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BARJANE - Parc des Bréguières - Pôle de vie. L’organisation et l’optimisation des réseaux de production, de distribution et de transport parallèlement à la mondialisation et au développement de l’externalisation ont conduit à placer l’entrepôt au cœur de l’organisation des chaînes logistiques et à le faire grandement évoluer à compter de la fin des années 1990. Les cahiers des charges des bâtiments vont désormais bien au-delà des seules considérations d’efficience et de respect des réglementations pour intégrer au mieux les composantes écologique, économique et sociale du développement durable. Sont recherchées la diminution de l’empreinte écologique des bâtiments (consommation de matériaux, d’énergie et d’eau à toutes les étapes du cycle de vie), l’optimisation de leur coût global (construction ET exploitation), l’amélioration du confort des usagers ainsi qu’une meilleure acceptabilité sociétale (intégration paysagère, réduction des nuisances). De quoi parle-t-on ? Le mot plateforme est couramment utilisé pour désigner aussi bien une implantation singulière (un entrepôt), un ensemble d’implantations plus ou moins coordonnées, ou un site spécialement aménagé, éventuellement multimodal. Un entrepôt est un équipement de réception, stockage et préparation de marchandises, mis en œuvre par un chargeur (industriel ou distributeur) ou un prestataire de services (transporteur et/ou logisticien). Il peut être localisé de manière autonome ou s’implanter dans un site spécialisé, de droit ou de fait. On appelle entrepôt un bâtiment dans lequel les marchandises sont stockées plus de 24 heures. Le terme plateforme est désormais appliqué à des entrepôts de type « cross docking », c’est-à-dire aux sites permettant l’articulation et le croisement, dans le cadre d’une opération de dégroupage/ groupage et dans un délai de moins de 24 heures, des flux d’approvisionnement en provenance de fournisseurs avec des flux de livraison terminale en direction de points de livraison. Certains bâtiments logistiques sont pour partie des entrepôts, pour partie des plateformes. Ce cas est fréquent dans la grande distribution : les produits alimentaires secs sont entreposés alors que les produits frais sont traités dans la partie plateforme du bâtiment. Par extension, le terme de plateforme logistique désigne également une zone composée d’entrepôts et de plateformes spécialement aménagée et gérée pour accueillir de la logistique et les activités liées, voire leur étant réservé (ex : Clésud). Table ronde 1 : Nouveaux enjeux environnementaux pour les entrepôts PLATEFORMES LOGISTIQUES : NOUVEAUX ENJEUX 3 e Journée Régionale de la Logistique Les Arcs sur Argens, mardi 4 octobre 2011 Dans le développement général de la logistique, les plateformes occupent une place singulière. Elles sont les éléments pérennes d’un dispositif changeant, elles relient le « hard » (les équipements) et le « soft » (la gestion), les intérêts publics (les collectivités) et privés (les entreprises), le long terme (aménagement de l’espace) et le court terme (la flexibilité du marché). BARJANE - Parc des Bréguières | Plateforme LIDL.

Table ronde 1 - Cluster Paca · PDF fileDes normes et référentiels pour structurer les démarches environnementales ... (plateforme logistique, immobilier logistique, infrastructure

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Page 1: Table ronde 1 - Cluster Paca · PDF fileDes normes et référentiels pour structurer les démarches environnementales ... (plateforme logistique, immobilier logistique, infrastructure

BARJANE - Parc des Bréguières - Pôle de vie.

L’organisation et l’optimisation des réseaux de production, de distribution et de transport parallèlement à la mondialisation et au développement de l’externalisation ont conduit à placer l’entrepôt au cœur de l’organisation des chaînes logistiques et à le faire grandement évoluer à compter de la fin des années 1990. Les cahiers des charges des bâtiments vont désormais bien au-delà des seules considérations d’efficience et de respect des réglementations pour intégrer au mieux les composantes écologique, économique et sociale du développement durable. Sont recherchées la diminution de l’empreinte écologique des bâtiments (consommation de matériaux, d’énergie et d’eau à toutes les étapes du cycle de

vie), l’optimisation de leur coût global (construction ET exploitation), l’amélioration du confort des usagers ainsi qu’une meilleure acceptabilité sociétale (intégration paysagère, réduction des nuisances).

De quoi parle-t-on ?

Le mot plateforme est couramment utilisé pour désigner aussi bien une implantation singulière (un entrepôt), un ensemble d’implantations plus ou moins coordonnées, ou un site spécialement aménagé, éventuellement multimodal. Un entrepôt est un équipement de réception, stockage et préparation de marchandises, mis en œuvre par un chargeur (industriel ou distributeur) ou un prestataire de services (transporteur et/ou logisticien). Il peut être localisé de manière autonome ou s’implanter dans un site spécialisé, de droit ou de fait. On appelle entrepôt un bâtiment dans lequel les marchandises sont stockées plus de 24 heures. Le terme plateforme est désormais appliqué à des entrepôts de type « cross docking », c’est-à-dire aux sites permettant l’articulation et le croisement, dans le cadre d’une opération de dégroupage/groupage et dans un délai de moins de 24 heures, des flux d’approvisionnement en provenance de fournisseurs avec des flux de livraison terminale en direction de points de livraison. Certains bâtiments logistiques sont pour partie des entrepôts, pour partie des plateformes. Ce cas est fréquent dans la grande distribution : les produits alimentaires secs sont entreposés alors que les produits frais sont traités dans la partie plateforme du bâtiment.

