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PLEIN VIDE La succession brutale de vide est de plein pousse à une réflexion sur la transition entre ces deux entités. La limite devient alors un élément fédérateur du projet de paysage. La forêt morcelée. La sylve existe en tant qu’amas de boisements isolés. Il n’y a aucun lien entre les différentes entités. Un travail sur le végétal permettrait de créer un lien en tissant les différentes masses les unes aux autres. L’openfield caractérise le paysage agraire. Les repères visuels sont quasiment inexistants. On se sent perdu. La diversité écologique a été perdue. L’urbanisation nouvelle s’étale souvent le long des axes viaires. Ce sont autant d’éléments qui influent négativement sur le paysage et qui inspirent un projet de paysage. Openfields ou foret. Un passage brutal du vide au plein ou du plein au vide. Le paysage est caractérisé par une certaine monotonie et uniformité. Malgrès les quelques traces qui persistent, la maille bocagère a quasiment disparu. Tout un travail de tissage, de reconstitution de ces liens perdus semble s’imposer. ... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparition LA SYLVE D’ARGENSON CARTE DANTICIPATION. ANALYSE SENSIBLE DU TERRITOIRE : TRAVELING PAYSAGER. La sylve d’Argenson occupe un rôle stratégique sur le territoire de la France. C’est une frontière, une démarcation entre le Massif armoricain et le Massif central, une zone de transition linguistique. Ce confit entre la langue d’oc et la langue d’Oil a largement influencé la culture locale. Mais la sylve est aussi un point stratégique, un passage obligé. Ce couloir est emprunté depuis toujours par des axes de circulation majeurs. Autrefois c’était le chemin vers St-Jacques de Compostelle, aujourd’hui c’est le chemin de l’autoroute A83 et autres nationales. La rivière Charente avec ses nombreux méandres a su s’y frayer un passage. De nombreuses villes s’y sont installées. Cette sylve occupe donc un rôle structurant dans cette région. Sa situation géographique et la richesse qu’elle constitue ont poussé l’homme à s’y intéresser très tôt. Les défrichements successifs entrepris par les Romains sont encore aujourd’hui perceptibles dans le paysage. Anticipation des caractéristiques géographiques, culturelles et paysagères de la sylve. C’est à Niort que notre traveling a commencé. Bien vite, l’environnement urbain dense laisse place à de vastes étendues agricoles. Tantôt, la terre est nue, tantôt elle est couverte de cultures. Par ci et par là, apparaissent quelques reliques d’un passé viticole en oubli. Quelques vignes sont là, comme étranglées par l’agriculture intensive. Les horizons sont nus. Les formations arborées sont quasi absentes. On devine, toute foi, le passé bocager du territoire. Des restes de haies palisses ponctuent le paysage. Les parcelles sont géométriques, agressives. Doucement, on s’approche de la forêt, au loin on peut déjà percevoir un horizon boisé. Cet horizon toujours présent est caractéristique de la sylve d’Argenson. D’ailleurs, c’est peut-être la seule chose qu’il en reste. La haie se fait alors de plus en plus en plus présente. Quelques bosquets isolés annoncent la sylve. Tout d’un coup, on y est. Nous sommes dans la forêt. La transition est brutale. Le paysage fermé contraste avec le paysage d’openfield. La forêt est imposante. Sa densité impressionne. Les troncs de chêne serrés très près les uns des autres dessinent un paysage très graphique. La route est droite, elle continue dans sa percée qui semble sans fin. Si le léger vallonnement ne permettait pas de dégager quelques cônes visuels, le paysage en deviendrait presque monotone. Soudainement, c’est fini. Le plein laisse place au vide. On retrouve des champs à perte de vue. Les haies, enfin celles qui existent encore, sont tout ce qu’il nous reste de la forêt. Ce sont elles qui vont nous guider jusqu’à la prochaine forêt. C’est ainsi que l’on traverse cette sylve. On passe de boisement en boisement sans qu’il y ait vraiment de lien entre eux. Ce qui semble encore créer timidement l’unité de la sylve, c’est l’horizon,toujours boisé, ainsi que les quelques haies qui ont survécu aux défrichements des siècles passés. Différentes typologies végétales Jeux de pleins et de vides Paysage ouvert d’open field Agriculture intensive Impact fort de la signalétique Horizons nus Fort impact de l’arbre isolé Chateaux d’eau Parcelles géométriques, lignes aggressives Nombreux chemins agricoles Silouhette de village typique Forêt dense Transitions Vide/Plein Mur de limite Front boisé Découpage géométrique des parcelles VIllage préservé de l’urbanisation Forêt dévastée Identité viticole Chemins forestiers CONSTATS : ANALYSE GÉOGRAPHIQUE ET MORPHOLOGIQUE SUR LE TERRITOIRE DE LA SYLVE 1 SCHMID Simon 4A ENSNP Expression sensible de l’ambiance de la sylve Les masses boisées: une forêt fragmentée. L’urbanisation: un territoire encore peu anthropisé. Le réseau viaire: une traversée transversale Les cours d’eau: un territoire fortement irrigué. La sylve, un territoire à la croisée de trois départements. Un réservoir de richesses culturelles. De vastes ressources en eau potable : des milieux fragiles à protéger. CONSTATS PAYSAGERS : PISTES LOGIQUES DE PROJET . Trois typologies végétales caractérisent le territoire de la sylve. Elles sont souvent mal organisées et périclitent. L’ensemble du projet s’appuiera sur une réorganisation de ces structures dans le but d’une excellence paysagère, environnementale et culturelle. La revalorisation paysagère grâce à la plantation pourra aussi se suivre d’une revalorisation économique avec l’exploitation des ressources fournies par le végétal. l’arbre isolé. la haie palisse. La bande boisée.

