SYNTHESE RApport Audit THERMIQUE - BET BBC-EXPERTISE · Il s’agit d’une étude du site eg oupant une analyse ... relevé des puissances moteur de ... [SYNTHESE RAPPORT AUDIT THERMIQUE]

V.21/12/2012 – 1a [SYNTHESE RAPPORT AUDIT THERMIQUE]

BBC-EXPERTISE | Immeuble le Bellecote 1

SAS BBC-EXPERTISE – Capital social : 12.000 € - Siège social : 9, rue docteur Schweitzer – 38100 Grenoble 04 80 38 09 34 – [email protected] – http//:www.bbc-expertise.fr

SYNTHESE RAPPORT AUDIT THERMIQUE :

LE BELLECOTE VAL D’ISERE

mailto:[email protected]



AUDIT THERMIQUE Le BelleCote

Les visites

Dates : - les 16 et 17 Mars 2012, - le 4 Avril 2012, - le 11 Avril 2012.

Participants : - M. JP Spangenberg

- M. S Tenailleau - Mme. J Biolley

1 PRESENTATION

1.1 Objet et contexte

Ce document est un rapport réalisé dans le cadre d’un Audit thermique portant sur la résidence « Le BelleCote » en copro-priété et géré par Val d’Isère agence. Il s’agit d’une étude du site regroupant une analyse technique ayant pour objectif d’aboutir à des propositions d’amélioration pertinentes afin de réduire les consommations énergétiques et l’impact écologique du site et de favoriser le développement des énergies renouvelables. Le souhait du conseil syndical est de réduire l’impact du coût des factures éner-gétiques et d’améliorer le confort de vie dans ce bâtiment.

1.2 Déroulement de l’audit

L’audit s’est déroulé en 3 phases :

Phase 1 :

- Instrumentation de 15 appartements répartis sur la façade Sud (16) et la façade nord (4) pour relevé la tempéra-

ture ambiante, le taux d’humidité relative sur une journée complète,

- Inspection thermographique des baies et paroi en structure bois,

Phase 2 :

- Relevé des data loggers,

- Test infiltrométrie par dépression pour mettre à jour les défauts de perméabilité,

Phase 3 :

- Mesure des débits de ventilation, relevé des puissances moteur de ventilation : prévue mais non réalisée – se re-

porter au chapitre 6 – VENTILATION du rapport complet,

- Relevés de différents éléments du bâti

- Entretient avec l’exploitant de chauffage.

L’ensemble de ces éléments a permis d’établir ce rapport et de proposer des améliorations sur le plan thermique.

Rapport Pré-Diagnostic

Energétique ADEME

Le site Adresse : Résidence Le Bellecote – La

Daille – 73150 Val d’Isère

Surface chauffée : 6700 m²

Année de construction : 1973

Usage principal : Habitat collectif - saisonnier

Energies et usages : Electricité : Eclairage, électroménager Fioul lourd : Chauffage, ECS.



2 LE SITE AUDITE

2.1 Description du site

Administratif Nom du site : Résidence Le Bellecote Adresse : La Daille – Val d’Isère Type de bâtiment : Bâtiment collectif à usage d’habitation - saisonnier

Occupation Occupants : 180 logements environs : Studios, T2, T3 selon réaménagement intérieur Plage d’occupation : Non précisée (fonction des locations)

Descriptif et particularités Nombre de bâtiment : 1 bâtiment en RDC + 11 niveaux Surface habitable totale (SHAB) : 6700 m2 Année de construction : 1973 Hauteur sous-plafond : 2.50 m en moyenne Volume total estimé : 16.750 m3 Rénovations antérieures : Sous station de chauffage – Vitrages rénovés pour certains appartements.

2.2 Données météorologiques

2.2.1 Station météorologique

Intitulé Données Identification INSEE : 73304004

Commune : VAL-D'ISERE (VAL D ISERE) Lieu-dit : LE JOSERAY

Activité Ouverture : 01/08/1984 Fermeture :

PRODUCTEUR : 1- METEO-FRANCE : Depuis le 01/08/1984

2.2.2 Données météorologiques

Zone climatique : H1a Température de base : -25 °C Altitude : 1800 m Données sur 2009 – 2010 -2011 / mensuelles

2.2.3 DJU mensuels et total par saison

Saison 08/09

Saison 09/10

Saison 10/11

DJU 12 mois - saison de chauffe

4988,55 5473,77 5111,08

Saison 2008 Saison 2009 Saison 2010 Saison 2011

DJU 12 mois - Année civile 5244,10 5210,33 5588,19 4847,18

janv.-08 févr.-08 mars-08 avr.-08 mai-08 juin-08 juil.-08 août-08 sept.-08 oct.-08 nov.-08 déc.-08

626,60 577,55 636,00 496,80 328,70 236,28 202,27 197,57 304,53 381,50 553,50 702,80 janv.-09 févr.-09 mars-09 avr.-09 mai-09 juin-09 juil.-09 août-09 sept.-09 oct.-09 nov.-09 déc.-09



697,75 573,20 551,20 378,80 290,72 239,84 244,26 167,96 221,78 390,37 411,65 679,65



3 ANALYSE TECHNIQUE DU BÂTI

3.1 Caractéristiques des parois

3.1.1 Parois opaques

Paroi Zone Nature Type Isolant Etat phy-

sique Description

Mur soubas-sement

Façade NORD Béton Béton armé, ép.

15 cm Non Bon

Le soubassement est sain, aucune trace d’humidité n’a

été observée.

Mur En élévation

Façade NORD Béton

Béton armé, ép. 15 cm

+ bardage bois & bac acier

Oui Bon

Finition extérieure : bac acier en bon. Bardage bois à réno-ver. Isolation intérieure avec

PSE 3 cm.

Mur soubas-sement

Façade SUD Béton Béton armé, ép.

15 cm Non Bon

Le soubassement est sain, aucune trace d’humidité n’a

été observée

Mur En élévation

Façade SUD Paroi bois en

inclusion Paroi menuisée

bois + isolant 3cm oui Médiocre

Finition extérieure : Mur de refend recouvert de bardage

bois en bon état

Mur En élévation

Façade EST Béton



Non Bon Les murs sont en parfaits

états

Façade bois Façade

Sud/Nord Structure bois

Paroi menuisée bois + isolant 3cm

oui Médiocre

Les parois bois sont dans un état médiocre avec des infil-

trations d’air importantes sur les 4 faces en contact avec la

structure béton.

Mur En élévation

Façades OUEST Béton



Non Bon Les murs sont en parfaits

états

Mur de refend Porteur Béton Béton armé, ép.

15 cm + bardage bois

Non Bon Les murs de refends sont

sains, aucun défaut structurel apparent.

