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REGIONAL P Date N C M J01 01.10

@Rédactrice en chef: Nina Brissot Rédaction-Administration: C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 Pully, Tél. 021 721 20 30, Fax 021 721 20 31

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Opinion Rubriques

Vevey - RivieraDes caméras à l’aidede la police?

«Crispation» à laMunicipalité de Vevey

Ski aux Pléiades:la facture ne passe pas

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Vendredi 1er octobre 2004 - No 245

LausannePrix Entreprendre 2004

Mode zoologique

3

PolitiqueBillets et opinions

15

Au fémininSoins et maquillages

11

12 et 13

Pully - LavauxRéunification des5 communes

Spectacles et comédies

A Pully

A Savigny

A Belmont

7

5

5

Stars océaniques surLéman

Voir page 16

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Le fédéralisme, uneréponse humanisteà la globalisation

«Le Temps» du vendredi 16 juillet2004 a largement fait connaître le der-nier «Rapport mondial sur le dévelop-pement humain». Rendu public par leprogramme des Nations Unies pour ledéveloppement humain (PNUD), cerapport préconise l’adoption de poli-tiques multiculturelles afin d’éviterdes discriminations. En effet, biengéré, le multiculturalisme représenteun facteur de stabilité pour unesociété. Et le rapport cite la Suissecomme un modèle. Le fédéralismepermet en effet, par le respect d’unecertaine asymétrie, d’octroyer desdroits spécifiques à des régions ou descommunautés, en tenant compte deleur diversité.Ces réflexions fort intéressantes nousobligent à nous demander si nousméritons vraiment encore d’être citésen exemple au moment où, dans lepays, par goût de l’uniformité etcrainte des différences, certainsconspuent le fédéralisme et veulentconfier de plus en plus de pouvoir à laConfédération. N’est-ce pas, sur leplan suisse, une forme de «globalisa-tion» et ne serions-nous pas en train derater l’occasion de développer les avan-tages humains du fédéralisme quel’ONU nous envie? La questionmérite d’autant plus d’être posée queles votations du 28 novembre pro-chain porteront précisément sur deuxarrêtés fédéraux en prise directe sur lefédéralisme. Il s’agira d’une part d’unenouvelle répartition des tâches, avecune nouvelle péréquation financière,d’autre part, d’un nouveau régimefinancier. Il nous paraîtrait essentielque les citoyens et les partis politiquesfassent au sujet de ces deux arrêtés unevraie réflexion fédéraliste. La «nouvellerépartition des tâches» est une ébauchede démarche fédéraliste, en revanche,le «nouveau régime financier» ne l’estpas. Le fédéralisme d’avenir dont noussommes responsables demande unelarge discussion publique sur cessujets.La question ne nous sera plus posée desi tôt. Il vaut la peine de s’y atteler.

Suzette Sandoz

Schiller/myimage.ch

3

11

7

2 Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


Hebdomadaire d’information régionaleparaissant tous les vendredis

(48 x par année)

RédactionNina Brissot, journaliste RP, rédactrice enchefSerge Noyer, journaliste RPC.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 PullyTél. 021 721 20 30 - Fax 021 721 20 31E-mail: [email protected]

PublicitéJean-Philippe Barbey, directeur desventes - [email protected]

Thierry [email protected]

Erika [email protected]

Thierry [email protected]

Marketing - DéveloppementStéphanie [email protected]

AdministrationRoland Delacour, directeur [email protected]

Administration - CorrespondanceC.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 PullyEveline Schenk,administration-comptabilité[email protected]él. 021 721 20 30 - Fax 021 721 20 31

PAORoland Delacour, directeur de [email protected]

Marc Rouiller, [email protected]

ImpressionCIE - Centre d’impression Edipresse1030 Bussigny - Tél. 021 349 57 57

DistributionBVA, Logistique SARoute Aloïs-Fauquez 93, 1018 LausanneTél. 021 642 01 20 - Fax 021 642 01 21E-mail: [email protected] - www.bva.ch

Le Régional est distribué à 90’000exemplaires à Lausanne Centre-Est,Pully, Paudex, Belmont, Epalinges, surle district de Lavaux, à Chailly, Vevey,La Tour-de-Peilz, Blonay, St-Légier,Corsier, Corseaux, Jongny, Chardonne.

