Tarade Guy - Les Veines Du Dragon Ou La Magie de La Terre

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  • LES NIGMES DE L'UNIVERS,, Collection dirige par Francis Mazire

    SERVICE DES AFFAIRES CULTURELLES

    DE LA PROVINCE DE LIEGE

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    BIBLIOTHEQUE DES ADULTES

  • DU MME AUTEUR

    Chez le mme diteur

    Les Dossiers de l'trange. Les Archives du savoir perdu. Les Chroniques des mondes parallles. Les Portes de l'Atlantide. Les Dossiers noirs de la pollution. Les Dernires Prophties pour l'Occident. Isral et les douze cits d'El Elyon.

    Chez d'autres diteurs

    Soucoupes volantes et civilisations d'outre-espace. J'ai lu. OVNI : Terre, plante sous contrle. Alain Lefeuvre. J'ai retrouv la piste des Extra-Terrestres. Alain Lefeuvre. Mystrieux Comt de Nice. Alp'azur. Les Hauts Lieux sacrs et magiques de Provence. S.R.V.

  • GUY TARADE

    LES VEINES DU DRAGON

    ou La magie de la Terre

    DITIONS ROBERT LAFFONT

  • ditions Robert Laffont, S.A., Paris, 1989 ISBN 2-221-06404-6

  • Roger Corrard, le dernier veilleur de Thopolis, la cit oublie du sage Dardanus. Yves Suard, peintre-pote dont l'uvre nous entrane au cur d'un univers rempli d'amour.

    G.T.

  • INTRODUCTION

    Notre plante est parcourue par un rseau de courants lectriques qui est en quelque sorte son systme nerveux, avec des centres (chakras) et des zones d'influence. Les Indous dsignent sous le nom de fluide akasique les diffrents courants qui circulent dans le sol.

    Les Anciens nommrent ces innervations invisibles : LES VEINES DU DRAGON.

    Les animaux ressentent ces mystrieux effluves et savent fort bien o ils doivent tablir leur tanire, leur nid ou leur gte.

    Depuis longtemps dj, les radiesthsistes prouvent qu'il leur est possible de dtecter la baguette et au pendule les courants lectriques qui sillonnent la terre.

    Ces radiations ont une influence marquante sur la sant et le comportement humain. Certaines zones sont infiltres par des ondes nocives, qui altrent la sant des tres qui y vivent. Ces ondes nocives dtruisent l'quilibre vital des animaux et des vgtaux, et engendrent au cur des minraux des lectrolyses qui dsagrgent les pierres.

    En Occident, les druides dtenaient une connaissance parfaite des fluides souterrains et cosmiques et

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  • Les veines du dragon

    certains monuments ou sites que nous tenons en hritage des Celtes ont t difis sous la conduite clairvoyante des sages en robe blanche. L'invasion romaine favorisa la destruction de ces monuments que nous pouvons considrer comme des condensateurs de force, refltant dans leur architecture un savoir perdu.

    Durant deux mille ans, les monuments, les documents et les traditions celtiques ont t dtruits, squestrs ou dtourns de leur sens originel, si bien qu'il est devenu difficile de renouer les fils menant la vrit historique.

    Un fait cependant s'impose nous, ds que nous nous lanons sur les traces de la connaissance oublie : LES VEINES DU DRAGON ONT T EXPLOITES PARTOUT LA SURFACE DU GLOBE !

    En Europe, en Asie, en Mrique, en Amrique centrale, des monuments attestent cette vrit.

    La science moderne prouve que certains dolmens ou menhirs n'ont pas t implants au hasard, mais sur des points de focalisation d'nergie, que des dtecteurs lectroniques rvlent.

    Isis, la Terre Mre, commence livrer ses secrets et soulever son voile.

    Bien des surprises nous attendent, quand nous seront connues les conclusions de certaines tudes discrtes actuellement en cours . . .

  • Chapitre premier

    LA SCIENCE DU DRAGON

    Atterbury, un philosophe du xvme sicle, a crit : La modestie nous apprend parler avec respect

    au sujet des Anciens, surtout quand nous connaissons mal ou imparfaitement leurs uvres et leurs ouvrages. Newton, qui les savait presque par cur, avait pour eux le plus grand respect et il les considrait comme des hommes d'un profond gnie et d'un esprit suprieur qui avaient port leurs dcouvertes plus loin qu'il nous parat prsent, par ce qui reste de leurs crits. Il y a plus d'ouvrages antiques perdus que conservs et peut-tre nos nouvelles dcouvertes ne valent-elles pas nos pertes anciennes.

    Les dommages subis par le patrimoine d'un autre ge sont irrversibles. C'est ainsi, que jusqu' ces dernires annes par exemple, menhirs et dolmens ont t considrs comme des pierres de sacrifice ou des tombeaux primitifs. Aucun document crit n'existant quant leur origine et leur destination.

    On sait pourtant que ces monuments sont intimement lis la science paenne de la Terre, qui fut pratique depuis la plus haute Antiquit. Si nous pouvions la dpouiller de tous les tabous qui la compliquent, sous sa forme religieuse, nous dcouvri-

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  • Les veines du dragon

    rions avec surprise la ralit merveilleuse d'une grande connaissance des nergies naturelles.

    Dans la religion grecque, le culte des pierres sacres a jou un grand rle. Les pierres taient vnres pour leur forme, leur couleur ou leur odeur. Certains arolithes, comme les Charites d'Orchomne ou le Zeus Kapptas de Laconie, taient considrs comme des crations d'essence divine.

    Dresses dans les plaines ou les montagnes, les ERGATAI (les Efficaces) taient de vulgaires blocs de cailloux mal travaills, que le peuple considrait cependant comme magiques. Ces monuments cultuels, totalement dpourvus d'apparat, constituaient des canalisateurs de forces telluriques, jouant sur l'homme et sur la nature. Des EGARTAI aux dolmens et aux menhirs, il existe une identit de destination. Qu'on le veuille ou non, ces primitifs lieux de dvotion avaient le pouvoir de rayonner sur la nature, mais aussi de rtablir l'quilibre dans les organismes humains touchs par la maladie.

    Une autre civilisation : une autre dmarche mentale

    Si, pour des raisons encore inconnues, la Civilisation des Pierres Dresses , comme on l'appelle quelquefois de manire romanesque, a laiss ses plus nombreux vestiges en Bretagne, elle en a dissmin pratiquement dans le monde entier.

    Les monuments mgalithiques appartiennent un vaste ensemble, dont on retrouve les traces le long d'un immense arc de cercle allant du sud de la Sude jusqu' la Corse et la Sardaigne, en passant par les les Britanniques, la France, l'Espagne et le Portugal.

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  • La science du dragon

    Certains monuments ont mme t rigs le long des ctes d'Afrique et en Asie !

    L'Europe possde une cinquantaine de milliers de dolmens et de menhirs, qui ont chapp aux outrages du temps et au vandalisme des hommes.

    L'dit du Concile de Nantes de 658 ordonna d'abattre ces pierres qui taient l'objet d'adoration des populations et d'enfouir ces vestiges du dmon au plus profond du sol. Dans les pays christianiss, on peut admettre que le nombre des mgalithes existant tait le double de celui connu aujourd'hui.

    Il ne se passe pas d'anne sans qu'un de ces normes cailloux soit arrach la terre.

    Jusqu' ces derniers temps, le monde savant estimait que l'implantation des dolmens et des menhirs tait due une sorte de transmission traditionnelle, qui s'tait effectue par un courant civilisateur venu de l'Inde, et qui avait gagn le nord de l'Europe en cheminant le long des ctes de la Mditerrane, avant de parcourir l'Afrique et la face ouest de notre vieux continent.

    Un archologue britannique, Colin Renfrew, professeur l'universit de Southampton, a prouv, grce au carbone 14, que les premiers mgalithes taient bien antrieurs tous les monuments de pierre orientaux.

    Les gyptiens et les Babyloniens construisaient encore leurs temples en utilisant des briques d'argile ou de terre crue, quand les hommes de la Prhistoire europenne, fixs Hodic Gravinis et tout le long du golfe du Morbihan, dressaient leurs fantastiques aiguilles de pierre.

    Selon le Pr Renfrew, les dolmens de l'le Longue et de Hodic datent de quarante sicles avant J.-C.

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  • Les veines du dragon

    L'archologue est formel : avant les Grecs et les gyptiens, il y avait autre chose l'ouest .

    La rigueur des recherches faites en laboratoire par ce savant prouve que les mgalithes des les bretonnes ont t dresss deux mille ans avant les pyramides, si l'on admet que, pour ces dernires, les chiffres tablis par les historiens sont justes, ce qui reste dmontrer . . .

    Science inconnue Carnac

    A maintes reprises, nous avions survol en avion les alignements de Carnac; vus du ciel les mgalithes impressionnent, mais il faut les dcouvrir au sol pour subir l'envotement de ces vieilles pierres.

    C'est Mme Suzanne Le Rouzic, la petite-fille de Zacharie Le Rouzic, qui nous guida dans les larges alles de cet ensemble unique en son genre. On y distingue trois groupes, comprenant au total trentequatre alignements constitus par mille neuf cent quatre-vingt-onze petits menhirs.

    A l'origine, ce site devait s'tendre sur plus de dix kilomtres et, en le contemplant, on est oblig de penser Renan, qui s'exclamait : cc ne dirait-on pas la base d'innombrables piliers de la nef d'une immense cathdrale disparue, qui n'aurait plus que le ciel pour toiture .

    Une tude des alignements de Carnac a convaincu un ancien professeur de science d'Oxford, le Dr Alexander Thom, que les hommes qui rigrent ces monolithes taient des observateurs expriments de la Lune et du systme solaire, capables de se livrer

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  • La science du dragon

    des calculs astronomiques compliqus avec une prcision tonnante.

    Selon le Dr Thom, il existait une mesure mgalithique, le yard mgalithique (environ 0,829 rn); ce fait tendrait prouver l'existence d'une corporation de maons et d'architectes, spcialement affecte la construction de ces temples en plein air. En effet, l'unit de mesure dcouverte Carnac dans les alignements de pierres leves est exactement la mme que celle qui avait t mise en relief par le Pr Gerald S. Hawkins, de l'universit de Boston, dans ses travaux sur le site gigantesque de Stonehenge. D'autre part, le Dr Thom a tabli que les cromlechs circulaires sont en fait elliptiques et ont le triangle de Pythagore pour base.

    Une technique de la manipulation de la pierre a exist jadis sur toute la plante. Cette connaissance appartenait une civilisation trs volue, disposant d'nergies que nous ignorons totalement. Le dplacement des gigantesques monolithes pose de nombreux problmes difficiles rsoudre. Quelques monuments ont t levs tout prs de leur carrire. D'autres, au contraire, ont d franchir de longues distances avant d'atteindre leur point d'rection.

    Dans Belle-Ile-en-Mer, on voit deux menhirs : l'un est en quartz et se nomme Jean de Runello ; l'autre, qui s'appelle Jeanne de Runello, est en granit. Ce dernier a t renvers et bris, il avait l'origine 8 mtres de haut et pesait environ 25 tonnes. Mais il n'y a pas de granit dans l'le. Il a donc t arrach un gisement du continent. Or la presqu'le de Quiberon est 1 6 kilomtres de distance.

