View
216
Download
0
Embed Size (px)
TABLEAU DE BORD
DE L'coNoMtESITUATION 1992
PERSPECTIVES 1993
Direction des Institutions Financires (DlF)
Missions'.- tudier les principales grandeurs montaires et financires ;- analyser rgulirement les flux conomiques et financiers avec I'extrieur ;- participer aux travaux du Conseil National du Crdit, Comit
montaire et Commissions de contrle de Banques.
Tabteau de Bord de l'conomie
Direction des Programmes sectoriels (DPS)
Missions :- tudier les grands secteurs de l'conomie ;- suivre les dossiers de tutelle et de contrle des entreprises
du secteur paraPublic.
Direction des tudes Macro-conomiques (DEM)
Missions :- tudier les principales grandeurs conomiques ;- tudier les outi ls de la puissance publique ;- analyser l ' impact conomique du budget de l 'tat
Direction des Synthses conomiques (DSE)
Missions:- assurer la synthse de I 'ensemble des informations conomiqueset financires ;
- laborer les prvisions conomiques ;- prparer et prsenter la Direction Gnrale tous les dossiers depolitique conomique.
Ptace sous l'autorit du Ministre charg de l'conomie, lE Direction
Gnrale de l'conomie (DGE) a t cre par le dcret n" 1207/PR du
17 novembre 1977. Elle a pour missions:
- d'analyser, d'orienter et de promouvoir l'conomie nationale ;- de dterminer ta stratgie conomique de t'tat -;
- de contrater et d'orienter les secteurs cls de l'conomie nationale ;
- d'laborer des prvisions court terme ;
La DGE est organise en quatre directions:
Tableau de Bord de l'conomie
Ministre de la Planificationde l'conomie et le l'Amnagement
du TerritoireEmmanuel ONDO METHOGO
Secrtaire Gnral
lsidore Clestin DJENNO
Directeur deslnstitutions Financires
Arlette NGOUA
Directeur des EtudesMacro-conomiques
LoN NDEMBET
Directeur desSynthses
EconomiquesM.IB|iNGA KOMBILA
Directeur Gnralde l 'conomie
Raymond NDONG SIMA
Directeur Gnral Adjointde l'conomie
Yolande ASSETE IBINDA
Tabteau de Bord de l'conomie
SOMMAIRE
TNTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . .9
I. PREMIERE PARTIE : ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL .. . . . . . . . . .13 36
t.1. L' ACTtVlr coruoulQuE . ' . ' . . . .13I .2. L 'VOLUTION DES PRODUITS DE BASE . . . . . . " . . " . . . . . ' '20
n. DEUXTEME pARTtE : ACTIVIT TATIONALE ... . . . . . . . . . . .39 88
i l .1 LES GRANDS PRODUITS D'EXPORTATION DU GABON.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . .3911.1.1 Le ptro le " " " "39| l .1 .2 L 'uranium - ' - . " "43
11.1.3 Le Manganse "" '44| f .1 .4 Le Bo is . ' . ' . . . " .44
1 1 . 1 . 5 L ' o r . . " " ' 4 711.1.6 L ' inventa i re min ier . ' . ' . . " "48
I I . 2 .1 'AGRICULTURE, L 'LEVAGE, LA PCHE . . . " . ' ' " . . . . . '481i .2 .1 L 'agr icu l ture . . ' . " "4811.2.2 L ' levage . ' . . " "5411.2.3 La pche ' . . . " "56
11 .3 . LES |NDUSTRIES. . . . . . . . . . - . " " . . . - ' - "57
f 1.3.1. Les industr ies agro-a l imenta i res "" " " " "57l l .g.2. Les industr ies du bois et de I 'ameublement .".". .""6111.3.3. Les industr ies ch imiques . " "6211.3.4. Les industr ies de transformation des mtaux... . . . . . .6311.3.5. Les industr ies des matriaux de construction .. . . . . . . . '6411.3.6. Les industr ies text i le . . . . " "65
