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10A RTE Magaz ine2 mars > 8 mars 2002
T h e m a k i s t a nVoyages en Asie centraleKazakhstan, Turkménistan, Ouzbékistan,
Tadjikistan et Kirghizistan
Deux soirées Thema, mardi 5 et jeudi 7 mars
14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
10Semaine du 2 mars au 8 mars 2002
Samedi 2 Dimanche 3 Lundi 4 Mardi 5 Mercredi 6 Jeudi 7 Vendredi 8
4.00oilà l’Europe
4.30a cannelle
5.15erlin Tango
6.40racks
7.25ourt-circuite magazine)
9.00e forum es Européens
9.45RTE Info
0.00e dessous es cartes
0.10Météo
0.15urréel (2)
0.45’aventureumainea terre deseaux-Rouges
1.40Metropolis
2.35ictionégro
0.05a lucarne
Ma mèrezigane
0.35ebecca
2.40a chambrée
14.00Cuisines des terroirsL’Ukraine
14.30Le Chili
15.15Tempête sur l’Europe (1)
16.10Tempête sur l’Europe (2)
17.00Le bateau de Dieu
17.30Devenir belle-mère
19.00MaestroStars de demain (1)
19.45ARTE Info /Météo
20.15DanseKaspar Konzert
20.45-00.55ThemaDiamants
20.45 Topkapi
22.40La fièvredu diamant
23.25Destinsd’enfants,destins de diamants
00.25Le prix du sang
00.5590° Sud
02.00Metropolis
14.00Un imam à Brooklyn
14.30Le duel des aventuriers
15.15Metropolis
16.10Le secretd’Evita
17.00La chasse aux papillons
19.00Nature
19.45ARTE Info /Météo
20.15360°Ils dansentavec les loups
20.45CinémaMissing
22.50Grand formatVoyage en terre perdue
00.30Court-circuit(le magazine)
01.20Quelque chosed’organique
14.00LolaLe corps, ce héro s
14.30Album de familleÉducationsurveillée
15.15Les meilleuresintentions (1)
16.45Les sommetsde l’arnaque
17.15Yom-Yom
19.00Archimède
19.45ARTE Info /Météo
20.15360° Cuisiniersclandestins à Hong Kong
20.45-23.00ThemaVoyages enAsie centrale ( 1 )
20.45La vallée de tous les dangers
21.40Débat
22.00L’empiredes steppes
23.00Music Planet2NiteHorace Andy etLes NégressesVertes
00.00Le magazinede l’animation
00.25Bob et Margaret
00.50Richard III
02.30
14.00Bob etMargaret
14.30La Nouvelle-Orléans
15.15Les meilleuresintentions (2)
16.30Tracks
17.15Il y a toujoursun perdant
19.00ConnaissanceLa route des diamants
19.45ARTE Info /Météo
20.15360° Les seigneursdes aigles
20.45Les mercredisde l’histoireLe pape, les juifs et les nazis
21.45MusicaRichter,l’insoumis (2)
23.05Ciné-découverteThe Boys
00.30Devenir belle-mère
02.00Les filles de Pattaya
14.00Les choses de la vieLe réfrigérateur
14.30BiographiesAlbert Speer
15.15Les meilleuresintentions (3)
16.30Double jeu
17.15El Dorado
19.00Voyages, voyagesOdessa
19.45ARTE Info /Météo
20.15360° Safran, épicedivine
20.45Première séanceLa girafe
22.30-01.25ThemaVoyages en Asiecentrale (2)
22.30L’empiredes montagnes
23.20Retour à Douchambé
00.25Empires de légendes
01.25Les yeux sansvisage
14.00Surréel (2)
14.30Le saumon
15.15Les meilleuresintentions (4)
16.45Stars de demain (1)
17.25Négro
19.00Tracks
19.45ARTE Info /Météo
20.15ReportageLa reine deschiffonniers
20.45FictionLa femme de l’Italien
22.15La vie en faceZinat, unejournéeparticulière
23.10ProfilsSigné : Andrzej Wajda
00.10Richter,l’insoumis (1)
01.30Richter,l’insoumis (2)
02.45Le dessous des cartes
Les grands rendez-vous
P. 6 Vif et désaxéLa quête d’identité de deux ados d’origine malienne qui basculent dans la délinquance. Une première fiction trèsjuste sur fond de hip-hop et de musique arabe.Fiction
Négro
Samedi 2 mars à 22.35
P. 18 Steppe by steppeDeux “Themas” pour découvrir l’Asie centrale, ses espacesimmenses et ses empires oubliés, ses montagnes et ses steppes, ses déserts et ses oasis.Thema
Voyages en Asie centrale (1 et 2)
Mardi 5 mars à 20.45
Jeudi 7 mars à 22.30
P. 20 Voilà l’été !Cette semaine, l’émission de musique live d’ARTE accueilleHorace Andy, la grande voix du reggae soul, et les fêtards desNégresses Vertes. Absolutely live !Music Planet 2Nite
Horace Andy et Les Négresses Vertes
Mardi 5 mars à 23.00
Les films de la semaineRebeccad’Alfred HitchcockSamedi 2 mars à 00.35
Topkapide Jules DassinDimanche 3 mars à 20.45
La chasse aux papillonsd’Otar IosselianiLundi 4 mars à 17.00
Missingde Constantin Costa-GavrasLundi 4 mars à 20.45
Quelque chose d’organiqueDe Bertrand BonelloLundi 4 mars à 01.20
Yom-Yomd’Amos GitaïMardi 5 mars à 17.15
Richard IIIde Richard LoncraineMardi 5 mars à 00.50
The Boysde Rowan WoodsMercredi 6 mars à 23.05
El Doradode Marcel L’HerbierJeudi 7 mars à 17.15
La girafede Dani LevyJeudi 7 mars à 20.45
Les yeux sans visagede Georges FranjuJeudi 7 mars à 01.25
Missing, de Costa-Gavras, Palme d’or à Cannes en 1982.
<
<
Horace Andy, la voix la plus cool
du reggae soul et des albums
de Massive Attack.
14.00
oilà l’Europe
14.30
La cannelleRediffusion du 20 février)
15.15
Berlin TangoRediffusion du 17 décembre 1999)
16.40
racksRediffusion du 1er mars)
17.25
Court-circuit (le magazine)
19.00
Le forum des EuropéensRéalisation : Guy Saguez
19.45
ARTE Info
20.00
Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Victor
20.10
Météo
20.15
Surréel (2)
Série documentaire de Rudij Bergmann
. René Magritte : le libérateur
20.45
’aventure humaineLa terredes Peaux-RougesDocumentaire de Jean-Claude Lubtchansky
21.40
Metropolis Magazine culturel européen
22.35
FictionNégroTéléfilm de Karim Akadiri Soumaïla
00.05
La lucarneMa mère tziganeDocumentaire de Thérèse L. Ràniet Egon Humer
00.35
RebeccaRediffusion du 18 février)
02.40
La chambréeRediffusion du 18 février)
19.00Le forum des EuropéensRéalisation : Guy SaguezRédaction en chef : Bruno Le Dref(France, 2002-40mn)Coproduction : Compagnie des Phares et Balises, ARTE FranceARTE FRANCE
Chaque samedi à 19.00,
le forum des Européens.
L’émission de réflexion et de débat sur lesgrands thèmes qui préoccupent lesEuropéens. À l’occasion de la sortie du der-nier film de Costa-Gavras, Matthias Beermanprésente cette semaine une émission sur lethème “Shoah, le silence des églises”.A m e n, le dernier film de Constantin Costa-Gavras, qui sort sur les écrans le 27 février,a b o rde sans complaisance la question de l’at-titude du Vatican et des autorités re l i g i e u s e sface aux informations dont ils disposaient surla réalité des camps d’extermination nazis. L eF o rum des Euro p é e n s p ropose un rappel desfaits, avec la participation d’un historien alle-mand, puis une re n c o n t re avec des témoinset des ecclésiastiques. ARTE diffuse parailleurs, merc redi 6 mars à 20.45, le Pape, lesjuifs et les nazis.Contact presse :
Isabelle Courty - 01 55 00 72 90
20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Natacha Nisic (France, 2002-11 m n )ARTE FRANCE
Des cartes trop simples
L’exemple de l’Islam
I n s t ruments d’analyse, les cartes peuvent
aussi contribuer à des simplifications et des amalgames. L’exemple des cartes del’Islam le démontre.Les deux prochains numéros
du Dessous des cartes (les samedis 9
et 16 mars) seront consacrés à l’histoire
de l’expansion de l’islam.
En partenariat avec
“Les Enjeux internationaux” de
20.15 Surréel (2)
Série documentaire en quatre parties de Rudij Bergmann(Allemagne, 2002-26mn)SWR
La série documentaire S u r r é e l, proposée àl’occasion de la grande exposition sur le sur-réalisme qui débutera au Centre Pompidoule 27 février 2002, nous entraîne à la décou-verte de l’univers de Salvador Dali, MaxErnst, René Magritte et Yves Ta n g u y. Enobservant un seul tableau, particulièrementsignificatif ou caractéristique de chaquepeintre, le réalisateur analyse avec précisionles principes esthétiques du surréalisme.
2. René Magritte : le libérateur
Chapeau, cape, valise et pipe sont desobjets fétiches de René Magritte. On lesre t rouve dans le tableau intitulé l eL i b é r a t e u r (1947). Il s’agit d’une créatureétrange car sans visage, mi-voyante, mi-aveugle ; un homme à la fois prosélyte reli-gieux et révolutionnaire, qui est en fin decompte un autoportrait du peintre. Cetteœuvre illustre parfaitement ce que Magrittea voulu prouver sa vie durant, à savoir querien de ce que nous croyons voir n’est vraiet que la logique de la perception est émi-nemment trompeuse.Rediffusion le 8 mars à 14.00
et le 12 mars à 02.20
Nouveau
s a m e d i 2 mars
es horaires correspondent ux codes PDC,
se à une prise de vue en couleur d’un aigleen vol : cette pre m i è re image suggère l’os-mose entre les Indiens et la nature. Le docu-m e n t a i re s’achève sur un plan des BlackHills, les montagnes sacrées, désertées parles esprits, qui laissent place aux port r a i t sdes présidents américains sculptés dans la roche… Le génocide des Indiensd’Amérique qui, en quatre siècles, sont passés de 7 millions à 400 000 se doubled’un ethnocide. Le documentaire de
Jean-Claude Lubtchansky,sans ignorer les massacre shumains, souligne la destru c-tion culturelle. Pour lesIndiens, le sol est fait de lap o u s s i è re des os, de la chairet du sang des ancêtres, et leserpent apporte la pluie.L’ a rrivée des Blancs, avec
leurs armes à feu et leur notion de pro p r i é-té, brise cette harmonie avec la nature. Maiselle inaugure aussi une expérience sansprécédent de confrontation entre les c u l t u res et de réflexion sur l’autre. Parexemple, deux officiers du jeune gouvern e-ment américain, chargés en 1804 d’explo-rer les terres qui s’étendent jusqu’auPacifique, livrent une description appré-ciable des traits culturels des “sauvages”qu’ils observent, malgré leur vocabulaireévolutionniste d’un autre temps.
20.45 La terre des Peaux-RougesDeux mille tribus d’Indiens peuplaient le continent américain avant que celui-ci ne soit
“ d é c o u v e rt” par les Européens. Chasseurs, cueilleurs, pêcheurs vivaient en paix selon
un syncrétisme religieux régi par les éléments naturels. Ce beau documentaire re t r a c e
l ’ h i s t o i re d’un génocide et d’un bouleversement culture l .
Documentaire de Jean-Claude LubtchanskyD’après la Terre des Peaux-Rouges
de Philippe Jacquin (France, 2001-52mn)Coproduction : ARTE France, Trans Europe Film, GallimardARTE FRANCE
Au commencement, il y a les Indiens. AuXVIe siècle, les premiers missionnaires, éta-blis dans l’est du continent nord-américain,nouent des relations amicales avec lesHurons et les Algonquins. Puis,avec l’arrivée des trappeurs etdes soldats, de nombre u s e stribus prennent peur et fuient.L’ o ffensive européenne com-mence véritablement au XVIIe
siècle. Les Blancs s’appro-prient les terres sous prétexteque les Indiens ne la cultiventpas ; or, ceux-ci n’ont aucune notion de lap ropriété privée. Guerres et épidémiesdéciment les Indiens… Peintures, cro q u i set dessins des XVIe et XIXe siècles montrentl’euphorie de la conquête, la désolation desbatailles. Masques, totems et autres objetsrituels donnent un aperçu de la cultureamérindienne.
Ethnocide et rencontre de cultures
La photo sépia d’un Indien orné de plumes,debout au bord d’un précipice, se superpo-
Arte diffuse le 9 mars
Une passion révélée :
Edward Curtis, photographe
des Indiens d’Amérique
Rediffusion le 13 mars à
15.15 et le 14 mars à 02.05
“Un mauvais jour s’est
levé sur nous quand
les hommes blancs
ont traversé la grande
mer ; ils ont cru que
l’île était déserte.”
“La terre
est notre corps,
notre esprit
vient du soleil
et notre pensée
est une étincelle
du soleil.”
Le chef sioux Sitting Bull.
“Les enfants de la
communauté noire
vivant en banlieue ne se
désignent plus comme
des ‘blacks’ mais comme
des ‘négros’. Plus
qu’une insulte, ce mot
résonne dans leur
bouche comme
une véritable affirmation
de soi, d’une identité
recréée de toutes
pièces.”
(Karim Akadiri Soumaïla)
21.40Metropolis Magazine culturel européen coordonné parPierre-André Boutang et Peter Wien (France, 2002-52mn) Rédaction en chef : Dominique Rabourdin ARTE FRANCE
Mahmoud Darwich
Il est la voix de la Palestine et l’un des plusgrands poètes arabes contemporains.Invité au Salon du livre et de la jeunesssede Montreuil, il a accordé un entretien àJean Asselmeyer. Sa vie et son œuvre sontm a rquées par l’exil. A l’image de sonpeuple, il n’est pas tout à fait libre de sesmouvements. Récemment, il n’a pas pu sere n d re au Festival du livre à Ta n g e r.Pourtant, pas de haine dans les propos deMahmoud Darwich, qui lit et parle couram-ment l’hébreu, mais une aspiration à vivrel i b re dans son pays. “Nous aussi nousaimons la vie”, dit l’un de ses poèmes, quiconclut : “Nous aussi nous aimons la vie…quand nous en avons les moyens !”
