SVV HÔTEL DES VENTES Résultat de la vente Militaria du 15 ... · BUZENET Claude, département de l’état).Côte d’O en 1820. Le texte manuscrit est en partie lisible. Présenté

SVV HÔTEL DES VENTES GIRAUDEAU TOURS

Résultat de la vente Militaria du 15/12/2018 Consultant : Jean-Christophe ROZE

Maître Bertrand JABOT Maître Rémi GAUTHIER

Page 1 de 47

N° lot Désignation Adjudication

1 Rois de France.

Lot de quatre gravures encadrées.

Dont la famille royale réunie autour de Louis XVI, Louis XVII, Louis XVIII et Charles X. Encadrement baguette bois et stuc doré.

(taches et mouillures, petits accidents aux cadres, ABE).

22 x 17 cm.

Provenance ancien Musée des guerres de Vendée, logis La Chabotterie, Saint Sulpice le Verdon, 85260 Montréverd.

2 Famille royale de France.

Gravure encadrée, XIXe.

Dessinée d’après nature et gravée par Janet. Encadrement baguette perlée dorée.

(taches et mouillures, petits accidents au cadre, ABE).

36 x 27 cm.


30

3 CHARETTE.

Gravure encadrée, XIXe.

« A Lachauchie, Del et Alès Sc ». Encadrement baguette dorée.

(mouillures et taches, ABE).

32 x 28 cm.


30

4 Chefs vendéens.

Recueil de 10 planches, XXe.

Edition « Galerie des Lys, au profit des Vendéens ». Série incomplète : manque « Charrette ». Présentées dans la pochette d’origine bleu de ciel avec lettrage doré. (BE).

46 x 30,5 cm.

60

5 Album vendéen. Illustration des histoires de la Vendée militaire.

Recueil XIXe.

Edition Lainé Frères, rue Saint Laud Angers, 1855. Vingt-deux planches in-folio, 8ème livraison. (BE).

43,5 x 31 cm.

6 Haut-lieux et hauts-faits des guerres de Vendée, évènements de 1793 à 1796 ».

Recueil, XXe.

Exemplaire numéroté 384. 19 planches. (BE).

46 x 31 cm.

30


7 DIEU ET PATRIE ! 1848.

Gravure polychrome, XIXe.

Peint par COMPTE-CALIX. Lith. par JAGOT. Imp. Lemercier, rue de Seine 57 à Paris. Encadrement baguette bois.

(taches, ABE).

51 x 35,5 cm.

Provenance ancien Musée des Guerres de Vendée, logis La Chabotterie, Saint Sulpice le Verdon, 85260 Montréverd.

8 Armand DAYOT. La révolution française constituante-législative-convention-Directoire.

Ouvrage aux éditions Ernest Flammarion 26 rue Racine, près l’ODEON, octobre 1896. Couverture entoilée, dos et coins cuir rouge, dorée au petit fer. Nombreuses illustrations, 492 pages. Complet.

(usures d’usage, BE).

140

9 Henri BOUCHOT. Le luxe français, L’Empire.

Ouvrage aux éditions « A La Librairie Illustrée », 8 rue Saint-Joseph, Paris, fin XIXème siècle. Reliure demi-maroquin rouge, dos à nerfs orné des titres en lettres dorées. Tranches dorées. 214 pages. Nombreuses illustrations. Complet.

(rousseurs, usures d’usage, ABE).

20

10 Le Capitaine RICHARD. La Garde (1854-1870).

Ouvrage aux éditions « Ancienne Librairie Furne, Société d’Edition et de Librairie, 5 rue Palatine à Paris, 1898. Illustré de 380 gravures. 354 pages. Belle reliure en marocain vert à dos à nerfs. Titres en lettres dorées. Dos insolé. Beau trophée d’armes avec les noms des batailles surmonté d’un aigle impérial, doré au petit fer. Exemplaire n° 169/1200. Complet. (BE).

Ouvrage de référence pour tous collectionneurs d’uniformes Second Empire.

280

11 Général THOUMAS. Les anciennes armées françaises.

Tomes 1 et 2. Ouvrage aux éditions « Librairie Artistique H. LAUNETTE et Cie, Editeur – G. BOUDET, Successeur », 197 boulevard Saint-Germain, 1890. Reliure demi-maroquin marron, dos plat orné des titres en lettres dorées et plat marbré. 426 pages. Nombreuses illustrations. Complet.

(usures d’usage, ABE).

50

12 Henri BOUCHOT et JOB. Epopée du costume militaire français.

Edition « Société Française d’Edition d’Art L.-Henri May, 9 et 11 rue Saint-Benoît à Paris, 1898. 299 pages. Reliure demi-maroquin vert, dos à nerfs orné des titres en lettres dorées et plat marbré. Nombreuses illustrations. Complet.


60




Page 2 de 47


13 Histoire du 1er Régiment de Cuirassier.

Ouvrage Imprimerie-Librairie La Chèse et Dolbeau, 4 Chaussée Saint-Pierre, 1889. Reliure demi-maroquin rouge, dos à nerfs orné des titres en lettres dorées. 410 pages. Nombreuses illustrations. Ex-libris héraldique du Comte de Bourquet sur le contre-plat. Complet.


185

14 L. VALLET. Le chic à cheval (2ème série) à travers l’Europe.

Croquis de Cavalerie.

Edition fin XIXe, Librairie de Firmin-Didot et Cie, Imprimeurs de l’Institut, 56 rue Jacob, Paris. Reliure demi-maroquin bleu, dos à nerfs orné des titres en lettres dorées et un beau cosaque doré au petit fer sur le plat. 300 pages. Complet.

(dos désolidarisé des feuilles, usures d’usage, ABE).

60

15 Henri DUPONT-DELPORTE. Historique du 22ème Dragon.

Edition Typographie Georges Chamerot, 19 rue des Saints-Pères, 1889. Reliure toilée verte avec titres en lettres dorées. 282 pages. Nombreuses illustrations. Rousseurs. Complet.


70

16 France, XIXe.

Légion d’Honneur Impériale.

Broderie au fil et paillettes d'argent sur soie moirée de couleur crème figurant une Légion d'Honneur Impériale surmontée d’une aigle impérial entre deux rameaux de chêne et d’olivier. Monogrammée AR. Encadrement stuc doré fin XIXe. (BE).

22 x 18 cm.

80

17 Empire germanique ou austro-hongrois, XIXe.

Grand aigle héraldique déployé et armorié.

En bois argenté. Tête à gauche, enserrant dans ses griffes deux boules.

102 x 70 cm.

130

18 France, art populaire, début XIXe.

Belle noix de coco formant poire à poudre.

Richement gravée de motifs floraux et d’un bateau trois-mâts dans un cartouche sur une face et d’un trophée d’armes dans un cartouche sur l’autre face. Travail de bagnard ou de port. (TBE).

14 x 9 cm.

300

19 France, art populaire, XIXe.

Noix de coco formant poire à poudre.

Sculptée figurant une tête de poisson. Travail de bagnard ou de port. (BE).

12,5 x 9 cm.


20 France, fin XIXe début XXe.

Henry TREMO, d’après. Victoire.

Sculpture en régule figurant un Tambour d’Infanterie de Ligne 1er Empire.

Signature sur la terrasse « G.H. TREMO ». Patine bronze. (BE).

47 cm.

400

21 France, fin XIXe.

PINEDO Émile (1840-1916), d’après. Un héros obscur.

Sujet en bronze à patine médaille figurant un Cuirassier 2nd Empire en buste lors de la charge de REICHSHOFFEN en 1870. La terrasse est signée « PINEDO Stare 1876 ». (TBE).

53 x 34 cm.

3100

22 France, 1er Empire.

Ordre de la Légion d’Honneur.

Croix du 1er type (1804-1806), en argent et émail. Centres à la grosse tête en or en deux parties, anneau lisse.

(nombreux éclats et réparations anciennes à l’émail blanc, les feuillages en partie absents, ruban absent, dans l’état).

3,9 x 3,4 cm. Poids brut 8,1 gr.

530


Ordre de la Légion d’Honneur.

Croix d’officier du 4ème type, en réduction, en or 18 carats et émail. Sans poinçon. La couronne montée à charnière. Ruban à rosette. (BE).

3,1 x 1,7 cm. Poids brut 3 gr.

180

24 Italie, 1er Empire.

Ordre de la Couronne de Fer, fondé en 1805.

Insigne de Chevalier second modèle 1809, fabrication milieu XIXe (retour des cendres). Insigne double-face du modèle à légende italienne, en argent, or et émail, l'aigle impérial tourné à droite, la couronne antique à dix pointes pommetées émaillées bleu-gris (accidents et manques). Au-dessus du bandeau plein, un médaillon ovale en or bordé d’une torsade avec profil droit de Napoléon Ier couronné. Le bandeau émaillé bleu porte la devise « DIO ME LA DIEDE / GUAI A CHI LA TOCCA » (Dieu me l'a donnée, gare à qui y touche). Bélière boule et anneau cannelés.


Long ruban cousu au modèle (insolé, BE). 10 cm.

Médailles et souvenirs du Premier Empire et de ses vétérans.

2600

25 France, Restauration (1814-1830).

Ordre de Saint-Louis, fondé par Louis XIV le 5 avril 1693.

Croix de Chevalier en or 18 carats émaillé à pointes non bouletées. Anneau cannelé. Sans poinçon. Double-face. Ruban avec boufette au modèle. (BE).


610




Page 3 de 47



Gobelet droit.

En cristal moulé et taillé, orné d’une Croix de l’Ordre de Saint-Louis en émail polychrome sur paillon d’or (un éclat sur le buvant et un autre sur le pourtour de la base, ABE).

8,5 x Diam. 7 cm.

180


Ordre Royal de la Légion d’Honneur.

Croix en argent et émail et centre en or. Poinçon tête de sanglier. Anneau cannelé (éclats à l’émail blanc des branches, au vert du feuillage et au bleu des centres, pointes tordues, ruban d’époque, manque un morceau vertical découpé de 7 x 0,1 cm, ABE).


65

28 France, 2nde Restauration (1815-1830).

Ordre Royal de la Légion d’Honneur.

Diplôme de Chevalier et son étoile en réduction, en argent émaillé avec son ruban, remis au Sieur BUZENET Claude, département de Côte d’Or en 1820. Le texte manuscrit est en partie lisible. Présenté en panoplie dans un cadre d’époque en stuc doré et noirci.

(la Croix de Chevalier n’a pas été examinée hors du cadre, restaurations d’usage, mouillures, ABE).

30,5 x 38 cm.

160


Ordre du Lys, crée en 1814.

Lys sous couronne en argent pour la Garde Nationale du Cantal. Ruban moiré blanc bordé de liserets rouge. (BE).

2,4 x 1 cm. Poids brut 0,83 gr.

140


30 France, Louis-Philippe (1830-1848).

Lot de deux Ordres de la Légion d'Honneur.

- Croix d’Officier en or 18 carats et émail. Poinçon tête d’aigle. Présentée avec sa bouffette décolorée.

(manque le ruban, TBE).


- Croix en argent et émail et centre en or. Poinçon tête de sanglier.

(petits éclats à l’émail blanc d’une des branches, au vert du feuillage et au bleu des centres, ruban absent, ABE).


On y joint :

Croix de Chevalier en argent et émail, IIIe République.

Centres en or. Poinçon tête de sanglier. Ruban présent (un peu court). (éclats à l’émail blanc des branches, au vert du feuillage et un petit éclat au bleu d’un centre, les pointes sont tordues, dans l’état).


Les 2 croix en argent sont présentées en panoplie sur un support doublé de feutrine rouge avec une miniature fixée sous verre figurant le portrait d’un Officier IIIe République portant une Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur sur la poitrine.

420

31 France, 2nd Empire (1852-1870).

Lot de 2 décorations.

- Médaille militaire instituée en 1852, du 1er type en argent, vermeil (restes) et émail. Poinçon tête de sanglier (émail très accidenté pratiquement disparu, ruban postérieur, dans l’état).

4,1 x 2,7 cm.

- Médaille de la Campagne du Mexique 1862-1863 en argent par Barre. Le récipiendaire a gravé ses initiales « L.M.J » sur la tranche. Poinçon du fabricant Barre. Ruban d’époque. (usure et accidents d’usage, ABE). Ensemble dans son jus et de même provenance. Jamais en collection auparavant.

540


Ordre de la Légion d'Honneur.

Croix de Chevalier en argent et émail. Poinçon tête de sanglier. Centres en or. Complète de son ruban.

(accidents à l’émail blanc de certaines pointes et au bleu de l’avers, ABE).

6 x 4,1 cm. Poids brut 21,44 gr.

70



Croix de Chevalier demi-taille en argent et émail. Poinçon tête de sanglier. Centres en or. Complète de son ruban. (TBE).


120




Page 4 de 47


34 France, IIIe République.


Croix de Chevalier en argent et émail, modèle luxe avec brillants. Poinçon tête de sanglier. Centres en or. Complète de son ruban. (BE).

6 x 4,1 cm. Poids brut 24,6 gr.

Elle est présentée sur fond de velours violet dans un cadre gainé de cuir marron avec verre biseauté, portant une plaque en laiton gravée sur trois lignes « A Mr Luglien LEROY - le personnel des usines de Cercamp et de Boubers – témoignage de respectueuse affection – 2 août 1896 ».

18 x 13 cm.

130

35 Sardres, 1853.

Médaille de la valeur militaire en argent.

Modèle à boule. Non attribuée. Complète de son ruban légèrement décoloré. (BE).

Poids brut 21,64 gr.

180

36 Ethiopie, fin XIXe début XXe.

Ordre du Sceau de Salomon, fondé en 1874.

Ensemble complet de Grand-Croix, présenté dans sa boîte portant à l'intérieur du couvercle la marque « Arthus Bertrand et Béranger, 21 rue Hautefeuille, Paris ».

16,5 x 31 x 5,5 cm.

Composé de :

- Bijou d'écharpe en vermeil, sans marque fabricant. Poinçon tête de sanglier. (BE)


- Plaque en vermeil, sans marque fabricant. Poinçon tête de sanglier. Fixation par épingle basculante et deux crochets latéraux. (BE).

Diam. 9,1 cm. Poids brut 104,49 gr.

- Echarpe complète en soie moirée tricolore rouge-jaune-vert. (BE).

980

37 Russie, XIXe.

Ordre de Sainte-Anne, fondé en 1735.

Croix de deuxième classe à titre civil en argent émaillé rouge. Poinçon tête de sanglier sur la boule. Fabrication française. Ruban cravate absent. (cheveux sur l’émail de deux pointes, BE.)

4,4 x 4 cm. Poids brut 20 gr.

410

38 Espagne, 1847-68.

Ordre d’Isabelle la Catholique, fondé en 1815.

Plaque de Commandeur de nombre, en vermeil et émail. Le centre émaillé bleu au chiffre d’Isabelle entouré de la devise dorée sur émail blanc « LA LEALTAD ACRISOLADA POR ISABEL LA CATOLICA ». Poinçon tête de sanglier. Sans marque fabricant. Quelques éclats à l’émail rouge et sur le petit médaillon de la devise blanche. Fixation par épingle basculante et deux crochets latéraux. Présentée dans sa boîte d’origine. (ABE).

8 x 8 cm. Poids brut 58,76 gr.

351


39 Espagne, XXe.

Ordre d’Isabelle la Catholique, fondé en 1815.

Croix de Commandeur en or 18 carats et émail. (TBE). Ruban cravate présent (insolé) avec l’anneau.


On y joint :

Deux fascicules espagnols « Constituciones de la Real Orden Americana De Isabel la Catholica » (Madrid en la Impreta Real, 1836) et « Constituciones de la Real Orden Americana De Isabel la Catholica » (Madrid en la Impreta Real Ano, 1816). (TBE).

390

40 Espagne, XIXe.

Ordre de Charles III d'Espagne, fondé en 1771.

Croix de Chevalier en or et émail à couronne de laurier fixe. Ruban moiré au modèle très court. (BE).


280

41 Espagne, XIXe.

Ordre de Charles III d'Espagne, fondé en 1771.

Croix de Chevalier en réduction, en or et émail à couronne de laurier articulée. Ruban moiré au modèle dans sa longueur. (BE).


100

42 Vatican, XXe.

Ordre de Saint-Grégoire le Grand, fondé en 1831.

Croix de Chevalier à titre civil en or 18 carats et émail. Poinçon étranger. (TBE, ruban à bouffette décoloré).


300

43 République de Côte d’Ivoire, XXe.

Ordre National, fondé en 1960.

Etoile d’Officier en vermeil et émail. Poinçon tête de sanglier. Fabrication française. Complète de son ruban avec rosette. Présentée dans sa boîte avec insigne de boutonnière. (BE).

Poids brut 19,4 gr.

50

44 Tunisie, Règne de Mohamed el Ali Bey (1882-1902).

Ordre Nicham Iftikar.

Insigne d’Officier en argent et émail. Poinçons tunisiens au revers. Complète de son ruban. (BE).

6,7 (avec le nœud) x 4,8 cm. Poids brut 28,04 gr.

60

45 Tunisie, Règne de Mohamed el Hadi (1902-06).


Insigne de Chevalier en argent et émail. Poinçons tunisiens au revers. Complète de son ruban. Présentée dans sa boîte.

7 (avec le nœud) x 5,8 cm. Poids brut 34,26 gr.

70




Page 5 de 47


46 Tunisie, Règne de Mohamed el Naser (1906-1922).


Ensemble de Grand Officier, présenté dans sa boîte portant à l'intérieur du couvercle la marque « Arthus Bertrand Paris ».

13 x 25 x 4 cm.

Composé de :

- Etoile d’Officier en argent et émail. Poinçon tête de sanglier. Complète de son ruban à rosette.

(infimes éclats à l’émail dans les bouts des pointes sinon BE).

7,4 (avec la boule) x 4,8 cm. Poids brut 47,09 gr.

- Plaque de Commandeur en argent et émail. Poinçon tête de sanglier au revers. Fabrication française. Fixation par épingle basculante et deux crochets latéraux.

(un crochet absent).

Diam. 8,3 cm. Poids brut 101,58 gr.

47 Tunisie, Règne de Mohamed el Naser (1906-1922).


Insigne de Commandeur en argent et émail. Poinçon tête de sanglier au revers. Fabrication française. Complète de sa cravate dans sa longueur. (TBE). Présentée dans sa boîte d’origine. (BE).

9 (avec la boule) x 6,2 cm. Poids brut 76,98 gr.

48 Porto-Novo.

Ordre de l’Etoile noire.

Etoile de Chevalier en argent et émail. Non poinçonnée. (BE).

Poids brut 17,69 gr.

35

49 Maroc.

Ordre Ouisam Alaouit.

Lot de 2 étoiles de Chevalier et d'Officier en vermeil et émail. Complètes de leurs rubans. (accidents à l’émail rouge, sinon ABE).

Poids bruts : Etoile de Chevalier 13,52 gr et Etoile d’Officier 17,27 gr.

60

50 Cambodge.

Ordre Royal.

Etoile d’Officier en vermeil et émail. Complète de son ruban avec rosette. (BE).

Poids brut 28 gr.

150

51 Cambodge.

Ordre SISOWATHE 1er.

Médaille de 4ème classe en bronze. Complète de son ruban.

(usure d’usage sinon BE).

90

52 France, 1939-45.

Médaille commémorative « 14-16 Mai GEMBLOUX 1940 ».

Bronze. Complète de son ruban au modèle.

On y joint la réduction complète de son ruban. (TBE).

70


53 France, XXe.

Ordre de la Santé Publique.

Lot de 2 étoiles, Chevalier et Officier, en métal argenté émaillé pour l’étoile de Chevalier et métal doré émaillé pour l’étoile d’Officier. Complètes de leurs rubans. (BE).

54 France, XVIe.

Armet à timbre à crête.

En fer forgé d’une seule pièce dont le sommet est orné de petits bourrelets obliques formant un motif de cordage. Mézail à vue. Ventail à six lumières verticales. Mentonnière rivée avec crochets. L’arrière du timbre est orné d’un porte-plumail en laiton à décor repercé. Le pourtour de la base est bordé de rivets laiton.

(traces de chocs et de coups d’épée sur le timbre à gauche, bon état de conservation).

27 x 24 cm. Poids 2,7 kg.

3900

55 Allemagne, XVIe.

Colletin d’armure.

En fer forgé découpé avec bourrelet à décor cordé. Il est poinçonné de Nüremberg sur le devant. Rivets et boucle fer. A l’intérieur, présence de six petits renforts en buffle blanc postérieurs permettant de maintenir l’ensemble. Bon état de conservation.

13 x 34 x 26,5 cm.

800

56 Saxe, fin XVIe début XVIIe.

Pistolet à rouet dit « Puffer ».

Cal. 13 mm environ. Canon à âme lisse à pans au tonnerre et légèrement évasé à la bouche. Présence d’un poinçon de Nüremberg sur le dessus du canon et des lettres « H » et « R » de part et d'autre. Le canon est maintenu par une goupille en fer. Platine à corps uni à rouet sous cloche. Pontet simple en fer. Crosse à pommeau boule et à fût long en bois fruitier foncé granité et quadrillé. Elle est incrustée de plaquettes en bois de cervidé gravées de frises végétales. L’extrémité du pommeau est décorée d’une pastille ronde de bois de cervidé gravée d’une tête de gentilhomme. La plaquette de bois de cervidé située à gauche de la queue de culasse est postérieure (remplacée). Très bon état de conservation.

(baguette et clé de remontage du rouet absentes).

53 cm (canon 31 cm).

7600




Page 6 de 47


57 Allemagne, XVIIe.

Arquebuse à rouet.

Cal. 19 mm environ. Fort canon à âme lisse portant organes de visée, octogonal au tonnerre et se terminant en forme de bouche de pièce d’artillerie. Le dessus du canon est poinçonné. Grande platine à corps uni. Pontet en fer à prise de doigts. Crosse en bois sombre à fût long, muni d’une plaque de couche en fer. Le canon est maintenu par trois goupilles en fer et un bracelet en fer décoré au trait près de la bouche (bracelet accidenté, la partie supérieure est absente). Baguette en bois à embout en corne.

(petits chocs au niveau de l’âme de la bouche du canon, bouche du canon légèrement tromblonnée, dans son état d’origine, petits accidents d’usage, BE, clé de remontage du rouet absente).

155 cm (canon 120,1 cm).

3300

58 France, fin XVIIIe.

Cuirasse d'Officier de la Gendarmerie de France.

Refabrication ancienne de qualité par surmoulage en fonte de fer. Plastron et la dossière sont bordés de vingt-huit clous en laiton à tête ronde dont sept au col et huit à chaque emmanchure. Le deux-pièces possède un décor au trait. Sur la poitrine, deux pitons en fer pour la fixation des boucles d'épaulière. Présence de deux impacts de balle de mousquet relatant certainement des tirs d'épreuve, localisés au milieu du plastron pour l'un et dans le bas de la dossière pour l'autre. Deux trous ont été percés postérieurement, sur le haut de chaque épaule du plastron et de la dossière, certainement pour y mettre deux brides permettant de solidariser l'ensemble. Assez bon état.

Poids 13,9 kg.

Réf. Aries 3ème fascicule.

59 France, début XVIIIe.

Poire à poudre de forme trapézoïdale.

Corps en bois recouvert de cuir et monture en fer. Complète de son crochet de ceinture en fer. (BE).

21,5 x 18 cm.

60 France, fin XVIIIe.

Longue-vue.

En papier maché et corne. (ABE).

61 cm (ouverte), 31 cm (fermée).

100

61 France, XVIIIe.

Petite bourse.

En peau. (usure d’usage, ABE).

14,5 x 11 cm.

40


62 France, période Louis XVI.

LEPAGE. Superbe fusil de chasse à silex transformé à percussion.

Cal. 14 mm. Deux canons superposés tournants, deux batteries et un seul chien. Canons ronds à méplats sur le dessus, à pans au tonnerre et gravés sur fond d'or de frises de fleurs, de feuillages et de vases à l’antique. Ils sont poinçonnés au tonnerre « AC » entre rameau dans un ovale et d’une étoile à 5 branches dans un cercle sur chaque pan pour ce dernier. Le fusil est gravé sur le pan droit du numéro 3. La queue de culasse est finement gravée de motifs géométriques et d’une bombe enflammée. Points de mire en argent posés chacun sur un soleil rayonnant doré. Platine à corps plat en acier signée « LEPAGE à Paris ». Elle est finement ciselée d'une biche allaitant son faon et de frises géométriques. Chien à corps plat en acier gravé, à double cran d’armé. Contre-platine en acier à décor d'un cheval et d'une lionne. Pontet à pression permettant de libérer et de tourner les canons, en acier, ciselé d'une lionne et de bouquets fleuris. La queue de pontet ciselée de bouquets fleuris. Crosse en noyer en partie quadrillée et vernie, postérieure, très probablement remplacée à la seconde moitié du XIXe. Plaque de couche en acier ciselée d’un trophée d’armes et d’une frise de feuillages. Pièce de pouce en or ciselé au chiffre de Louis XVI, deux « L » entrelacés sous couronne royale fermée. Entrée et anneaux porte-baguette en acier ciselé de frises de feuillages. Toutes les têtes de vis guillochées. Baguette en fanon à embout en ivoire à pastille en fer. La rotation des canons s’effectue manuellement par simple pression sur le pontet. Fusil de très grande qualité.

