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Sixième session 2002-2003 CONCOURS D’ARCHITECTURE CIMBÉTON RÉSULTATS matière d'architecture “Une maison des cultures nouvelles”

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Sixième session 2002-2003

CONCOURS D’ARCHITECTURE CIMBÉTON

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m a t i è r e d ' a r c h i t e c t u r e

“Une maison des cultures nouvelles”

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Lauréats

NICE

Douchan PALACIOS et Jérôme BARDOU

École d’architecture de Toulouse

LENS

Maxime CHARLIN

École d’architecture de Lyon

REIMS

Jean-Hubert CHOW et Serge RODRIGUES

École d’architecture de Paris-Val-de-Seine

MentionsArchitecture

LENS

Daniel GASSER,Véronique SCHOENY

et Sébastien ARNOLD

École d’architecture de Strasbourg

REIMS

Charlotte SCHOEPEN

et Joseph BELLETANTE

École d’architecture de Lyon

NICE

Benoît MAIGNIAL et Laurence CALAFAT

École d’architecture de Montpellier

Jury du concours Récompenses

Commission d’expertise

Michel BENSA

Architecte,Directeur de l’atelierd’Architecture et d’Urbanisme de la ville de Nice

Suzel BROUT

Architecte,Paris

Emmanuelle COLBOC

Architecte,Paris

Jean-Marc DOMANGE

Président de CIMBÉTON,du Syndicat français de l’industrie cimentière (SFIC)et de l’Association techniquede l’industrie des liantshydrauliques (ATILH)

Catherine FRENAK

Architecte,Paris

Pierre-Antoine GATIER

Architecte en chef des Monuments historiques,Paris

Herman HERTZBERGER

Président du jury

Architecte,Amsterdam

Gérard LINGLART

Adjoint au maire de la villede Lens,Président de la chambre de commerce et d’industrie

Jacques MOUSSAFIR

Architecte,Paris

Christian QUÉFFELEC

Ingénieur en chef des Pontset Chaussées, architectereprésentant le ministère del’Équipement, des Transportset du Logement

Olivier RIGAUD

Architecte,Ingénieur en chef à la direction de l’Urbanisme de la ville de Reims

Frédéric SCHOELLER

Architecte,Paris

Jacques TRINH

Ingénieur,Paris

Claudie VIATTE

Formation des métiers et de la recherche architecturale et urbaine auministère de la Culture et de la Communication,représentant le directeur de l’Architecture et du Patrimoine

Hervé CIVIDINO

Architecte-urbaniste

Daniel CHARDIN

Ingénieur

Philippe DEHAN

Coordonnateur

Architecte-urbaniste

Frédéric KAMONDI

Architecte

Norbert LAURENT

Architecte-urbaniste

Robert LE ROY

Ingénieur

Benoît SPINGA

Architecte-urbaniste

Mentions Technique et Architecture

LENS

Yannick DELBECK et Alexandre ZANON

École d’architecture de Nancy

LENS

Raphaël GABRION

École d’architecture de Normandie

Citations

REIMS

Aurélia ANTONINI et Tom DARMON

École d’architecture de Paris-Val-de-Seine

LENS

Augustin CORNET

École d’architecture de Paris-Belleville

NICE

Franck RÉNY

École d’architecture de Nancy

NICE

Chrystel CANONNE et Philippe REACH

École d’architecture de Paris-Malaquais

REIMS

Cyril TALON

École d’architecture de Paris-La-Villette

LENS

Marine ROMAN, Chloé DUFLOS

et Augustin FAUCHEUR

École d’architecture de Paris-Belleville

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Éditorial

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Sommaire

Un thème très ouvert 2

Le récit de la session 3

Lauréats 10

Mentions Architecture 16

Mentions Techniqueet Architecture 22

Citations 26

Les équipes sélectionnées par le jury 28

Tous les participants auconcours d’architectureCimbéton 2002-2003 29

A 6E

SESSION DU CONCOURS “BÉTONS MATIÈRE D’ARCHITECTURE” confirme le succès

remporté lors des éditions précédentes et témoigne du dialogue engagé ainsi que

de la permanence des relations établies avec les jeunes générations d’architectes

depuis de nombreuses années. Pour la première fois, des élèves des écoles

d’ingénieurs ont été invités à constituer des équipes mixtes avec les élèves

architectes. Les liens ainsi noués entre ces futurs professionnels appelés à

travailler ensemble sont porteurs d’espoirs, quant à leur capacité à mettre

l’art de l’ingénieur et l’art de l’architecte au service de la qualité du cadre bâti de demain.

Le thème du concours 2002-2003 “Une maison des cultures nouvelles” invitait les

participants à travailler sur une problématique innovante du point de vue programmatique.

L’objectif était de les faire réfléchir sur ce qu’est la culture aujourd’hui et sur la manière

dont l’architecture peut répondre aux dynamiques de la création contemporaine. Il est aussi

l’occasion de faire travailler les candidats sur la transformation de bâtiments existants.

Trois villes partenaires, Lens, Nice et Reims, ont chacune proposé un site réel à l’imagination

des concurrents. Qu’il s’agisse de construire un bâtiment sur une vaste friche ou d’intervenir

sur des constructions existantes, l‘originalité et la richesse des projets démontrent que la

nouvelle génération d’architectes est prête à répondre avec talent aux enjeux architecturaux

et urbains futurs. Les projets de la plupart des équipes récompensées seront intégrés

dans des expositions itinérantes et seront présentés tant en France qu’à l’étranger. Ils seront

notamment exposés en Grande-Bretagne, dans le cadre du International Concrete Design

Competition for students (CDC), lors de la remise des trophées en septembre 2004. D’ores

et déjà, Cimbéton donne rendez-vous aux étudiants en octobre 2004 avec un nouveau

thème proposé à leur imagination et à leur exploration conceptuelle, innovante et esthétique

des bétons. ■

Jean-Marc DOMANGE, président de CIMBÉTON

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Un thème très ouvert

Le comité consultatif (1) du concours Cimbéton,qui définit le thème et le sujet de chaque session,a choisi, pour la sixième édition, une probléma-tique très innovante sur le plan programmatique :Une maison des cultures nouvelles. Le concept seréfère à quelques réalisations pilotes, comme leLieu unique (LU) à Nantes, créé et dirigé par JeanBlaise, et réalisé par l’architecte Patrick Bouchain.L’idée est de dépasser les clivages traditionnelsentre culture noble et arts de la rue, entre créa-tion intellectuelle et pratiques sportives créatives.

Ce type d’équipement réunit des espaces clas-siques d’exposition, de spectacle et de création, etdes lieux conçus pour d’autres pratiques commele roller, le BMX, le skate-board, le hip-hop ou lacapoeira. Mais il faut surtout qu’un tel espacepuisse devenir un lieu de rencontre et de contactet accueillir aussi bien des créations organiséesque des événements spontanés. Il doit donc êtreflexible et évolutif, capable de répondre auxdemandes futures.