Hurlevent, ballet et musique :
histoire d’une création totale
Le 26 février 2002, ce sera la pre m i è re, auPalais Garn i e r, de H u r l e v e n t, ballet en deuxactes. Cette création est née d’une longuecollaboration à deux, puis à trois : d’aborde n t re Kader Belarbi, danseur étoile du corpsde ballet de l’Opéra de Paris, et le composi-teur Philippe Hersant, l’une des figures dep roue de la jeune musique française ; puisavec Peter Pabst, dont la scénographies ’ a c c o rde parfaitement avec l’esprit duroman d’Emilie Brontë. Gero von Boehm etPaul de Sinety ont filmé les échanges a rtistiques qui ont permis à Hurlevent de voirle jour.
David Grossman :
“Les rêves et l’Histoire”
Entretien avec l’un des plus importants écri-vains israéliens contemporains. DavidG rossman, né en 1954 à Jérusalem, estl’auteur de plusieurs romans traduits auxéditions du Seuil – le Sourire de l’agneau,Voir ci-dessous : amour, le Livre de la gram-m a i re intérieure et l’Enfant Zigzag. Il estaussi l’auteur d’une dizaine de livres pourenfants et de deux récits documentaire s ,les Exilés de la Te rre pro m i s e et le Ve n tj a u n e, sur les relations entre Israéliens etPalestiniens. Son dernier ouvrage, Tu serasmon couteau, a été publié en 2000, égale-ment au Seuil.
Téléfilm de Karim Akadiri Soumaïla(France, 2000-1h28mn)Scénario : Karim Akadiri Soumaïla, Didier CastelloAvec : Pascal Gomis (Souleyman), Moussa Koma (Harry), Max Edouard Balthazard(Frank), Samory Bâ (Théo), Aïssa Maïga (Aïssa)Image : Gilles PorteSon : Christophe GiovannoniMontage : Raphaële UrtinMusique : Djimi FingerCoproduction : ARTE France, 7e Apache FilmsARTE FRANCE
H a rry, 20 ans, et Souleyman, 14 ans, sontf r è res, mais ils n’ont pas été élevésensemble : l’aîné a vécu à la DDASS etSouleyman a été adopté et élevé dans unef e rme. Lorsque Harry apprend la mort deleur mère, il décide d’aller chercher sonpetit frère, caressant le rêve d’aller enAfrique. Harry et Souleyman s’installentd ’ a b o rd dans un hangar de la banlieue deBordeaux, puis dans une cité et forment un
samedi 2 mars
22.35 NégroDans la banlieue de Bord e a u x ,
deux adolescents d’origine
malienne, abandonnés, sont pris
dans l’engrenage de
la délinquance. To u rnée avec
de jeunes comédiens non
p rofessionnels issus de la DDASS,
une fiction très juste sur fond
de hip-hop et de musique arabe.
“possee” (une bande) avec leur amisFranck et Théo : les “NRV”. Les quatre gar-çons commencent à mener une vie enm a rge, ponctuée de vols, de graffitis et defêtes hip-hop…
Black is négro
La bande formée par Harry, Souleyman,Franck et Théo instaure une nouvelle formede parenté. Cette parenté ne se fonde passur les liens du sang, mais sur les liensd’amitié, lesquels compensent parfois unmanque d’amour. Pourtant, le “possee” neleur off re qu’une illusion de franche frater-nité – comme le montrent ensuite lesdérives de la bande. Le rythme du film estfidèle à celui de la vie des petits délin-quants : nerveux, imprévisible, vif, désaxé.Karim Akadiri Soumaïla, ne juge jamais sespersonnages. Il montre l’ambivalence dusentiment d’appartenance à la terre d’ac-cueil. Surtout, il s’attache à être le plus justepossible. Son souci de traduire fidèlementle désespoir des personnages l’a conduit àtravailler avec des comédiens non pro f e s-sionnels, eux-mêmes issus de la DDASS.Leur jeu est parfois un peu gauche, maisl’émotion ressentie est extraord i n a i re. Lep a rcours de Harry et Souleyman apparaîtainsi comme celui d’une générationdéboussolée : nostalgique d’une terre nata-le inconnue et lointaine, et qui se sentdélaissée par une terre d’accueil hostileaux “négros”.Rediffusion le 8 mars à 17.25
et le 15 mars à 17.25
00.05Ma mère tziganeDocumentaire de Thérèse L. Ràni et Egon Humer(Autriche, 1999-30mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 26 janvier 2000)
Une jeune réalisatrice filme sa mère, victi-me des camps nazis et prisonnière de sestraumatismes. Un premier film original ettouchant sur l’irréparable souffrance vécuedans les camps et retransmise au sein dela famille.La mère de Thérèse L. Ràni, tzigane âgéede 81 ans, a été internée durant six ansdans les camps de concentration nazis eta vécu emmurée dans le cauchemar despersécutions qu’elle a vécues. La réalisatri-ce rend compte de la puissance des trau-matismes produits par la terreur descamps, mesurant l’ampleur du désastre àl’aune de la violence avec laquelle les souf-frances de sa mère ont persisté, jusqu’àhanter douloureusement l’existence de safille et l’empêcher de vivre l’amour qui laliait à elle.
Vidéothérapie
La force du témoignage tient au caractèrevital de la démarche entreprise par la réali-satrice comme à la lucidité courageuseavec laquelle elle appréhende l’histoire desa mère et la sienne. Les images vidéo àtravers lesquelles elle re g a rde sa mère ,d ’ a b o rd déroutantes, se révèlent rapide-ment en adéquation avec la gravité et la vio-lence de ce qu’elle rapporte. À partir d’unrécit profondément engagé et personnel, cefilm tente d’exprimer l’irréparable des souf-frances auxquelles les camps ont donnélieu, tout en renvoyant aux violences mul-tiples qu’implique la haine raciale. Il met auj o u r, de la façon la plus sensible, le pro c e s-sus par lequel la terreur subie engendreelle-même la terre u r.
La lucarne
“La caméra
me permettait
enfin d’être proche
de ma mère.”
La bande de Harry et Souleyman goûte clandestinement
aux joies de la piscine… avant de se faire mettre dehors
par un maître nageur.
14.00
Cuisines des terroirs’Ukraine
Documentaire d’Elke Sasse
14.30
Le ChiliRediffusion du 28 février)
15.15
empête sur l’Euro p e ( 1 )
Rediffusion du 23 février)
16.10
empête sur l’Euro p e ( 2 )
Rediffusion du 24 février)
17.00
Le bateau de DieuRediffusion du 15 février)
17.30
Devenir belle-mèreRediffusion du 1er mars)
19.00
MaestroStars de demain (1)
Série documentaire d’Élisabeth Malzer
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
DanseKaspar KonzertRéalisation : Sylvie Blum et François Verret
20.45-00.55
ThemaDiamants
20.45
opkapiFilm de Jules Dassin
22.40
a fièvre du diamantDocumentaire de Christian Twente
23.25
Destins d’enfants, destins de diamantsDocumentaire de Norbert Buse
00.25
Le prix du sangDocumentaire de Piet Bekman
00.55
90° SudRediffusion du 16 février)
02.00
MetropolisRediffusion du 2 mars)
14.00Cuisines des terroirsL’UkraineDocumentaire d’Elke Sasse(Allemagne, 2002-26mn)ZDF
Quand Olga cuisine…Au cœur de chaque maison traditionnelleukrainienne, il y a le p i t c h, un fourneau àbois. C’est là qu’Olga Andritchouk préparele ragoût à base de chou, le célèbreb o rt s c h. En fin de semaine, lorsque ses fillesa rrivent de Kiev, elle adore les régaler dep i ro j k i, pâtés farcis à la viande ou au pavot.Et pour le dessert, Olga sert souvent desv a re n i k i, petits chaussons en demi-lune four-rés au fromage blanc ou aux fruits. La famil-le Andritchouk cultive ses pro p res légumes,fabrique ses pro p res laitages et produit sap ro p re vodka…Retrouvez les recettes de “Cuisines
des terroirs” sur www.arte-tv.com
19.00Stars de demain (1)
Série documentaire en quatre partiesd’Élisabeth Malzer (Allemagne, 2002-41mn)Avec : Oscar Marin (ténor), Latica Honda-Rosenberg (violon), Caterina Cellia Costea (soprano), l’Orchestre mondial des jeunesses musicalesdirigé par Roberto PaternostroZDF
Ils sont jeunes, talentueux, pétulants, et,avec eux, les grands classiques font peauneuve. “Maestro” présente quatre nouvellesémissions de la série “Stars de demain”.Cette série d’émissions a pour cadre lesanciennes aciéries de Völklingen, près de
la fro n t i è re franco-allemande, classéesmonument historique : un enviro n n e m e n tinhabituel qui se marie à merveille avec lafougue des jeunes artistes. Aucun risque detomber dans la “sclérose concertante” desc o n c e rts de musique classique, d’autantplus que les solistes sont accompagnés parl ’ O rc h e s t re mondial des jeunesses musi-cales, dirigé par Roberto Patern o s t ro. Lesjeunes talents sont présentés par la sopra-no autrichienne Eva Lind. Dans ce pre m i e rvolet de la série, elle accueille le ténor espa-gnol Oscar Marin, qui interprète R e c o n d i t aa rm o n i a et Elucevan le stelle, célèbres ariasde la Tosca de Puccini, son opéra préféré.La violoniste allemande Latica Honda-R o s e n b e rg joue le troisième mouvement duC o n c e rto pour violon de Tchaïkovski. Enfin,la soprano roumaine Caterina Cellia Costeachante Tacea la notte placida du Tro u v è rede Giuseppe Ve rd i .Prochain rendez-vous avec Stars
de demain dans “Maestro”,
dimanche 10 mars à 19.00.
Rediffusion le 8 mars à 16.45
d i m a n c h e 3 mars
Câble et satellite
Maestro
Film
La cuisine d’Olga Andritchouk : des plats
traditionnels et des ingrédients maison.
Le ténor espagnol Oscar Marin, remarqué
par la légendaire soprano Monserrat Caballé.
Réalisation : Sylvie Blum et François VerretD’après Kaspar Konzert de François Verret(France, 2002-26mn)Avec : Mathurin Bolze, Jean-Pierre Drouet,François VerretMusique : Jean-Pierre DrouetDessins : Vincent FortempsCoproduction : ARTE France, INA, SFP,Compagnie fvARTE FRANCE
Dans K a s p a r K o n z e rt, tous lesa rts se mêlent, à la croisée dela danse, du cirque, dut h é â t re, de la musique et desa rts plastiques. Sont mis enscène un musicien (Jean-PierreD rouet), un danseur (François Ve rre t )et le personnage de Kaspar, un jeunehomme qui semble avoir grandi à l’écart detoute civilisation (Mathurin Bolze). Sur unes t ru c t u re métallique re c t a n g u l a i re surm o n-tée d’une passerelle, il vole comme unoiseau, saute comme un singe, se meut tan-tôt comme un acrobate sur un trampoline,tantôt comme un pantin avachi sur le sol,danse en suivant le mouvement desbaguettes d’un tambour, de plus en plusvite… Enfant sauvage, il s’immobilise par-fois lorsqu’il entend les sons du pays natal ;esquisse un sourire lorsqu’il recrée les mou-vements circ u l a i res de la Te rre autour duSoleil, suspendu à une lampe qui l’éblouit…
Rentre dans ta nuit
Après Verlaine, Peter Handke ou We rn e rH e rzog, François Ve rret s’est intéressé àKaspar Hauser, personnage énigmatiquedu début du XIX e siècle, dont l’histoire pas-sionna l’Europe romantique. Le spectaclec e rne l’univers autiste du mystérieuxKaspar réinterprété par Ve rret : des crissourds ponctuent une course frénétique quine mène nulle part. Le tableau sonore estt roublant, alternant musique traditionnelle,création contemporaine, bribes de texte,silences et bruissements de corps et devêtements. K a s p a r K o n z e rt est une sympho-nie de l’éveil humain qui envoûte le specta-
t e u r, l’invitant à faire jaillir ses instincts lesplus enfouis. Le spectacle de Ve rret est unevariation, à la fois fragile et violente, sur lethème de l’enfermement. Lorsque le danseurlance, d’une voix grave : “ R e n t re dans tanuit”, on comprend que Kaspar lutte déses-pérément contre son ombre, qu’il vit dansune nuit perpétuelle, prisonnier de soncorps et désireux de s’en libérer enfin.
François Verret
Chorégraphe depuis 1980, il est le créateurdes Laboratoires d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), un espace ouvert aux artistes, avecde nombreux ateliers (danse, théâtre, cirq u e ,é c r i t u re, arts de la rue, musique, expre s s i o nvocale…). K a s p a r K o n z e rt en est issu.
Sylvie Blum
P roductrice chargée de programmes àl’Institut national de l’audiovisuel, SylvieBlum contribue à une politique de filmsd’auteurs, tant pour la télévision que pourle cinéma. Elle produit les films deDominique Gros, Benoît Jacquot, André S.Labarthe, Robert Wilson… Auteur de sériesd o c u m e n t a i res, elle a également réaliséplusieurs documentaires dont Potrerillos, laville ro u g e pour ARTE en 2000. Elle a écritavec Carmen Castillo le scénario de I n c ade Oro, fiction réalisée en 1997 pour ARTEpar Patrick Grandperret.
20.15Kaspar
KonzertLe spectacle de
François Ve rret, re c r é é
spécialement pour
A RTE. Flous, ralentis,
jeux de clairs-obscurs
et insertions de
dessins ajoutent une
dimension onirique au
spectacle initial,
éblouissant, fait
d’élévation, de vert i g e
et de poésie.
François Verret sera
au Théâtre de la Ville
du 6 au 9 février
dans Bartleby,
d’après le texte
de Herman Melville.