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Commune deLutry


District: LAVAUXCommune: 1095 LutryLieu-dit ou rue:

Route de Lavaux 20Coordonnées géographiques:

541.520 / 150.670Parcelle: 397No ECA: 10 - 2277 - 1750 et 1014Note au recensement architectural:

4 mention FPropriétaire(s):

ETAT DE VAUDpour le compte de laFondation EMSLe Marronnier

Auteur des plans:Esposito & JavetArchitectes SIAM. Alfonso Esposito etMme Anne-CatherineJavetArchitectesRue de Sébeillon 9A1004 Lausanne

Projet, nature des travaux etdestination de l’ouvrage:

Transformation etagrandissement dubâtiment No ECA 10(EMS Le Marronnier).Création de 23 placesde parc extérieures

Dérogations:Limite des construc-tions du 16 août 1955 etarts 10 et 138 durèglement communal(distance entre bâtimentset CUS) fondées surl’art. 60 (constructiond’utilité publique)

Le dossier d’enquête peut être consultéau bureau de la Direction des travaux,Château de Lutry, du 1er au 21 octobre2004.

La Municipalité

E - 5359

Commune dePaudex


District: LausanneCommune: 1094 PaudexLieu-dit ou rue:

Route du Lac 61094 Paudex

Parcelle: 32Propriétaire(s):

BORBOEN SuzanneRue du Lac 61094 Paudex

Auteur des plans:Freymond JeanneCh. de la Clergère 231009 Pully


Transformation d’unedépendance existante

Dérogations:Art. 16 RPGA (cos)Art. 39 RATC (nouvelleaffectationArt. 80.2 LATC (chan-gement d’affectation)

Le dossier d’enquête peut être consultéau Greffe municipal du 24 septembreau 14 octobre 2004.

La Municipalité

Enquête publique No 652

Commune dePaudex


District: LausanneCommune: 1094 PaudexLieu-dit ou rue:

Route de la Bernadaz1094 Paudex

Parcelle: 165 et 168Propriétaire(s):

COLLANGE-GISINFabienneRue de la Mèbre 201033 Cheseaux

Promettant acquéreur:M. et Mme Philippe etCatherine GAILLARDGrangette 191094 Paudex

Auteur des plans:Juvet Pierre-AndréAtelier d’architectureAv. de Beaumont 51010 Lausanne


Création de 5 placesde parc

Dérogations:Art. 36 et 37 LR

Le dossier d’enquête peut être consultéau Greffe municipal du 24 septembreau 14 octobre 2004.

La Municipalité

Enquête publique No 660

Lausanne - Pully 3Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


Connaissance 3Des conférences pour tous dès le 4 octobre.

D e plus en plus d’activités sontproposées aux personnes âgées.

La particularité de Connaissance 3,une filiale de l’Université du 3e âge, estque ses activités sont ouvertes à touteset tous, quels que soient leur âge et leurniveau de formation.

Conférence d’ouverture de la saison Israël-Palestine: la paix passe-t-elle parGenève? par le professeur Alexis Kel-ler, initiateur de l’Accord de Genève.Ces conférences, aux sujets très divers,sont données par des professeursd’Université, des directeurs de musées,des écrivains et autres spécialistes. Ilstraitent aussi bien de l’embryonhumain, de l’Islam, de l’art contem-porain, de la famille, de la musique duXXe siècle, que de la croissance écono-mique ou des femmes entrepreneurs.

Un abonnement saisonnier (Fr 100.-)permet d’assister à toutes les confé-rences qui ont lieu, pour Lausanne,tous les lundis à 14h30, au Casino deMontbenon. Mais aussi de suivrecelles organisées par d’autres Univer-sités de 3e âge, en Suisse ou à l’étran-ger. Abonnement gratuit pour les per-sonnes bénéficiant des prestationscomplémentaires AVS/AI. Entrée iso-lée: Fr 8.-. Entrée gratuite pour les étu-diant(e)s de l’UNIL et de l’EPFL.

M. Th.

Israël-Palestine: la paix passe-t-ellepar Genève? Professeur Alexis Keller,initiateur de l’Accord de GenèveLundi 4 octobre à 14h30, Casino deMontbenon, Salle Paderewski,Lausanne. Informations: Secrétariat deConnaissance 3: 021 311 46 87

Mode au Musée de zoologieFinies les expositions où l’on s’ennuie et les lieux statiques, aujourd’hui on va

même voir des défilés de mode au musée.