    Le tumulus de l'le de Gavrinis (ou Gavr'Innis) est bien connu des archologues pour la richesse de ses

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  • Les veines du dragon

    pierres sculptes et des mystrieux dessins qu'on peut y dcouvrir. Ce tumulus est remarquable, car quelquesuns des blocs qui le composent sont d'un grain totalement tranger au sol de l'le. Pour se procurer ces normes pierres, il a donc fallu en chercher le gisement ailleurs, au plus prs sur les terrains continentaux de Baden et d'Arradon. Leur dplacement et leur embarquement sur des radeaux solides, tout comme leur traverse sur l'ocan, doivent donner rflchir. Cette constatation est galement valable pour le menhir de Derlez-en-Peumerit, dans le Finistre, qui a t lev 3 kilomtres de sa carrire. En passant au peigne fin les carrires proches de Stonehenge, les gologues ont conclu que des chambranles de 40 tonnes avaient d parcourir 40 kilomtres pour rejoindre le sanctuaire sacr. C'est en effet Marlborough que les monolithes du clbre ensemble ont t extraits.

    Le plus grand menhir du monde, celui de Locmariaquer, quelques kilomtres de Carnac, est aujourd'hui renvers et bris en trois morceaux. Il mesurait lors de son rection 2 1 mtres de hauteur, 4 mtres d'paisseur la base, et son poids atteignait 250 000 kilogrammes.

    A quelques mtres de ce dernier, se profile une butte que l'on croirait naturelle, mais qui, en fait, est artificielle. Il s'agit du tumulus appel La Table des Marchands . On pense que les tumulus taient des tombes, soit individuelles, lorsque l'on enterrait un chef sur les lieux mmes du combat o il tait tomb, soit familiales ou dynastiques, devenant alors de vritables ncropoles aux dimensions imposantes. Cette hypothse n'est pas totalement confirme, car ces monuments ont trs bien pu tre utiliss comme spul-

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  • La science du dragon

    tures par des peuples qui n'avaient rien voir avec les premiers architectes.

    A plusieurs reprises, La Table des Marchands a d tre consolide par des travaux de maonnerie pour viter l'croulement de l'ensemble. Certaines faces des blocs qui la composent sont graves. Les spcialistes croient reconnatre des pis de bl dans les ptroglyphes. Cette interprtation n'est pas du tout certaine. Tout bon radiesthsiste peut, l'aide de son pendule ou de sa baguette de coudrier, ressentir l'important courant tellurique qui chemine sous le tumulus et qui devait autrefois irradier le grand menhir.

    La pierre gante de Locmariaquer gt sur la lande bretonne comme le tmoin muet d'un savoir perdu. Ds que notre imagination la replace dans son contexte primitif, nous voyons apparatre devant nos yeux un impressionnant oblisque dont le sommet, dans ce plat pays, tait visible 1 5 kilomtres la ronde !

    Le Grand Menhir tait une antenne rayonnante, qui diffusait sur les dolmens et les autres menhirs alentour des nergies subtiles : des micro-ondes. Lorsque nos physiciens redcouvriront le rle exact jou par ces monuments primitifs, leur surprise risque d'tre de taille !

  • Chapitre II

    DE LA MAGIE DES DRUIDES AUX DCOUVERTES

    DE .LA SCIENCE MODERNE

    L'archologie traditionnelle, des trs orthodoxes coles officielles, a toujours dclar que les menhirs, dolmens, cromlechs, alignements et cairns taient des sites rituels anciens, du nolithique ou de l'ge du bronze. Certains de ces alignements pouvaient tre des sortes d'horloges astronomiques.

    A part ces trs respectables thories, quelquefois controverses suivant les coles, qui faisaient tat de rites folkloriques, de sacrifices humains, de pierres tournantes, utilises des fins magiques . . . ou cachant d'anciens puits d'eau, on en arriva doucement l'hypothse du Pr Glyn Daniel, de l'universit de Cambridge, qui rvlait que les Anciens pouvaient utiliser, grce ces pierres, une force qu'il dnommait trs pudiquement NERGIE TERRESTRE .

    Une telle thorie le bannissait de l'archologie classique, et le faisait entrer d'office dans le collge fort bien garni et respectable des archologues parallles !

    Selon Glyn Daniel, nos lointains anctres taient beaucoup plus mystiques et proches de la nature que nous le sommes, et de ce fait, tant beaucoup plus rceptifs que nous le sommes, taient capables de dtecter cette nergie subtile.

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  • De la magie des druides

    A l'aide de pierres groupes ou parfois uniques, qu'ils plaaient en certains endroits bien prcis, ils pouvaient utiliser celles-ci des fins que nous ne souponnons pas ou dont ous avons perdu le souvenir.

    Pendant des sicles, l'Energie Terrestre est reste un mystre tout autant que son mcanisme complexe. Pourtant, il existe des CENTRALES DE L'GE DE PIERRE !

    Une nergie naturelle inconnue

    Le mardi 23 septembre 1 969, l'Auckland Star publiait une dpche de l'Agence Reuter, dont voici le texte :

    Un groupe d'archologues amateurs propose une interprtation surprenante d'un des plus anciens et des plus singuliers mystres de notre monde : l'origine et la fonction des ensembles mgalithiques, tel celui de Stonehenge.

    Le matriel recueilli pendant plus de dix-sept ans est susceptible de faire revenir sur les ides actuelles propos des mystrieux cercles de pierres.

    Selon l'interprtation propose, les pierres formeraient un gigantesque systme nergtique.

    M. John Williams, d' Abergavenny, dans le Monmoutshire, pense que tous les monuments de ce type en Grande-Bretagne pourraient rpondre au mme schma gomtrique.

    M. Williams, qui exerce la charge d'avou, a compar sur les cartes d'tat-major les positions de plus de 3 000 pierres, disposes en cercle ou solitaires.

    Il a constat que chaque pierre se trouve par rapport ses voisines, et cela jusqu' 20 miles de

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  • Les veines du dragon

    distance, un angle de 23 o 30', ou un multiple de cet angle.,.

    Au fil des annes, il a pris des milliers de photographies de pierres leves et il estime avoir dcouvert une indication importante relative leur fonction.

    Un nombre considrable de ces photos taient imparfaites, comme " VOILES".

    Pendant des annes je n'ai pas prt attention ce dfaut, que j'attribuais un mauvais maniement de l'appareil, dit aujourd'hui M. Williams, mais, en 1 959, un ami et moi avons photographi cte cte la mme pierre, Brecon. Or, nos deux clichs prsentaient une bande floue au mme endroit. Sur ma photo couleur, elle apparaissait bleu fonc. Cela m'a amen prsumer que quelque chose manant de la pierre impressionnait les pellicules - une sorte . de radiation ultraviolette. ,.

    Depuis, j'ai eu maints autres exemples de ce phnomne, poursuit M. Williams. La plupart des mgalithes, pour ne pas dire tous, renferment du quartz, un cristal semblable celui qu'on utilisait avec la galne dans les premiers postes de radio. Je pense que la photographie systmatique de toutes les pierres leves rvlerait, dans la majeure partie des cas, ce mme effet de flou. J'en conclus qu'elles forment un gigantesque rseau d'nergie, dont la destination m'chappe.,.

    M. Williams apporte des indications supplmentaires. Plus de 200 sites mgalithiques sont orients N.-S. et portent le nom du roi Arthur. Mais ce nom ne leur vient pas du roi celte, nous apprend M. Williams. En gallois, Arthur signifie GRAND OURS, ce qui laisse supposer que le systme reposait sur le magntisme polaire. Si l'homme moderne n'a dcou-

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  • De la magie des druides

    vert que rcemment les ondes radio et les rayons X, ils n'en ont pas moins exist, poursuit-il.

    Se pourrait-il que l'homme de la Prhistoire ait dcouvert quelque chose d'analogue que nous ignorons encore?

    L're du Verseau et l'effet cristal

    Historiquement et sotriquement, nous arrivons l're du Cristal : que ce soit par la gnralisation des semi-conducteurs cristaux solides, des solutions cristaux liquides dont la recherche volue de jour en jour, etc.

    L'approche du cristal, qui semble tre la base des forces gnres par les pierres leves, comme le croit Williams, peut se faire de diffrentes faons.

    La proprit la plus connue du cristal et son utilisation la plus courante, en ce qui concerne le cristal naturel, sont l'effet dit pizo-lectrique , qui veut qu'un cristal taill soumis un champ de pression variable engendre un courant lectrique dont la variation reproduit celles des pressions auxquelles elle est soumise. Cette proprit est mise profit dans les ttes de pick-up bon march et de nombreux capteurs de pressions.

    Mais c'est sans doute l'effet inverse qui doit nous intresser. Il veut qu'un cristal soumis un champ lectrique se dforme mcaniquement proportionnellement aux variations de ce champ. Ici entre en jeu la notion de rsonance qui partir d'une frquence centrale diminue avec certains pics de frquences d'harmoniques secondaires.

    Actuellement, une ide fait son chemin : puisqu'un

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  • Les veines du dragon

    cristal est sensible aux champs lectriques, pourquoi ne pas tailler des cristaux la taille ncessaire pour qu'ils soient sensibles aux frquences lectriques particulires qui parcourent notre plante?

    Taill la bonne dimension et selon certaines lois mathmatiques (que l'on retrouve dans l'amplificateur gant que constitue la Grande Pyramide de Chops), l'effet cristal en question devrait entrer en rsonance avec lui-mme et engendrer son tour des ondes mesurables ou non mais en tout cas lies la gravitation, la variation du champ magntique terrestre, etc. Et aux ondes de forme, nergies dont nous aurons reparler plus spcialement.

    Si cela tait possible, nous aborderions alors une science qui, si elle est pousse suffisamment loin, _peut nous conduire la comprhension profonde de l'Energie de Gravitation, et mme sa matrise. L'NERGIE TEMPS serait apprhendable, et la matrise de cette nergie permettrait de ralentir ou d'acclrer tous les processus biologiques et pourquoi pas d'inverser le sens de leur volution. Sans compter ses applications thrapeutiques . . .

    Le domaine ouvert est donc trs vaste, mais aussi trs dangereux. Des recherches prives dans ce domaine ne peuvent se faire sur le plan purement scientifique, ni mme sur le plan initiatique, car il y aura interfrences psychiques entre l'observateur et la matire manipule.

    En vrit, il s'agit l d'une vritable ALCHIMIE des vibrations, laquelle certains chercheurs ont dj particip. Cette science est celle du Bien et du Mal, car elle pourrait trs certainement permettre de manipuler les masses !

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  • De la magie des druides

    Les druides et la matrise du temps

    II reste encore sur notre vieux sol celte quelques druides initis dont le langage est en parfaite harmonie avec les thses les plus avances de la futurologie. Voici ce que me confia dernirement un de ces Sages :

    La lumire dite normale met des vibrations dans toutes les directions, contrairement la lumire polarise qui ne voyage que linairement. La pierre peut avoir deux rles selon l'usage qui en est fait. La pierre taille l'abri des rayons solaires projette un faisceau d'ondes qui, dans une idation mtaphysique, fait se joindre les bords parallles en un point que nous nommerons " OMGA ". De ce point focalis, repartira, l'chelle microcosmique, une onde de lumire ondes circulaires. Cette dernire onde surgira alors du FUTUR, c'est--dire, en ce qui nous concerne plus prcisment, d'un atome du Soleil, lequel projettera l'intention du prparateur la date calcule par celuici. Cette opration de haute magie programme l'univers, qui n'est qu'un instrument entre les mains de ceux qui, peut-tre sans argent et sans "pouvoir " dtiennent ce qu'il est convenu d'appeler la PUISSANCE.