En partenariat avec
et
Mercredi 6 mars
à 19.00, dans
“Connaissance”,
ARTE propose
la Route des
diamants, un voyage
dans le temps
et dans l’espace pour
éclairer l’histoire
de ces fascinantes
pierres.
beaux mâles, Elizabeth Lipp fait craquerWilliam Walter. Celui-ci va monter une ingé-nieuse opération pour lui offrir ce dont ellerêve : les émeraudes incrustées dans unedague ancienne conservée au palais-musée de Topkapi, à Istanbul. Pour ce faire,il va s’adjoindre les services d’une équipede voleurs amateurs dont chacun possèdeune solide spécialité…
Du rififi à Istanbul
Cette histoire de vol de bijoux n’estpas sans rappeler Du rififi chez les
h o m m e s, le premier film que Jules Dassinréalisa en Europe après avoir été chas-
sé des États-Unis par le maccar-thysme en 1954. To u rné dix ans
plus tard à Istanbul, Topkapi b é n é f i-cia d’une formidable distributioni n t e rnationale et valut à Peter Ustinov
l’Oscar du meilleur second rôle masculin. Lamusique du grand compositeur gre cHadjidakis (1925-1994) – qui écrivitnotamment la bande sonore de Jamais led i m a n c h e, du même Jules Dassin –
contribua elle aussi à la réussite de ce filmau suspense fort bien enlevé.
22.40La fièvre
du diamantDocumentaire de Christian Twente(Allemagne, 2002-45mn)
Comment Cecil Rhodes, fondateur de la De Beers Mining Company, et BarneyBarnato, aventurier britannique, se sontaffrontés à la fin du XIXe siècle dans un duelsans merci autour des mines de diamantsd’Afrique du Sud.Cecil Rhodes est un petit homme fluet,maladif, qui déteste travailler de ses mainset adore spéculer. Son absence de scru-pules lui fait rapidement éliminer sesc o n c u rrents, son charisme lui vaut le sou-tien du banquier londonien Rothschild. En
d i m a n c h e 3 mars
20.45-00.55 DiamantsAdmirés pour leur rareté et leur dureté, les diamants ont un pouvoir de fascination
hypnotique. Mais leur histoire n’est pas faite que de beauté et de transparence. Du
travail des enfants à la contrebande et au financement des guerres – comme celle qui
d é c h i re l’Angola –, ces pierres précieuses sont souvent entachées de sang.
ZDF
20.45 TopkapiFilm de Jules Dassin(États-Unis, 1964-1h48mn) - VFScénario : Monika Danichewsky d’après Topkapi : la nuit d’Istanbul d’Eric AmblerAvec : Melina Mercouri (Elizabeth Lipp), PeterUstinov (Arthur Simpson), Maximilian Schell(William Walter), Robert Morley (Cedric Page),Akim Tamiroff (Geven), Gilles Ségal (Giulio),Jess Hahn (Fischer)Image : Henri AlekanMusique : Manos HadjidakisMontage : Roger DwyreARTE FRANCE(Rediffusion du 31 janvier 1999)Oscar du meilleur second rôle masculin
à Peter Ustinov en 1965
Pour le rire de la Mercouri, la rouerie dePeter Ustinov, le charme de MaximilianSchell, les rythmes endiablés d’Hadjidakis,les prises de vues d’Henri Alekan et Istanbulen Technicolor.C roqueuse de pierres précieuses et de
Film
Melina Mercouri convoite les plus
belles parures dans un délicieux film
d’aventures d’après Eric Ambler,
le maître du suspense.
1880, il fonde la De Beers MiningC o m p a n y, qui va bientôt dominer le
m a rché mondial du diamant et qui,a u j o u rd’hui encore, en fixe les cours.
B a rney Barnato est son contraire .D é b o rdant de santé et de vitali-
té, animé d’une confianceinébranlable dans son intuition, ilrachète pour une bouchée de paindes concessions réputées sansintérêt. Sa richesse en fait bientôtl’ennemi numéro un du fondateur dela De Beers. Rhodes veut le pouvoirpolitique, Barnato vise la réussite
économique. Rhodes forge dans soncoin des intrigues destinées à assouvir
son appétit d’argent et de pouvoir,B a rnato aime la vie en société. Les deux
hommes, aux antipodes l’un de l’autre, vontse livrer une guerre sans fin…Rediffusion le 4 mars à 14.30
23.25Destins d’enfants,destins
de diamantsDocumentaire de Norbert Buse(Allemagne, 2002-58mn)
À travers le parcours de trois petits dia-mants du Brésil à Anvers, de l’Inde àl’Allemagne, ce film montre les conditions
de vie de dizaines de milliers d’enfants quitravaillent pour le compte des diamantaires.“Je travaille pour payer les dettes de monp è re ”, dit Ta i rone, un jeune Brésilien deDiamantina. Debout dans l’eau du matin ausoir, il passe au tamis les cailloux et le sabledu fleuve. Après sa journée de travail,comme bien d’autres gamins de sonâge, il passe encore quelquesh e u res à l’école. Plus tard, il vou-drait être policier ou avocat. Dilip,lui, vit en Inde. À 12 ans, il a de bonsyeux et la main sûre. Lui aussi tra-vaille du matin au soir, dans la villede Surat, haut lieu de la taille des dia-mants où arrivent les pierres bru t e squi ont transité par Anvers. Les tro i spetites pierres précieuses se re t ro u-vent finalement, serties d’or, au coud’une adolescente “nantie” de Berlin.Rediffusion le 10 mars à 16.15
00.25Le prix du sangDocumentaire de Piet Bekman(Allemagne, 2002-30mn)
Pourquoi la faim et la guerre civile font-ellesdes milliers de victimes en Angola, alors quece pays est le quatrième du monde enmatière de richesses minières ? À qui profi-te le commerce des diamants ?Selon un rapport des Nations unies, l’em-b a rgo imposé en Angola sur le commerc e
des diamants, contrôlé par les re b e l l e sde l’Unita, est fort peu eff i c a c e .Chaque jour, plus d’un million de dol-lars de diamants bruts continuent des o rtir illégalement du pays. Les
plaques tournantes de ce commerc esont Anvers et l’Afrique du Sud – et ilsemble qu’Israël soit également unevoie de transit cachée de ce trafic.
La guerre civile, qui a coûté la vieà plus d’un demi-million de per-sonnes en dix ans, est financée
par ces “diamants couverts desang”. Tant que la guerre durera, iln’y aura pas d’élections et toutesles parties en présence, tant poli-
tiques que militaires, y trouveront leurcompte. Ce que résume la phrased’un officier : “Cette guerre, il faut la
f a i re, pas la gagner !” H i s t o i re decontinuer à profiter du lucratif commerc edes diamants.
Au cours de la soirée,
les trois diamants dont
on suit le périple dans
Des diamants aux mains
des enfants seront mis
aux enchères via
Internet. Le produit
de la vente sera versé
à une organisation
indienne qui veille
à ce que les enfants
travaillent dans
de bonnes conditions.
www.arte-tv.com
Tous les jours, Dilip taille
des diamants pour quelques
roupies, qui doivent servir
à payer la dot de sa sœur.
14.00
Un imam à BrooklynRediffusion du 14 février)
14.30
e duel des aventuriersRediffusion du 3 mars)
15.15
MetropolisRediffusion du 2 mars)
16.10
Le secret d’EvitaRediffusion du 27 février)
17.00
La chasse aux papillonsRediffusion du 28 février)
19.00
NatureLe magazine de l’environnement
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
360° Le reportage GEOIls dansent avec les loupsRéalisation : Harald Pokieser
20.45
CinémaMissingFilm de Constantin Costa-Gavras
22.50
Grand formatoyage en terre perd u eourisme palestinien
en IsraëlDocumentaire de Ra’anan Alexandrowicz
00.30
Court-circuit (le magazine)
01.20 (PDC : 01.15)
Quelque chose d’organique Rediffusion du 13 février)
19.00Le magazine del’environnementRéalisation : Volker Angres et Britta Toester(Allemagne, 2002-41mn)ZDF
Sources d’eau douce en mer
De l’eau douce qui remonte des fondsmarins à la surface et que l’on peut pom-per assez facilement : de telles sourc e sexistent en Méditerranée, le long de cer-taines côtes calcaires. Selon Wo l f g a n gStänder, qui étudie le phénomène, il y auraitainsi sous la mer un tiers des réserv e sd’eau potable de la planète.
Quand la nature se vient en aide
Après le naufrage de l’Amoco Cadiz a ul a rge des côtes bretonnes en mars 1978,on pensait qu’il faudrait des siècles à lan a t u re pour se re m e t t re de la catastro p h e .Or, l’institut DEDRE, créé pour étudier l’évo-lution de l’environnement marin, a observ éque ce dernier a su mettre en place unétonnant système d’autonettoyage, qui afait disparaître les traces de l’accident.L’institut est également arrivé à la conclu-sion que l’emploi de dissolvants chimiquesdans ce genre de catastrophe ne faisaitqu’en aggraver les conséquences.
La rose : reine des fleurs, or de l’Orient
L’huile essentielle de rose a toujours ététrès recherchée. Aujourd’hui, un millilitre dece précieux liquide vaut 25 euros. LaTurquie, en passe de devenir le plus grandp roducteur de roses du monde avec laBulgarie, s’est spécialisée dans la culturede roses écologiques. Dans le village turcde Basmacki, par exemple, 400 famillesvivent désormais de la rose.
20.15Ils dansent avec les loupsRéalisation : Harald Pokieser(Allemagne, 2001-26mn)ARTE G.E.I.E.
En Hongrie, un refuge pour les ours et lesloups qui tournent dans des films…La caméra tourne et suit un ours quiattaque un troupeau de moutons. L’ a n i m a lattrape un agnelet et l’entraîne bientôt versla forêt… Vous pensiez assister au spec-tacle parfois cruel de la nature sauvage ?Eh bien pas du tout ! En fait, l’ours a l’habi-tude d’être filmé et sa proie était déjà morte.La scène se déroule en effet dans un re f u-ge pour animaux, à 20 km de Budapest.Zoltán Horkai y vit en osmose avec unemeute de seize loups, trente ours, quelqueschevaux et un cerf. Créé à l’époque com-muniste pour servir de lieu de retraite auxanimaux qui avaient tourné dans des filmsh o n g rois, ce centre est maintenant financéen partie par la WSPA (World Society for theProtection of Animals). Zoltán Horkai trouveun complément de re s s o u rces en louantses bêtes pour des tournages. Ses loupsont ainsi récemment “joué” dans un impres-sionnant documentaire sur l’aigle royal réa-lisé dans les Alpes…Rediffusion le 9 mars à 16.55
et le 22 mars à 02.20
l u n d i 4 mars
es horaires correspondent ux codes PDC,
360° - Le re p o rtage GEO
N a t u re
L’heure de la sieste pour
Zoltán et la vingtaine de
loups qu’il a recueillis à
Veresegyháza, près de
Budapest.
cette réalité, ainsi que le rôle des États-Unisdans le putsch de 1973, que ConstantinCosta-Gavras dénonce avec force dansMissing. Le réalisateur utilise les ressorts àla fois du réalisme et du suspense pourdécortiquer le fonctionnement de la machi-ne dictatoriale face à laquelle les droits fon-damentaux de la personne ne pèsent pasl o u rd. Film généreux et efficace, basé surdes faits réels, M i s s i n g est dans la veinedes autres œuvres engagées réalisées parCosta-Gavras : dans Z (1969), avec Jean-Louis Trintignant et Irène Papas, il dénon-çait les méthodes des colonels grecs ; dansl ’ Av e u (1970), avec Yves Montand etSimone Signoret, il s’attaquait au régimecommuniste tchécoslovaque ; dans État des i è g e (1973), avec Yves Montand etJacques We b e r, il dénonçait les agisse-ments de la CIA en Uru g u a y. Le pro c h a i nfilm du réalisateur renoue avec cette veine :A m e n, qui sort le 27 février, traite du re f u sdu pape d’intervenir contre le génocide desjuifs pendant la Seconde Guerre mondiale.Mais Costa-Gavras n’a pas réalisé unique-ment des pamphlets politiques. Il est parexemple l’un des sept réalisateurs qui ontrendu hommage à Jean Vigo dans À pro-pos de Nice, la suite (1995), coproduit parARTE France Cinéma.Rediffusion le 13 mars à 00.25
20.45 MissingFilm coup de poing,
M i s s i n g relate la
disparition d’un jeune
Américain pendant le
coup d’État de 1973 au
Chili. Costa-Gavras
dénonce efficacement les
violations des droits de
l’homme et l’ingére n c e
des États-Unis.
Amen, de Constantin
Costa-Gavras, avec
Mathieu Kassovitz,
Ulrich Tukur et Michel
Duchaussoy,
sort le 27 février.
Le film est adapté d’une
pièce de l’Autrichien
Rolf Hochhut, qui traite
du silence du pape face
au génocide pendant
la Seconde Guerre
mondiale.
Le contexte historique
de la pièce et du film
est retracé dans le Pape,
les juifs et les nazis,
documentaire diffusé
sur ARTE mercredi
6 mars à 20.45.
Film de Constantin Costa-Gavras(États-Unis, 1982-2h02mn) - VOSTFScénario : Constantin Costa-Gavras et DonaldStewart d’après le roman de Thomas HauserAvec : Jack Lemmon (Ed Horman), Sissy Spacek (Beth Horman), John Shea(Charles Horman), Melanie Mayron (Terry Simon), Charles Cioffi (Ray Tower), David Clennon (le consul Phil Putnam)Image : Ricardo AronovichMontage : Françoise BonnotMusique : VangelisProduction : UniversalARTE FRANCEPalme d’or à Cannes en 1982
(ex æquo avec Yol, de Yilmaz Güney)
Prix d’interprétation masculine à Cannes
en 1982 pour Jack Lemmon
Oscar de la meilleure adaptation en 1983
Meilleur montage et meilleur scénario
aux BAFTA Film Awards 1983
Chili, 1973. Charles et Beth Horman, jeunecouple américain aux idées libérales, viventà Santiago depuis quelques mois. Quandéclate, le 10 septembre 1973, le coup d’Étatqui renverse le gouvernement d’Allende, ilsdécident de re n t rer aux États-Unis. MaisCharles Horman disparaît, enlevé par lesm i l i t a i res. Son père Ed, honnête citoyen amé-ricain, rejoint Beth pour l’aider à re t rouver sonmari. Mais ni son enquête ni les re c h e rc h e so fficiellement menées par l’ambassade amé-ricaine ne donnent de résultats…
Thriller politique
Dans le Chili du général Pinochet, les d i s p a rus se comptent par milliers.L’enlèvement est utilisé comme méthodesystématique de répression politique. C’est
Jack Lemmon, bouleversant dans le rôle d’Ed Horman, paisible citoyen américain qui découvre
la compromission de son pays avec les putschistes chiliens.