Le choix de ce thème avait pour objectif de faireréfléchir les étudiants sur la culture aujourd’hui etsur la manière dont l’architecture peut répondreaux dynamiques de création. Le comité consulta-tif a aussi souligné qu’un tel projet impliquait uneréflexion technique (structure, isolation acous-tique, etc.) parfaitement adaptée à la réflexion surl’emploi du matériau béton. Il a par ailleurs affirméque, dans le cadre d’un tel thème, il était intéres-sant de faire réfléchir les étudiants sur la transfor-mation de bâtiments existants. En effet, la questiondu patrimoine ne peut plus se limiter aux monu-ments historiques traditionnels, et les architectesdoivent penser aux reconversions d’édifices indus-triels ou banaux et, en particulier, au patrimoinemoderne en béton.

C’est à partir de ces ambitions, riches et variées,qu’un appel aux villes a été lancé en partenariatavec l’Association des maires de France-Mairie 2000. Trois villes ont été retenues au seind’une quinzaine de candidatures. Comme toujours,

le critère principal de choix a été la qualité dessites et de leurs cadres programmatiques vis-à-visde la problématique du concours avec, en outre, lavolonté de parvenir à une bonne répartition géo-graphique des terrains. Cette double approche apermis de constituer un triptyque répondant par-faitement aux objectifs définis par le comitéconsultatif : un ancien site industriel sur lequel il fal-lait construire un bâtiment neuf, et deux halles enbéton à reconvertir, ayant chacune une histoire,des formes et des enjeux urbains très différents.

(1) Ont participé au comité consultatif de cette session :Jean-Luc Biscop (ministère de la Culture), Jean Frébault (ministère de l’Équipement), Dominique Boudet (consultant), Roland Dallemagne(Cimbéton), Bernard David (Cimbéton), Philippe Dehan (architecte etenseignant), Claude Genzling (ingénieur et architecte), Daniel Kahane(architecte et président de Bétocib), Françoise Muteaud (LafargeCiments), Norbert Laurent (architecte, enseignant et rédacteur en chefde Construction Moderne), Jean-Pierre Lott (architecte),Brigitte Philippon (architecte), Michel Pigeat (Vicat), Jean Schumacher(Cimbéton).

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Le récit de la session

UNE RICHE PARTICIPATION, MAIS PEU D’ÉQUIPES MIXTESAvec 446 équipes inscrites comprenant 815 candidats et 147 projets rendus, le concours Cimbéton confirme son succèsauprès des étudiants des écoles d’architecture.En revanche, la volonté affichée de cette session d’ouvrir le concours aux élèves ingénieurs en suscitant des équipes mixtesgrâce à un site Internet permettant aux concurrents de se rencontrer ne semble pas avoir encore porté ses fruits, malgré la création d’une mention “technique et architecture”. En effet, aucune équipe priméene comporte d’élèves ingénieurs, alors que deséquipes inscrites étaient “mixtes”dans le cadrede cette nouveauté. Quelques explications peuvent être données à cette absence d’ingénieurs dans le palmarès final : le principedu concours fait partie de la culture des architectes, mais pas de celle des ingénieurs ; les

temporalités différenciées des deux cursus quirendent plus difficile l’intégration d’élèves ingénieurs aux équipes ; la réticence des étudiants architectes à travailler avec des collègues peu connus ; le fait que la réponse auconcours puisse compter pour une UV dans uneécole d’architecture, mais pas dans une écoled’ingénieur. La réflexion devra sans doute êtreapprofondie et il faudra travailler plusdirectement avec les écoles d’ingénieurs si l’onveut voir cet objectif atteint lors d’uneprochaine session.

UN BON ÉQUILIBRE ENTRE LES SITESLe thème avait une dimension programmatiquefondamentale, puisqu’il s’agissait d’imaginer ce qu’un équipement culturel contemporainpouvait être, alors que le ministère de la Culturelui-même n’a plus de programme prédéfini etobserve les créations spontanées (friches, squat,etc.) pour aider les communes à définir ce typed’équipement. Le projet pouvait donc être

fortement innovant dans son concept commedans son programme, les cadres ouverts, fournispar les trois villes, allant bien dans le sens d’uneintégration de la diversité des cultures. Il fautaussi remarquer l’extrême diversité du contextedes projets. À Lens, il fallait construire un bâtiment dans une vaste friche, située nonloin du centre-ville (et du fameux stade) entre un quartier de maisons individuelles et une zoned’activité. À Nice, il s’agissait de reconvertir une grande halle industrielle des annéessoixante, intégrée dans un tissu urbainhétérogène. À Reims, il fallait réutiliser etmettre en valeur la superbe halle Freyssinet,monument de l’histoire du béton armé,implantée dans un secteur urbain traditionnelbien constitué, juste en lisière du centre-ville. Les étudiants avaient donc le choix entre des contextes très différents, mais tous intéressants. La répartition entre les sites a été plus équilibrée que lors des sessions précédentes, puisqu’il a été rendu 35 projets sur Lens, 53 sur Nice et 59 sur Reims.

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ANALYSE DE LA COMMISSION TECHNIQUEComme pour les autres sessions, l’analyse de l’ensemble des projets a été réalisée en cinq semaines par une commissiond’expertise composée de cinq architectes et de deux ingénieurs. Pour chacun des projets, une première fiche d’analyse a été rédigée,portant sur cinq axes : composition duprogramme, forme de la réponse au thème,forme de la réponse urbaine, dialogue avec lesbâtiments existants, emploi du béton. Cesfiches ont été rassemblées en un document desynthèse communiqué à chacun des membresdu jury lors de la première journée. Après cetteétape, la commission d’expertise a repris lesdossiers des quarante projets sélectionnés par lejury, et effectué une analyse plus approfondie, àpartir de quatre principaux critères : qualitésd’usage et de fonctionnement, cohérenceinterne du projet, faisabilité technique etpertinence de l’emploi du matériau. L’ensembledes fiches a été réuni dans un second documentdonné pour la phase finale. À la demande du

jury, les projets ont été rassemblés par“famille” de réponses.

TRAVAIL DU JURYLors de sa première réunion, le jury a désignéson président, l’architecte hollandais HermanHertzberger, connu depuis les années 70 pour ses réalisations innovantes dans le domaine des lieux de travail, du logementsocial, des écoles, et auteur de projets culturels importants comme le centre musical d’Utrecht.Il est aussi réputé pour son engagement pour“l’usage” et il est l’auteur de Lessons for students in architecture *, un ouvrage humaniste que tout étudiant en architecturedevrait avoir lu, bien qu’il ne soit malheureusement toujours pas traduit en français. C’est dans cette optique que HermanHertzberger a proposé aux membres du jury depréciser et d’enrichir les critères de jugement

intégrés au règlement en observant :• la manière dont le candidat a compris la structure existante comme potentiel spatial et comment il l’a intégrée et exploitée dans son projet (à Nice et à Reims) ;• la manière dont le projet est, ou non, un“don” pour la ville ;• le potentiel de polyvalence du projet, dans l’optique de l’organisation de manifestations de natures très diverses ;• le caractère appropriable et compréhensibledu projet par un large public.Au cours des premiers débats, HermanHertzberger a précisé que, particulièrementpour ce thème, l’architecture n’est pas unequestion de forme, mais une proposition porteuse de potentialités. Le jury a aussi souligné que le site de Nice était très difficile àcause de sa dimension intérieure et de la complexité de son rapport au contexte urbain. Ensuite, les projets ont été présentés au juryville par ville, par les membres de la commissiond’expertise. La journée a été dense et ce n’est

* Herman Hertzberger, Lessons for students in architecture,Uitgeverig 010 Publishers, Rotterdam, 1991.