Sylve d'Argenson

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Sylve d'Argenson

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Page 1: Sylve d'Argenson

PLEINVIDE

La succession brutale de vide est de plein pousse à une réflexion sur la transition entre ces deux entités. La limite devient alors un élément fédérateur du projet de paysage.

La forêt morcelée. La sylve existe en tant qu’amas de boisements isolés. Il n’y a aucun lien entre les différentes entités. Un travail sur le végétal permettrait de créer un lien en tissant les différentes masses les unes aux autres.

L’openfield caractérise le paysage agraire. Les repères visuels sont quasiment inexistants. On se sent perdu. La diversité écologique a été perdue. L’urbanisation nouvelle s’étale souvent le long des axes viaires. Ce sont autant d’éléments qui influent négativement sur le paysage et qui inspirent un projet de paysage.

Openfields ou foret. Un passage brutal du vide au plein ou du plein au vide. Le paysage est caractérisé par une certaine monotonie et uniformité. Malgrès les quelques traces qui persistent, la maille bocagère a quasiment disparu. Tout un travail de tissage, de reconstitution de ces liens perdus semble s’imposer.

... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparitionla Sylve d’argenSon

Carte d’antiCipation.

analyse sensible du territoire : traveling paysager.

La sylve d’Argenson occupe un rôle stratégique sur le territoire de la France. C’est une frontière, une démarcation entre le Massif armoricain et le Massif central, une zone de transition linguistique. Ce confit entre la langue d’oc et la langue d’Oil a largement influencé la culture locale. Mais la sylve est aussi un point stratégique, un passage obligé. Ce couloir est emprunté depuis toujours par des axes de circulation majeurs. Autrefois c’était le chemin vers St-Jacques de Compostelle, aujourd’hui c’est le chemin de l’autoroute A83 et autres nationales. La rivière Charente avec ses nombreux méandres a su s’y frayer un passage. De nombreuses villes s’y sont installées. Cette sylve occupe donc un rôle structurant dans cette région. Sa situation géographique et la richesse qu’elle constitue ont poussé l’homme à s’y intéresser très tôt. Les défrichements successifs entrepris par les Romains sont encore aujourd’hui perceptibles dans le paysage.

Anticipation des caractéristiques géographiques, culturelles et paysagères de la sylve.