D e nouvelles espèces font leurapparition dans les galeries de

zoologie. Jupes, pulls et accessoiresviennent s’associer au requin blanc,python réticulé et autres animaux dumonde. Le vendredi 1er octobre à21h, «Laboratoire» donnera un défiléde mode au musée, dévoilant sa collec-tion automne-hiver. Le Musée cantonal de zoologieaccueille les deux stylistes lausannoisessous leur label DKLé.Ce terme de “décalé” est devenu lelight-motiv du musée depuis l’intro-duction de la nouvelle identitévisuelle explique le directeur MichelSartori.

Drôle de bestiaireLe défilé fait partie des animations etexpositions qui s’adressent plus direc-tement aux (jeunes) adultes. Ainsi,“Bestiaire improbable” sera visible lorsdu défilé et jusqu’au 5 décembre.

Cette exposition présente des animauxtout droit sortis de l’imaginationd’étudiants de l’EPFL. Les galeriesauront déjà été modifiées par desespèces imaginaires en PET et autresmatériaux de récupération avant l’arri-vée des vêtements inspirés par les ani-maux. Laboratoire choisit un lieudifférent pour chaque présentationsaisonnière. Après les arches duGrand-Pont ou le Théâtre de Vidy, lesvoici donc au Musée de zoologie.

Une autre façon de “défiler”Un défilé de mode au musée? L’idéeavait déjà plu à Lulu Croquelois. En1985, la styliste de Lavaux et ses créa-tions avaient envahi nos murs. Le 1eroctobre, les hommes et femmes habil-lés DKLé par Laboratoire donnerontl’impression d’appartenir aux collec-tions. Pas d’estrade dans le musée pourfaire défiler les mannequins... Aprèsbubblegum, la forêt, jeux d’enfants ou

Prix Lausanne Régionentreprendre

L’édition 2005 est lancée. Des prix de 50, 20 et 10’000francs sont à gagner.

Le prix Lausanne Région entreprendredistingue des créateurs d’entreprisesdont le projet aura été reconnu commeune contribution réelle au développe-ment du tissu économique régional.Pour cela un jury, composé de 9 per-sonnes, étudie tous les dossiers quiseront soumis avant le 11 janvier pro-chain. Ces personnalités, issues aussibien des milieux académiques quescientifiques et politiques sont réunissous la présidence de Daniel Brélaz,syndic de Lausanne. Sont admises à concourir aussi biendes entreprises déjà créées ou en créa-tion. Elles doivent apporter un projetde développement d’activité écono-mique sur l’une des communes mem-bres de Lausanne Région. Si le règle-ment stipule que tous les domainespeuvent se présenter, il convient tou-tefois de relever que les entreprises pri-

mées au cours des deux premières édi-tions étaient des entités présentant dessolutions impliquées dans les nouvel-les technologies ou liées à des logicielsde développement fortement influen-cées par l’EPFL. L’édition 2005 était présentée le 23septembre dernier lors d’une réceptionà la grande salle de Belmont, fief deGustave Muheim, à la fois syndic dulieu et président de Lausanne Région.

Comment participerLes candidats aux trois prix, dotés res-pectivement de 50’000, 20’000 et10’000 francs, doivent présenter unplan d’affaires (business plan) rédigéen français et comprenant un maxi-mum de dix pages d’explications,annexes non comprises. Ces dossiersdoivent être déposés au plus tard le 11janvier 2005 en 9 exemplaires auprèsde Lausanne Région - Promotion éco-nomique - avenue de Rhodanie 2 - à1000 Lausanne 6. D’autres informa-tion ou un canevas peuvent être obte-nus auprès de www.lausanneregion.chLe jury les passera au crible et sa déci-sion sera sans appel. Les critères desélection sont liés à l’impact du projetpour Lausanne et sa région, la qualitédu business plan, l’originalité et l’as-pect innovateur du produit et son adé-quation à l’environnement économi-que, sa faisabilité technique et saviabilité économique tout comme lemaintien ou la création d’emplois.Enfin, l’impact financier que repré-sente la récompense pour l’avenir duprojet est également considéré.Candidats, à vos ordinateurs...