    Je ne saurais mieux schmatiser le mouvement de cette opration qu'en dessinant sur l'chelle mtaphysique ce mouvement d'ondes, et ce dessin fait songer une ogiv gothique orne de sa rosace.

    Ce procd fut combattu, et je le conois fort bien, par une partie des initis (Concile de Nantes) et par des anges rincarns (archanges), car durant une priode, certains taient partisans de redonner au cours mme du cycle une nouvelle chance aux mes exclues d'elles-mmes du monde de la lumire, celui

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  • Les veines du dragon

    de la relativit. Or cette opration prsente un sacrifice la cause des mes errantes en qute de rincarnation, car elles payent un tribu l'eau mre qui se recharge de sa substance immanifeste, non incluse dans le substratum luminique.

    Pour compenser cette perte d'quilibre et reverser dans le circuit cette eau mre qui est du Temps Pass sorti de sa prison de lumire, il fallait ordonner l'lvation de pierres monolithiques amenant sur Terre le retour du substratum sous forme d'eau, qu'elle soit de pluie ou de suintement.

    Un menhir met des ondes magntiques qui, pour infimes qu'elles soient, se croisent avec les ondes

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  • De la magie des druides

    telluriques, provoquant des abondances de pluie, qui ne sont pas toutes d'origine purement mtorologique.

    Dans certains cas, pour acclrer et localiser ce phnomne de transmutation non radioactive, une pierre plate tait pose sur deux socles carts et, de cette pierre couche, partait une nouvelle onde magntique qui, se croisant sur des ossements alors enterrs sous le monument, faisait suinter lentement de ces corps calcaires, la texture capillaire, de l'eau comme d'une fontaine.

    Nous devons nous souvenir ce propos que l'eau,

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  • Les veines du dragon

    dans une texture capillaire, n'est plus soumise l'effet de gravitation, du fait de l'adhsion entre les molcules d'eau et celles du tube. La capillarit est la seule force qui s'oppose naturellement la gravitation.

    Les confidences d'un initi

    Notre ami le druide poursuivit : Tout ce que nous venons d'noncer implique qu'il

    y aurait eu quelques diffrends parmi les anges pour opter sur la politique suivre avec les hommes. Ceuxci ont d'ailleurs d tre condamns voici quelques millnaires, mais ont bnfici d'un sursis, car le rgne vgtal et minral devait avoir sa priode de sublimation, avant la fin des temps. Les hommes furent gntiquement muts. La dure de leur vie fut abrge et ils eurent ce physique qui ne choque pas notre il, tant nous y sommes habitus, ce physique d'embryon !

    Inconscient, l'homme se fit l'esclave de la plante qu'il soigna, transplanta, amliora, tout en devinant parfois que celle-ci dtenait la potentialit d'un monde sans temps, ce que lui rvla par exemple l'absorption de champignons hallucinognes.

    Le minral, lui, est un Moloch qui se nourrit des corps thriques de ses victimes. Jadis, on lui sacrifiait par le feu de jeunes innocents. De nos jours, les hommes lui ont difi un fantastique autel, sous la forme de millions de kilomtres d'asphalte, sur lequel se dversent chaque anne des centaines de milliers de litres de sang. Le monstre est insatiable.

    L'invention de l'automobile a oblig les savants exploiter de plus en plus les gisements ptrolifres.

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  • De la magie des druides

    La plante vide de ses ressources naturelles s'puise, et de bantes cavernes s'ouvrent en son sein, supprimant les bains d'huile des mcaniques telluriques. Les secousses du Gon sont de moins en moins matelasses. Les tremblements de terre seront de plus en plus meurtriers. Moloch, exploitant la folie dambulatoire de l'homme, lui a fait oublier que les initis avaient interdit l'usage de la roue . . .

  • Chapitre Ill

    LA VOIX DU DRAGON

    De nombreuses lgendes du pass mettent en scne des dolmens et des menhirs bavards : des pierres qui parlent ! L'imagination des Anciens n'avait pas de limite. Cependant leurs rves les plus audacieux smblent aujourd'hui se concrtiser.

    Certaines pierres ont dj commenc nous livrer la voix des morts. En effet, des recherches d'un intrt exceptionnel fondes sur le principe de la dsagrgation des sons ont t effectues dans les laboratoires du couvent des bndictins de l'le Saint-Georges, Venise, sous la direction du pre Pellegrino.

    Ces tudes sont places sous le contrle du ministre de l'Intriur italien et les rsultats obtenus n'ont pas t divulgus. A ce que l'on sait, l'quipe scientifique de l'le Saint-Georges aurait mis au point des appareils lectroniques permettant de reconstituer ou d'interprter des sons provenant du pass et enregistrs au cur de la matire.

    C'est galement l'aide d'un quipement trs sophistiqu que, depuis 1 977, des chercheurs ont lanc

    en Grande-Bretagne le PROJET DRAGON. Ces derniers considrent que l'nergie Terrestre

    constitue le point de dpart de leurs tudes. Cette

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  • La voix du dragon

    nergie peut tre d'origine magntique ou la rsultante d'un mcanisme nergtique ayant sa source dans la crote terrestre, pouvant galement avoir une interraction avec l'nergi cosmique, solaire, lunaire ou encore avec d'autres plantes.

    Considrant galement que d'autre part ces nergies ou cette nergie terrestre peuvent subir des phnomnes de focalisation plus intense en certains points, afin de les activer plus encore; des pierres avaient t riges ou dresses.

    Ces chercheurs admettent le fait que d'anCiens peuples avaient utilis ces nergies, du fait de leurs connaissances plus approfondies des lois de la nature, qu'ils taient capables par des pratiques ou des rituels oublis d'activer encore celles-cL

    Admettant que nous ne sommes plus capables de dtecter ces nergies avec objectivit, de les canliser, de les comprendre et ventuellement de les rutiliser telles que nos anctres s'en servaient, il est avant tout primordial de ies dtecter.

    C'est le premier stade des travaux qui, depuis 1 977, prside les activits de nos amis anglais.

    En premier lieu, la forme des alignements, la situation des pierres isoles ou assembles (dolmens, tables, cairns, etc.) devaient tre tudies avec soin afin de dterminer les diffrentes intensits.

    Les rsultats obtenus furent analyss puis compars des donnes dj connues de frquences agissant sur le psychisme humain.

    Il tait vident que de telles recherches ncessitaient et de l'argent et du temps. Les membres (au nombre d'une vingtaine) se cotisrent pour acqurir le premier appareil de mesure et utilisrent au maximum, par

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  • Les veines du dragon

    groupes de deux ou trois, leurs week-ends et leur temps de vacances.

    Le plus dlicat fut de choisir le premier appareil. . . La masse des mesures entreprendre tait norme.

    Il fallait savoir quelles sortes d'nergies pouvaient tre mises et tester ces hypothtiques radiations.

    Le point de dpart fut le tri des anecdotes et des lgendes recueillies un peu partout.

    Le rapport d'un zoologiste mettait l'ide (farfelue pour la science officielle) que les ultrasons taient mis sur certains sites. Cette hypothse fut retenue. Ce chercheur avait constat le comportement bizarre de certains animaux. On acheta un dtecteur d'ultrasons !

    Cet appareil fut mis en uvre sur les sites dcrits par le zoologiste et les rsultats s'avrrent concluants. Des signaux d'une trs forte intensit furent recueillis et bien entendu enregistrs.

    Encourags par ces premiers rsultats, les membres du PROJET DRAGON. persvrrent. Aprs de longues runions (car en Angleterre le climat ne permet pas des travaux sur le terrain toute l'anne durant), il fut dcid de faire l'impossible pour se procurer par tous les moyens un compteur Geiger.

    Quand le Gon parle

    Un an passa avant que ne puissent tre effectues les premires mesures. Le mauvais temps contraria les investigations.

    Quelques mois aprs, au printemps et en t, les rsultats furent particulirement concrets et encourageants.

    Le site choisi fut celui de Rollright Circle - le

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  • La voix du dragon

    Cirque Rond - dans le Nord Oxfordshire, dans la proprit de Mme Pauline Flick, laquelle, aprs avoir t sduite par le projet, donna libre accs aux pierres implantes dans ses terres.

    Le cercle magique qui tait cet endroit comprenait galement un menhir isol - KINGSTONE. La Pierre Royale tait un dolmen anonyme, quelques gens du pays la nommaient la Chambre Spulcrale.

    Des lgendes prtendaient que sur ces lieux se produisaient des phnomnes tranges de pierres en mouvement et que des personnes y auraient t ptrifies et ainsi changes en pierre avant d'tre enterres l.

    Le programme prenait une forme concrte ! En octobre 1 978, Mike Roberts, un lectronicien,

    membre du groupe, bricola et amliora le dtecteur ultrasonique. Il reut pour mission d'aller enregistrer srieusement les missions du lieu le plus caractristique dcrit par le zoologiste et qui tait aussi, par hasard, ce fameux Rollright Circle.

    Les rsultats enregistrs apportrent plus de questions qu'ils ne donnaient de solutions !

    Le dtecteur donnait des signaux trs faibles dans le cirque mme, mais alentour les pulsions taient rgulires et rapides tout en tant beaucoup plus fortes !

    On imagina alors qu'une mission radio pouvait avoir t l'origine de la rgularit des pulsations enregistres compte tenu de la rgularit des frquences. Aprs une enqute et des tests avec des rcepteurs radio, faits aux alentours, prs des habitations et des immeubles de la ville proche, aucun signal semblable ne fut dtect. Force fut donc d'admettre que ces missions venaient bien du sol, que les

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  • Les veines du dragon

    pierres taient donc bien des activateurs de ces missions.

    En 1 979, des quipes furent mises en place, elles se relayrent sur le terrain pendant plusieurs mois conscutifs.

    Le fameux compteur Geiger acquis avec beaucoup de sacrifices fut utilis pendant tout ce temps.

    En 1 980, les mesures continurent. On les analysa et on les compara avec beaucoup d'objectivit.

    Entre-temps, un membre de l'quipe avait par hasard, lors de quelques jours passs sur place, trouv que l'activit ultrasonique tait plus intense que pendant les autres priodes. Des clichs des pierres avai'ent t faits avec des films infrarouges. Aucun rsultat visible ne fut constat.

    En 1 98 1 , d'autres mesures furent effectues sur d'autres sites, en Irlande et en Cornouailles. Ds 1 982, un autre dtecteur ultrasonique plus puissant et plus sensible fut utilis avec le compteur Geiger dans l'enceinte de Rollright Circle.

    Les rsultats globaux laissrent apparatre des pulsations rgulires, mais d'intensit diffrente suivant les heures du jour et de la nuit et, trs tonnant, ces missions taient plus fortes aux quinoxes en ultrasons et faibles aux solstices.

    Le compteur Geiger, avec l'aide d'un scintillomtre, rvla galement la prsence de radiations au centre du cercle de pierres.