C’est à Niort que notre traveling a commencé. Bien vite, l’environnement urbain dense laisse place à de vastes étendues agricoles. Tantôt, la terre est nue, tantôt elle est couverte de cultures. Par ci et par là, apparaissent quelques reliques d’un passé viticole en oubli. Quelques vignes sont là, comme étranglées par l’agriculture intensive. Les horizons sont nus. Les formations arborées sont quasi absentes. On devine, toute foi, le passé bocager du territoire. Des restes de haies palisses ponctuent le paysage. Les parcelles sont géométriques, agressives. Doucement, on s’approche de la forêt, au loin on peut déjà percevoir un horizon boisé. Cet horizon toujours présent est caractéristique de la sylve d’Argenson. D’ailleurs, c’est peut-être la seule chose qu’il en reste. La haie se fait alors de plus en plus en plus présente. Quelques bosquets isolés annoncent la sylve. Tout d’un coup, on y est. Nous sommes dans la forêt. La transition est brutale. Le paysage fermé contraste avec le paysage d’openfield. La forêt est imposante. Sa densité impressionne. Les troncs de chêne serrés très près les uns des autres dessinent un paysage très graphique. La route est droite, elle continue dans sa percée qui semble sans fin. Si le léger vallonnement ne permettait pas de dégager quelques cônes visuels, le paysage en deviendrait presque monotone. Soudainement, c’est fini. Le plein laisse place au vide. On retrouve des champs à perte de vue. Les haies, enfin celles qui existent encore, sont tout ce qu’il nous reste de la forêt. Ce sont elles qui vont nous guider jusqu’à la prochaine forêt. C’est ainsi que l’on traverse cette sylve. On passe de boisement en boisement sans qu’il y ait vraiment de lien entre eux. Ce qui semble encore créer timidement l’unité de la sylve, c’est l’horizon,toujours boisé, ainsi que les quelques haies qui ont survécu aux défrichements des siècles passés.

Différentes typologies végétales Jeux de pleins et de vides

Paysage ouvert d’open field Agriculture intensive Impact fort de la signalétique Horizons nus Fort impact de l’arbre isolé Chateaux d’eau Parcelles géométriques, lignes aggressives Nombreux chemins agricoles Silouhette de village typique Forêt dense Transitions Vide/Plein Mur de limite Front boisé Découpage géométrique des parcelles VIllage préservé de l’urbanisation Forêt dévastée

Identité viticole Chemins forestiers

Constats : analyse géographique et morphologique sur le territoire de la sylve

1

SCHMID Simon 4A ENSNP

Expression sensible de l’ambiance de la sylve

Les masses boisées: une forêt fragmentée.

L’urbanisation: un territoire encore peu anthropisé.

Le réseau viaire: une traversée transversale

Les cours d’eau: un territoire fortement irrigué.

La sylve, un territoire à la croisée de trois départements. Un réservoir de richesses culturelles.

De vastes ressources en eau potable : des milieux fragiles à protéger.

Constats paysagers : pistes logiques de projet .

Trois typologies végétales caractérisent le territoire de la sylve. Elles sont souvent mal organisées et périclitent. L’ensemble du projet s’appuiera sur une réorganisation de ces structures dans le but d’une excellence paysagère, environnementale et culturelle. La revalorisation paysagère grâce à la plantation pourra aussi se suivre d’une revalorisation économique avec l’exploitation des ressources fournies par le végétal.

l’arbre isolé.

la haie palisse.

La bande boisée.

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... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparitionla Sylve d’argenSon

plan masse - eCh. 1/25000

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SCHMID Simon 4A ENSNP

shémas direCteurs d’intentions

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GR 36

Route de la sylve

Mise en valeur de l’unité de la sylve grâce à un travail de composition avec les typologies végétales (Haies, bandes boisées, arbres isolés)

Maitrise de l’urbanisation notamment en limitant le mitage en milieu rural en périphérie des villes moyennes.

Mise en valeur des cours d’eau et des vallées. Mise en oeuvre d’une politique de qualité environnementale afin de protéger les zones de captage d’eau.

