Pour terminer le temps d’adoration, on peut chanter cet hymne en latin ou la réciter en français:

Tantum ergo

Traditionnellement utilisé pour la bénédiction du Saint Sacrement, ce chant est la fin de l'hymne "Pange lingua", composé par saint Thomas d’Aquin.

Tantum ergo sacramentum Devant un si grand sacrement, Veneremur cernui. prosternons-nous humblement. Et antiquum documentum Et qu’au précepte d’autrefois Novo cedat ritui ; succède un rite nouveau ! Præstet fides supplementum Que la foi vienne suppléer Sensuum defectui. à la défaillance de nos sens. Genitori genitoque A Dieu le Père et à son Fils, Laus et jubilatio, Louange et jubilation, Salus, honor, virtus quoque gloire, honneur, puissance Sit et benedictio : et bénédiction ! Procedenti ab utroque Que monte aussi vers leur Esprit Compar sit laudatio. Amen. Une égale adoration. Amen.

Prière de conclusion (par le prêtre, le diacre ou l’animateur)

Que la foi nous éclaire, Seigneur, et que l'amour nous brûle, afin que nous puissions adorer en esprit et en vérité celui que nous reconnaissons dans ce sacrement comme notre Seigneur et notre Dieu. Lui qui règne avec toi pour les siècles des siècles. AMEN

Bénédiction et déposition du Saint-Sacrement

Si un diacre ou un prêtre est présent, il fait la bénédiction avec le Saint-Sacrement sinon l’animateur enlève la lunule et va la dépo-ser dans le tabernacle pendant que l’assemblée chante un canti-que de sortie ou garde le silence.

© Tous droits réservés 2011 Unité Monts et Merveilles; Élyse Touchette

« L’heure vient et c’est maintenant,

où les vrais adorateurs

adoreront le Père

en Esprit et en Vérité »

Adoration eucharistique

Moïse entendit le peuple pleurer dans chaque famille, chacun à l’entrée de sa

tente… Et Moïse dit au Seigneur: « Pourquoi fais-tu du mal à ton serviteur et pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce à tes yeux? Tu mets sur moi la charge de tout ce peuple! Qui a donné la vie à ce peuple? Qui l’a mis au monde? Ce n’est pas moi! Et pourtant tu m’as donné cet ordre: Porte ce peuple comme on porte un bébé, et conduis-le dans le pays que j’ai promis par serment à ses an-cêtres. Où prendrais-je de la viande pour donner à tout ce peu-ple, quand ils pleurent devant moi? Je ne peux pas porter ce peuple tout seul. C’est une charge trop lourde pour moi. Si tu veux me traiter ainsi, fais-moi plutôt mourir! Ainsi tu me montre-ras ta bonté, et je ne verrai plus mon malheur! » Le Seigneur dit à Moïse: « Rassemble pour moi 70 hommes par-mi les anciens d’Israël. Tu dois les connaître comme anciens et comme responsables du peuple. Amène-les à la Tente de la Ré-union. Ils se tiendront là avec toi. Je descendrai pour te parler à cet endroit. Je prendrai une part de l’esprit qui est en toi et je le mettrai en eux. Alors ils porteront avec toi la charge du peuple et tu ne seras plus seul à la porter. » Nombres 11, 10-17

Ta Parole

dans nos cœurs

Moïse entendit le peuple pleurer...

Plaçons-nous devant le Seigneur comme si nous étions Moïse et écoutons notre peuple pleurer…. Le monde d’aujourd’hui porte de grandes souffrances, des gens de nos milieux souffrent, ont perdu leur emploi, sont dé-couragés… Nous en avons même dans nos familles…. Dans le secret de notre cœur, écoutons les plaintes de notre monde…

Silence

Moïse dit au Seigneur: « Tu mets sur moi la charge de tout ce peuple! Qui a donné la vie à ce peuple? Qui l’a mis au monde? Ce n’est pas moi! Et pourtant tu m’as donné cet ordre: Porte ce peuple comme on porte un bébé... »

Comme à Moïse, le Seigneur nous confie la charge de son peu-ple. Il nous donne cet ordre aujourd’hui: « porte mon peuple comme on porte un bébé ». Porter le peuple de Dieu, c’est d’abord le porter dans la priè-re… comme aujourd’hui devant le Saint-Sacrement…. Prenons le temps de nommer au Seigneur les personnes souf-frantes que nous connaissons….

Silence Je ne peux pas porter ce peuple tout seul. C’est une charge trop lourde pour moi.

Il peut nous arriver de ressentir, comme Moïse, que c’est trop lourd…. Que c’est au-delà de nos forces… Oui, il peut nous arriver de crier vers le Seigneur notre impuis-sance… En ces temps de grands changements pour notre Église de Québec, pour nos communautés, alors que nous avons de moins en moins de prêtres, de fidèles, de ressources, de forces, nous pouvons dire au Seigneur: « c’est trop lourd »!

Silence

Le Seigneur dit à Moïse: ...Amène-les à la Tente de la Ré-union. Ils se tiendront là avec toi. Je descendrai pour te parler à cet endroit.

A l’époque de Moïse, la tente de la Réunion était le lieu de la Présence de Dieu. Seul Moïse pouvait entrer dans cette tente et parler avec Dieu. Le Seigneur invite Moïse à y venir avec d’autres et il dit que là « il descendra pour nous parler ». Cette phrase nous révèle le véritable désir du Seigneur: il veut parler avec nous. Il veut être là, tout proche. Et c’est lorsqu’il s’est fait l’un de nous en Jésus qu’il a réelle-ment accomplit ce désir. Jésus nous a parlé, il s’est fait proche et nous a dit que le nouveau Temple (le lieu de la Rencontre), c’est lui, c’est son corps. A la Samaritaine, il a dit: « l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père en Esprit et en Vérité » Nous sommes devant Jésus, avec lui, dans sa Présence eucha-ristique… Jésus est là, présent parmi nous, il est le nouveau Moïse, celui qui porte vraiment le peuple de Dieu… Et il nous invite à nous tenir près de lui….