Planchers in-termédiaires

Plancher entre 2 niveaux

Dalle en bé-ton armé


Non Bon Les planchers sont sains

Planchers bas Plancher sur

caves Dalle en bé-

ton armé Béton armé, ép.

18 cm Oui Bon Le plancher est sain

Planchers bas Plancher sur terre plein

(caves)

Dalle en bé-ton armé


Non Bon Le plancher est sain

Toit terrasse Toit terrasse Dalle en bé-

ton armé Béton armé, ép.

18 cm Non Bon -

Toiture Sur-toiture ter-

rasse Acier

Charpente bois + Acier galvanisé

non Bon -



3.1.2 Parois Menuisée

Paroi Zone Nature Type Isolant Etat phy-

sique Description

Façade bois Façade

Sud/Nord Structure

bois Sandwich bois +

isolant oui Médiocre

Les parois bois sont dans un état médiocre avec des infiltrations d’air im-portantes sur les 4 faces en contact avec la struc-ture béton.

Analyse : Les façades NORD et SUD ont des inclusions en structure sandwich bois donnant sur balcon et compor-tant une porte fenêtre, un ouvrant à la française et un vitrage fixe. L’état des ouvrants et des parois sandwich bois montrent leur limite de durée de vie. La paroi bois est constituée d’un parement et d’un contreventement en sapin d’une épaisseur de 3 cm, d’un isolant d’une épaisseur de 3 cm, et d’un parement intérieur de 5 mm. L’ensemble des joints de vitrage sont desséchés et vétustes. L’absence de double vitrage génère de la condensation dans les périodes de cuisine ou de douche. Les divers constituants de cette parois ont subis des contraintes thermiques importantes, différentiel thermique de 15°C à +30°C dans la même journée. La couleur brun foncé augmente la montée en température des faces extérieures. L’étanchéité à l’air de cette paroi parait inexistante : liaisons murs bétons et dalles, joints des vitrages, contact de fermeture des ouvrants.

Figure 2 - Isolant Figure 1 - Défaut de structure

Figure 3 - Défaut de joint de vitrage



3.2 Parois vitrées

Zone Type Me-nuiserie

Type Vitrage

Protection solaire

extérieure

Etat phy-sique

Description

Façades SUD et NORD

Bois Simple vitrage

Aucune Mauvais

état Le bois a travaillé, l’étanchéité à l’air

est inexistante

Porte d’entrée principale de

l’immeuble RDC Bois

Simple vitrage

Sans objet Moyen Porte bois simple sans âme isolante

Porte palière des logements

Bois Inexistant Sans objet Bon Porte bois simple sans âme isolante

REMARQUE : L’état des vitrages a été constaté sur 20 appartements. L’état moyen permet de généraliser la situation sur l’ensemble du bâtiment. Aussi bien façade nord que façade sud.

3.3 Inspection thermographique des parois menuisées & vitrages

3.3.1 Principe de l’inspection thermographique

Analyse : Toutes les fenêtres sont dans un mauvais état. Le bois des menuiseries commence à se détériorer du fait de l’humidité et des chocs thermiques surtout en intersaison. La température peut passer de -15°C la nuit à +35°C le jour en plein soleil. Les explications à ce problème sont diverses :

Les menuiseries sont très anciennes (près de 40ans),

Les joints d’étanchéité vitrage/ouvrant sont dans leur majorité devenus inefficaces, les vitrages fixes présentent également des défauts d’étanchéité,

Condensation de la vapeur d’eau : les menuiseries sont composées de simples vitrages doubles (2x3mm collés) qui sont sources de condensation de vapeur d’eau lorsque la différence de tem-pérature entre l’intérieur et l’extérieur est trop importante (Température intérieure du loge-ment en hiver +20°C alors que la température extérieure est très basse à 1800 m d’altitude -24°C),

Les chocs thermiques et l’entretien des menuiseries : les amplitudes trop importantes de tem-pérature entre l’hiver et l’été, couplé à un mauvais entretien des menuiseries (lasure extérieure tous les 4 à 5 ans, surtout en façade sud) provoquent une déformation du bois qui est néfaste pour l’étanchéité à l’air et à l’eau du bâtiment,

Les joints métalliques ne suffisent à compenser les défauts d’étanchéité. Les portes palières des logements ne présentent aucune isolation thermique et phonique vis-à-vis des parties communes.

L’inspection thermographique a été réalisée le matin entre 10h00 et 11h30.

L’écart de température intérieur / extérieur est supérieur à 10°C, condition minimum pour un résultat significatif.

L’inspection a été réalisée avec une caméra thermographique I7 de FLIR SN 470033919. Nous n’avons pas réalisé de cliché thermographique des façades car, à par l’aspect spectacle, nous aurions constaté la pré-sence de ponts en about de dalle intermédiaires thermiques par l’absence de rupteurs de ponts thermiques des dalles in-termédiaires. Ainsi que la présence de ponts thermiques en façade sud car ni les dalles intermédiaires, ni les murs de re-fends ne sont isolés.



3.3.2 Inspection des vitrages

Ces rapports sont accessibles sur notre site internet à : http://www.bbc-expertise.fr/renovation_thermique_audit_ademe_cee_formation_086.htm

3.4 Contrôle de perméabilité des parois menuisées & vitrages

3.4.1 Principe du test

Lecture des images IR

La flèche rouge indique le point le plus chaud de la zone de sélec-tion, La flèche bleue : le point le plus froid. L’échelle de température sur la droite de l’image indique les tempé-ratures maxi et mini du cliché. Le bleu indique les températures froides. Le blanc indique la température la plus chaude. Les conditions de mesure pour l’inspection sont :

Coeff Emissivité : 0.95

Température apparente : 20°C

Analyse : Cette inspection thermographique montre clairement les défauts d’étanchéité de l’ensemble des baies : ouvrant et fixe. Les défauts portent aussi bien sur les liaisons traverse haute ouvrante et dormante, les liaisons avec appui, linteau et ta-bleau. L’infiltration d’air parasite sont visibles particulièrement sur le cliché IR_0224 / IR_0228 0. Cette inspection montre une réelle vétusté.

L’objet du test a pour objectif de montrer les infiltrations parasites notamment sur les parois et vitrages en contact avec l’extérieur. La thermographie a montré une forte présomption de leur existence. La mesure du Q4pa surf n’est pas recherchée puisque ce test n’a pas pour but de valider cette valeur dans le cadre d’une demande de label BBC Effinergie. La mesure a été effectuée dans 4 appartements type : un réputé vétuste, un réputé état acceptable (nord et sud), un réputé rénové. Le test s’est déroulé conformément aux règles de l’art :

Les bouches de ventilation insufflation et extraction ont été bouchées.

La mise en évidence des fuites a été réalisée avec un générateur de fumée Tiny CX,

L’appartement a été placé en dépression sous 60 Pa soit un vent équivalent de 35 Km/h sur la façade.

