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GRATUIT Tache 2 kencre Parution épisodique et empathique Tirage 800 exemplaires + le tien 01octobre 2015 n°55 Etre migrant, ce n’est pas si facile Plus ne rien ne passe : ni enfants, ni doudous…. J’ai essayé de m’imaginer migrant…. « Je suis à la frontière, il y a des fils bar- belés partout. J’ai faim, j’ai froid, et j’ai très soif. Une soif terrible. Les gens me poussent pour passer. J’ai réussi à me faufiler. Je suis passé, la Syrie est derrière moi. Je dois main- tenant aller à Paris pour avoir des papiers fran- çais. Je peux enfin manger, mais je n’ai plus rien. Avant, je mangeais à ma faim, mais je ne veux pas perdre espoir... ». Jonas G. Dossier « Réfugiés » : textes et dessins réalisés par Jonas Ganivelle Enquête Sur le thème des mi- grants, j’ai posé des questions aux collégiens. Parlez-vous des migrants ? Si certains, en ont parlé « C’est mes parents, qui m’en ont parlé ». « J’ai ai parlé avec mes amis », d’autres n’en ont jamais parlé à per- sonne. Pour ou contre accueillir un réfugié chez soi ? Ceux qui sont pour : «c’est légal, et c’est aider les réfu- giés à faire valoir leurs droits ». Ceux qui sont contre : « car les associations sont mieux adaptées et il faut avoir de la place chez soi ». Jonas G. Chiffres clés 160 000 : demandeurs d’asi- le arrivés en Grèce 160 770 ont obtenu le statut de réfugiés en 2014 en Euro- pe 14 905 migrants ont obtenu le titre de réfugiés en France, en 2014

Tâche 2 k'encre n°55, 1 octobre 2015

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Journal du club presse du collège Descartes, de Châtellerault.Au sommaire :- Les réfugiés- L'éclipse de lune- Supprimer les notes- C'est quoi le club presse ?

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Page 1: Tâche 2 k'encre n°55, 1 octobre 2015

GRATUIT

Tache 2 k’encre Parution épisodique et empathique Tirage 800 exemplaires + le tien 01octobre 2015 n°55

Etre migrant, ce n’est pas si facile

Plus ne rien ne passe : ni enfants, ni doudous….

J’ai essayé de m’imaginer migrant….

« Je suis à la frontière, il y a des fils bar-belés partout. J’ai faim, j’ai froid, et j’ai très soif. Une soif terrible. Les gens me

poussent pour passer. J’ai réussi à me faufiler. Je suis passé, la Syrie est derrière moi. Je dois main-tenant aller à Paris pour avoir des papiers fran-çais. Je peux enfin manger, mais je n’ai plus rien. Avant, je mangeais à ma faim, mais je ne veux pas perdre espoir... ». Jonas G.

Dossier « Réfugiés » : textes et dessins réalisés par Jonas

Ganivelle

Enquête Sur le thème des mi-grants, j’ai posé des questions aux collégiens. Parlez-vous des migrants ? Si certains, en ont parlé « C’est mes parents, qui m’en ont parlé ». « J’ai ai parlé avec mes amis », d’autres n’en ont jamais parlé à per-sonne. Pour ou contre accueillir un réfugié chez soi ? Ceux qui sont pour : «c’est légal, et c’est aider les réfu-giés à faire valoir leurs droits ». Ceux qui sont contre : « car les associations sont mieux adaptées et il faut avoir de la place chez soi ». Jonas G.

Chiffres clés 160 000 : demandeurs d’asi-le arrivés en Grèce 160 770 ont obtenu le statut de réfugiés en 2014 en Euro-pe 14 905 migrants ont obtenu le titre de réfugiés en France, en 2014

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ACTU

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La lune se déguise

Une éclipse lunaire est une éclipse qui se pro-duit quand la lune est cachée du soleil par la terre.

Chaque année il y a au moins 1 ou 2 éclipses lunaire. A la différence des éclipses solaires, les éclipses lunaires sont observables à l’œil nu. Durant une éclipse lu-naire la lune va changer de couleur et va devenir jaune-orangée à cause des rayons lumineux qui passent par l’atmosphè-re de la terre alors qu'el-le est normalement gri-se.

Le 28 septembre 2015 de 3h et 5h a eu lieu une éclipse lunaire totale. La prochaine éclipse lu-naire totale aura lieu en 2033, J’espère que vous ne l’avez pas ratée… Mais vu l'heure à la-quelle elle s’est passée , un bon nombre d'entre

nous faisions dodo en ronflant tranquillement. Mes parents sont cools, j’ai pu la voir (j’ai mê-me pu rater toute la ma-tinée du lendemain… une éclipse, comme ça vaut bien 3 h de cours loupés). J’avais mis mon réveil à 1 heure du matin, j’avais préparé mon télescope, et vers 2 heures, j’étais dehors. Vers 3 heures, elle a commencé à s’assom-brir. A 4h30, la lune est devenue totalement orangé. Je suis resté de-hors pendant 5 heures, j’étais sur le stade de-vant chez moi, tout seul avec ma capuche rabat-tue sur les oreilles et des écouteurs sur les oreil-les, pour pas me sentir seul. C’était magnifi-que. Pour la prochaine, éclipse de cette qualité j’aurais 32 ans, j’irais toujours la voir, mais peut-être pas en sweat en capuche….

