Gabon : Sylvia Bongo aiguillonne la rforme de la politique sociale

Libreville, Lundi 21 Octobre 2013 (Infos Gabon) Le systme actuel est devenu opaque, inoprant. Les aides distribues ne produisent aucun impact rel ni sur le quotidien des bnficiaires, ni sur leur avenir.Ainsi sest exprimSylvia Bongo Ondimba, la premire Dame du Gabon, le 17 octobre dernier louverture des travaux sur la reforme de la politique daide sociale en Rpublique gabonaise, en prsence des membres du gouvernement, Ministre de lintrieur, de la scurit publique, de limmigration et de la dcentralisation ; Mme Honorine NZET BITEGHE, Ministre de la famille et des affaires sociales ; Mme Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, Ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique ; M. Jean Blaise IPEDISSY, Prsident du Fonds National dAide Sociale (FNAS).Ces travaux procdent dune dcision du conseil des ministres du 14 octobre 2013, visant asseoir une nouvelle politique de laide sociale autour du FNAS.Un Gabon mergent qui offre ses citoyens, une protection sociale juste et solidaire, pas seulement focalise sur la lutte contre la prcarit, mais aussi et surtout visant permettre lautonomisation et le dveloppement conomique des bnficiaires, a suggr Sylvia Bongo Ondimba dans son orientation.Dans cette noble mission, le cabinet conseil amricain McKinsey accompagnera le Gabon.Le cabinet McKinsey sera en charge de poser un diagnostic de la politique daide sociale, de la dfinition dune nouvelle stratgie daide efficace et lisible organise autour du FNAS et de limplmentation de cette stratgie.La premire dame du Gabon est donc rsolument engage aux cots de son illustre poux lamlioration des conditions de vie des gabonais et des gabonaises les plus vulnrables.Ce quelle dmontre dj travers les diverses assistantes sociales fournies par sa fondation et les boursesaux lves et tudiants mritants. Mais beaucoup reste faire et cest le moment dagir pour soutenir surtout les plus faibles.Il est urgent que nous redistribuions nos ressources pour laide sociale aux plus ncessiteux.Nous dpensons beaucoup dargent pour peu de rsultats Les aides sont parpilles dans un systme qui en devient opaque.Ces aides ne produisent aucun impact rel ni sur le quotidien des bnficiaires ni sur leur avenir. Cest pourquoi nous devons agir et nous mobiliser !, a dclar Sylvia Bongo Ondimba.Et de poursuivre: Nous voulons tous un Gabon mergent qui offre ses enfants, ses citoyens, une protection sociale juste et solidaire, pas seulement focalise sur la lutte contre la prcarit mais aussi et surtout visant lautonomisation et le dveloppement conomique des bnficiaires.Do limportance de ce nouveau cadre daction sociale qui redonnera confiance aux gabonais travers son efficacit, son accessibilit et sa lisibilit.Organiser et fdrer pour une plus grande justice sociale, cest tout le sens de lengagement et de la dtermination de Sylvia Bongo Ondimba.Et lchiquier international, son engagement la protection de la veuve et lorphelin a t consacr par la rsolution 5/189 des nations unies du 21 dcembre 2010 instituant la journe internationale des veuves.Rsolution suivie en droit interne gabonaisde divers textes de lois visant dfendre la veuve et lorphelin.Pour ces travaux sur la reforme de la politique daide sociale, la premire Dame du Gabon a promisde veiller personnellement leur avance et leur traduction concrte pour le quotidien des Gabonaises et des Gabonais.Mais avant cette promesse, elle a emprunt ces quelques mots de lancienne Premire dame des Etats-Unis, Eleanor Roosevelt, la premire rendre ce rle actif. Admire et respecte, elle est lune des femmes les plus populaires de son poque pour son humanisme et sa gnrosit. Sa lutte pour les droits des enfants, pour le secours des pauvres et des opprims lui ont attir la reconnaissance de millions de personnes travers le monde. Quel chemin choisir ? Telle est la grande question que nous devons nous poser. Allons nous donner prminence aux questions matrielles, jugeant seulement les rsultats laune des succs conomiques et laissant de cot toutes les autres valeurs ? Lhistoire montre quune Nation qui accorde la priorit aux questions matrielles se trouve sur la pente descendante. FIN/INFOSGABON/RI/2013Copyright Infos Gabon