Figure 4 - Exemple cliché IR

http://www.bbc-expertise.fr/renovation_thermique_audit_ademe_cee_formation_086.htm



3.4.2 Contrôle des vitrages

3.4.2.1 Vitrages anciens

3.4.2.2 Vitrages rénovés

Les Photos de ce contrôle sont accessibles sur notre site internet à : http://www.bbc-expertise.fr/renovation_thermique_audit_ademe_cee_formation_085.htm

4 LE SYSTEME DE CHAUFFAGE

4.1 Contrôle de la température ambiante

4.1.1 Principe de mesure Les mesures ont été réalisées avec un enregistreur autonome RHT 10 de Exetech durant une journée complète avec 4000 points d’acquisition. Cet enregistreur mesure et enregistre jusqu’à 16 000 mesures d’humidité relative et 16 000 températures avec des ampli-tudes de mesure de 0 à 100% HR (Humidité Relative) et -40 à +70°C. Ils ont été paramétrés le jour de leur mise en place dans les appartements. Cet enregistreur a été intégralement testé et calibré.

Les relevé de mesures sont accessibles sur notre site internet à : http://www.bbc-expertise.fr/renovation_thermique_audit_ademe_cee_formation_088.htm

Ces clichés démonstratifs ont été pris pendant le test dans des appartements aux vitrages non réno-vés. Seul le générateur de fumée a été utilisé car la caméra thermique était inefficace au regard de l’écart de température +intérieur / extérieur. Les défauts d’étanchéité sont indiqués avec une flèche jaune, pointée sur le défaut. Les défauts d’étanchéités se retrouvent à toutes les liaisons et interfaces : ouvrant / dormant, vitrage / ouvrant, paroi bois / dalles et murs béton. Ces défauts existent sur la liaison vitrage fixe et paroi bois.

On peut conclure une absence d’étanchéité sur les ouvrants, ce qui procure un inconfort cer-tain, en hiver et par grand vent. Sachant que les vents peuvent souffler à des pointes de 80 / 100 Km/h.

Ces clichés démonstratifs ont été pris pendant le test dans un appartement aux vitrages rénovés.

Seul le générateur de fumée a été utilisé car la caméra thermique était inefficace au regard de l’écart de température +intérieur / extérieur. Les défauts d’étanchéité sont indiqués avec une flèche jaune, pointée sur le défaut.

Nous retrouvons l’ensemble des défauts identifiés sur les vitrages non rénovés.

Ces défauts sont dus par une pause inadaptée : aucune précaution n’a été prise pour la fabri-cation des panneaux sandwichs, ainsi que la pose du vitrage fixe. L’étanchéité du panneau sandwich bois avec les dalles et mur est inexistante.

Les baies et portes sont de qualité médiocre car ils n’ont pas supporté les variations de tempé-rature d’une ambiance de haute montagne.





Le réseau de distribution chauffage et ECS est calorifugée sur toute la longueur de tubes fixée en sous face de la dalle RDC, en local non chauffé.

L’isolant utilisé est une laine de verre, d’une épaisseur de 3 cm, protégé par une bande plâtrée. Les tubes de chauffage ont une classe d’isolation :

Tube diamètre 80 mm (nord), coefficient de perte : 0.41 W/m.k : classe 2,

Tube diamètre 65 mm (sud), coefficient de perte : 0.36 W/m.k : classe 2,

Les tubes de distribution ECS ont une classe d’isolation :

Tube diamètre 50 mm, coefficient de perte : 0.26 W/m.k : classe 3

L’isolation dans sont ensemble reste dans un bon état et conforme aux exigences RT 2005.

Les colonnes de distributions (bitube) chauffage dans les appartements sont non isolées et traversent la zone chauffée privative (niveau n-1 et va au niveau n+1).

La boucle sanitaire (ECS) est isolée dans la gaine technique par de la laine de verre. Non isolée en distribu-tion privative. Les vannes sont réputées fonctionnelles (purge – équilibrage)

4.2 Le générateur de chauffage

4.2.1 La sous station

4.3 Le réseau de distribution eau chaude (chauffage / ECS)

Les Photos de ce contrôle sont accessibles sur notre site internet à : http://www.bbc-expertise.fr/renovation_thermique_audit_ademe_cee_formation_085.htm

La chaufferie centrale est équipée de chaudières fioul en cascade avec du fioul lourd désouffré comme combustible. Le rendement de génération est de l’ordre de 95%. Le générateur de chauffage est dans le cas du Bellecote représenté par une sous-station.

Cette dernière a été entièrement rénovée, et n’apporte pas de commentaire particulier.

La puissance de chauffe de la sous-station est considérée comme la puissance max de l’échangeur à plaques (modèle : Echangeur à plaques et joints ITEX – réf. PWB 18 11 25M40) soit 470 KW.

Figure 5 - Vue Chaufferie Figure 6 - Bouteille casse pression




4.4 La régulation

5 EAU CHAUDE SANITAIRE

6 VENTILATION

6.1 Description

Le système de ventilation installé sur l’ensemble du bâtiment est une VMC auto réglable avant 1982.

L’organisation générale est constituée de 8 groupes distincts : 1 groupe de ventilation par niveau de toiture (voir plan) pour l’extraction. Les bouches sont réparties conformément à le loi de 1982 à savoir : Une bouche d’extraction par pièce humide (cuisine – salle de bain – WC si indépendant), une réglette d’aération par pièce de vie.

6.2 Constat durant les visites

Sur les appartements visités, nous avons constaté un disfonctionnement de la ventilation sur les réglettes d’entrée d’air : bouchée ou totalement supprimée, voire mise en place de mousse pour réduire le débit. Dans certain cas de réunion d’appartements, une bouche d’extraction a été supprimée.

La régulation centrale de chauffage est scindée en 2 parties liée à deux réseaux de distribution distincts : façade Sud,

façade Nord.

Chaque réseau comporte une sonde de température extérieure, placée en façade à environ 3m du sol, dans la partie Est du bâtiment, vis-à-vis du local de chaufferie.

Chaque sonde permet, au travers d’un automate, de piloter un vanne 3 voies et de modifier le régime d’eau en fonction de l’ensoleillement des façades. Les circulateurs du réseau secondaire chauffage sont en classe A (régulateur à vitesse variable).

La régulation est fonction de la température extérieure avec une valeur de consigne de 19°C. Il y a une horloge pour mise en température de nuit, active soit une diminution de 4°C par rapport à la température de confort.

La régulation terminale, qui régule automatiquement l’émission de chaleur dans les pièces concernées pour tenir compte des apports gratuits et des habitudes des occu-pants, est totalement absente.

