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AVEC VUE SUR LA MéTROPOLE 50 000 LOGEMENTS AUTOUR DES AXES DE TRANSPORTS COLLECTIFS DE L'AGGLOMéRATION BORDELAISE

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avec vue sur la MéTROPOLE50 000 LOgEMEnTs autour des axes de transports collectifsde l'agglomération bordelaise

Longtemps identifiée comme une métropole régionale susceptible de mailler le Grand Sud-Ouest français, l’agglo-mération bordelaise vient d’amorcer un nouveau cycle de développement qui lui permet, à l’horizon 2030, de viser des ambitions européennes en termes de rayonnement et de poids économique. À l’appui de ces objectifs, un cadre de vie de qualité, un tissu social équilibré et une situa-tion géographique à la croisée des flux entre le Sud-Ouest européen et le corridor atlantique. D’ici vingt ans, grâce à une croissance démographique positive et une attrac-tivité valorisée, l’agglomération devrait compter plus de 250 000 habitants supplémentaires. Cependant, malgré une politique volontariste en matière de construction de logements (en 2007 : 4 000 logements construits au total, 1 900 logements sociaux financés par La Cub ; en 2011 : 7 800 logements construits, 3 300 logements sociaux finan-cés par La Cub), l'agglomération est fortement concurren-cée par une croissance de l'offre immobilière extérieure à son périmètre. C'est pourquoi Vincent Feltesse, président de La Cub, a lancé en 2010, en complément des grands projets urbains déjà engagés sur « l'arc central » de l'ag-glomération (Euratlantique, Plaine Rive Droite, Bassins à Flot, Bordeaux Nord), un appel à projet sur le thème « 50 000 logements autour des axes de transports collec-tifs ». Une consultation qui ne ressemble à aucune autre.Le processus courant d’un aménagement consiste à pro-duire des cahiers des charges synthétisés dans un règle-ment de ZAC, de PAE ou autre. Arrivent ensuite des opérateurs avec des « produits investisseurs » et des repré-sentations d’un projet fondé sur le coût d’acquisition du foncier. L’aménagement est réalisé à partir de la concor-dance entre le cahier des charges technique et des images de synthèse produites par le maître d’ouvrage. Ici, rien de semblable : l’objectif ne consiste pas à définir un plan-masse d’aménagement, mais à réfléchir aux conditions d’habiter sur l’ensemble de l’agglomération : comment vivre à cet endroit ? Quelles devraient être les caractéris-tiques et les qualités des logements sur tel site ? Pour quel profil d’habitants ? Comment réaliser une offre si attrac-tive qu’elle ferait figure de proue ?

Du logement à la métropole

Cinq équipes de maîtrise d’œuvre ont été retenues : l’AUC - Djamel Klouche, le Bureau des Paysages - Alexandre Chemetoff et associés, l’agence Lacaton-Vassal associée à Frédéric Druot et Christophe Hutin, OMA - Rem Koolhaas

représenté par Clément Blanchet et la jeune agence belge 51N4E associée à GRAU, toutes reconnues pour leur expé-rience, leur culture et leur regard original sur la fabrica-tion de la ville. Leur mission ? Passer au crible le territoire, en décrypter les potentialités, proposer des stratégies urbaines par thèmes (faubourgs, zones commerciales, lisières d’espaces naturels, friches, pôles multimodaux…), réfléchir à ses aspects quantitatifs et qualitatifs ainsi que sur des typologies de logements inédites, adaptées aux modes de vie contemporains, attractives et accessibles économiquement.Et c’est dans cette extrême variété d’échelles – du loge-ment, individuel ou collectif, à la géographie de la métro-pole en passant par les particularités des communes – que réside l’une des premières originalités de cette consulta-tion : engager une politique pionnière de transformation d’un territoire existant par le logement.

Les axes de transports publics, fil d’Ariane de l’armature urbaine

Depuis dix ans, le tramway a été une véritable machine à requalifier et à développer la ville. Or les 40 km à venir d’extension du tramway offrent de vraies opportunités de créer des lieux de vie dans un tissu hybride, souvent lâche, parfois délaissé, qui n’a guère fait l’objet d’interrogations, mais où le risque est grand de voir pousser n’importe quoi. Cet archipel de zones malléables, et par là même mutables, attend donc des interventions intelligentes, adaptées. L’idée, ici, n’est pas de bétonner à tout crin, mais de repri-ser au petit point, et s’il le faut de manière radicale, avec une forte volonté d’ancrer les projets dans une pensée contemporaine.Parce que l’objectif relève de la quadrature du cercle – fédérer plusieurs réponses sur plusieurs lieux à plusieurs échelles avec plusieurs opérateurs sur plusieurs manières de faire et plusieurs typologies –, la première phase dite de « dialogue compétitif » a laissé carte blanche aux cinq équipes pour développer leurs réflexions et formaliser une stratégie globale d’intervention. À ces prospectives n’a été opposée aucune contrainte, hormis l’échange des points de vue : libre à chacun de réinterroger des projets engagés – ce qui a été fait à Bordeaux, Pessac, Mérignac, Villenave-d’Ornon et Eysines – ou d’envisager des modifications dans la réglementation. À ce jour, le PLU est en cours de révi-sion et inclura certaines des propositions avancées par les équipes.

