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Survivre pour revivre Le handicap sous un autre prisme… Bachir Ndam

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Surv

ivre

pou

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ivre Survivre pour revivre

Le handicap sous un autre prisme…

Bachir Ndam

23.14 519341

----------------------------INFORMATION----------------------------Couverture : Classique

[Roman (134x204)] NB Pages : 302 pages

- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,07 mm) = 23.14 ----------------------------------------------------------------------------

Survivre pour revivre

Bachir Ndam

Bach

ir N

dam

Nov 2013

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Du même auteur :

Déjà parus :

1. LE NOUN D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN, Entre

Traditions et Modernité, à la rencontre d’un autre destin.

Préface du Sa Majesté, le Sultan roi des Bamoun. 314 pages,

Douala, Avril 2005.

2. LE ROYAUME BAMOUN, De l’Elite et du Politique, une

voie, un avenir. Douala, Juin 2007.

3. CAMEROUN : LE POINT D’ACHÈVEMENT DE

L’INITIATIVE PPTE, ET APRÈS ?

Que peut la Jeunesse face au Pari de l’Action contre les

Inerties ?, Douala, Juin 2007.

4. L’INSTITUTION DU MARIAGE & LA POLYGAMIE :

Coutumes – Traditions & Modernisme. Douala, Juin 2007.

5. SOUFFRIR POUR COMPRENDRE. Douala, Décembre

2008.

6. LE CHOIX DE LA RUPTURE : Elites politiques de l’essentiel

ou de l’accessoire ?, Douala, Décembre 2008.

A noter que Bachir NDAM est à l’origine de la conception,

de la rédaction et de la réalisation de l’ouvrage : LE

PROTOCOLE DANS LA RÉPUBLIQUE, de David NJILIE,

paru aux éditions l’Harmattan, à Paris, en Février 2008, juste

une semaine avant son accident paraplégique.

En cours de parution :

1. DE NJOYA IBRAHIM à MBOMBO NJOYA IBRAHIM,

Histoires & Incompréhensions d’une Dynastie qui survit.

– A paraître bientôt chez EDILIVRE.

2. DANS LES ENTRAILLES DE LA CHAMBRE SILENCIEUSE.

Roman – EDILIVRE.

3. REVENONS VERS L’AVENIR : Des Indifférences à

l’Intolérable. – A paraître bientôt chez EDILIVRE.

4. ET SI LE PEUPLE BERBERE VENAIT DE NULLE PART…

5. CAMEROUN : Ces Hommes de Pouvoir.

6. IL PLEUT DANS MON CŒUR. Roman.

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Dédicace spéciale à notre MAMAN DE COEUR,

Son Excellence la Première Dame du Cameroun,

Madame CHANTAL BIYA.

L’ensemble de vos œuvres humanitaires,

dont l’impact social est palpable, restera durable et

éternel.

Que le Très Haut vous garde, Maman ...

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Les pensées de ce livre vont à l’endroit de tous ceux

que j’aime sincèrement,

et qui représentent la fidélité, la bonté et la vie.

Ils ont su déchiffrer en moi le complexe

qui tendait à m’emporter.

Ils m’ont entouré par leur amour, et leur présence

affective soutenue. Tant de réconforts de leur part,

m’ont redonné goût à la vie malgré tout.

Les pages qui suivent sont aussi un hommage à l’âme

en souffrance ; celle qui a aimé et a été abusée dans

ses peines.

Que tous ceux qui se sentent concernés par ces lignes,

y trouvent le réconfort qui leur a manqué, et l’espoir

qui leur échappe pour rejaillir dans la vie, l’instant

d’une seconde.

Même pénible, la vie continue…

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Il est libérateur de prendre conscience de

ce que nous ne sommes pas condamnés à

être des victimes de notre passé, et de ce

que nous pouvons apprendre de nouvelles

façons de réagir.

Henri J. M. Nouwen

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Au-delà d’une situation de handicap, où la

souffrance endurée nous prépare à une école de la

sagesse, dans une autre étape d’une existence

humaine, on revient toujours à la vie qui continue son

bout de chemin. Grâce à certaines âmes j’ai pu fort

heureusement retrouver ce roc de stabilité dont j’avais

besoin pour survivre et revivre de mon handicap

accidentel.

Je voudrais ici témoigner ma reconnaissance sincère

à toutes ces personnes qui n’ont ménagé aucun effort

pour m’entourer de cette force mentale qui semblait me

faire défaut ; elle qui constitue en partie la source de ma

détermination aujourd’hui à résister aux tentations du

découragement et de la solitude.