Le système de production d’eau chaude sanitaire est constitué d’un échangeur à plaque relié au réseau primaire d’alimentation de la sous station sur son réseau primaire et sur deux ballons en série de 500l sur son réseau secondaire.

Chaque réseau de l’échangeur est mis en pression par un circulateur Grünfos de type UPS 32-170F – posi-tion 3 – 380w. Le réseau de bouclage comporte 2 circulateurs Salmson – 180w – débit 6.5m3/h. L’eau chaude est stockée dans 2 ballons de 500l isolés (CR : 0,2 ) à une température de 55°C.

La distribution d’Ecs ne souffre pas de remarque particulière et semble fournir le service attendu par l’ensemble des occupants.



Les appartements en anomalies représentent 50% des appartements visités.

Les appartements qui, eux, ont conservé un système de ventilation conforme, se retrouvent avec les débits sup-plémentaires des appartements en défauts. Soit environ le double du débit réglementaire si l’on admet que 50% des appartements ont une VMC non conforme. Les moteurs des groupes de ventilation ne fonctionnent pas sur leur point de fonctionnement pour lesquels ils ont été dimensionnés. Conséquence sur leur consommation élec-trique.

6.3 Précisions sur la règlementation

Pour les appartements dont les fenêtres ont été remplacées, toutes, sans exception, ne sont pas équipée de réglette d’entrée d’air.

Cette absence d’entrée d’air, dans le cadre d’une VMC Simple Flux est contraire à la règlementation.

6.4 Groupes de ventilation : extraction

Partie terminale de la ventilation, le groupe doit être capable d’extraire le débit d’air vicié minimum au regard des textes règlementaires.

La bouche d’extraction finale doit permettre de réaliser cette fonction en rejetant l’air vers l’extérieur.

Pour un ensemble de personnes connaissant la structure du bâtiment, une sur-toiture a été mise en place en protection contre la neige des équipements techniques se trouvant par nature sur le toit terrasse.

La visite montre que cette sur-toiture est en réalité une toiture froide mise en place sur le toit terrasse sans au-cune ouverture règlementaire ou non donnant sur l’extérieur.

Conclusion de cette visite : La ventilation ne fonctionne pas dans le mode pour lequel elle a été dimensionnée.

Conséquences : le volume de la toiture se trouve en surpression et l’air s’évacue comme il le peut.

Et notamment, les odeurs de cuisine se retrouvent dans les appartements situés au dernier étage car un flux d’air bouclé se met en place entre la ventilation de l’appartement et l’extraction générale.

Le contrôle des débits de ventilation, dans ce cadre, n’a aucun sens car les groupes de VMC n’ont pas les débits pour être en accord avec la loi de 1982 et le règlement sanitaire départemental.

Pour les appartements dont les fenêtres ont été rénovées, tous, SANS EXCEPTION, ne sont pas équipée de réglette de ventilation.

Cette absence d’entrée d’air, dans le cadre d’une VMC Simple Flux, est contraire

à la règlementation et au bon fonctionnement de l’équipement.



6.5 Evolution du Fioul lourd désoufré

Le combustible utilisé par la chaufferie centrale est du fioul lourd désoufré. La consommation française est en forte diminution de manière générale car son prix de vente est indexé au pétrole et subit de plein fouet la spéculation et la raréfaction annoncée de cette énergie fossile..

2007 2008 2009 2010 2011

Prix €/tonne 311 402 318 412 523

Variation/an - 29,05% -20,89% 29,46% 27,13%

Donnée issues de la base de donnée de www.developpement-durable.gouv.f

6.6 Analyse des consommations

6.6.1 Electricité - communs

La consommation reste stable. L’éclairage des parties communes est temporisé et il y a peu d’économie à réali-ser sur ce poste : des interrupteurs temporisés sont déjà installé. Un gain est possible en changeant au fil du temps les lampes HS par des lampes basses consommations (Halo-gène ECO ou LED). La dépense évolue en fonction des augmentations de la tarification du fournisseur d’énergie.

6.6.2 Chauffage

Le chauffage ne dépend pas du taux d’occupation des locataires saisonniers puisque le bâtiment est chauffé dans son ensemble. Les saisons 2009, 2010, 2011 ont eu une consommation en accord avec les variations des. Le bâtiment ne semble pas, ou du moins faiblement, contribuer à la variation de besoin de chauffage : son état thermique actuel restant stable. Les factures d’énergie restent conformes par rapport au coût à la tonne du fioul lourd. Sur le site du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, le coût à la tonne a progressé de 29,5% de 2010 à 2011. L’évolution future du poste chauffage peut progresser de 20% par an selon le graphique ci-dessus. Pour un cal-cul actualisé, nous retenons une augmentation annuelle de 16% (moyenne des variations de prix des 4 années écoulées.

Ce qui amènera le poste chauffage à un montant : de 123 k€, dans 5 ans, en 2017. Soit le doublement de la dépense.

Et à 258 k€ dans 10 ans, en 2022. Soit pratiquement 5 fois le poste chauffage 2012.

http://www.developpement-durable.gouv.f/



7 SYNTHESE ETAT INITIAL

7.1 Résultat des calculs thermiques

7.1.1 Calcul des déperditions

7.1.2 Fiche de synthèse

ETAT INITIAL

Bâtiment n° 1 : Le Bellecote

Surface habitable : 6357,00 m² Surface SHON : 7124,00 m²

Détails des consommations Energie finale Energie primaire Dépense en kWh/an en kWhEP/an/m² en € CHAUFFAGE

Rés. de chaleur eau chaude 1299926,00 182,47 123599,60 REFROIDISSEMENT 0,00 ECS

Rés. de chaleur eau chaude 249068,00 34,96 23681,88 ECLAIRAGE 21817,22 7,90 2922,46 AUXILIAIRES 740,54 0,27 99,20 VENTILATEURS 27843,66 10,08 3729,71 AUTRES USAGES 0,00 TOTAL 1599395,00 235,69 154032,8 ABONNEMENTS EDF 217,19 ABONNEMENTS Autres 0,00 ENTRETIEN 0,00 TOTAL DEPENSE ANNUEL 154250,00