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n’attribuer que trois mentions classiques, et transformer la quatrième en une secondemention “technique et architecture”, de manière à récompenser deux approchestechniques très différentes. Ce déplacementillustre bien le regard que le jury a porté sur la session, en cherchant à récompenser ceux qui, à côté du thème culturel, ont essayéd’entamer une véritable réflexion constructive.

LENS : LES PROJETS EN SYMBIOSE AVEC LE SITE ÉLUÀ Lens, les projets se sont décomposés en troisgrandes familles : ceux qui posent un “objetarchitectural”, généralement sur la partie ouestdu site à proximité des zones bâties ; ceux qui investissent le site de manière plus globale, disséminant le programme dans un parc, et ceux qui, dans une volonté de synthèse, ont tenté d’allier les deux positions en créantdes objets profondément ancrés dans le site.Parmi ceux qui investissent le site dans son

ensemble, l’un des projets les plus originaux estcelui de Yannick Delbeck et d’AlexandreZanon, mentionné pour son approche technique. Il regroupe un gymnase, la salle despectacle et l’administration dans un bâtimentassez large, à moitié enfoui dans le sol en réfé-rence à la mine. Il répartit ensuite l’ensemble des autre éléments du programme dans des sortes de “wagons” modulaires et flexibles,posés sur des “rails” de fondation. Une idée quia séduit les ingénieurs du jury.Une autre manière d’investir le site est celle qui fut développée par diverses propositionscomme celles de Marine Roman, Chloé Duflos et Augustin Faucheur, cité, ou celle de JimiCheynut et d’Alexandre Delaunay, finaliste : à partir d’une tête de pont qui regroupe lesgrands espaces, les projets s’étendent sur le sitegrâce à un axe de distribution sur lequel s’accrochent les espaces plus petits, souventdestinés à la création. Si le jury a apprécié laqualité des espaces du projet de Jimi Cheynutet d’Alexandre Delaunay, avec ses petits ateliers

que vers 20 heures que les derniers votes ont été effectués pour aboutir à la premièresélection des quarante projets. Le découpage du jugement en deux phases permet aux membres du jury de prendre la mesure de la masse des projets, de commencer à décrypter ceux qui leur semblent les plusintéressants, puis de laisser mûrir leur regard.Et lorsqu’ils retrouvent les projets au cours de la seconde séance, ils peuvent avoir une autre vision en s’appuyant sur l’analyseplus approfondie des experts.Dans la première partie de la seconde journée,le jury a réexaminé chacun des quarante projets regroupés par “famille” formelle ouurbaine, ville par ville, puis a effectué un premier choix sur chaque site, conduisant à la sélection de 16 projets finalistes. Dans la seconde partie de la journée, cetensemble a fait l’objet d’une comparaisontransversale, avant de procéder aux votes qui ont désigné trois lauréats, puis trois projetsmentionnés. Il est à noter que le jury a préféré

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directement reliés à des patios, il a regretté larigidité de l’implantation de l’aile principale,qui semble ignorer son environnement. Le jurya noté la force de révélation du relief du site duprojet de Marine Roman, Chloé Duflos etAugustin Faucheur. Il a aussi souligné l’élégance de son écriture, la qualité de sa réponse technique et de la relation de la salle avec les espaces extérieurs. Mais il a estimé que la promenade était plutôtmonotone et constaté que l’écart entre les éléments du programme nuisait à son fonctionnement. Pour ces deux projets le jury a regretté que la dimension “d’évolutivité” et de flexibilité du programme ait été peu prise en compte : de beaux objets, mais tropfigés pour qu’ils puissent être appropriés.Dans la catégorie des “objets architecturaux”,beaucoup furent écartés à cause de leur caractèreautarcique, s’imposant au site sans lui fairevéritablement de “don”. La proposition deRaphaël Gabrion, mention ingénierie, s’estdistinguée parce qu’elle crée une “porte” urbaine

sur le site à partir d’une structure de pont, bienpensée, sur laquelle les différents espaces duprogramme s’accrochent. Cependant, le jurys’est interrogé sur la pertinence de l’axe mis envaleur par ce monument et a noté que lefonctionnement interne des espaces n’était pasvraiment adapté. Le projet d’Augustin Cornet aété aussi longtemps discuté, sans doute en raisonde l’élégance de ses croquis qui montrait bien laqualité de ses espaces. Mais deux éléments n’ont pas été appréciés : la brutalité de sonimplantation sur le site et l’absence de lien avecle tissu existant, et surtout le fait que ce projetétait peut-être une maison des cultures, mais pasvraiment une maison des cultures nouvelles.Les projets cherchant une symbiose avec le siteont été peu nombreux, mais très fortementremarqués par le jury qui a choisi un lauréat etun mentionné de ce type. La proposition deDaniel Gasser, Véronique Schoeny et SébastienArnols a été mentionnée avec un projet simpleet monolithique qui s’inscrit comme un rochersur le site. Un rocher sous lequel on pénètre et

sur lequel on peut monter. Le jury a regrettél’implantation un peu arbitraire de l’objet sur lesol et quelques maladresses : l’accès sur le toitnon résolu, le belvédère un peu simpliste, et leprincipe de l’entrée sous la salle, très appréciépar certains, mais pas vraiment à l’échelle del’édifice. À l’opposé, le projet de MaximeCharlin a fait l’unanimité. Sans doute s’est-ilimposé comme lauréat parce qu’il parvenait à la fois à créer un bâtiment offrant une grandecapacité d’adaptation, vraie réponse à la question des cultures nouvelles, et un objetqui ait une dimension territoriale de manière àrattacher le bâtiment au paysage. C’estd’ailleurs l’un des seuls projets aboutis, à intégrer la dimension “friche” du concept, enaffirmant par exemple qu’il faut des “escaliersqui ne vont nulle part”, en intégrant des carcasses de voiture et en créant un “parcoursurbain semé d’embûches”.

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NICE : STRUCTURER OU ACCEPTER LE VIDE ?À Nice, deux grandes “familles” ont été distinguées. D’abord celle des projets qui organisent la grande halle comme un espace urbain en la structurant par des ruesintérieures distribuant les fonctions. Ensuite,celle des projets qui construisent un vide central, en conservant un espace libre offrantune grande souplesse d’utilisation. Le projetcité de Chrystel Cannone et de Philippe Reachfait partie de ceux qui privilégient la créationd’un espace central polyvalent. Il supprime lesbâtiments périphériques pour ne conserver quela halle centrale. Le jury a noté que le projetprésentait une grande habileté dans son intervention, parce qu’il crée un espace ouvertavec des éléments architecturaux “libres”, nonsoumis à la géométrie de la halle. Le dessin libredes volumes vient en contrepoint de la géométrie plus rigide de la structure. HermanHertzberger a en particulier noté que lesespaces créés étaient très riches grâce à la