En premier, je voudrais adresser une

reconnaissance éternelle à mes parents, feu El Hadj

Nji NDAM Amadou, paix éternelle à son âme, et

Adja LINJOUOM Mariatou pour toutes leurs

patiences et endurances dans mon éducation. Ils n’ont

économisé aussi aucunes énergies pour me permettre

de me remettre de ma situation délicate. Merci à eux

d’avoir observer leur devoir de parents, au moment

où je me suis retrouvé dans une épreuve difficile, faite

parfois de solitude la plupart du temps durant ces cinq

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dernières années. Je ne trouverais jamais de mots

indiqués pour leur manifester ma reconnaissance, si

oui : amitiés affectives, amour et loyauté sous la

crainte du Très Haut.

Un clin d’œil aussi à tous les autres proches

membres de ma famille, mes sœurs et mes frères, et

plus particulièrement à : Sahada Layla NDAM, et

Alimatou NDAM et son époux Moussa

NCHOUWAT; à ma grande-sœur NZIE Marie-

Chantal; à ma sœur Mariama NJOYA en Suisse; à mon

frère Georges MOUICHE ; à mon petit-frère

Souleymane Théodore NKOUANDOU; à ma petite

sœur Charyfa NSANGOU; à mon petit-frère Yacouba

PONDAH LEGRAND; à mes jeunes frères Jafarou

NGAMBOU, Zakary PEKA, et Chouaibou Armand

PEFOURA NSANGOU; sans oublier tous ces ami (e)

s demeurés fidèles dans leurs endurance et assistance,

leurs tendresses sans limites aussi, et leurs attentions

sans failles, notamment : messieurs MOUNCHAROU

Amadou de CAMRAIL, et Aboubakar MBEMAP à

Douala. Beaucoup aurait pu les éloigner de moi dans

leurs approches sans tabous du handicap.

mes oncles Sani Mama MEFIRE, Cheick Mama

YEYAP, Aziz de Njombé, Mamouda

MBOUOMBOUO, Mama NADANE, sans omettre

mes tantes Sabiatou YIENOU et Aminatou

NKOUO à Kounga, ainsi que Fadimatou

NGOUNGOURE (Nah Nji) à Njiloum – Foumban,

et El Hadj MOTA Soulé à Kounga - Foumban;

mon très cher ami Didier EDO; mes amies de

toujours : Mariama MEFIRE, Nadia Fali

NCHOTTOU NJAPNDOUNKE, et Christiane

OTO; mes sœurs Acele NADALE, Kentouma

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Nathalie NDASSAH NDAM, Ramat NCHARE,

Carole PODIE, Lucie KANGMO, Zainab Nour’ r

MBOHOU, et Abiba Raina NDANE

TOUONDOUNKO; mes amis Jules NZOUESSA

WANDJI Jules, et Christophe YAP; etc.

Ma reconnaissance aussi à l’endroit de certaines

âmes qui m’ont assisté moralement comme

matériellement dans la traversée de mon long fleuve

tourmenté, notamment :

• Sa Majesté le Sultan Roi des Bamoun, El Hadj

Ibrahim MBOMBO NJOYA pour ses conseils

avisés. Ils m’ont permis pour ce qui concerne

particulièrement cette publication, de

réorganiser in fine, la structuration illustrative

de l’ouvrage. Je lui suis gré aussi pour son

attention paternelle au devant du fils que je

reste pour lui. A sa suite, mes hommages

sincères aux reines Nèh Ourétou, Nèh Ramatou

et Nèh Jennifer James, toutes épouses Ibrahim

MBOMBO NJOYA. Je n’oublierais pas la

Princesse Momanfon Rabiatou NJOYA, elle qui

m’a très souvent entouré de conseils dans mes

publications.