Par extension, le terme de plateforme logistique désigne également une zone composée d’entrepôts et de plateformes spécialement aménagée et gérée pour accueillir de la logistique et les activités liées, voire leur étant réservé (ex : Clésud).

Table ronde 1 : Nouveaux enjeux environnementaux pour les entrepôts

PLATEFORMES LOGISTIQUES : NOUVEAUX ENJEUX 3e Journée Régionale de la Logistique

Les Arcs sur Argens, mardi 4 octobre 2011

Dans le développement général de la logistique, les plateformes occupent une place singulière. Elles sont les éléments pérennes d’un dispositif changeant, elles relient le «  hard  » (les équipements) et le «  soft  » (la gestion), les intérêts publics (les collectivités) et privés (les entreprises), le long terme (aménagement de l’espace) et le court

terme (la flexibilité du marché).

BARJANE - Parc des Bréguières | Plateforme LIDL.

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Les bâtiments logistiques : évolutions des besoins Dans les années 1980, les bâtiments construits le sont encore dans l’optique du stockage et du transport. Ils ne sont pas adaptés à une véritable activité logistique. Le recentrage des chargeurs sur leur cœur de métier, du fait notamment de la vague des fusions-acquisitions des années 1980, ouvre la voie à une diversification et extension de

l’offre des transporteurs et/ou entreposeurs. Aux prestations de base (transport, stockage, gestion des stocks et préparation de commandes) s’ajoutent des services additionnels de back office, d’après-vente puis, de plus en plus, des activités à forte valeur ajoutée (cf. table ronde 2).

Le prestataire de services logistiques se positionne désormais à l’interface des systèmes logistiques des industriels et des distributeurs et propose à ses clients des prestations étendues, de qualité et à un tarif attractif, grâce à la réalisation d’économies d’échelle via la consolidation des flux et une mutualisation des moyens immobiliers et humains, dans le cadre d’une logistique multi-industriels et/ou multi-distributeurs.

A compter de la fin des années 1990, le marché de l’immobilier se doit de fournir des installations modernes et polyvalentes adaptées aux besoins des logisticiens. Le secteur de l’immobilier logistique se structure alors avec l’intervention des promoteurs et investisseurs. Ceux-ci contribuent au développement du marché locatif et accélèrent la normalisation des bâtis (cellules 6.000m², hauteur 10m), rendue nécessaire tant par des réglementations de plus en plus strictes que par la nécessité d’efficience et de polyvalence. Les bâtiments construits sont de plus grande taille (10.000 m2 40.000 m2 voire jusqu’à 100.000 m2) afin de permettre le regroupement sur un même site de plusieurs contrats (optimisation des coûts d’immobilier, de transport et de personnel).

Les entrepôts, initialement conçus comme des lieux de protection et de stockage temporaire des marchandises, deviennent des unités semi-industrielles intégrant de plus en plus de technologies. En effet, dans une recherche continue d’efficacité et de minimisation des coûts, les logisticiens mettent à profit les avancées considérables réalisées par les TIC pour bâtir des installations de plus en plus automatisées (en matière de gestion de l’activité mais aussi des bâtiments), densifier les stockages et optimiser les flux des produits, des personnes et des informations. En dehors de considérations strictement réglementaires, les promoteurs et utilisateurs intègrent désormais aussi des préoccupations environnementales.

Des normes et référentiels pour structurer les démarches environnementales

La norme ISO14001:2004, qui définit les exigences relatives à un Système de Management Environnemental (SME) permet à toutes les organisations intéressées : d’identifier et de maîtriser l’impact environnemental de leurs activités, produits ou services ; d’améliorer en permanence leur performance environnementale ; de mettre en œuvre une approche systématique pour définir des objectifs et cibles environnementaux, les atteindre et démontrer qu’ils ont été atteints.Appliquée à une zone logistique comme le Parc des Bréguières, elle englobe dans le périmètre de certification l’ensemble de la vie du Parc : de la conception, à la gestion durable de la plateforme en passant par la réalisation d’un chantier à faible impact environnemental, dit Chantier vert. BARJANE est ainsi le 1er aménageur privé à offrir un parc logistique certifié ISO 14001.

Avec plus de 35 millions de m² de surface et 14 millions de m² d’entrepôts (> 5 000m²)

construits entre 1998 et 2008, l’immobilier logistique est l’une des filières les plus dynamiques dans le secteur tertiaire. En PACA, on estime à 7 millions de m2 le nombre d’entrepôts (> 1.000m2) et à 1.600 hectares le foncier consommé. Les bases logistiques de la Grande Distribution représentent à elles seules 1 million de m2 (sur 600 / 700 ha d’implantation totale) répartis sur 90 entrepôts ou bases

logistiques, majoritairement situés à l’Ouest.