Mise en valeur du sentier de grande randonée GR et création d’un itinéraire routier touristique longitudinal. La «route de la sylve d’Argenson» relirait Niort à Angoulème en passant par la sylve et les richesses culturelles qu’elle détient.

Afin de mener un réel projet de paysage, ces intentions seront concrétisée sur site. La commune de Villier en Bois semble être un choix judicieux pour un tel projet. Le territoire de la commune deviendra alors d’excelence environementale et paysagère et pourra servir d’action exemplaire sur l’ensemble de la sylve.

n

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... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparition

La commune est traversée par la «route de la sylve » c’est donc un territoire vitrine qui doit faire preuve de qualité tant au niveau paysager qu’environnemental.

La concentration de structures culturelles fait de la commune un territoire privilégié pour la mise en oeuvre d’un projet de valorisation du territoire.

La maîtrise de l’évolution urbaine au coeur des clairières forestière est un enjeu majeur pour la commune.

La foret à proximité des villages crée un effet de clairière. C’est un atout paysager qui demande à être valorisé.

La commune constitue un vaste bassin versant. Il y a donc un enjeu concernant les plantations pour la protection et la qualité des eaux potable.

Haies / bandes boisées.

Arbres isolés.

Valorisation des lisières.

Extention du bati

OBSERVATOIRE

DEPART DU SENTIER A THEME

IMPLANTATIONDE NOUVEAUXLOTISSEMENTS

VALORISATION DE LA LISIERE

VALORISATION DE LA LISIERE

VALORISATION DE LA LISIERE

TRANSITION ENTRE PLEIN ET VIDE

virollet

villiers-en-bois

les alleuds

Maison forestière

Zoorama

Office national de la chasse

Centre d’études biologiques

RéSERVE BIOLOGIQUE INTéGRALE

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... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparitionla Sylve d’argenSon 3

valorisation des differentes typologies végétales en disparition

Effet de lisière. Le chemin s’appuie sur une bande boisée ...

HAIE BOCAGERE CHEMIN CREUX BANDE BOISEE ARBRE ISOLE

Transition entre plein et vide. Les haies en bord de route donne l’illusion de la forêt

la Commune de villiers en bois, un territoire d’exCellenCe environnementale

La revalorisation paysagère grâce à la palette des typologies végétales contribuera aussi et avant tout à la qualité environnementale du territoire. Ainsi, les haies seront exploitées par les agriculteurs pour la production de bois et revalorisées en bois énergie. L’énergie sous forme de chaleur permettra d’alimenter en chauffage les bâtiments communaux et les nouvelles habitations construites. La plantation de haies contribuera bien sûr à l’augmentation de la biodiversité et à l’amélioration de la qualité des eaux.

1 2 3 4 5 6Haie bocagère, source de biomasse.

Prélèvements de bois sur la haie.

Broyage en plaquettes forestières.

Stockage et séchage

Chaudière automatique

Chauffage des bâtiments publics et des nouveaux lotissements grâce à la mise en place d’un réseau de chaleur.

1000 m HAIE = 30 T/an BOIS = 5 HABITATIONS CHAUFFEES

Critères de rentabilité

1 km de haie bien fournie a la même productivité (croissance annuelle) qu’un hectare de taillis forestier, soit 3 tonnes de matière sèche/ha/an. 1 km de haie recépée tous les 10-15 ans permet d’obtenir au moins 30 tonnes de bois. (90 à 450 m3). Une maison de 120 m2 bien isolée consommera environ 30 à 40 MAP (Mètres cube Apparent Plaquettes) par an pour le chauffage. Il faut 200 m de haies pour produire ces 30 m3.