• Pour leurs soutiens multiples :

– Monsieur le ministre MAMA FOUDA André ;

Madame le ministre BAKANG MBOCK

Suzanne ; Monsieur le ministre GOUNOKO

Haounaye ; Pr. Arthur ESSOMBA ; Nji YAP

Abdou ; Général de Brigade Nji NGAMBOU

Esaïe ; Nji NJILIE David ; Colonel Nji

TETMOUN NJINGOUMBE André ; Nji

NJANKOUO LAMERE Daniel ; Nji MATAM

MOUCHIPOU Séïdou ; Monsieur et Madame

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NJOYA Issiaka à Yaoundé ; Nji NGAM

Ousmanou et Madame ; Pr. Oudou NJOYA Nji

Samaki ; Monsieur MBESSA AYISSI Jean

Paul ; Adjudant Chef FOUDA MOLO et

Madame ; Madame MOUNDI née Rikiatou

PAMBOUDAM ; Monsieur NSANGOU

Théodore et Madame ; Son Excellence Nji

Komidor Hamidou MOLUH ; Pr. FEWOU

Amadou et Madame ; Commandant Arouna

MOUAFON ; Nji SIDIKI ; Nji LAMARO

Salifou ; Dr. BOUDA Ajara ; Dr. POUMIE

Fadimatou ; Cheick El Hadj Aboubakar Oumar

Moctar ; Mesdames Jacqueline ESSOMBA et

Cathy NSEGUE ; Sylvie et Roger LAMERE

YAMPEN ; Adja Zénabou et son époux Hadj

Mamouda NSANGOU ; Adja Alima épouse

LINDOU ; Monsieur Inoussa MBOUTGAM ;

Monsieur TCHOULA Jean-Paul ; Nji NJOYA

FOSSI Ibrahim ; Adjudant FOUDA ; Monsieur

ABANA Abdoul Moumine ; Me KOUWONG

Patricia ; Me NKONO MOLUH ; Madame

Juliana ONGONO ; El Hadj MOTA Soulé ;

Monsieur NJAYOU Clément ; Monsieur

NJAYOU Salifou et Madame Annette

FENDOU NJAYOU ; Serges EBANGA ;

Tonton Ebénézer; David HAPPI DJOUNKAM;

Monsieur SELATSA ; etc.

• Pour leurs bonnes volontés sans limites : El Hadj

POYOUONA Issah à qui je dis un grand merci

pour sa bonté humaine, et également merci à

Monsieur MOUNCHEROU Sani Mama pour

son grand cœur manifeste.

• Pour leurs amitiés fraternelles : mes anciens

camarades du Lycée Joss de Douala qui m’ont

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fait l’honneur de leur secours durant mon

épopée sanitaire sud-africaine, notamment :

Pierre-Giscard ETEKI, Jean-Jacques FOTZEU,

Henri MBAYEN, Idriss Nji NJIMOGNA

MOLUH, Hervé MBOUGUEN, Sonia

TCHATCHOUA, Karine Edwige TCHUIDJEU

NANA ; Fabienne Arlette AYOUMENIE,

Mathilde MBOUCK ; Princess Aisha

MONTHE ; et j’en oublie beaucoup parmi mes

autres ami(e)s parmi celles et ceux qui se sont

associé(e)s à cet élan de cœur de diverses

manières, notamment : Halima NGUEGNI ;

Patrice NGALANI ; Josiane MONKAM ;

Valère BEBEY ; Anita NSONGAN ; Armand

BITDJA; Thierry NZOUMPE; Amadou

NGOUNGA; Arnaud MEKONGO; Savio

Salvador MANGA ELO ; Monsieur KAMU ;

Elyane MEYINDJOU; Sévérin Albert FAUSSI;

Joe TOUOMOU; etc.

• Pour leurs disponibilités manifestes :

– Fabrice KAYO et Jean NINGAHYI.

• Et enfin, mes remerciements vont pour ce volet à

l’endroit de mon frère et ami, Jackson NJIKE,

Directeur Général de CANAL+, représentation

du Cameroun.

C’est un plaisir aussi pour moi de dire un grand

merci à Madame Solange NGOUH PEKEKOUO

pour son temps passé à la toute première relecture de

ce travail.

A sa suite, je dis merci aussi à toutes celles et tous

ceux qui malgré tout ce qui pouvaient les empêcher

de s’y décider, ont eu l’immense courage et la grande

volonté de continuer ou d’accepter de me fréquenter ;

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surtout dans un moment délicat et déterminant un

tournant capital pour la continuité de mes combats

d’homme, comme mes ami(e)s fidèles et sincères sur

les réseaux sociaux de la toile virtuelle, notamment :

Amina NJONKOU “Mimi Coco” ; Jolie Ajaratou

MAJIA ; Labelle Gentille ; Christelle MONKAM ;

Nji Moussa ; Aïcha YAN ; Sylviane TCHOUAMENI ;

Stella ANYABENA ; Mathy BEKO ; Sylvie

BISSOGO ; Coritte REGERAT KOUOKAM ; Carrèle

LA MORTION Khadija MBOMIKO ; Marianne

Simon EKANE ; Samira Balkiss MBOUOMBOUO ;