    Certains avaient mis l'hypothse que les pierres leves ou autres pouvaient avoir t riges sur des sites dont le sous-sol contenait des lments radioactifs. Cela fut dmontr impossible, car les variations d'missions de radiations n'taient ni permanentes ni

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  • La voix du dragon

    rgulires, mais variaient suivant les heures et les saisons !

    Maintenant, les autorits scientifiques s'intressent cette dcouverte et sont prtes collaborer avec les chercheurs parallles. Il est vrai qu'actuellement, de nombreuses ides frappes de tabou sont remises en question . . .

    De curieuses pierres magiques

    De trs nombreux vols de quartz ont t signals ces dernires annes dans les industries travaillant pour l'lectronique. Ces quartz spcialement taills sont utiliss dans le fonctionnement des metteursrcepteurs pour piloter des frquences parfaitement talonnes. Or, ce ne sont pas des cristaux taills qui disparaissent, mais des silices brutes. Ce fait est retenir, car dans certains milieux bien renseigns, on affirme que ces larcins sont effectus par des membres d'une socit secrte qui ont perc la vritable nature du Graal, et qui tentent de recrer l'metteur idal qui agirait sur la conscience des masses pour les conditionner. Cette hypothse est retenir, car le Graal, nous dit la lgende, tait une meraude taille, captant et renvoyant le mystrieux rayon vert mis par le soleil.

    Les pouvoirs magiques du Graal, l'meraude tombe du front de Lucifer, ont mis le feu bien des imaginations. C'est ainsi qu'au cours de la dernire guerre mondiale, des commandos d'lite de la SS avaient reu pour mission de retrouver cet objet magique. L'ide choque et semble folle. On doit pourtant se souvenir que Hitler avait t initi l'ensei-

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  • Les veines du dragon

    gnement de l'Ostara, l'cole secrte de l'Inde o l'on apprend la science des Lamas, par Trebitsch Lincoln, le moine aux gants verts, ami personnel de Badmaf, le Tibtain. Il dsirait entrer en possession du vase d'meraude l'immense pouvoir.

    Le matre du Ille Reich n'ignorait rien des forces secrtes de notre globe. C'est ainsi qu'il fit concider les dates importantes de son gouvernement avec les ftes religieuses du paganisme, qui marquent les poques o s'veillent les grandes puissances de la nature. C'EST AINSI QU'IL PRIT LE COMMANDEMENT DE L'ARME LE 5 FVRIER 1 938, L'APPROCHE DE L'OSTERMONATH, MOIS MAGIQUE DE L'OSTARA, QUI VNRE LA DESSE DU PRINTEMPS GERMANIQUE.

    C'est Munich, berceau de la Sainte-Vehme et ville sainte des Rose + Croix de Bavire, qu'Adolf Hitler instaura le CENTRE PSYCHIQUE de son activit politique, jouissant ainsi du formidable grgore qui planait sur cette cit. L'histoire le prouve, ce n'est pas Berlin que le Fhrer prit une dcision importante, mais toujours Berchtesgaden dans la solitude des Alpes bavaroises.

    N'est-il pas curieux de voir un homme d'tat abandonner tous ses services comptents, au moment mme o il en aurait le plus besoin, pour rejoindre SEUL la montagne o se trouvait un Theaus (maison de th) construit spcialement pour lui?

    Hitler pratiquait le culte des cimes et il savait que c'est surtout sur les sommets que l'on entre en communication avec les forces occultes. Dans le silence et la mditation leurs messages sont plus nets. On prtend, que le chancelier ha possdait dans son cabinet de rflexion une pierre noire venant de la cathdrale de Cologne : un condensateur d'nergie psychique !

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  • La voix du dragon

    Hitler qm 1mposa pendant prs de vingt ans sa volont au monde ambitionnait le Graal, la puissance suprme avec laquelle il aurait pu mettre l'univers en condition. Les forces occultes lui refusrent ce don, ce qui permit sans doute l'humanit d'chapper un satanique attentat.

    La queste du Graal a toujours reprsent les aspirations de l'humanit vers le bonheur total. Elle fut pour la Chevalerie la recherche de la cl qui ouvre les portes d'un paradis d'Amour, auquel seuls les Purs peuvent prtendre. Ce n'est donc pas demain, hlas, que le SAINT vASE sera retrouv !

    Le trne de Satan

    Certaines pierres sont vivantes. Le mot SPHINX vient du grec sphigks qui vient lui-mme de l'gyptien SHESPJ\NKH qui signifie :STATUE VIVANTE. Retenons ce terme, car il a sans doute un sens rel, dont nous avons perdu l'entendement.

    Depuis des sicles, Juifs et Chrtiens ont jet l'anathme sur la magie de l'ancien monde. Le symbolique serpent fut considr par eux comme l'emblme de Satan.

    Au temps du Christ, Pergame tait renomme pour son temple d'Esculape. La cit avait comme signe totmique le reptile maudit, image parlante de l'nergie tellurique !

    Le monument le plus clbre de la ville tait un autel grandiose lev Zeus (Jupiter) deux sicles auparavant pour commmorer une victoire sur les Galates. Le grand mur enveloppant l'autel tait orn d'une longue frise reprsentant un combat de gants.

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  • Les veines du dragon

    L'acropole de Pergame ressemble un trne monumental. A cause du mal et des vices qui rgnaient en matres en ces lieux, on appela cette lvation LE TRNE DE SATAN. Les dieux dchus deviennent trs souvent les dmons des religions nouvelles. On sait que le culte d'Asclpios (Esculape) avait adopt comme symbole le caduce, ette image reprsente deux serpents s'abreuvant la mme coupe. Ce signe graphiqu reprsente galement l'ADN !

    En 29 avant J.-C. l'autel de Zeus fut ddi l'mpereur romain. Esculape portant galement le titre de Sauveur quelques dcennies plus tard? Nron se fit appeler trs modestement Le Sauveur du Monde . . . pourquoi pas? Tout aussi humblement, Domitien prit le titre de Seigneur et Dieu . Il n'en fallut pas plus pour que les premiers Chrtiens dsignent du terme TRNE DE SATAN le monumental autel de Pergame ddi l'empereur.

    Fait significatif et certainement pas d au pur hasard, saint Jean dans son Apocalypse adresse un message trs mystrieux - cette rvlation n'est-elle pas ferme de sept sceaux? - l'glise de Pergame, dans lequel il affirme :

    Je sais o tu habites, l mme o se trouve le trne de Satan.

    Tout amateur de Mystrieux Inconnu se pose trs rapidement la question : MAIS QU'EST DONC DEVENU LE TRNE DU MATRE DE LA TNBRE?

    Cet autel d'un genre un peu spcial, que les sicles avaient recouvert de la poussire du temps, fut retrouv par les archologues allemands. Hitler y tenait beaucoup et pendant tout le rgne du rgime nazi, chacun pouvait aller l'admirer au MUSEUM-INSEL. Jusqu'en

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  • La voix du dragon

    1 944, le clbre guide pour touristes le Beadeker, en parle avec force dtails.

    BERLIN ABRITAIT LE SIGE DU DIABLE! Le crpuscule des dieux qui s'abattit sur la capitale

    allemande fit oublier pour un long moment cette relique historique.

    Le mardi 27 janvier 1 948, le Svenska Dagblaet rvlait des faits troublants :

    L'arme Rouge, aprs la conqute de Berlin, avait transport d'Allemagne Moscou LE TRNE DE SATAN. Fait curieux, cet autel n'est encore l'heure actuelle expos dans aucun muse sovitique!

    Les curieux sont foule se demander : dans quel but a-t-il t rcupr? De nombreux occultistes prtendent que les matres du Kremlin pratiquent des cultes tnbreux. Nous devons rester prudents devant ces affirmations.

    On comprend mal cependant les raisons qui poussent les Soviets garder jalousement une pice aussi importante, qui ferait l'orgueil du muse qui l'abriterait.

    Un fait est cependant troublant. L'architecte Stjusev, qui a fait exc:!Jter le mausole de Lnine, avait pris cet autel de Pergame comme modle lors de la ralisation du monument, en 1 924. Vous avez dit BIZARRE?

    Le temps de Satan Pergame n'tait pas unique en son genre, ce qui l'est beaucoup plus, c'est que saint Jean, le kabbaliste du Christ, dont l'Apocalypse intresse notre poque, voque justement ce monolithe de pierre sculpt, cach actuellement Moscou !

    Certains croient que la lutte idologique que se livrent athes et croyants illustre le combat des Fils de la Lumire contre les Fils de la Tnbre. De ce combat engag entre le christianisme et le commu-

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  • Les veines du dragon

    nisme, les critures affirment que les disciples du Christ n'ont pas lutter contre la chair et le sang, mais contre les Principauts, contre les Dominations, contre les Souverains de ce monde de tnbres, contre le,s Esprits mauvais rpandus dans les espaces clestes (Ephsiens 6, 1 2) .

    Rien n'interdit galement de penser que l'idologie religieuse et la gopolitique sont les lments essentiels de la conqute future du monde par l'un ou l'autre ple de ce binaire manichen. Nous avons perdu la connaissance des forces magiques de la plante, ce sont peut-tre elles pourtant qui seront utilises pour agir les cerveaux et manipuler les masses dans quelques annes !

    Alors qu'en Occident, un savoir scientiste et cartsien nous a coups d'une tradition et d'un rituel magiques des forces de la nature, l'Orient a su conserver toute la puret d'un hritage vieux de plusieurs millnaires.

    La Chine, l'Empire du Milieu, peut constituer pour nous un fantastique sanctuaire prserv, o la science des forces du Gon est toujours pratique par des spcialistes que l'on nomme GOMANCIENS.

  • Chapitre IV

    CONNAISSANCE DES FORCES TELLURIQUES DANS L'EMPIRE DU MILIEU

    Des pierres leves nous conduisent vers la Chine!

    En dcembre 1 972, plus personne ne se souvenait La Merlire, petit village situ prs du Poir-sur-Vie, en Vende, de la Pierre Solstices appele galement la Pierre des Farfadets . Pesant plus de dix tonnes, la vgtation l'avait recouverte et malgr sa masse imposante, les promeneurs la ctoyaient chaque jour dans l'indiffrence la plus totale. Le hasard voulut (mais le hasard existe-t-il?) qu'un bulldozer empruntant un troit chemin la heurtt et la fit pivoter. Cet incident mut quelque peu les amateurs d'archologie et d'insolite qui, eux, n'avaient pas oubli ce mgalithe vieux de prs de neuf mille ans, dcouvert incidemment en 1 926, au cours d'une partie de chasse, par M. Joseph Gaudin, maire d'une commune voisine, La Chapelle-Palluau.

    Cet homme rudit et passionn par les choses anciennes avait remarqu, en grimpant au sommet de la Pierre des Farfadets , des centaines de trous et des rainures que recouvrait une mince couche de lichen. Certains de ces trous parfaitement arrondis taient entours d'un cercle, ce dtail prouvait que

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  • Les veines du dragon

    les cupules n'taient pas l'uvre d'une rosion particulire et accidentelle, mais bien la manifestation d'un travail humain.

    L'dile prvint son ami le Dr Marcel Baudoin, laurat de l'Acadmie des Sciences, qui venait de publier, aux ditions Norbert Maloine, un ouvrage remarquable : La prhistoire par les toiles.