Coût de revient Coût de production agricole incluant mécanisation, main d’œuvre et transport : autour de 15 €/MAP sec. Pour le même confort, une chaudière automatique au bois-déchiqueté revient plus cher qu’une chaudière au fioul mais le prix du combustible est moins cher. Compte-tenu de l’économie réalisée sur le combustible, le temps moyen de retour sur l’investissement d’une chaudière à bois-déchiqueté par rapport à une chaudière au fioul est de 7 ans. L’énergie bois est non seulement moins chère que les autres énergies, mais son prix est stable dans le temps, à la différence des énergies fossiles.

le bois energie

Les haies, réservoirs énergétique. Le recépage est préconisé pour une valorisation de la haie en bois-énergie. Le recépage a de multiples avantages : développement de la diversité végétale de la haie, formation de brise-vent efficaces, croissance verticale de l’arbre plutôt que latérale, bonne productivité du bois.

Actions environementales de la haie:- Rôle hydrologique et pédologique.- Hausse de la biodiversité.- Protège les cultures du vent. - Production de bois, de fruits.

Infiltration

Faune et flore

Effet brise - vent

bio-diversite et qualite des eaux

Carte du relief et pentes

Etude des bassins versants, le linéaire planté de haie contribura à une amélioration de la qualité des eaux.

Chemin creux. Malgrès la proximité des champs, l’ambiance forestière domine.

Le projet s’appuie sur ces 4 typologies caractéristiques du paysage de la sylve. L’ancien paysage bocager a laissé place à une agriculture intensive avec de l’openfield. Celle-ci a fortement endommagé ces différentes structures. Le paysage a donc perdu sa diversité et sa richesse. La replantation permettra ainsi de revaloriser la qualité paysagère de la commune. Le maillage ainsi crée contribue à relier les différents forets de la sylve. Ainsi, l’unité estompée sera recréée. L’étroit maillage de haies et bandes boisées entre les parcelles cultivées permettra de donner l’impression de foret. Finalement, en plus de leurs fonctions esthétiques, ces structures seront source de matière première pour un chauffage de la commune au «Bois énergie». Les agriculteurs pourront ainsi tirer profit de ces plantations.

une maitrise de l’évolution de l’urbain

L’enjeu urbain est de contenir l’évolution du bâti autour des centres-village compacts. Il s’agit donc de limiter le mitage anarchique des lotissements qui s’installent sans tenir compte de la consommation d’espace.

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Maîtrise de l’évolution des hameaux habités. Densification autour des coeurs existants. Détail de l’implantation des nouvelles habitations.

Axonométrie montrant le bâtiment «chaudière» et les nouveaux lotissements. Les nouvelles habitations s’implantent dans un maillage de haies bocagères fructifères. La trame ainsi établie ouvre les nouvelles habitations vers le paysage.

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... reconquête d’un paysage et d’une culture en disparitionla Sylve d’argenSon 4

SCHMID Simon 4A ENSNP

mise en valeur des sentiers de randonée. Le circuit de petite randonnée (PR) est converti en sentier à thème. Le sujet choisi sera «la Sylve d’Argenson». Grâce à des panneaux d’information, le public sera informé sur l’historique de la sylve, la faune, la flore ainsi que le mode de gestion actuel (stratégies de reboisement mises en oeuvre par l’ONF suite à la tempête)

En ce qui concerne le sentier de grande randonnée, un observatoire de la sylve sera mis en place, juste à proximité, sur le point haut de la commune. Cette tour haute de 25 m, accessible à pied, permettra d’embrasser du regard l’ensemble de la sylve et de la percevoir dans sa globalité. C’est un élément mise en oeuvre afin de révéler son immensité et son étendue

le végétal : détail des plantations

ESPECES ORNEMENTALE:

Quercus Ilex - Chêne vertTaille : 5 — 20 mAspect : arbre de taille moyenne. Son feuillage est persistant. Il a une longévité de 200 à 500 ans. C’est une espèce monoïque. la date de floraison s’étend d’avril à mai.Tronc court et souvent tortueuxExigences : Peu exigeant, supportes les sols secs.

Quercus petraea - Chêne rouvreTaille : 20 — 40 mAspect : grand arbre à couronne dense et haute en voûte et à tronc se poursuivant jusqu’à la cime. Rameaux gris olive luisants. Exigences : ensoleillement direct à indirect. Préfère les atmosphères plus humides que Q. robur.