Ce documentaire
est une coproduction
exemplaire entre
deux sociétés,
l’une palestinienne
(Ramallah), l’autre
israélienne (Tel-Aviv).
Documentaire de Ra’anan Alexandrowicz(Israël/Palestine, 2001-1h25mn)Production : Raed-Andoni Dar Productions,Liran Atzmor-BelfilmsZDF(Rediffusion du 30 mars 2001)
Point de départ du voyage : Ramallah. DesPalestiniens de tous âges et de toutesconditions ont pu obtenir un visa de voya-ge collectif pour se rendre en bus en Israël.Un tel document n’est que rarement accor-dé. En général, les Israéliens ne délivre n tque des laissez-passer aux Palestiniens quitravaillent régulièrement dans l’État hébre uou des visas pour des raisons familiales eth u m a n i t a i res. Bien qu’Israël soit si pro c h e ,à vol d’oiseau, de leur domicile actuel, lesplus âgés des voyageurs revoient pour lap re m i è re fois la patrie qu’ils ont dû quitteren 1948. D’autres découvrent la mer – quin’est pourtant qu’à une heure de voiture deRamallah. Le vieil Abou Mohammed Ye h i aconstate que le village de sa jeunesse a été
rasé, mais réussit à re t rouver la tombe deson père : un pèlerinage qu’il s’était juré defaire avant de mourir. Au fur et à mesure dupériple, le réalisateur capte avec délicates-se les sentiments qui se reflètent dans lesyeux de ces touristes pour le moins inhabi-tuels : s’y mêlent la haine, la révolte, larage, mais aussi la joie et parfois même deslueurs d’espoir. Certains passagers du carrecherchent le dialogue avec les Israéliens.D ’ a u t res suggèrent de se re n d re au monu-ment commémoratif érigé en hommage àYitzhak Rabin, l’ancien Premier ministreassassiné en 1995. En cet été 2000, toutsemble encore possible. Mais quelquesmois plus tard, des aff rontements violentset durables vont re p re n d re entre Israélienset Palestiniens…
lundi 4 mars
Au cours de l’été 2000, un jeune
réalisateur israélien a suivi un
g roupe de touristes inhabituels :
des Palestiniens qui ont obtenu
un visa de voyage collectif pour
se re n d re en bus en Israël.
22.50 Voyage en terre perdueTourisme palestinien en Israël
Les frères jumeaux Ahmad
et Mahmoud, qui vivent dans le
camp de réfugiés d’Aida, près
de Bethléem, découvrent Israël.
Wael el-Ashkar vit à Ramallah, point de départ d’un voyage
“touristique” hors du commun.
00.30Court-circuit (le magazine) # 58Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2002-45mn)ZDF/NDR
Margarida CardosoEntretien avec Margarida Cardoso, la réali-satrice de E n t re nós ( d i ffusé ce soir), quiparle à la fois de sa position vis-à-vis ducourt métrage et des conditions de produc-tion au Portugal.
Sebastian WinkelsR e n c o n t re à Berlin avec le réalisateur dec o u rts métrages Sebastian Winkels : pourlui, le son est un élément essentiel car lefilm ne peut naître que de la combinaisondu son et de l’image.
BrokeCourt métrage de Benjamin Kempf(Suisse, 1999-5mn)Scénario : Jan PreussAvec : Daniel Jesch, Max RüdlingerImage : Marco Barberi
Dans les toilettes de la Bourse, quelquesminutes après un terrible krach…La carrière de Schmidt, un jeune trader, estbrisée. Comme Brändli, 35 ans, assis dansla cabine d’à côté, il a quasiment toutperdu. L’un des deux a un pistolet chargé…
Combles(Oberstube)
Court métrage de Sebastian Winkels(Allemagne, 2000-6mn)Avec : Norbert DeckerImage : Isabelle CasezProduction : Hochschule für Film und FernsehenKonrad WolffDes voix dans le grenier...Un homme monte au grenier pour étendredu linge. Tout à coup, il entend des voix. Ilo u v re vite la fenêtre et les voix disparais-sent. Mais celles-ci reviennent et l’hommeest bientôt pris dans un labyrinthe de per-ceptions trompeuses…
Entre nósCourt métrage de Margarida Cardoso(Portugal, 1999-20mn)Avec : Ulisses Dias (Antonio), Angelo Torres(Pedro), Rogério Samora (Fonseca)Production : Producoes Off, Rosi Burguete1er Prix, Vila do Conde 1999 (Portugal)
Léopard de demain, Locarno 1999
Antonio le rêveur doit reprendre le garagede son père…Antonio, célibataire rêveur et poète à sesheures, est le fils du propriétaire d’un gara-ge où son ami Pedro travaille commemécanicien. Antonio doit pre n d re la suc-cession de son père qui ne compre n dguère son fils. Tiraillé entre son père et sonami, Antonio va être mis à rude épre u v e …
Suivre sa propre voie
Beau film sur la difficulté à trouver sa proprevoie et le courage qu’il faut pour la suivre ,E n t re nós a reçu de nombreuses distinc-tions, entre autres le Premier Prix duFestival international Vila do Conde, auP o rtugal, et le Léopard de demain auFestival de Locarno. Il a été sélectionné auFestival de Clermont-Ferrand en 2000.
FaxDes prix, des prix.
Cinq prix pour trois fiction
d’ARTE au Festival
Max-Ophüls de Sarrebruck
● Meilleur long métrage de l’ann2001 et meilleur montageContrôle d’identité
de Christian PetzoldCoproduction : ARTE, HR, Schramm Film● Prix d’interpétation féminine pour Katrin SassUn nouveau départ de MichaeCoproduction : ARTE, WDR, X-FDiffusé sur ARTE le 14 septembre 2001● Prix du jury et Prix Femina Vo l l g a s de Sabine Derflinger Coproduction : PrismaFilmproduktion, ARTE, ZDF
Un documentaire d’ARTE
récompensé par un
“Bayerischer Fernsehpreis
(prix bavarois de télévisio
à Munich
● Meilleur documentaireBlack Box Germany d’Andres Coproduction : ARTE/HR/SWR
Gaël Morel tourneavec Amira Casarpour ARTELe jeune réalisateur Gaël Moreltourne actuellement au Maroc, pour ARTE et GTV, une fiction de 90 minutes intitulée les Chem
de l’oued. Les rôles principaux y sont tenus par Amira Casar,l’héroïne de La vérité si je mens
1 et 2, et par Nicolas Cazalé, que l’on a vu au cinéma dans Be
Ciao de Stéphane Giusti et à latélévision dans Fabio Montale. GMorel s’est fait connaître du granpublic en tant qu’acteur dans les
Roseaux sauvages d’André TécIl a tourné deux courts métragesun film, A toute vitesse (1996), avec Élodie Bouchez, et une première fiction pour ARPremières neiges (1999).
Combles, de Sebastian
Winkels, avec Norbert
Decker. Le son est un
élément essentiel des
courts métrages du
réalisateur allemand.
14.30Album de familleÉducation surveillée(France, 2002-43mn)Coproduction : ARTE France, GédéonProgrammesARTE FRANCE
Face à la délinquance juvénile, les paysd’Europe mettent en place des politiques derépression ou de réinsertion très diverses.
Angleterre : “Priver de tout”
C’est en Angleterre que la répression desjeunes délinquants est la plus sévère. Il n’ya quasiment pas d’autre solution que lamaison de redressement ou la prison.
France-Belgique : “Éduquer d’abord”
La France et la Belgique sont les paysd ’ E u rope qui re c o u rent le plus à desm e s u res éducatives. Diff é rents outils per-mettent de constru i re de véritables pro j e t sde réinsertion : structures fermées, centreséducatifs re n f o rcés, centres spécialisésplus ouverts, familles d’accueil, travauxd’intérêt général…
Écosse : “Une justice de proximité”
En Écosse, le gouvernement a mis en placeau sein de chaque commune le h e a r i n gs y s t e m, une sorte de tribunal qui examineles délits commis par des jeunes. Tro i sbénévoles, qui ont reçu une formation spé-cifique, s’attachent à compre n d re ce qui aconduit le mineur à commettre le délit. Ilssont habilités à décider de la sanction etfont tout pour éviter au jeune d’aller en pri-son : placement dans une famille d’accueil,écoles spécialisées, suivi psychologique…
14.00
LolaLe corps, ce héros
14.30
Album de familleÉducation surveillée
15.15
Les meilleures ntentions (1)
Rediffusion du 19 février)
16.45
Les sommets de l’arnaqueRediffusion du 18 février)
17.15
om-YomRediffusion du 20 février)
19.00
Archimède
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
360° Le reportage GEOCuisiniers clandestinsà Hong Kong
20.45-23.00
Themaoyages
en Asie centrale (1)
20.45
La vallée de tous les dangersDocumentaire de Karel Prokop
21.40
Débat
22.00
’empire des steppesDocumentaire de Karel Prokop
23.00
Music Planet 2NiteHorace Andy et Les Négresses Vertes
00.00
Le magazine de l’animation
00.25
Bob et Margaret
00.50
Richard IIIRediffusion du 27 février)
02.30
Week-end à TokyoRediffusion du 25 février)
14.00LolaLe corps, ce hérosRédactrice en chef : Sylvie Steinebach(France, 2002-26mn)Invitée : Catherine Destivelle, alpinisteARTE G.E.I.E.
Lola parle du corps féminin souvent malme-né par l’activité professionnelle. Invitée dumagazine : l’alpiniste Catherine Destivelle.Autrefois, on le cachait. Aujourd’hui, on l’ex-hibe. On oublie que le corps sert aussi,dans bon nombre d’activités pro f e s s i o n-nelles, artistiques et sportives, d’outil detravail. C’est ce corps-là, gratifié ou exploi-té, léger ou douloureux, que L o l a é v o q u e .L’alpiniste Catherine Destivelle p o u s s edepuis l’adolescence son corps à tous lesexploits. Elle en connaît les capacités maisaussi les limites, puisque avant d’être plu-sieurs fois couronnée championne du
monde d’escalade, elle a été kinésithéra-peute. Autre façon de vivre de son corps :poser pour les artistes, comme Christina,modèle aux ateliers du Carrousel du Louvreà Paris, ou la célèbre Dina Vierny, muse deMaillol, Bonnard et Matisse. L’ e x p l o i t a t i o ndu corps dans le travail rime souvent avecs o u ffrance : l’ex-sprinteuse est-allemandeInes Geipel, 41 ans, évoque le dopage quil’a rendue boulimique et obèse. Autreexemple, celui de Lizbeth : elle met soncorps à rude épreuve en pratiquant le shiatsu, massage japonais qui consiste à trans-m e t t re son énergie au patient. Enfin, Cyril,jeune femme de 30 ans, a dû subir deuxopérations chiru rgicales aux mains, abî-mées par son travail de monteuse de pré-sentoirs publicitaires dans une entre p r i s ede cartonnage.
m a rd i 5 mars
Câble et satellite Câble et satellite
Catherine
Destivelle
s’est attaquée,
en solitaire et
à mains nues,
aux ascensions
les plus folles,
en France,
au Tibet,
au Népal,
au Pakistan
ou en Algérie...
19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry et Pierre Oscar Lévy (France, 2002-41mn)Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, Aune Productions, avec la collaboration du CNRS Images Média/FEMISARTE FRANCE
Volcan de poche
Comment, avec un peu de chimie, réaliserun volcan qui tient sur une table ?
Maquette de pont
Voici la maquette d’un pont qui doit pro-chainement relier le Péloponnèse à la par-tie continentale de la Grèce, endroit où l’ac-tivité sismique est très importante. À causede cela, les ingénieurs ont dû résoudre uncertain nombre de problèmes.
Particules élémentaires
Quelles sont les particules élémentaires etcomment peut-on les voir ?
Culture de peau
A rchimède vous donne la recette de lapeau artificielle.
Météor
Qu’en est-il des risques de chute d’asté-roïdes, météorites et autres objets célestessur Terre ?
Semences polluées
D’où viennent les chiff res qui annoncent unecontamination des maïs français par dessemences transgéniques et quelles sont lesr é p e rcussions dans le monde agricole ?
20.15Cuisiniers clandestins
à Hong KongReportage de Stefan Pannen(Allemagne, 2001-26mn)
Le soir, à Hong Kong, des carrioles sillon-nent les rues pour vendre des repas “sur lepouce”, un mode de restauration que lesautorités répriment.Quand le soir tombe sur Hong Kong, desdizaines de carrioles envahissent Te m p l eS t reet, l’une des principales art è res de lamégapole chinoise. Ces fast food a m b u-lants proposent divers plats, comme leswan tan, petits pâtés fourrés à laviande, aux légumes, aux noix ouau crabe. La famille de Kim SingYiung s’est spécialisée dans letofu, et le père, la mère et les tro i sfils participent à l’entreprise. Maisl’activité n’est pas sans danger,car le bureau d’hygiène disposed’équipes d’inspecteurs qui fontla chasse à ces cuisines ambu-lantes. Depuis le rattachement deHong Kong à la Républiquep o p u l a i re de Chine, la situationest encore plus tendue. Les auto-rités veulent que la re s t a u r a t i o nse fasse uniquement dans lescooked food centers ( “ c e n t re sd’alimentation cuisinée”), parf a i-tement sous contrôle. Nombre defamilles risquent en perm a n e n c ede se voir confisquer leur carr i o l eet de perd re leur gagne-pain.Rediffusion le 10 mars à 14.00
et le 18 mars à 02.10
360° - Le re p o rtage GEO
ARTE FRANCE
Avec la guerre d’Afghanistan, les noms descinq républiques ex-soviétiques d’Asie cen-trale nous sont devenus familiers. Mais quesavons-nous vraiment de ces pays, de cequi les unit et les sépare ? Que sont devenus ces peuples à l’histoire anciennedepuis l’éclatement de l’URSS ? Quelsenjeux politiques et géostratégiques se des-sinent dans la région ? Parleur situation géographique,leurs re s s o u rces immenseset encore peu exploitées, lescinq républiques re p r é s e n-tent un énorme potentiel,une sorte d’Eldorado du XXIe
siècle. États et multinatio-nales se battent autour dup é t role, du gaz, de l’uraniumou du titane… Quels sont lese ffets de la nouvelle écono-mie – capitaliste et parfois sauvage – qui sedéveloppe dans ce “Far-East” ? Et à quoiressemble l’islam pratiqué là-bas ?