125 cm.

Provenance succession familiale de Sologne.

On peut rapprocher ce superbe fusil des fusils de chasse de l'Empereur Napoléon 1er, à canons tournants, par Lepage, pour l’un donné au Capitaine Besson à l'Ile d'Aix en 1815 et faisant partie des Collections de la Fondation Napoléon et pour l’autre de celui figurant dans les collections du Musée de l'Armée, à Paris.

[LE PAGE Jean (1746-1834), arquebusier et fourbisseur à Paris, de 1779 à 1822. Il fut l’arquebusier de Louis XVI, du Premier Consul puis de l’Empereur et de Louis XVIII. Il créa le système à fulminate par brevet du 28 avril 1810. En 1798, il était établi au 950 rue de la Loi, puis plus tard au 494 de la même rue, qui deviendra rue de Richelieu et son atelier prendra le numéro 13 qui deviendra plus tard le numéro 8].

4500




Page 7 de 47


63 Autriche, fin XVIIIe.

Carabine de chasse à silex à deux canons superposés.

Cal. 15 mm environ. Toutes parties métalliques au bronzage éclairci. Canons octogonaux poinçonnés au tonnerre et signés « J. BRUCHMAGEN KORNEUBURG » avec reste de dorure, portant hausse et cran de mire, réglables, montés sur queue d’aronde. Le canon supérieur à fortes rainures et le canon inférieur lisse. La queue de culasse est numérotée 75, en partie lisible. Deux platines à silex en col de cygne à corps plats, sans marquage ni poinçons. Deux détentes sous pontet à repose main. Garnitures en laiton fondu. Belle crosse à joue et à tiroir en noyer à fût long. Plaque de couche en laiton fondu découpée.

(mécanisme non fonctionnel à revoir, BE).

105,5 cm (canons 65 cm).

2800

64 Angleterre, période XVIIIe.

Beau pistolet à silex type « Queen Ann » signé « Segallas London », à deux platines et quatre canons tournants.

Cal. 8 mm. Tout en fer, à canon rond et à balle forcée se finissant par un bourrelet à la bouche et comportant huit rayures simulées. Toutes parties métalliques blanches. Les coffres sont ciselés de décors floraux et signés de part et d’autre « Segallas » et « London ». Chiens à col de cygne, la détente protégée par un pontet ciselé d’un décor floral, comme la crosse et les canons. La rotation des canons s’effectue en pressant le pontet. Poinçon de contrôle sous le canon.

(un petit choc sur la partie droite de la crosse, mécanisme fonctionnel pour une platine, l’autre est à revoir, BE).

18,5 cm.

Israël SEGALLAS, armurier anglais (Londres, 1714-1773).

1600

65 France, XVIIIe.

Pistolet de tir à silex.

Cal. 14 mm. Toutes parties métalliques polies blanches avec petites traces d’oxydation par endroit. Platine à chien en col de cygne. La queue de culasse, le canon, la contre platine et les garnitures sont gravés de frises géometriques en suite. Crosse en noyer à fût long, le bout se finissant en corne noire (fêle à l’arrière de la platine).

Baguette en fanon de baleine, embout en corne. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon lisse (intérieur oxydé fleur de rouille, BE).


370


66 France, période Louis XVI.

Epée d’Officier modèle 1786-87.

Monture dite « des Gardes Françaises » en bronze doré. Pommeau en olive surmonté d'un bouton de rivure. Arc de jointure simple fixé au pommeau par une vis. Fusée garnie d’un ruban d’argent imitant le filigrane (accidenté, petits manques). Plateau de garde cordiforme échancré dont les deux parties ménageant l’échancrure frontale sont très relevées. Il est orné à l'arrière d’un cœur ajouré. Lame plate à deux tranchants et petite gouttière centrale sur le premier tiers, blanche (avec taches par endroits). 81,5 x 2,9 cm (au talon).

Fourreau de cuir noir à trois garnitures en bronze doré découpées en accolade et décorées au trait, à deux anneaux de suspension ainsi qu’un bouton de chape.

(cuir du fourreau accidenté juste sous la 2ème garniture (cassure) et petit manque au niveau de la jonction avec le dard, usure du temps).

98,5 cm.

Provenance succession du duc de Talleyrand-Valençay, Prince de Sagan, vente aux enchères publiques à Issoudun (36) le 14 mars 2009.

67 France, XVIIIe.

Arbalète de chasse armoriée.

Arbrier en bois fruitier enrichi de plaques de bois de cervidé. Arc en fer forgé maintenu par un étrier en fer renforcé à l'avant d’un anneau (manque le cordage). Détente protégée par un long pontet en fer forgé encordé. Le revers de l’arbrier situé sous l’étrier de l’arc est gravé d’armoiries figurant un écu barré chargé de trois étoiles.

(manque une plaquette de bois de cervidé sur le dessus de l’arbrier, BE).

62 x 67 cm.

1000

68 Révolution-Directoire (1789-1799).

Médaille de la Fête de la Fédération du 30 mai 1790.

De forme octogonale en cuivre argenté figurant la Liberté avec mention « FEDERATION MARTIALE TENUE A LYON LE 30 MAI 1790 » sur une face et le faisceau de licteur avec mention « LE PATRIOTISME ET LA LIBERTE NOUS ONT REUNIS » sur l’autre face.

(ruban absent, BE).

40 x 35 mm.

On y joint une médaille révolutionnaire de confiance de cinq sols. Bronze. (usure d’usage, ABE). Diam. 40 mm.


140




Page 8 de 47



P.J.G. CAILLERES L’ESTANG et LE MAYENCAIS.

Lot de deux gravures encadrées figurant deux révolutionnaires.

Encadrement baguette dorée.

(mouillures et taches).

20 x 12 et 22 x 17 cm.


60

70 Révolution (1789-1790).

Rare boucle patriotique « Le prix du Patriotisme français ».

De forme rectangulaire en cuivre bombé, le pourtour de la boucle porte l’inscription « LE PRIX DU PATRIOTISME FRANÇAIS ». Son système d’attache est en acier, à chape et contre-chape articulées autour d’une tige centrale. Cette boucle était portée au bras, fixée sur un ruban en coton tricolore (blanc, bleu et rouge) de 5,5 cm de large.

8,5 x 8,4 cm.

Ces boucles étaient décernées aux citoyennes françaises ayant fait don de leurs bijoux à la Patrie en danger. La plupart des riches commerçantes, ayant fait fortune sous l’Ancien Régime, voulurent se dédouaner auprès des puissants du moment. Elles offrirent leurs bijoux, ou parfois leurs vaisselles plates (ou tout au moins en partie, ayant mis le reste en sûreté). Ce gage de civisme patriotique devait être vendu au profit du trésor public. Cette boucle fût leur récompense. Seules trois boucles sont connues dont une est visible au Musée Carnavalet à Paris (75003) et une autre au Musée XVIe de Châtillon-sur-Seine (21400), les autres en collection privée.


Réf. Ouvrage « Les Ordres Français et les Récompenses Nationales » édition C. Bourdier, 1977, page 38.

71 Révolution (1789-1793).

Aumônière tricolore.

En drap de coton écarlate doublé de soie tricolore bleu-blanc-rouge. Le bas est décoré de franges à longues torsades de fils métalliques dorés. Elle ferme à l’aide d’un cordon de fils de coton et laine bleus.

(usure du temps).

30 x 17 cm.

Ces aumônières étaient utilisées pour collecter l’argent et les bijoux qui étaient offerts par patriotisme au profit du Trésor Public.


170



Plateau de ceinturon d’Officier de la Garde Nationale.

Plateau rectangulaire en laiton doré (reste) figurant en son centre un emblème en cuivre argenté, riveté à l’aide de quatre clous en laiton argenté, représentant la République drapée, tenant dans une main une pique surmontée d'un bonnet phrygien et dans l'autre les Tables de la Loi, posée sur une stèle avec l'inscription « LA LIBERTE OU LA MORT ». L’ensemble à décor de tonneaux de poudre, canons, faisceaux de licteurs et faisceaux de drapeaux ; en partie haute d’une banderole portant l'inscription « REPUBLIQUE FRANÇAISE ». Le pourtour de la plaque est bordé d'une baguette moulurée en cuivre argenté rivetée aux quatre angles par un clou à tête argentée. À l'arrière, deux pontets sont soudés d’origine.

(patine du temps, BE).

6 x 7,7 cm.

300


Paire d’insignes de retroucis d’habit d’Officier des Gardes Françaises.

Brodés cannetille de fil d’argent sur fond de drap de laine écarlate. Figurant un corps de chasse entre deux rameaux de chêne et d’olivier. (TBE).

5,5 x 6,5 cm.

74 Révolution-Guerres de Vendée (1793-1796).

Lot de cinq cuillères de soldats vendéens.

Laiton. Certaines estampillées du fabricant. (ABE).


100


Canton de Rocheferrière. Acte d’enchère et d’adjudication.

Concernant la vente de l’église du canton de Rocheferrière (85280). Vente des domaines nationaux du 27 prairial An VII (14 novembre 1798). Document original. (BE).

37 x 23,5 cm.

Le canton de Rocheferrière est situé à l’ouest du logis de la Chabotterie.


80


Commune de Nantes. Certificat de résidence.

« qui est valable pendant 3 mois à compter du jour de l’enregistrement » concernant une citoyenne, daté 5 frimaire An IV (26 novembre 1795). Ce document était réalisé pour contrôler l’immigration.

34 x 21 cm.


30




Page 9 de 47


77 France, Révolution (1789-1795).

Sabre de Hussard, version du modèle 1777 républicain.

Monture en laiton fondu. Calotte plate surmontée d’une pièce de rivure à longue queue. Poignée en bois ficelée recouverte de basagne encolée et à deux gros rivets de laiton. Arc de jointure arqué en sa partie supérieure et arrivant en angle droit sur la croisière terminée par un quillon à bouton en goutte d’eau aplatie. Oreillons allongés plus courts en leur partie supérieure. L’arc de jointure est poinçonné au coq et « LOIRARD ». Lame blanche courbe à dos plat et pan creux, longue de 84 cm. Le talon est poinçonné au faisceau de licteur et « IN » dans un ovale (contrôleur).

Fourreau en bois recouvert de laiton à une crevée reliée par deux attelles et à deux anneaux de suspension en fer. Dard en fer asymétrique.

(petits chocs sur le fourreau, BE).

97,5 cm (sans le fourreau).

2200

78 France, Révolution-Directoire (1789-1799).

Sabre d’Officier de Chasseur à Cheval, vers 1792.

Monture en laiton fondu argenté. Calotte en tête de lion prolongée d'une longue queue. Poignée filigranée d’un double fil de cuivre argenté. Arc de jointure arrivant en angle droit sur la croisière terminée par un quillon à bouton. Oreillons en baguette aux extrémités arrondies. Lame blanche courbe, à dos plat et pan creux, longue de 84 cm et complète de sa cravate de laine d’étanchéité écarlate.

Fourreau de cuir noir à trois garnitures en laiton fondu argenté et deux anneaux de bélière. Les garnitures découpées en accolade et décorées au trait. Dard asymétrique.

(cuir noir postérieur restauré anciennement, TBE).

99 cm (sans le fourreau).

1700

79 France, Révolution-Directoire (1789-1799).


Monture en laiton fondu. Calotte en tête de lion prolongée d'une longue queue. Garde « à la chasseur » à trois branches et quillon en goutte d’eau aplatie. Poignée de bois ficelée recouverte de basane filigranée (accidents et manque). Oreillons en navette à décors de feuillage dans chaque bout. Lame blanche tachée à dos plat et pan creux, gravée au tiers de trophées guerriers et motifs floraux (reste de dorure). Elle est longue de 83 cm.

Fourreau laiton à deux anneaux de suspension maintenus par deux forts bracelets en laiton. Dard asymétrique en fer.

(manque la vis de chape, ABE).


650


80 France, Directoire (1795-1799).

Rare sabre d’Officier Supérieur de Marine, modèle de Prairial An XII, sans fourreau.

Monture en laiton doré. Calotte légèrement bombée à frise de laurier et jupe unie se terminant par une bordure perlée. Poignée d’ébène cannelée obliquement. Arc de jointure en colonne légèrement incurvé arrivant en angle droit sur la croisière et reliée à la calotte par une petite branche à deux brins arqués formant une lumière pour le passage de la dragonne. Décoré au centre de la croisière d’un cartouche rectangulaire orné d’une ancre placée sur deux pavillons, se terminant en partie basse par un oreillon en demi-cercle frappé d’un soleil rayonnant. Lame demi-courbe à pan creux et dos plat, longue de 72 cm, gravée de trophée d’armes, bleuie et or au tiers (restes). La poignée d’ébenne est accidentée, fendue verticalement sur les deux faces.

85 cm.

81 France, Directoire-Consulat (1795-1804).


Monture en laiton fondu, calotte ornée d’un casque empanaché et prolongée d’une longue queue. Poignée filigranée d’un double-fil de cuivre. Arc de jointure arrivant en angle droit sur la croisière terminée par un quillon à bouton à facettes. Oreillons hexagonaux à bordure décorée au trait. Lame blanche tachée, légèrement courbe, à dos plat et pan creux, longue de 76 cm et complète de sa cravate en drap écarlate.

Fourreau en laiton à deux anneaux de bélière et bracelets simulés. Dard asymétrique en fer. (BE).


600

82 France, Révolution (1789-1795).

Fer de gaffe de batelier de Loire.

Le fer est gravé « V* LA NATION * V * LA LOY * V * LE … », le mot « ROY » a été effacé.

(oxydation et patine du temps, ABE).

29 cm.

On y joint un fer de pic révolutionnaire, sans marquage apparent. Même provenance.

(fortement oxydé).

52 cm.

92

83 France, période fin XVIIIe début XIXe.

Lot de deux fers de gaffe de batelier de Loire.

En fer.

(traces d’oxydation, dans l’état).

31 et 21,5 cm.

40




Page 10 de 47


84 France, période Révolution (1789-1795).

Pistolet à silex de Gendarmerie.

Cal. 15,2 mm. Toutes parties métalliques blanches tachées. La platine est marquée « St Etienne ». Le canon est poinçonné «X». Pas de marquage sur la queue de culasse. Le mors mobile du chien est absent. Crosse en noyer avec traces de petits chocs par endroits et l’embouchoir n’est pas au modèle. Baguette présente. Mécanisme fonctionnel.

(dans l’état, ABE).

430

85 Egypte, période Directoire, campagne 1798-1801.

Exceptionnel bât de dromadaire.

Bât de dromadaire à deux longs bras incurvés et trois arceaux en bois indigène et richement orné de plaques de laiton ciselées et de renforts en acier gravés. Très bon état de conservation.

135 x 45 cm (à l'arrière) et 32 cm (à l’avant).

Un exemplaire identique est conservé dans les collections du Musée de l’Armée, à l’Hôtel des Invalides à Paris.

Historique : le 1er juillet 1798, l’armée d'Orient commandée par Napoléon Bonaparte débarque à Alexandrie avec 30 000 soldats. La Cavalerie est démontée, seuls les officiers ont pu embarquer leurs montures. Bonaparte, en collaboration avec Desaix, crée le Régiment de dromadaires sur le principe de l’Infanterie montée. Par décret du 20 nivôse an VII (9 janvier 1799), il organise une unité à deux escadrons de quatre compagnies sous le commandement de Jacques Cavalier. Les bâts de dromandaires sont fabriqués dans le quartier de Boulak au Caire. Le Général Kléber, successeur de Bonaparte, prendra grand soin de cette troupe, lui ajoutant un troisième escadron. En 1801, l’armée est rapatriée en France. Par arrêté des Consuls, le régiment est dissous le 18 fructidor an IX (5 septembre 1801) et les effectifs, soit 283 hommes, sont versés dans la Gendarmerie et la Garde des consuls.

2000

86 France, Consulat ou 1er Empire.

Coffret de giberne de ceinture dit « à la Mameluck ».

De forme rectangulaire en cuir brun, la patelette brodée de fil d’argent à décor d’un motif central oriental et encadré de deux sabres. Présence d’une pochette à pierre en peau sous le rabat. Le dos est muni d’un large passant de ceinturon. La petite sangle en cuir de fermeture est présente. (usure du temps, BE).

9,5 x 15 x 4 cm.

On peut rapprocher cette giberne du modèle porté par les Mameluck.

440


87 France, début XIXe.

Paire de jambières de protection de Postillon ou Cavalerie lourde.

En cuir noir très épais. Elles sont équipées d’éperons en fer à molette dentelée, riveté sur le cuir. Bon état de conservation.

(dans leur état de découverte, à nettoyer).

60 cm.

Le postillon et le cocher sont connus comme les hommes chargés de mener une voiture hippomobile. Le cocher conduit l'attelage depuis la voiture, assis sur un siège. Dans le cas où l'attelage est formé de plusieurs chevaux, le postillon conduit directement l’attelage en montant le cheval de gauche.

100


Chapeau bicorne en feutre d’Officier.

En feutre noir taupé de forme traditionnelle. Accompagné de :

- une cocarde tissée en laine rouge et bleue au centre. Diam. 7,5 cm.

- une deuxième cocarde de soie noire.

- un bouton plat en bois recouvert de sa garniture en soie et fils de soie noire. Diam. 3 cm.

Ces trois éléments ont malheureusement été démontés anciennement. La ganse qui devait être de soie noire est absente. La partie supérieure de l'aile de devant est renforcée à l'intérieur par une pièce cousue de feutre noir de 19,5 x 3 cm. Le chapeau a conservé sa coiffe intérieure, garnie de soie noire et d'un bandeau de sudation en maroquin ciré noir de 6 cm de hauteur.

(ABE, usure d’usage et patine du temps, traces de port, déchirures importantes sur les cornes à la base de l’aile avant, bandeau de sudation décousu à sa base sur 15 cm, quelques petits trous de vers).

Les éléments démontés, c'est-à-dire les deux cocardes et le bouton, sont présentés dans une boîte plate cartonnée ancienne portant une étiquette en papier collée sur son couvercle, mentionnant que ce chapeau aurait appartenu à l’Empereur Napoléon 1er. Etiquette apocryphe car rien ne nous permet de l'affirmer. Qui plus est, les mensurations du chapeau ne correspondent pas à celles des chapeaux de l’Empereur fabriqués par la maison « Poupart et Cie » puis, à partir de 1813, par la maison « Maneglier ». Nous pouvons néanmoins affirmer que ce chapeau bicorne est du type porté par les Officiers en Petite Tenue pendant le 1er Empire.

42 x 17 cm.

Aile arrière 27,5 cm. Aile avant 18 cm. Coiffe intérieure Diam. 55 cm.

1300




Page 11 de 47


89 France, période 1er Empire et Restauration.

Jean Joseph DESCHAMPS (1772-1856), Commissaire des Guerres et Commissaire Ordonnateur (1813) pour le département de l’YONNE.

Ensemble de huit documents concernant la Légion d’Honneur dont :

- Lettre autographe in-folio à entête de la 1ère Division, n° 28351. Légion d’Honneur signée pour copie conforme « LUCET » sous-inspecteur aux revues, Paris le 29 décembre 1810, à Monsieur Deschamps, membre de la Légion d’Honneur et Commissaire des Guerres. « L’Empereur et Roi, en grand conseil, vient de vous nommer membre de la Légion d’Honneur … ». (rousseurs, BE).

- Lettre manuscrite in-folio recto-verso à entête du Secrétariat de l’Administration de la Guerre, à Monsieur Deschamps, membre de la Légion d’Honneur, Commissaire des Guerres à Auxerre, fait à Paris le 5 janvier 1811, pour le notifier que « son Excellence le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur vous annonce que sa Majesté a daigné vous nommer Membre de la Légion ». (BE).

- Lettre manuscrite in-folio recto-verso, à entête de l’Administration de la Guerre, du Ministre Directeur de l’Administration de la Guerre, Ministre d’Etat, à Monsieur DESCHAMPS, membre de la Légion d’Honneur, Commissaire des Guerres à Auxerre, fait à Paris le 9 janvier 1811. « J’ai l’honneur de vous adresser la lettre par laquelle sa Majesté a daigné vous nommer membre de la Légion d’Honneur. Il m’est doux de vous transmettre ce témoignage de la bienveillance de l’Empereur… ». (BE).

- Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur, formule du Serment manuscrite n° 28351, in-folio sur papier vergé. (BE).

- Lettre autographe signée « ALEXANDRE » Le Prince Vice-Connétable, Major Général » et « LUCET » sous-inspecteur aux revues, Paris le 20 novembre 1813, à Monsieur Deschamps, Commissaire Ordonnateur. « Je vous préviens, monsieur, que l’Empereur par décret du 19 de ce mois vous a nommé Officier de la Légion d’Honneur … ». (mouillures, ABE).

- Département de l’Yonne, Extrait du registre des actes de naissances, Mairie d’Auxerre, Paroisse St Eusèbe, Auxerre le 27 septembre 1838. Concernant Jean Joseph DESCHAMPS. (BE).

- « Certificat de vie pour MM les membres de l’Ordre de la Légion d’Honneur », in-folio, de Mr Jean Joseph DESCHAMPS, Commissaire des Guerres, fait Officier de la Légion d’Honneur le 19 novembre 1813, Brevet n° 28351. Certifié par Mr le Maire d’Auxerre, non daté. (BE).

- Avis à entête de la Grande Chancellerie de l’Ordre Royal de la Légion d’Honneur, 3ème Division, du Grand Chancelier de la Légion d’Honneur pour rappeler que les Officiers et Grands Officiers de la Légion d’Honneur doivent adresser chaque année un certificat de vie à la grande chancellerie. 20,5 x 12,5 cm. (BE).

Jean Joseph Prix DESCHAMPS est un homme politique français né le 6 février 1772 à Auxerre (Yonne) et décédé le 10 juin 1856 à Auxerre. Intendant militaire sous le 1er Empire, il est

200



Sabretache de Sous-Officier de Chasseur à Cheval de la Garde Impériale, du modèle 1809.

Belle refabrication de qualité. La pattelette est recouverte de drap noir et brodée des grandes Armes Impériales en fils de laine avec, en son centre, un aigle impérial rapporté, en laiton fondu. Cet aigle est fixé sur la pattelette à l’aide de quatre vis et écrou carrés (deux écrous absents). Elle est bordée d'un large galon tissé « à bâtons » en passementerie argentée du modèle de la Garde Impériale (largeur 2,7 cm) et d’un jonc en cuir rouge cousu machine. Doublure intérieure en cuir avec poche portefeuille en toile entièrement recouverte de cuir brun et noir. En partie haute, cette poche possède une ouverture de forme arrondie avec rabat, l’intérieur doublé de toile écrue. Sur la partie haute de la sabretache sont cousues trois courroies en cuir brun (largeur 2 cm), retenant des anneaux en laiton (diam. 3,4 x 0,3 cm). Superbe patine. (deux courroies accidentées, BE).

31 cm (sans les anneaux) x 27 cm (partie basse) et 23,5 cm (partie haute.

91 France, 1er Empire (1804-1814).

Sabre d’officier dragon du modèle 1784.

Monture en laiton fondu. Garde à cinq branches formant une coquille ajourée en forme de palmette dite « garde de bataille ». Calotte découpée à courte queue décorée au trait à bouton de rivure losangique. Poignée en bois recouverte de basane et filigranée à double filigrane de fil de laiton tressés. Lame avec petite patine grise tachée, légèrement courbe à pan creux, longue 85,5 cm. Complète de sa cravate en drap écarlate. Elle est décorée au tiers de trophées d’armes, d’arabesque et de petits motifs repercés à jour. Traces de bleui et or.

Fourreau laiton à deux anneaux de bélière, dard asymétrique en laiton. (petits chocs sur le fourreau, BE).


1900




Page 12 de 47


92 France, Consulat et 1er Empire (1799-1814).

Sabre d’Officier Hussard.

Monture en laiton fondu, calotte plate simple à bouton de rivure en losange et prolongée d’une longue queue décorée au trait. Poignée recouverte de basane filigranée composée de deux fils de laiton torsadés séparés par un fil simple (filigrane accidenté sur 3 spires). Arc de jointure courbé puis droit arrivant en angle droit sur la croisière terminée en goutte d’eau aplatie. Oreillons en olive très allongée et décorés au trait. Lame courbe avec petite patine grise tachée et décorée au tiers, d’un hussard chargeant sur une face, et trophées d’armes sur l’autre face (restes de dorure). Elle est longue de 84 cm.

Fourreau en laiton à deux anneaux de bélière et bracelets simulés. Chape à bourrelet simple décoré au trait et dard asymétrique en fer (petits chocs sur le fourreau, BE).