3e J.R.L

Plateforme logistique réalisée par GSE pour ProLogis / ARC à Zaragoza - Espagne. Architecte : Joaquin Sierra de Ingenieria Torrella - Illustration GSE

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L’action conjointe de Certivéa et Afilog a ouvert en 2009 la certification NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE® aux plateformes logistiques, puis aux quais de messagerie et en juin 2010 aux entrepôts frigorifiques suite aux travaux du groupe de travail HQE®/frigo animé par Gilles Saubier, directeur du pôle immobilier de STEF‐TFE. La démarche HQE® vise à intégrer les principes de la construction durable pour un projet et consiste à « maîtriser les impacts du bâtiment sur l’environnement extérieur et créer un environnement sain et confortable ». Il s’agit d’une démarche volontaire à l’initiative du maître d’ouvrage, traduisant en général une volonté de s’inscrire dans de nouveaux référentiels de construction qui anticipent sur certains critères les évolutions réglementaires (la thermique et l’énergie par exemple). Elle permet d’afficher son engagement vis à vis de l’environnement et de la construction durable et atteste de la mise en œuvre de bonnes pratiques environnementales.

Cette certification consiste à vérifier la conformité d’un bâtiment à l’ensemble des 14 cibles de performance environnementale, réparties en quatre axes (éco-construction, éco-gestion, confort et santé), complétées, pour le référentiel logistique, de 2 cibles spécifiques au métier, qui sont «Conditions de travail » et « Adaptation du bâtiment au process ». (http://www. assohqe.org)

Des bâtiments de plus en plus écologiques

Des évolutions techniques en termes de construction

Une attention particulière est portée aux matériaux employés dans la construction car ils ont un fort impact sur l’environnement, soit parce que leur fabrication et/ou leur acheminement nécessite(nt) beaucoup d’énergie, soit parce que leur décomposition dans le temps présente un risque environnemental important  : utilisation de bois certifiés dans la construction de bâtiments en remplacement ou complément des matériaux traditionnels (acier, béton), de peintures écologiques, de matériaux recyclés, de systèmes naturels de retraitement des eaux (plantes)… En matière d’isolants thermiques, ceux contenant de la mousse polyuréthane (CFC) ou ceux à base de polystyrène sont limités au maximum tandis que les systèmes de production de froid utilisent des gaz sans CFC…

Par ailleurs est de plus en plus fréquemment prévu un aménagement écologique des sites pour fragiliser le moins possible l’environnement extérieur et éviter tout gaspillage (irrigation des espaces verts).

Barjane a reçu le Prix de l’innovation 2011 dans la catégorie « Meilleures installations logistiques » pour le Parc des Bréguières situé aux Arcs-sur-Argens dans le Var. Le Parc des Bréguières est une zone d’activité de nouvelle génération, conçue, aménagée et gérée par BARJANE. Sa force est d’allier des performances techniques et économiques à un grand respect de l’environnement, une maîtrise totale des risques et un cadre de travail agréable et valorisant. Il s’agit d’une réalisation logistique (plateforme logistique, immobilier logistique, infrastructure régionale…) dont la conception, la réalisation et le fonctionnement s’inscrivent dans un schéma de développement logistique cohérent, utile et porteur de projets économiques nouveaux.

Mis en service au printemps 2010, le Parc des Bréguières (certifié ISO 14001) accueille déjà deux entreprises, aujourd’hui en pleine activité, le discounter Lidl et la poste anglaise GLS (filiale de Royal Mail), et se prépare à

l’arrivée prochaine de La Poste française.

Plateforme logistique réalisée par GSE pour ProLogis à Moissy-Cramayel (77) France. Architecte : Cabinet Daniel HULAK - Illustration GSE

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Une maîtrise sans cesse accrue des consommations d’énergie

L’utilisation des techniques passives (isolation thermique, éclairage naturel, récupération d’eaux pluviales…) est combinée avec les nouvelles possibilités de production d’énergies (photovoltaïque, éoliennes, géothermie, biomasse…). L’objectif est d’arriver à construire des bâtiments «  passifs  » voire à énergie positive c’est-à-dire produisant plus d’énergie (électricité, chaleur) qu’ils n’en consomment pour leur fonctionnement. Bien évidemment les bâtiments sont de plus en plus fréquemment dotés de dispositifs de mesure, de contrôle, de temporisation en vue d’une gestion responsable des besoins énergétiques (électricité, eau, …).

3e J.R.L

BARJANE - Plateforme DAHER EUROCOPTER

CLUSTER PACA LOGISTIQUEImmeuble CMCI – 2, rue Henri Barbusse - 13001 MARSEILLETél. 04 91 39 34 64Courriel : [email protected]° SIRET : 436 966 453 00012

Notes