Figure 7 - Déperditions Initial

Consommations en kwhEP/m² de SHON



7.2 Bilan technique

Type majoritaire Efficacité énergétique

Bât

i

Parois opaques Murs béton banché Médiocre

Parois vitrées Simple vitrage, menuiserie bois Médiocre

Panneau menuisé Structure bois + liaison bâti Médiocre

Toiture Charpente bois sur toit terrasse Médiocre

Plancher cave Terre plein Insuffisante dans partie habitée

Plancher RDC Zone cave Acceptable

Plancher RDC Zone casiers à ski Médiocre

Etanchéité à l’air Parois menuisées + baies Médiocre

Syst

ème

Prod. chauffage Sous-station Bonne

Prod. de froid - -

Emission Radiateur acier eau chaude Médiocre

ECS Sous-station Bonne

Eclairage Parties communes Bonne

Ventilation VMC SF auto-réglable Non conforme

Exp

loit

atio

n Régulation (sonde ext) - Bonne

Régulation terminale - inexistante

Maintenance - Bonne

Analyse tarifaire EDF - Bonne

Utilisation - Bonne

7.3 Appréciation générale

Le bâtiment a été construit en 1973, avant les premiers chocs pétroliers et n’a pas subi de travaux importants de rénova-tion thermique depuis cette date, La structure de l’immeuble est saine mais l’immeuble est très mal isolé thermiquement sur toutes ses surfaces (parois, plancher, murs et parois vitrées). Il est indispensable d’isoler de manière efficace TOUTES les surfaces opaques et vitrées de l’immeuble. Il est à noter l’état déplorable des menuiseries extérieures qui présentent des défauts apparents d’étanchéité à l’eau et à l’air. Le bâtiment est chauffé via des radiateurs acier d’origines. Les émetteurs sont largement dimensionnés. Ils nécessitent d’être entretenus. Les installations techniques (chaufferie et distribution) sont en bon état. L’énergie utilisée pour la chauf-ferie centrale (Fioul lourd désoufré) pose problème car le poste chauffage dans les années futures va diverger. ( +100% dans 5 ans / +500% dans 10 ans) Le renouvellement d’air par infiltrations naturelles occasionne des pertes de chaleur dynamiques importantes alors que le débit d’air neuf réglementaire et le taux humidité relative ne sont pas optimisés, voire insuffisant. Il est indispensable de prévoir l’installation d’un système de ventilation performant pour traiter les problèmes d’humidité de l’air intérieur des lo-gements (VMC SF hygro B). La consommation électrique des parties communes restent acceptable. Il y a peu de moyen pour faire des économies sur ce poste. Le bâtiment est classé E (étiquette énergie). Ce classement confirme que ce bâtiment est ancien et très énergivore. Le bâtiment est classé G (étiquette climat). Le fioul lourd désoufré, utilisé pour le chauffage, est une énergie polluante et très émettrice de CO2 (énergie fossile donc carbonée). Cas particuliers : Du fait du mauvais fonctionnement de la VMC, la vapeur générée par l’activité des occupants (cuisine – douche) n’est pas évacuée dans des conditions optimales. Le bâtiment étant très mal isolé, des ponts thermiques structu-rels existent, notamment sur les appartements situés au sommet, et aux angles de l’immeuble. La conjonction de ces deux paramètres provoque des pathologies tels condensation et moisissures à l’angle des murs extérieurs et plafond du toit ter-rasse. A noter également, des infiltrations d’air froid important dans la pièce de la loge située dans le RDC (cave)



8 PRECONISATIONS

8.1 Descriptions des améliorations

8.1.1 Recommandation 1 : Groupement 1 de recommandations

Cumul des recommandations n°1+2+3+4

MISE EN PLACE VMC HYGRO B Remplacement ventilation existante par groupe nouvelle génération, Remplacement des bouches d'extraction pièces humides par des bouches hygro, Remplacement des réglettes de ventilation baie par réglette hygro, Création des ventilations sur baies rénovées.

Remplacement des parois menuisées par une paroi reconstruite, et performante thermiquement. Isolant prévu : polyuréthane / épaisseur 10 cm / lambda : 0.023

Remplacement des vitrages par des doubles vitrages 4/17/4 VIR

REGULATION TERMINALE Remplacement des robinets des émetteurs par des robinets thermostatiques.


Surface habitable : 6357,00 m² Surface SHON : 7124,00 m² Investissements : 744.845 € Temps de retour : 12,63 année(s)

Détails des consommations Energie finale Energie primaire Dépense

en kWh/an en kWhEP/an/m² en € CHAUFFAGE

Rés. de chaleur eau chaude 664399,10 93,26 63172,39 REFROIDISSEMENT 0,00 ECS

Rés. de chaleur eau chaude 249068,00 34,96 23681,88 ECLAIRAGE 21817,22 7,90 2922,46 AUXILIAIRES 0,00 VENTILATEURS 39420,00 14,28 5280,39 AUTRES USAGES 0,00 TOTAL 974704,40 150,4 95057,13 ABONNEMENTS EDF 217,19 ABONNEMENTS Autres 0,00 ENTRETIEN 0,00 TOTAL DEPENSE ANNUEL 95274,32



RT RENOVATION / LABEL de la MODIFICATION 7

Zone climatique : H1c Altitude : 1800 m Coefficient a : 1,20 Coefficient b : 0,20 Cep initial = 182,72 kWh/m² Ubat Projet = 1,03 W/m².°C Ubat Réf = 0,68 W/m².°C Cep Projet = 109,12 kWh/m² Cep Réf = 62,45 kWh/m² Tic Projet = 26,96 °C Tic Réf = 27,73 °C

LABEL RENOVATION ENERGETIQUE PROMOTELEC MENTION 'ETOILE' Conso. initiale = 177.135 kWh/m² CO2 initial = 68,02 kgéqCO2/m² Conso. Projet = 96,70 kWh/m² CO2 Projet = 37,13 kgéqCO2/m²

Consommation projet < à 100x(a+b)kWhep/m2 et pas d'augmentation des émissions de CO2

LABEL RENOVATION ENERGETIQUE : * * * *

LABEL HPE RENOVATION 2009 Cep Projet = 109,12 kWh/m² <= Cep Max HPE = 210,00 kWh/m²

BATIMENT CONFORME AU LABEL HPE RENOVATION 2009

LABEL BBC EFFINERGIE RENOVATION Cep BBC = 109,12 kWh/m² <= Cep Max BBC = 112,00 kWh/m²

BATIMENT CONFORME AU LABEL BBC EFFINERGIE RENOVATION

Calculs effectués en conformité avec l'arrêté du 29 septembre 2009 relatif aux conditions d'attribution du label haute performance énergétiques rénovation. Calculs réalisés avec la méthode Th-C-E ex ( V1.0.3 du 05/02/09 )

Figure 8 - Etiquette Label groupe1




Cumul des recommandations n°1+2+3+4+5

MISE EN PLACE VMC HYGRO B

Remplacement ventilation existante par groupe nouvelle génération,

Remplacement des bouches d'extraction pièces humides par des bouches hygro,

Remplacement des réglettes de ventilation baie par réglette hygro,

Création des ventilations sur baies rénovées.


Remplacement des parois menuisées par une paroi reconstruite, et performante thermiquement. Iso-

lant prévu : polyuréthane / épaisseur 10 cm / lambda : 0.023

REGULATION TERMINALE :

Remplacement des robinets des émetteurs par des robinets thermostatiques.