Alexis Jouffriault

Après le soleil, c’est au tour à la Lune de s’éclipser! Beaucoup de personnes connaissent les éclipses solaires mais saviez vous qu'il existe aussi des éclip-ses lunaire. Une éclipse lunaire qu'est que c'est ???

image de la lune réalisée par Alexis Jouffriault

Question : Pourquoi M.Arfeuillère n’a pas vu l’éclipse de lune ? M. Afeuillère comptait, bêtement, sur son chat pour le réveiller com-me tous les matins vers 4h. Manque de chance son chat cette fois-là l’a réveillé à 5h30, il avait sans doute maté l’éclipse tout seul,… Conclusion : ne jamais faire confiance à son chat

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collège

Remplacer les notes ça peut paraitre bête pour ceux qui ont des bonnes no-tes, mais pour ceux qui ont des moins bon-

nes notes, avoir un smiley à la place, même faisant la tête, ça peut être moins décourageant qu’un 2/20… Un smiley, c’est bien, mais il faut pré-

ciser ce que l’élève a acquis, de ce qu’il n’a pas acquis. Juste un smiley, ça sert à quoi ? ça ne donne pas de repères.

Une classe sans notes, ça peut mar-cher si le prof prend le temps

d’expliquer à chacun, ce qu’il doit revoir et réviser. On peut aussi adapter : ne pas lire les notes à haute voix, pour ne pas mettre les élè-ves mal à l’aise. En plus, ça ne à rien d’humilier un élève qui a eu une mauvaise note. En gros, supprimer les no-tes, d’accord, mais il faut

mieux nous expliquer, ce qu’on sait fai-re et ce qu’on ne sait pas faire.

Lise Deranty

Supprimer les notesSupprimer les notesSupprimer les notesSupprimer les notes Une réforme parle de supprimer les notes, car elles pourraient démotiver les élèves. Alors ? pour les remplacer ou pour les supprimer ?

Interrogés, les élèves du collège ont souvent ré-pondu la même chose. Certains mettraient : « Des habits, des vivres, des chaussures de re-change, des photos de fa-mille pour emporter ses souvenirs ». D’autres, « des livres, leur porta-ble, de l’argent, de quoi se débrouiller en arri-

vant ». On a posé cette question à des migrants et ils ont montré le contenu de leur sac. Que mettent– ils ? Dans le sac d’Iqual, 17ans, Afghan : des vête-ments, une trousse à phar-macie, une trousse de toi-lette (un coupe-ongle, une crème pour blanchir le teint et du gel), un smart-

phone, 100 dollars (88€) et 130 livres turques (38€). Dans le sac d’une famille de syriens : des vête-ments, des lingettes, des petites briques de lait et un paquet de biscuits, une paire de chaussures pour enfants, une trousse de toilette, des papiers d’i-dentité et de l’argent.

Suite dossier migrants, page 1

Que mettriez-vous dans votre sac pour fuir votre pays ?

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La Rédaction : Clément Bonneau, Quentin Chollet, Alexis Jouffriault, Martin Goubet, Juliette Rabache, Lise Deranty, Louisa Noiret, Ganivelle-Desbordes Jonas, Luca Bruel, Jocelyn Enain. Directeurs de publication : Mme Lenhard, M. Arfeuillère.

Y ‘a du rabe

Quand? Le lundi midi de 13h à 14h. Où? au 2ème étage du bâtiment ad-ministratif, en salle journalisme. Avec qui ? Mme Lenhard et Mr Ar-feuillère Qu'est-ce qu'on y fait? On recherche des sujets pour le jour-nal. On en discute, on en débat et un journaliste de l’équipe dit s’il veut l'écrire. Il écrit son article chez lui et

l’envoie par mail à Mme Lenhard. Pour les dessins, on fait pareil, on a besoin de tous les cerveaux de la rédac-tion pour trouver une bon-ne idée de dessin ...et on a toujours besoin d’un vo-lontaire pour faire le des-sin. Parfois, on a un dessi-nateur attitré. Comment est l'ambian-ce? On s'amuse, on rigole, on écoute les idées folles de Mme Lenhard (on a déjà parlé de requin-taupe au club presse) et on voit Mr

Arfeuillère qui essaye de rester cal-me avec toutes ces idées qui fusent. Et c'est tout? Bien sûr que non : le club presse va aussi faire de la radio, dés que le collège aura acheté le ma-tos! Donc si vous avez entre 11 et 15 ans le club presse se fera un plaisir de vous accueillir !

Clément Bonneau

I Want You, le club presse recrute