800

93 France, Consulat-1er Empire (1800-1814).

Sabre d’Officier de Cavalerie Légère.

Monture en laiton fondu, calotte à côtes de melon à pièce de rivure hémisphérique et à courte queue, gravée de feuillage. Poignée d’ébène quadrillée. Arc de jointure découpé dans sa partie médiane et arrivant en angle droit sur la croisière terminée par un quillon à bouton à facettes. Oreillons en navette à filet marginal, gravé de petites frises de feuillage. Lame blanche à dos plat et pan creux, gravée sur le tiers de trophées d’armes et motifs floraux (reste de dorure). Elle est signée « S et H » dans un cartouche sous un oreillon. Elle est longue de 85 cm.

Fourreau laiton à deux anneaux de bélière maintenus par deux bracelets en laiton gravés de feuillage. Dard asymétrique en laiton. (BE).


1000


Sabre troupe de Cavalerie Légère, modèle AN XI.

Monture en bronze à branche principale et deux branches secondaires, calotte ovale à longue queue (la queue est fissurée à mi-hauteur). Poignée ficelée, recouverte de basane et renforcée par un clou en demi-olive de laiton. Oreillons en baguette à extrémités arrondies. La monture est poinçonnée d’un « B » entre rameau de laurier, « K » sous étoile et « 59 ». Lame blanche tachée par endroits, à pans creux, longue de 88 cm, avec marquage sur le dos « Manufacture Impériale de Klingenthal mai 1813 ». Le talon est poinçonné « B » entre rameau de laurier et « K » sous étoile. (rivure de la lame sur la calotte accidentée).

Fourreau fer à deux anneaux de bélière au modèle (taché par endroits, un choc à 20 cm du dard, BE).


620



Epée-Glaive de Général, composite.

Monture en bronze doré. Pommeau en casque à grille de face. Fusée à plaquettes de nacre cannelée (petits accidents). Croisière constituée d’un aigle aux ailes déployées. Lame postérieure rapportée, blanche à deux tranchants, jamais affûtés, se finissant en langue de carpe, longue de 75 cm. Elle est gravée à l’acide de chevaliers en armure sur leur monture, de heaume, de croix latines flamboyantes, de boucliers ornés de croix latines et de motifs floraux, certains dorés.

Fourreau de cuir noir à trois garnitures laiton et deux anneaux de suspension (cuir cassé en deux à 15 cm du dard, BE).


1000


Sabre d’Infanterie dit « Briquet » modèle AN XI, Manufacture de Versailles.

Monture en bronze à 28 cannelures. Garde à une branche, poinçonnée « VERSAILLES » et « B » pour BOUTET. Lame courbe à dos plat oxydée et marquage sur le dos « Manufacture Impériale de KLINGENTHAL, COULAUX et FRERES ». Dans son état de découverte, jamais en collection auparavant. (à nettoyer).

Fourreau de cuir noir à deux garnitures laiton (passant de chape accidenté).

76 cm (avec le fourreau).

On y joint un deuxième sabre dit « Briquet » modèle AN XI sans fourreau. Monture en bronze à 28 cannelures et garde à une branche. Lame oxydée sans marque ni poinçon apparent (dans l’état, EM). Même provenance.

70,5 cm.

220

97 France, 100 jours (mars 1815-juillet 1815).

Sabre d’Infanterie dit « Briquet » modèle AN XI sans fourreau.

Monture en bronze à 28 cannelures. Garde à une branche, poinçonnée « B » sous étoile pour Borson et « B » dans une couronne de feuillage. La garde est réceptionnée « 2. B. 2. » et « 585. ». Lame courbe à dos plat oxydée et marquage sur le dos « Manufacture Impériale de KLINGENTHAL Mai 1815 ». Dans son état de découverte, jamais en collection auparavant. (à nettoyer).

73 cm.

150


Pistolet à silex de la gendarmerie Impériale mod An IX.

Cal. 15,2 mm. Toutes parties métalliques avec petite patine grise. La platine est marquée « Manufacture Impériale de Maubeuge ». Bassinet en bronze. Le canon est millésimé 1811, poinçon illisible. La queue de culasse est marquée « An9 ». Crosse en noyer avec traces de marquage, poinçons et chiffre « 3 ». Baguette présente. Mécanisme fonctionnel. Complet.

(intérieur du canon avec légère oxydation fleur de rouille, BE).

25,5 cm.

440




Page 13 de 47



Pistolet à silex de Cavalerie modèle An XIII.

Cal. 17,6 mm. Toutes parties métalliques avec petite patine grise. Canon rond portant visée et cran de mire, à méplats au tonnerre millésimé « B 1812 » et poinçonné « P » sous étoile. La queue de culasse est marquée « MLE AN13 ». Platine marquée « Manufacture Impériale de St Etienne » et poinçon de contrôleur « S » dans un losange. Les garnitures en laiton sont bien poinçonnées « H » sous étoile. Toutes les têtes de vis sont poinçonnées. Belle crosse en noyer à fût court sans poinçon. Baguette fer d’origine présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel.

(intérieur du canon très propre, BE).

35 cm (canon 19,9 cm).

1150


Paire de pistolets de tir à silex transformés à percussion.

Cal. 16 mm. Toutes parties métalliques oxydées. Belles crosses en noyer quadrillées avec crochets de ceinture et talon de crosse plat en acier. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel pour l’un (chien accidenté et vis fracturée pour l’autre). Baguettes présentes (mais accidentées) l’une avec tire-bourre. Dans leur état de découverte. (à nettoyer).

26 cm (canons 13 cm).

370


Mousqueton à silex de Gendarmerie modèle An IX de la Manufacture Impériale de Charleville, composite.

Cal. 17,1 mm. Toutes parties métalliques avec petite patine grise tachée par endroits. Platine à silex marquée « Manufacture Impériale de Charleville ». Bassinet en bronze. Canon lisse portant tenon de baïonnette, millésimé 1813 sur le côté gauche du tonnerre et poinçonné « B » dans un ovale et « S » dans un écu. L’intérieur est oxydé fleur de rouille. La queue de culasse est marquée « Mod. An 9 ». Garnitures fer et laiton poinçonnées. La pièce de sous-garde et la capucine n’ont pas d’anneau de grenadière, non au modèle. Crosse en noyer blond postérieure non au modèle, sans marquage ni pastille (refaite). Manque une pince métallique de fixation de l’embouchoir. Baguette métallique présente. Mécanisme fonctionnel à crans bien net. Bon mécanisme, les crans sont nets. (ABE).

115 cm (canon 75,7 cm).

300


102 Empire Ottoman, début XIXe.

Fusil Ottoman à silex.

Cal. 14 mm environ. Long canon à pans damas rayé et damasquiné de frises et de petits décors à la feuille d’or. Il est poinçonné. Il porte une hausse et cran de mire. Platine à la miquelet damasquinée de motifs géométriques à la feuille d’or, non fonctionnelle. Queue de détente en bouton. Garnitures en fer blanc découpées. Crosse ronde en noyer tigré à fût long, filigranée derrière la queue de culasse et décorée en suite de plaques de fer blanc découpées. Deux passages de lanière de bretelle garnies de plaques d'os. Baguette fer. (TBE).

124,5 cm (canon 106,5 cm).

Belle pièce peu courante.

3400

103 Empire Ottoman, 1er tiers XIXe.

Beau tromblon Ottoman à silex de Cavalerie.

Cal. 16 mm. Fort canon rond évasé à la bouche à pans au tonnerre, entièrement damasquiné d'argent à décor de rinceaux et de frises géométriques. Platine ciselée d’arabesques et signée (signes cabalistiques), chien en col de cygne à corps rond et ciselé d’un petit décor en suite ainsi que la batterie. Crosse à joue et à fût long en noyer sculpté d’arabesques, en partie quadrillée et décorée de fils d'argent. Pièce de pouce en argent figurant un motif rayonnant. Plaque de couche et garnitures en fer damasquinées d’argent à décor en suite. Baguette simulée en noyer. Il possède une tringle en fer à un anneau, fixée au niveau de la contre-platine. Mécanisme fonctionnel à deux crans d’armé. (TBE).


2100




Page 14 de 47


104 France, 1ère Restauration (1814-1815)

Documents et casque d'Officier de Chevau-Léger de la maison militaire du roi, modèle 1814, attribués au Capitaine PERICHON.

Bombe en cuir verni noir à ornements en laiton doré. Le cimier en laiton doré est décoré de caissons avec corolles de feuillages d'où s'échappent des éclairs (la chenille normalement en peau d’ours est absente). Bandeau frontal en laiton doré à décor d’éclairs sur un soleil rayonnant avec devise sur banderole "Sensère Gigantes" (les géants l’on sentit). Il est orné au centre d’une fleur de lys estampée en cuivre argenté. La visière en cuir bordée d'un jonc en laiton doré gravé de feuillages, la face intérieure cirée vert (désolidarisée de la bombe). Jugulaires en cuir gainé de velours noir, recouvertes de dix-huit écailles en laiton doré et rosaces frappées chacune d'une tête de méduse (jugulaire gauche accidentée ; manquent 16 écailles sur 18). Porte-plumet en laiton doré ciselé de feuillage, en suite avec ceux du jonc de visière. Le couvre-nuque est absent. Coiffe intérieure en cuir et en soie présente (avec accidents). Il est présenté avec sa boîte de transport en bois entoilé noir.

(accidents et patine du temps, dans son état de découverte).

On y joint un lot de documents papier découverts avec le casque dont :

- Lettre manuscrite autographe signée « Maréchal de SEGUR », Versailles 20 mars 1787, au Maréchal de VAUX. Sur une page grand in-folio, adresse au verso. Le Maréchal de SEGUR (Philippe, Marquis de Ségur 1724-1801), remercie le Maréchal de VAUX (Noël Jourda de VAUX, Comte de VAUX 1705-1788), que sa Majesté ait accordé une place de Capitaine en l’Hôtel des Invalides au Capitaine PERICHON, réformé du Régiment de réserve de Besançon (rousseurs, ABE).

- Lettre autographe signée « Louis » (secrétaire), contresignée par le Comte de Montmorin, Versailles 7 septembre 1787, au Capitaine VOETTANT, Commandant une compagnie de bas-officiers invalides. Sur une page grand in-folio, adresse au verso. Louis XVI prie le Capitaine VOETTANT de recevoir le Capitaine Etienne PERICHON, fraichement nommé à la charge de Lieutenant en la compagnie de Bas-Officier invalide (rousseurs, ABE).

- Lettre autographe signée « Louis » (secrétaire), (contre signature illisible), Versailles 16 avril 1789, au Capitaine Etienne PERICHON Commandant une compagnie de soldats invalides. Sur une page grand in-folio, adresse au verso. Louis XVI prie le Capitaine Etienne PERICHON de se faire recevoir à la charge de la compagnie de soldats invalides, vacante, par la retraite du Capitaine PINOI (rousseurs, ABE).

- Lettre manuscrite in-folio à entête du Ministère de la Guerre en réponse à un courrier concernant la vente de mulets et datée « Paris le 14 septembre 1838 ». Elle est signée du Conseiller d’Etat « Martineau des Chesnez » par délégation du Ministre secrétaire d’état de la Guerre (rousseurs, ABE).

- Pensions militaires. Certificat d’inscription au

6000



Certificat de bonne conduite décerné au Sieur Hies.

Sous-Officier, 8ème Compagnie de Sous-Officiers sédentaires, 16ème Division Militaire. Fait à la citadelle de Lille, le 25 mars 1823. Encadrement baguette pitchpin. (BE).

41 x 31 cm.


50


Sabre troupe de Cavalerie légère modèle 1822.

Monture en laiton fondu à deux branches secondaires, calotte à bourrelet à dôme bouton et à courte queue. Poignée ficelée, recouverte de basane et filigranée. Le quillon est tordu (à l’horizontal). Lame blanche à pan creux et dos plat avec marquage « Manufacture Royale de Klingenthal juin 1825 », longue de 91,5 cm.

Fourreau fer à deux anneaux de suspension (taché, ABE).

107 cm (sans fourreau).




Page 15 de 47


107 France, 2nd Restauration (1815-1830).

Rare fusil des chasses royales de Louis XVIII modèle 1816 par CAZES Arquebusier du Roi à PARIS, transformé à percussion.

Cal. 16 mm. Canon en acier bruni à pans au tonnerre puis bleui, gravé sur les trois pans supérieurs d'une urne enflammée, d’un trophée et d'une fleur de lys rayonnante et sur les côtés de deux colonnes se terminant par des rinceaux, gravé sur le pan droit du numéro « 15 ». La queue de culasse est gravée de feuillages et de rinceaux, portant également dans un cartouche rond le numéro « 15 ». Hausse en argent découpée et gravée d’un fond rayonnant, reposant sur des bouquets fleuris et rinceaux. Platine à corps plat en fer, gravée et signée « CAZES Arquebusier du Roi à Paris », la queue de platine est gravée des Armes de France. Crosse en noyer à fût long quadrillée et sculptée de rinceaux et de palmettes avec coussinet de joue en maroquin vert bordé d'un galon plat d'argent clouté. Garnitures en argent découpées et gravées de feuillages, de rinceaux et de frises à motifs géométriques. Elles sont poinçonnées au coq 1er titre de Paris 1809/1819 et du Maître-Orfèvre « FC » sous petite couronne dans un losange. Le pontet est gravé d’une fleur de lys dans un cartouche losangique. La queue du pontet est gravée du numéro « n°15 ». Le logement bas de la baguette est gravé d’une fleur de lys rayonnante dans un écu. Pièce de pouce en argent aux Armes de France couronnées. Baguette en fanon à embout de corne blonde. Toutes les têtes de vis sont guillochées. Ce fusil a été transformé à percussion certainement à la fin de la 2ème Restauration.

(chien accidenté, embout fracturé, sinon bon état, patine du temps et usure d’usage).

138,5 cm.

Provenance succession familiale de Sologne.

Ces fusils servaient dans les résidences royales pour l'usage du Roi et de ses invités lors des parties de chasse. Ce modèle de fusil datant de la Restauration est rare et fut fabriqué en petite série, contrairement aux modèles consulaires et impériaux qui sont, soit des réutilisations des fusils de Louis XVI, soit des fabrications neuves de LE PAGE, sur le même type. On rencontre le plus souvent ces fusils transformés à percussion. Plusieurs fusils identiques sont connus dont un modèle figurant dans les collections du Musée de l'Armée, exécuté par CAZES, arquebusier du Roi. Il porte le numéro « 17 ».

CAZES : famille d'arquebusiers à Paris. Jean, arquebusier du Roi de 1740 à 1785. Jean-Marie, arquebusier à Paris en 1798/1825, 71 rue des Fossés.

7200


108 France, 1ère Restauration (1814-1815).

Fusil de Dragon à silex modèle 1777, modifié An IX.

Cal. 17,5 mm. Toutes parties métalliques avec patine couleur tabac. Platine à silex marquée « Manufacture Royale de Charleville » (manque le serre-pierre et sa vis). Canon millésimé 1814. Queue de culasse marqué « 1777 ». Jolie crosse à joue en noyer à fût long avec trace de macaron, la pastille en buis est présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. L’intérieur du canon est oxydé fleur de rouille. Dans son état de découverte. (BE).

141,5 cm (canon 102,8 cm).

500


Beau petit pistolet de poche à silex à deux canons en table deux à deux, à balles forcées.

Cal. 10 mm. Toutes parties métalliques blanches. Pistolet à coffre à deux chiens et deux queues de détente protégées par un pontet, avec sécurité arrière bloquant les deux chiens en même temps. Les coffres sont ciselés de faisceaux de drapeaux et tambour. Canons ronds avec rainures simulées à la bouche. Crosse goutte d’eau en noyer. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. (BE).

16,5 cm (canons 5 cm).

220

110 France, Monarchie de juillet (1830-1848).

Garde Nationale, Brevet de nomination.

Département de la Vendée, Arrondissement de Fontenay le Comte, Canton de Fontenay le Comte, 1ère Compagnie de Chasseur de la Garde Nationale. Brevet de nomination de Pierre-Jean-Baptiste GIGAULT de La BEDOLLIERE, Capitaine de ladite Compagnie, 18 mai 1834. Signé du Maire de Fontenay le Comte CHABOT. (BE).

28 x 37 cm.


150




Page 16 de 47


111 France, Monarchie de juillet (1830-1848).

Paire d’épaulettes de Général de Division.

Paire d’épaulettes homogène, brodées de cannetille et paillettes d’or. Les corps sont brodés de décors floraux avec palmettes et bordés d’une baguette d’encadrement festonnée sur drap de laine bleu-foncé, presque noir. Son écusson est décoré d’un bouclier au bord festonné, orné de trois étoiles en argent. Les franges sont en grosses torsades du modèle dit « à grosses graines d’épinard » sur support dont le revers intérieur est recouvert de cuir. Le contour se compose de trois tournantes. Boutons d’uniforme petits modules dorés, estampés et en relief d’un trophée formé de drapeaux et d’un bouclier timbré d'un coq.

L’une possède une étiquette en papier blanc imprimé noir, cousue d’origine sur le revers et marquée « A L’ECHARPE DE GENERAL, rue du Bac n° 17 à Paris, HENAULT Neveu et Successeur d’HABERT, Brodeur-Passementerie, fabrique et vend galons, épaulettes, épées, sabres ceinturons, broderies, shakos … Fait des envois dans les dép. » (oxydation d’usage, TBE).

15 cm environ.

Corps 8,7 cm (jusqu’à la naissance du bouclier) x 6,8 cm.

Bouclier 5,7 x 8,5 cm. Franges env. 5,5 cm. Étoiles argent Diam. 2 cm.

580

112 France, Monarchie de Juillet (1830-1848).

Tonnelet de Mme DUC. Cantinière au 2ème de Ligne.

En bois peint aux couleurs nationales bleu-blanc-rouge, cerclé de quatre cercles en laiton et décoré sur la panse d’un drapeau tricolore à la Légion d’Honneur surmonté d’un coq, la patte posée sur un globe chiffré « 2 ». Il est peint sur un côté « Mme DUC » et sur l’autre côté « 2ème RT DE LIGNE ». Robinet et bouchon en laiton. Il est équipé d’une banderole en cuir verni noir à boucles laiton et du motif au mufle de lion relié par trois chaînettes à l'écusson à la grenade en laiton doré. (BE).

25 x 19 cm.

700

113 France, conquête d’Algérie (1830-1848).

Certificat d’aptitude de Pharmacien décerné au Sieur BROSSUT François.

Elève à l’hôpital militaire d’Alger, fait à Paris le 4 février 1834. Signé du Directeur de l’Administration des hôpitaux et représentant du Ministre de la Guerre. (BE).

30 x 20 cm.


30

114 France, conquête de l’Algérie (1830-1848).

Croissant de sous-gorge d’un Officier de Cavalerie légère Spahis ou indigène.

Bronze. Le croissant est fixé sur une pièce de cuir marron. Patine d’usage. (BE).

Croissant 6,5 x 6,5 cm. Cuir 15 x 8,5 cm.

80



Lot de trois glaives.

- Glaive d’Infanterie réglementaire modèle 1831, période Louis-Phillipe. Monture en bronze fondu à 26 cannelures. La garde est poinçonnée « 346 ». Lame blanche tachée à deux tranchants au modèle avec marquage sur le talon « TALABOT Es Paris » et « P.R » dans un petit cartouche. Fourreau de cuir noir à deux garnitures laiton avec porte-fourreau au modèle. La petite sangle cuir, normalement fixée au boucletau de la chape du fourreau, est absente. Le fourreau est un peu court. (dans son état de découverte, à nettoyer, ABE).

- Glaive d’Infanterie réglementaire modèle 1831, période Louis-Phillipe. Monture en bronze fondu à 26 cannelures. La garde est poinçonnée « 7 ». Lame blanche tachée avec oxydation fleur de rouille par endroit, à deux tranchants au modèle, avec marquage sur le talon « TALABOT Es Paris » et « P.R » dans un petit cartouche. Fourreau de cuir noir à deux garnitures laiton. Le fourreau est un peu court. (dans son état de découverte, à nettoyer, ABE).

- Glaive de cantinière ou de pompier modèle 1855. Sans marquage apparent. Lame blanche à deux tranchants avec traces de fortes rayures et d’affûtage anciennes. Fourreau de cuir noir à deux garnitures laiton. Le fourreau est un peu court. (dans son état de découverte).

190


Mousqueton de Gendarmerie transformé à percussion, modèle 1825 T Bis.

Cal. 17,6 mm. Toutes parties métalliques blanches tachées et petites traces d’oxydation par endroits. Platine à percussion avec trace de marquage « Manufacture Royale … ». Canon rond à pans au tonnerre, portant tenon de baïonnette, visée et cran de mire. Il est millésimé 1838 sur le côté gauche du tonnerre et poinçonné « L.C » dans un rectangle et « C » couronné dans un ovale. L’intérieur est propre. La queue de culasse marquée « 1825 T Bis ». Garnitures en laiton poinçonnée. Belle crosse en noyer au même numéro « 2459 » avec pastille en buis « MI » et macaron « Réparation de St Etienne 1855 ». Elle est estampée « ST ETIENNE » et surchargée « CHATELLERAULT ». Elle est marquée « GIRONET » près de l’anneau de bretelle de crosse. Baguette en fer au modèle. Mécanisme fonctionnel. (BE).

114,5 cm (canon 75,4 cm).

350




Page 17 de 47


117 France, vers 1830-40.

Rare pistolet d’essai à percussion centrale système PAULI.

Cal. 17 mm. Canon octogonal lisse. Système muni d’un fort percuteur de 4 mm de diamètre environ, qui permet la percussion d’une fausse cartouche poudre noire équipée d’une cheminée à percussion centrale. Le chargement s’effectue en basculant le canon après avoir déverrouillé l’axe de rotation. Crosse en noyer à calotte fer. Le canon est poinçonné « 3 ». Mécanisme fonctionnel. (TBE).

33,5 cm (canon 18 cm).

2700

118 Angleterre, vers 1840.

Paire de pistolets à percussion Queen Ann à balle forcée.

Cal. 14 mm. Toutes parties métalliques blanches. Coffres ciselés d’un renard et d’un lièvre sur l’un qui est numéroté « 1 » et d’un loup et d’un chien sur l’autre qui est numéroté « 2 ». Belles crosses goutte d’eau en noyer sculptées et quadrillées. Mécanismes fonctionnels. Canons propres. (BE).

15,8 cm (canon 5,7 cm).

180

119 Belgique, vers 1840-1850.

Pistolet à percussion muni d'une baïonnette.

Cal. 14 mm. Toutes parties métalliques avec petite patine grise. Fabrication liégeoise. Canon octogonal poinçonné « ELG ». Les coffres sont décorés de motifs floraux. Pontet mobile maintenant la baïonnette lorsque celle-ci est en position repliée. Crosse en bois forme goutte d’eau, le bois est postérieur. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. L’intérieur du canon avec petite oxydation fleur de rouille. (ABE).

31 cm (baïonnette dépliée), 23 cm (baïonnette repliée), (canon 10,5 cm).

200

120 Travail étranger, XIXe.

Couleuvrine en bronze.

Cal. 24 mm. A deux anses en forme de dauphins et deux tourillons. La bouche à bourrelet. Le tonnerre est orné d'Armoiries sous couronne fermée surmontant une inscription « N75 ». L’arrière du tube est protégé par une pièce de bois tournée et visée à l’aide d’une vis à tête boule en fer. (BE).

125 cm.

900


Petit canon d’abordage.

Cal. 70 mm. A deux tourillons, la bouche et la culasse à bourrelet. Trou taraudé sur la culasse. Repeint en noir anciennement.

51,5 cm x Diam. extérieur 11,5 cm.

220

122 France, vers 1840.

Sabre baïonnette modèle 1840.

Monture en bronze à douille sans encoche. Le bouton poussoir est absent. Lame blanche encrassée de forme yatagan, sans marquage, longue de 51 cm. Fourreau fer (oxydé, avec chocs, la bouterole accidentée).

62,8 cm.

150


123 Travail étranger, XIXe.

Hache de parade.

En fer à marteau de section octogonal, long de 9 cm. La hache et le marteau sont surmontés d’un petit dôme octogonal prolongé d’une pointe plate à deux tranchants longue de 19 cm et large à sa base de 5 cm et d’une douille à pans octogonaux. La pointe est épointée et cassée à sa base (réparée anciennement). La hache n’a jamais été affûtée. Manche en bois norci à deux atèles long de 83 cm. Il se termine par un embout en forme de « botte » en laiton.

114 x 35 cm.

260

124 France, IIème République.

Carabine de Chasseur à percussion modèle 1846.

Cal. 17 mm. N° de série 1029. Toutes parties métalliques blanches tachées. Platine arrière marquée « Manufacture Nationale de Châtellerault ». La queue de culasse est marquée « Mod 1846 ». Canon rond portant hausse, cran de mire et tenon de baïonnette. Crosse en noyer à fût long sans numéro de série avec trace de macaron illisible, la pastille en buis est présente (trous de vers). La baguette est présente. Mécanisme fonctionnel (canon sale à nettoyer, BE).