Isolation toiture Terrasse

Cumul des préconisations n°1+2+3+4+5

Modification Prioritaire


Surface habitable : 6357,00 m² Surface SHON : 7124,00 m² Investissements : 886.553 € Temps de retour : 14.05 année(s)

0 Temps de retour : 13,85 an-née(s)


Cumul des préconisations n°1+2+3+4+5+6

MISE EN PLACE VMC HYGRO B

Remplacement ventilation existante par groupe nouvelle génération,

Remplacement des bouches d'extraction pièces humides par des bouches hygro,

Remplacement des réglettes de ventilation baie par réglette hygro,

Création des ventilations sur baies rénovées.


Remplacement des parois menuisées par une paroi reconstruite, et performante thermiquement. Isolant prévu :

polyuréthane / épaisseur 10 cm / lambda : 0.023

REGULATION TERMINALE

Remplacement des robinets des émetteurs par des robinets thermostatiques.

Isolation toiture Terrasse

Isolation des murs extérieurs par l'extérieur

Détails des consommations Energie finale Energie primaire Dépense en kWh/an en kWhEP/an/m² en €

CHAUFFAGE Rés. de chaleur eau chaude 621045,50 87,18 59050,25

REFROIDISSEMENT 0,00 ECS




Cumul des préconisations n°1+2+3+4+5+6

Modification Prioritaire


Surface habitable : 6357,00 m² Surface SHON : 7124,00 m² Investissements : 1.518.519 € Temps de retour : 18,82 année(s)

8.1.4 Synthèse des recommandations

8.1.4.1 Analyse du gain des recommandations

L’ensemble de cette analyse porte sur l’ensemble des consommations : Chauffage,

Eau chaude sanitaire,

Consommations électriques globales (Parties communes, moteurs électriques des groupes de venti-

lation, circulateurs de chaufferies)

Estimations des consommations électriques privatives (éclairage, usage domestique)

Les pourcentages de gain calculés par rapport à l’état initial correspondent au gain d’énergie économisé sur le poste chauffage au regard de la consommation totale (tous besoins, toutes énergies confondues).

Modif n°

Intitulé Total EP

MWh Total EP kWh/m²

Co2 kg/m²

Dépense Energie

Gain / Etat Initial

init Etat initial 1 679,00 235,69 83,78 154.250 € -

2.2 Mise en place d'un VMC Hygro B 1.517,26 212,98 73,515 137.579 € -11%

1.1 Remplacement des fenêtres (Bois) 1 350,52 195,19 68,23 126.817 € -18%

1.2 Remplacement parois menuisées 1610,21 226,03 80,07 147.707 € -4,25%

2.1 Mise en place de Rob thermostatiques 1599,32 223,94 79,36 146.372 € -5,11%

1.3 Isolation toit terrasse 1634,31 229,41 81,37 149.997 € -2,75%

1.4 Isolation Murs extérieurs ITE 1485,66 208,54 73.35 135.864 € -11,92%

Gr 1 Cumul des préconisations n°1+2+3+4 1071,46 150,40 49,58 95.274 € -38,24%

Gr 2 Cumul des préconisations n°1+2+3+4+5 1028,11 144,32 47,24 91.152 € -40,90%

GR 3 Cumul des préconisations n°1+2+3+4+5+6 843,27 118,37 37,28 73.577 € -52,30%

Détails des consommations Energie finale Energie primaire Dépense en kWh/an en kWhEP/an/m² en €

CHAUFFAGE Rés. de chaleur eau chaude 436212,80 61,23 41475,98

REFROIDISSEMENT 0,00 ECS


Ce tableau montre que le maximum d’efficacité énergétique est obtenu par des regroupements d’actions élémentaires : Les rénovation thermiques portent uniquement sur le poste chauffage et dimi-nuent les consommations de fioul lourd.



Les autres consommations restent constantes, à savoir :

L’ECS : la dépense d’énergie est liée à la consommation d’eau, Les parties communes :

o Eclairage : le changement des lampes actuelles par des lampes basse-consommation n’apportera pas une baisse significative,

o Ascenseurs : la consommation est liée à la machinerie et au taux d’occupation du bâtiment, faible incidence.

Les auxiliaires : o Circulateurs de chaufferies : liées à l’exploitation.

Les circulateurs des réseaux primaires (chauffage) sont par définition à vitesses constante.

Les circulateurs de distribution (façade Sud & Nord) sont des circulateurs à vitesse variable (classe A) et ont été optimisés lors de la rénovation de la sous-station,

Circulateurs de bouclage sanitaire : Régulateur de faible puissance à vitesse constante, Les groupes de ventilation : La mise en conformité de l’extraction et le changement des moteurs par des

moteurs basse-consommation représente une économie de 8% sur le global.

8.1.4.2 Synthèse des économies et objectif label

Modif n° Conso. Chauffage

Gain / init Dépers Gain / init Niveau La-

bel

kW/h kW

Initial 1299926 537,03

1 1108287 -14,74%

LRE ***

2 1011414 -22,19% -

3 1231110 -5,29% -

4 1218123 -6,29% -

5 1255205 -3,44% -

6 1106560 -14,88% -

Groupe 1 664399 -48,89% 326,84 -39,14% BBC

Groupe 2 621045 -52,22% 310,00 -42,28% BBC

Groupe 3 436213 -66,44% 239,60 -55,38% BBC

Cette synthèse permet de visualiser le gain respectif de chaque modification au regard de l’action sur le bâti (calcul des déperditions) et l’économie directe sur le poste chauffage, uniquement.

On constate que la ventilation est un poste de déperdition énergétique important qu’en changeant le système existant par un système de ventilation simple flux hygro B, le bâtiment atteint le niveau de performance HPE Rénovation ou LRE ****. Le niveau de certification ne peut pas être atteint dans ce cas car les rénovations ne respectent pas l’ensemble des critères défini par le cahier des prescriptions techniques des certificateurs et les arrêtés.

Ce tableau montre également que la plus grande efficacité est obtenue avec un bouquet de travaux, au mini-mum le regroupement 1 qui traite :

la ventilation,

les baies,

les parois menuisées,

la perméabilité indirectement par la rénovation des baies et des parois menuisées,

la régulation terminale.



L’ensemble des ces interventions (groupe 1) permet d’être éligible au label BBC Effinergie. Néanmoins, le choix de la performance des moteurs des groupes des ventilations sera déterminant.

Le groupement 2 permet d’atteindre le niveau label BBC Effinergie avec un maximum de sécurité et de respecter les exigences règlementaires.

Le groupement 3 assoit le niveau de performance BBC et permet d’optimiser les consommations du bâtiment.