Prunus Avium - MerisierTaille : 15 — 25 mAspect : arbre de taille moyenne à couronne ovale et à tronc droit pénétrant profon-dément la couronne. Feuilles caduques. Ecorse brun rouge puis luisante et annelée. Superbe floraison blanche d’avril à mai. Exigences : Peu exigeant, mais préfère un sol profond et argileux, frais à modéré-ment humide. Bien rustique. Demande beaucoup de lumière.

Acer campestre - Érable champêtreTaille : 5 — 15 m de hautAspect : arbre petit à moyen, à couronne ovoïde devenant arrondie avec l’âge, ou arbuste à plusieurs troncs, dense et peu ramifié. Ecorse sillonnée de rides transver-sales et longitudinale se croisant à angle droit. Exigences : plein soleil à ombre légère. Pas d’exigence de sol particulière, sols secs à frais, apprécie les substrats calcaires.

Acer Monspessulanum - Érable de MontpellierTaille : 5 — 13 m de hautAspect : Petit arbre ou grand arbuste au tronc généralement tordu et à couronne irrégulière. Croissance lente. Fleurs jaune — vert en mai. Exigeances: soleil direct à indirect. Tolère tous types de sols cultivés et biens meu-bles. Apprécie le calcaire et se plaît aussi sur les terrains secs.

Salix Rosmarinifolia - Saule à feuilles de romarinTaille : 1,5 — 2 m Aspect : Arbuste large et buissonnant à étroits rameaux érigés et brun rouge dont les plus périphériques retombent en arceaux après quelques années. Exigences : très rustique. Sans exigence particulière. S’accommode de tous les substrats secs à humides et acides à alcalins, mais préfères les sols calcaires.

Sambucus nigra - Sureau noirTaille : 3 à 7 m Aspect : Grand arbuste, large, buissonnant, lâche et érige, parfois aussi petit arbre à tronc court. Bois creux. Croissance rapideExigences : Rustique. Exposition ensoleillée à mi ombragée. Peu exigeant, accepte les sols sableux et sec mais préfère les sols frais.

Cornus Alba - Cornouiller Taille: 3 à 4 m Aspect :  arbuste de grande taille, largement érigé au stade juvénile, dont les tron-çons de branches arquées et rampantes finissent par s’enraciner avec l’age. Exigences: Ensoleillement direct à indirect, également mi-ombre. Pas d’exigence de sol particulière. Tolère les emplacements secs et supporte le calcaire.

Salix alba - Saule blancTaille: 15 à 25 m Aspect :  C’est un arbre qui peut atteindre 25 m de haut. Le tronc est droit et élevé et le houppier dressé, sauf quand l’arbre est étêté et taillé en têtard.Les feuilles, alternes, caduques, de 5 à 12 cm de long, sont entières, lancéolées, étroites, de couleur argentée sur les deux faces.Exigences: Préfère un sol humide, mais supporte très bien des conditions sèches.

Cornus Mas - Cornouiller Taille: 5 à 8 m Aspect :  arbuste de grande taille. Les feuilles sont entières, opposées, légèrement gaufrées, au revers vert sombre. Les fleurs sont petites, jaunes, survenant en février- mars avant les feuilles. Les fruits sont des drupes rouges, acidulées.Exigences: Ensoleillement direct à indirect, également mi-ombre. Pas d’exigence de sol particulière.

Prunus spinosa - PrunellierTaille: 2 à 6 m Aspect :  Ses branches épineuses portent des petites fleurs blanches très mellifères au mois de mars ou avril selon le climat. Ses baies (des drupes à un seul noyau appelées «prunelles») bleu noir sont astringentes et très âpres tant qu’elles n’ont pas subi les premières gelées.Exigences:  Pas d’exigence particulière. Tolère les emplacements secs et supporte le calcaire.

ESPECES FRUCTIFERES:

Amelanchier lamarkii - AmélanchierTaille: 4 - 6 m Aspect : Grand arbuste à plusieurs troncs, lâche et érigé au stade juvénile et s’élar-gissant avec l’âge jusqu’a porter une courrone un peu en parasol et des branches latérales légèrement retombantes. Exigences: soleil direct à indirect. Sol cultivé normal, acide à légèrement alcalin, modérément sec à humide, globalement pas d’exigences particulières.