On y joint une baïonnette modèle 1842 sans marquage. Lame blanche oxydée peau d’orange sans fourreau.

126,5 cm (canon 86,5 cm).

340


Casque de Carabinier Trompette de la Garde Impériale modèle 1856. Bombe à deux trous ventouse en laiton. La bombe est poinçonnée sur sa base arrière « DELACHAUSSÉE » et matriculée « 526 ». Cimier à décor de feuilles de laurier avec sa chenille en crin blanc montée sur un fil d'acier portant une petite plaque de fer blanc matriculée « 352 » et datée « 1863 ». Manque la vis de fixation arrière gauche du cimier. Visière et couvre-nuque en laiton brodées d’un jonc en maillechort et doublés de basane (restes et manques). Bandeau en fer flanqué d’une grenade entourée de palmes en laiton estampé. Jugulaires en cuir à gourmette en laiton. Rosaces circulaires en fer blanc estampées de rayons avec, au centre, une étoile à 5 branches en laiton. La coiffe intérieure est en basane lustrée à 9 dents de loup (accidentée, petits manques, usure et accidents d’usage). Beau casque homogène. (BE).

4400




Page 18 de 47



Cuirasse troupe de Carabinier modèle 1825.

En tôle d’acier recouvert d’une plaque de laiton et bordée de rivets en laiton. Elle est ornée sur le devant d’un motif à l'aigle en laiton sur une plaque en tôle à fond de soleil rayonnant en fer blanc. Bretelles à double gourmettes et agrafes en laiton à tirants en cuir (les cuirs des épaulières sont absents). Le plastron est marqué « Manufacture Impériale de Châtellerault Septembre 1862, 1ère Taille, 2ème Longueur, n° 681 ». La dossière est marquée « Manufacture Impériale de Châtellerault Avril 1865, 1ère Taille, 2ème Longueur, n° 400 ». La ceinture en cuir à boucle à rouleau en laiton d’origine est présente (fragilisée). (BE).

1550


Rarissime casquette de Vice-Amiral de Petite Tenue modèle 1853.

En drap de laine bleu-marine, le bandeau de pourtour brodé de trois étoiles en cannetille or. Visière en cuir noir verni bordée d’un jonc cuir verni. Jugulaire à coulisseau en cuir noir, retenue par deux boutons petits modules en laiton doré timbré de l’ancre de Marine. Coiffe intérieure en satinette imperméabilisée foncée, bandeau de sudation en cuir brun de 3 cm de large. Taille 57/58. En service jusqu’en 1902.

(portée, BE).

On y joint un couvre-casquette en toile de coton blanc. (BE).

Réf. Ouvrage « Les uniformes des Officiers de la Marine 1830-1940 » d’Eric SCHERER.

550


Lot de cinq parements de manche modèle 1850 pour Officier de Marine.

- Un parement de Commissaire Général deux étoiles en métal argenté.

- Une paire de parements de Commissaire de 1ère classe.

- Une paire de parements de Capitaine de Frégate.

(portés, usure et patine du temps).

Réf. Ouvrage « Les uniformes des Officiers de la Marine 1830-1940 » d’Eric SCHERER.

200

129 France, milieu XIXe.

Longue-vue de Capitaine de Vaisseau.

Corps en laiton doré gainé de marocain vert. Marque fabricant « Muneaux, 6 rue Pastourelle Paris ». Optique claire. (ABE).

100 cm (dépliée), 78 cm (repliée).

250

130 Cordon raquette de coiffure pour officier supérieur, période 2nd Empire. Double cordon tressé en passementerie or. Les parties tressées mesurent 45 cm de long et 3,5 cm de large. Le cordon se termine par deux raquettes (7 x 7 cm) tressées retenant chacune un gland en cannetilles d'or avec franges en graine d’épinard. Petites usures et oxydation d’usage. BE.

280



Giberne de Gendarme à Cheval au règlement de 1826.

Coffret en cuir verni noir, les côtés en laiton visés. L’intérieur comporte deux longs rabats en cuir noir et un compartiment bois pour les balles et les cartouches. La patelette est garnie d'une grenade enflammée en laiton sur sa face extérieure et à l’intérieur, elle est insculpée du marquage fabricant « TACONET et Cie » et numérotée « 595 ». Elle est équipée d’une banderole en buffle blanchi avec partie centrale traitée au jaune de chrome, large de 6,5 cm. L’intérieur de la banderole est réceptionné à l’encre « GIE. ILE. 7ME. LON. A. 453. » pour Gendarmerie Impériale 7ème Légion. Complète. (BE).

380

132 France, XIXe.

Tambour de fanfare militaire de style 2nd Empire (1852-1870).

Le fût en tôle de laiton décoré sur l’avant d’une plaque de shako modèle 1852 et de quatre grenades enflammées soudées à l’étain. Les cerclages en bois sont peints en bleu et décorés d’une frise de grenades enflammées tricolores. La peau supérieure est accidentée (déchirure). Sans garantie, très décoratif. (ABE).

32 x Diam. 38 cm.

110


Casque modèle 1852 d’Officier Sapeur-Pompier.

Cimier à chenille en crin de chèvre patiné et visière mobile aux haches croisées et guirlandes de feuilles de laurier. Plaque frontale estampée de l’aigle sur fond rayonnant. Il est équipé d’un pompon écarlate, non au modèle. Coiffe intérieure en cuir découpé en dents de loup doré au petit fer. Manquent les jugulaires et les rosaces.

(usure d’usage, ABE).

420

134 USA, Guerre de Sécession (1861-1865).

Nécessaire de chirurgien américain.

Dont trépan à main avec sa mèche. Les outils sont estampés du marquage fabricant « FREICK BROS. PITTSBURG Pat.». Un ou deux outils sont dépareillés. Manquent le couteau d’amputation, le marteau et le ciseau à froid. Les outils sont présentés dans leur coffret bois d’origine. Le couvercle est orné d’une plaquette en laiton. Non attribué. (BE).

5,2 x 30 x 11,5 cm.

430




Page 19 de 47


135 France, 2nd Empire.

Fusil d'Infanterie à percussion modèle 1842 transformé à tabatière.

Cal. 18 mm. N° de série 2621. Toutes parties métalliques blanches avec petites taches. Platine arrière à percussion avec marquage « Manufacture Impériale de Châtellerault ». Le canon est poinçonné « D » dans un losange et « D » sous étoile. Crosse en noyer très foncé à fût long avec trace de macaron et pastille en buis (illisible). Baguette présente. Complet. Mécanisme à un cran d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures (ABE).

Il est équipé d’une baïonnette à douille modèle 1847, sans fourreau. Métal gris taché. (BE).

142 cm (canon 99,5 cm).

400


Fusil d'Infanterie à percussion modèle 1842 T.

Cal. 18 mm. N° de série 2005. Toutes parties métalliques blanches avec petites taches. Platine arrière à percussion avec marquage « Manufacture Nationale de Mützig ». La queue de culasse est marquée « 1842 T ». Le canon millésimé « MI 1852 » et bons poinçons. Crosse en noyer très foncé à fût long au même numéro avec trace de macaron et pastille en buis (illisible). Baguette présente. Complet. Mécanisme à un cran d’armé fonctionnel. Canon propre. (ABE).

141,5 cm (canon 103 cm).

260


Carabine de Chasseur à percussion modèle 1857 transformé à tabatière.

Cal. 17,2 mm. N° de série 266. Toutes parties métalliques blanches tachées avec traces d’oxydation. Platine arrière à percussion marquée « Manufacture Impériale de Châtellerault ». Crosse à fût long en noyer avec trous de vers au même numéro avec trace de macaron daté 1863 et pastille en buis. Baguette présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. (ABE).

126,8 cm (canon 79,7 cm).

600


Fusil d’Infanterie d’essai MANCEAUX-VIEILLARD, vers 1862.

Cal. 11 mm. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine. Canon à pans au tonnerre puis rond, portant hausse, cran de mire et tenon de baïonnette. Platine avant à percussion marquée « J. Manceau à Paris » et poinçons « J. M ». Nombreux poinçons sur le tonnerre dont chiffre « 12 ». Très belle crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. Baguette présente. Complet. (TBE).


960



Fusil réglementaire CHASSEPOT modèle 1866.

Cal. 11 mm. N° de série A 44313. Fabrication de la Manufacture d’Armes de Châtellerault, marquage sur le boitier « Manufacture Impériale Châtellerault Mle 1866 ». Canon millésimé C 1868 et nombreux poinçons. Toutes parties métalliques avec petite patine grise tachée, pas au même numéro. Bonne crosse en noyer, au même numéro avec macaron et pastille en buis « MI Juin 1868 » et bons poinçons (trous de vers, manque une vis de pontet et battant de grenadière cassé). Baguette présente. Mécanisme fonctionnel (canon sale à nettoyer, aiguille absente). (ABE).

On y joint une baïonnette Chassepot sans fourreau, non matriculée. Lame blanche tachée avec trace d’affûtage et trace de marquage « Manufacture Impériale … 1870 ». (EM).

130,5 cm (canon 79,5 cm).

290


Fusil réglementaire CHASSEPOT modèle 1866, fabrication civile.

Cal. 11 mm. Sans numéro de série. Fabrication civile sans marquage ni poinçons. Toutes parties métalliques avec petite patine grise et traces d’oxydation fleur de rouille par endroit. Bonne crosse en noyer sans marquage (fêle). Baguette présente. Mécanisme fonctionnel. Canon miroir avec belles rayures, apte au tir. Aiguille présente. (BE).

On y joint une baïonnette Chassepot non matriculée. Lame blanche tachée sans marquage. Fourreau fer taché matriculé « B 62419 ». (ABE).

130,5 cm (canon 79,5 cm).

310


Fusil réglementaire CHASSEPOT modèle 1866, fabrication privée « CAHEN » à Lyon.

Cal. 11 mm. N° de série V 22323. Fabrication de la Manufacture Civile, marquage sur le boîtier « CAHEN-LYON et Cie Mle 1866 ». Canon millésimé 1868 et nombreux poinçons. Toutes parties métalliques avec petite patine grise tachée. Toutes pièces au même numéro. Bonne crosse en noyer au même numéro avec joli macaron « Décembre 1869 » et bons poinçons. Baguette présente. Mécanisme fonctionnel (canon sale à nettoyer). Aiguille présente. (ABE).

On y joint une baïonnette Chassepot modèle 1866 matriculée « K 46236 ». Belle lame blanche et marquage sur le dos « Manufacture Impériale de St Etienne Juin 1870 ». Fourreau fer bronzé matriculé « 6350 ». (BE).

130,5 cm (canon 79,5 cm).

380




Page 20 de 47



Mousqueton d'Artillerie CHASSEPOT modèle 1866.

Cal. 11 mm. N° de série F2836. Fabrication Manufacture Impériale de St Etienne. Toutes parties métalliques blanches au même numéro avec traces d’oxydation. Boîtier culasse avec marquages « MANUFACTURE IMPERIALE St Etienne MLE 1866 ». Canon millésimé « MI S.1870 ». Baguette présente. Crosse en noyer au même numéro (usée avec trous de vers près de la plaque de couche, fêle derrière la queue de culasse). La pastille en buis est présente avec trace du macaron. Mécanisme fonctionnel, le percuteur est présent. Canon miroir avec bonnes rayures. (ABE).

100,5 cm (canon 47,8 cm).

En l'état.

810


Carabine de Cavalerie CHASSEPOT modèle 1866.

Cal. 11 mm. N° de série F25855. Fabrication Manufacture Impériale de St Etienne. Toutes parties métalliques avec petite patine grise au même numéro. Boîtier culasse avec marquages « MANUFACTURE IMPERIALE St Etienne MLE 1866 ». Canon millésimé « MI S.1870 ». Baguette présente. Crosse en noyer au même numéro avec macaron et pastille en buis. Mécanisme fonctionnel, l’aiguille est présente. Canon miroir avec bonnes rayures. (BE).

Elle est équipée d’une baïonnette à douille modèle 1866 sans fourreau (tachée, ABE).

117,3 cm (canon 68 cm).

1130


Nécessaire de rechange du fusil CHASSEPOT.

Composé d’un ressort dans son étui cylindrique métallique et d’une aiguille. L’étui est matriculé « R 44454 ».

On y joint deux vis de queue de culasse. (BE).

170

145 France-Belgique, 2nd Empire.

Revolver à broche LEFAUCHEUX type 1858 par LEPAGE Frères à Liège.

Cal. 11 mm. N° de série 19892. Toutes parties métalliques avec patine grise tachée et petites traces d’oxydation par endroits. L’ensemble est gravé d’arabesques. Canon rond, la bande est gravée « FQUE DE LEPAGE FRES A LIEGE MSON A PARIS 12 RUE D’ENGHIEN ». La carcasse est insculpée « INVON E. LEFAUCHEUX BRTE SGBD PARIS ». Barillet six coups poinçonné « 58 » (ressort de fermeture de la portière de chargement accidenté). Crosse à calotte métallique avec anneau et plaquettes en noyer vernies. Pontet à repose doigt. Baguette présente. Mécanisme double action fonctionnel avec ressort bien ferme (canon sale avec rayures peu profondes). Complet. (ABE).

Armement typique des officiers français sous le 2nd Empire.




Revolver à broche LEFAUCHEUX type 1858.

Cal. 9 mm. N° de série LF649. Toutes parties métalliques blanches avec traces d’oxydation. Canon octogonal avec marquage sur le dessus « INVON E. LEFAUCHEUX BRTE PARIS ». La carcasse est poinçonnée « LF 649 ». Mécanisme double-action fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. Plaquette de crosse en noyer. Baguette présente. Complet. (ABE).



850


Revolver à percussion centrale PERRIN modèle 1865.

Cal. 11 Perrin. Sans numéro de série. Toutes parties métalliques avec petite patine grise et taches par endroits. Carcasse poinçonnée « PERRIN et Cie Bte » (en partie lisible) sur une face et « PARIS » sur l’autre face. Double-action. Cadre ouvert. Barillet à six coups. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. (BE).



600


Revolver à broche breveté LEFAUCHEUX en coffret.

Cal. 7 mm. N° de série 214652. Toutes parties métalliques dans leur nickelage d’origine oxydées fleur de rouille. Canon rond avec marquage sur le dessus « LEFAUCHEUX à Paris » et le bâti « E. LEFAUCHEUX INUR BREVETE ». La carcasse et la bouche du canon sont gravées de motifs floraux. Barillet six coups évidé. Détente escamotable. Plaquettes de crosse en ivoire. Baguette présente. Le mécanisme non fonctionnel (à revoir, la détente ne fonctionne plus). Intérieur du canon oxydé fleur de rouille, les rayures peu profondes).

Il présenté avec ses accessoires dans son coffret cassette d’ébène à filets de laiton, garni de velours vert d’origine, dont tournevis à manche en ébène noir, baguette écouvillon, petite burette d’huile, boîte à cartouches avec cartouches. L’intérieur du couvercle est marqué « LEFAUCHEUX A PARIS » en lettres dorées. Dans son état de découverte.

(couvercle accidenté, fêlé sur le dessus et l’écusson, normalement en laiton monogrammé, est absent, ABE, la clé du coffret est absente).

Revolver 17 cm (canon 7 cm). Coffret 6 x 24,5 x 14 cm.

800




Page 21 de 47



Revolver de Marine à percussion centrale modèle 1870.

Cal. 11 mm. N° de série 87. Toutes pièces au même numéro. Toutes parties métalliques avec petite patine grise tachée. Canon rond. Le dessus de la carcasse est marqué « MODELE 1870 » et « MODELE N ». Barillet six coups. Plaquettes de crosse en noyer, la calotte de crosse est poinçonnée de l’ancre de Marine. Mécanisme simple-action fonctionnel avec ressort bien ferme. Complet.

(baguette absente, intérieur du canon oxydé fleur de rouille, les rayures peu profondes, ABE).


1400

150 France, vers 1870-1871.

Revolver à broche système LEFAUCHEUX, souvenir de la commune de PARIS.

Cal. 9 mm. N° de série 11822. Toutes parties métalliques blanches tachées. Aucun poinçon visible. Six coups, détente sous pontet. Calotte de crosse à anneau et plaquettes lisses en ébonite noire. Le canon portant une inscription manuscrite gravée sur deux pans inférieurs sous la mire « P. Laubirresso » « S Paris. 70-71 ». Baguette présente. Mécanisme simple-action (non fonctionnel, ressort à changer ; intérieur du canon oxydé fleur de rouille, rainures peu profondes). Complet. (ABE).

Le revolver est présenté dans son étui de cuir marron d’origine (patine et usures d’usages, ABE).


400

151 Belgique, Guerres du 2nd Empire.

Revolver à broche système LEFAUCHEUX fabrication liégeoise.

Cal. 11 mm. Canon rond. Sans numéro de série. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci. Canon rond. Carcasse poinçonnée « ELG » et « G couronné ». Barillet six coups évidé et bronzé noir. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme à un cran d’armé simple-action fonctionnel. Intérieur du canon propre avec bonnes rayures. (ABE).



120

152 Belgique, Guerres du 2nd Empire.

Revolver à broche système LEFAUCHEUX type 1858, fabrication liégeoise.

Cal. 11 mm. Sans numéro de série. Toutes parties métalliques blanches avec petites traces d’oxydation fleur de rouille. Canon rond. Barillet six coups poinçonné « ELG ». Plaquettes de crosse en noyer vernis. Baguette présente. Mécanisme à un cran d’armé simple-action fonctionnel. Intérieur du canon propre avec bonnes rayures. (ABE).


29,5 cm (canon 15,8 cm).

200


153 Belgique, vers 1855-1860.

Revolver à broche système LEFAUCHEUX, fabrication liégeoise.

Cal. 9 mm. N° de série 255493. Toutes parties métalliques polies blanches avec petites traces d’oxydation par endroit. Canon rond. Barillet six coups poinçonné « ELG ». Carcasse poinçonnée « EL » sous couronne et « U » sous couronne. Détente sous pontet. Plaquettes de crosse en ivoire et anneau de crosse. Baguette présente. Mécanisme simple-action fonctionnel (intérieur du canon sale avec rainures peu profondes). Complet. (BE).


153.1 Belgique, vers 1850-1860.

Poivrière à percussion brevetée « MARIETTE ».

Cal. 38 mm. N° de série 1061. Toutes parties métalliques avec petite patine grise. Bloc de quatre canons lisses avec fausses rainures à la bouche, séparés, tournants. Carcasse arrondie, gravée de rinceaux, poinçonnée « Mariette Breveté ». Queue de détente avec chien en anneau, simple-action. Poinçons sur la partie tournante à la base des canons « H » sous couronne. Plaquettes de crosse en ébène. Mécanisme fonctionnel. Les canons n° 2 et n° 3 ont été intervertis. (ABE).

17 cm.

290


Coffret cassette en bois pour un pistolet et ses accessoires.

L’intérieur compartimenté et garni de velours vert d’origine. Le couvercle est muni d’un écusson en laiton. Serrure à petite poignée rétractable et charnières en laiton (clé du coffret absente, BE).

Logement pour le pistolet 33 x 14,5 cm (canon 16 cm).

Coffret : 7,5 x 35 x 17,5 cm.

250

155 Prusse, Guerres du 2nd Empire.

Fusil de fusilier DREYSE à verrou modèle 1860.

Cal. 15,43 mm. N° de série 9089. Fabrique de l’arsenal SPANDAU (marque à l’aigle) et daté « 1862 » et « 1867 ». Toutes parties métalliques blanches tachées avec petites traces d’oxydation par endroit, le canon dans son bronzage d’origine. Toutes pièces au même numéro. Garnitures en laiton poinçonnées. Hausses à planchettes. Crosse à fût long en noyer, avec traces de manipulation et trous de vers, une cassure importante derrière la queue de culasse et présence de cire à reboucher sur la crosse. Mécanisme fonctionnel, aiguille est présente. Canon miroir avec bonnes rayures. Baguette présente. Complet. (ABE).


830




Page 22 de 47


156 Prusse, Guerres du 2nd Empire.

Fusil d’Infanterie DREYSE à verrou modèle 1862.

Cal. 15,43 mm. N° de série 3958. Fabrique de l’arsenal « SOEMMERDA » et daté « 1864 ». Toutes parties métalliques blanches tachées, le canon dans son bronzage d’origine très éclairci. Toutes pièces au même numéro. Garnitures en laiton poinçonnées. Hausses à planchettes. Crosse à fût long en noyer avec bons poinçons de l’arsenal de Soemmerda. Mécanisme fonctionnel, aiguille absente. Canon miroir avec bonnes rayures. Baguette présente. Complet. (ABE).

Il est équipé d’une baïonnette à douille réglementaire prussienne modèle 1862 sans fourreau (BE).

134,3 cm (canon 80 cm).

1150

157 Bavière, Guerres du 2nd Empire.

Fusil d’Infanterie PODEWILS.

Cal. 13,9 mm. N° de série 13033. Toutes parties métalliques avec patine grise et petites traces d’oxydation. Platine à percussion marquée « AMBERG 1863 » sur couronne. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec belles rayures.

(baguette absente, ABE).

119,8 cm (canon 81,5 cm).

760


Fusil d’Infanterie PODEWILS-LINDNER modèle 1858/67.

Cal. 13,9 mm. N° de série 45267. Toutes parties métalliques blanches. Platine avec reste de marquage « AM…8 » pour AMBERG et toutes pièces métalliques poinçonnées. Crosse bois à fût long (un éclat sur la crosse). Baguette présente. Complet. (BE).

130 cm (canon 88,7 cm).

860


Fusil d’Infanterie WERDER modèle 1869.

Cal. 11,15 mm. N° de série 18534. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci, toutes au même numéro. Crosse en bois à fût long au même numéro (nombreux trous de vers, notamment près de la plaque de couche). Baguette présente. Mécanisme fonctionnel, chargement par la culasse. Canon miroir avec bonnes rayures. (ABE).


910


160 Autriche, Guerres du 2nd Empire.

Fusil d’Infanterie WÄNZL modèle 1867.

Cal. 14 mm. N° de série 857. Toutes parties métalliques blanches avec petites taches par endroits. La platine à percussion est matriculée 857. La bride de chargement de la culasse est marquée « D. A. PAGL WIEN ». Le canon est daté au tonnerre « 68 » pour 1868. Crosse à fût long à joue en hêtre (traces de manipulation et trous de vers). Baguette présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. Complet. (BE).

Il est équipé d’une baïonnette à douille autrichienne modèle 1854 à fente hélicoïdale sans fourreau. Pas au même numéro. (BE).

132,5 cm (canon 85,7 cm).

450

161 France, Défense Nationale 1870-71.

Fusil d’Infanterie modèle 1822 transformé à percussion et à tabatière.

Cal. 18 mm. N° de série 3896. Toutes parties métalliques grises tachées. Platine à percussion marquée « Manufacture Royale de Maubeuge » et poinçonné au « C » couronné. Crosse à fût long en noyer (usure d’usage et traces de trous de vers). Mécanisme à un cran d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rainures avec hausse et cran de mire. Baguette présente. Complet. (ABE).

Il est équipé d’une baïonnette à douille modèle 1822 sans fourreau. Métal gris taché. (ABE).

140,7 cm (canon 95,4 cm).

660


Carabine de Chasseur à percussion transformée à tabatière modèle 1867, à culasse bloc bronze.

Cal. 17,2 mm. N° de série 265. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci. Canon à pans au tonnerre puis rond, portant hausse graduée jusqu’à 1100 m, cran de mire et tenon de baïonnette. Platine arrière avec trace de marquage (effacé). Crosse en noyer foncé à fût long avec pastille en buis sans macaron, et marquage « RF OA ». Mécanisme à un cran d’armé fonctionnel. Canon miroir avec belles rayures. Mécanisme fonctionnel. Baguette présente. (BE). Pas courant.

On y joint une baïonnette modèle 1842, matricule illisible. Lame blanche tachée avec petites traces d’affûtage et marquage sur le dos « Manufacture Impériale de Chatelrault Septembre 1855 » .

Fourreau fer bronzé sans numéro.

(pontet cassé, ressort de poignée accidenté, ABE).

126,3 cm (canon 79,5 cm).

1000




Page 23 de 47



Fusil réglementaire CHASSEPOT modèle 1866, fabrication anglaise.

Cal. 11 mm. N° de série 30749. Fabrication de la Manufacture d’Armes de POTTS & UNTS LONDON, marquage sur le boîtier « POTTS et UNTS à Londres Mle 1866 ». Canon millésimé 1869 et nombreux poinçons. Toutes parties métalliques avec petite patine grise et traces d’oxydation peau d’orange pas endroit. Toutes pièces métalliques au même numéro. Bonne crosse en noyer, pas au même numéro avec joli macaron « ME Juin 1872 St Etienne » et bons poinçons. Mécanisme fonctionnel. Canon avec belles rayure, apte au tir.

(baguette et aiguille absentes, BE).