Moustapha PEFOURA, Alassane MFOUAPON Nji,

Salma MBOUWAP BETNKOM ; Adama MOUSSA ;

Illiassou YAMGAM ; Jacky MOULIOM ; Yvonne

Laurelle VIANG ; Amina MBOUOMBOUO ; Hadj

Ibrahim MIMCHE ; Ladifa NJOYA et Ajara

NJOYA ; Annie Liliane ETIKE ; Dania DIMENE ;

Aminatou KOUOTOU ; Mélanie TAMKO ; Habiba

POMBOURA ; Yasmyne Amine ; Nadiya

AKAMBOUR ; Hawa NGAVOM ; Rabiatou

NDASSA ; Fatima NGOUNGOURE ; Alain FOKA ;

Aïcha MBETE ; Sandra ABOUGOU ; Samirah

NJOYA; Sharyfa NJOYA MBOUH ; Aminatou

NDACHINGAM ; Laure DJOUONKOU ; Alima

Barbara MOUNCHILI, Kaintouma MFONDI ;

Marie-Claire DISSAMBA; Mango BANACK;

Véronique Soulas GALERNE; Fabienne TURCHI-

NGAKO; Béatrice PAULEAU; Daniel Mariam

EBANDA; Marie-Elisabeth NGONO; Dania

DIMENE; TCHAKOUNTE KEMAYOU Charlot;

etc.

En passant, j’adresse mon pardon sincère pour le

tort que j’aurais eu à causer à certain(e)s d’entre eux

(elles) ; par omission ou inconscience.

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Après tout ce qui a pu survenir entre elle et moi

durant notre très courte vie de couple, et avec la crainte

du Très Haut, je dis merci dans sa retraite adultérine à

celle qui a été pour deux années environ, ma conjointe

au plan légal. Après sa décision ultime manifestée pour

vivre désormais loin de notre union civile, je n’oublie

pas notre vie de couple très mouvementée un an avant

mon accident, jusqu’à son dernier départ en début

d’année 2010, au retour de mon voyage médical de

Johannesburg en Afrique du Sud, bel et bien en sa

compagnie et celle de ma maman.

Malgré ses écarts extrêmement reprochables dans

sa vie d’irresponsabilités tout azimuts, j’ai supporté

jusqu’au bout ses écarts de comportement. Mais, on a

semblé l’ignorer ou l’oublier volontairement dans ma

belle famille maternelle durant ces dernières années,

leur fille Aïchétou Assamahou NGOUNGOURE est

demeurée jusqu’à ce jour devant la loi qui nous a

unit : Madame Bachirou NDAM. Au-delà de ses

fréquentations qui ont exposé ma santé ; voire ma vie

durant les moments passés à ses côtés.

Dieu merci, elle part définitivement au moment où

je me posais sans cesse la question de savoir :

comment est-ce que je pouvais vivre sereinement

avec un être qui n’avait de scrupules que lorsqu’il

fallait PARTIR A TOUS LES PRIX ! Mais pour le

temps qu’elle a pu consacrer à ses devoirs conjugaux,

comme au bonheur de son couple malgré tout, je lui

tire mon chapeau, et lui souhaite bien de meilleurs

dans ce choix de vie certes libre, mais au plan

islamique condamnable, et socialement reprochable

car ne redorant pas le blason de la femme africaine en

général et bamoun en particulier.

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Je lui dis merci enfin de m’avoir permis de me

libérer d’une charge devant le Très Haut et les

Hommes. De rester surtout propre au devant de la

mémoire de mon défunt père qui l’aimait beaucoup.

Je ne pouvais trahir son amour pour elle, comme pour

cette union avec moi et entre les deux familles, en la

répudiant légitimement à la suite de ses multiples

bévues conjugales, avec des constats d’huissiers

formels à l’appui.

Je dis merci aussi grâce à mon Seigneur, à tous ces

individus qui m’ont fait voir combien il n’existait de

femme fréquentable pour eux, qu’une épouse

légitimement mariée. J’ai réalisé à travers leurs

exactions, combien la vie à deux pouvait être

perturbée par des actes d’une autre époque, et

combien la crainte de l’Eternel dans ce qu’Il avait

scellé devant et avec l’aval des Hommes, pouvait être

remise en question pour un couple construit dans ses

exigences et sa totalité.