Agréger l’archipel métropolitain

Dans la perspective d’une métropole d’un million d’habi-tants, le projet d’accueil global concerne chaque com-mune de La Cub. Pour promouvoir cet enjeu, Vincent Feltesse a choisi dix élus, toutes générations et sensi-bilités confondues, qu’il a fédérés au sein d’un comité de pilotage chargé de porter la démarche. Au cours de cette consultation, chaque élu a pu renforcer son sen-timent d’appartenance à un même territoire dont il est un maillon crucial : dès lors, ce ne sont plus seulement 27 politiques urbaines à l’œuvre, mais une fédération de territoires qui participent à l’ambition métropolitaine.Lors de la seconde phase, La Cub a choisi de garder les cinq équipes qui sont passées à un exercice pratique : chacune s’est vu décerner trois sites sur lesquels elle devait développer les concepts structurants de sa vision métropolitaine dans le cadre d’ateliers réunissant, pour chaque site, les élus, leurs services techniques commu-naux et communautaires. Grâce à des images de métro-poles internationales, des modèles d’habitat et des pratiques piochés dans le monde entier, grâce aussi à la liberté de ton dans les échanges, le ferment des possibles a commencé à agir sur des questions aussi rédhibitoires que la densité mais aussi alléchantes que la bonne ges-tion des investissements publics.

Un vent nouveau

La pertinence de la méthode engagée lors de cette opé-ration repose sur cette manière de changer la donne : mobiliser tous les acteurs de la ville, apporter des idées, acculturer le politique, lui rappeler ses responsabilités, lui redonner son pouvoir de décision en lui proposant des outils dont il ne disposait pas, impliquer plus tôt les opérateurs, donner plus de liberté aux maîtres d’œuvre… Ce faisant, les opérateurs sont délivrés d’un métier qui n’est pas le leur – leur rôle n’est pas de définir l’avenir d’un quartier ou la manière d’habiter dans une ville – et les élus reprennent leur pouvoir de décision dans la fabrication de leur ville. Seule l’agglomération avait les moyens de mettre en œuvre un tel dispositif à l’échelle de son territoire.Les intentions sont louables, les propositions perti-nentes, les rencontres constructives. Mais l’ambition n’est pas d’en rester aux idées. Il faut construire. Créée au printemps 2012, La Fabrique métropolitaine de La Cub est une Société publique locale (SPL) en charge d’identifier les leviers propices aux conditions de réus-site afin de mettre en œuvre les premières opérations à partir des propositions formulées par les équipes. Il lui faudra convaincre les opérateurs, avertis des règles du jeu, d’engager l’expérimentation sur la base des proposi-tions émises avec des modes opératoires qu’ils n’utilisent guère. Si beaucoup a été accompli, tout reste encore à faire, mais une chose est sûre : avec cette démarche, une autre culture du « projet urbain » se met en place pour faire la métropole. Fera-t-elle ses preuves ?

Delphine Désveaux

FABRIQUER LA VILLE AUTREMENT

VERS UN NOUVEL URBANISME NÉGOCIÉExtraits* de l’interview de Vincent Feltesse, président de la Communauté urbaine de Bordeaux, député de la Gironde, président de la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme

« Alors que l’urbanisation s’accroît autour de ces nouveaux pôles d’attraction que sont les métropoles, il est intéressant de les considérer comme des laboratoires urbains où s’expérimentent des politiques originales. […] L’enjeu métropolitain pose la question de l’articulation des échelles : comment travailler aussi bien dans le cœur historique qu’en périphérie ? […] Après avoir beaucoup discuté avec les architectes et les urbanistes, après avoir essayé toutes les procédures existantes (OIN, ZAC, PAE…), nous avons cherché une manière de produire de la ville plus rapidement, mais qui soit en même temps respectueuse de l’intérêt public et général. […] L’opération “50 000 logements autour des axes de transports collectifs” est un processus en marche, une manière de répondre à la demande de la population concernant l’habitat, mais aussi d’inventer un nouvel outil de production pour fabriquer la ville. »

* Toutes les citations sont extraites du livre Avec vue sur la métropole, éditions Archibooks, 2012

Extraits* de l’entretien avec Arnaud Lecroart et Samuel Soriano, respectivement directeur général délégué et directeur des études et du développement de la SPL La Fabrique métropolitaine de La Cub.

