zone - numérationplus de 3 analysescalcul des moyennes
Si l’on admet que la méthode à un rendement constant dans des conditions données. Le nombre de bactéries détachées varie logarithmiquement. L’équation de la cinétique de détachement est
logNi = log a + i log b
Modalités des prélèvements bactériologiques de surfaces
Calcul du rendement d’extractionpar souche et par type de surface !
logNi = log a + i log b
A B C D E F3802631831027038156
416936235101370
4601475345221100
584201124404353219
6801937854311551
620249129804633103
12345678
Ni log5231911055937279.53.2
2.722.282.021.771.571.430.980.5
Ni = nbre de germe par unité de surface pour le prélèvement de rang ii = rang du prélèvementlog a = ordonnée à l ’originelog b = coefficient angulaire de la droite
Pour E. coli sur du PVC
Log
Ni
Rang de prélèvement
Log b = -0.29
NT = N1/(1-b)b = 0.52NT = 523 /(1 - 0.52) = 1090
Modalités des prélèvements bactériologiques de surfaces
Calcul du rendement d’extractionpar souche et par type de surface !
logNi = log a + i log b
A B C D E F3802631831027038156
416936235101370
4601475345221100
584201124404353219
6801937854311551
620249129804633103
12345678
Ni log5231911055937279.53.2
2.722.282.021.771.571.430.980.5
Ni = nbre de germe par unité de surface pour le prélèvement de rang ii = rang du prélèvementlog a = ordonée à l ’originelog b = coefficient angulaire de la droite
Pour E. coli sur du PVCR = N1/NTx100N1 = 523NT = 1090
R = 48 %
Inox X2carrelage X2
PVC X5bois X10
Modalités des prélèvements bactériologiques de surfaces
AttentionGrandes variations des résultats en fonction des couples bactérie / support testés étudiés
E. coli
S. aureus
PVC inox
48 %
37 %
28 %
21 %
Très bonne adhésion sur l’inox
Calcul du rendement d’extractiondes empreintes géloséespour le contrôle microbiologique des textiles
poids de 200g appliqué pendant
2 min
1. Préparation d’une suspension de Staphylococcus aureus
ATCC 29213 à 105 UFC/ml dans de l’eau distillée stérile (EDS)
2. Contamination artificielle d’échantillons de textile tissé (polyester-coton) stérile,
carré de 3 cm de côté, suivi d’un séchage sous flux laminaire
boîte de Pétri stérile
échantillon de tissu
boîte Rodac
3. Sur chaque échantillon de tissu (n=5)
10 prélèvements successifs sont réalisés à l’aide de boîtes Rodac contenant un milieu
TCSA additionné de lécithine et de polysorbate
4. Incubation à 37°C pendant 24h puis dénombrement des colonies
50l de suspension à
105 UFC/ml
50l d’EDS(témoin négatif)
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11rang de prélèvement
log
(nbr
e d'
UFC
ext
rait)
moyen2
A2
B2
C2
D2
A1
B1
C1
D1
moyen1
50l d’eau distillée stérile(témoin négatif)
1. Préparation d’une suspension de S. aureus
ATCC 29213 à 105 UFC/ml dans de l’eau distillée stérile
2. Contamination artificielle d’échantillons de textile tissé (polyester-coton) stérile, carré de 3 cm de côté, suivi d’un séchage sous flux
laminaire
3. Chaque échantillon (n=3) est placé dans un Erlen avec 10 ml d’eau distillée
stérile (EDS)
50l de suspension à 105 UFC/ml
4. Dénombrement des bactéries libérées du tissu à partir des suspensions obtenues à la
fin de chaque extraction (sur milieu TCSA additionné de lécithine et de polysorbate).
4. Sonication (12 min à 35 kHz)pour chaque échantillon, 6 extractions
successives sont réalisées
10mL d’EDS
y = -0,4522x + 3,5819R 2 = 0,9824
y = -0,4313x + 3,8182R 2 = 0,9735
y = -0,3898x + 3,5719R 2 = 0,9558
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4
0 1 2 3 4 5 6 7Rang d'extraction
Lo
g (
nb
re d
'UF
C e
xtra
it)
moyenne essai 1
moyenne essai 2
moyenne essai 3
Alternative à la techniquedes empreintes géloséespour le contrôle microbiologique des textiles
Modalités des prélèvements bactériologiques de surfaces
• Empreintes gélosées
• Ecouvillonnage, frottis
• Brossage, lavage-récupération
• Aspiration récupération
• Bioluminescence (ATPmétrie)
avec neutralisantslecithine
polysorbate 80thiosulfate de sodium
L-histidine
technique recommandée par le CDC
Limites
• Attention au taux de récupération ou rendement de la techniquefonction de la technique
de la surfacede l’espèce bactérienne recherchée
• Eléments d’appréciation qualitatifs
• Faible surface investiguée
• Microorganismes « stressés »
• contamination très variable d’un site à l’autre
• conditions de survie variables (biofilm, matière organique)
Limites
• Choix des milieuxMilieux riches, milieux pauvres ?