Je dis merci enfin pour clore ce volet, à toute

l’inspiration qui découle de cette expérience de vie de

couple, et qui me permet de dénoncer dans cet

ouvrage, tant de comportements négatifs, en décriant

quelques tares qui couvent entre complicités et

malhonnêtetés l’image d’une société qui vise

l’émergence en tout, y compris la responsabilité dans

les actes.

A toi ma chère Maïmouna, ce passage est le tien.

De simples mots ne peuvent véritablement exprimer

l’amour et le réconfort que m’apporte ta présence à

mes côtés. Toi qui m’as permis de renaître de mon

épreuve de handicap sentimental, je voudrais que tu

saches que ton assistance ainsi que ta volonté non

intéressée de te lier à moi pour la vie, me sont d’une

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grande utilité tout au long de cette autre phase de mon

aventure terrestre qui se poursuit désormais avec toi,

parce que c’est finalement toi que j’ai choisie parmi

tant d’autres…

Je souhaite surtout à tous ces handicapés que nous

sommes malheureusement tous, valides ou non, que

le message porté ici aide à se corriger les uns aux

autres. Nous sommes tous des semblables humains au

final, cela est à se rappeler en permanence par tous

afin que ce message délivre des vieilles habitudes et

des néfastes chaînes !

Enfin, je me soumets devant le Très Haut, au début

et à la fin de toute chose sur terre, pour Sa protection

sans réserves malgré tout, et surtout pour Sa

bénédiction formidable et incommensurable. /-

Bachir NDAM

Douala, Septembre 2013.

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Note de l’auteur

Au cours de ma première année d’université à

l’Institut Catholique d’Afrique Centrale de Yaoundé,

notre professeur de sciences politiques, Denis

Maugenest, vice-recteur de notre institution

universitaire à ce moment-là, nous avait demandé de

faire un compte rendu de lecture sur deux pages d’un

livre de notre choix. Il me souvient qu’à la

bibliothèque de ce haut lieu du savoir et de la

connaissance que je fréquentais régulièrement pour sa

documentation soutenue, ainsi que pour la

consultation des références divulguées dans les cours

donnés par nos différents encadreurs, j’étais tombé

sur un bouquin. Il était volumineux d’environ six

cents vingt pages. Cela aurait pu me décourager à

l’aborder dans le cadre du devoir à remettre deux

semaines après.

Le développement de la pensée contenue dans cet

ouvrage portait sur la sociologie politique des années

1800. Il était le fruit d’un grand auteur inspiré et

prolixe de cette époque : Emile Durkheim. Je m’y étais

lancé dans ce travail, à travers ce livre, sans vraiment

savoir ce qui me motivait là-dedans. Rien qu’à y

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penser de nouveau pour ce boulot qui allait être noté

et archivé dans le décompte du semestre en cours, je

ne cesse de m’interroger sur mon choix. Dès les

premières pages, je m’étais souvenu mon goût pour la

lecture dans mon adolescence, tout jeune lycéen que

j’étais.

A l’époque, j’avais eu la chance grâce à mon papa,

de fréquenter le Centre culturel d’un pays ami au

Cameroun. Toutes les deux semaines, j’empruntais

alors des bandes dessinées, ou bien des romans de mon

âge. Mais il fallait toujours qu’une correspondance de

rappel, dans la boîte postale professionnelle de mon

papa, m’indique que le délai était dépassé pour

ramener les livres empruntés au rayon pour d’autres

adhérents comme moi. Plusieurs fois, j’avais été blâmé

par cette légèreté. Mais j’avais continué à emprunter

des livres. J’affectionnais les trames de leurs auteurs.

Probable que là est né mon goût pour la lecture !

Le travail de résumé de l’ouvrage cité plus haut

s’avérait compliqué au départ pour le nouvel étudiant,

tout fraîchement honoré par un parchemin de

baccalauréat de série scientifique. Je m’étais retrouvé

au milieu d’étudiants pour la plupart venus de série

littéraire. Ils étaient plus aptes que moi à la tâche qui

nous attendait. Mais cela ne m’avait pas découragé

pour autant. A la date indiquée, j’avais remis ma

copie après quelques nuits d’insomnies à la recherche

d’une note acceptable. Une semaine après,

l’enseignant qui nous donnait le cours de science

politique nous avait remis nos copies. Elles portaient

différentes appréciations à la hauteur du travail fourni

par chaque étudiant, accompagnées d’une note pour

gratifier ou sanctionner l’inspiration.