Nina Brissot

Ordre des Arts et des Lettres

L ors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’Hermitage à Lausanne le 22 sep-tembre dernier, Juliane Cosandier a reçu les insignes de l’Ordre des Arts et

des Lettres. Au nom de la République française, François Laumonier, consulgénéral de France à Genève, les lui a remis personnellement. Un hommage rendupar la France à la directrice de la Fondation de l’Hermitage à Lausanne. Cecipour la remercier de sa participation active au rayonnement de la culture et del’art français en Suisse. Faits relevés tant par le choix des expositions montrées aumusée que par la rédaction des catalogues présentant celles-ci.

Madame François Laumonier, Juliane Cosandier, directrice de la Fondation de l’Hermitage,François Laumonier, consul général de France à Genève et Alain Sauvat, conseiller deCoopération et d’Action culturelle de l’ambassade de France en Suisse.

Economie suisse dans le mondeUn débat aura lieu à Pully.

D ans le cadre de son cycle deconférences 2003-2004 sur le

thème “La place de la Suisse dans lemonde”, la Nouvelle Société Hel-vétique (NSH), groupe Vaud, invite lepublic à assister à un débat sur la placede l’économie suisse dans le monde. Le débat sera animé par deux person-

nalités bien connues, Chantal Balet-Emery, responsable romande de l’or-ganisation economie suisse (ancienne-ment SDES, Société pour le déve-loppement de l’économie suisse), etPaul Coudret, conseiller éditorial de laBanque cantonale vaudoise BCV.Mme Balet défend avec verve les inté-

Cirque

Flon - Jusqu’à mercredi prochain encore le cirque Starlight production resterainstallé sur l’esplanade du Flon avec sa production Happy Hours. Humour,drôleries, chorégraphies et scènes pétillantes et surprenantes au rendez-vous.Les places varient de 15 à 40 francs.

Restauration

En Méditerranée - Pour changer un peu de l’italien ou de l’asiatique, «LaSuite» propose un voyage au sud avec la Provence dans son assiette et la meren accompagnement. Ce restaurant qui vient d’ouvrir ses portes, où étaitauparavant le Roméo, mise sur des spécialités type cuissot de lapin au miel dethym ou un velouté de citrouille à la brousse de brebis rôtie accompagnéd’une tartine au figatelli, la poêlée de suppions en persillade avec leur encreou un dos de loup de mer rôti aux aromates et citron. La Suite, c’est aussi unesuite de pâtes, au pistou, au jus de daube, au pastis, à la tomate. Et c’est auPetit-Chêne 28. Tél 021 320 60 30.

pop art, la collection de cette saisons’affiche à l’enseigne de Bestial!

Défilé de mode au musée de Zoologie,Palais de Rumine, ce vendredi 1eroctobre à 21h. Entrée gratuite.

rêts de l’économie libérale. Elle réaliseun travail considérable, notamment àl’occasion de votations fédérales tou-chant des questions économiques. M.Coudret a été journaliste spécialisé luiaussi dans les questions économiques.Il fut membre des rédactions del’Agefi, du Journal de Genève et duTemps. Aujourd’hui, il est conseilleréconomique auprès de la directiongénérale de la BCV, et auteur de plu-sieurs livres («Demain j’arrête de payertrop d’impôts», et «Demain, j’arrête depayer trop d’assurances»)¨

Cynthia Defago

Le débat se déroule dans la salle deconférences de l’EMS du Pré de laTour, place Neuve 3, 1009 Pully, lejeudi 7 octobre, à 20h. Entrée libre.Bus No 4 et 9. Grand parking souter-rain payant.

Lausanne

Rencontre-concert - Dans le cadre des manifestations culturelles organisées par la Bibliothèque cantonale et univer-sitaire (BCU): Sur les traces de Pétrarque, pour le 700e anniveraire de sa naissance (1304-1374). Rencontre avec RuediUmbach (Dr en philosophie médiévale et professeur en Sorbonne) et David Collin, sur les traces du poète lors de sonvoyage en Avignon. Avec des chants a capella en italien et en français, sur des poèmes de Pétrarque, interprétés parJacques Beaud, Matilde Fasso, Simon Jordan, Fabrice Hayioz et Caroline Reitzel. Mercredi 6 octobre, à 19h. Palais deRumine, Lausanne. Entrée libre.