Prunus avium ‘Regina’ - CerisierFruit rouge brun, très gros. Chair ferme, aromatique, relativement juteuse. Maturité en juillet - août.

Pyrus communis ‘Alexander Lukas’ - PoirierFruit gris vert à jaune, moyennement gros. Chair juteuse acidulée. Maturité en sep-tembre.

Prunus domestica ‘Ontario’ - PrunierFruit jaune marbré gros à très gros, juteux et très sucré. Maturité de juillet à août.

Juglans regia - Noyer communTaille: 15 - 20 m Aspect : Arbre imposant, de taille moyenne à grande. Couronne ronde avec fortes branches tordues. Tronc cylindrique court. Croissance lente. Gros rameaux ronds, satinés et vert olive à bruns. Exigences: ensoleillement direct à indirect. Supporte tout type de substrats pas trop secs à humides.

Corylus avellana ‘Cosford’ - NoisetierTaille: 5 - 7 m Aspect : Grand arbuste, large et érigé, en cépée, dont les branches s’étalent large-ment en parasol avec l’âge. Noisettes rondes, jusqu’a 2 cm de diamètre, à coquille fine, très bon pollinisateurs. Exigences: exposition ensoleillée à mi ombragée. Tolère tous types de sols, même grossiers, secs à humides, de légèrement acides à alcalins. Totalement rustique, supporte les tailles sévères, grand pouvoir calorifique.

Malus ‘Evereste’ - Pommier ornementalTaille: 4 - 6 m Aspect : Grand arbuste ou petit arbre largement pyramidal, à structure lâche et à branches latérales étalées et retombant un peu avec l’âge. Fruits rouges en sphère aplatie pendant l’hiver. Exigences: exempt de chancres, résistant et peu exigent.

Sorbus Domestica - CormierTaille: 15 à 20 m Aspect:  C’est un arbre à l’écorce brun-orangé, aux feuilles caduques pennées (13 à 21 folioles) et aux fleurs blanches.Ses fruits verts tachés de brun-rougeâtre à maturité peuvent ressembler à de petites pommes ou à de petites poires selon les cultivars.Exigences: Le cormier a des besoins en lumière élevés (même s’il préfère un léger ombrage au plein soleil.

séquenCe pour haie boCagère. séquenCe pour haie fruCtifère.

desCription des espeCes.

Les espaces de lisière seronts plantés aléatoirement. Les espèces qui la compose seront les suivantes : Amandier,Aubépine monogyne,Buis,Chêne pédonculé, Chêne pubescent,Chêne vert, Chèvrefeuille,Cormier, Cornouiller mâle, Eglantier,Erable champêtre,Erable champêtre,Merisier,Noisetier,Pommier sauvage, Prunellier épineux, Ronce à feuilles d’orme, Saule blanc, Troëne, Sureau noir, érable champêtre.

Les plantations se feront en jeunes plants sur un mulch de déchets végétaux broyés. Composition de la lisière

les bandes boisées. Elle seront plantés avec pour base la séquence pour haie bocagère et enrichie par les végétaux de lisière afin de créer un sous étage.

Vue depuis l’observatoire. On perçoit la sylve dans sa globalité. Coupe l’observatoire. Haute de 25m, la structure émerge au-dessus de la canopée.

Panneau d’information.Le PR ainsi balisé devient un sentier à thème

Axonométrie.

Chaufferie Bois-énergie

exemple d’implantation du nouveau bâti alimenté par réseau de Chaleur.

1

2

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1 - Vue vers la chaufferie. On perçoit le nouveau bâti en arrière-plan.

2 - Nouvelle habitation.

3 - Vue depuis le nouveau bâti. Le jardin s’ouvre vers le paysage.

Cheminpublic

Jardin privé Jardin

privé

Jardin privéEspace

public

Arbre isolé