Arnaud Lecroart : « Notre objectif est de produire du logement de qualité en respectant une économie de moyens et en assu-rant une diversité sur le territoire. La Cub produit aujourd’hui 7 500 logements par an et il faut passer à 9 000. […] Nous sommes en train de travailler aux moyens de passer rapidement à l’action à partir d’idées générales. […] Les premiers permis de construire devraient pouvoir être accordés d’ici à fin 2013. Nous avons repéré une quinzaine d’îlots témoins sur lesquels nous essayons de mettre en place des pratiques différentes : accompagner la défi-nition du projet avec le promoteur et son architecte, réfléchir aux

coûts de production en travaillant avec les entreprises ; acquérir le foncier pour le maîtriser… Peut-être faudra-t-il vendre des ter-rains avec des permis de construire. »Samuel Soriano : « Nous réfléchissons à des dispositifs à géo-métrie variable pour essayer de tester tous les paramètres de fabrication des logements. […] Nous inversons aussi un peu le processus de fabrication : au lieu de partir d’un plan-masse, nous partons de l’unité de logement – sa taille, l’agrégation des uni-tés, la trame, le système constructif, les circulations horizontales et verticales, la morphologie, la hauteur, le rapport au mitoyen, l’emprise au sol, les accès, le stationnement, l’espace public… pour, in fine, produire la ville. […] Dans tous les cas, l’idée est d’associer très en amont les opérateurs à l’ensemble du processus de production du logement et de les consulter sur la valeur ajou-tée de leurs propositions. »

LA PHASE OPÉRATIONNELLE

DES PROPOSITIONS (ExTRAITS)

ÉQUIPE OMA / SITE DE VILLENAVE-D’ORNON ET BèGLES

ÉQUIPE L’AUC / SITE DU BOUSCAT CENTRE-VILLE

ÉQUIPE 51N4E + GRAU / SITE DE BRUGES TERREFORT

Dans le cadre de la phase 3 en cours de réalisation, la ligne C du tramway est prolongée en traversée de Bègles et de Villenave-d’Ornon. L’équipe propose de revenir sur le choix d’implanter le tramway sur la route de Toulouse et développe une économie globale du projet dans laquelle le nouveau tracé du tramway fonde un espace entièrement dévolu aux circulations douces et où le logement vient compléter le commerce rénové. La proposition ouvre ainsi à la conception et au pilotage conjoints des projets tramway et logement pour un nouvel ensemble métropolitain.

L’intrusion de la métropole prend ici la forme d’une nouvelle figure de centralité autour de la station de tramway. La libération d’une parcelle de 4 ha à proximité immédiate du centre-ville autorise une intensification urbaine. Il est proposé de concevoir un « spot » métropolitain, où logement et espace public sont conjointement conçus comme lieu de l’habiter. Les logements se déclinent de la maison de ville à l’immeuble sur 8 à 10 niveaux s’ouvrant largement sur le panorama urbain.

La zone d’activité économique de Terrefort se développe sur 120 ha et

se positionne en complémentarité avec les zones économiques de

l’Aéroparc, l’Écoparc, Bordeaux-Nord et la plateforme industrialo-

portuaire. La proposition tient ici dans l’équation : « station (de

tramway) + logement / logement + activités ». Il s’agit de construire

en priorité sur le foncier public disponible, d’accompagner la

mutation d’activités en déclin et de les remplacer par des ensembles d’habitat denses qui combinent

les typologies, villas urbaines en R+2 et immeubles jusqu’à R+12 au

plus près de la station du tramway, associés à des espaces publics

ouverts et agréables à vivre.

ÉQUIPE ALExANDRE CHEMETOFF / SITE DE LORMONT LA BUTTINIèRE

ÉQUIPE LACATON-VASSAL / SITE DE MÉRIGNAC

Les immeubles de logements (associés à des commerces et des services) osent affronter l’environnement de l’important pôle d’échanges, juxtaposé à un axe routier, en lisière du parc des Coteaux et à proximité immédiate d’un grand centre commercial. Mieux, ils tirent parti de cet environnement et le transforment. Les logements s’ouvrent largement sur un des plus beaux panoramas de la métropole et profitent directement des services du pôle de mobilité et des commerces. Ce site remarquable devient lieu d’expérimentation d’une nouvelle qualité de vie, d’habitat et d’usage.