20.45La vallée de tousles dangersDocumentaire de Karel Prokop (France, 2001-52mn)Coproduction : ARTE France, Constance Films,Boyard Production, NMO
Située au cœur de l’Ouzbekistan, la valléede Fergana déborde largement sur les terri-toires tadjiks et kirghizes. Territoire isla-mique maintenu sous haute surveillance parles États riverains, elle cristallise toutes lestensions religieuses, ethniques et socialesde l’Asie centrale. Un documentaire trèséclairant sur une région complexe.La vallée de Fergana – “la plus belle desoasis” comme l’appelaient jadis les Perses– est peuplée de 9 millions d’habitants(dont 60 % ont moins de 16 ans). C’est làque commence le film, par une séquence
m a rdi 5 mars
20.45-23.00Voyages en Asie centrale (1)
Un terr i t o i re mythique, des royaumes disparus, des empires oubliés. L’Asie centrale
est un espace immense au cœur du plus grand des continents. Avec deux Themas
( m a rdi et jeudi), ARTE pose un re g a rd global sur les cinq républiques ex-soviétiques
devenues indépendantes en 1991 : le Kazakhstan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan,
le Kirghizistan et le Tadjikistan. Deux soirées passionnantes pour découvrir des pays
qui, vus d’Occident, restent enveloppés de mystère .
Pendant quatre mois,
Karel Prokop et son
équipe ont parcouru
des dizaines de milliers
de kilomètres à travers
les steppes, les
montagnes et les
déserts d’Asie centrale.
de b o s k a t c h i, une sorte de polo ancestralau cours duquel les cavaliers se disputentune carcasse de mouton dans des chevau-chées d’une violence inouïe. Ce terr i t o i reest en majorité ouzbek, mais ses fro n t i è re st o rtueuses, imaginées par les Soviétiquesdans le but d’empêcher toute scission,passe par les républiques voisines deK i rghizistan et de Tadjikistan. À son extré-mité, la ville d’Och, kirghize, l’une des villessaintes de l’islam, dont la visite re m p l a ç a i tle pèlerinage à La Mecque pour les fidèlesde l’Union soviétique. Aujourd’hui, on assis-te ici à une renaissance spectaculaire descoutumes, des traditions et de la re l i g i o nislamiques. Celle-ci fait peur aux gouverne-ments non seulement de l’Asie centrale,mais aussi à leurs puissants voisins : laRussie et la Chine…
La plus belle des oasis
Convoitée pour sa richesse et pour sonenracinement historique dans l’islam, la val-lée de Fergana est devenue la cible privilé-giée des mouvements intégristes qui nour-rissent le rêve d’y établir une républiqueislamique. Exploitant habilement les contra-dictions politiques et les difficultés écono-miques des jeunes républiques, les “wahha-bites” locaux noyautent la population, tandisque des commandos militaires mènent desactions terroristes. Ces groupuscules – quiont tout de même causé plusieurs centainesde morts dans les rangs de l’armée réguliè-re durant l’été 2000 – s’infiltrent par leshautes vallées du Pamir, au Tadjikistan, unpays associé à toutes sortes de trafics (vraisou supposés) depuis la guerre et la révolu-tion islamiste en Afghanistan. Dro g u e s ,a rmes et combattants empruntent des colsqui portent toujours les noms de Lénine etde Communisme… Derr i è re ces montagnes,K a rel Prokop a découvert un pays au bordde la famine, qui se relève d’une guerre civi-le et dont certaines régions ne doivent leurs u rvie qu’à l’aide massive des ONG. Aprèsl’islam traditionnel de la vallée de Ferg a n anous faisons la connaissance de celui deshauts plateaux du Pamir, ismaélite, pratiquépar des imams tolérants, souriants, à qui ila rrive même d’organiser des fêtes et desdanses pour les jeunes dans des villages dubout du monde. L’enquête se termine à laf ro n t i è re entre le Tadjikistan et l’Afghanistan,dans les vallées où les soldats de l’arm é erusse gardent les accès vers la vallée deF e rgana et toute l’Asie centrale. Près duposte fro n t i è re de Kyzylrabot, le réalisateura recueilli le témoignage des hommes
a g u e rris par des années de combats. Leurvœu le plus cher : ne plus jamais connaîtrede guerre. C’était il y a quelques mois...
21.40Débat(20mn)Les noms des intervenants seront communiquésultérieurement.
22.00L’empiredes steppesDocumentaire de Karel Prokop(France, 2001-52mn)Coproduction : ARTE France, Constance Films,Boyard Production, NMO
Pendant des décennies, le Kazakhstan aservi au pouvoir soviétique de gigantesquedébarras. L’URSS y a créé des zonesd’essais nucléaires, des champs d’expéri-mentation d’armes chimiques et bactériolo-giques, des industries hautement polluanteset... y a relégué des populations indési-rables. Voyage au cœur d’une catastrophehumaine et écologique.Le Kazakhstan est un pays magnifique.Mais certaines régions – notamment dansle nord – accumulent dans leur sol une telleconcentration de radiations et de polluantschimiques que le taux de mortalité, les mal-f o rmations et les mutations génétiquesatteignent des pro p o rtions re c o rds. Lepolygone de tir nucléaire, situé à quelquesdizaines de kilomètres à peine de la ville deSemipalatinsk, a été le théâtre de plus de450 explosions. Les hôpitaux de cancé-reux, les asiles et les orphelinats pourenfants malformés prouvent que le malcontinue – et va malheureusement touchere n c o re plusieurs générations. Pourquoi leshabitants de Semipalatinsk y restent-ils ?“On n’a nulle part où aller”, répond un sou-deur au chômage. Puis il entraîne Kare lProkop jusqu’à son puits, verse sur le sol lecontenu du seau qu’il vient d’y puiser eta p p roche une allumette. Le liquide s’en-flamme… “C’est du kérosène !”, s’exclame-t-il. L’explication est édifiante : pendantt rente ans, afin que leurs crédits soientreconduits, les responsables de la base
“ C e rtains voient en nous
le Koweït ou les Émirats
arabes unis de demain.
Mais nous pourrions aussi
devenir comme… le Niger !”
(un responsable du
programme pétrolier
kazakh)
Que sont devenus les pays d’Asie
centrale, à l’histoire si ancienne,
depuis l’éclatement de l’URSS ?
Deuxième partie
de la Thema Voyages
en Asie centrale
jeudi 7 mars à 22.30.
aérienne voisine ont déversé sur le sol descentaines de milliers de litres de carburantqu’ils n’utilisaient pas. Toute la nappephréatique est polluée…
À l’est, du nouveau ?
De ce lourd passé, le Kazakhstan devenuindépendant tente de sortir en misantessentiellement sur l’exploitation de sesrichesses naturelles. Mais les pro b l è m e sécologiques, cristallisés par l’assèchementdramatique de la mer d’Aral, font peur. LaCaspienne, berceau des esturgeons, va-t-elle devenir le nouvel Eldorado du pétro l eo ff - s h o re, comme le laissent penser lac o n c u rrence acharnée entre les grandescompagnies pétro l i è res et les tractationsautour du tracé du futur oléoduc ? À ceschoix économiques s’ajoutent de nombreuxproblèmes liés à l’écroulement d’une indus-trie obsolète et au passage hésitant versune économie de marché : chômage, cor-ruption, écart croissant entre les villes et lescampagnes, entre les “nouveaux” riches etles “nouveaux” pauvres, qui tous regrettentle passé soviétique. Comme dans toutesles nouvelles républiques de la région, unp a rtage des richesses inégal, décrié pardes mouvements islamistes radicaux,risque de mettre le feu aux poudres…
23.00Horace Andy et Les NégressesVertesRéalisation : Richard Valverde(France, 2002-1h)Coproduction : ARTE France, KMARTE FRANCE
Ce soir, dans “Music Planet 2Nite”, l’émis-sion de musique live d’ARTE, Ray Cokesreçoit Horace A n d y, la grande voix du reg-gae soul, et les fêtards des NégressesVertes.
Horace Andy et Les Négresses Vertes inter-prètent ensemble Big Wheel, composé parle chanteur pour Massive Attack.
Horace Andy
C’est la légende vivante du reggae soul.Avec son style étrange, sa voix fascinanteet sa présence exceptionnelle, HoraceAndy a été maintes fois copié. Impossibled’établir sa discographie complète tant ilest prolifique ! Auteur d’albums magni-fiques (notamment In the Light, en 1977), ila laissé sa légende se constru i re touteseule, trimbalant sa fausse nonchalance deKingston à Londres avant de prêter sa voix suave aux albums de Massive Attack.Horace Andy interprète : “Mek it Bun”,“Dancing Shoes”, “One Love”, “Skylarking”,“Money Money” et “Cuss Cuss”.Nouvel album : Mek it Bun (label Tabou 1)
Les Négresses Vertes
Symbole du rock alternatif français, précur-seurs de tendances musicales, LesN é g resses Ve rtes ont fait leur retour l’autom-ne dernier avec Acoustic Clubbing, un flori-lège de leurs meilleurs mor-ceaux revisités dans uneperspective tantôt acous-tique, tantôt dansante. LesNégresses Vertes interprè-tent “Easy Girl” et “Ce pays”.Nouvel album : Acoustic
Clubbing (label Virgin)
m a rdi 5 mars
Music Planet 2Nite
“Les scientifiques
ont montré
que si on passe
plus de quinze ans
dans notre ville
[Oust-Kamenogorsk],
le code génétique
commence
à se modifier.”
(un géologue)
Voyages en Asie centrale (1)
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00.00Le magazine de l’animationRédaction en chef : Frédérique TempsRéalisation : Fédérico Vitali(France, 2002-23mn)ARTE G.E.I.E.
Je me souviens : Bill Plympton
Le dessinateur américain Bill Plympton sesouvient du film d’animation qui l’a le plusi m p ressionné dans son enfance, G e rtie ledinosaure.
Osvaldo Cavandoli
Qui, en Italie, ne connaît pas la silhouettel i n é a i re du petit bonhomme braillard en trainde se plaindre auprès de son dessinateur ?Les premiers films de la série la Linea s o n ts o rtis voilà trente ans de la plume du réalisateur et producteur italien OsvaldoCavandoli. La série est aujourd’hui connuedans une quarantaine de pays. Rencontreavec Osvaldo Cavandoli, suivie de S e x l i n e a,un film de 1978.
Sylvain Chomet
À Montreal, le Magazine de l’animation arencontré le réalisateur français de filmsd’animation Sylvain Chomet. Après le suc-cès de la Vieille Dame et les pigeons (1997,d i ffusé sur ARTE le 4 mars 1999), il tourn eson premier long métrage animé, l e sTriplettes de Belleville. Le magazine del ’ a n i m a t i o n m o n t re quelques étapes decette production peu banale.
2 artistes, 2 villes,
2 clubs, 2 animateurs,
2 mardis par mois.
Soirée présentée
et animée par Ray Cokes
Horace Andy
Les Négresses Vertes
14.00
Bob et MargaretRediffusion du 5 mars)
14.30
La Nouvelle-OrléansRediffusion du 21 février)
15.15
Les meilleures ntentions (2)
Rediffusion du 20 février)
16.30
racksRediffusion du 1er mars)
17.15
Il y a toujours un perdantRediffusion du 22 mars 1996)
19.00
ConnaissanceLa route des diamantsDocumentaire de Sylvio Heufelder
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
360° Le reportage GEOLes seigneurs des aiglesRéalisation : Svea Andersson
20.45
Les mercredis de l’histoireLe pape, les juifs et les nazisDocumentaire de Jonathan Lewis
21.45
MusicaRichter, l’insoumis (2)
Documentaire de Bruno Monsaingeon
23.05 (PDC : 23.00)
Ciné-découverteThe BoysFilm de Rowan Woods
00.30 (PDC : 00.25)
Devenir belle-mèreRediffusion du 1er mars)
02.00 (PDC : 01.55)
Les filles de PattayaRediffusion du 22 février)
19.00La route des diamantsDe l’Afrique du Sud à l’EuropeDocumentaire de Sylvio Heufelder(Allemagne, 2001-42mn)ZDF
Voyage dans le temps et l’espace sur lestraces du diamant, de l’extraction à la taillequi en fait tout l’éclat.Le premier diamant a été découvert en1866 sur les rives du fleuve Orange, enAfrique du Sud. La fièvre ne tarde pas às ’ e m p a rer des esprits. En quelques années,on trouve dans la région plus de diamantsque dans tout le reste du monde au coursdes siècles précédents. Un nouveau cha-p i t re de l’histoire du diamant s’ouvre alors :l’industrialisation de l’extraction. Aujourd ’ h u ie n c o re, c’est en Afrique du Sud que se tro u-vent les mines les plus connues. Le docu-m e n t a i re montre les diff é rents gisements,les méthodes d’exploitation et les diversmétiers liés au diamant : cherc h e u r s ,c o n c e s s i o n n a i res, mineurs, spéculateurs,c o u rtiers, tailleurs, joailliers, etc.Voir également la Thema “Diamants”
dimanche 3 mars à 20.45.
Rediffusion le 14 mars à 14.30
20.15Les seigneurs des aiglesRéalisation : Svea Andersson(Allemagne, 2001-26mn)ARTE G.E.I.E.
En Mongolie occidentale, les Berkoutchi élè-vent des aigles royaux avec lesquels ilschassent, notamment le renard.