confrontation des géométries. Il a aussi soulignéque la halle existante était parfaitement respectée. Suzel Brout a remarqué que l’état de“non finition” du projet était un avantage :l’espace n’est pas figé, il est fait pour évoluer.Le projet mentionné de Benoît Maignial et de Laurence Calafat fait aussi partie de cesprojets structurés autour d’un vide. Il comparela halle Spada à un espace public, un forum,qui, comme la place Jemáa el-Fna deMarrakech, se transforme au gré des heures et des manifestations. Le jury dans sonensemble a apprécié le grand vide recoupé par de simples panneaux. Herman Hertzbergera aimé la diversité avec laquelle le béton a été employé. Il a souligné la cohérence de laproposition par rapport à la structure existanteet affirmé qu’elle donnait à la ville un lieuayant un bon potentiel de polyvalence. JacquesMoussafir a souligné que la masse du bétonétait bien prise en compte dans les salles, tandis qu’à l’opposé les panneaux semblaientoublier la pesanteur du matériau. Ce contraste

a séduit certains membres du jury. D’autres ontprécisé que le système de panneaux acoustiquesn’était pas très adapté, en particulier parcequ’il ne traitait pas la toiture. Beaucoup deprojets ont proposé une structuration de lahalle par des rues intérieures. Cette solution,très appréciée par le représentant de la ville, aété moins portée par les autres membres du jury qui y ont vu un pas vers une moindreflexibilité. Ainsi, seules deux propositions decette veine figurent parmi les finalistes, dont le lauréat. Le projet cité de Franck Rénystructurait la halle à partir d’un tracé urbainagrémenté d’une serre, et organisé à partird’une rue qui n’était pas rectiligne.Emmanuelle Colboc a été séduite par l’idée du ruban qui se développe dans l’espace et“fabrique un véritable lieu”, considérant que le projet était très abouti. À l’opposé,Herman Hertzberger a souligné que, pour lui, il était trop figé et qu’il ne faisait pas exister un grand espace central nécessaire à unevéritable polyvalence. Jacques Trinh,

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quant à lui, a noté que le projet présentaitquelques faiblesses techniques.Le projet de Douchan Palacios et de JérômeBardou s’est imposé comme lauréat car il propose une sorte de synthèse entre les projetsrues et les projets créant un espace central. En se référant au concept spatial du caravansérail, il crée un vaste patio sur lequels’éclairent des “rues”, qui distribuent les différents éléments de programme placés enpériphérie. Au-dessus de cette cour, la charpenteest conservée mais la couverture déposée, pourêtre remplacée par des toiles permettant decontrôler le climat intérieur. EmmanuelleColboc et Frédéric Schoeller ont souligné que leprojet créait un espace très riche. Le jury a globalement apprécié l’espace du grand patiocentral, en soulignant le potentiel de flexibilitédu projet. Son potentiel urbain a été aussiremarqué grâce à la qualité de l’interface qu’iloffre avec la ville, en créant une vitrine sur larue Rocquevillière. Jacques Moussafir a aussisouligné que le projet était intéressant pour

sa démarche, car partant de l’archétype du caravansérail, il en tire une propositioncontemporaine, bien aboutie. Le jury a enfinapprécié la variété des textures du béton, maisregretté que l’usage intensif de la couleur durendu nuise à la lecture des qualités du projet.

REIMS : DIALOGUE AVEC UN MONUMENTPour le site de Reims, Emmanuelle Colboc et Catherine Frenak ont souligné qu’il étaitimportant de retenir des projets qui révèlent la qualité du lieu et que l’intervention devaitêtre en relation avec cette qualité préexistante. Les projets qui touchaient trop à la halle ou qui la remplissaient trop n’ont donc pas eu les faveurs du jury. Deuxsortes de projets ont retenu l’attention du jury :d’abord, ceux qui créent un dialogue entre espaces intérieur et extérieur ; ensuite, ceux quidégagent au maximum la halle en créantquelques objets permettant un dialogue avec la voûte. Enfin, à côté des projets

“sérieux”, celui de Cyril Talon, totalement en marge des autres réponses a beaucoup faitparler de lui. Il a finalement été cité pour l’humour de sa proposition qui soumettait detransformer cette intervention en un hommageà Freyssinet, en parsemant les alentours de différentes répliques de ses projets les plus marquants (hangar d’Orly, pont, projet detour). Il n’a finalement été que cité car le jury aété déçu par la mise en forme de cet hommagequi s’avère un peu sommaire, en restant justeau niveau des intentions.Du côté du dialogue intérieur/extérieur, le projet finaliste de Jimy Pereira proposait un système de rubans de béton qui, comme des vagues rouges, prennent naissance sur la place et se prolongent sous la voûte. Mais certains membres du jury ont regretté la mise en scène un peu gratuite des “boîtes” contenant les différentes activitéset Pierre-Antoine Gatier a noté que l’intervention avait comme inconvénient de banaliser la halle. Le jury lui a préféré

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le projet, cité, d’Aurélia Antonini et de TomDarmon, très proche dans ses grands principesgéométriques. L’introduction d’un élémentexterne à l’intérieur et la volonté de “contrer” la géométrie de l’édifice en luioffrant un contrepoint perpendiculaire ont été appréciées, notamment par HermanHertzberger, qui a trouvé que cette réponse formelle était “juste”. Dans le même sens, Suzel Brout a remarqué que la halle était ainsi“démonumentalisée” ce qui lui permettait de prendre une autre place dans la ville.Frédéric Schoeller a apprécié l’introduction de la notion du corps dans le discours et dans la réponse formelle. Mais, malgré le débat que ce projet a suscité, il n’a pas su attirer les voix au moment du vote, sans doute parce que, comme l’a remarqué JacquesMoussafir, le jeu des toitures était un peu raideet l’exercice un peu trop formel. Le projet mentionné de Charlotte Schoepen et de JosephBelletante fait aussi partie de ceux qui créentun lien fort entre l’intérieur et l’extérieur.

Il creuse la place du Boulingrin pour permettre,comme au Centre Georges-Pompidou de Paris,de rentrer dans la halle par le sous-sol désormais éclairé. Herman Hertzberger a souligné l’élégance esthétique du projet qui met bien en valeur l’espace de la halle. Parmi les nombreux projets qui ont tenté de mettre en valeur la halle par l’implantationd’objets qui ne saturent pas l’espace, celui de Jean-Hubert Chow et Serge Rodrigues, lauréat, s’est imposé. Il a fait l’unanimité parce qu’il semble pertinent et apporte une réponse juste à la question : il ne sacralisepas la voûte tout en la mettant en valeur et il introduit une véritable cohabitation entre lesdifférentes cultures. Celles de la rue sont parfaitement intégrées, alors que dans la plupart des projets, cela restait un élémentajouté. Certains membres du jury ont noté que ce n’est peut-être pas “ce qu’il faudra faire”dans un tel monument historique, mais que, dans le cadre d’un concours d’idées, le projet est courageux, bien pensé, bien dessiné

et qu’en outre, il est “enthousiaste” dans sonemploi du béton armé. Les ingénieurs ont, parailleurs, affirmé qu’il était cohérent sur le plantechnique. Il faut remarquer que, lors des votes,les lauréats ont presque tous fait l’unanimité. Cesprojets n’ont pas déclenché les discussions lesplus vives parce qu’ils se sont imposés d’eux-mêmes. Ils ont réussi le triple pari d’une réponseaffirmée au thème des cultures nouvelles, d’un dialogue intelligent avec l’existant, et del’élaboration d’un projet suffisamment défini sansêtre figé. Ils se sont distingués des autres projetsqui, d’une manière globale, ont été peunombreux à parvenir à dépasser la notion de maison de la culture pour atteindre celle demaison des cultures nouvelles. La question étaitcompliquée et il faut saluer tous ceux qui ontréussi à mener cette réflexion parallèlement àl’élaboration d’un véritable projet, même lorsqu’iln’a pas totalement été abouti. ■