On y joint une baïonnette Chassepot modèle 1866 matriculée « P 3107 ». Lame grise avec traces d’oxydation et marquage sur le dos « Manufacture de St Etienne Juillet 1872 ».

Fourreau fer taché matriculé « AB 19159 ». (EM).

131 cm (canon 79,5 cm).

350


Fusil d’Infanterie CHASSEPOT modèle 1866, fabrication anglaise.

Cal. 11 mm. N° de série 12067. Le boîtier culasse est marqué « MLe 1866 Potts et Hunts à Londres ». Le canon est millésimé 1869 et poinçonné « M » sous couronne, « G » dans un losange, « M » dans un rond et « M » dans un cercle. Toutes parties métalliques avec patine grise tachée au même numéro. Crosse en noyer au même numéro avec petits chocs et un petit éclat au bois devant le pontet. Baguette présente. Mécanisme fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. Complet. (BE).

Il est équipé d’une baïonnette Chassepot modèle 1866 sans fourreau. Lame blanche tachée avec marquage « Manufacture Impériale Châtellrault Mars 1868 ». (ABE).

131 cm (canon 79,8 cm).

430


Intéressant fusil d'Infanterie SAMAIN, converti au système de chargement par la culasse.

Cal. 14 mm. Fusil à percussion transformé à chargement par culasse coulissante. Toutes parties métalliques grises tachées. Canon rond avec poinçon liégeois " ELG ", portant cran de mire et hausse graduée. Levier de verrou droit. La culasse est poinçonnée " FL " et " M " dans un cercle. Garnitures en fer. Crosse en noyer avec placage de bois aux emplacements de la platine et de la contre platine. Elle est poinçonnée " NORD " dans un ovale et 877. Baguette en fer. Mécanisme fonctionnel. Canon rayé miroir.

142,5 cm (canon 95,7 cm).

610


166 Belgique, Défense nationale 1870-71.

Fusil à percussion à culasse coulissante.

Cal. 10,5 mm environ. Fabrication civile liégeoise sans marquage. Poinçonné « ELG ». Platine arrière à percussion et système de culasse coulissante à verrouillage par levier sous le pontet. Toutes parties métalliques grises gravées d’arabesques. Canon bronzé noir portant hausse graduée, cran de mire réglable et tenon de baïonnette. Crosse bois à fût long à deux anneaux de grenadière. Mécanisme à un cran d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. (ABE).

127,3 cm (canon 85,7 cm).

650

167 Angleterre, Défense nationale 1870-71.

Fusil d’Infanterie à tabatière SNIDER modèle 1867.

Cal. 14,5 mm. Toutes parties métalliques avec petite patine grise tachée. Platine à percussion marquée « TOWER 1871 » et « Couronne Royale ». Nombreux poinçons de contrôle. Crosse en noyer à fût long, garnitures en acier et laiton. Baguette présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. L’intérieur du canon avec petites traces d’oxydation et bonnes rayures. Baguette présente. Complet. (BE).

Il est équipé d’une baïonnette à douille modèle 1853 sans fourreau. Métal bruni taché. (ABE).

143 cm (canon 90,5 cm).

480

168 Etats-Unis, Défense Nationale 1870-71.

Carabine WINCHESTER modèle 1866 Musket.

Cal. 11 x 23. Magasin de 9 cartouches. N° de série 86002. Canon dans son bronzage d’origine avec marquage sur le dessus « WINCHESTER’S REPEATING ARMS. NEWHAVEN. CT. KING’S IMPROVEMENT – PATENTED-MARCH 29. 1866. OCTOBER 16. 1860 ». Bloc culasse en laiton, levier d’armement en acier. Crosse en bois au modèle (petits chocs et traces de manipulation). Présence d’inscription cabalistique sur la plaque de couche. Baguette de nettoyage présente dans son logement de crosse. Mécanisme fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rainures. Complète. (BE).

Elle est équipée d’une baïonnette à douille au modèle pour Winchester 1866 Musket sans fourreau (dans son bronzage d’origine avec traces d’oxydation sur la douille, ABE).

117 cm (canon 66,3 cm).

4600




Page 24 de 47



Fusil SHARPS à système bloc basculant modèle 1848 New Model.

Cal. 52 Sharps. N° de série L151. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine avec petites traces d’oxydation fleur de rouille et taches par endroits. Le dessus du canon est marqué « SHARP’S RIFLE MANUF. C.O. HARTFORD CONN » et « NEW MODEL » sur le tonnerre. Le boîtier culasse est marqué « C. SHARPS PAT SEPT 12TH 1848 ». Canon rayé miroir. Mécanisme simple-action à deux crans d’armé fonctionnel. Complet avec sa baïonnette à douille sans fourreau, au modèle. (BE).

120 cm (canon 74,5 cm).

2600


Fusil d’Infanterie SHARPS à système bloc basculant modèle 1848 New Model.

Cal. 52 Sharps. N° de série L709. Toutes parties métalliques au bronzage très atténué et blanches par endroits. Le dessus du canon est marqué « SHARP’S RIFLE MANUF. C.O. HARTFORD CONN » et « NEW MODEL » sur le tonnerre. Le boîtier culasse est marqué « C. SHARPS PAT SEPT 12TH 1848 ». Canon rayé miroir. Mécanisme simple action à deux crans d’armé fonctionnel. Complet avec sa baïonnette à douille sans fourreau, au modèle. (BE).

119,5 cm (canon 74,5 cm).

1500


Fusil d’Infanterie SPRINGFIELD à percussion modèle 1861/64 conversion Robert.

Cal. 58. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci et blanches par endroits. Platine à percussion gravée de l’aigle américain avec inscription « U.S. SPRINGFIELD » et datée 1864. Le bloc culasse est marqué côté gauche « ROBERT’S PAT. JUNE. 11. 1867 ». Canon rond portant hausse et cran de mire. Crosse en bois à fût long au modèle, poinçonnée plusieurs fois « PB » dans un rectangle. La plaque de couche est insculpée « U.S. ». Canon rayé miroir. Mécanisme fonctionnel. Baguette présente.

Il est équipé d’un bouchon de canon en bois. (BE).


1400



Fusil d’Infanterie SPRINGFIELD à percussion modèle 1861/64 transformé à tabatière.

Cal. 58. Toutes parties métalliques avec petite patine grise et petites traces d’oxydation par endroits. Platine à percussion gravée de l’aigle américain avec inscription « U.S. BRIDESBURG » et datée 1864. Canon rond portant hausse et cran de mire. Le couvercle de la tabatière est marqué « SNIDER PATENT ». Crosse en bois à fût long au modèle, la plaque de couche et la crosse sont insculpées « U.S. ». Canon rayé propre. Mécanisme fonctionnel. Baguette présente.

(grenadière du pontet accidentée, sinon BE).

Il est équipé d’une baïonnette à douille US mod. 1855 sans fourreau. (tachée, BE).


680


Fusil d’Infanterie SPRINGFIELD à percussion modèle 1861 transformé à tabatière (trapdoor).

Cal 58. N° de série « 30941 ». Toutes parties métalliques avec petite patine grise tachée. Platine à percussion gravée de l’aigle américain avec inscription « U.S. SPRINGFIELD » et datée 1863. Canon rond portant hausse et cran de mire. Le couvercle de la tabatière est gravé d’une tête d’aigle et « U.S. ». Crosse en bois à fût long au modèle, la plaque de couche est insculpée « U.S. ». Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Baguette présente. Canon miroir avec bonnes rayures. (BE).

Il est équipé d’une bretelle cuir au modèle (BE) et d’une baïonnette à douille US mod. 1855 sans fourreau (oxydée, EM).

131,8 cm (canon 77,5 cm).

740


Fusil SPENCER modèle 1865 à crosse sculptée.

Cal 50. N° de série 90978. Toutes parties métalliques blanches avec petites taches. Le boîtier culasse est marqué « SPENCER REPEATING RIFLE CO. BOSTON MASS. PAT’D MARCH 6. 1860 » et le canon « M 1865 ». Crosse au modèle en bois peint en noir, sculptée d’arabesques et monogrammée « NB ». Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures.

Il est équipé d’une baïonnette à douille modèle 1855 sans fourreau. Métal taché avec traces d’oxydation, sans marquage. ABE.

119,5 cm. (canon 72 cm).

600




Page 25 de 47



Rare carabine de selle WARNER modèle 1864.

Cal. 56-56' Spencer. N° de Série 80. Canon rond dans son bronzage d'origine. Bloc culasse bronze avec marquage " GREENE RIFLE WORKS WORCESTER-MASS. " et poinçonné "M. M" pour l'inspecteur Maurice Moulton. Crosse en bois à fût court, le fût a été légèrement raccourci. Complète. (BE).

95,3 cm (canon 48,2 cm).

Greene Rifle a produit 3000 carabines et seulement 1200 furent acceptées par l'armée, les autres furent revendues pour le marché civil.

1500


Carabine de selle à percussion GALLAGER.

Cal. 50. N° de série 17741. Toutes parties métalliques avec petite patine grise, canon dans son bronzage d’origine éclairci. Platine à percussion avec marquage « MANUFACTD BY RICHARDSON & OVERMAN PHILADA » et « GALLAGER’S PATENT JULY 17TH 1860 ». Crosse bois au modèle avec réserve à capsules. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. Complète. (BE).


1200


Carabine de selle à percussion JOSLYN modèle 1864.

Cal. 53. N° de série 13599. Toutes parties métalliques blanches avec trace d’oxydation peau d’orange par endroits. Trace de marquage sur la platine. Crosse à fût court en bois foncé. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. (ABE).


550


Carabine de selle à percussion SHARPS "straight block" modèle 1852.

Cal. 52. N° de série 22295. Toutes parties métalliques blanches tachées avec petites traces d’oxydation par endroits. Bloc culasse incliné, la queue de culasse est marquée « SHARPS PATENT 1848 ». Marquage de la platine en partie lisible « SHARPS PATENT… ». Crosse bois au modèle avec réserve à capsules en laiton. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. Complète. (BE).


2060



Carabine de selle à percussion SHARPS modèle 1863 New Model.

Cal. 52. N° de série 12597. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine. Boîtier culasse marqué « Sharps Pat. Sept. 12TH 1848 » et la platine « C. Sharps Oct. 5TH 1852 ». La planchette de la hausse est marquée « R.S. Lawrence Pat/April 12th 1859 ». Le dessus du canon est marqué près du tonnerre « NEW MODEL » ainsi qu’un marquage illisible situé entre la hausse et le bracelet du fût. Crosse au modèle. Mécanisme à un cran d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. Complète. (BE).


1900


Carabine de selle à percussion SPENCER, modèle 1865.

Cal. 50. N° de série 106443. Toutes parties métalliques grises tachées avec traces d’oxydation. Plus aucun marquage. Crosse bois au modèle. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. (ABE).

94,3 cm (canon 46,5 cm).

580


Carabine de selle à percussion REMINGTON Rolling Block modèle 1860.

Cal. 52. N° de série 59115. Toutes parties métalliques rebronzées, petites traces d’oxydation. Sans aucun marquage (effacés). Crosse en bois foncé au modèle. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon rayé miroir. (BE).


400


Carabine à percussion PEABODY modèle 1862.

Cal 50'' Peabody. Carabine à système bloc basculant. Toutes parties métalliques rebronzées couleur tabac avec traces de coups de lime. Plus aucun marquage sur le boîtier culasse. Canon portant hausse articulée et cran de mire. Il est poinçonné « B » et « V » sous couronne. Ce poinçon d’épreuve « V » surmontée d'une couronne est une marque d'épreuve d'origine allemande insculpée sur les armes capturées par l'armée allemande sur les Français lors de la guerre de 1870-1871. Crosse et fût en bois foncé avec chocs et nombreuses traces de manipulation. Mécanisme simple action à deux crans d’armé fonctionnel. Canon propre. Complète. (ABE).


450




Page 26 de 47



Carabine à percussion PEABODY modèle 1862.

Cal 50'' Peabody. Carabine à système bloc basculant. Toutes parties métalliques blanches avec petites traces de coups de lime. Plus aucun marquage sur le boîtier culasse. Une vis à tête fraisée a été ajoutée sur le bout de la platine. Trace de poinçon avec couronne notamment sur le bracelet du fût. Ces poinçons surmontés d'une couronne sont des marques d'épreuve d'origine allemande insculpées sur les armes capturées par l'armée allemande sur les Français lors de la guerre de 1870-1871. Crosse et fût bois avec nombreuses petites entures. Trace d’un corps de chasse gravé sur la crosse ainsi qu’une étoile à cinq branches. Mécanisme simple-action à deux crans d’armé fonctionnel. Canon propre. Complète. (EM).


350


Fusil d’Infanterie REMINGTON Rolling block modèle 1864/66.

Cal. 14 mm. Sans numéro de série. Toutes parties métalliques avec petite patine grise tachée. La queue de culasse est marquée « REMINGTON ILLION. N.Y. U.S.A. PATD. MAY. 3RD. NOV. 15TH 1864. APRIL 17TH 1866. ». Crosse en bois à fût long au modèle, la plaque de couche est estampée « U.S. ». Baguette présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon propre avec bonnes rayures. Complet. (ABE).

Il est équipé d’une baïonnette à douille US modèle 1855 sans fourreau. Métal gris. (BE).

122 cm (canon 78,5 cm).

400



Cal. 14 mm. Sans numéro de série. Toutes parties métalliques avec petite patine grise tachée. La queue de culasse est marquée « REMINGTON ILLION. N.Y. U.S.A. PATD. MAY. 3RD. NOV. 15TH 1864. APRIL 17TH 1866. ». Crosse en bois à fût long au modèle. Baguette présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon propre avec bonnes rayures. Complet. (ABE).

Il est équipé d’une baïonnette à douille US modèle 1855 sans fourreau. Métal gris avec traces d’oxydation. (ABE).

121,5 cm (canon 78,5 cm).

400




Cal. 14 mm. Sans numéro de série. Toutes parties métalliques avec petite patine grise tachée. La queue de culasse est marquée « REMINGTON ILLION. N.Y. U.S.A. PATD. MAY. 3RD. NOV. 15TH 1864. APRIL 17TH 1866. ». Crosse en bois à fût long au modèle. Baguette présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel (percuteur absent). Canon miroir avec bonnes rayures. Complet. (ABE).

Il est équipé d’une baïonnette chassepot modèle 1866. Lame grise tachée sans marquage sur le dos. Le talon est poinçonné d’une tête de profil couronnée. Fourreau fer taché et oxydé.

(un petit accident au niveau de la chape, EM).

127 cm (canon 85,5 cm).

420


Fusil d’Infanterie à bloc tombant PEABODY MARTINI 1862.

Cal. 43. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine oxydées fleur de rouille. Bloc culasse marqué « Peabodys Pat July 22TH-1862 Man FD PRO TOOL CO P. R. » en partie lisible. Crosse à fût long en bois foncé. Baguette Présente. Mécanisme à deux crans d’armé. Canon miroir avec bonnes rayures. (ABE).

Il est équipé d’une baïonnette à douille US indéterminée vers 1870 avec fourreau fer. Douille 6,75 x Diam. 1,85 cm. (BE).


480




Page 27 de 47


188 Angleterre, Défense Nationale 1870-71.

Rare fusil d’essai à percussion transformé à chargement par la culasse système FOSBERY modèle 1868.

Cal. 577. N° de série 374. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine. Fusil résultant de la transformation d’un fusil Enfield. Marquage sur le dessus de la culasse « Major FOSBERYS PATENT N°374 ». Le pontet est marqué « Registered 18 January 1868 » dans un ovale en partie visible. Crosse à fût long en noyer foncé. Baguette présente. Complet. Mécanisme fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. (BE).

124,5 cm (canon 75,5 cm).

Ces fusils seront proposés à la France pour essai par le Major FOSBERY en avril 1870. Ils seront testés par la commission permanente de Vincennes. L’attribution de ces fusils dans différentes unités françaises reste floue. 47 fusils FOSBERY figureront dans l’inventaire du steamer (bateau à aubes à vapeur) « Loire et Bretagne » en 1870. Ces fusils parmi tant d’autres d’origine britannique furent stockés au Château de la Duchesse Anne à Nantes.

Georges Vincent FOSBERY (1832-1907). Major dans l’armée britannique, déposa des brevets « SYSTEME FOSBERY » concernant la transformation d’armes à percussion par la bouche en chargement par la culasse, à partir de 1853.

850


Fusil d’Infanterie SNIDER MKIII à percussion transformé à tabatière.

Cal. 15 mm. Toutes parties métalliques blanches. Platine à percussion, marquée « TOWER 1870 » et frappée de la couronne. Canon bien poinçonné. La tabatière est marquée « SNIDER PATENT ». Crosse en noyer à fût long. Baguette présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures.

124,5 cm (canon 75 cm).

300


Fusil d’Infanterie WILSON.

Cal. 450. N° de série A829. Toutes parties métalliques blanches tachées. Marquage sur le tonnerre « T. WILSON & COS PATENT ». Crosse à fût long en bois clair (remis en bois). Mécanisme fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. Baguette présente. Complet. (ABE).

132 cm (canon 79,3 cm).

520



Fusil d’Infanterie à percussion à tabatière de fabrication privée BSA.

Cal. 15 mm. N° de série 14240. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine. Platine à percussion, marquée « GLUKMAN 1861 BIRMINGHAM » et poinçonnée « J » sous couronne. La tabatière est poinçonnée « R » couronné et porte le n° « 14240 ». Crosse en noyer à fût long au même n° « 14240 », poinçonnée deux fois près du pontet « GLUKMAN BIRMINGHAM » dans un ovale et « MORA » sur la crosse. Le bois juste derrière la queue de culasse est gravé à la main du sobriquet « TIFA ». Baguette présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures.

Il est équipé d’une baïonnette à douille Berdan au modèle sans fourreau portant le même marquage fabricant « GLUKMAN 1862 BIRMINGHAM », mais datée 1862. Pas au même numéro. (BE).

122 cm (canon 75,8 cm).

360


Revolver à percussion STARR modèle 1858 Army.

Cal. 44. N° de série 40871. Toutes pièces pas au même numéro. Toutes parties métalliques blanches avec traces d’oxydation par endroits. Six coups. Carcasse avec marquage « STARR. ARMS Co. NEW YORK » sur une face et « STARR’S PATENT JAN. 15. 1856 » sur l’autre face. Crosse en noyer refaite. Mécanisme double-action fonctionnel (à revoir, barillet avec jeu, EM, dans l’état).

Fabriqué de 1858 à 1862 à 23000 exemplaires.


400


Revolver à percussion STARR modèle 1858 Army.

Cal. 44. N° de série 45447. Toutes pièces pas au même numéro. Toutes parties métalliques blanches avec traces ponçage. Six coups. Carcasse sans marquage (pas de trace). Crosse en noyer refaite. Mécanisme double-action fonctionnel.

(barillet avec jeu, intérieur du canon à nettoyer, oxydation, ABE, dans l’état).

Fabriqué de 1858 à 1862 à 23000 exemplaires.


350




Page 28 de 47



Revolver à percussion REMINGTON New Model Army transformé percussion annulaire.

Cal. 44. Sans numéro de série. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci par endroits. Canon octogonal de 8" avec marquage fabricant sur le dessus du canon sur trois lignes et en partie lisible « PANTENTED SEPT 14 1858 » « E. REMINGTON & SON. ILION NEW YORK U.S.A. » « NEW MODEL ». Barillet six coups marqué « PATENTED APRIL 3D. 1855 ». Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Manque une vis de crosse. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. Complet. (ABE).


1000


Revolver à percussion REMINGTON New Model Army.

Cal. 44. N° de série 64831 sous le canon. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci par endroits. Canon octogonal de 8 " avec marquage fabricant sur le dessus du canon sur 3 lignes « PANTENTED SEPT 14 1858 » « E. REMINGTON & SON. ILION NEW YORK U.S.A. » « NEW MODEL ». Barillet six coups. Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. L’intérieur du canon est oxydé fleur de rouille avec de bonnes rainures. Complet. (ABE).

Le revolver est présenté dans son étui de cuir marron d’origine.

(patine et accidents d’usage, ABE).


800



Cal. 44. N° série 85750 frappé sous le canon. Toutes parties métalliques avec patine couleur tabac tachée. Marquage fabricant sur le dessus du canon sur trois lignes « PANTENTED SEPT 14 1858 » « E. REMINGTON & SON. ILION NEW YORK U.S.A. » « NEW MODEL ». Poinçonné « F » et « W ». Barillet six coups. Pontet en laiton poinçonné « UB ». Plaquettes bois. Mécanisme simple-action fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. Complet. Très bonne présentation.

(à nettoyer, BE).


820




Cal. 44. N° de série 142088 sous le canon. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci par endroits. Canon octogonal de 8" avec marquage fabricant sur le dessus du canon sur trois lignes et en partie lisible « PANTENTED SEPT 14 1858 » « E. REMINGTON & SON. ILION NEW YORK U.S.A. » « NEW MODEL ». Barillet à six coups. Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. Complet.

(léger jeu au niveau du barillet, ABE).


680


Revolver à percussion REMINGTON New Model Navy.

Cal. 36. N° de série 37947. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci par endroits. Canon octogonal avec marquage fabricant sur le dessus du canon sur trois lignes et en partie lisible « PANTENTED SEPT 14 1858 » « E. REMINGTON & SON. ILION NEW YORK U.S.A. » « NEW MODEL ». Barillet à six coups. Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. Complet.

(léger jeu au niveau du barillet, ABE).


620


Revolver à percussion COLT 1860 modèle Army.

Cal. 44. N° de série 52286. Toutes parties métalliques dans leur bronzage très éclairci et traces d’oxydation. Canon rond avec marquage « ADDRESS COL. SAM’L COLT. NEW-YORK. U.S. AMERICA”. Barillet six coups poinçonné « COLT PATENT N°5286 » et « PAT SEPT. 10th. 1850 ». Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. (ABE).


600


Revolver à percussion COLT 1860 modèle Navy.

Cal. 36. N° série 25756. Toutes parties métalliques blanches avec traces d’oxydation peau d’orange par endroits. Canon rond avec marquage sur le dessus « ADDRESS COL. SAM’L COLT. NEW-YORK. U.S. AMERICA ». La carcasse est poinçonnée « COLTS PATENT ». Pontet en laiton poinçonné « 36 CAL ». Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. Complet. (ABE).


850




Page 29 de 47



Revolver à percussion COLT 1860 modèle Army.

Cal. 44. N° série 48299. Toutes parties métalliques dans leur bronzage très éclairci et taché par endroit. Canon rond avec marquage « ADDRESS COL. SAM’L COLT. NEW-YORK. U.S. AMERICA » et sur le coté « GILON » surmonté d’un N. Barillet gravé d’une scène de bataille navale et poinçonné « COLT BREVETE ». Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. (BE).


740


Revolver à percussion COLT 1861 modèle Navy.

Cal. 36. N° de série 3687. Toutes parties métalliques blanches avec traces d’oxydation par endroits. Marquage fabricant sur le dessus du canon « ADDRESS COL. SAM’L COLT. NEW-YORK. U.S. AMERICA ». Le barillet six coups gravé de navires avec marquages « COLT PATENT N° » et « PATENTEI SEPT. 10th. 1860 ». Pontet en fer. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. (ABE).


1030


Revolver à percussion COLT 1851 modèle Navy, fabrication sous licence anglaise.

Cal. 36. N° de série 31057. Toutes parties métalliques avec petite patine grise et petites traces d’oxydation par endroits. Nombreux poinçons de contrôle. Canon octogonal avec marquage sur le dessus « ADDRESS. COL. COLT. LONDON No ». Carcasse insculpée « COLT PATENT ». Barillet six coups. Pontet arrondi en acier. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. (ABE).


900

204 Belgique, Défense Nationale 1870-71.

Revolver à percussion COLT 1851 modèle Navy de fabrication liégeoise.

Cal. 36. N° de série 7063. Toutes parties métalliques blanches avec traces d’oxydation par endroits. Canon octogonal poinçonné « COLT BREVETE ». La carcasse est poinçonnée « GILON » surmonté d’un N et « NAGANT ». Barillet six coups poinçonné « ELG ». Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. (ABE).


500


205 Belgique, Défense Nationale 1870-71.

Revolver à percussion 1851 modèle Navy de fabrication liégeoise.

Cal. 36. N° de série 579. Toutes parties métalliques blanches avec traces d’oxydation par endroits. Canon octogonal. Barillet six coups poinçonné « ELG » et « PATENT 579 ». Pontet en laiton poinçonné 36. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. (ABE).


600

206 Pays Indéterminé, Défense Nationale 1870-71.


Cal. 44. Sans numéro de série. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci par endroits. Canon octogonal de 8" sans marquage fabricant. Carcasse poinçonnée « U ». Barillet à six coups. Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Mécanisme fonctionnel, ressort bien ferme et avec une excellente indexation des chambres. Léger jeu au niveau du barillet. Manque le cran de mire. Sinon complet. (ABE).


300

207 Etats-Unis, vers 1861.

Revolver SMITH n° 2.