PCA ou PCSA ou PSAGélose au sang de mouton
Milieux sélectifs
Gélose count tact Biomérieuxbiotrypcase 15 gbiosoyase 5 gNaCl 5 gagar 20.5eau
pH 7
Bouillon thioglycolatepour les germes anaérobies
Bouillon trypcase sojapour les germes aérobies
+ inhibiteurs+/- radiostérilisé
+ inhibiteurs
Alginate, dissolution dans le bouillon
Limites
• Les inhibiteurs
Lecithine 0.7g/l
Polysorbate 80 (tween 80) 5 g/l
L Histidine 1g/l
Thiosulfate 0.5 g/l
Halogénés
Chlorhexidine
Phénols, aldéhydes
Ammonium quaternaire
Tester l’efficacité des inhibiteurs
Dérivés mercuriels et hexochlorophène
Interprétation
Industrie alimentaire< 1 / cm2 excellent2 à 10 / cm2 bon11 à 100 / cm2 surface à nettoyer> 100 / cm2 arrêter la chaîne de production
Flore totale / 10 cm2
Coliformes totaux / 10 cm2
Listeria
Satisfaisant< 10
0abs
Acceptable11 à 100
1 à 10abs
non satisfaisant> 100> 10
présence
Interprétation
Industrie alimentaire< 1 / cm2 excellent2 à 10 / cm2 bon11 à 100 / cm2 surface à nettoyer> 100 / cm2 arrêter la chaîne de production
Zones à risques infectieux à l’hôpitalrisque UFC/25cm2 UFC/100cm2
4 < 5 < 103 < 5 < 1002 < 50 < 10001 < 125 > 1000
Recommandation française
Projet de norme européenne
Interprétation
Zones à hauts risques infectieuxUFC/boite
niveau d’action 25niveau d’alerte 10niveau cible 5
Aspechors présence humaine
Zones à très hauts risques infectieuxUFC/boite
niveau d’action 10niveau d’alerte 5niveau cible < 1
+ ou - 10 en présence humaine
Interprétation
Importance majeure de la comparaison des résultats entre eux, sur le long terme, avec la même méthode, même technicien…Définition de ses propres seuils sur la base de l’historique des
résultats
Faire des plans d’échantillonnage fonction des indicationsépidémiecontrôlebactéries ou champignonspendant l’activité, après l’activité…
Fréquence des prélèvements dépend aussi des indications
À l’Hôpital
EN
VIR
ON
NE
ME
NT
Olivier Meunier / Institut d’Hygiène / oct 2002Olivier Meunier / Institut d’Hygiène / oct 2002
ASDS
INFECTIONS NOSOCOMIALES
EauAirSurfaces
Réservoir de microorganismes
Infections nosocomiales?
OUI pour- Aspergillus- Legionella- Mycobactéries - Pseudomonas...
? pourles autres microorganismes
Hypothétiquenon démontré
Environnement
AIR
EAU
SURFACES
Infections nosocomiales
possiblesAspergillus fumigatusLegionella pneumophila
probablesPseudomonas aeruginosaStenotrophomonas maltophilia
?
sans preuve
Les surfaces peuvent elles constituer des réservoirs microbiens à l’origine de
la contamination ?
Difficulté d’établir une relation de causalité entre le réservoir environnemental et la survenue d’infections
nosocomiales
Immensité du réservoirAnalyse exhaustive impossibleReprésentativité de l’échantillonnage ?Modalités techniques Coût des analyses Inoculum suffisant
VirulencePorte d’entrée
Mode de contaminationRéceptivité du patient
Nombreuses étapes
colonisationinfection
épidémies
Recherche d’un réservoir environnemental
À l’origine du ou des cas ?ou
Reflet de la présence du ou des cas ?