Philippe DEHANarchitecte, enseignant-chercheur à l’université

technologique de Compiègne

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L A U R É AT S

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“Les pôles de cultures alternatives sont des lieux de pratiques transversales militantesqui tentent de produire des instants et des espaces de recréation et de recompositiondes rapports collectifs basés sur l’échange, la solidarité et la citoyenneté… Dans ces lieux, les pratiques artistiques classiques et marginales se côtoient, se mélangentet questionnent à leur manière la place des arts dans notre société… Notre partid’aménagement s’assimile au modèle spatial du caravansérail : une structure centréesur une grande cour autour de laquelle gravite une rue où les marchandséchangeaient des denrées, des informations le temps de leur passage. La rue et lacour, les deux éléments forts du projet, disposés en phase avec la trame constructivede la halle, nous permettent de prolonger l’espace public à l’intérieur du centreculturel et ainsi de recomposer le maillage des circulations piétonnes dans lequartier… Les activités (de la rue créée dans le projet) sont organisées dans descellules disposées entre rue et petits patios, ce qui incite les disciplines à étendre leursespaces de travail à l’extérieur, à rendre public l’acte de création… La cour centraleest conçue comme une salle de spectacle polyvalente… La salle se matérialise en un grand volume enfoncé dans le sol et dégage en surface un espace oblique qui sert de gradins lors des manifestations en plein air… L’enveloppe de la salle estconstituée d’une dalle de béton brut teinté dans la masse (couleur ocre rouille) et dont la surface est striée…”

Douchan PALACIOS et Jérôme BARDOU

Douchan PALACIOS

et Jérôme BARDOUÉcole d’architecture de Toulouse

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“L’homme-roulette est un citoyen autrement. Ce qu’il considère comme un art devivre et l’art tout court (graphs, musiques, etc.) ne sont que nuisances etdégradations pour le citoyen dit ‘modèle’. Ce mouvement culturel n’est pas apparuavec des équipements spécifiques, et toutes les figures existantes de ces sports ont étécréées en milieu urbain. Il a une grande capacité d’adaptation et d’appropriationd’un site à tous les niveaux (spatial, sonore, visuel). Il a une préférence pour le bétoncar ses roulettes ne supportent que les surfaces lisses, les escaliers et les garde-corps.Un mur devient un événement dédié à l’expression… Lorsque des manifestations sontorganisées et des supports prévus pour cette expression, alors se révèlent un art et des talents à part entière. Une maison des cultures nouvelles se doit d’intégrer des supports d’expression populaire, ainsi que cette capacité d’adoption spontanéedes obstacles de la ville… Cet équipement s’implante comme un village qui auraitquelque chose à protéger : son bruit. Il comprend le noyau central dédié aux sports et aux diverses manifestations organisées autour des nouvelles cultures et le cordoncomposé de petits modules guide le visiteur de clairière en clairière… Le site est très végétalisé, le bâtiment doit s’y glisser, s’y insérer en profitant de ses clairières,de ses espaces de respiration, de ses douces différences de niveaux. Il doit êtrecomposé avec les arbres et la terre.”

Maxime CHARLIN

Maxime CHARLINÉcole d’architecture de Lyon

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“Une fois le périmètre extérieur du bâtiment libéré, le projet de la Maison descultures nouvelles pourra se développer, côté nord, place du Boulingrin avec une espace d’accueil beaucoup plus ouvert, où se trouvera son entrée principale, et côté sud, rue du Temple, une façade commerçante en dialogue avec le commerceexistant de l’autre côté de la rue… Le projet propose une structure fixecorrespondant à une culture dite ‘institutionnalisée’ : salle de spectacle, petite salle,skate park… Mais il permet aussi l’installation de structures temporaires pourrecevoir des événements à caractère plus éphémère… Le parti architectural adoptéest de ne pas toucher à la structure de la voûte-monument, mais de détourner son usage par des interventions subtiles au sol, l’introduction de boîtes fonctionnellesindépendantes de cette structure et un éclairage qui souligne la valeur du monument.Afin d’intégrer notre programme, nous dessinons en premier lieu un nouveau sol, un nouveau relief qui répond à la courbure de la voûte et transforme l’emprise de la halle en un vaste terrain de jeux. La topographie du sol est la résultante d’untracé de skate park… Sur leur piédestal se posent les deux salles de spectacle. Ce sont des éléments étanches et autonomes, contrairement à l’aire de jeux qui se veut continuation de la rue.”

Jean-Hubert CHOW et Serge RODRIGUES

Jean-Hubert CHOW

et Serge RODRIGUESÉcole d’architecture de Paris-Val-de-Seine

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“La volonté de préserver les caractéristiques physiques et naturelles du site nous a conduits à regrouper tous les éléments programmatiques dans un seul et uniquevolume. Celui-ci est traité comme un composant de cet îlot, comme une boîte émergente dans le paysage… Ancré dans le quartier, il s’exprime avec force et simplicité pour rappeler une mémoire collective locale et singulière, et pourretranscrire les traces d’une forte activité industrielle. Le nom de cette maison descultures nouvelles, Le Carreau, fait hommage à cette histoire. Le volume en béton sepatine avec le temps. Des coulures d’oxydations, de rouilles, viennent marquerprogressivement le vieillissement du bâtiment… Ce volume traduit l’émergence denouvelles identités, de nouvelles forces, de nouvelles pratiques culturelles et sociales.Ce lieu renferme une multitude d’espaces appropriables de manière différenciée et spécifique pour diverses activités. Chaque espace s’interconnecte et s’interfère pour créer des dynamiques et des rencontres transdisciplinaires, alternatives et innovantes.”

Daniel GASSER, Véronique SCHOENY et Sébastien ARNOLD

Daniel GASSER, Véronique SCHOENY

et Sébastien ARNOLDÉcole d’architecture de Strasbourg

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“Une intervention ‘minim’halles’, ou la simple mise en valeur d’un bâtimentexceptionnel auquel on n’enlève rien, mais que l’on remet en situation exceptionnelleen s’en servant de manière différente… Le projet propose une redéfinition de la placedu Boulingrin et de son rapport aux Halles… une intervention plastique pour rendreinterdépendant le bâtiment et son environnement… Le voyage prend naissance sur cette place formalisée en ‘nappe’ de béton, gauche et plastique, invitant comme le‘bowling green’ les visiteurs à une descente sinueuse vers l’entrée au niveau inférieurdu bâtiment ; monde souterrain, enfer, rouge, trop-plein d’images et de sensations,sorte de repère de l’avant-garde, support d’imagerie contemporaine, une foire aux rencontres déconcertantes. Le regard est dérouté par ce foisonnement de poteauxet l’insistance horizontale, avant que le sol ne se déroule en rampe, invitant le spectateur à découvrir la plénitude de la scène. Passage de l’ombre inquiétante à l’ombre apaisante, terrain vague, nu immense, sous cette majestueuse voûte quireprend ses droits… Autour, une couronne de travail quotidien… les anciens boxestransformés en boîtes de création pour les artistes… Enfin, les coursives en mezzanine, espace d’exposition, proposent une vue d’ensemble sur l’espacescénique.”