Silence

Je prendrai une part de l’esprit qui est en toi et je le mettrai en eux. Alors ils porteront avec toi la charge du peuple et tu ne seras plus seul à la porter...

Par notre baptême et notre confirmation, nous avons reçu une part de l’Esprit de Jésus… Nous sommes son Corps, l’Église qui porte avec lui la charge du peuple de Dieu… Comme adorateurs en esprit et en vérité, nous avons une mission, c’est celle de porter le monde, l’Église, les prêtres, nos paroisses…. Les porter dans l’adoration, dans la prière…

Silence

Pour terminer le temps d’adoration, on peut chanter cet hymne en latin ou la réciter en français:

Tantum ergo

Traditionnellement utilisé pour la bénédiction du Saint Sacrement, ce chant est la fin de l'hymne "Pange lingua", composé par saint Thomas d’Aquin.

Tantum ergo sacramentum Devant un si grand sacrement, Veneremur cernui. prosternons-nous humblement. Et antiquum documentum Et qu’au précepte d’autrefois Novo cedat ritui ; succède un rite nouveau ! Præstet fides supplementum Que la foi vienne suppléer Sensuum defectui. à la défaillance de nos sens. Genitori genitoque A Dieu le Père et à son Fils, Laus et jubilatio, Louange et jubilation, Salus, honor, virtus quoque gloire, honneur, puissance Sit et benedictio : et bénédiction ! Procedenti ab utroque Que monte aussi vers leur Esprit Compar sit laudatio. Amen. Une égale adoration. Amen.

Prière de conclusion (par le prêtre, le diacre ou l’animateur)

Que la foi nous éclaire, Seigneur, et que l'amour nous brûle, afin que nous puissions adorer en esprit et en vérité celui que nous reconnaissons dans ce sacrement comme notre Seigneur et notre Dieu. Lui qui règne avec toi pour les siècles des siècles. AMEN

Bénédiction et déposition du Saint-Sacrement

Si un diacre ou un prêtre est présent, il fait la bénédiction avec le Saint-Sacrement sinon l’animateur enlève la lunule et va la dépo-ser dans le tabernacle pendant que l’assemblée chante un can-tique de sortie ou garde le silence.

© Tous droits réservés 2011 Unité Monts et Merveilles; Élyse Touchette

« L’heure vient et c’est

maintenant,

où les vrais adorateurs

adoreront le Père

en Esprit et en Vérité »

Adoration eucharistique pour le temps de l’Avent

Ta Parole

dans nos cœurs

Béni soit Dieu,

le Père de notre Seigneur Jésus Christ.

Dans les cieux,

il nous a comblés de sa bénédiction spirituelle en Jésus Christ.

En lui, il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons,

dans l'amour,

saints et irréprochables sous son regard.

Ep 1, 3-4 (lecture pour la fête de l’Immaculée conception de Marie, le 8 décembre)

Béni soit Dieu...

Plaçons-nous devant le Seigneur comme si nous étions Marie, la Vierge de l’Attente. En effet, dans le temps de l’Avent, nous pouvons tourner nos regards vers Marie qui attendait la naissance de Jésus, son fils. Combien de fois, elle a dû redire dans le secret de sa prière, ces simples mots: « Béni soit Dieu ». Prenons le temps de les répéter lentement dans notre cœur.

Silence

Béni soit Dieu,

le Père de notre Seigneur Jésus Christ.

Lorsque Marie prononçait ces mots dans sa petite mai-son de Nazareth, elle avait dans son sein « notre Sei-gneur Jésus Christ ». Cela ne devait pas être difficile de se sentir en adoration. Pour nous, c’est bien différent et pourtant, nous avons aussi de la chance, car Jésus est bien là devant nous dans l’eucharistie. Adorons cette Présence...

Silence

La présence de Jésus dans le Saint-Sacrement nous rap-pelle qu’il est présent en nous par la grâce de notre bap-tême. C’est ce que saint Paul appelle « une bénédiction spirituelle ».

il nous a comblés de sa bénédiction spirituelle en Jésus Christ.

Pour Dieu, bénir, c’est comme donner la vie. L’Esprit Saint avait couvert Marie de son ombre et le Christ a été conçu en elle. A notre baptême, l’Esprit nous a envahis et la bénédic-tion de Dieu a façonné la présence du Fils Jésus en nous. C’est un grand mystère!

Silence

En Jésus, il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons,

dans l'amour,

Le plus grand désir de Dieu, c’est que nous vivions dans l’Amour, dans son Amour. Nous savons que la source de cet Amour se trouve dans le cœur de Jésus. Avec Marie, sa mère, ouvrons nos cœurs à cette Présence d’Amour….

Silence

En Jésus, il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons saints

Eh oui, Dieu veut que nous soyons Saints! Qu’est-ce que cela veut dire? Être saints, c’est appartenir complète-ment à Dieu. C’est lui faire l’hommage de notre vie, tout simplement. C’est recommencer chaque jour, dans l’hu-milité et la vérité… C’est l’aimer de tout notre cœur… Demandons la sainteté, pour nous, pour nos familles, pour nos prêtres et évêques, pour le monde….

Silence