- Résultats positif- Comparaisons phénotypique
et génotypique
Hypothétiquenon démontré
EN
VIR
ON
NE
ME
NT
Olivier Meunier / Institut d’Hygiène / oct 2002Olivier Meunier / Institut d’Hygiène / oct 2002
ASDS
INFECTIONS NOSOCOMIALES
EN
VIR
ON
NE
ME
NT
Olivier Meunier / Institut d’Hygiène / oct 2002Olivier Meunier / Institut d’Hygiène / oct 2002
ASDS
INFECTIONS NOSOCOMIALES
La maîtrise de l’environnement semble néanmoins indispensable à l’hôpitalet nécessite un contrôle
- Contrôle dans le cadre d ’une qualification d ’installationbloc opératoire, flux, circuits de dialyse…
- Contrôle de surveillancemaintenance, après travaux, définition des seuils
- Contrôle d ’investigationrecherche d ’un réservoir à l ’origine de cas
- Contrôle à titre pédagogiquevisualisation sur les mains
EN
VIR
ON
NE
ME
NT
Olivier Meunier / Institut d’Hygiène / oct 2002Olivier Meunier / Institut d’Hygiène / oct 2002
ASDS
INFECTIONS NOSOCOMIALES
Limites aux contrôles
Définir des seuils - cible- alerte- action
Attention aux techniques de prélèvementlimites, reproductibilité, standardisation...
Les contrôles ne sont pas - des prévisions de risque infectieux- des certificats de conformité- des certificats de bonne ou mauvaise conduite- des certificats de bonne conscience
EnvironnementRéservoir microbien Grande diversité
Bactéries : flore environnementale (Bacillus sp, Acinetobacter sp, Staphylococcus sp)flore humaine saprophyte (S. hominis, S. epidermidis, Acinetobacter baumannii…)flore humaine opportuniste (Pantoea agglomerans, Pseudomonas sp, S. maltophilia)flore humaine pathogène
Virus
Champignons : survie des levures (Rhodotorula, Candida sp)champignons filamenteux (grande variété, fréquence d’A. fumigatus)
Parasites : Cryptosporidium parvumkystes d’amibesGiardia intestinalisCyclosporamicrosporidies
ATNC
Acinetobacter
Staphylococcus
VRS
Influenzae
M. tuberculosis
B. pertussisH. influenzae
N. meningitidisS. pneumoniae
Hépatite B
Herpes
CMV
OreillonsRubéole
minutes
heures
jours
semaines
Survie dans l’environnement
RotavirusAdenovirus Hépatite AVRS
RotavirusAdenovirus
Staphylococcus
Nettoyage et désinfection des surfaces
Bionettoyage
Détergent-désinfectant :Réduction d’un log10
le nombre de bactéries sur une surface nettoyée
Nettoyeur vapeur :Réduction d’un log10
Si l’on traite moins de 8 m2 en 2 minutes
Comment désinfecter ?Comment désinfecter ?
« On ne désinfecte que ce qui est propre »« On ne désinfecte que ce qui est propre »
NETTOYERNETTOYER RINCERRINCER DESINFECTERDESINFECTERdétergentdétergent eaueau DésinfectantDésinfectant
NETTOYER - DESINFECTERNETTOYER - DESINFECTER RINCERRINCEReaueauDétergent-DésinfectantDétergent-Désinfectant
O. Meunier / Institut d’Hygiène / 2003
Comment désinfecter ?Comment désinfecter ?
DétergentDétergent savon, produit vaisselle...savon, produit vaisselle...
Détergent-DésinfectantDétergent-DésinfectantRéservé à l’usage alimentaireRéservé à l’usage alimentaire
DésinfectantDésinfectant
formes végétativesformes végétatives VHBVHB RotavirusRotavirusSpores bactériennesSpores bactériennes
alcool à 70°
Eau de Javel3 à 6°Chl1,2°Chl0,5°Chl
AdénovirusAdénovirus
O. Meunier / Institut d’Hygiène / 2003
Comment désinfecter ?Comment désinfecter ?
ImmersionImmersionTemps de contact de 15 minutesTemps de contact de 15 minutes
avant le rinçageavant le rinçage
Chiffonnette imprégnéeChiffonnette imprégnéeTemps de contact de 15 minutesTemps de contact de 15 minutes
avant le rinçageavant le rinçage
Le séchage est recommandéLe séchage est recommandé
O. Meunier / Institut d’Hygiène / 2003
Indications des prélèvements bactériologiques de surfaces
• Contrôle de la qualité des procédures de bio-nettoyageRespect des procédures
• Recherche d’un réservoir à l’origine de cas groupésPseudomonas aeruginosa
Objet de bain contaminé en pouponnièreBain marie dans un service de greffesurfaces / erreur d’utilisation des détergents et dD
Alcaligenes (Achromobacter) xylosoxidansPantoea agglomeransStenotrophomonas maltophilia
• Visualisation de la qualité microbiologique de l’environnement But pédagogique
Milieux riches ou milieux pauvres ?