Charlotte SCHOEPEN et Jospeh BELLETANTE

Charlotte SCHOEPEN

et Joseph BELLETANTEÉcole d’architecture de Lyon

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“Notre posture doit être à la mesure ou plutôt à la démesure du lieu, pourtant, la tentation de ne rien faire est forte… L’intervention doit être juste : se limiter à l’essentiel. La halle Spada, dont nous souhaitons conserver le nom, doit donc êtrel’expression d’une culture populaire, citadine et pourquoi pas démocratique. Unsavant mélange d’activités artistiques et sociales, d’artistes, de riverains, de visiteurset de curieux en tout genre… Le projet se décompose en deux parties distinctes : les parties inamovibles (salles de spectacle, circulations, etc.) d’une part, les partiesréversibles, adaptables, récupérables, voire ‘squattables’ d’autre part, qui, outre, une fluidité dans les espaces de travail, de circulation et d’exposition, permettent une évolutivité du projet à travers le temps. Offrir aux artistes un lieu brutsommairement aménagé qu’ils sauront s’approprier, faire évoluer avec eux, puisrendre à la ville… Sur la ‘place intérieure’ des ‘paravents acoustiques’ amovibles (en béton cellulaire) permettent une organisation spatiale adaptable à diversesformes de spectacles.”

Benoît MAIGNIAL et Laurence CALAFAT

Benoît MAIGNIAL

et Laurence CALAFATÉcole d’architecture de Montpellier

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“Symbole du développement de la ville de demain, le projet se doit de s’imposer sansécraser ou nier le contexte… Autour d’un axe majeur se dédoublent plusieurs entitésautonomes. En surface ne se trouvent que des bâtiments légers : la métaphore du wagon posé sur son rail illustre la globalité des constructions. D’une obligation de surfaces beaucoup plus grande, le complexe spectacle/hall/gymnase est en partieenfoui (à l’emplacement exact de l’ancien puits de mine) limitant ainsi les nuisancessonores et visuelles. Architecturalement, l’ensemble ne se lit pas comme un bâtiment,mais plutôt comme un paysage artificiel, une séquence d’espaces et de terrassementsse succédant le long d’une ruelle structurante… Le système constructif (des bâtiments légers) a été abordé de la même manière que le concept. Plusieursentités, différentes ou non, sont assemblées pour créer un ensemble : rails de fondations dans lesquels viennent les cadres de structure, cadres en bétonarmé préfabriqué soutenant la toiture et les parois, toit autoportant (nervuré) en béton armé préfabriqué, parois extérieures interchangeables…”

Yannick DELBECK et Alexandre ZANON

Yannick DELBECK

et Alexandre ZANONÉcole d’architecture de Nancy

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“Sur le site ‘vierge’ de Lens, il était nécessaire d’inventer les termes d’un dialogueentre l’architecture d’un équipement culturel et ce paysage très particulier… La proposition tente de s’inscrire dans ce lieu à mi-chemin entre Lens et Liévincomme un nouveau signe paysager vu par tous, comme un lieu commun à tous. Il est horizontal… Par son échelle (sa longueur est égale à celle de la tribune du stadeFélix-Bollaert, sa hauteur est celle d’un grand hangar de 18 mètres de haut), ilrépond aux autres signes du paysage (terrils) et tente donc de devenir un nouveaurepère visible le jour comme la nuit depuis Lens, Liévin, et même de plus loinencore… L’équipement se présente comme une masse soulevée abritant et rendantlibre l’espace du dessous… Il est proposé deux types d’espaces propres au spectacle :les lieux de production situés dans la plate-forme surélevée (à 18 mètres) sont desoutils nécessaires à toutes activités culturelles mais aussi à leurs combinaisons ; leslieux de présentations (situés en dessous des lieux de production) dont les rites et lesrègles peuvent être déjoués, modifiés, réinventés… Le béton comme moyend’enjamber… Concrètement, il est quasiment impossible ou très difficile d’enjamber130 mètres en une seule fois à l’aide d’une poutre en béton afin de produire unespace totalement libre et indépendant en dessous. En revanche, il est possible del’enjamber quatre fois successivement. C’est ce que tente de démontrer le projet enproposant quatre poutres de 30 mètres reprises chacune par quatre porteurs dont lamoitié est en porte-à-faux.”

Raphaël GABRION

Raphaël GABRIONÉcole d’architecture de Normandie

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Marine ROMAN, Augustin CORNET

et Augustin FAUCHEUR

Marine ROMAN, Franck RÉNY

et Augustin FAUCHEUR

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École d’architecture de Paris-Belleville

École d’architecture de Nancy

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NS Aurélia ANTONINI

et Tom DARMON

École d’architecture de Paris-Val-de-Seine

L’introduction d’un élément externe à l’intérieuret la volonté de “contrer” la géométrie del’édifice en lui offrant un contrepointperpendiculaire ont été appréciées. La halle étaitainsi “démonumentalisée” ce qui lui permettaitde prendre une autre place dans la ville.

Le jury

Ce projet a été longtemps discuté, sans doute enraison de l’élégance de ses croquis qui montraitbien la qualité de ses espaces.

Le jury

Le projet structure la halle à partir d’un tracéurbain agrémenté d’une serre, et organisé à partir d’une rue qui n’est pas rectiligne. L’idéedu ruban qui se développe dans l’espace et “fabrique un véritable lieu” est séduisante.

Le jury

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Chrystel CANNONEet Philippe REACH

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École d’architecture de Paris-Malaquais

Marine ROMAN, Chloé DUFLOS

et Augustin FAUCHEUR

Marine ROMAN, Cyril TALON

et Augustin FAUCHEURÉcole d’architecture de Paris-Belleville

C I TAT I O N S

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École d’architecture de Paris-La-Villette

Ce projet présente une grande habileté dans sonintervention, en créant un espace ouvert avecdes éléments architecturaux “libres”, non soumisà la géométrie de la halle. L’état de “nonfinition” du projet est un avantage : l’espacen’est pas figé, il est fait pour évoluer.

Le jury

Ce projet a beaucoup fait parler de lui. Il a été citépour l’humour de sa proposition qui soumettait detransformer cette intervention en un hommage à Freyssinet, en parsemant les alentours dedifférentes répliques de ses projets les plusmarquants (hangar d’Orly, pont, projet de tour).

Le jury

Le jury a noté la force de révélation du relief dusite du projet. Il a aussi souligné l’élégance del’écriture, la qualité de sa réponse technique et dela relation de la salle avec les espaces extérieurs.