i l .4 . LES TRANSPORTS. . . . . . . . " " ' . . . . " . ' 51il.4.1 Les transporls terrestres et ferroviaires '. """"65tl t .4.2 Le transpod marit ime et f luvial ' ." . .""6811.4.3 Le t ranspor t ar ien . . . . . " ' .691,,.4.4 Les activi ts porluaires " ' . ' . .""6911.4.5 Les auxi l ia i res de t ranspor t . . ' . - - - . . . . "70
l l .B. LA pRODUCTTON ET LA DISTRIBUTION D'EAU ET D'LECTRICIT .. . . . . . . . . . . . .77
Tableau de Bord de l'conomie
I I .11. LES SERVICES RENDUS AUX ENTREPRISES . . . . . . . . . . . . .83I I .12. LES SERVICES RENDUS AUX PARTICULIERS . . . . . . . . . . . .84i l .13. LES SERVTCES |MMOB|L|ERS.. . . . . . . . . . . . . . . . , . . . .85II.14. LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES.. . . . . . . . . . . . .871f .15. L ' tMpRtMERtE, L 'DITION, LA PRESSE.. . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . .88
III. TROISIEME PARTIE : LES AGRGATS MACRO-CONOUIQUES.............91 119i l t . 1 . LE PRODU|T |NTRIEUR BRUT . . . . . . . . . . . . . . . . e11i l .2 . LE BUDGET DE L ' rnr . . . . . . . . . . . . .96l l l . 3 . LA MONNATE . . . . . . . . . . . . . 106i l r .4 . LA BALANCE DES PAIEMENTS . . . . . . , . . , . . . . .1131i l .5 . L 'EMPLO|, LES SALATRES ET LES pRtX . . . . . . . . . . . . . . . . .117
lv. QUATRIEME PARTIE : LES PERSPEcrlvEs .....129 1s21v.1. L 'coNoMtE MONDTALE EN 1993. . . . . . . . . .12slv .2 .LE CONTEXTE NATIONAL. . . , . . , . . . . . . . . . . . . . . . 1251v.3. LE BUDGET EN 1993 . . . . . . . . . . . . . . .128IV.4. L' INTGRATION SOUS-REGIONALE ... . .131
coNcLustoN ..135 136
4NNEXES.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .139 146
Tableau de Bord de l'conomie
INTRODUCTION
L'anne 1992, qui a continu subir les effets des vnements suruenus
endettement dont le seruice est devenu difficite supporier, n'est pas parue-nu s'ajuster et a persvr dans sa marginalisation.
Sur le plan montaire, le dollar a lgrement flchi par rapport au francCFA, la crise suruenue en Europe en septembre a favoris ta remonte destaux d'intrt tandis que les rumeurs sur la dvatuation du franc CFA ontaccentu la fuite des capitaux de la Zone Franc.
La progression modre de la demande mondiale de ptrole, en raisonde la diminution des besoins hors OCDE et surlout en Europe de l'Est, aprovoqu une nouvelle baisse en moyenne annuetle du prix du panier derfrence de I'OPEP qui est pass de 18,7 dotlars te barit en lggl lB,4dollars en 1992. La baisse du prix de rfrence du ptrote, celle des prixdes produits agricoles et des moindres tensions sur les salaires expliquentla persistance de la dsinflation dans la plupart des pays de I')CDE.
Cette conioncture internationale a, sLtr le plan national, frein l'activit dessecteurs d'exportations dont la valorisation de la production s'esf faite desconditions moins favorables.
La reprise qui se dessine aux tats-lJnis ouvre des perspectives intres-santes court terme alors que |intgratbn rgionate en discussion, pourpeu que les rserues qu'elle soulve ici et l trouvent des rponses satisfai-santes, pourrait garantir moyen et long terme un volume rgionat d'activitsoutenu.