    Dans cette uvre, l'auteur tudiait l'orientation de multiples ensembles, dolmens, menhirs, etc., par rapport aux solstices, quinoxes et levers et couchers de certaines toiles. Il relatait ses recherches concernant les cupules remplies d'eau que l'on dcouvre sur de nombreux mgalithes et dans lesquelles les constellations viennent se reflter : la Grande et la Petite Ourse principalement.

    Pendant plus de dix ans, le Dr Baudoin tudia les dessins gravs sur la pierre de La Merlire. Sa conclusion fut formelle : il s'agissait d'une carte du ciel, d'un zodiaque remontant six mille huit cents ans avant J.-C. !

    La position mme de ce monument stello-solaire qui domine la valle de la Vie d'une quinzaine de mtres en fait un lieu idal d'observation. Inciss dans le schiste granuleux, 250 signes et une rainure correspondant absolument la mridienne nord-sud (direction de l'toile Polaire) tmoignent de la haute connaissance astronomique d'une civilisation vieille de quatrevingts sicles . . .

    Le Dr Baudoin affirmait que l'on se trouvait l en prsence d'un zodiaque simplifi huit signes. Il avait retrouv en effet dans le regroupement des cupules, suivant les diffrentes rgions de la carte ainsi constitue, tout d'abord le Lion (six toiles en six cercles et un grand losange), puis le Capricorne (six

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  • Les forces telluriques dans l'Empire du Milieu

    toiles en six cercles), Aldbaran (le Taureau, une toile), le Scorpion (sept toiles, sept cercles en zigzag), le Dragon (sept toiles alignes), la Grande Ourse, typique d'aprs lui avec la croix. Deux autres signes sont plus difficiles identifier.

    L'auteur de La prhistoire par les toiles avait dress la carte stellaire de La Merlire : Le centre d'un monde prodigieux o la pense humaine communiait avec le cosmos.

    Des savants avec de simples outils de pierre avaient grav sur le roc de mystrieuses popes clestes.

    La configuration de l'ensemble permet d'tablir la date approximative laquelle ces signes ont pu tre matrialiss. En effet, de par le dcalage qui se fait de sicle en sicle, entre les noms des signes et des constellations auxquelles ils correspondent (dcalage de 30 tous les deux mille ans), le Dr Baudoin en tait arriv dfinir la date laquelle aurait t trac ce zodiaque : six mille huit cents ans avant notre re.

    Fait surprenant, le zodiaque huit signes n'est connu que depuis cinq mille ans seulement. Il est mentionn dans un texte d'Hrodote, en 500 avant J.-C., et un autre document encore plus ancien est l pour en attester. Il s'agit du zodiaque chinois (trois mille ans avant J.-C.) figurant sur l'Etendard de huit armes de la Vieille Chine . . . Selon le Dr Baudoin LES SIGNES REPRSENTS SUR CET TENDARD CORRESPONDENT CEUX DCOUVERTS LA MERLIRE.

    La pietra scritta, ou l'impossible pierre crite de Nonza, en Corse

    C'est au Dr Ehrenfried Schutte que l'on doit la dcouverte de la PIETRA SCRITTA de Nonza. Il

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  • Les veines du dragon

    s'agit d'une pierre grave arrache la montagne qui se dresse au-dessus de la commune de Nonza. Elle mesure 35 centimtres de long, 30 centimtres de large et 1 5 centimtres de hauteur. Polie sur une de ses faces, elle est constitue d'un minerai lourd, dur, qui parat tre du bronze, mais qui pourrait bien tre de l'orichalque. Elle ne s'apparente aucune roche connue dans le cap Corse. Elle a donc t apporte. Mais par qui?

    Sur la face polie, un message a t trac. Il comporte des lettres, des signes et des idogrammes faisant penser l'criture chinoise. L'inscription situe en dessous est compose d'un hiroglyphe qui voque par sa composition les tracs dcouverts sur certaines tablettes assyriennes. Selon l'archologue italien C. Cattoi, il existe une similitude entre les signes relevs Nonza et l'criture maya ! Ce mystrieux document, vritable archive du pass, a dfi les sicles pour poser aux historiens une des plus passionnantes nigmes de l'aventure humaine.

    L'tude toponymique nous rserve l encore bien des surprises ds que l'on se penche sur une carte de l'le de Beaut. C'est ainsi que dans Olcani, ancien Olchini dont l'orthographe exacte tait Al Chini, nous retrouvons le terme CHINI ,. : CHINOIS. De mme Pressa alla Budda et Isula Budda ne devaient leur appellation originale qu' l'empreinte laisse par des mercenaires venus d'Asie et adorateurs du grand initiateur Bouddha.

    L'ide selon laquelle certaines pierres leves canalisant des nergies telluriques bien particulires auraient t jadis exploites par des navigateurs venus d'Extrme-Orient n'est pas rejeter, car les fils de

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  • Les forces telluriques dans l'Empire du Milieu

    l'Empire du Milieu pratiquaient et pratiquent encore le FENG-SHUI ou science des nergies.

    Le Feng-Shui

    Littralement, FENG-SHUI signifie LE VENT ET L'EAU. C'est la clef de la gomancie. Comme l'acupuncture permet de dtecter sur le corps humain les zones yin et yang, le Feng-Shui livre le mystre des nergies telluriques. Cette connaissance permet de mettre l'homme en syntonisation avec son milieu et deJe faire communier avec la Terre et le Cosmos.

    C'est avec une baguette de bambou spcial, flexible et trs souple, le Balon-tre, que les sourciers reprent les courants d'eau. Utilisateurs du Balon-tre, les gomanciens testent en permanence le sous-sol pour lui faire livrer ses secrets et lui arracher ses ressources minires.

    Lorsqu'une civilisation se trouve en harmonie avec le Gon, elle vit mieux, chappe aux cataclysmes et voit les individus qui la composent acqurir des facults nouvelles.

    L'homme est une antenne verticale dont les vibrations s'accordent la fois avec la terre et le ciel . Il est un rcepteur d'nergies positives et ngatives.

    Le Pr Abercombrie assure que les buts du FengShui en Chine auraient t de crer un paysage prservant certaines valeurs spirituelles tout en pourvoyant aux besoins d'une population dense. Rien ne dment actuellement l'hypothse de ce chercheur, bien au contraire. De manire indfinissable, on se sent envot par l'ambiance de certains lieux nouvellement

    . amnags. La gomancie est toujours active en Chine !

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  • Les veines du dragon

    La meilleure faon de communier avec les forces telluriques et cosmiques est de visiter un jardin chinois. Le jardin est un lment particulier, une tentative de recomposition de l'univers, du Paradis, c'est--dire du monde avant la chute, avant le Dluge !

    A Shanghai, le magnifique jardin du mandarin Yu est un exemple parfait de l'utilisation des forces magiques du Feng-Shui. Sentiers, ruisseaux et kiosques, bouquets de bambous et tangs n'ont pas t implants au hasard, mais suivant une technique parfaitement matrise, qui place l'homme au centre des lments qui le conduisent la mditation, la recherche du sacr. Dans le jardin de Yu, les architectes, jardiniers, dcoraturs et gomanciens ont collabor pour mettre en valeur ce savoir venu du fond des ges.

    Le cheminement des courants telluriques, des veines du Dragon, l'intrieur de ce havre de paix, a t dessin et matrialis par la prsence d'imposants dragons l'chine qui ondule. Une porte a t perce, l o ces subtiles nergies se rejoignent. A son fate, les deux ttes des monstres se font face.

    Les populations rurales, qui vivent en appliquant les normes conomiques et politiques du nouveau rgime, n'ont pas dlaiss les anciennes traditions. Les paysages ont t conservs et embellis.

    Le sage Zhao chong n'a-t-il pas enseign : En plantant des fleurs on attire les papillons ; en

    plantant des pins on invite le vent ; en plantant des bananiers on invite la pluie ; en plantant des saules on attire les cigales.

    Ce penseur mriterait de devenir le dieu des cologistes !

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  • Les forces telluriques dans l'Empire du Milieu

    L'harmonie plantaire

    On peut dfinir le Feng-Shui comme l'art d'adapter les demeures des vivants et des morts. Souvenons-nQus que cet art tait galement celui des anciens Celtes, qui tablissaient une harmonie avec les courants cosmiques, en utilisant la focalisation des ondes projetes par les pierres leves.

    Dans son livre, La science en Chine et en Occident, Joseph Needham enseigne :

    (( Tout lieu a ses traits topographiques originaux qui modifient l'influence locale (hsing-shui) des diffrents ch'i de la nature.

    Il faut reconnatre qu'un paysage a toujours subi les grandes forces qui ont dtermin son aspect. Tremblements de terre, inondations, vents sont d'habiles artistes qui faonnent notre environnement au fil des sicles. Les courants telluriques traversent les matriaux, ils agissent sur leur rsistance et leur comportement.

    Les Anciens savaient choisir le site sur lequel ils se fixaient. Si des considrations impratives les retenaient sur un lieu mal adapt, ils modifiaient purement et simplement la topographie du terrain qui les recevait, en creusant des fosss ou en levant des buttes de plusieurs dizaines de mtres. Grce au Balon-tre, ils dtectaient les courants favorables l'panouissement d'une vie harmonieuse et drivaient les effluves nocifs, en les pigeant dans des tunnels ou des tendues d'eau qui devenaient tabous.

    Un gomancien peut du premier coup d'il dterminer les points o mergent les deux courants yin et yang la surface de la terre. La configuration du

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  • Les veines du dragon

    terrain lui apprend le point o devra tre difie une maison, ou creuse une tombe.

    Les hauteurs escarpes sont considres comme yang, alors que Tes collines arrondies sont yin.

    Needham, qui vcut de longues annes en Chine, attribue au Feng-Shui la grande beaut des sites de tant de fermes, de maisons et de villages sur toute l'tendue de l'Empire du Milieu.

    Lorsque l'on survole ce vaste pays en avion, on est stupfait de voir avec quelle harmonie les paysages ont t amnags. Tout autour des villages, la sylviculture a fait natre des millions d'arbres. On sait que les gomanciens sont capables de mettre en valeur et d'amliorer les paysages, en faisant rayonner les sources de vie jaillissant du sol sous une forme invisible.

    Champs de force : le Dragon dompt

    Le champ magntique terrestre peut tre perturb par l'implantation d'une srie de pierres, d'un monument ou mme d'une plante. Un arbre peut devenir un catalyseur de force. De trs nombreux chnes le sont.

    Des manuels de Feng-Shui dcrivent la nature et l'action des veines du Dragon. Ils dpeignent l'origine et l'essence des courants internes, donnent des exemples des figures que forment les champs d'nergies en s'associant diffrentes particularits des paysages qu'ils traversent. Les gomanciens enseignent comment adapter le milieu en fonction de ces nergies subtiles.

    Ce sont les paysages de montagne qui sont le plus difficiles adapter la vie humaine, car les forces

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  • Les forces telluriques dans l'Empire du Milieu

    telluriques dbordent d'activit et jaillissent comme des sources sauvages.

    En plaine par contre, tout comme les rivires qui coulent paresseusement, les champs de force stagnent. Il faut alors crer des lvations artificielles qui les pousseront jaillir du sol comme des geysers.