Le jury

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Ville de LensGuillaume BOUTILLIAT et Antoine COURTOIS

École de Nancy

Yannick DELBECK et Alexandre ZANON

École de Nancy

Augustin CORNET

École de Paris-Belleville

Raphaël GABRION

École de Normandie

Élodie PAQUE et Isabelle TRISTANT

École de Lille

François GORRIAS, Baris SARICOGLU

et Lorenzo MATTANA

École de Lille

David DESGREZ

École de Toulouse

Sylvain RETY, Raphaël RENARD et Julien BROUSSART

École de Paris-Val-de-Seine

Daniel GASSER,Véronique SCHOENY

et Sébastien ARNOLD

École de Strasbourg

Maxime CHARLIN

École de Lyon

Julien GOURDIN

École de Nancy

Marine ROMAN, Chloé DUFLOS

et Augustin FAUCHEUR

École de Paris-Belleville

Jimi CHEYNUT et Alexandre DELAUNAY

École de Paris-Belleville

■ en violet, les 16 équipes finalistes

■ en violet souligné, les 14 équipes récompensées

Ville de NiceAgnès HAUSERMANN, Hélène DUPONT

et Barbara FISHER

École de Nancy

Juliette FRANCOIS, Borivan DIN et Yann BROSSIER

École de Paris-La-Villette

Franck RÉNY

École de Nancy

Chrystel CANONNE et Philippe REACH

École de Paris-Malaquais

Douchan PALACIOS et Jérôme BARDOU

École de Toulouse

Fabien TESORINI

École de Paris-Malaquais

Benjamin MICHEL et Nicolas MASCHIO

École de Marseille

Simon SAVIGNY, Sandrine MORA MONTEROS

et Mathieu TAMISIER

École de Grenoble

Jean-Paul MEYER et Célia ELSAESSER

École de Strasbourg

Thomas NATALIS, Grégory GOUARD DUTREIL,Michael BELOLO et Gwénael FICHET

École de Paris-Belleville

Benoît MAIGNIAL et Laurence CALAFAT

École de Montpellier

Paul FRANCESCHI, Sara ALLEGRETTI,Céline FIAMMANTE, Chloé TERRADURA,Gilles ANDREOTTI, Étienne CHABERT

et Jean-François LUCCIANI

École de Marseille et école des Mines d’Alès

Ville de ReimsJimy PEREIRA

École de Paris-Val-de-Seine

Aurélia ANTONINI et Tom DARMON

École de Paris-Val-de-Seine

Céline PAINVIN, Daniel GARCIA et Adrienne HALLE

École de Versailles

Anne DROULERS, Guillaume GRENU

et Andrew HARTNESS

École de Normandie et ESA

Silvere WEISS

École de Paris-La Villette

Cyril TALON

École de Paris-La-Villette

Thomas MORCRETTE et Audrey MICHELIER

École de Normandie

Stéphane GENEVRIER, Laurent BASTIEN

et Valérie BASTIEN

École de Paris-Val-de-Seine

Olivier PILET et Frédéric STOJSAVLJEVIC

École de Nancy

Marc EYCHENNE, Narjis LEMRINI et QuentinMONROTY

École Paris-La-Villette

Manal RACHDI et GWÉNAËL LE CHAPELAIN

École de Nantes

Anthony GUIMARD et Mark GUÉGAN

École de Bretagne

Charlotte SCHOEPEN et Joseph BELLETANTE

École de Lyon

Clémence ÉLIARD, Guillemette dE MONTEIL

et Sébastien TISSOT

École de Paris-Malaquais et Paris-Val-de-Seine

Jean-Hubert CHOW et Serge RODRIGUES

École de Paris-Val-de-Seine

Les 40 équipes sélectionnées par le jury en première séance

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Liste des participants au concours d’architecture Cimbéton 2002-2003

Ville de LensNamoune ABDELHADI,VineshCHINTARAM, Dominique ATEXIDE

– Paris-Val-de-SeineGuillaume BOUTILLIAT,Antoine COURTOIS

– NancyYannick DELBECK,Alexandre ZANON

– NancyJérôme DESCAMPS, Philippe KRYCH,Laure VIGNAL – Paris-MalaquaisFaustine BLAESS,Axelle ACCHIARDO,Raphaëlle VENLERBERGHE – Paris-Val-de-SeineAugustin CORNET – Paris-BellevilleRaphaël GABRION – NormandieÉlodie PAQUE, Isabelle TRISTANT – LilleFrançois GORRIAS, Baris SARICOGLU,Lorenzo MATTANA – LilleMonique DE SOUSA – LilleMaxime FIERS, Guillaume COQUANT – LilleAnne-Sophie GEORGE, NicolasDELANNOY – LilleCyril TALON – Paris-La-VilletteAmandine CABRIT – ToulouseNicolas CHAUSSON – ToulouseDavid DESGREZ – ToulouseRobin ANNETT – ToulouseSylvain RETY, Raphaël RENARD,Julien BROUSSART – Paris-Val-de-SeineVictoire OZANNAT,Yolaine GILBERT

– VersaillesDaniel GASSER,Véronique SCHOENY,Sébastien ARNOLD – StrasbourgClémentine ROGER,Anne LOIRAT,Sébastien JACQUET – VersaillesWilly MASSIAT, Stephen HENRI

– BordeauxMaxime CHARLIN – LyonMélanie L’HERMITE, Marion LEBOUCHER

– NormandieKyung Lan YOON – Paris-BellevilleKonstantin DIMOV, Daniela CAMPOS

– VersaillesDamien CHAINE – Paris-BellevilleGuillaume SIBELLE,Aurélie BARBEY,François PRINVAULT,Amélie THIÉNOT

– Paris-Belleville et Paris-La-VilletteJulien ÉVRARD – LilleJulien GOURDIN – NancyMarine ROMAN, Chloé DUFLOS,Augustin FAUCHEUR – Paris-BellevilleJimi CHEYNUT,Alexandre DELAUNAY

– Paris-Belleville

Jin-Hwa KIM, Hyun-Suk KO,Chun-Wook LEE – Paris-La-Villette et Marne-La-ValléeChristophe PAGES, Bérengère CHEVALIER,Vladimir DE LA CASA – NormandieDamien CLABAUT, Emilie CHUNG – Lille

Ville de NiceBella MICHARD – BordeauxAlice SCARWELL – BordeauxAntonio RICO, Jérémy DELAUX

– BordeauxEstelle YANG, David RATANAT – LyonVincent GEOFFROY – BordeauxAgnès HAUSERMANN, Hélène DUPONT,Barbara FISHER – NancyFrédéric SARTORIUS – MarseilleLaure BAMPI, Samira PELLEGRIN

– MarseilleFranck DUFLO – Paris-La-VilletteStéphane VEDRENNE, Lauren DESCAMPS,Osvaldo SPAGNOLO – Marne-La-ValléeHonoré GUILLIN, Olivier DUFAY

– Paris-La-VilletteJuliette FRANCOIS, Borivan DIN,Yann BROSSIER – Paris-La-VilletteFlorence MAUNY, Samuel TIZON,Marc PELE – Paris-La-Villette et BretagneFranck RÉNY – NancyI-Hsu CHIU, Julien MAILLOT

– Paris-La-VilletteAmandine BOUHERET – CharentonSamuel CAJET, David FRANCISCO

– Paris-Val-de-SeineJean FRIZZI, Raphaël URBAIN, MalikBOURAS,Abdelkader CHAOUI – MarseilleChrystel CANONNE, Philippe REACH

– Paris-MalaquaisDouchan PALACIOS, Jérôme BARDOU

– ToulouseFabien TESORINI – Paris-MalaquaisChristelle ERMONT, Julie CARLE,Mathurin LÉVÊQUE – GrenobleAudrie LE GRELLE, Marion ALVIAL VENEGAS