Récupérer les bactéries à partir des surfacesbactéries « stressées »
Gélose au sangMilieu TCSA
peptone de caséine 15peptone de soja 5NaCl 5Agar 18
peptone 23amidon 1NaCl 5Agar 18sang de mouton
Autres milieux « pauvres » : PCA, R2A, TGA...
enri
chis
sem
ent Enrichissement ou non ?
Récupérer les bactéries à partir des surfacesbactéries « stressées »
18 à 24 h à 37°Cbouillon nutritifamplificationpas de quantification
enri
chis
sem
ent
Gélose au sang
Milieu TCSA
Gélose au sang
Milieu TCSA
360 prélèvementsNombre d’espèces différentes : 718
78 (10.8 %)
96 (13.4 %)
496 (69.1 %)
650 (90.5.6 %)
718
Entérobactéries P. aeruginosa Staphylococcus sp
12 (15 %)
11 (13.8 %)
71 (89 %)
79 (98.8 %)
80
17 (30.4 %)
20 (35.7 %)
42 (75.0 %)
55 (98.2 %)
56
29 (11.7 %)
45 (18.2 %)
136 (55.1 %)
247 (100 %)
247
Interprétation et expression des résultats
Staphylococcus epidermidis est un microorganisme de la flore cutanée humaine dispersé dans l’environnement par les mains. Nous avons montré que les souches isolées à proximité des malades sont très souvent méticillino-résistantes (60 %) et nous pensons que l’environnement peut jouer le rôle de réservoir secondaire à l’origine de la contamination des malades.
Staphylococcus aureus est une bactérie de la flore humaine dispersée dans l’environnement par les mains. Elle est responsable de près de 20 % des infections nosocomiales.
Exemples de réponse
Interprétation et expression des résultats
Acinetobacter baumannii est une bactérie de la flore cutanée humaine normale. Elle est de plus en plus souvent responsable d’infections nosocomiales.A l’hôpital, Acinetobacter baumannii est volontiers résistant aux antibiotiques (58 % expriment une céphalosporinase).
Enterococcus, Streptocoque D, Enterobacter,... Sont des bactéries de la flore fécale humaine dont la dispersion dans l’environnement est manuportée. Ces bactéries sont fréquemment impliquées dans les infections nosocomiales.
Exemples de réponse
Interprétation et expression des résultats
Pseudomonas aeruginosa, Stenotrophomonas maltophilia... Sont des bactéries de la flore hydrique, colonisants les points d’eau et toutes les zones humides. Une décolonisation des siphons peut être effectuée régulièrement par 100 ml d’eau de Javel par exemple.
Toutes ces bactéries doivent être éliminées des surfaces à proximité des malades par un nettoyage régulier et soigneux : S… à 0,25 %. Le lavage des mains très régulièrement permet d ’éviter la dispersion des microorganismes.