L’équipe décline des façons d’habiter la métropole nature. Le

terrain étudié constitue aujourd’hui une friche naturelle préservée dans

un territoire densément urbanisé. L’équipe propose d’y poser, haut au-dessus du sol, des logements

afin de préserver cette nature, et défend un logement « maximum »

qui permet des appropriations multiples : maximum de volume et

de relation à l’extérieur (balcon, loggia), minimum de matière

(système poteaux-poutres) pour favoriser la réversibilité

fonctionnelle.

REGARDS CROISÉS

LES ÉLUS*

« Construire est un acte politique. » Christine Bost, maire (PS) d’Eysines.« Il est assez nouveau que tous les territoires de La Cub réfléchissent ensemble sur cette manière d’appréhender le logement. J’ai été très intéressé par les débats qui concernaient les autres communes car la problé-matique de l’un n’est pas celle de son voisin. […] Ces 18 mois de partage ont permis à chacun d’entre nous d’acquérir une culture de l’urbanisme, de mobiliser les consciences et les esprits. […]J’ai été assez séduit par la notion des 4 P que développe l’AUC : Partenariat Public Privé auquel il ajoute Population. Population, cela veut dire concertation et écoute pour proposer tous ensemble. » Patrick Bobet, maire (UMP) du Bouscat.« Au début nous étions dubitatifs [devant les propositions d’OMA], mais nous l’avons écouté, et nous avons été enthou-siasmés par cette solution d’autant plus intelligente qu’elle est moins coûteuse car elle nous épargne d’avoir à acheter les emprises foncières bilatérales. » Michel Poignonec, premier adjoint au maire de Villenave-d’Ornon.« [L’idée d’Alexandre Chemetoff d’habiter le pôle intermo-dal] me paraissait difficile mais après un examen appro-fondi, nous avons essayé de comprendre et peu à peu notre réticence s’est volatilisée face à la cohérence du propos qui utilise des atouts géographiques, naturels, humains, aux-quels nous n’aurions pas songé pour porter un projet col-lectif. L’investissement à réaliser bénéficie de ceux qui ont déjà été entrepris sur le quartier et participe, au final, d’une bonne gestion. » Jean Touzeau, maire (PS) de Lormont.

LES OPÉRATEURS*

« L’intérêt majeur de cette opération réside dans sa capacité à générer un foncier mutable, voire disponible, sur l’ensemble de La Cub. C’est là une belle richesse. Mais il faut pouvoir lui donner un rythme, et toute la difficulté consiste à y attacher une échelle temps qui permette à la fois de produire une dynamique compatible avec les capacités du marché et de hiérarchiser les différentes thématiques. » Pierre Coumat, directeur du promoteur immobilier aquitain Altae.« Le travail accompli depuis 18 mois par les cinq équipes, qui ont chacune une manière originale d’appréhender le territoire, apporte un regard neuf sur le devenir du tissu actuel. Cela nous aide à prendre du recul. Nous travaillons actuellement sur un gros îlot avec des propositions très concrètes d’OMA. Ce terrain s’inscrit dans le périmètre des “50 000”, nous savons donc que la surenchère foncière nous sera épargnée, ce qui nous permet de prendre le temps de réfléchir au programme le plus adéquat et de viser la clien-tèle la mieux adaptée. » Yannick Ollivier, directeur du développement Aquitaine Bouygues Immobilier. « Les “50 000 logements”, c’est surtout une conjonction de points de vue sur un projet sociétal d’agglomération porté par un comité de pilotage. Cette instance de débat nous a permis d’augmenter la capacité de discussion autour de secteurs identifiés que le plan local d’urbanisme va pro-chainement intégrer dans sa nouvelle version. C’est là une grande et ambitieuse nouveauté…« Il y a également une prise de conscience des investisse-ments communautaires entrepris, je pense notamment au tramway. Densifier le long des axes de transport sans jamais perdre de vue l’attractivité et la qualité d’espace, c’est faire d’une pierre deux coups : rentabiliser l’investissement public et garantir la présence d’espaces verts généreux, comme le stipule le PLU qui se veut moitié nature moi-tié urbain. » Daniel Palmaro, directeur Clairsienne, Entreprise sociale pour l’habitat.