8.2 Chiffrages

N° Pr. Titre Objectif CEE Investissement

TTC 1 Actions sur le bâti

1.1 CT Remplacement des Fenêtres Economies d’énergie + Rejet CO2 Oui 431.181 €

1.2 CT Remplacement Parois menuisées Economies d’énergie + Rejet CO2 Oui 229.569 €

1.3 CT Isolation toiture Economies d’énergie + Rejet CO2 Oui 138.708 €

1.4 CT MT

Isolation des murs par l’extérieur Economies d’énergie + Rejet CO2 Oui 631.966 €

2 Actions sur les systèmes 2.1 CT Mise en place Rob. thermostatiques Economies d’énergie + Rejet CO2 Oui 18.631 €

2.2 CT Installation d’un système de ventilation simple flux hygroréglable

Economies d’énergie + Assainissement air intérieur

Oui 68.463 €

3 Actions sur l’exploitation NS

Economies

N° Pr. Titre Objectif CEE Invest.

TTC MWh /an

€/an CO2

/an TRB ans

TRA ans

1 Actions cumulées 1.1+1.2+2.1+2.2

CT Economies d’énergie

Oui 747.844 € 607 58976 34,20 12.5 9,50

2 Actions cumulées 1.1+1.2+2.1+2.2+1.3

CT Economies d’énergie

Oui 886.553 € 651 63098 36,54 14 10

3 Actions cumulées 1.1+1.2+2.1+2.2+1.3+1.4

CT MT Economies d’énergie

Oui 1.518.518 € 836 80673 46,50 19 11,60

Les temps de retour bruts / actualisés sont calculés sans aides, ni subventions.

TRA : Temps de Retour Actualisé avec les hypothèses d’une augmentation annuelle du coût de l’énergie de 4% et de

l’inflation de 2% (photovoltaïque indexé à 0,5% et 2%) TRB : Temps de retour brut avec coût énergie 2012. Les investissements présentés sont Toutes Taxes Comprises et les économies financières sont calculées sur le prix de

l’énergie TTC de l’année 2011. A ce niveau d’étude, les chiffrages indiqués ci-dessus ne sont qu’indicatifs (niveau Avant Projet Sommaire) Priorités : CT – Année 1 ; MT – 2 à 3 ans ; LT – 4 à 10 ans

8.3 Coûts de investissement liés aux rénovations

N° Groupe Investissements Surface Shon : 7124 m² Nbre de lots : 184

Coût / m² Coût / lot

Groupe 1 747.651 € 104,95 € 4.063,32 €

Groupe 2 886.553 € 124,45 € 4.818,22 €

Groupe 3 1.518.519 € 213,16 € 8.253,00 €



9 AIDES ET SUBVENTIONS

Les systèmes d’aides existants sont dédiés principalement aux propriétaires de leurs résidences principales dont l’acquisition est supérieure à 2 ans. Certaines sont sous conditions de ressources et accessibles pour des rési-dences secondaires.

9.1 Les certificats d’économie d’énergie

9.1.1 Principe

Ce dispositif a pour cible prioritaire les économies d’énergie diffuses dans l’habitat et le tertiaire. En effet, ce secteur représente près de 43% de la consommation énergétique finale. Le CEE est un bien meuble immatériel délivré par l'Etat à un demandeur lorsqu’une action d’économies d’énergie a été réalisée selon certains critères d’éligibilité et dont la seule matérialisation sera son inscription sur un registre national. Il est exprimé en kWh cumac. Le kWh cumac est l’unité de compte des certificats d’économie d’énergie. Ce nom vient de la contraction de « cumulés », afin de tenir compte des économies réalisées sur toute la durée de vie de l’opération (par exemple, de l’équipement installé,…), et de « actualisés » afin de prendre en compte une actualisation annuelle des éco-nomies futures.

9.1.2 Rénovation éligibles et calcul des kWh cumac

Opérations éligibles KWH

cumac Périmètre

d’application

Total par Opération

MWh Cumac Valorisation :

Total kWh cumac Groupe 1 - - 9629,50 17.333 €



BBC-EXPERTISE se charge de négocier la revente de ces certificats d’économie d’énergie auprès de ses partenaires.

10 SYNTHESE DE L’AUDIT

10.1 Etat du bâtiment



Le bâtiment construit en 1974 souffre de la conception thermique de cette époque. Situé à 1800m d’altitude, avec des températures hivernales descendant à -25°C, la consommation d’énergie primaire se situe à 282kWhEP/m².an soit en classe E sur l’étiquette énergétique et en classe G soit 108kgéqCO2/m².an d’émission de GES.

10.2 Etat des systèmes

10.2.1 Les émetteurs de chauffage

Les émetteurs de chauffage sont des radiateurs acier horizontaux. Globalement, ces radiateurs ont été installés en 1973 et ne comportent pas de robinets thermostatiques. La puissance installée correspond à régime d’eau T50. Les calculs de puissance (cf paragraphe 4.5 – les émet-teurs) sont donnés par rapport à un régime d’eau T50. Certains propriétaires ont remplacé leur ancien radiateur. Dans ce cadre, il fut respecter le type de radiateur (type 11 / type 21/ …) pour une puissance P50 et les dimensions hauteur, largeurs. Bien qu’il soit possible de réduire considérablement les besoins de chauffage, diminuer le régime d’eau donc la température du caloporteur, apparait difficile du fait des besoins d’une température minimum de 65°C pour la production d’eau chaude et se prémunir des problèmes de légionellose.

10.2.2 La régulation chauffage

La conception de base correspond à un système de régulation efficace : régulation par sonde de température extérieure sur façade Sud et façade Nord.

Toutefois, certains propriétaires ont signalé un problème apparent d’hystérésis sur le temps de réponse de la régulation : il apparaitrait un décalage de 24h sur la température de chauffe suite à un changement brutal de météo. Aussi bien dans le sens beau temps / mauvais temps que mauvais temps / beau temps.

La régulation terminale est totalement absente (robinet thermostatique).

10.2.3 Réduction du chauffage en inter saison

L’arrêt du chauffage durant ces périodes apparaissent comme contre productives. La lecture des DJU météo France (paragraphe 2.4.8) montre que tous les mois de l’année un besoin de chauffage est requis. Pour rappel, les DJU cumulent mensuellement l’écart de température mesuré (traité par un calcul rè-glementaire) avec une valeur de référence qui est 18°C.

Durant les périodes d’arrêt du chauffage : mai - juin et septembre – Octobre, les DJU sont de 385.61 à 286.40 en Mai, de 239.84 à 218.88 en Juin, de 304.53 à 221.78 en Septembre, de 420.82 à 381.50 en Octobre. A comparer avec un mois d’hiver : Janvier de 799.30 à 626.60.

Durant ces périodes d’arrêt, le besoin est la moitié d’un mois d’hiver le plus froid.