Le re n a rd n’a pas encore conscience dudanger. Bientôt, l’aigle va fondre sur lui et let e rr a s s e r. Mais, en rapace bien élevé, il ned é v o rera pas tout de suite sa proie et attendra que son maître arrive. Cela fait 4 000 ans que les Berkoutchi, hommes delignée noble de la Mongolie occidentale,domestiquent les aigles royaux pour chas-s e r. Ils choisissent des oiseaux femelles,plus gros et plus agressifs que les mâles.Aralbay a apprivoisé son aigle il y a six ans.L’homme et l’animal entretiennent un extra-o rd i n a i re rapport de confiance et de fidéli-té. Ensemble, ils tuent des re n a rds dont laf o u rru re est très prisée. Aralbay échangeles peaux contre des harnachements pourson cheval. Il critique certains de ses com-patriotes qui utilisent les aigles pour chas-ser des loups, une aventure dont il arr i v eque le rapace fasse les frais.Rediffusion le 13 mars à 14.00
m e rc re d i 6 mars
es horaires correspondent ux codes PDC,
Connaissance
360° - Le re p o rtage GEO
Owen Karlstein, tailleur de diamants.
L’aigle royal, meilleur ami d’Aralbay, chasseur
de Mongolie occidentale.
Documentaire de Jonathan Lewis(Royaume-Uni, 1996-52mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 25 septembre 1996)
Ancien membre du corps diplomatique duVatican, monseigneur Pacelli devient, en1939, le pape Pie XII. Son pontificat dureseize ans (1939-1955), mais ce sont les pre-m i è res années qui intéressent l’histoire, tantl’Église catholique a semblé, durant cettepériode, étonnamment absente de la scènediplomatique internationale. Jonathan Lewisse penche ici sur l’inaction de la papautéface aux atrocités subies par les juifsd ’ E u rope centrale et orientale. Faisant inter-venir à la fois des proches collaborateurs dePie XII et des victimes de l’Holocauste dire c-tement confrontées à l’attitude de l’Église enPologne, en Tchécoslovaquie, en Hongrie ouen Italie, il cherche à trouver des réponsesau silence surprenant mais obstiné du papeface à la déportation et aux massacres dela Seconde Guerre mondiale.
Pourquoi le pape s’est-il tu ?
“Ce que nous attendions du pape, c’était unep a role forte et définitive comme : ‘Je suisavec vous.’ Nous ne l’obtînmes jamais, etc’est ce qui fut tragique”, explique Wi t o l dZlotnicki, résistant polonais. Dans quellem e s u re Pie XII était-il informé du traitementinfligé aux populations d’Europe, et plus par-t i c u l i è rement de l’extermination des juifs ?P o u rquoi a-t-il gardé le silence pendantp resque toute la guerre ? À la pre m i è re ques-tion, Jonathan Lewis apporte une réponseaccablante : le Vatican, en relation constanteavec les nonces apostoliques nationaux,
savait quelle était l’attitude de l’Allemagnehitlérienne à l’égard des populations despays conquis. Malgré les appels des prêtre spolonais, tchécoslovaques ou hollandais,malgré les témoignages de déportés, mal-gré les pressions internationales, la cité vati-cane est restée muette. Face au silence cou-pable du pape, Jonathan Lewis avanceplusieurs explications. Pie XII était sans douteresté profondément marqué par l’échec de lamission diplomatique qu’il avait dirigée pen-dant la Pre m i è re Guerre mondiale. Peut-être ,désireux de protéger les catholiques enEurope, avait-il peur d’une interventionfranche contre la politique hitlérienne ? E n f i n ,l’antisémitisme latent de l’Église catholique àcette époque, nourri d’une tradition d’anti-judaïsme, peut aussi expliquer cet immobi-lisme. C’est un constat part i c u l i è rement amerque fait Jonathan Lewis. Un constat qui révè-le le profond fossé entre un monde contem-porain en guerre et un univers intemporel –où, comme le constatait Harold Macmillanlors d’une visite dans la cité papale en 1945,“les siècles se suivent et se re s s e m b l e n t ”.Rediffusion le 15 mars à 15.15
Présenté par
Alexandre Adler
20.45 Le pape, les juifs et les nazisAlors que, dans toute l’Europe,
des catholiques isolés ont aidé
des juifs, des tziganes et des slaves
à échapper aux camps, le souverain
pontife est resté un spectateur muet
d’un génocide qui a atteint le cœur
même de Rome. Enquête sur un
silence coupable.
En partenariat avec
“Monsieur Tout-Blanc
Entre nous, dites,
rappelez-vous
Y a pas longtemps
Vous vous taisiez.”
(Léo Ferré, Monsieur
Tout-Blanc, 1954)
Le nouveau film de
Constantin Costa-Gavras,
Amen, qui sort le
27 février, a pour thème
l’attitude de Pie XII face
au génocide des juifs.
ARTE diffuse Missing,
de Costa-Gavras,
lundi 4 mars à 20.45.
21.45 Richter, l’insoumis (2)
Le Diapason d’or ARTE
de janvier a été attribué
au double CD Richter
Rediscovered (BMG).
Le pianiste y interprète
Haydn, Chopin,
Rachmaninov, Debussy,
Ravel et Prokofiev.
Richter, l’insoumis est édité
en DVD par Warner Vision.
Les musiques ont été
éditées par Philips.
ARTE Éditions, les Éditions
Van de Velde et Actes Sud
ont coédité Sviatoslav
Richter, écrits,
conversations, de Bruno
Monsaingeon.
Documentaire en deux parties de Bruno Monsaingeon(France, 1997-1h17mn)Coproduction : ARTE France, Idéale Audience,IMG Artists, Bayerischer Rundfunk, ImalyreGroupe France TelecomARTE FRANCE(Rediffusion du 16 septembre 1998)Royal Philharmonic Society Music Award
1999
Grand prix Pratt & Whitney au festival du
film sur l’art de Montréal 1999
Diapason d’or DVD musique classique
2001
Cannes Classical Award DVD musique
classique 2001
Après de longs atermoiements, Richter serend aux États-Unis, pays qu’il n’aime pasmais où il re n c o n t re un succès considé-rable. Il y fait la connaissance des chefsd ’ o rc h e s t re Charles Munch et EugeneO rm a n d y, des pianistes Vladimir Horo w i t zet Arthur Rubinstein. Dans une interv i e wtélévisée, Glenn Gould dit son admirationpour Richter, à ses yeux le médium parf a i te n t re le compositeur et les auditeurs.Richter raconte ensuite sa vie de concer-tiste, ses difficultés dans le choix des pia-nos, son besoin d’obscurité pour sec o n c e n t rer sur les œuvres, les pesanteurs
liées aux concerts avec orc h e s t re, savolonté d’être libre de jouer où il veut etquand il veut… Il distille des re m a rq u e schaleureuses ou acides sur son travail avecKarajan, Rostropovitch, Oïstrakh, Fischer-Dieskau, Britten ou Chostakovitch. Av e cl’âge, il commence à moins bien entendred’une oreille…
Carrière internationale
La seconde partie du documentaire deB runo Monsaigeon est consacrée à la car-r i è re internationale de Sviatoslav Richter età son rapport à la musique. Elle s’ouvre parun extrait du Compositeur Glinka, film trèskitsch dans lequel Richter tient le rôle deFranz Liszt. Le documentaire est constru i tautour d’images d’archives et de docu-ments musicaux rares, et il est entièrement“raconté” par Sviatoslav Richter. Un e n t retien avec sa femme, la chanteuse Nina Dorliac, elle aussi récemment dispa-rue, complète ce récit. Le répert o i re musicalde cette seconde partie comprend desœ u v res de Mendelssohn Bart h o l d y, Glinka,R a c h m a n i n o v, Strauss, Ravel, Schubert ,Brahms, Beethoven, Mozart, Chostakovitch,Wolf, Berg, Tchaïkovski, Haendel, Haydn,Saint-Saëns et Chopin.Rediffusion le 8 mars à 01.30
et le 12 mars à 16.10
m e rc redi 6 mars
Pendant les deux années qui ont précédé
sa disparition, le 1e r août 1997, Sviatoslav
Richter a accepté de confier à Bru n o
Monsaingeon l’histoire de sa vie, intense
et passionnée. Dans la deuxième partie
de ce documentaire, le grand pianiste ru s s e
évoque sa carr i è re internationale
et son rapport à la musique.
23.05The BoysFilm de Rowan Woods(Australie, 1997-1h22mn) - VOSTFScénario : Stephen Sewell, d’après la pièce de Gordon GrahamAvec : David Wenham (Brett Sprague), ToniCollette (Michelle), Lynette Curran (Sandra),John Polson (Glenn), Jeanette Cronin (Jacky),Anthony Hayes (Stevie), Anna Lise (Nola), Pete Smith (George)Image : Tristan MilaniMusique : The NecksProduction : Arenafilm, Axiom Films, Globe Film,New South Wales Film & Television Office,Premium Movie Partnership, SBS Independent,Screen PartnersZDFQuatre Oscars de l’Australian Film
Institute
Sélectionné au Festival de Berlin 1998
La dérive violente d’un homme qui sent sonentourage lui échapper… Un film australieninspiré d’un fait divers atroce, très remarquéau Festival de Berlin 1998.B rett Sprague re n t re chez lui après avoirpassé un an en prison. Il constate alors lesbouleversements survenus dans sa famille.Sa mère Sandra est à nouveau en coupleavec le Maori George, son frère Glenn aépousé Jackie, et Nola, la jeune fille sédui-te par Stevie, le benjamin, est enceinte.Quant à Michelle, avec qui Brett était liéavant sa détention, elle ne lui inspire plusconfiance. Lui qui exerçait un pouvoir surses proches se sent soudain en situationd’infériorité. La tension monte…
Zizanie tous azimuts
L’ i n c a rcération de Brett a exacerbé sa colè-re, sa frustration sexuelle et sa paranoïa.
C o n f ronté aux bouleversements dansl ’ o rd re familial, à son incapacité à répondreaux exigences sexuelles de sa petite amie,ainsi qu’aux trahisons flagrantes de sesdeux frères, Brett éprouve de plus en plusde difficultés à réprimer son instabilité.Dérivant inexorablement vers une violenceque sa mère et ses semblants de valeurs nepeuvent désormais plus contenir, il entraîneses frères vers l’horrible conclusion du film,dans une tentative aussi terrible que déses-pérée pour re p re n d re le contrôle de son uni-vers distordu. Adapté d’une pièce det h é â t re à succès elle-même inspirée d’una t roce fait divers, ce film a reçu un excel-lent accueil de la part de la critique intern a-tionale lors de sa sélection officielle auFestival de Berlin 1998. Rediffusion le 18 mars à 00.50
Ciné-découverteToni Collette (Michelle, l’amie de Brett) a depuis tenu le rôle titre de Muriel’s Wedding de Paul Hogan.
Stevie (Anthony Hayes), le plus jeune frère de Brett. Sa petite amie est enceinte.
14.00
Les choses de la vieLe réfrigérateur
14.30
BiographieAlbert Speer
15.15
Les meilleures ntentions (3)
Rediffusion du 21 février)
16.30
Double jeuRediffusion du 24 février)
17.15
El DoradoRediffusion du 22 février)
19.00
oyages, voyagesOdessaDocumentaire de Béatrice Limare
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
360° Le reportage GEOSafran, épice divineRéalisation : Andrea Hauner
20.45
Première séanceLa girafeFilm de Dani Levy
22.30-01.25
Themaoyages en Asie
centrale (2)
22.30
’empiredes montagnesLes nomades du toit du mondeDocumentaire de Karel Prokop
23.20
Retour à DouchambéDocumentaire de Gulya Mirzoeva
00.25
Empires de légendesDocumentaire de Karel Prokop
01.25
Les yeux sans visageRediffusion du 21 février)
14.00 Les choses de la vieLe réfrigérateurDocumentaire de Birgit Schulz(Allemagne, 2002-26mn)WDR
Vous croyez tout savoir sur l’armoire blanchequi occupe un coin de votre cuisine ?Laissez-vous surprendre par ce portrait duréfrigérateur à travers les âges et les usages.Le principe de la machine à pro d u i re dufroid par compression inventée en 1877 parCarl von Linde est le même qui fait fonc-tionner nos réfrigérateurs actuels. Depuis,devenu produit de masse, le “frigo” a enva-hi tous les domaines de notre vie quotidien-ne, de la médecine à l’art en passant parl’écologie et même… la politique.
14.30 BiographieAlbert SpeerDocumentaire de Gero von Boehm(Allemagne, 2002-41mn)ZDF
Portrait d’Albert Speer, l’un des plus grandsurbanistes allemands.A l b e rt Speer a longtemps souff e rt del’ombre de son père, qui fut l’architecte puisle ministre de l’Armement d’Adolf Hitler. Ilpasse aujourd’hui pour le principal urbanis-te d’Allemagne. Ses projets d’une ville dufutur organisée selon des principes écolo-giques sont aussi très recherchés à l’étran-g e r. Il travaille actuellement à l’aménage-ment de tout un quartier de Shanghai. Sonp rojet le plus ambitieux est le nouveauquartier de l’Europe à Francfort.
19.00OdessaDocumentaire de Béatrice Limare(France, 2001-45mn)Coproduction : ARTE France, InterscoopARTE FRANCE
Entre mer Noire et steppe ukrainienne,Odessa est comme un morceau d’Europeoublié dans la steppe.C o n s t ruite par des architectes français auXVIIIe siècle, Odessa est une ville marquéepar son ancien cosmopolitisme : de larg e srues à gros pavés bordées d’immeublesornés et peints, des restaurants, des cafés,des terrasses… Béatrice Limare s’est pro-menée dans la ville, sur les marchés, auc o n s e rv a t o i re de Stoliarski, célèbre danstoute l’Europe de l’Est, sur les escaliersi m m o rtalisés par Eisenstein… et nous livreson carnet de voyage.Rediffusion le 10 mars à 14.30
20.15Safran, épice divineRéalisation : Andrea Hauner (Allemagne, 2001-26mn)ARTE G.E.I.E.