– GrenoblePierre-Alexis MATHIEU, Marie-AlineRIVAL, Maryline THIBAUt – GrenobleBenjamin MICHEL, Nicolas MASCHIO

– MarseilleSimon SAVIGNY, Sandrine MORA

MONTEROS, Mathieu TAMISIER – Grenoble

Nicolas GAUTHIER, Clémence ARVERS,Marian BALLET – GrenoblePaulo CALOSSO, Vanessa DERRIKS,Audrey FLEGEUL – GrenobleJulien ISNARD – MarseilleMathieu GARCIA, Mathieu COLLOS

– MontpellierSylviane PICQ, Sophie DAMAS,TristanLIEVELOO, Olivia STANCIU – MarseilleJohan CHAPPART, RaphaëlleD’ARMANCOURT – VersaillesJean-Paul MEYER, Célia ELSAESSER

– StrasbourgAlejandro RODRIGUEZ, FlorentROLANDO,Alexis PAPADOPOULOS,Vincent DELMONT, Michael MARTIN,Philippe HUGOT – Marseille et écoledes Mines d’AlèsMarjorie GASSA, Ramzi GHARACH

– MarseilleThomas NATALIS, Grégory GOUARD

DUTREIL, Michael BELOLO, GwénaelFICHET – Paris-BellevilleJean-Louis FABRY, Cristelle ESPERET

– MontpellierNicolas BELMONTE – MontpellierGuillaume FARAUT, Najat ZEGGWAGH

– Paris-Villemin et ToulouseKonstantinos PAPAGIANNIS – MarseilleGaëtan HAVART, Ève LEFEBVRE MAC

DOUGAI, Inti VELEZ BOTERO – GrenobleElsa MEKKI-BERRADA, Marion LECLERCQ,César VABRE – Paris-BellevilleStéphanie CONSTANT – MarseilleDiva ESCANDON-SANDINO – GrenobleJulie LESCAUDRON – MarseilleThibauld WATRIPONT – MarseilleDelphine PASSOT – MarseilleLudovic MALBET, Grégoire DUBREUX,Maira CALDONCELLI-VIDAL

– Paris-Val-de-SeineRenaud VIDAL, Joanne RASSE

– MontpellierVincent CARMET, Julien SMITH, GuilhemFAU – MontpellierBenoît MAIGNIAL, Laurence CALAFAT

– MontpellierPaul FRANCESCHI, Sara ALLEGRETTI,Céline FIAMMANTE, Chloé TERRADURA,Gilles ANDREOTTI, Étienne CHABERT,Jean-François LUCCIANI – Marseille et école des Mines d’AlèsJing ZHANG – Marseille

Ville de ReimsJimy PEREIRA – Paris-Val-de-SeineCédric BESSON – NancyAurélia ANTONINI,Tom DARMON

– Paris-Val-de-SeineMathieu MAREUIL, Hélène NESSI,Benoît SANSON, Elodie CARCAT – VersaillesÉric TROUSSICOT – BordeauxFanny MILLARD, Luca TRIMALDI

– BordeauxAurore BOUTER, Jérôme BICCHERI

– BordeauxJean VIVES,Vincent PAREDES – BordeauxCéline PAINVIN, Daniel GARCIA,Adrienne HALLE – VersaillesLaurent MINOT – Paris-La-VilletteAurélie HUSSON, Christophe AUBERTIN

– NancyAmélie RENEVIER, Camille TOURNEUX

– NancyChristophe THIERY, Jean-Marc PEIGNIER

– NancyMathias LUKACS – Paris-La-VilletteLuis PESTANA – Paris-La-VilletteJuliette SOHIER,Antoine RIES,AnnabelleDATRY – ESAStéphane PEREIRA, Benoît REISCH,Thomas MEUNIER – Paris-Val-de-SeineCyril LAMY – Paris-La-VilletteEmmanuel ARCHIMBAUD

– Paris-La-VilletteSarah HINNRASKY, Étienne GRUAU,Arnaud BARREIRA – Paris-Malaquais etécole IIBTPAnne DROULERS, Guillaume GRENU,Andrew HARTNESS – Normandie et ESAGuillaume ALNO – Paris-La-VilletteRaphaël LABRUNIE, Louis JONATHAN

– VersaillesÉric ROLAND DE RENGERVE, MarcDESJONQUÈRES – Paris-BellevilleSilvere WEISS – Paris-La-VilletteReda SLAOUI – Paris-La-VilletteFrançois JOUET – Paris-Val-de-SeineLaurent JOLICLERC– GrenobleAbdelhakim NABIH – Paris-Val-de-SeineCyril TALON – Paris-La-VilletteThomas MORCRETTE,Audrey MICHELIER

– NormandieOlivia ZORY-CASALI, Cédric DE OLIVERA

– Paris-Val-de-Seine

Stéphane GENEVRIER, Laurent BASTIEN,Valérie BASTIEN – Paris-Val-de-SeineCéline TRÉMEAU, Frédérique TEXIER,Aude VASPART – Paris-Val-de-Seine Ilyas MEFTAH – Paris-La-VilletteFabrice AZUELOS – Paris-La-VilletteHélène LECARPENTIER, SégolèneDUBERNET – Paris-La-VilletteArnaud PAQUIN – Paris-La-VilletteGrégoire BERETTA, Noë BASSET

– Marseille Vincent VERMEULEN – NancyOlivier PILET, Frédérique STOJSAVLJEVIC

– Nancy Marc EYCHENNE, Narjis LEMRINI,Quentin MONROTY – Paris-La-VilletteOlivier DELORY – ToulouseJulien TRÉGAROT, Julien RAULET, PaulEHRET – Paris-La-VilletteDimitri GRZANKA, Carmen LEVICES

– NancyManal RACHDI, Gwénaël LE CHAPELAIN

– NantesAnthony GUIMARD, Mark GUÉGAN

– BretagneCharlotte SCHOEPEN, Joseph BELLETANTE

– LyonRomain PASSELAC, François ROQUES

– ToulouseFabrice ROUGER – ToulouseClémence ÉLIARD, Guillemette DE MONTEIL, Sébastien TISSOT – Paris-Malaquais et Paris-Val-de-SeineFrédérik AMBERT, Julien BIGANZOLI

– NancyPhilippe SEUX, Pascal GRASSO

– Paris-BellevilleTatiana REYES FIRPO – Paris-Val-de-SeineMarion VIEILLARD – ENSAIS StrasbourgJérémie MANGUIN, Laetitia MACHET,Céline MARAIS,Aline WILAIN

– Paris-BellevilleJean-Hubert CHOW, Serge RODRIGUES

– Paris-Val-de-SeineGounaud CHUNG, Brice DOLTAIRE,Loïc ZANIN, Rodolphe PRÉVOT

– Paris-La-VilletteNatacha MUNOZ, Mélanie LEFÈVRE – Lille

Note : les noms des écoles d’architecture et d’ingénieurs sont indiqués après les noms des participants.

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7, place de la Défense ● 92974 Paris-la-Défense Cedex ● Tél. : 01 55 23 01 00 ● Fax : 01 55 23 01 10E-mail : [email protected] ● Internet : www.infociments.fr C

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Nous remercions particulièrement Philippe DEHAN et Norbert LAURENTpour la contribution qu’ils ont apportée à la réalisation de cette plaquette.