    Il faut cependant garder en mmoire que la vie du Gon est dpendante de la vie cosmique. L'astronomie et l'astrologie aident les gomanciens mettre en uvre leur adaptation intelligente des points o la vie humaine devra s'panouir. La position de la Lune, ou du Soleil et de certaines constellations ne doit pas tre oublie dans les savants calculs de ces hommes de l'art.

    Le compas circulaire du gomancien est plac au milieu d'un cadran en bois sur lequel sont tracs des cercles concentriques, diviss chacun en segments marqus de lettres et de symboles, qui permettent aux sensitifs de dchiffrer les proprits caches des lieux qu'ils prospectent. Ils dterminent ainsi les influences qui rgnent sur eux.

    En fonction des relevs qu'ils auront raliss, on sera mme de dresser sur le terrain les monuments qui canaliseront les nergies bienfaitrices, ou alors, on creusera les douves qui driveront les influences nfastes.

    Dans nos villes industrialises et au sein desquelles on a pratiqu une anarchie architecturale, on enregistre de plus en plus des maladies graves du mtabolisme. Les cellules du corps ne vibrent plus leur frquence normale. Des tumeurs et des cancers apparaissent en grand nombre, sans que la mdecine puisse les rsorber ou les dtruire.

    Les vgtaux sont eux aussi sensibles aux influnces

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  • Les veines du dragon

    telluriques et cosmiques. Plantes et arbres vibrent et syntonisent avec les lieux o ils vivent.

    De manire infuse, les Anciens connaissaient tous ces secrets, qui d'ailleurs n'en sont pas. Les arcanes des sciences de la nature se dvoilent l'amoureux de la terre. L'observation a permis des gnrations de paysans de comprendre la subtilit de la Nature, notre Grande Matresse.

    En Chine, toutes les voies du Feng-Shui convergeaient vers l'Empereur. Elles allaient rejoindre le condensateur de forces spirituelles qui tait en rapport direct avec le cosmos.

    L'quilibre toujours menac de notre monde dpendait d'une parfaite innervation des nergies entre la Terre et les toiles.

    Chez nous, dans beaucoup de campagnes, nous trouvons des calvaires, des oratoires et des petits monuments vocation religieuse, au bord des routes ou en plein champ. Ces modestes sanctuaires, ces preuves vivantes de la foi, n'ont pas t construits n'importe comment. Tous se dressent la verticale de points o merge un puissant courant tellurique.

    La croix du Christ, ou la niche d'un saint local deviennent alors des relais avec le ciel et les forces fcondantes du cosmos. Dans de nombreuses communes rurales, certains saints sont toujours dvolus des rites agricoles. On les prie pour obtenir de bonnes moissons, attirer la pluie, ou chasser les orages. Ces fonctions quasi magiques sont l'hritage d'un lointain pass.

    Sur toute la Terre, les gens de la paille, les paens, ces nobles paysans, ont les mmes proccupations, c'est pour cette raison qu'ils tentent encore d'organiser

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  • Les forces telluriques dans l'Empire du Milieu

    leur vie en fonction des grandes manifestations de la nature.

    La Lune a rgl et rgle toujours la vie des champs. On ne plante pas sans tenir compte de son influence. Les greffes se font en priode favorable et le bois coup sous un aspect lunaire dfavorable pourrit rapidement.

    La Blanche Sln rgit les rythmes et les cycles vitaux.

    Les deux calendriers chinois

    Depuis 1 9 1 2, les Chinois ont adopt le Yangli, c'est-dire le calendrier solaire international. Ils sont ainsi en harmonie avec le reste de l'humanit. Cependant, leur antique calendrier lunaire (Yingli) a gard la faveur des paysans. Il continue rgler leur vie.

    Les autorits chinoises admettent parfaitement ce choix et c'est ainsi que tous les quotidiens portent lors de leur publication la date du calendrier solaire et celle du calendrier lunaire.

    Les douze mois lunaires ne reprsentent que 354 jours, il convient d'adapter priodiquement ce calendrier au cycle solaire.

    L'anne lunaire est divise en quatre saisons et en vingt parties qui rythment les travaux agricoles.

    Chaque anne lunaire est place sous un signe symbolique. Il y en a douze qui reviennent l'un aprs l'autre de manire cyclique. Ces symboles permettent aux paysans de prdire si une anne sera favorable ou non.

    Les animaux qui les caractrisent sont galement lis aux douze heures qui divisent une journe.

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  • Les veines du dragon

    Le nouvel an lunaire, qui se situe entre la fin de la troisime semaine de janvier et celle de la premire semaine de fvrier, est ft joyeusement. C'est galement la fte du printemps. Cadeaux, banquets, rencontres amicales se succdent et chacun se dfoule . . . les ptards clatent dans les rues et les maisons sont dcores, c'est la liesse populaire.

    La dynastie des Ming avait remis l'honneur les anciennes traditions chinoises abolies, puis oublies sous les Mongols. L'Empereur saluait avec faste la nouvelle anne lunaire. Il pratiquait des sacrifices la terre et au ciel, ouvrait le premier sillon. Il incarnait la puissance cosmique fcondant le sol. L'Empereur tait responsable de la bonne marche des choses terrestres.

    Le Temple du Ciel

    Dans le quartier est de la ville de Pkin se dresse le plus grand parc de la cit, dont la superficie atteint 270 hectares. C'est le parc du Temple du Ciel. Il renferme de nombreuses varits d'arbres. Pins, cyprs, sapins dressent leurs cimes vers les nuages. Certains sont vieux de cinq sicles. Le Temple du Ciel abrite ses secrets dans un crin de verdure. Ses formes harmonieuses tmoignent d'une architecture recherche. Elles sont mises en valeur par ses rutilantes couleurs. On considre cette construction comme la perle de l'ancien style. Il fut difi la mme poque que la Cit Interdite, c'est--dire au xvc sicle ( 1406-1 420).

    Les Empereurs se disaient Fils du Ciel . Chaque anne, ils organisaient des crmonies de prires et

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  • Les forces telluriques dans l'Empire du Milieu

    d'offrandes leurs dieux. Le temple tait le relais psychique entre deux mondes.

    Le monument possde deux murs d'enceinte. Celui de l'intrieur est circulaire, le mur extrieur est carr. Le premier symbolise le Ciel, le second la Terre. Ces deux structures gomtriques sont formelles dans toutes les constructions datant de cette poque. Elles sont sacres.

    Le Temple du Ciel est un vritable pentacle radiant, dont aucun lment de la construction n'a t laiss au hasard. Haut de 38 mtres, son diamtre mesure 30 mtres. Il repose sur 28 colonnes de bois massif. Ce chiffre est un nombre lunaire. Mais quatre autres colonnes places au centre reprsentent les quatre saisons. Les douze piliers qui les entourent voquent les douze mois de l'anne, les douze derniers en pourtour sont en rapport avec les douze divisions du jour et de la nuit. Une superbe dalle ronde en marbre orne le centre du sanctuaire. Ses veines naturelles reprsentent le Dragon et le Phnix!

    On reste tourdi devant une telle reprsentation, que la nature elle-mme composa. Combien devaient tre habiles et observateurs les artistes qui remarqurent ce joyau et le mirent en valeur.

    Les pices de bois qui composent la structure de l'difice sont toutes assembles par des tenons fixs dans des mortaises, sans aucune pice mtallique dans l'assemblage.

    Une ambiance magique

    C'est ici que l'Empereur venait prier le Ciel d'accorder la Chine d'abondantes moissons.

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  • Les veines du dragon

    Comme pour de nombreux hauts lieux consacrs la prire, la foudre a tent plusieurs reprises de dtruire le Temple du Ciel. Le feu cosmique semble aimant par ce type de monument.

    Reconstruit plusieurs reprises aprs avoir t touch par l'incendie, le sanctuaire a conserv une ambiance qui envote l'me. Une sorte d'grgore puissant, de calme et de paix imprgne les lieux. Ce condensateur d'nergie fluidique est toujours actif.

    Toute l'histoire de la Chine s'articule autour d'un axe sacr de 4 000 kilomtres de long, qui relie Nankin Pkin. Nankin signifie la capitale du Sud et Pkin, la capitale du Nord.

    Aucune cit au monde ne peut rivaliser avec Pkin sur le plan occulte. Kubila qui en fit jeter les premires fondations s'appuya dans ses calculs sur les secrets du TAO.

    Un simple plan de Pkin permet de comprendre que la capitale des Ming n'est pas l'uvre d'un caprice, mais la matrialisation d'une sorte de mandala visant raliser sur terre une projection de l'harmonie universelle.

    Le mandala est un diagramme dont les enceintes concentriques, les couleurs et les formes symboliques figurent l'univers.

    Peu nombreux sont ceux qui ont dcouvert le vrai sens de l'architecture de la ville. Seule Michle Pirazzoli-t'Sertevens a crit dans Chine, architecture universelle, (Office du Livre, Fribourg) :

    L'ensemble, qu'il s'agisse d'une ville ou d'un palais, n'est jamais conu pour tre englob d'un seul coup d'il, mais pour se laisser saisir au gr d'une approche spatiale et temporelle, la manire d'un morceau de musique ou d'une peinture que l'on droule.

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  • Les forces telluriques dans l'Empire du Milieu

    En un mot, Pkin est une ville que l'on doit lire comme les anciennes clavicules !

    Pour les matres du TAO, l'univers a la forme d'une tortue, sa carapace ronde forme le Ciel et sa base carre la Terre.

    Pkin ralise l'quilibre et le rythme du monde, en s'inspirant d'une tradition archaque.

    Le cur de Pkin est la CIT INTERDITE , ou Palais Imprial. C'est une composition magique, l'image d'un vaste chiquier. C'est vers lui que convergeaient tous les courants telluriques capts dans l'Empire du Milieu.

    Des nuds d'nergie ont t implants un peu partout dans ce vaste pays. Des pyramides en tmoignent !

  • Chapitre V

    PYRAMIDES : PHARES-PILOTES OU BALISES TELLURIQUES ?

    C'est un peu avant la Premire Guerre mondiale que Victor Segalen et Gilbert Voisins prospectrent les tumuli impriaux de Chine. Ne prononons pas le mot pyramide, mme si celui-ci s'accorde mieux pour dcrire les difices qui avaient capt l'attention de ces courageux chercheurs.

    On sait donc depuis le dbut de ce sicle que les architectes chinois avaient utilis, pour leur art funraire, le monument type connu dans le monde entier.

    Entre 1 950 et 1 960, d'autres collines culturelles de forme pyramidale ont t dcouvertes dans les tats de Y en, de Chao et de Chin.

    En 1 94 7, une sensationnelle nouvelle tomba sur les tlscripteurs de toutes les salles de rdaction :

    Une pyramide gante avait t observe et photographie par le colonel Maurice Sheahan, directeur de la Trans World Air laines en Extrme-Orient.

    D'aprs le document publi par le New York Times, elle mesurait prs de 300 mtres de haut et 450 mtres de ct. Son volume aurait donc t vingt fois celui de la grande Pyramide de Chops.

    Le colonel Sheahan situait cette gante au pied des monts Tsinling, dans la plaine de Chensi.

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  • Pyramides : phares-pilotes ou balises telluriques?