Cal. 32. N° de série 34472. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine. Marquage sur la bande du canon « Smith & Wesson Springfield Mass. ». Barillet marqué « PATENTED April 3. 1855 JULY 5. 1855 & DEC. 13. 1860 ». Plaquettes de crosse en noyer foncé. Mécanisme fonctionnel.

(canon encrassé, ABE).


350

208 Etats-Unis, vers 1861.

Revolver Smith n° 2.

Cal. 32. N° de série 74703. Toutes parties métalliques blanches. Marquage sur la bande du canon « Smith & Wesson Springfield Mass. ». Plaquettes de crosse en noyer foncé. Mécanisme fonctionnel. Canon propre avec bonnes rayures. (BE).


370




Page 30 de 47


209 Angleterre, vers 1860-1870.

Très rare sabre-pistolet à percussion six coups.

Cal. 32 poudre noire. Monture à garde semi-enveloppante en acier à quillon courbé. Poignée striée en acier à deux plaquettes en bois quadrillé formant coffre pour le mécanisme de percussion. La détente en forme de « S » est placée à la base de la poignée et protégée par la garde. Juste derrière la garde, la carcasse du pistolet avec barillet alvéolé six coups en acier bronzé escamotable pour le chargement, long de 3,5 cm. Canon hexagonal rayé, situé sous le talon de la lame, long de 3 cm. Belle lame droite nickelée à dos plat et pans creux, longue de 82,5 cm.

Fourreau en acier à un anneau de suspension et dard symétrique. La chape du fourreau possède encore son joint d’étanchéité en cuir riveté à l’aide de sept petits rivets en cuivre. (BE).

106 cm.

3000


Baïonnette à douille modèle 1857 d’essai sans fourreau.

Métal blanc. Poinçons de réception.

57,8 cm. Douille 6.7 x Diam. intérieur 2,2 cm.

60

211 Autriche, vers 1860.

Baïonnette à douille modèle 1858 à fente hélicoïdale pour le fusil PODEWILS.

Métal gris et taché avec traces d’oxydation par endroits. Fourreau de cuir noir au modèle à dard en laiton. Il est équipé de son porte-fourreau en buffle blanc, mais accidenté, il manque une partie. (ABE).

63 cm. Douille 7,8 x Diam. intérieur 1.9 cm.

120

212 Indéterminé, milieu XIXe.

Epée maçonnique sans fourreau.

Monture en bronze, le pommeau à grosse tête de lion, prise en main de section triangulaire à décor de symboles maçonniques, compas et équerres rapportés et fixés par de petits rivets bronze (petits accidents). Croisière à têtes d’aigle inversés, le centre est à décor d’une tête d’angelot sur fond rayonnant. Lame blanche tachée à deux tranchants, plate à cinq petites goutières sur le premier tiers, puis de section losangique sur les deux derniers tiers. Elle est longue de 80 cm. Elle est légèrement faussée au niveau du talon. (ABE).

96,5 cm.


213 France, IIIème République (1870-1940).

Shako d’Officier Chasseur à Cheval modèle 1874.

Fût en carton recouvert de drap bleu foncé, bordé sur la partie supérieure d'un galon « à lézardes » en passementerie argent, et en partie inférieure d’un bourdalou en cuir verni noir. Sur les côtés, aérateurs en cuivre tombac peint de la couleur du drap du fond. Insigne frontal au cor de chasse en laiton estampé et doré. Cocarde en passementerie festonnée tricolore bleu-blanc-rouge sur laquelle est fixée une tresse carrée à double brin en passementerie argent maintenue par un bouton demi-sphérique lisse or. Jugulaire mentonnière à gourmette en laiton doré doublée d'un velours noir. Sur les côtés et à l'arrière de la coiffure, au niveau du galon et des bourdalous, trois têtes de lion en métal doré permettent de maintenir la mentonnière. Visière en cuir verni noir cerclé d'un jonc en laiton, le dessous ciré en cuir vert. Coiffe intérieure en cuir noir découpé en huit dents de loup, intérieur de coiffe en soie jaune, sans marque fabricant. Il est équipé de son plumet en plume de coq noir de son olive en passementerie argentée. Porté. Bon état de conservation.

(un petit trou de mites au-dessus de l’aérateur droit, à nettoyer).

On y joint une paire d’aiguillettes d’Officier en passementerie or, complète de ses ferrets, de même provenance, ainsi qu’un cylindre en carton rouge de protection de plumet, sans les couvercles. (ABE).

510


Enclume portative de campagne.

Fixée sur un cône tronqué en forte tôle d’acier dans lequel sont logés les outils de forge. Celui-ci est fermé par une petite porte cadenassée. Le cadenas est présent. Ces enclumes étaient utilisées par les Régiments de Cavalerie. (BE).

78 cm.

Réf. Ouvrage « La Cavalerie légère de 1845 à 1915, Hussards et Chasseurs à Cheval » Louis Délperier, éditions du Canonnier, tome second, page 130.

516


Casque colonial dit « pain de sucre » modèle 1886.

Recouvert de toile de coton de couleur cachou. L’intérieur est recouvert de toile verte, présence de cachets circulaires illisibles. Complet de sa coiffe intérieure et de sa jugulaire. Porté. (TBE).

210


Casquette Lieutenant de Vaisseau modèle 1902.

En drap de laine bleu-marine, elle est brodée d’une ancre de Marine étalinguée en cannetille or. Visière en fibre vulcanisée. Jugulaire à coulisseau en cuir verni noir retenue par deux boutons petits modules en laiton doré timbré de l’ancre de Marine. Coiffe intérieure en satinette noire piquée. Taille 58. Bandeau de sudation absent. Portée (BE).

On y joint une coiffe blanche. (BE).

360




Page 31 de 47



Képi-polo de Sous-Préfet, vers 1910.

Marque fabricant en doré « TERRIS-LUSSAN Tailleur Civil et Militaire, ETAT MAJOR & St CYR, 21 Rue richelieu à Paris ». Complet. Porté. (BE).

250


Casquette d’Administrateur des Colonies de 1ère classe modèle 1933.

Munie de sa coiffe amovible blanche. Insigne frontal ovale brodé d’un croissant surmonté d’une ancre de Marine étalinguée. Le bandeau brodé de feuilles de chêne et d’olivier. Visière en cuir noir bordée d’un jonc de cuir noir, le dessous noir. Jugulaire en passementerie or au modèle, retenue par deux boutons petit module timbrés au motif du Corps. Coiffe intérieure en satinette noire et bandeau de sudation en cuir noir. Complète. Dans son jus. Jamais démontée. (TBE).

470


Casquette d’Administrateur des Colonies de 2ème et 3ème classes modèle 1933.

Munie de sa coiffe amovible en drap de laine bleue. Insigne frontal ovale brodé d’un croissant surmonté d’une ancre de Marine étalinguée. Le bandeau brodé de feuilles de chêne et d’olivier. Visière en cuir noir bordée d’un jonc de cuir noir, le dessous noir. Jugulaire en passementerie or au modèle, retenue par deux boutons petit module timbrés au motif du Corps. Coiffe intérieure en satinette noire et bandeau de sudation en cuir noir. Portée. Complète.

(usure et patine du temps, BE).

On y joint sa coiffe amovible en fine toile de coton blanc. (BE).

450


Casquette d’Administrateur en chef des Colonies modèle 1933.

Munie de sa coiffe amovible en drap de coton satiné. Insigne frontal ovale brodé d’un croissant surmonté d’une ancre de Marine étalinguée. Le bandeau brodé de feuilles de chêne et d’olivier. Visière en cuir noir bordée d’un jonc de cuir noir, le dessous vert. Jugulaire en passementerie or au modèle, retenue par deux boutons petit module timbrés au motif du Corps. Coiffe intérieure en satinette noire et bandeau de sudation en cuir noir. Portée.

(usure et patine du temps, BE).

490


Paire d’aiguillettes d’Attaché naval de la Marine.

Cordon doré avec filet bleu. Complètes de leurs ferrets en laiton doré à décor chacun de deux ancres de Marine étalinguées et de guirlande de feuilles de laurier. Portées, dans leur jus. (ABE).

30



Giberne de Gendarme à Cheval au règlement de 1889.

Coffret en cuir verni noir avec intérieur compartimenté en cuir. La partie avant du coffret est garnie d'une grenade enflammée en laiton. Banderole en buffle blanchi avec partie centrale traitée au jaune de chrome. Garnitures en laiton avec tête de lion en laiton estampée en relief tenant dans sa gueule trois chaînettes fixées à un écusson en laiton estampé en relief d'une grenade. La martingale en cuir se fixant sur le rivet laiton sous le coffret est présente. Complète. (TBE).

180


Boulet de bagnard ou forçat, vers 1880/1900.

Complet de sa chaîne et de son bracelet de cheville. Le boulet est estampé « n° 14 » pour 14 kg. BE.

Diam. boulet 18 cm. Chaîne et bracelet 100 cm.

Poids de l’ensemble 15 kg (chaîne et bracelet 1 kg).

450




Page 32 de 47



Ensemble de souvenirs uniformologiques du Commandant de VERNON, 142ème RI.

- Képi-foulard modèle 1886 de Commandant du 142ème RI.

Calot et turban en fin drap de laine écarlate, noir pour le bandeau. Le calot est orné d'un nœud hongrois à double brins. Les soutaches de grade sont dorées. Sur le devant de la coiffe, chiffres « 142 » brodés cannetille dorée (oxydés). Visière en cuir verni noir et bordée d’un jonc de cuir noir, le dessous doublé d’un cuir ciré vert. Fausse jugulaire en tresse plate dorée et jugulaire à coulisseau en cuir verni noir, retenues par deux boutons petits modules en métal doré timbrés de la grenade enflammée. Coiffe intérieure en soie de couleur mauve-clair et bandeau de sudation en cuir noir. Complet. Porté.

(trace de léchures de mite par endroits, usure prononcée sur le bas du pourtour, ABE).

- Képi-foulard de Grande Tenue modèle 1886 de Commandant d’Infanterie, vers 1886-1910.

Calot et turban en fin drap de laine écarlate, noir pour le bandeau. Le calot est orné d'un nœud hongrois à double brins. Les soutaches de grade sont dorées. Sur le devant de la coiffe, grenade enflammée en laiton doré surmontée d’une cocarde tricolore bleu-blanc-rouge en fils de soie et d’argent. Visière en cuir verni noir et bordée d’un jonc de cuir noir, le dessous doublé d’un cuir ciré vert. Fausse jugulaire en tresse plate dorée et jugulaire à coulisseau en cuir verni noir, retenues par deux boutons petits modules en métal doré timbrés de la grenade enflammée. Coiffe intérieure en soie mauve-clair et bandeau de sudation en cuir noir. Il est équipé d’un plumet droit tricolore bleu-blanc-rouge et de son olive en cannetille dorée. Complet. Porté.

(trace de léchures de mite par endroits, ABE).

- Képi d’Officier en drap de fond bleu-horizon, vers 1915.

Il est réalisé en plusieurs parties, il n’arbore aucune marque de grade. Visière en cuir verni noir bordée d’un jonc de cuir noir. Coiffe intérieure en satinette de couleur rouge et bandeau de sudation en cuir noir. Fausse jugulaire en tresse métallique plate de couleur argentée retenue à l’aide de deux petits boutons demi-grelot métalliques argentés. Porté.

(usure d’usage, quelques trous de mites sur le plateau et le pourtour, ABE).

On y joint un cylindre en carton vert pour le plumet tricolore (un couvercle accidenté, sinon BE), deux paires de pattes d’épaule dans leur boîte de transport, l’une est nominative (BE) et une écharpe ceinture tricolore de Conseiller Municipal.

600


225 France, IIIème République.

Pantalon de Général de la Maison Militaire du Président de la République ou de l’Etat-Major particulier du Ministre de la Guerre, vers 1925.

Ce pantalon ayant appartenu au Général de Brigade Guillaume Henri Michel QUINTARD (1868-1950). Pantalon droit en fine gabardine bleu-ciel à bandes verticales en passementerie lézardées dorées à entrefilets bleu-foncé, de 5 cm de large. Martingale sur l'arrière portant en manuscrit « H. QUINTARD ». Porté.

(usure du temps, BE).

Général de Brigade Guillaume Henri Michel QUINTARD fut nommé Général de Brigade en 1924. Il était Commandeur de la Légion d’Honneur.

200


Cape d’Officier toute arme modèle 31.

En fin drap de laine noire de forme dite « rotonde » et col « demi-saxe ». Elle ferme par trois trèfles se finissant par des olives guipées au cordonnet de point de milan en fil de soie noir. Etiquette fabricant « Ecole supérieur de guerre ». Portée. (TBE).

150


Cape de Commandant toute arme modèle 31.

En fin drap de laine noire de forme dite « rotonde » et col « demi-saxe ». Elle ferme par trois trèfles se finissant par des olives guipées au cordonnet de point de milan en fil de soie noir. L’intérieur du col est doublé de drap de laine rouge. La patte horizontale en drap de fond située sur la poitrine est munie d’un grade de Commandant en tresse plate dorée. Portée.

(quelques trous de mites sur le pourtour bas, sinon TBE).

150


Fusil d’Infanterie GRAS modèle 1866-74.

Cal. 11 mm. N° de série M 64094. Fabrication Manufacture de St Etienne. Toutes parties métalliques avec patine couleur tabac, pas au même numéro. Boîtier culasse avec marquages « MANUFACTURE St Etienne MLE 1866-74 ». Canon millésimé « MI S.1875 » et « S. 1883 ». Bons poinçons. Crosse en noyer au même numéro, avec macaron et pastille en buis. Baguette présente. Mécanisme fonctionnel, aiguille présente. Canon miroir avec bonnes rayures. Il est équipé d’une bretelle en cuir marron au modèle. (BE).

129,5 cm (canon 79,5 cm).

450




Page 33 de 47



Mousqueton GRAS d’Artillerie modèle 1866-74.

Cal. 11 mm. N° de série M 11443. Fabrication Manufacture de St Etienne. Toutes parties métalliques avec patine couleur tabac, pas au même numéro. Boîtier culasse avec trace de marquage « St …… MLE 1866-74 ». Canon millésimé « S.1873 » et « C. 1877 ». Baguette présente. Crosse en noyer (usée) avec trace de matricule et trace de macaron. Mécanisme fonctionnel.

(canon sale et piqué, dans l’état).

On y joint une baïonnette Chassepot modèle 1866 matriculée « M 77882 ». Lame blanche et marquage sur le dos « Manufacture de St Etienne Août 1874 ». Fourreau fer taché au même numéro (pontet cassé). (ABE).


320


Fusil GRAS de Bataillon Scolaire de manipulation ANDREUX PARIS.

Cal. 11 mm. N° de série 38. Toutes parties métalliques grises tachées avec traces d’oxydation. Fabriqué pour la manipulation sur le système Gras 1874. Le canon est obstrué d’origine, ne permettant pas l’introduction de cartouches dans la chambre. La culasse est mobile. Crosse en noyer à fût long estampillée « ANDREUX PARIS SGDG ». Mécanisme fonctionnel, percuteur présent. Baguette présente. Complet. (BE).

Il est équipé d’une baïonnette de bataillon scolaire type Gras pour fusil bataillon scolaire, sans fourreau. Lame grise tachée. (ABE).

140


Fusil GRAS de Bataillon Scolaire.

Cal. 11 mm. N° de série 2352. Toutes parties métalliques grises tachées. Le canon est millésimé « C. 1881 ». Crosse en noyer à fût long avec petits chocs entre le bloc culasse et le pontet. Mécanisme fonctionnel, aiguille présente. Canon miroir avec bonnes rayures. Il est équipé d’une bretelle cuir. Complet. (ABE).


180


Fusil type GRAS de Bataillon Scolaire.

Cal. 6 mm. Sans marquage ni poinçon. Canon rebronzé noir. Culasse à verrou porte le n° 39. Belle crosse à fût long en noyer à deux anneaux de grenadière. Mécanisme fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures.

(baguette absente, BE).

108,2 cm (canon 60 cm).

Arme classée en catégorie C, du décret n° 2018-542 du 29 juin 2018, soumise à déclaration. L'acquéreur devra présenter OBLIGATOIREMENT sa carte d'identité et son permis de chasser ou licence de tir en cours de validité.

220



Carabine LEBEL de Bataillon Scolaire, modèle de l’Union Nationale des sociétés de tir de France « LA FRANCAISE ».

Cal. 6 mm bosquette. N° de série 33672. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine. Le canon porte hausse longue portée et cran de mire. Boîtier culasse sans marquage, verrou de culasse habillé de corne blonde. Crosse en noyer blond avec marque à chaud du logo de la « LA FRANCAISE Société Nationale des Sociétés de Tir de France ». Mécanisme fonctionnel, canon miroir, apte au tir.

(baguette absente, BE).

110,5 cm (canon 63 cm).

Arme classée en catégorie C, du décret n° 2018-542 du 29 juin 2018, soumise à déclaration. L'acquéreur devra présenter OBLIGATOIREMENT sa carte d'identité et son permis de chasser ou licence de tir en cours de validité.

200


Carabine à air comprimé « Manufacture d’Armes et Cycles de ST ETIENNE ».

Cal. 4,5 mm. N° de série 18579. Modèle Giffard. Toutes parties métalliques dans leur bronzage éclairci. Marquage sur le dessus du canon « Manufacture d’Armes et Cycles de St Etienne ». Poinçons de la manufacture. Complète. (BE).


310

235 France, XIXe.

Lance-amarre portatif à percussion.

Cal. 4,2 cm. Toutes parties métalliques laquées noires. Platine arrière à percussion. La queue de culasse est marquée deux fois « LANCE AMARRE PORTATIF GOY BREVETE SGBD CLERMONT-FERRAND » et « LANCE AMARRE PORTATIF BREVETE ». Belle crosse en noyer équipée d’un sabot en fer avec coussinet en cuir rembourré. Poignée sous le canon. Mécanisme à un cran d’armé fonctionnel. Canon lisse avec petite oxydation fleur de rouille intérieure. (BE).


450

236 France, XIXe.

Rare fusil dit « à vent ».

Cal. 10 mm. Un coup. Mécanisme à coffre en fer. Le chien d'armement actionnant la came permettant de libérer le jet d'air comprimé est situé sur le côté droit du coffre. Crosse réservoir en tôle de fer gainée de cuir fauve se fixant à la culasse par un écrou octogonal. Long canon rond en fer recouvert de bois se démontant et garni à ces extrémités de bagues laiton. Le mécanisme et le canon ont été vernis anciennement. Mécanisme à réviser. Il est muni d’une baguette de chargement en bois. (ABE).

144 cm. (crosse avec mécanisme sans le canon 45 cm).

900




Page 34 de 47



Important fusil de chasse canardière à un coup, à chien extérieur et percussion centrale, signé « S. GERSTER à ST-ETIENNE ».

Cal. 23,4 mm. N° 3377. Platine arrière signée « S. GERSTER à St Etienne ». Canon basculant à verrou, bronzé noir, à pans au tonnerre et rond ensuite. Crosse en noyer à fût court ayant subi une restauration ancienne, le bout de la crosse et la plaque de couche ont été refaits. Complet. Mécanisme fonctionnel. Intérieur du canon très propre. (BE). 166,9 cm (canon 120,5 cm).

Arme classée en catégorie C, du décret n° 2018-542 du 29 juin 2018, et soumise à déclaration. L'acquéreur devra présenter OBLIGATOIREMENT sa carte d'identité et son permis de chasser ou licence de tir en cours de validité.

580

238 Allemagne, vers 1872-1900.

Fusil réglementaire MAUSER 1871.

Cal. 11 mm. N° de série 7840. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine éclairci. Toutes pièces au même numéro. Crosse en noyer avec petite enture sous la crosse au niveau de la plaque de couche (réparation d’arsenal). Mécanisme fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures. Parfait pour le tir. Complet. (TBE).

On y joint une baïonnette modèle 1871. Lame grise avec bon fourreau cuir à deux garnitures laiton. Croisière réceptionnée « 58. R. R. 5. 26. ». (BE).


1000

239 Autriche, vers 1873.

Fusil d’Infanterie WERNDL modèle 1867 à culasse rotative.

Cal. 11 mm. Sans numéro de série. Toutes parties métalliques avec patine grise et petites traces d’oxydation fleur de rouille par endroits. Platine à percussion poinçonnée « OE WG ». Le dessus du canon est poinçonné « OE WG », « Wn 73 » et « St. 81 ». Belle crosse en noyer à fût long, la plaque de couche est réceptionnée « 12. LW. 1207. ». Baguette présente. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. Canon miroir avec belles rayures. Complet. (BE).

Il est équipé d’une baïonnette autrichienne modèle 1867. Plaquettes striées cuir. Garde poinçonnée « R. 84. 4281 ». Lame blanche avec marquage fabricant « OHLLGS UND SÖHNE ». Fourreau fer noir avec petits chocs et traces d’oxydation. (ABE).

128,2 cm (canon 80,5 cm).

400


240 Russie, vers 1882.

Fusil d’Infanterie BERDAN II 1870.

Cal. 10,66 mm. N° de série 51224. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine au même numéro. Le canon possède son marquage russe et daté 1882. Belle crosse bois à fût long avec une enture sur la partie supérieure de la crosse. Baguette présente. Mécanisme fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures.

(manque l’anneau de grenadière du pontet, BE).

116 cm (canon 62,8 cm).

550

240.1 Suisse, vers 1860/1880.

Fusil de tir à percussion transformé à tabatière.

Cal. 11 mm. N° de série 8903. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine. Platine à percussion marquée « JOH. GYSI ». Double détente. Canon à pans au tonnerre puis rond, portant cran de mire, hausse et tenon de baïonnette latéral. Baguette présente, bronzée. Crosse à fût long en noyer, fêlée sur 30 cm sur le côté droit à partir de l’avant de la platine. Plaque de couche à crochets. Mécanisme à un cran d’armé fonctionnel. Canon miroir avec bonnes rayures.

125 cm (canon 76,3 cm).

550


Revolver réglementaire modèle 1873.

Cal. 11 mm. Marquages « Manufacture d'Armes de St Etienne » et « Mle 1873 ». Il est millésimé « S. 1882 ». Toutes parties métalliques brunies avec traces de bronzage (restaurations) et petites traces d'oxydation par endroits. Toutes pièces d'origine au même numéro « N.54872 ». Bonnes plaquettes de crosse en bois strié. Mécanisme fonctionnel, intérieur du canon oxydé avec bonnes rayures. Complet. (dans l’état, ABE).

480


Revolver réglementaire modèle 1873.

Cal. 11 mm. Marquages « Manufacture d'Armes de St Etienne » et « Mle 1873 ». Il est millésimé « S. 1884 ». Toutes parties métalliques blanches avec taches et petites traces d'oxydation par endroits. La détente et le chien sont encore dans leur finition jaunie d’origine, mais éclaircie. Toutes pièces d'origine au même numéro « J.21948 ». Bonnes plaquettes de crosse en bois strié. Mécanisme fonctionnel, intérieur du canon propre avec bonnes rayures. Complet. Dans son jus. (BE).

Il est présenté dans son étui jambon modèle 1873/74 en cuir noir pour la Gendarmerie ayant subi une modification au dos dont la suppression des pattes cuir et des anneaux métalliques de suspension de la bretelle. (ABE).

750




Page 35 de 47



Revolver modèle 1874 dit « du modèle » pour les Officiers, fabrication privée.

Cal. 11 mm. Toutes parties métalliques dans leur bronzage d’origine avec petites traces d’oxydation fleur de rouille par endroits. Barillet à six coups évidé. Le bâti et le canon sont poinçonnés du banc d’épreuve de St Etienne. Bonnes plaquettes de crosse en ébene strié. Mécanisme fonctionnel. Canon propre avec bonnes rayures. Complet. Dans son jus. (BE).

600


Revolver à percussion système GALAND.

Cal. 380. Toutes parties métalliques avec petite patine grise et petites traces d’oxydation par endroits. Cadre ouvert marqué « GALAND FABT » et poinçonné « L » sous étoile. Plaquettes de crosse en ébonite à décor d’arabesques, de motifs végétaux et de dragons. Mécanisme à un cran d’armé en partie fonctionnel, simple-action à revoir. Intérieur du canon propre avec rainures peu profondes. (ABE).

21,5 cm (canon 9,5 cm).

250


Magnifique paire de revolvers à percussion centrale de la Manufacture d’Armes de ST ETIENNE en coffret.

Cal. 320. N° de série respectifs 4181 et 4182. Finition bronzée mat. Les chiens, les détentes repliables, les portières de chargement, les baguettes d’extraction et les axes des barillets polis blanc. Canons hexagonaux marqués « MANUFRE FRANCE D’ARMES » « ACIER FONDU » sur la bande, et « ST ETIENNE » « MOUVEMENT ACIER » « FABRIQUE DE ST ETIENNE » sur les côtés. Mécanisme simple-action. Crosses à anneaux à plaquettes en noyer quadrillé. (TBE).