L’épice la plus chère du monde fait l’objetd’un commerce lucratif.Négociée à 4 000 euros le kilo dans lessouks de Marrakech, son prix explose unefois qu’elle arrive sur les marchés euro-péens. Le meilleur safran de la place deParis s’achète à deux pas de l’Opéra. Lafamille Thiercellin fournit les plus grandsrestaurants. La re c h e rche des meilleursproduits est une entreprise de longue halei-ne : il faut se re n d re en Iran et au Maro c ,repérer les plus belles fleurs et traquer sansrelâche les imitations (fleurs de gre n a d e ,fibres de viande séchée, éclats de bois desantal, voire bouts de plastique !).
j e u d i 7 mars
es horaires correspondent ux codes PDC,
Câble et satellite
Câble et satellite
Voyages, voyages
360° - Le re p o rtage GEO
(Meschugge)
Film de Dani Levy(Allemagne, 1997-1h43mn) - VFScénario : Maria Schrader, Dani LevyAvec : Maria Schrader (Lena Katz), Dani Levy (David Fish), David Strathairn(Charles Kaminski), Nicole Heesters (la mère de Lena), Jeffrey Wright (Win)Image : Carl F. KoschnikSon : Raoul GrassMontage : Sabine Hoffmann, Dani Levy,Ueli ChristenCoproduction : X-Filme, Condor Films, Extra-Film, WDR, DRS, ARTEWDRPrix du cinéma allemand de la meilleure
actrice pour Maria Schrader
Lena Katz vit depuis plusieurs années àNew York. Elle est issue d’une famille juiverestée en Allemagne, composée de song r a n d - p è re Eliah Goldberg et de sa mèreRuth. Après un incendie criminel d’origineantisémite contre la chocolaterie familiale,Ruth rend visite à sa fille en Amérique. Unsoir où Lena vient la retrouver à l’hôtel, elled é c o u v re devant la porte de la chambreune femme grièvement blessée qui meurtpeu après. Au service des urgences, Lénare n c o n t re le fils de l’inconnue, David Fish.C’est le coup de foudre. La police classel ’ a ff a i re. David charge alors un avocat demener l’enquête. Celle-ci révèle de tro u-blants parallèles entre la mère de Lena etcelle de David…
Duo gagnant
Coauteurs du scénario, Dani Levy et sonactrice principale Maria Schrader signentavec la Girafe un film à suspense original.Ils ont su mêler avec finesse les destinspersonnels et l’histoire collective, les trau-matismes liés à la Shoah et la quête d’iden-tité. Le réalisateur et la comédienne n’ensont pas à leur coup d’essai : ils ont tra-vaillé ensemble sur les scénarios de RobbyKalle Paul (1988, Prix du public au FestivalMax-Ophüls), I Was on Mars (1991, Prix dela critique au Festival de San Sebastian) et Douce nuit (1995, diffusé sur ARTE le 14 mars 1999). Fait relativement rare dans un film allemand, deux acteurs améri-cains apparaissent dans la Girafe. DavidS t r a t h a i rn incarne Kaminski, l’avocat chas-seur de nazis (on l’a vu dans la Firm e d eSydney Pollack et dans les Experts de PhilAlden Robinson). Jeff rey Wright jouel’amant de Lena. Il tenait le rôle principal deB a s q u i a t de Julian Schnabel et on l’a vuensuite dans C e l e b r i t y de Woody Allen etdans S h a f t de John Singleton. Il sera cetteannée aux côtés de Sylvester Stallone dansEye See You de Jim Gillespie.
Leur coup de foudre à New York
oblige Lena et David à retourner
sur les traces d’un passé familial
marqué par la Shoah.
20.45 La girafeÀ New York, Lena croise David. Ils tombent amoureux sur-le-champ. Ils ne le savent pas,
mais le destin de leurs familles respectives, toutes deux juives, est lié depuis
l’Holocauste… À la fois thriller et histoire d’amour, la Girafe est le fruit d’une complicité
de longue date entre un réalisateur, Dani Levy, et une actrice, Maria Schrader.
“Nous avons perdu
l’islam à cause de la
drogue, les gens ne
prient plus, ils préfèrent
fumer et s’enivrer.”
(un chef wakhan)
ARTE FRANCE
22.30L’empiredes montagnesDocumentaire de Karel Prokop(France, 2001-52mn)Coproduction : ARTE France, Constance Films,Boyard Production, NMO
Un grand périple dans l’“empire des mon-tagnes”, à travers le Kirghizistan, leTadjikistan et l’Afghanistan. Sur le toit dumonde, les nomades goûtent encore laliberté…La plus haute mine d’or du monde se t rouve dans les montagnes kirghizes, à 4 500 mètres d’altitude. Dans l’usine ultramo-d e rne, des travailleurs re g rettent l’Unionsoviétique, heureux d’avoir un bon “job” maisconstatant avec amertume que, “avant, il yavait assez d’argent pour tous”. Commedans toute l’ex-URSS, au Kirghizistan, desf o rtunes ont vu le jour avec l’écroulement del ’ e m p i re : un homme proche du pouvoiro u v re les portes de son incroyable demeure ,où l’on peut admirer une statue de son idole,Mikhaïl Gorbatchev… Le Tadjikistan, autrepays de l’“empire des montagnes”, n’a pas
su éviter les horreurs de la guerre civile, avecses combattants fanatiques, ses traficsd ’ a rmes et de drogue. En traversant la fro n-t i è re tadjiko-afghane, gardée par les soldatsde l’armée russe, on pénètre en terr i t o i remystérieux et inconnu, la vallée de Wa k h a n .À 4 000 mètres d’altitude, c’est le pays desK i rghizes du Pamir, les derniers nomadesd’Asie centrale, qui jouissent d’une vraiel i b e rté malgré des conditions de vie diff i c i l e s .
Un havre de paix
Au-delà des questions géopolitiques, l ’ “ e m p i re des montagnes” constitue unezone où les conditions naturelles déterm i-nent la vie des hommes. Livrés à eux-mêmes, les nomades de la vallée deWakhan se préoccupent moins du contrôleo fficiel de leur terr i t o i re – théoriquement sousla responsabilité de l’Alliance du Nord – quede l’ouvert u re des routes vers le Ta d j i k i s t a net le Pakistan, qui leur permettrait d’échan-ger des yacks, leur seule re s s o u rce, contrede la farine ou du thé. Le documentaire sou-lève le paradoxe qu’il y a à demeurer dansl’une des régions les plus hostiles de la pla-nète... mais il semble qu’il n’y ait que là-bas,dans ce no man’s land politique, trop en altitude pour installer une garnison, trop éloigné pour établir une administration, quel’on peut vivre libre, aujourd’hui, en Asie c e n t r a l e .
jeudi 7 mars
22.30-01.25Voyages en Asie centrale (2)
Avec deux Themas
( m a rdi et jeudi), ART E
pose un re g a rd global
sur les républiques
ex-soviétiques d’Asie
centrale, indépendantes
depuis 1991. Ce soir,
voyage à travers
les espaces immenses
du Kirghizistan,
du Tadjikistan,
de l’Ouzbekistan
et du Turkménistan,
et découverte
de Douchambé sur les
pas d’une réalisatrice
tadjik de retour
dans sa ville natale.
23.20Retour à DouchanbéDocumentaire de Gulya Mirzoeva (France, 2000-1h02mn)Coproduction : ARTE France, Les Films del’Observatoire
Juillet 1999. C’est la saison sèche mais ilpleut à Douchambé. Gulya Mirzoeva est deretour dans sa ville natale. En juillet 1992, quelques mois avant ledébut de la guerre civile, elle a quitté leTadjikistan pour la France avec sa fille âgéede huit ans. Son fils est né à Paris. Elle filmesa famille, les amis qui sont encore là, laville. À l’emplacement actuel d’un terr a i nm i l i t a i re, il y avait autrefois un cinéma enplein air où Gulya, petite, a vu JohnnyWeissmuller dans Tarzan. À côté, la maisonoù elle a grandi entre deux cultures, ru s s eet tadjik. Aujourd’hui, Douchambé s’apprê-te à fêter la fondation du premier État tad-jik, 1 100 ans plus tôt, par Ismaël Samani.Une arche gigantesque, destinée à abritersa statue, est en chantier…
Entre deux rives
“Puis-je enfin réunir l’avant et l’après ? Jene sais pas.” En re t o u rnant filmer sa villenatale, Gulya Mirzoeva entame un voyageà la re c h e rche d’elle-même. Comme leTadjikistan au moment de l’éclatement del’URSS, les gens qu’elle filme sont débous-solés. Un gardien du temple communistep l e u re de rage sur la grandeur soviétiquep e rdue. Certains trouvent de nouvelles rai-sons de vivre dans un patriotisme tadjik enpleine expansion : le pic Communisme, quiculmine à 7 000 mètres, va être re b a p t i s é
pic du Fondateur du pre m i e rÉtat tadjik… D’autres ont du malà réconcilier le Tadjikistan sovié-tique, chouchou de Moscou,montré par des images d’ar-chives, et le Douchambé d’au-j o u rd’hui, qui se re c o n s t ru i tselon la loi du marché et du plusf o rt. Entre-temps, la guerre estpassée par là. Pour un ami de
Gulya Mirzoeva, lui aussi réalisateur, lag u e rre “est comme une créature de ciné-ma fantastique” : elle a tout détruit et s’estinstallée dans l’âme des gens. Gulya, denouveau sur le départ, sait qu’elle est“condamnée à vivre entre deux rives, ici etlà-bas, avant et après”. Elle se demande :“Et ma fille, comment s’arr a n g e r a - t - e l l eavec cette histoire ?”
00.25Empires de légendesDocumentaire de Karel Prokop(France, 2001-56mn)Coproduction : ARTE France, Constance Films,Boyard Production, NMO
Samarkand, Khiva, Merv, Boukhara…Perdues dans l’immensité des steppes, lescités mythiques des anciens empires d’Asiecentrale s’ouvrent aujourd’hui au monde.Plus que les guerres et les conquêtes, c’estle commerce qui est à l’origine de la pro s-périté des villes d’Asie centrale. Malgré lesravages du temps et des guerres, palais,mosquées, mausolées témoignent encored’un riche passé. Après avoir été fonduesdans le moule de la culture soviétique, lesnouvelles républiques d’Asie centralerevendiquent cet héritage et lancent,comme à Samarkand ou à Konya Urgench,d’ambitieux travaux de restauration. L’islamrenaît, et son enseignement – étro i t e m e n tencadré – fait re v i v re les medresas qui ontfait jadis la renommée de Boukhara.Le dernier volet du film est consacré au Turkménistan, où Saparmurad Niazovrègne sans partage. Alors que la faminemenace certaines régions, la capitalere g o rge de portraits et de statues du président. Des palais des Mille et Une N u i t s s u rgissent dans le désert, faisantd’Achkhabad une ville à mi-chemin entreLas Vegas et Disneyland…
Samarkand, Boukhara,
Achkhabad… des noms
de légende imprégnés d’une histoire
tumultueuse et sanglante.
À Douchambé, Gulya
M i rzoeva filme un peintre
qui ne peint plus,
de jeunes rappeurs
qui chantent la fiert é
d ’ ê t re tadjik, un policier
qui ne sait plus régler
la circulation…
“Je me dépêche mais
tout me dépasse.
Comment accepter
les changements ?”,
s ’ i n t e rroge la réalisatrice.
De Lénine
à Ismaël Samani :
le Tadjikistan
remplace les idoles
de l’ère soviétique
par des statues
à la gloire
du fondateur du
premier Etat tadjik.
14.00
Surréel (2)
ené Magritte : le libérateurRediffusion du 2 mars)
14.30
Le saumonRediffusion du 25 février)
15.15
Les meilleures ntentions (4)
Rediffusion du 22 février)
16.45
Stars de demain (1)
Rediffusion du 3 mars)
17.25
NégroRediffusion du 2 mars)
19.00
racks
19.45
ARTE Info / Météo
20.15
ReportageLa reine des chiffonniersRéalisation : Christian Siquier
20.45
FictionLa femme de l’ItalienTéléfilm de Michaël Perrotta
22.15
La vie en faceZinat, une journée particulièreDocumentaire d’Ebrahim Mokhtari
23.10
ProfilsSigné : Andrzej WajdaDocumentaire d’Andrzej Brzozowski
00.10
Richter, l’insoumis (1)
Rediffusion du 27 février)
01.30
Richter, l’insoumis (2)
Rediffusion du 6 mars)
02.45
Le dessous des cartesRediffusion du 2 mars)
19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2002-41mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE
Dream : Rob Zombie
En 1985, avec son groupe White Zombie,Rob Staker alias Rob Zombie invente lerock gore, mélangeant la culture des filmsZ avec celle des hot rods et du hard metalaméricain. Devenu personnage de BDvivant, il a reçu les honneurs de Beavis &Butthead, les affreux du dessin animé trash,avant d’être sacré “meilleur groupe de hardrock” aux MTV Awards.
Backstage : rap cubain
Tribal : Samba warrior
Les manifestations antimondialisation peu-vent être festives : entre les “white blocs”qui manifestent pacifiquement et les “blackblocs” qui viennent pour casser, le “carn i-val bloc”, composé de groupes de sambalondoniens, apporte de nouvelles couleursà la revendication de rue. Dans la lignéedes écoles de samba de Bahia, qui se vou-laient l’écho de la conscience noire oppri-mée, les militants de “Rythms of re s i s t a n-ce” se veulent joyeux, sexy et bien dansleur peau, sans pour autant faire la moindreconcession à la mondialisation.
Live : Von Bondies
Quand Tracks a rencontré les Von Bondies,ils venaient tout juste de sortir leur pre m i e ralbum, non distribué en France, et met-taient pour la pre m i è re fois les pieds enEurope. Qui aurait parié sur ce jeune grou-pe originaire de Detroit ? Tout le monde,
quand on sait que Jack des White Stripe ap roduit leur album et les a embarqués surla tournée européenne du groupe. Pour unefois, believe the hype !
20.15La reine des chiffonniersRéalisation : Christian Siquier(France, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.