    Quelques jours plus tard, le Los Angeles Dai/y Press publiait sur quatre colonnes la photo du monument.

    Hlas, peu aprs, le gouvernement provincial de Nankin rfutait, dans une dpche de l'Agence Associated Press, la ralit des faits !

    Lors d'un rcent sjour en Chine, nous avons tent d'obtenir des informations sur ce fantomatique monument. Nos guides chinois ignoraient tout de ce serpent de mer pch en 1 947 par le New York Times.

    Canular, mauvaise estimation, vrit occulte? Toutes les suppositions sont permises, car il n'est

    pas impossible qu'une telle pyramide existe. Nous allons en dcouvrir de plus modestes, dans la rgion de Sian notamment.

    La Capsule du Temps de l'empereur Qin Shi Huangdi

    Chef-lieu de la province de Shan xi, Sian se souvient qu'elle fut jadis la ville la plus clbre de la Chine antique. Son histoire remonte un lointain pass. Son nom tait alors Changan : LA PAIX TERNELLE.

    Blottie dans les replis du bassin de la rivire Wei, affluent du fleuve Jaune, la cit est domine par les montagnes des Qin ling.

    Pendant onze sicles, de 206 avant J.-C. l'an 907 de notre re, Sian servit de carrefour entre l'Orient et l'Occident.

    C'est trois sicles avant notre re que l'empereur QIN SHI HUANGDI, l'unificateur de la Chine, y tablit sa rsidence et fit construire un somptueux palais.

    La dynastie suivante, celle des Han antrieurs,

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  • Les veines du dragon

    fonda Changan. Elle se dressait quelques kilomtres au nord--ouest de l'actuelle ville.

    De rcentes fouilles archologiques ont rvl la prsence d'une enceinte qui mesurait 22 kilomtres. Cette ligne de dfense tait perce de 1 2 portes 3 entres. La cit tait parcourue par 8 voies rectilignes et 1 60 ruelles. Cette capitale, comptant plus d'un million d'habitants, tait aussi peuple qu'Alexandrie ou Rome.

    Mais lentement, au cours des sicles, Sian amora un dclin qui se termina par une vritable lthargie. Le monde l'oublia. Cependant vers les annes 30, la construction d'une voie ferre donna un nouvel essor la cit, en la reliant aux provinces industrialises de la Chine orientale.

    Toutefois, ce n'est qu'en 1 949, avec l'arrive des communistes, que Sian muta totalement. Le coton poussant en abondance dans la province du Shan xi, des usines de textiles furent construites pour le traiter. Puis vinrent des complexes fabriquant des engrais et des matires plastiques, ainsi que des machines--outils et des machines agricoles.

    Dans la ville neuve, des vestiges du pass nous prouvent que toutes les traces d'antan n'ont pas t effaces. Zhong lou, la Tour de la Cloche, en est un exemple frappant. Haute d'une trentaine de mtres, elle se compose de deux parties : une base massive de forme rectangulaire perce sur chaque face par un portail vot et une superstructure forme de trois tages ; le monument est coiff d'une toiture recourbe. On accde sa partie suprieure en empruntant un escalier plac contre la face nord de la tour.

    Gu lou, la Tour du Tambour, fait face Zhong lou. Elle s'lve dans la partie mridionale de la rue

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  • Pyramides : phares-pilotes ou balises telluriques?

    Beiwan men da jie. Elle date de 1 370. Un muse a t install l'tage suprieur. Les amateurs d'art peuvent y voir des pices d'antiquit trs rares datant de l'poque Ming.

    Sian a polaris, ces dernires annes, l'intrt des milieux scientifiques mondiaux. De fantastiques dcouvertes ont t faites par les archologues chinois, prs du tumulus du premier auguste empereur Qin.

    Un vieil adage assure que le hasard est le dieu des policiers. Il doit tre aussi celui des historiens et des archologues. C'est en effet grce des paysans d'une commune populaire que l'on a retrouv une infime partie du trsor de Qin Shi Huangdi.

    Ces derniers travaillaient en plein champ, l'est du tumulus royal, quand le terrain s'effondra sous leurs pas. Le destin venait de les mettre en prsence de l'ARME DE PIERRE ! SIX MILLE CINQ CENTS poteries reprsentant, grandeur nature, l'ultime garde de l'empereur dfunt.

    On peut actuellement visiter le chantier archologique sur lequel travaillent des dizaines de spcialistes. L'arme de pierre a t protge. On a difi, audessus des poteries prisonnires de la terre, un vaste hall couvert qui, par bien des cts, ressemble nos modernes palais d'expositions. Cet difice permet aux archologues de travailler avec prcision et d'effectuer leurs travaux par n'importe quel temps.

    Les 6 500 pices archologiques (reprsentations d'hommes et de chevaux) furent l'origine places dans une vaste alle couverte, sorte d'immense salle de bois abrite par un toit de terre.

    Quelques annes aprs la mort du premier Qin, des envahisseurs mirent le feu aux tais ; la galerie s'embrasa comme une torche et s'effondra sur les vigilantes

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  • Les veines du dragon

    sentinelles ptrifies. Au cours des ges, l'rosion et le ruissellement des eaux firent que les poteries se trouvrent prisonnires du limon.

    Chaque jour, les archologues dgagent avec le plus grand soin les fragments pars et reconstituent avec minutie chaque pice brise. Plusieurs centaines de statues ont retrouv ainsi leur aspect primitif. On reste admiratif devant un tel travail, car on peut voir jusqu'o les artistes du premier Qin, qui vcurent au ne sicle avant notre re, avaient pouss loin le souci du dtail.

    Les Veilleurs d'un monde interdit

    L'arme de pierre se composait d'une avant-garde, de deux flancs-gardes et d'une arrire-garde. Le rle dvolu chacun de ces soldats variait suivant sa position, c'est--dire avec le poste qu'il occupait. Partant de l, son quipement et son armement taient adapts sa mission. Les sculpteurs tinrent compte de ces critres dans leurs uvres. Sur 6 500 pices, aucune ne se ressemble ! Chaque soldat porte une coiffure diffrente ! Cheveux peigns en arrire, chignon, raie se dcouvrent sur ces reprsentations vieilles de vingt-deux sicles.

    Mieux, la morphologie de chaque guerrier a t analyse en dtail par les historiens. Grce la prcision de ces reprsentations, ils ont pu dterminer le lieu d'origine des diffrentes lgions qui servaient le grand Qin.

    Les habillements, les armes, les dtails vestimentaires fournissent encore mille informations susceptibles d'enrichir l'tude du pass.

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  • Pyramides : phares-pilotes ou balises telluriques?

    Des archologues estiment que VINGT MILLE POTERIES ATTENDENT ENCORE UN INVENTEUR SIAN!

    Leur ide n'est sans doute pas dnue de fondement. L'arme de pierre gardait une des faces du tumulus de l'empereur. Tout peut laisser croire que ce vaste difice, situ quelques kilomtres de Ling Tong, tait protg sur ses quatre cts!

    Rien n'a t rellement fait au plan archologique dans l'Empire du Milieu. Les tourmentes incessantes qui se sont abattues au cours de ces cent dernires annes sur ce vaste pays n'ont pas favoris un travail scientifique pouss et permanent. Pourtant, un jour, la Chine parlera et offrira au monde stupfait des dcouvertes aussi importantes que celles qui ont t faites dans la valle du Nil ou au Yucatan.

    IL Y A DES PYRAMIDES EN CHINE! De vritables pyramides ! Certaines sont modestes, d'autres gigantesques . . .

    Nous pouvons donner au tumulus de Qin Shi Huangdi le nom de PYRAMIDE, il en est digne par sa forme et son volume!

    Haut de plus de 40 mtres, il est actuellement recouvert d'arbres fruitiers. Il mesurait 48 mtres lorsque la mission Segalen le dcouvrit.

    Sa base mesure 3 50 mtres de ct, soit environ 1 20 mtres de plus que la Grande Pyramide de Chops. Son volume est de 1 900 000 mtres cubes !

    Cette imposante masse artificielle se place au quatrime rang des grandes entreprises humaines, aprs la pyramide de Cholula au Mexique et celles de Chops et Chphren sur le vaste plateau de Gizeh.

    Des sources historiques fiables nous enseignent que 1 00 000 ouvriers ont particip son dification. Le

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  • Les veines du dragon

    chiffre n'est pas formel, puisque certains avancent le nombre de 700 000 hommes !

    Ce tombeau fut construit du vivant de l'empereur, de 247 2 1 1 avant J.-C.

    Selon l'historien Si ma Qian, la splendeur de ce palais de la mort souterrain, qui s'tire sous l'lvation artificielle, dfie toute description.

    Voici ce que rapporte cet rudit lettr : On creusa le sol jusqu' l'eau ; on y coula du

    bronze et on y amena le sarcophage; des palais, des btiments pour tous les administrateurs, des ustensiles merveilleux, des joyaux et des objets rares y furent transports et enfouis. Ils remplirent la spulture. Des artisans reurent l'ordre de fabriquer des arbaltes et des flches automatiques ; si quelqu'un avait voulu faire un trou et s'introduire dans la tombe, elles lui auraient soudain tir dessus.

    Un vritable palais souterrain se dressait l, o des ruisseaux de mercure dessinent d'ternelles rivires ; des machines les faisaient couler et se les transmettaient les unes aux autres. En haut taient tous les signes du ciel ; en bas toute la disposition gographique. On fabriqua avec de la graisse de phoque des torches qu'on avait calcules ne pouvoir s'teindre de longtemps.

    Le fils du souverain, Eul-Che, dit : " Il ne faut pas que celles des femmes de l'em

    pereur dcd qui n'ont pas eu de fils soient mises en libert. "

    Il ordonna que toutes le suivent dans la mort. Quand le cercueil eut t descendu, quelqu'un dit

    que les ouvriers et les artisans qui avaient fabriqu les machines et cach les trsors savaient tout ce qui en tait et que la grande valeur de ce qui avait t

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  • Pyramides : phares-pilotes ou balises telluriques?

    enfoui serait donc divulgue. Quand les funrailles furent termines et qu'on eut dissimul la voie centrale qui menait la spulture, on fit tomber la porte l'entre extrieure de cette voie et on enferma tous ceux qui avaient t employs comme ouvriers et artisans cacher les trsors ; ils ne purent pas ressortir. On planta des herbes et des plantes pour que la tombe ressemble une montagne . . .

    Nota

    La fabuleuse cit souterraine, vritable microcosme, aurait t pille en l'an 207 par le gnral Hiang Yu. Ce dernier aurait ravag cette imposante capsule du temps . Des historiens chinois ne croient pas cette version et estiment que seuls les abords de ce monde interdit ont t dtruits. L'arme de pierre en fait foi.

    Retenons que ce nuclus abrite une reprsentation du monde d'alors et une carte du ciel de cette lointaine poque.

    La forme pyramidale donne l'ensemble est en analogie avec LA MONTAGNE PRIMORDIALE. Nous devons voir l plus qu'une tentative de camouflage.

    La pyramide de Sian s'inscrit dans un rseau de monuments sacrs, implants sur des carrefours d'nergies telluriques.

    La connaissance des forces naturelles inspira les sages de l'Empire du Milieu dans la ralisation d'appareils scientifiques, qui font encore notre admiration.