Ils sont présentés dans leur coffret cassette d’origine en noyer verni, l’intérieur compartimenté et gainé de velours cramoisi. Les angles extérieurs sont ornés de coins en laiton. Le centre du couvercle décoré d’un écu en laiton. La clé de la serrure est présente. (BE).

19,5 cm (canons 9,2 cm).

Coffret 6,5 x 31,5 x 16,5 cm.

2950


Pistolet coup de poing à broche à double canons en table, muni d'une baïonnette.

Cal. 9 mm. Toutes parties métalliques blanches. Les coffres sont décorés de stries. Crosse en bois à calotte fer en pointe munie d’un anneau, le bois est postérieur. Détentes escamotables. Mécanisme à deux crans d’armé fonctionnel. L’intérieur des canon est propre. (BE).

22,5 cm (canons 11,4 cm).

280



Pistolet de poche « LE GAULOIS N° 1 ».

Cal. 8 mm. Toutes parties métalliques bronzées noires avec traces d’oxydation fleur de rouille. Une face nettoyée. Sigle « Manufacture Française des Armes et Cycles de Saint-Etienne » estampé sur le dessus de la carcasse. La portière coulissante de chargement est estampée « Nr. 1 » (manque la plaquette bakélite de la poignée poussoir). Mécanisme fonctionnel (mais à réviser : problème de ressort). Canon propre. (ABE).

13 cm.

220


Sabre d’Officier d’Infanterie modèle 1923 type SAUMUR.

Monture en bronze doré, calotte à courte queue ornée de rameaux de laurier et de chêne (type Saumur). Poignée en corne noircie filigranée. Lame blanche droite à pan creux et dos plat, longue de 87,5 cm. Marquage sur le talon de lame « Coulaux et Cie Klingenthal France ».

Fourreau fer nickelé à un anneau de suspension. (BE).


Epée de Général de Brigade dite « à ciselure », modèle du règlement du 19 mars 1872.

Garde en bronze dorée. Le pommeau en tronc de cône inversé et l’arc de jointure sont décorés de demi-foudres. Fusée de corne noire et filigrane doré. Clavier symétrique réniforme, moulé en relief d'une couronne de feuilles de chêne et de laurier sur fond de trophée de six drapeaux, ceint de deux étoiles dorées rivetées. Contre-clavier du système Manceaux pouvant se replier, moulé en relief de feuilles de chêne et de laurier. Lame avec petite patine grise à double tranchant et complète de sa cravate en drap écarlate. Marque fabricant sur le talon « Coulaux et Cie Klingenthal France » correspondant à une fabrication vers 1880/1900. Complète.

(usure d’usage, BE).

Fourreau de cuir verni noir à deux garnitures en laiton doré. Le bouton de chape décoré d’un heaume. (cuir accidenté à 42 cm de la chape, jeu dans la monture).


Dragonne de sabre de Général de Division.

Entièrement en passementerie or. Le cordon à galon « cul de dé » large de 2,2 cm et long de 42 cm (mesuré non déployé). Gland tressé en fils d'or composé d'une graine d'épinard enroulée sur trois hauteurs et de franges « à graines d'épinard » or maintenues ensemble dans le bas. Orné sur chaque face de trois étoiles or. (TBE).

50,5 cm (avec le gland).




Page 36 de 47



Epée-baïonnette CHASSEPOT modèle 1866 Marine.

Fabrication civile. Lame blanche tachée avec patine grise vers la pointe, sans marquage sur le dos. Le talon est estampé « P et H ». La garde est poinçonnée d’une ancre de Marine sur une face et réceptionnée « H68628 » sur l’autre face. Fourreau fer taché, poinçonné d’une ancre de Marine sur une face et « Z15 » sur l’autre face. (BE).

Pas courant.

130

252 France, IIIème république.

Epée-baïonnette modèle 1895 d’essai DAUDETEAU.

Poignée en maillechort comportant une rainure longitudinale du côté gauche. Lame blanche à section quadrangulaire avec une trace d’oxydation peau d’orange sur 2 cm de long à 15 cm de la garde.

Fourreau fer dans son bronzage d’origine avec traces d’oxydation fleur de rouille sur un côté. Aucun marquage visible. (ABE).

63,9 cm (sans fourreau).

180

253 Allemagne, vers 1870-1900.

Lot de deux baïonnettes CHASSEPOT modèle 1866 de prise.

- Pour l’une, le dos de poignée a été meulé réglementairement, la bague de la croisière est accidentée. Lame blanche tachée avec petites traces d’oxydation. Marquage sur le dos « Chris Tophen Columbus ». Non matriculée.

Fourreau fer au modèle dans son bronzage éclairci. (ABE).


- Pour l’autre, le dos de poignée a été meulé réglementairement. Lame blanche raccourcie avec trace d’affûtage et sans marquage sur le dos. (ABE).

Fourreau fer au modèle repeint en noir anciennement avec petits chocs. La garde est réceptionnée « 3. L. h. 4. 44 » pour Landwehr h(?) n° 3, Kompagnie n° 4 et arme n° 44. (ABE).


150

254 Espagne, fin XIXe.

Grand couteau pliant dit Navaja.

Manche en corne grise décoré d’incrustations d’os. Mitres en laiton. Lame avec petite patine grise et petites traces d’oxydation par endroits, poinçonnée « FS » et « TOLEDO » sous couronne.

75,5 cm (lame dépliée). Lame 36,2 cm.

255 Georges ACHILLE-FOULD (1865-1951).

Gravure polychrome à l’ovale figurant un portrait d’un jeune conscrit partant à la guerre en 1914.

Tirage numéroté 15/50 et signé de l’artiste. Encadrement baguette bois ancien. (BE).

71 x 52 cm.

80


256 France, 1ère GM (1914-18).

10 photos « Aviateurs et Aérostiers ».

Tirages argentiques d’époque contrecollés sur feuilles cartonnées polychromes. Certains sont légendés.

Dans l’état (accidents d’usage).

22 x 27,5 cm.

240

257 France, 1ère GM (1914-18).

27 photos « Artillerie de campagne française et alliée ».

Tirages argentiques d’époque, contre collées sur feuilles cartonnées polychromes. Certains sont légendés. Accidents d’usage. Dans l’état.

22 x 27,5 cm.

170

258 France, 1ère GM (1914-18).

13 photos « La Marine française ».



22 x 27,5 cm.

100

259 France, 1ère GM (1914-18).

19 photos « Poilus au front et dans les tranchées ».



22 x 27,5 cm.

160

260 France, 1ère GM (1914-18).

16 photos « Cantonnements et troupes indigènes françaises ».



22 x 27,5 cm.

110

261 France, 1ère GM (1914-18).

8 photos « Poilus au bivouac et montée aux premières lignes ».



22 cm x 27,5 cm.

110

262 France, 1ère GM (1914-18).

5 photos « Auto-mitrailleuses et chars d’assaut ».



22 x 27,5 cm.

120




Page 37 de 47


263 France, 1ère GM (1914-18).

12 photos « Visites et inspections des Généraux au Front et remises de décorations ».



22 x 27,5 cm.

90

264 France, 1ère GM (1914-18).

Drapeau de Conscrits en soie tricolore de la ville de Vichy, classe 1916.

Décor peint sur une face « VILLE DE VICHY » « CLASSE 1916 » « HONNEUR PATRIE ». Soie très fragile. Complet avec sa cravate et sa hampe en bois peinte en bleu d’une seule pièce, surmontée d’une pointe en tôle de laiton doré estampé « RF ». Le bout de la pointe est accidenté (tordu). Dans son état d’usage.

90 x 150 cm. Hampe avec la pointe 270 cm.

130




Page 38 de 47


265 France, 1ère GM (1914-18).

Général de Division Charles CORVISART (1857-1939), Journal des Marches et Opérations de la 123ème Division d’Infanterie pour la période du 15 juin 1915 au 29 juin 1916.

Rédigé à la plume sur deux cahiers « officiels » suivant l’instruction ministérielle du 5 décembre 1874 relative à l'établissement des journaux de marche qui doivent relater les événements vécus par chaque Etat-Major et Corps de troupe au cours de la campagne entreprise, sans commentaires ni appréciations personnelles. Le premier cahier, fort de 45 pages, au format 3o x 19 cm, relate les événements pour la période du 15 juin 1915 (date de la création de la 123ème Division d’Infanterie) jusqu’au 14 février 1916. Le second cahier, fort de 53 pages, au format 25,5 x 17,5 cm, relate les événements pour la période du 15 février 1916 au 29 juin 1916. Complets.

(usure d’usage, BE).

On y joint deux cartes géographiques de même provenance :

- Carte du Front de Flandres type 1889, région de Dunkerke. Avec annotation manuscrite « Situation du service postal belge au 1er juillet 1918 en territoire belge » et légendes. Frontière entre la France et la Belgique, première ligne des tranchées allemandes.

(tachée).

- Carte Michelin n°19 de la région de Tours, Ech. 1/200000.

Dans l’état (tachée).

La 123ème DI est créée le 15 juin 1915. Général de division Charles Corvisart. Elle regroupe les 6ème RI, 12ème RI, 411ème RI, 412ème RI, 1er escadron du 7e Rgt de Dragons, deux escadrons du 6e Rgt de Hussards, trois groupes du 58ème RA et un groupe du 24ème RA. Elle combat en 1915 sur le front de la Marne, et en 1916 sur le front de la Meuse (bataille de Verdun).

Charles Pierre René Victor Cipion CORVISART (1857-1939). Est né au Château de Saint-Cloud le 29 juin 1857. Il fut compagnon de jeux du Prince Impérial Louis-Napoléon BONAPARTE (1856-1879).

1911 : Général de Brigade.

14 juin 1915 : nommé à la tête de la 123e Division d’Infanterie.

25 nov. 1915 : Général de Division

30 avril 1917 : Commandant du 16e Corps d'Armée.

02 sept.1918 : Attaché militaire à l'ambassade de France à Londres et chef de la Mission militaire française au Royaume-Uni

31 oct. 1919 : placé dans la section de réserve

Décorations :

Légion d'Honneur : Chevalier (10/07/99), Officier (30/12/08), Commandeur (27/04/16), Grand Officier (01/10/17)

Croix de Guerre 1914-1918 avec deux palmes,

Médaille interalliée de la Victoire

Médaille commémorative de l'expédition de


266 France, 1ère GM (1914-18).

Journal « LE JOURNAL », édition du mardi 12 novembre 1918 « Hier 1561ème jour de la guerre » « Aujourd’hui premier jour de paix ».

Gros titres « L’Allemagne a capitulé, les hostilités ont été suspendues hier matin à onze heures, l’Alsace-Lorraine est restituée à la France ». Complet.

(pliures et petits accidents sur les bords, ABE).

62 x 43 cm.

80

267 France, 1ère GM (1914-18).

Lot d’équipements individuels.

- Casque modèle 15 troupe Infanterie. Peinture bleu-nuit à 98%. Complet de sa coiffe intérieure en cuir et de sa jugulaire au modèle en peau de chèvre. Grande taille. Porté. (BE).

- Casque modèle 15 troupe Infanterie. Peinture bleu-nuit à 95% et petites traces d’oxydation par endroit. Complet de sa coiffe intérieure en cuir. Porté. (BE, jugulaire absente).

- Paire de jumelles avec silhouettes de fantassin et cavalier, modèle 1896. Fabrication HUET Paris. Optiques en bon état. Elles sont présentées dans leur étui de transport en cuir fauve. Marquage fabricant en lettrage doré dans le couvercle « Société Anme des anciens Etablissts HUET et CIE ET JUMELLES FLAMMARION FOURNISSEUR DES MINISTERES DE LA GUERRE ET DE LA MARINE 114, RUE DU TEMPLE PARIS ». Complet de sa sangle. (BE).

180

268 France, 1ère GM (1914-18).

Cape d’Officier Supérieur bleu-horizon.

Drap de laine bleu-horizon. Elle est munie de son agrafe à chainette de col à décor de mufle de lion. Portée.

(petits accros sur l’épaule droite, ABE).

269 USA, 1ère GM (1914-18) et 2ème GM (1939-45).

Lot d’équipements individuels :

- Paire de jumelles réglementaire « BINOCULARS Type E » 6x30. Bien marquées « SIGNAL CORPS US ARMY » « Serial No 25806 ». Complètes dans leur étui en cuir fauve dont le couvercle comporte une boussole intégrée. Marquage fabricant dans le couvercle « BAUSCH & LOMB OPTICAL CO. ROCHESTER. N.Y. ». Le Nom du soldat est inscrit à l’encre sur le revers de la sangle de transport de l’étui « Paul. J. MISUNAS 366679228. ». (BE).

- Pelle droite avec manche en T modèle 1910 et sa housse OD3 avec marquage fabricant « H&P 9-18 » et matriculée « 6845 ». (BE).

- Hachette modèle 1910 avec sa housse OD3 avec marquage fabricant « H & P 9-18 ». Le fer de la hachette est estampé « US Mann 1943 ». BE.

150




Page 39 de 47


270 Grande-Bretagne, 1ère GM (1914-18).

Paire de menottes réglementaires de la Police Militaire.

En acier. Marquage fabricant « M&C 1917 » et Broad Arrow suivi du chiffre « 56 ». Elles sont numérotées chacune « 97 ». Complètes. (BE).

100

271 Prusse, 1ère GM (1914-18).

Casque à pointe modèle 1915.

Bombe en cuir noir. Toutes garnitures fer. Intérieur en cuir noir à 9 dents de loup, l’une est accidentée. Présence d’un marquage fabriquant à l’intérieur de la bombe en partie lisible, daté « 1916 » et marquage de taille « 57 ». Présence de marquages de réception dans la nuquière mais illisibles.

Dans son état de découverte (la jugulaire et les cocardes sont absentes, accidents d’usage, la nuquière est décousue de la bombe sur la partie arrière gauche).

237

272 Prusse, 1ère GM (1914-18).

Shako troupe modèle 1915 du Jäger-Battaillon N°8.

Shako nu, le corps en cuir noir, la visière et le calot sont vernis. Les œillets d'aération sur les côtés ainsi que les tourillons supports de jugulaire en fer sont présents. Coiffe intérieure en cuir souple noir à huit dents de loup. Dans le fond de la bombe, il est réceptionné à l’encre dans un cartouche « J.8. », ainsi que du marquage fabricant « Von Dalwig Berlin 1915 ». Le marquage de taille « 53 » est présent dans la nuquière.

Dans son état de découverte, jamais en collection auparavant. (BE).

370

273 Allemagne, 1ère GM (1914-18).

Lot de trois pièces.

- Feldzeichen modèle 1895 de shako du Mecklembourg-Schwerin (quelques petits trous de mites sinon complet, ABE).

- Plaque de ceinturon troupe saxonne modèle 1915 en zamak. Complète de sa patelette en cuir fauve bien insculpée du marquage fabricant « F. GROSSE DRESDEN-N 1917 ». La boucle semble avoir été repeinte en gris anciennement. (TBE).

- Art de tranchée. Encrier réalisé avec une tête d’obus allemande datée 1916. (BE).

250


Boussole pour les unités « Fussartillerie ».

Avec niveau à bulle permettant le réglage et l’ajustement des tirs d’artillerie. Le couvercle est marqué « B.R.1618 ». Le socle indique « ZIEL » (objectif) et possède une règle graduée en centimètres et des organes de visée (cran de mire et guidon). La partie inférieure est peinte en vert (feldgrau). Très belle pièce décorative en laiton. Très bon état.

Diam. 10 cm.

150


275 France, 1ère GM (1914-18).

Baïonnette LEBEL 1886/15 raccourcie dite « de cycliste » avec fourreau. Poignée en bronze avec une multitude de petits chocs. Lame avec petite patine grise, longue de 34,6 cm.

Fourreau fer avec petites traces d’oxydation peau d’orange. L’ensemble est non matriculé.

48 cm (avec fourreau). 46 cm (sans fourreau).

On y joint une baïonnette Lebel 1886 à quillon raccourcie sans fourreau. Poignée en maillechort accidentée, le pommeau est absent. Lame grise tachée longue de 30,2 cm. (dans l’état).

41,6 cm.

110


Baïonnette 1884-98 1er type à gouttière courte.

Poignée à plaquettes bois vissées, le dos en accolade et la croisière sans bague réceptionnée « 11. R. 5. 18. ». Belle lame blanche à gouttière courte. Marquage fabricant sur le talon « ALEX. COPPEL SOLINGEN » sur une face et « ERFURT » sous couronne sur l’autre face. Le dos est poinçonné « W » sous couronne et « 88 » pour 1888.

Fourreau cuir noir à deux garnitures fer. (cuir noir « cassé » juste au-dessus du dard). Elle est équipée d’un porte-fourreau en cuir noir, trace de marquage fabricant. (ABE).


100


Baïonnette 1884-98 1er type à gouttière courte.

Poignée à plaquettes bois vissées, le dos en accolade et la croisière sans bague réceptionnée « I. R. 15. 17. ». Lame avec petite patine grise tachée à gouttière courte. Marquage fabricant sur le talon « WEYERSBERG KIRSCHBAUM & Co SOLINGEN ».

Fourreau cuir noir à deux garnitures fer, la chape réceptionnée « 80. R. 9. 227. ».


80


Baïonnette 1884-98 2ème type à dents scie.

Poignée à plaquettes bois vissées, le dos rectiligne et croisière sans bague ni quillon. Lame blanche tachée à pan creux. Marquage fabricant sur le talon « ERFUT » sous couronne. Le dos de la lame est poinçonné « W » sous couronne et « 15 » pour 1915 ainsi qu’un poinçon de contrôle.

Fourreau fer au modèle dans son bronzage d’origine éclairci. Il est équipé d’un gousset cuir noir

(gousset percé pour fixation au mur, nombreux petits chocs sur une des plaquettes bois et sur le garde-flamme).


130




Page 40 de 47


279 Allemagne, 1ère GM.

Baïonnette 1884-98 2ème type.

Poignée à plaquettes bois vissées, le dos rectiligne avec garde flamme et croisière sans bague. Lame blanche à pan creux et 19 dents de scie. Marquage fabricant sur le talon « ERFUT » sous couronne et le dos poinçonné « W » sous couronne et « 15 » pour 1915 ainsi qu’un poinçon de contrôle.

Fourreau fer au modèle. (BE).


100


Lot de trois baïonnettes « SETENGEWHER » 98 n.A. 2ème type sans fourreau.

- Poignée acier à plaquettes bois striées, sans garde flamme. Lame blanche avec marquage fabricant « ALEX COPPEL SOLIGEN » sur le talon et poinçonnée sur le dos « W » sous couronne « 05 » pour 1905. Elle est réceptionnée sur la garde « 173. R. E. 3. 219. » pour Infanterie Ersatz Bataillon n° 173, Kompagnie n° 3 et arme n° 219. (ABE).

65,2 cm.

– Poignée acier à plaquettes bois striées, sans garde flamme. Lame avec petite patine grise avec marquage fabricant « E&F HORSTER SOLINGEN » et poinçonnée sur le dos « W » sous couronne « 06 » pour 1906. Elle est réceptionnée sur la garde « 49. R. 7. 43. » pour Infanterie Regiment n° 49, Kompagnie n° 7 et arme n° 43. (ABE).

65,5 cm.

– Poignée acier à plaquettes bois striées, sans garde flamme. Lame blanche tachée avec marquage fabricant sur le talon « V C SCHILING SUHL » et poinçonnée sur le dos « O » sous couronne « 08 » pour 1908. Elle est réceptionnée sur la garde « B. 4. R. 16. 73. » pour Bayerisch Infanterie Regiment n° 4, Kompagnie n° 16 et arme n° 73. (ABE).

65,5 cm.

180


Lot de deux baïonnettes « SETENGEWHER » 98 a.A. 1er type sans fourreau.

Poignées acier à plaquettes bois striées en une seule partie, sans garde flamme (manque un écrou de vis de plaquette sur une). Lames bronzées avec oxydation fleur de rouille et marquages de l’arsenal « ERFURT » sous couronne sur les talons. L’une est poinçonnée sur le dos « W » sous couronne, « 99 » pour 1899 et réceptionnée sur la garde « 4. G. T. 6. 89. » pour Garde - Train - Bataillon n° 4, Kompagnie n° 6 et arme n° 89. L’autre est poinçonnée sur le dos « W » sous couronne, « 00 » pour 1900, et réceptionnée sur la garde « 26. R. 8. 117. » pour Infanterie Regiment n° 26, Kompagnie n° 8 et arme n° 117. Dans leur jus. (ABE).

65,2 cm.

110



Baïonnette « ARTILLERIE - SETENGEWHER » 71/98 sans fourreau.

Poignée acier sans garde flamme, plaquettes d’origine en bois striées. Lame avec petite patine grise et taches, traces d’oxydation superficielles vers la pointe. Marquage sur le talon sur une face « W » sous couronne, « 7 » et un poinçon de contrôle et sur l’autre face « A. WERTH » et « C ».

63,6 cm.

Pas courant.

230


Très rare baïonnette « SEITENGEWEHR » 98/02 à dents de scie sans fourreau.

Poignée acier sans garde flamme, plaquettes bois striées refaites. Lame à gouttière et dents de scie avec traces d’oxydation peau d’orange par endroits et taches. Elle est poinçonnée sur le dos « W » sous couronne « 03 » pour 1903. Marquage de l’arsenal « ERFURT » sous couronne. (EM).

56 cm.

260


Baïonnette « SEITENGEWEHR » 98/05 à dents de scie.

Poignée acier sans garde flamme, plaquettes bois striées. Lame à goutière et dents de scie avec finition noire (bronzage ancien à l’huile de vidange ?) et petites traces d’oxydation. Aucune trace de marquage, ni poinçon.

Fourreau fer dans son bronzage d’origine avec petites traces d’oxydation. (ABE).


150


Baïonnette « SEITENGEWEHR » 98/05 à dents scie meulées.

Poignée acier sans garde flamme, plaquettes bois striées, oxydée fleur de rouille. Le bouton poussoir est bloqué. Belle lame bronzée à gouttière et dents de scie meulées, et poinçonnée sur le dos « W » « 16 » pour 1916. Marquage fabricant sur le talon « P.D. LÜNEESCHLOS SOLINGEN ».

Fourreau fer au modèle. Il est matriculé « 1838 ».

(deux petits chocs, taché et traces d’oxydation par endroits, ABE).


80


Baïonnette non réglementaire à poignée 98-05.

Poignée du type 98-05 à plaquettes bois strié sans garde flamme à quillon court et bouton poussoir non fonctionnel. Lame blanche à pan creux, estampillée sur le talon de la tête casquée et de la tête couronnée, symbole de l’association de Weyersberg et Kirschbaum. (BE).

Fourreau au modèle en acier bronzé.


170




Page 41 de 47



Baïonnette modèle 14, 1er type.

Poignée à plaquettes bois fixées par rivets et à fort pommeau arrondi. Belle lame blanche à pan creux avec poinçon de contrôle sur le dos. (ABE).

Fourreau acier standard, repeint en feldgrau anciennement (manque la vis de fixation de la bouterole).

32,7 cm.

60


Baïonnette modèle 1914, 2ème type, dite de mitrailleur ou « GOTTSCHO ».

Poignée à plaquette bois d’une seule pièce et croisière à court quillon. La plaquette est accidentée près du pommeau (fendue et manque). Lame à pan creux à petite patine grise avec sur le talon un logo figurant vaguement une ampoule avec au centre deux lettres entrelacées « GR » et « Bl ». (ABE).

Fourreau standard en acier avec traces d’oxydation repeint anciennement en noir. Elle est équipée d’un porte-fourreau en cuir noir au modèle, accidenté (manque sur la largeur du passant de ceinturon).

49,8 cm.

280


Rare baïonnette Ersatz à lame triangulaire.

Poignée acier droite à pommeau anguleux et croisière étroite réalisée en deux parties retenant 50% de sa peinture feldgrau d’origine. Lame triangulaire blanche, réalisée à partir d’une lame de baïonnette à douille. Présence d’un poinçon indéterminé et illisible sur le talon.

Fourreau tôle fer conique au modèle avec reste de peinture feldgrau et tenon de porte-fourreau en laiton. (BE).

57,1 cm (sans fourreau). 60,9 cm (avec fourreau).

360



Poignée acier à neuf stries et croisière étroite monobloc avec reste de peinture noire d’origine. Lame blanche triangulaire réalisée à partir d’une lame de baïonnette à douille. Présence de deux poinçons de contrôle allemands sur le talon.

Fourreau tôle fer conique au modèle avec reste de peinture feldgrau et tenon de porte-fourreau en laiton. (choc vers la pointe, sinon BE).

55 cm (sans fourreau). 62 cm (avec fourreau).

280



Poignée acier droite à pommeau anguleux et croisière étroite réalisée en deux parties (petites traces d’oxydation). Lame triangulaire avec petite patine grise, réalisée à partir d’une lame de baïonnette à douille. Présence de deux poinçons de contrôle allemands sur le talon.


150



Baïonnette Ersatz (réf. EB9).