Une enqute de conioncture auprs d'un chantitlon de 150 entreprisesayant reu chacune un questionnaire, qui la Direction Gnrate de I'Eco-nomie adresse fous ses remerciements mme si toutes n'y ont pas rpon-du, a permis la ralisation de ce Tableau de Bord de l'conomie qui aquelque peu chang dans sa forme et comprend quatre parties. La premirerevient en dtail sur lvofutbn de la conjoncture internationale ; la secondeet la troisime analysent respectivement l'volution de |actfuft des diff-rents secteurs et celle des agrgats macro-conomiques. Enfin, ta quatri-me partie donne quelques indications sur les perspectives de l'anne lgg3.
PREMIERE PARTIE
L'ENVIRONNEMENT
INTERNATIONAL
L'en vi ron nement I nternati ona I
I . L'ENVIRONNEMENT INTERNATIONAL
I.1. L 'ACTIVITE ECONOMIQUELa reprise conomique tant attendue depuis 1990 ne s'est pas produite
en 1992. Cer tes le taux de cro issance pour I 'ensemble des 24 pays deI 'OCDE a t en lgre progress ion avec 1,5" / " en 1992 contre 0,97o en1991. Mais cette amliorat ion est presqu'entirement venue des Etats-Unis,dont le PIB a reprsent 36% de I 'ensemble et qui ont enregistr quelquesf rmissements signif icat i fs au cours du second semestre (1 ,8"/" en 1992aprs -1 ,2" / " en 1991) .
A l ' inverse, I 'Europe (1 ,1"/" en 1992 aprs 1,5o/o en 1991 pour les 12 paysde la Communaut Europenne) mais galement le Japon (1,8/" en 1992seulement contre 4,4o/o en 1991) se sont enfoncs dans la crise.
Taux de croissance du PIB/PNB(en termes rels)
1 9BB 1 989 1 990 1 991 1992
Source :OCDE
Les causes en sont connues et se prtent peu de remdes efficaces court terme, compte tenu de I 'ampleur des dsquil ibres, notamment budg-taires (-3,3/" du PIB en moyenne pour la CEE, les Etats-Unis, le Canada etJapon) .
Aprs une dcennie d'excs financiers, les oprateurs se sont efforcs dese dsendetter massivement. Les entreprises ont revu la baisse leursinvestissements, ajust au plus prs leurs stocks et rduit leurs effectifs. Lesmnages ont limit leurs achats de biens durables et repouss leurs projetsimmobil iers, remontant leur taux d'pargne, la fois en raison de taux attrac-t i fs et du r isque prsent par un chmage croissant. Les tabl issementsfinanciers, affects par le dgonflement des actifs boursiers et sur-engagsdans un immobil ier en crise, se sont efforcs d'assainir leurs bi lans et deresserrer leurs prts.
Ainsi la demande globale s'est trouve limite, entravant les possibilitsde reprise, tandis que la mdiocri t des anticipations, ampli f ie par les crises
Ocde 4,5a1o 3,3o/o 2.5/" O,9o/" 1,5o/o
Etats-Unis 4,5o/" I 2,7"/" 0,Bo/o -1,2"/" 1 . 8 %Japon 6.3% 4,8% 5,3"/" 4,4"/o 1 . 8 %Cee 4.OT" 3.2o/" 2.94/" 1.5o/" 1. ' , |o/"Al lemagne 3,7"/" 3,2"/" 4,7"/" 3,4"/" 1,40/oGrande-Bretagne 4,3"/" 2,3"/" 1,0"/" -2,20/" -1,00/"
France 4 , 3 / o 3,8"/" 2,20/" 1,2"/" 2,0"/"
L'en vi ro n ne me nt I nte rn ati o n a I
multiples et souvent violentes qui ont secou le monde, et le niveau levdes taux d'intrt rels ont favoris I'attentisme'
A ces causes gnrales se sont ajouts des phnomnes plus nationaux,qui ont affect singulirement deux des conomies les plus puissantes : lecot de la runificati