    De curieuses inventions A Sian, les Pagodes de la Grande Oie et de la

    Petite Oie sont inscrites dans un circuit touristique

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  • Les veines du dragon

    parfaitement labor. La premire constitue un promontoire parfait, du haut duquel les amateurs de films et de photos peuvent exercer leur talent. La seconde, n'a aucun intrt majeur. Par contre, le Muse d'Histoire, install dans l'ancien temple de Confucius, mrite qu'on lui sacrifie plusieurs heures de visite. On y dcouvre toutes les merveilles dcouvertes sur le primtre de ce vaste ensemble.

    C'est dans ce muse que se dresse la plus ancienne collection de stles chinoises : LA FORT DES STLES . 1 095 pices sont recouvertes de 6 500 caractres du texte des douze classiques du grand penseur. Elles datent de 857.

    Cette bibliothque de pierre pourrait tre austre aux visiteurs non spcialistes de l'pigraphie chinoise, mais des guides de grande valeur font revivre les textes anciens et animent par des citations images ces archives morales d'un brillant pass.

    Incluse dans cette importante collection, merge la stle de SIAN FU dcouverte en 1 627. Grave en 78 1 , elle est rdige en chinois avec quelques passages en syriaque. Elle porte une croix nestorienne en sa partie suprieure.

    Pour beaucoup, aprs plusieurs jours de voyage dans des villes diffrentes, la visite d'un muse devient plus une corve qu'un plaisir. Pourtant, le vritable amateur de mystrieux inconnu peut parfois dcouvrir, au hasard d'une vitrine mal claire, le trsor insolite qui le ravira.

    Il faut alors fouiner dans les recoins de l'ancien temple de Confucius, ils en valent la peine. On y dcouvre notamment LE PREMIER SISMOGRAPHE IMAGIN AU MONDE !

    Il fut invent par un savant de l'Empire du Milieu

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  • Pyramides : phares-pilotes ou balises telluriques?

    du nom de TCHAN'-KHEN, en l'an 1 32 de notre re. Cet appareil tait constitu d'une tige de mtal pointue, grosse tte. Elle tait place l'intrieur d'une sorte de cloche en forme d'uf. Il s'agissait en fait d'un vase sur lequel huit DRAGONS rpartis sur la circonfrence, la queue en l'air et la tte en bas, faisaient face des grenouilles places sur un plateau. Ces dernires avaient la gueule ouverte.

    Au moment du tremblement de terre, la tige oscillait dans le sens de la secousse, faisant s'ouvrir la bouche d'un des huit dragons. Une bille d'ivoire s'en chappait et venait tomber dans la gueule d'une grenouille de bronze. Le son mis par cette dernire avertissait l'honorable savant charg d'observer le phnomne. Il pouvait ainsi obtenir dans les plus brefs dlais la direction d'o provenait la secousse.

    Dans une autre vitrine sont exposs deux autres instruments d'un intrt certain. Il s'agit d'une boussole montrant le sud et d'un chariot reconstitu en maquette, sur lequel se dresse un guerrier le bras tendu. Un systme de roues dentes fait que le personnage indique toujours la mme direction, quand on tourne l'attelage. Cette direction est galement le sud, car le nord tait considr comme saer. C'tait le ple de l'Empire, la demeure du divin Pontife.

    Le plus ancien cadran boussole chinois est le SHI. C'est aussi la table divinatrice des gomanciens. Les plus anciens textes lui attribuent le vocable d'aiguille du sud. Le shi est en fait la reprsentation des quatre points cardinaux, matrialise sur une planche carre. Cette planche est surmonte d'un plan cleste ; un disque mobile montre le ciel, avec au centre la Grande Ourse, constellation primordiale de l'astronomie chinoise. Le nord est au-dessus et l'extrmit de la

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  • Les veines du dragon

    Grande Ourse devient un pointeur azimutal, imitant le circuit diurne en dsignant les 24 points azimutaux successifs de la boussole. Plus tard, le plan cleste fut refi?.plac par une cuillre en bois ou en pierre. On sait que la Grande Ourse tait nomme cuillre du nord . ...

    . Ds le dbut de notre re, les Chinois fabriqurent des cuillres aimantes en magntite, tailles et soumises au champ magntique terrestre, qui servaient s'orienter en indiquant, par leur marche, la direction du nord.

    Vers le xc sicle, la marine chinoise devint la premire du monde. Les chantiers navals lancent d'normes jonques de mer dotes d'un gouvernail. Ces bateaux ont quatre ponts et parfois six mts. Ils peuvent emporter mille hommes ! Tous sont quips d'une boussole drive de celle des gomanciens, mais mieux adapte aux besoins de la navigation.

    Ce sont ces vaisseaux qui emportrent d'intrpides marins sur les ctes de notre belle Vende et jusqu'au Mexique, comme nous le prouverons plus loin.

    Au XIe sicle, les Song favorisrent les progrs scientifiques dans tous les domaines, les inventions se firent nombreuses.

    Sous la direction de lettrs arabes, les mathmatiques et l'algbre connurent une volution extraordinaire. Des calculs prcis permirent de crer la premire horloge astronomique. L'horloge mcanique ne natra en Europe que trois sicles plus tard.

    La vaccination antivariolique est atteste ds 10 14 ! L'Empire des Song s'effondrera sous la pousse des

    peuples du nord. Cette dfaite fut celle d'une socit insouciante et corrompue qui avait donn l'Empire du Milieu un savoir sans morale.

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  • Pyramides : phares-pilotes ou balises telluriques?

    Lorsque les envahisseurs affrontrent les armes du sud, les dfenseurs des Song utilisrent des lanceftammes ptrole, des arbaltes rptition, des chars d'assaut et des engins utilisant la poudre canon, quj propulsaient des projectiles incendiaires et mme des obus ,. explosifs !

    Vers d'autres curieuses pyramides

    Tout autour de Sian, l'investigateur curieux peut trouver des lments archologiques capables d'tancher sa soif d'insolite.

    A moins de 80 kilomtres de la glorieuse cit, il sera blovi par le site grandiose de CHIENLING TOMB .

    Seules d'anciennes gravures peuvent restituer avec fidlit cet impressionnant ensemble funraire. Il s'agit de la tombe de l'empereur KAOTSUNG (628-683 aprs J.-C.), troisime de la dynastie de Tang.

    La spulture a t amnage sous une haute colline naturelle, travaille par l'homme, afin de lui donner une parfaite forme pyramidale.

    Les gomanciens avaient tabli avec prcision, en fonction de leur science, le lieu prcis ou devait reposer le souverain, pour l'ternit. Mme avec beaucoup d'imagination et en s'appuyant sur les lments archologiques encore prsents sur le terrain, on peut difficilement revoir en image mentale les lieux tels qu'ils taient jadis.

    Ils s'tendaient sur plusieurs dizaines de kilomtres carrs. La colline tait protge par de hauts murs

    . flanqus de tours. A l'intrieur de cette enceinte sacre, un temple se dressait au pied de l'lvation et un

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  • Les veines du dragon

    autre en coiffait le sommet. Une alle royale, borde de gigantesques statues l'image des gnraux et des nobles servant Kaotsung, donnait accs l'entre de la ncropole.

    Entre ces sentinelles ptrifies et immuables, des chevaux ails et des lions l'allure altire veillent sur la colline de Chienling.

    Les hautes murailles qui dfendaient l'accs ce haut lieu sont tombes. Il est cependant ais de dterminer leur ancienne position.

    Un peu avant l'ultime seuil, de part et d'autre de la voie royale, deux carrs de statues dcapites attendent la fin des temps. Ces reprsentations mutiles ont t tudies avec soin par les historiens. Elles reprsentent les ambassadeurs des diffrents pays qui furent prsents aux funrailles du grand Kaotsung.

    La spulture du roi a t amnage sous l'lvation naturelle de Chienling. Des fouilles partielles ont per. mis de dcouvrir de superbes peintures murales ainsi que des poteries tricolores.

    On ressent ici les surprenants effets du Feng-Shui. Tout baigne dans l'irrel ; ce site est impressionnant et merveilleux. Les gomanciens ont russi leur uvre.

    Les ondes venues du cur de la terre assistent le double de Kaotsung pass l'Orient ternel.

    La pyramide de la princesse Yung Tai

    La tombe de la princesse Yung Tai, la nice prfre de l'empereur Kaotsung, a t dcouverte en 1 960.

    Son spulcre tait profondment enfoui sous une petite pyramide artificielle, difie l'image des monuments gyptiens. Pour qui connat les monuments de

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  • Pyramides : phares-pilotes ou balises telluriques?

    la valle du Nil, il ne fait aucun doute que la pyramide qui couvrait la tombe de la jeune princesse n'est qu'une ple copie des gantes du plateau de Gizeh.

    La princesse, accuse d'adultre par une conspiration de certaines de ses parentes, fut condamne mort puis excute en 701 de notre re. Reconnue innocente, elle fut honore par l'empereur TchongTsong qui fit difier le tombeau et la pyramide qui le coiffe.

    Il est possible de visiter la tombe de Yung Tai. Une pente douce conduit au cur de la construction, qui elle aussi fut amnage l'image de celles de la valle des Rois !

    Cette tombe possde de superbes panneaux muraux qui illustrent les grands moments de la courte vie de la supplicie.

    Le sarcophage de Yung Tai repose sous le centre prcis de la petite pyramide. Il en forme le nuclus.

    Diffrents lments archologiques dcouverts dans cette tombe ont permis aux spcialistes d'clairer d'un jour nouveau une portion de l'histoire chinoise.

    Cette histoire est lie trs intimement la magie, qui rgna en matresse pendant de longs sicles dans l'Empire du Milieu.

  • Chapitre VI

    LONG MEN : LA PORTE DU DRAGON

    Le voyageur qui dbarque la gare de Luo Yang est surpris en empruntant la rue Zhongzhou, longue de 1 1 kilomtres, de dcouvrir une ville moderne o l'industrie lourde a dress ses usines. Une fabrique de tracteurs fait face une usine de roulements billes. Des cits ouvrires et des parcs s'tendent perte de vue. Plus d'un demi-million de Chinois vivent Luo Yang ; de nombreux ouvriers sont venus de Shanghai et de Canton se fixer ici.

    Il serait erron de croire que la cit a oubli son prestigieux pass. On sait, en effet, que la rgion fut peuple ds le nolithique et qu'entre le xx1c et le xxvrc sicle avant notre re, la civilisation des Xi s'y panouit.

    Tout au long des sicles, la ville resta un centre culturel et commercial des plus anims.

    En 494, les Wei du Nord s'y installrent. L'empereur XIAO WEN envoya son architecte Jian ye, l'actuelle Nankin, pour copier le plan de la ville.

    Luo Yang avait douze portes. Au centre de la cit, on avait lev le Palais Imprial, au sud se trouvait le quartier administratif. La population s'levait plus de 500 000 personnes. L'histoire des Wei dit que

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  • Long Men : la porte du dragon

    la ville comptait 1 09 000 feux. Les habitations taient rparties en 220 quartiers, situs l'intrieur des remparts et l'extrieur.

    1 367 temples bouddhiques taient alors desservis dans cet important centre.

    En 29 avant notre re fut fond le TAI XUE, le Grand Collge, qui regroupait 30 000 tudiant