Poignée moulée en acier avec croisière en une partie dans sa peinture feldgrau d’origine (oxydée). Lame blanche à pan creux avec poinçon de contrôle sur le dos et traces d’affutage. Fourreau fer standard avec oxydation fleur de rouille et restes de peinture feldgrau d’origine. Dans son jus.

43,8 cm.



Poignée moulée en acier avec croisière en une partie, repeinte en feldgrau anciennement. Lame blanche à pan creux avec poinçon de contrôle sur le dos.

Fourreau tôle emboutie laquée noir d’origine.

43,8 cm.



Poignée moulée en acier avec croisière en une partie. Lame blanche avec trace d’affûtage. Fourreau tôle acier emboutie. Poignée et fourreau repeint en feldgrau anciennement.

43,6 cm.

50


Baïonnette Ersatz (réf. EB15 à EB30).

Poignée moulée acier avec modification pour rajout d’une croisière. Lame blanche à pan creux et trace de poinçon de contrôle sur le dos. Fourreau en acier standard. Bel ensemble dans sa peinture feldgrau d’origine.

32,8 cm.

70



Poignée moulée en laiton avec croisière supprimée. Lame plate blanche tachée par endroit avec poinçon de contrôle sur le dos. Le bout de lame est épointé.

Fourreau standard en acier avec trace d’oxydation retenant 50% de sa peinture feldgrau d’origine.

43,3 cm.

70



Poignée moulée en laiton avec croisière et tenon de verrouillage renforcé. Lame plate blanche tachée et poinçon de contrôle sur le dos.

(chocs sur le tranchant et sur la croisière).

Fourreau en tôle emboutie « FAG » repeint en feldgrau anciennement. (chocs)

44 cm.

70




Page 42 de 47




Poignée moulée en acier avec pommeau rond et traces d’oxydation fleurs de rouille. Lame blanche à pan creux avec poinçon de contrôle sur le dos et matriculée « 15335176 » sur le talon.

Fourreau standard en acier dans son bronzage d’origine avec chocs et traces d’oxydation fleur de rouille.

44,8 cm.

60



Poignée moulée en acier avec pommeau rond. Lame blanche à pan creux avec poinçon de contrôle sur le dos.

Fourreau fer standard.

(poignée et fourreau repeints en feldgrau anciennement).

44,8 cm.

70



Poignée moulée en acier avec pommeau anguleux et tenon de verrouillage renforcé. Elle est blanche avec traces d’oxydation fleur de rouille. Lame blanche plate avec poinçon de contrôle sur le dos et traces d’affutage.

Fourreau acier standard dans sa peinture feldgrau d’origine et traces d’oxydation fleur de rouille par endroit.

43,5 cm.

70



Poignée moulée en acier avec pommeau anguleux à tenon de verrouillage renforcé et croisière supprimée. La poignée est dans sa finition bronzée d’origine avec traces d’oxydation fleurs de rouille. Lame blanche plate avec poinçon de contrôle sur le dos.

Fourreau acier standard dans avec sa finition bronzée d’origine éclaircie et traces d’oxydation fleur de rouille par endroit.

43,8 cm.

70



Poignée moulée en acier avec pommeau arrondi et croisière décalée, dans son bronzage d’origine éclairci. Lame blanche à pan creux et poinçon de contrôle sur le dos.

Fourreau acier standard retenant 80% de sa peinture feldgrau d’origine.

44 cm.

120




Poignée moulée en acier avec pommeau arrondi et croisière décalée, traces d’oxydation peau d’orange par endroits. Lame blanche plate avec poinçon de contrôle sur le dos.

Fourreau acier standard avec traces d’oxydation peau d’orange.

43,4 cm.



Poignée moulée en acier avec croisière en deux parties, dans son bronzage d’origine éclairci. Lame blanche tachée à pan creux.

Fourreau tôle emboutie repeint en noir anciennement (oxydé avec chocs vers la pointe et perforation).

43,6 cm.

60



Poignée moulée en acier avec croisière en deux parties. La poignée a été repeinte en feldgrau anciennement. Lame plate grise avec petites traces d’oxydation peau d’orange par endroits et poinçon de contrôle sur le dos.

Fourreau tôle emboutie avec chocs et oxydation vers la pointe, dans sa peinture feldgrau d’origine.

43 cm.

60



Poignée en acier embouti. Lame blanche à pan creux avec poinçon de contrôle sur le dos. Fourreau acier standard. Poignée et fourreau repeints en feldgrau anciennement.

43,4 cm

80


Baïonnette Ersatz dents de scie (réf. EB42).

Poignée moulée en acier striée, repeinte en feldgrau anciennement. Belle lame blanche à pan creux et 49 dents de scie avec poinçons de contrôle sur le dos et le talon. Fourreau acier au modèle repeint en noir anciennement.

47,9 cm.

180


Baïonnette Ersatz 98-05 (réf. EB43).

Poignée moulée en acier striée, repeinte en feldgrau anciennement. Lame blanche à pan creux avec petites traces d’oxydation peau d’orange. Fourreau en acier standard repeint en feldgrau anciennement.

47,9 cm.

120




Page 43 de 47



Baïonnette Ersatz poignée striée (réf. EB49).

Poignée striée moulée en acier, repeinte en feldgrau anciennement. Lame blanche à pan creux avec traces d’oxydation.

Fourreau en acier standard repeint en noir anciennement. Elle est équipée d’un porte fourreau non au modèle en cuir brun.

43,1 cm

80



Poignée striée moulée en acier à croisière fine dans son bronzage d’origine éclairci. Présence d’un matricule illisible sur la croisière. Lame blanche plate tachée avec poinçon de contrôle sur le dos.

Fourreau acier standard avec nombreux chocs dans son bronzage d’origine très éclairci.

41,7 cm.

80



Poignée moulée en acier striée à croisière fine avec traces d’oxydation peau d’orange. Le bouton poussoir est bloqué. Lame plate avec traces d’oxydation et taches.

Fourreau en tôle acier emboutie « FAG » repeint en feldgrau anciennement.

41 cm.

40


Baïonnette-couteau de tranchée DEMAG (réf. EB1).

Toutes parties métalliques repeintes en feldgrau anciennement. Poignée accidentée (choc sur le pommeau, bouton poussoir absent). Lame à double tranchants avec patine grise (traces d’oxydation par endroits, chocs sur les tranchants de lame et pointe légèrement épointée). Marquage sur le talon, sur une face « DEMAG D.R.G.M. » sur deux lignes.

Fourreau fer sans porte-fourreau cuir attenant (accidenté, les deux rivets de fixation sont présents). Dans l’état.


130

313 Autriche-Hongrie, 1ère GM.

Baïonnette Ersatz modèle 17 pour fusil WERNDL.

Poignée en acier d’une seule pièce avec la lame doublée d’un long ressort de même largeur. Elle comporte une encoche médiane et un décrochement latéral placé sur le côté gauche. Lame plate grise à deux tranchants, longue de 24,2 cm.

Fourreau en acier standard.

La poignée et le fourreau ont été repeints en feldgrau anciennement. Elle est équipée d’un porte-fourreau cuir brun.


70


314 Allemagne, Reichswehr.

Baïonnette 1884-98 2ème type.

Poignée à plaquettes bois vissées à pommeau rectiligne avec garde flamme. Belle lame bronzée à gouttières. Logo fabricant sur le talon ALCOSO « ACS » à la balance et poinçon de contrôle sur le dos.

Fourreau fer standard au modèle avec gousset cuir noir estampé du marquage fabricant « ERNST KURZ STUTTGART ». (TBE).


110

315 Grande Bretagne, vers 1870.

Glaive-baïonnette de Volontaire de type BRUNSWICK.

Poignée en laiton cannelé avec rainure en T longue de 5,45 cm permettant la fixation sur le fusil. Le système de verrouillage est réalisé par un long ressort latéral tenu par une vis à tête bombée à l’arrière et actionnée par un poussoir cylindrique proéminent situé sur le côté opposé. La croisière à deux quillons symétriques. Lame blanche à deux tranchants, longue de 55,5 cm avec gouttière médiane d’une longueur de 22,5 cm. Fourreau de cuir noir à deux garnitures laiton et bouton de suspension allongé en laiton. Le dard est absent. Longueur totale sans le fourreau 675 mm. Elle ne possède aucun marquage, seul le dessus du pommeau est poinçonné « 6 ». ABE.

210

316 France, Campagne de 1939-1940.

Fanion de la 8ème Batterie du 20ème R.A.N.A.

De forme rectangulaire en tissu soyeux moiré écarlate avec, au centre, un losange horizontal blanc cassé portant l’inscription en lettres brodées cannetille or sur deux lignes « 8EME BATTERIE » « 20e R.A.N.A ». Dans l’angle supérieur gauche, l’insigne du 20ème R.A.N.A. brodé en cannetille or et argent. Il est bordé de franges dorées sur trois côtés. Très bon état de conservation.

Il est présenté dans son état de découverte, protégé et plié en deux dans un papier de soie, l’ensemble glissé dans un porte document cartonné, portant une étiquette manuscrite « Fanion de la 8e Batterie/20e RANA que j’ai pu rapporter en le conservant cousu dans la doublure de ma vareuse pendant mes 18 mois de captivité ».

28 x 44 cm.

20ème R.A.N.A. pour 20ème Régiment d'Artillerie Nord-Africain

680




Page 44 de 47


317 France, Etat français (1940-44).

Drapeau de la Légion française des Combattants « Section de Tauriac » (46130, département du Lot).

En soie tricolore bordé de franges or. Il est brodé en lettres cannetille or « LEGION FRANCAISE DES VOLONTAIRES » avec le glaive et le bouclier au casque ailé sur une face et « SECTION DE TAURIAC » sur l’autre face.

(une face légèrement insolée, sinon BE).

64 x 67 cm.

250

318 France, Etat français (1940-44).

Corps Préfectoral, casquette de Sous-Préfet.

En drap fin noir, le bandeau brodé de feuilles de chêne et d’olivier en canetille argent. Macaron ovale vertical brodé d’un faisceau de licteur surmonté d’une hache et de feuilles de chêne et d’olivier en cannetille argent. Visière en cuir noir bordée d’un jonc cuir noir. Jugulaire en passementerie argent à coulisseaux au modèle. Intérieur en satinette noire avec marque chapelier « LUSSAN-ROQUE, 13 rue Monsigny PARIS ». Bandeau de sudation en cuir noir. Portée. (BE).

440

319 France, 1ère Armée française.

Affiche J. de LATTRE « ordre du jour n° 8 », 24 avril 1945.

Affiche annonçant que la 1ère Armée française est officiellement surnommée « Rhin et Danube » par de Lattre de Tassigny en mémoire des mêmes victoires des grognards de Napoléon 1er, fait à son PC le 24 avril 1945. Affiche imprimée en lettrage bleu sur fond blanc bordé d’un encadrement tricolore. Marque imprimeur « IMPRIMERIE DES DERNIERE NOUVELLES DE STRASBOURG ». (TBE).

100 x 64 cm.

200




Page 45 de 47


320 France, Résistance-Vercors et Rhin et Danube pour la période 1944-47.

Bel ensemble de 20 documents souvenirs du Chef de Bataillon Charles Joseph BOIXEDA.

- Fiche de renseignement FFI : 8ème Région, Subdivision Militaire de LONS-LE-SAUNIER, 2ème Bataillon F.F.I. du JURA, concernant le Chef de Bataillon BOIXEDA, fait le 15 novembre 1944. (BE).

- Courriers manuscrits datés Octobre, Décembre 1944 et juillet 1947. (BE).

- Commandement Supérieur des troupes d’occupation, 3ème D.B. et 60ème R.I. : Décision n° 84 du 18 fév. 1946, Ordre du Régiment n° 68, nomination du Chef de Bataillon BOIXEDA, Commandant du 60ème RI. (BE).

- Citation à l’Ordre de la Brigade, Capitaine Charles BOIXEDA, pour avoir rempli des missions diverses dans la Résistance et commandé en particulier des groupements importants lors de l’attaque de la 157ème Division allemande (juillet 1944), lors de la prise de LONS-LE-SAUNIER (25 août 1944) et la prise de DOLE (le 9 septembre 1944). Fait à LYON le 5 septembre 1945, signé Colonel DESCOUR, Gouverneur Militaire de LYON, Commandant de la 14ème Région Militaire et Chef régional F.F.I. (BE).

– Courrier sur papier à entête « COMITE DEPARTEMENTAL DE LIBERATION DU JURA » du Président du Comité Départemental de libération du Jura, Marcel RENAUD, certifiant que le Commandant BOIXEDA, alias « vieux Charles », Commandant du Bataillon de choc du Jura, a participé en liaison avec le 137ème Rgt de Cavalerie de la 7ème Armée US aux opérations de SELLIERES CHAUSSIN et DOLE en septembre 1944, daté 15 février 1947. (BE).

- Ministère des Armées, Etat-Major de l’Armée, Service Historique, reçu du commandant BOIXEDA concernant le drapeau du 60ème RI, fait à Paris 25 février 1945. (BE).

- Son procès-verbal de réception et son diplôme d’Officier de la Légion d’Honneur, fait à Paris le 11 juillet 1947. (BE).

- Son diplôme de la Croix du Combattant volontaire 1939-1945, fait à Paris le 28 février 1959. (BE).

- Deux portraits photo avec envois dont Commandant Foucaud et Jeanne Kerleroux. (ABE).

- Feuillet « Pèlerinage du souvenir au Mont-Valérien ». (ABE).

- Liste officielle de nominations Officiers de la Légion d’Honneur, juillet 1947. (ABE).

- Coupures de presse dont Lieutenant MOREL (Combats du Plateau des Glières) avec annotation. (BE).

- Faire de part de décès de Romuald VANDELLE, Commandant « Louis » dans la Résistance, 11 août 1969. (BE).

Carrière militaire : Ecole militaire St Cyr (1920), Lieutenant au 3ème Etranger Maroc, Campagne d’Algérie (1925). Campagne du Maroc (1925-27). Campagne du Levant (1930-1940). CFC (1941). FFI (1943-44). Campagne de France et d’Allemagne avec la 1ère Armée française.


321 Allemagne, 1939-1945.

Pale d’hélice de Chasseur Messerschmitt Bf 109 G.

En aluminium, repeinte en noir sur une face. Le bout cylindrique possède les marquages suivants « 9. 12087. 10 » « Satz Nr 3 » « 3292 » « nml 06129 ». (BE).

143,5 x 30 cm. Diam. de l’axe circulaire 8,5 cm.

470

322 Grande-Bretagne, 1939-1945.

Pistolet mitrailleur STEN MKII.

Cal. 9 mm. N° de série « T60111 ». Toutes pièces dans leur finition noire d'origine. Marquage fabricant « STEN MKII » « RTL » et broad arrow. Il est équipé d'une crosse squelette. Complet avec son chargeur. (TBE).

Provenance Résistance du secteur de la Montagne Bourbonnaise d’Auvergne, Auvergne et Rhône-Alpes.

Arme classée en catégorie C9, du décret n° 2018-542 du 29 juin 2018, neutralisée selon les dernières normes en vigueur par le banc national d'épreuve de St Etienne, et soumise à déclaration. On y joint une attestation européenne de neutralisation du banc national d'épreuve de St Etienne.

L'acquéreur devra présenter OBLIGATOIREMENT une pièce d'identité et un certificat médical de moins de 6 mois attestant que l'état de santé physique et psychique du déclarant n'est pas incompatible avec la détention d'arme ou d'un des titres visés à l'article R.312-53).

395

323 Allemagne, 1939-45.

Dague LW modèle 37.

Pommeau et garde en aluminium. Fusée synthétique blanche avec torsade de fils d’aluminium. Lame blanche avec logo et marquage fabricant « F.W. HÖLLER SOLINGEN ».

Fourreau métallique argenté (petite oxydation vers la pointe).

Dans son jus (BE).

280

324 Allemagne, 1939-45.

Dague Heer modèle 35.

Pommeau et garde en métal nickelé. Fusée synthétique rouge accidentée avec manque. Lame blanche avec petites taches et logo de la maison « W K C Solingen ».

Fourreau métallique nikelé. Bélières au modèle, les parties métalliques sont estampillées « D.R.G.M. ».

Dans son jus (BE).

260

325 Allemagne, 1939-45.

Bélière pour la dague Heer modèle 35.

Les parties métalliques sont estampillées « D.R.G.M. ». Complète. (BE).

130




Page 46 de 47


326 Allemagne, 1939-45.

Sabre réglementaire d’Officier Supérieur Heer avec lame dédicacée.

Monture en bronze, garde à la Blücher, pommeau tête de lion avec rubis. La branche de garde, la calotte à longue queue et la virole sont décorées de feuilles de chêne. Poignée en bakélite noire filigranée de fils de couleur argent. L’oreillon de garde est décoré de l’aigle de la Wehrmacht en relief aux ailes horizontales allongées le long des quillons. Belle lame blanche à un seul tranchant avec marquage fabricant au logo de la célèbre maison Eickhorn à Solingen. Elle est gravée « Zum anderken an ihren Major Kramme 1.7.1941 ». Le butoir en cuir est présent. Complet avec son fourreau en fer laqué noir d’origine. Il est équipé d’une rare dragonne pour Officier Général en cuir feldgrau cousue de fils de céléon or, comme le pompon. (TBE).

96,5 cm.

780

327 Allemagne, 1939-45.

Sabre réglementaire d’Officier et Sous-Officier du « Kavallerie Regiment 14 » de la Heer.

Monture à la blücher en fer nickelé, poignée en corne noire filigranée. Belle lame blanche et bleuie, gravée « Kavallerie Regiment 14 » dans un cartouche et aigle à croix gammée sur une face et d’une charge de Cavalerie et d’un aigle à croix gammée sur l’autre face. Marquage et logo fabricant « ALCOSO » sur la lame sous un oreillon.

Bon fourreau fer laqué noir. Le butoir en feutre rouge est présent.

Complet de sa dragonne cuir et de son porte-épée. (BE).

94,2 cm. Lame 81 cm.

660

328 Allemagne, 1939-45.

Baïonnette de sortie KS.

Pommeau en tête d’aigle, plaquettes striées en bakélite. Belle lame blanche nickelée avec marquage fabricant « L. WÖRZ ULM A/D ».

Fourreau fer laqué noir d’origine. (BE).

80

329 Allemagne, 1939-45.

Baïonnette de sortie KS à lame gravée.

Pommeau en tête d’aigle, plaquettes striées en bakélite. Lame blanche nickelée avec petites trace d’oxydation fleur de rouille et gravée à l’acide « Erinnerung an meine Dienstzeit » avec aigle à croix gammée. Sur le talon, logo fabricant « W.K.C. » sur une face et « MARQARDT et EBERT LUDWIGSBURG » sur l’autre face.

Fourreau fer laqué noir avec traces d’oxydation fleur de rouille.

(petite entaille sur le pommeau au niveau du bec de l’aigle, ABE).

200


330 Allemagne, 1939-45.

Lot de deux baïonnettes réglementaires 98K.

Plaquettes bakélite. Fourreaux fer pas au même numéro avec goussets cuir noir. (marquages fabricants illisibles, une oxydée). Dans l’état (EM).

100

331 Chine, fin XIXe.

Belle hallebarde à décor d’une tête de dragon.

Fer à deux tranchants ciselé sortant de la gueule d'un dragon. Douille en laiton. Hampe en bois naturel laqué rouge. Talon de la hampe absent.

241 cm. Fer 39 cm, avec la douille 72 cm.

100

332 Japon, famille « AKIMOTO » période Edo.

Jingasa de Samourai de haut rang modèle pour cavalier orné d’un « Môn » or.

En bois laqué mat brun à décor de dragon d’eau et dragon du ciel. La cordelette jugulaire d’origine est présente. (BE).

570

333 Japon, période Edo.

Wakisaki.

Belle lame blanche avec belle ligne de trempe, non signée. Habaki en argent. Monture en peau de raie avec tresse noire. (BE).

Fourreau en laque pailletée (petits accidents au niveau du kosuca).

55 cm (avec fourreau). 53,5 cm (sans fourreau). Lame 39 cm.

550

334 Japon, période Medji fin XIXe.

Bambou pour tests de coupe des lames de sabre.

Quatre bambous de fort diamètre présentant chacun une coupe biaise annotée. Ils sont rangés sur un petit présentoir en bois laqué. Présence d’un « Môn » de shogun. (BE).

Ce test de coupe était livré avec la lame du sabre et permettait de justifier la qualité de la lame qui avait été commandée. Pas courant.

270


Lance Yari avec fer type Sankaku.

Fer avec petite patine grise et taches. Hampe en bois naturel vernis, avec talon conique fer, longue de 183 cm. (accident et usures d’usage, ABE).

Sankaku 29,5 cm.

300


Lance Yari avec fer type Wakisaki et tsuba.

Fer avec petite patine grise et taches. Hampe en bois naturel verni avec talon fer, longue de 150 cm (accident et usures d’usage, ABE).

Fer 50,5 cm.

350




Page 47 de 47


337 Japon, fin XIXe.

Rare sabre (KYU-GUNTO) d’Officier Supérieur modèle 1875.

Monture « à deux main » en bronze doré et ornée d’un « Môn » en argent, attribué à la famille « AIBA ». Poignée en peau de raie. Il est équipé d’une lame de fabrication industrielle pour la parade.

Fourreau léger en fer nickelé à un anneau de suspension, également pour la parade. (TBE).

Ces sabres étaient destinés aux officier supérieurs au rang de Colonel ou général, et étaient réalisés sur commande.

102 cm (avec fourreau). 89 cm (sans fourreau). Lame 65,5 cm.

750

338 Japon, Guerre du Pacifique (1941-1945).

Ensemble d’objets personnels japonais, prises de guerre US réalisées sur des soldats japonais.

Dont petite caisse en bois avec inscriptions japonaises sur le couvercle, photos personnelles d’origine japonaise illustrant des civils, lettres, billets d’invasion pour le Japon de différentes valeurs, cartes postales japonaises vierges (accidentées), un petit paysage japonais peint sur bois, une lettre écrite en japonais adressée au « Japan Tokyo kitatama gun ».

Tous ses objets ont appartenu au Private John D. Halter, matricule 36168006, 164 Infantry Medical Detachment.

On y joint une carte « MACDILL FIELD » du Pvt. John D. Halter, daté du 10 sept. 1942 avec photo, une carte « EM’S MESS PASS » à son nom, un certificat US de transport à son nom pour un fusil japonais et une baïonnette Arisaka, deux lettres écrites à son épouse du Japon en 1945, un extrait papier US du « Headquaters Bartow Army Air Field » en date du 24 déc. 1944 mentionnant la liste des hommes affectés au 340th AAF dont Pvt. John D. Halter, 5 fascicules dont « Intelligence Bulletin, aug. et sept. 1945 », « Fighting on Guadalcanal » daté 1943, « Supplement to Technical Manual TM 11-1122 » 6 april 1943, « Air-Ground Training, Training Bulletin No 141 sept. 1942 ». (BE).

Provenance Souvenirs du Private John D. Halter, matricule 36168006, 164 Infantry Medical Detachment. Le 164 Inf. Med. Det. est engagé en soutien d’unités de l’USSAF pendant la Guerre du Pacifique.

140


339 Japon, Guerre du Pacifique (1941-1945).

Drapeau « Hinomaru Yosegaki » de l’Armée Impériale japonaise, prise de guerre US dans les îles Salomon à Guadalcanal en 1942/43.

Fabrication en une partie, en soie naturelle imprimée, avec vœux de courage et de fidélité à l’Empereur. Il est complet avec ses renforts cuir dans les angles et ses deux cordelettes de fixation (usures et patine du temps, BE).

72 x 98 cm.

Provenance : Souvenirs du Private John D. Halter, matricule 36168006, 164 Infantry Medical Detachment. Le 164 Inf. Med. Det. est engagé en soutien d’unités de l’USSAF pendant la Guerre du Pacifique.

800

340 Souvenirs du Private John D. HALTER, période 2ème GM

Rare sabre katana erzats pour le combat d'officier Japonais, période 1944-45 (fin de guerre). Poignée en tressé fibre blanche, garnitures fer bruni. Tsuba en fer bruni. Lame blanche avec petits chocs sur le fil vers la pointe. Fourreau en bois exotique à garnitures fer et laiton.

Dim : Longueur totale de la lame 66,5 cm (sans la poignée) x Longueur de la soie 24 mm x Longueur totale avec fourreau 91 cm.

Provenance : Souvenirs du Private John D. Halter, matricule 36168006, 164 Infantry Medical Detachment. Le 164 Inf. Med. Det. est engagé en soutient d'unités de l'USSAF pendant la guerre du pacifique.

750

341 Japon, XXe.

Tachi ouvre-lettre katana.

Sabre katana miniature présenté sur son support en bois laqué noir. Miniature très fidèle réalisée anciennement en acier, bronze et peau de raie pour la poignée. Très belle qualité d'exécution.

(un petit accident sur le support, sinon TBE).

172 cm.

210