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avec vue sur la MéTROPOLE50 000 LOgEMEnTs autour des axes de transports collectifsde l'agglomération bordelaise

« Alors que le mode de vie urbain se généralise, que l’urbanisation s’accroît autour de ces nouveaux pôles d’attraction que sont les métropoles, il est intéressant de les considérer comme des laboratoires urbains où s’expérimentent des politiques originales. […]L’enjeu métropolitain pose la question de l’articulation des échelles : comment travailler aussi bien dans le cœur historique qu’en périphérie ? […] Après avoir beaucoup discuté avec les architectes et les urbanistes, après avoir essayé toutes les procédures existantes (OIN, ZAC, PAE…), nous avons cherché une manière de produire de la ville plus rapidement, mais qui soit en même temps respectueuse de l’intérêt public et général. […] L’opération « 50 000 logements autour des axes de transports collectifs » est un processus en marche, une manière de répondre à la demande de la population concernant l’habitat, mais aussi d’inventer un nouvel outil de production pour fabriquer la ville. »

Extraits de l’interview de Vincent Feltesse, président de la communauté urbaine de Bordeaux, député de la Gironde, président de la Fédération nationale des agences d'urbanisme.

isBn : 978-2-35733-221-8

Prix de vente : 22,90 ¤

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archiSTORM Supplément du n°58

Directeur de la publication, éditeur : Marc [email protected]

Direction artistique, maquette : Chloé [email protected]

Direction de production : Maryline [email protected]

Coordinatrice éditoriale et secrétaire de rédaction :Joséphine [email protected]

Rédacteur : Delphine Désveaux

Relecture : Catherine Rigal

Rédaction : archiSTORM49, boulevard de la Villette75010 ParisTél. : 00 33 (0)1 42 25 15 58Mail : [email protected] : www.archistorm.com

Abonnement : - France : archiSTORM c/o D.I.P. 18, quai de la Marne 75164 Paris Cedex 19 - Autres pays : s’adresser au journal - Bulletin d’abonnement en page 160

Diffusion : - MLP en kiosques - DIF’POP en librairies

Imprimé en Italie

Bimestriel. Le numéro : 7, 90 €

Commission paritaire : 0914T83530 Dépôt légal : à parution le 1er janvier 2013 N°ISSN : 1763 – 6361 archiSTORM est édité par Bookstorming

N°58 – janvier/février 2013

Le magazine décline toute responsabilité pour tous les manuscrits et photos qui lui sont envoyés. Les articles et photos publiés n’engagent que leurs auteurs. Tous droits de reproduction réservés.

Prochaine sortie : le 1er mars 2013

Revue imprimée avec le concours du Centre national du livre et de la Direction générale des patrimoines (sous direction de l'architecture) du ministère de la Culture et de la Communication.

COMITÉ DE PILOTAGE : LES ÉLUS AU CENTRE DU DISPOSITIF

Vincent Feltesse, président de La Cub

Les vice-présidents de la Communauté urbaine :Patrick Bobet, maire du BouscatChristine Bost, maire d’EysinesFrançoise Cartron, maire d’Artigues-près‐BordeauxAlain Cazabonne, maire de TalenceVéronique Fayet, adjointe au maire de BordeauxMichel Labardin, maire de GradignanMichel Olivier, adjoint au maire de PessacClément Rossignol, adjoint au maire de BèglesEt deux conseillers communautaires :Claude Baudry, adjoint au maire de MérignacElisabeth Touton, adjointe au maire de Bordeaux

CALENDRIER DE L’OPÉRATION Appel à projets : mai 2010« Comment construire 50 000 logements autour des axes de transports collectifs ? »27 candidatures, sélection de 5 équipes

Première phase – juillet 2010 à avril 2011 : dialogue compétitifDialogue avec les cinq équipes de maîtrise d’œuvre – formalisation d’une stratégie globale d’intervention : comment construire « 50 000 logements autour des axes de transports collectifs » dans le cadre de la métropole ? Quel parti prendre ? Comment faire ? Comment travailler ensemble à plusieurs échelles – logements, communes, agglomération ?

Deuxième phase – mai 2011 à mars 2012 : propositions et conditions de mise en œuvreAttribution de trois sites à chaque équipe selon les thématiques de la première phase. Travail sous forme d’ateliers et présentation des propositions et des conditions de la mise en œuvre aux élus, aux services techniques, aux opérateurs.

Troisième phase – à partir de septembre 2012 : passage à l’opérationnelMontage des premières opérations de logements avec les opérateurs par la SPL La Fabrique métropolitaine de La Cub, créée au printemps 2012.

En librairie :Avec vue sur la métropole, Delphine Désveaux, Véronique Siron176 pages, 22,90 €Éditions Archibooks