Dans l’association de Dona Geralda, auBrésil, les chiffonniers apprennent à recy-cler les cartons en œuvres d’art.À 50 ans, Dona Geralda ne sait toujourspas lire et écrire. Pourtant, l’année dern i è-re, elle a été consacrée Femme de l’annéepar la presse féminine brésilienne. DonaGeralda s’est vue récompensée pour avoirrendu la dignité à l’une des catégories lesplus méprisées de la société brésilienne :les ramasseurs de cartons. À l’âge de 8 ans, Dona Geralda accompagnait sesp a rents sur les décharges publiques deBelo Horizonte pour y récupérer les car-tons. En 1990, elle fonde Asmare, uneassociation basée sur la récupération et lerecyclage, avec un contenu pédagogiqueet environnemental. Aujourd’hui, 300 per-sonnes y travaillent pour un salaire mini-mum qui leur permet de retrouver dignité etconsidération. Trois ateliers se côtoientdans l’association : ébénisterie, couture etrecyclage du papier. Les gamins des ru e set les enfants des chiffonniers bénéficientd’une formation dirigée par un artiste plas-ticien, Léo Pilo. Ce dernier, rémunéré par lamunicipalité, supervise le travail et concep-tualise les diff é rentes manières de re c y c l e rles ord u res… Aussi le carnaval 2002 v e rra-t-il défiler 450 personnes dans des costumes entièrement réalisés à partir dematériaux de récupération.
v e n d re d i 8 mars
es horaires correspondent ux codes PDC,
Reportage
Téléfilm de Michaël Perrotta(France,1998-1h28mn)Scénario : Pierre Leyssieux, Michaël PerrottaAvec : Cécile Bois (Claire), Beppe Clerici (Luigi),Claudine Baschet (Maria), Christian Moro(Renato), Olivier Sitruk (Patrick), MurielCombeau (Isabelle), Anne-Marie Pisani (Hélène),Dora Doll (Sandrine), Gérard Victor (André)Photographie : Dominique BrenguierSon : Christophe GiovannoniMontage : Katya ChelliCoproduction : Capa Drama, ARTE France,France 2ARTE FRANCE(Rediffusion du 18 juin 1999)
“Rendez-vous demain, gare de Gap...”Claire reçoit ce mystérieux message de sonmari Renato, qui lui promet un week-endromantique à la montagne. Mais, à son arri-vée, elle est accueillie par Luigi, son beau-père italien, qui l’emmène à la rencontre deson exubérante famille. Tous sont là, excep-té Renato, mystérieusement retenu par desclients japonais. En fait, Renato négocie,pour le maire du village, le rachat de ter-rains qui permettrait le passage d’une nou-velle autoroute. Tout le monde, dans le vil-lage, semble hostile à ce projet. Dequiproquos en petits mensonges, Claire vadécouvrir un peu mieux son mari...
Comédie à l’italienne
“J’ai une famille un peu spéciale, des Ritals,tu peux pas savoir ce que c’est...” Sur unair de “tango italien”, Michaël Perrotta poseun re g a rd tendre sur un milieu qu’il connaîtbien et explore avec humour les re l a t i o n spassionnelles d’une famille méditerr a n é e n-ne typique. Dans cette comédie haute enc o u l e u r, Claire, vraie petite Parisienne, set rouve au centre d’un maelström de senti-ments excessifs. Pourtant, l’humour fait par-fois place à des scènes d’une grande inten-sité, où les non-dits sont dévoilés avec rage,où la violence explose sans prévenir. La
femme de l’Italien, incarnée par Cécile Bois,est touchante par son obstination à vouloirramener la paix au sein de la famille. Entrele frère Patrizio qui voudrait se faire appelerPatrick et Renato qui cherche à ramener safamille en Italie, le réalisateur s’attache àtoute une génération d’immigrés qui ont tra-versé les Alpes pour s’installer en France.La réussite du pater familias dans la maçon-nerie, les parties de pétanque et les apéro sau café du village témoignent d’une parf a i-te intégration de ces immigrés. Même siLuigi, le père de Renato, refuse toujours deb o i re du pastis et nous quitte sur l’air de“Bella Ciao”...Rediffusion le 10 mars à 17.25
et le 14 mars à 00.35
20.45 La femme de l’ItalienLa re n c o n t re explosive d’une vraie Parisienne (Cécile Bois) avec la famille italienne
de son mari. Une comédie succulente où se mêlent amour, haine, intrigue et humour. . .
Une Parisienne chez les Ritals :
Claire (Cécile Bois),
avec sa belle-mère
et avec son beau-frère.
v e n d redi 8 mars
Pour célébrer la journée
de la femme, le 8 mars,
ARTE diffuse tout au
long du mois quatre
documentaires sur
des femmes qui
prennent en main leur
destin. Suivront Ailleurs
si j’y suis de Juliette
Cazanave (15 mars),
la Femme de mon mari
de Hadar Kleinman
(22 mars) et Un jardin
en prison de Sylvaine
Dampierre (29 mars).
Documentaire d’Ebrahim Mokhtari(Iran/France, 1999-53mn)Production : Play FilmARTE FRANCE(Rediffusion du 5 décembre 2000)Mention spéciale du jury international
au Cinéma du Réel 2000
Nous sommes dans un village de l’île deQueshm, au sud de l’Iran. Le 26 février1999, des élections locales sont organiséessous l’impulsion du président Kathami.Zinat est la seule femme du village à faireacte de candidature, face à son mari et àt rois autres postulants : paradoxe de lasociété iranienne actuelle, où cohabitentune tradition islamique très forte et de nou-velles institutions démocratiques, ouvert e sdepuis peu aux femmes. L’élection de Zinatet les événements que va vivre ce villagesont symptomatiques des changements encours au plus profond du pays.Ebrahim Mokhtari n’a pas été autorisé à fil-mer sa protagoniste en public le jour desélections, sous peine de radiation de la can-didate. Il a donc placé sa caméra dans lamaison de Zinat où, tout au long de la jour-née, la famille, les amis et les villageois défi-
lent pour la soutenir. Un vieux notable vientlui proposer de renoncer à son élection aup rofit de son époux. Il use d’arg u m e n t smétaphoriques, invoque la religion et lescoutumes, révélant ainsi son attachementp rofond à la société traditionnelle patriarc a-le iranienne. Face à lui, Zinat, calme, sou-riante et combative, montre l’impuissancede cet homme devant une modernité déjàen place. Mais eu égard à son rang socialet soucieuse du futur, elle ne manque pasde le convier à partager leur déjeuner…La caméra filme une belle-mère silencieuseà côté d’ordinateurs perf o rmants, un maridevant un téléviseur où défilent la BBC etles chaînes occidentales, tandis que Zinat,qui est infirm i è re, part en pleine nuit au che-vet d’un vieillard mourant. Des imagesc o n t r a d i c t o i res qui symbolisent un Iran enpleine mutation. Zinat, qui re m p o rte l’élec-tion, n’est pas seulement l’élue d’un jour, elles’est depuis longtemps engagée au sein desa communauté, et elle entend accomplirses rêves. Cinq mois après sa victoire, l’as-phaltage de la route a commencé ; huit moisplus tard, l’autorisation d’ouvrir un collègepour filles est accord é e …Rediffusion le 12 mars à 15.15
22.15Zinat, une journée particulièreIran, février 1999 : Zinat se présente aux élections locales face à son mari et à tro i s
a u t res candidats. Tout au long de la journée, la famille, les amis et les villageois défilent
pour la soutenir. Un instantané aussi re m a rquable qu’inattendu de l’Iran d’aujourd ’ h u i .
“Chez nous, une femme
mariée porte le borqué
du jour de son mariage
à sa mort. Le mien,
je l’ai ôté il y a treize ans
pour devenir infirmière...”
(Zinat)
23.10Signé : Andrzej WajdaDocumentaire d’Andrzej Brzozowski(Pologne/Allemagne, 1989-1h)ZDF(Rediffusion du 12 juin 1994)
Combinant de saisissants extraits de filmset des images impressionnantes de sculp-tures et de tableaux polonais, ce documen-taire dévoile la relation méconnue entre lesfilms de Wajda et l’art figuratif.La réputation d’Andrzej Wajda n’est pasdue seulement à son œuvre cinématogra-phique et à son travail théâtral, mais aussià ses dessins et aquarelles. La peinture etl ’ a rc h i t e c t u re polonaises – et leur forc esymbolique, inséparable de l’histoire de laPologne – n’ont cessé d’inspirer ses films.Dans ce documentaire, Wajda donne lui-même un aperçu d’un art national dont laf o rme et le contenu demeurent encore lar-gement ignorés du grand public. Face àson ami Andrzej Brzozowski, il s’exprimeavec une grande sincérité sur sa re l a t i o navec la culture de son pays, sur sa peintu-re, sur ses films et sur les artistes polonais.
Andrzej Wajda, miroir et conscience
de la Pologne
Ses films ont connu un large succès, et ilcompte aujourd’hui parmi les grands nomsdu cinéma international. Andrzej Wajda, néen 1926 dans le nord-est de la Pologne,i n c a rne aux yeux de beaucoup l’histoirecontemporaine de son pays. Il est vrai quesa vie comme ses films épousent le destinp a rfois tragique de la Pologne. La guerre ,par exemple, est l’un de ses thèmes de pré-dilection, mais celle qu’il montre n’a paspour vocation d’exalter le pathos national.Wajda filme des hommes acculés dans une
impasse et s’intéresse à leurs réactions, àleur caractère. La tonalité part i c u l i è re m e n tsombre de ses films s’articule en composi-tions raffinées, dont le caractère baro q u eest, aux dires du réalisateur, un moyen detoucher son public avec plus d’eff i c a c i t é .Dans la deuxième moitié des années 60,son style se complique, et avec lui ses per-sonnages. Ceux-ci, cependant, n’existentpas que pour eux-mêmes et les conflits quiles agitent. Dans leurs destins se re f l è t e n tles grands moments de l’histoire de laPologne ou les problèmes politiques etsociaux du présent, traités parfois en tempsréel, à la frontière du documentaire et de lafiction. Cinéaste engagé, Wajda est aussil’un de ces hommes dont l’œuvre s’identifieà la culture et à la conscience morale d’unpays.Rediffusion le 15 mars à 16.15
Wajda nous invite à découvrir
l’art polonais ainsi que ses propres
œuvres.
Profils
A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22
D i recteur du développement
et de la coord i n a t i o n
H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02
P resse et relations publiques
Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45
Relations grand public et marketing
Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43
M u l t i m é d i a
A l b recht Fre n z e l 03 88 14 21 61
A RT E DEUTSCHLAND TV
Téléphone (49) 7221/93690
Communication et marketing
Thomas P. S c h m i d
RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57
Communication
Marianne De Muylder
A RTE MAGAZINE
Publication d’ARTE France
ISSN 1168-6707
Rédacteur en chef
Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d
01 55 00 70 58
o - a p p r i l l @ p a r i s . a rt e . f r
01 55 00 70 56
n - b e rt r a n d @ p a r i s . a rt e . f r
S e c r é t a i re de rédaction
A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83
a c - b o u z a n n e @ p a r i s . a rt e . f r
Maquettiste
S e rdar Gündüz 01 55 00 70 55
s - g u n d u z @ p a r i s . a rt e . f r
Scanneriste
A rmelle Ritter 01 55 00 70 57
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C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,
Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,
Josie Mély, Esther Lehoczky, Nada Rihani,
Barbara Levendangeur
Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction
des photos sans autorisation est interd i t e .
© Couvert u re : DR
D i recteur de la publication : Jérôme Clément
E x e m p l a i re n° 10 jeudi 7 février 2002
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S e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50
e - z a m p a @ p a r i s . a rt e . f rOlivier de Clare m b a u t 01 55 00 70 49( a s s i s t a n t ) o - d e c l a re m b a u t @ p a r i s . a rt e . f rGeneviève Duigou 01 55 00 70 53( a s s i s t a n t e ) g - d u i g o u @ p a r i s . a rt e . f r
A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55 00 70 83
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La semaine prochaine (11)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 9 mars19.00 Le forum des Européens
19.45 ARTE Info
20.00 Le dessous des cartes
20.10 Météo
20.15 Surréel (3) : Salvador Dali
20.45 L’aventure humaine :
Une passion révélée : Edward Curtis,
photographe des Indiens d’Amérique
21.40 Metropolis
22.35 Fiction : La joyeuse entreprise
00.10 La lucarne : Chambre de bonne
0 1 . 1 0 Les Alsaciens ou les deux Mathilde (1)
02.40 Journal (r)
Dimanche 10 mars19.00 Maestro
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 Danse : Pina Bausch
20.45 Thema : Des animaux et des hommes,
avec le film Un homme parmi
les loups de Carroll Ballard
00.20 Les Alsaciens ou les deux Mathilde (2)
02.00 L’empire des montagnes (r)
Lundi 11 mars19.00 Nature
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton :
Et plus si affinités (1)
20.45 Cinéma : La dolce vita,
de Federico Fellini
23.30 Grand format :
Maria, un prénom pour l’exil
00.30 Court-circuit (le magazine)
0 1 . 2 0 Les Alsaciens ou les deux Mathilde (3)
Mardi 12 mars19.00 Archimède
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton :
Et plus si affinités (2)
20.45 Thema : Adolescents à la dérive
23.00 Fiction : West Beyrouth,
téléfilm de Ziad Doueiri
0 0 . 4 5 Les Alsaciens ou les deux Mathilde (4)
02.15 Surréel (1-r)
Mercredi 13 mars19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton :
Et plus si affinités (3)
20.45 Les mercredis de l’histoire :
Histoire d’une droite extrême (1)
21.40 Musica
22.40 Ciné-découverte : Intervista,
de Federico Fellini
00.25 Missing (r)
02.30 Entre nós (r)
Jeudi 14 mars19.00 Voyages, voyages : La Crète
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton :
Et plus si affinités (4)
20.45 Première séance : Familia,
de Fernando Leon de Aranoa
2 2 . 2 0 Thema : Internet - la révolution en réseau
00.35 La femme de l’Italien (r)
02.05 La terre des Peaux-Rouges (r)
Vendredi 15 mars19.00 Tracks
19.45 ARTE Info / Météo
20.15 La vie en feuilleton :
Et plus si affinités (5)
20.45 Fiction : Gangster,
téléfilm de Volker Einrauch
22.05 La vie en face : Ailleurs si j’y suis
23.05 Profils : Federico Fellini
00.35 Intervista (r)
02.20 Surréel (3-r)
Une scène de légende et un film qui ne l’est pas
moins. Une semaine
fellinienne en perspective
sur ARTE, qui diffuse
La Dolce Vita et Intervista,
ainsi qu’un documentaire
de Damian Pettigrew
sur Federico Fellini intitulé
Je suis un grand menteur.
10
ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22
ARTE France8, rue Marceau
92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland(Allemagne)
Schützenstraße 176530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92
28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse(Suisse)
Giacomettistrasse 3case postale 26
3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
Würzburggasse 30 A1136 Wien
Tél. 00 43 1 87878-0
YLE (TV1) (Finlande)
Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801
NPS (Pays-Bas)
Postbus 290001202MA Hilversum
Tél. 00 31 35 677 93 33www.arte-tv.com