Les conséquences : nécessités pour les occupants de ces périodes d’arrêt de mettre en place un chauffage élec-trique de complément. Ce qui peut être incompatible avec le niveau de sécurité de l’installation électrique. Un refroidissement de toute la structure du bâtiment d’où une relance de chauffage important pour remettre en température une structure en béton qui par nature est très inertielle.

La réduction de consommation sera plus efficace par une régulation globale et terminale réactive. La réduction de la température de chauffe de 5°C aura une faible incidence sur la réduction de consommation de fioul



Pour mémoire, rappel article du règlement de propriété :

Article 17 page 099528 : " Il est considéré que le chauffage permanent de tous les locaux privatifs ou com-

muns de l'ensemble immobilier, est la condition de sa conservation, compte tenu de sa localisation...." 10.3 Interventions sur le bâtiment

Des interventions pour améliorer le confort thermique sont prioritaires :

1. Idéalement groupement 1 = somme des actions portant sur les baies et les parois menuisées, la régula-tion terminale, remise en conformité de la ventilation et adaptation Hygro B

2. Isolation toiture : Cette intervention est indissociable de la mise en conformité de la ventilation. Il y a 8 groupes de ventilation dont il faut prévoir les extractions en toitures en prenant en compte la probléma-tique de la couche de neige en hiver. La réflexion sur la réalisation de l’isolation toiture doit porte sur les 2 interventions simultanément.

3. Isolation murs extérieurs : Cette intervention peut être traitée en une phase de travaux indépendante.

Mais la réalisation de l’intégralité de ces interventions permet de diminuer le poste chauffage de 60%.

Rappel des gains sur le poste chauffage

Modif n°

Intitulé Gain / init Dépers.

kW Gain / init

Niveau Label

1 Mise en place d'un VMC Hygro B -14,74%

LRE ***

2 Remplacement des fenêtres (Bois) -22,19%

3 Remplacement parois menuisées -5,29%

4 Mise en place de Rob thermostatiques -6,29%

5 Isolation toit terrasse -3,44%

6 Isolation Murs extérieurs ITE -14,88%

Gr 1 Cumul des préconisations n°1+2+3+4 -48,89% 326,84 -39,14% BBC

Gr 2 Cumul des préconisations n°1+2+3+4+5 -52,22% 310,00 -42,28% BBC

GR 3 Cumul des préconisations n°1+2+3+4+5+6 -66,44% 239,60 -55,38% BBC

10.4 Défauts identifiés

10.4.1 Perméabilité à l’air

Les tests effectués sur 4 appartements type, 2 par façade : un appartement dans l’état, un appartement rénové ont montré que les baies et les parois menuisées laissaient apparaître des infiltrations d’air parasite entre les jonctions paroi menuisée/bâti, entre jonctions vitrages/dormants, et un manque d’étanchéité sur la porte fe-nêtre du balcon.

REMEDE : 1. changer les baies, les portes fenêtres, reconstruire les parois menuisées.

2. Faire une mise en œuvre compatible avec les exigences BBC, c'est-à-dire veiller à une étanchéité ca-

pable de résister à un test de perméabilité sous une dépression de 80 à 100 Pa.



Conséquence : Amélioration du confort thermique en hiver lors des périodes de grand vent. Les vents peuvent atteindre des vitesses de l’ordre de 60 à 80 km/h en régime permanent avec des pointes supérieures à 100 km/h.

10.4.2 Moisissures sur les plafonds / toit terrasse

Certains appartements situés au dernier étage dont la structure est composée d’un angle constitué d’un plafond haut « toit terrasse » et un mur extérieur peuvent présenter des désordres de moisissures dans ces angles. Aussi bien sur la façade Sud que la façade Nord.

Cette pathologie peut apparaitre pour les appartements dont les réglettes d’aération ont été supprimées ou bouchées et occupés de façon régulière. Cette occupation régulière fait qu’il y a une production de vapeur d’eau importante qui n’est plus évacuée à cause d’une VMC déficiente (se reporter au paragraphe 6 - ventila-tion).

Par rapport au taux d’humidité relative, nous avons fait des relevés le 16 mars 2012. Dans les appartements oc-cupés, le taux mesuré était de 32% avec une température extérieure de 5°C. Dans ce cas, le point de rosée ne peut pas être atteint.

REMEDE :

Réduire l’humidité relative intérieure : Mise en conformité fonctionnelle de la VMC SF, Se reporter au paragraphe 6 - Ventilation

Augmenter la température de surface de la paroi : mise en place isolation murs extérieurs et iso-lation toiture.

Proposition de solution d’attente :

Une solution intermédiaire qui serait une simple solution d’attente pour réduire le phénomène :

Mettre en place un absorbeur d’humidité pour faire chuter le taux d’humidité relative de la

pièce,

Remettre en action les réglettes de ventilation sur les baies,

Utiliser un Traitement des murs humides et moisis. Produit Imperméabilisant qui permet

d’assécher, d'assainir et de durcir les murs dégradés par l'humidité (cas du plâtre) avant re-

couvrement par peintures et papiers peints.



11 PRESTATIONS COMPLEMENTAIRES CONSEILLEES

11.1 Contrôle fonctionnement régulation chauffage

vérifier l’hystérésis de la régulation,

Adaptation de la loi d’eau à -25°C de température extérieure,

Adaptation si disfonctionnement constaté,

Vérifier la mise en température d’économie de nuit.

11.2 Audit sécurité incendie

Vérifier les risques de propagation,

Vérifier nécessité de mise en conformité des installations coupe feu,

Vérifier l’obligation de mise en conformité de désenfumage au regard de l’arrêté du 31 janvier

1986 relatif à la protection contre l’incendie des bâtiments d’habitation,

11.3 Labellisation BBC Effinergie rénovation

Obtenir le label BBC Effinergie permet d’obtenir une plus value sur la valeur du patrimoine de

+15% minimum constatée sur les biens certifié Minergie (performance équivalente au BBC Effi-

nergie en Suisse),

Faire réaliser une étude thermique TH-CE ex,

Faire réaliser une mesure de perméabilité par un opérateur autorisé,

Faire labelliser le bâtiment par Promotelec :

Avantages :

Validation de l’étude thermique dans sa conception et dans le respect des arrêtés,

Interventions de professionnels rompus aux contraintes du Label BBC,

Utilisation obligatoire de matériaux et matériels sous avis technique,

Visite de fin de travaux effectuée par le certificateur et atteste de la bonne mise en

œuvre et des matériaux et matériels conformes,

Amélioration du confort en été et en hiver,

Baisse du budget de dépenses en énergie de 2 à 3..

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SYNTHESE RApport Audit THERMIQUE - BET BBC-EXPERTISE · Il s’agit d’une étude du site eg oupant une analyse ... relevé des puissances moteur de ... [SYNTHESE RAPPORT AUDIT THERMIQUE]