Exemples de réponse
DIVERSITE DES ESPECES BACTERIENNES DANS LES PRELEVEMENTS
DE L’ENVIRONNEMENT A L’HOPITAL
Roggy S., Winum A., Freyd A., Bientz M., O.Meunier
Institut d’Hygiène, Faculté de Médecine, Strasbourg
Résultats d’étude 1
Bacillus cereus 10/53B. licheniformis 9/53B. pumilus 4/53B. lentus 2/53B. circulans 1/53B. brevis 1/53B. sphaericus 1/53B. subtilis 1/53Paenibacillus pabulis 1/53non identifié 12/53
Enterococcus faecalis 50%Enterococcus sp non faecalis
DIVERSITE DES ESPECES BACTERIENNES DANS LES PRELEVEMENTS
DE L’ENVIRONNEMENT A L’HOPITAL
SALLE DE SOIN(loin du malade)
CHAMBRE(près du malade)
près de l’eau loin de l’eau près de l’eau loin de l’eau
A B C D
A B C DStaphylococcus epidermidis 49/109 4 5 2 38S. hominis 18/109 1 6 1 10S. warneri 14/109 2 1 11S. haemolyticus 13/109 3 1 9
DIVERSITE DES ESPECES BACTERIENNES DANS LES PRELEVEMENTS
DE L’ENVIRONNEMENT A L’HOPITAL
AA BBCC
DDCC
A B C DAcinetobacter baumanii 17/43 1 8 3 5A. lwoffi 17/43 1 12 4A. calcoaceticus 4/43 4A. johsonii 1/43 1identification incertaine(A. baumanii ou lwoffi) 4/43 2 2
DIVERSITE DES ESPECES BACTERIENNES DANS LES PRELEVEMENTS
DE L’ENVIRONNEMENT A L’HOPITAL
A BC
DC
ETUDE DE LA SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES DES PRINCIPALES ESPECES BACTERIENNES
ISOLEES DANS L’ENVIRONNEMENT HOSPITALIER
Vidinic J., Roggy S., Freyd A., Bientz M., O.Meunier
Institut d’Hygiène, Faculté de Médecine, Strasbourg
Résultats d’étude 2
A B C DS. epidermidis 49 4 5 2 38
Méticillino-résistant 25 1 24S. hominis 18 1 6 1 10
Méticillino-résistant 4 3 1S. warneri 14 2 1 11
Méticillino-résistant 2 1 1S. haemolyticus 13 3 1 9
Méticillino-résistant 1 1
SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES
DES PRINCIPALES ESPECES DE STAPHYLOCOQUES A COAGULASE NEGATIVE
AA BBCC
DDCC
A B C DPseudomonas aeruginosa 53 15 9 24 5
phénotype sauvage 33 11 7 11 4pénicillinase (Pase) 5 2 . 3 .céphalosporinase (CHN) 5 . . 4 1imperméabilité (IMP) 6 . 1 5 .IMP + Pase 3 1 1 1 .IMP + CHN 2 1 . 1 .
SENSIBILITE AUX ANTIBIOTIQUES DES SOUCHES DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA
ISOLEES DANS L’ENVIRONNEMENT HOSPITALIER
AA BBCC
DDCC
RECHERCHE D’UNE SOURCE ENVIRONNEMENTALE A L’ORIGINE DE LA CONTAMINATION DE
2 PATIENTS INFECTES PAR ENTEROBACTER CLOACAE
Résultats d’étude 3
8. Env12. Env10. Env11. Env4. Env5. Env6. Env1. cas clinique 1 R2. cas clinique 2 S3. cas clinique 2 R7. Env9. Env
100908070605040
Pourcentage d’homologie
B
A
CD
E
F
G
AA
HH
I
COMPARAISON PAR ELECTROPHORESE EN CHAMP PULSE DES PROFILS DE MIGRATION
DE 12 SOUCHES ENTEROBACTER CLOACAE
MISE EN EVIDENCE DE LA PARTICIPATION DE L’ENVIRONNEMENT
A LA DISSEMINATION DE SOUCHES DE S. AUREUS
O. meunier, Ph. Petitjean, C. Hernandez, N. de Almeida
Résultats d’étude 4
REI 12 juillet
BER 7 juillet
GIT 6 juillet
CIG 19 juin
MAT 16 juin
BEL 21 juin
A
B
C
A
A
B
C
C
C
Les patients
6 cas cliniques d'infection grave à Staphylococcus spsur une période d'un mois
S6S27
L
S22S23
S15
KS18
S17S28
M
NP
S25 S26S24
J
S20 S29S4
C
Le personnel soignant32 personnes ont accepté le prélèvementbactériologique de la muqueuse nasale S. aureus est isolé 14 fois
D
E pur zellin bloc
F clavier d'ordinateur
G sonnette
C pompe perfuseurplateaurobinetteriedistributeur de savondistributeur de serviettepoignées de placardchariot
C
H l i t
L'environnement115 prélèvements par frottis ont été réalisés dansle service concerné S. aureus 25 S. epidermidis 19
S6S27
L
S22 S23S15
KS18
S17S28
M
NP
S25S26
S24
J
S20S29
S4
CCIG
REI 12 juillet
BER 7 juillet
GIT 6 juillet
19 juin
MAT 16 juin
BEL 21 juin
A
B
C
A
A
B
C
C
C D
E pur zellin bloc
F clavier d'ordinateur
G sonnette
C pompe perfuseurplateaurobinetteriedistributeur de savondistributeur de serviettepoignées de placardchariot
C
H l i t
Autres exemples
• Epidémie à enterobacter aerogenes• Cas groupés d’infection à C. difficile• Cas groupés d’infection à Enterococcus faecium