Théâtre - Cinq spectacles seulement pour la saison 2004-2005 au Théâtre Kléber-Méleau, à Malley, mais ils sont dequalité. Ouverture avec Le Canard Sauvage, une pièce de Henrik Ibsen. Mise en scène: Patrick Haggiag. AvecCatherine Bussière, Jacqueline Corpataux, Benoît Di Marco, Arnaud Le Glanic. Jusqu’au dimanche l0 octobre. Mardi,mercredi, jeudi: 19h. Vendredi, samedi: 20h30. Dimanche: 17h30. Lundi: relâche.

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Théâtre etmusique

folkloriqueAu café-théâtre de la

Voirie.

L es Contes de la Folie-Méricourt,pièce de Pierre Gripari, sont une

histoire d’enfants dont les rôles seronttenus par des adultes. Quatre enfantss’ennuient dans la rue. Ils ne savent pasquoi faire quand survient un musi-cien. Il leur suggère de faire travaillerleur imagination. Chaque enfantinvente alors une histoire et tousquatre se transforment en des person-nages qu’ils viennent de créer. Lesquatre histoires sont: 1. Pirlipipi, deuxsirops et une sorcière; 2. Pouic et lamerlette; 3. Le marchand de fessées; 4.La sorcière et le commissaire. Ils chan-tent aussi des chansons. Florence Baysdécouvrit la pièce en Avignon, il y aune dizaine d’années. Pour l’interpré-ter, elle créa la Compagnie Contes surToits, composée d’amateurs éclairés.

M. Th.

Les Contes de la Folie-Méricourt, dePierre GripariAdaptation: Damien BricoteauxMise en scène: Surya Fidanza.Musique: Stéphanie MuggliAvec: Florence Bays, Estelle Terradillos,Pierre Fidanza, Benoît Terradillos.Mercredi 6 octobre à 15h et vendredi8 octobre, à 20h30

Musique nomade,russe et tzigane, par laCompagnie Zorongo

Des chants nostalgiques, tantôt lan-goureux, tantôt échevelés, qui sententbon les épices venues d’Asie, mettenten branle la danse et les départs,réveillent et enflamment les passions. Concert de musique russe et tzigane,par la Compagnie ZorongoAvec Tatiana Eva-Marie, chant etdanse, Anca Maria, violon; DenisFedorov, accordéon

Samedi 9 octobre, à 20h30, dimanche10 octobre, à 17h. Prix des places: Fr 15.-, Enfants: Fr 10.-Café-Théâtre de la Voirie, rue duCentre 10, 1009 PullyRéservation: 021 728 16 82 ou 076335 34 51 ouBillenet www.regart.ch/th-voirie

Théâtre de l’OctogoneUne comédie musicale pour un show concert de Queen.

U ne école de comédie musicale, s’est ouverte récem-ment entre Lausanne et Moudon. Elle sera sur la

scène de l’Octogone les 7, 8, 9 et 10 octobre dans une pro-duction que soutient David Richards, le manager deQueen. Après avoir monté plusieurs comédies musicales (West SideStory en 2003, Myster Jack en 2004) la chorégraphe UrsulaPerakis Roehrich crée en 2003 l’association CôtéScène. Ellemet en place une structure conjuguant la danse, le chant etle théâtre. La première volée de La Compagnie des Jeunes

Comédiens (CoJC) entre en classe en septembre dernier. Ilsont entre 16 et 29 ans. Leur premier spectacle, «A tribute toQueen» et «The show must go on», déjà joué une premièrefois avec succès à Servion au mois de juillet, vient faire halteà Pully.La chorégraphie est montée sur des échafaudages sous unlight-show décoiffant et une ambiance très rock, de quoi enmettre plein la vue...!Réservations au service culturel 021 721 36 20. Prix desbillets de 25 à 45 francs.

Une belle découverteA la Galerie du Prieuré.

D ès le sol de la Galerie franchi, ontombe sous le charme des

oeuvres exposées. On pourrait croire àdes huiles tant le relief est visible. Mais

il s’agit de créations de toiles plissées.Une technique particulière que Laurede Monfreid-Guilliet manie à mer-veille puisqu’elle est née sous sesdoigts. La majorité des tableaux expo-sés lui ont été inspirés par des paysagesde notre région. Elle y réside en effetpar affinité avec la tranquillité helvé-tique. Pas étonnant donc que ses toiles

Pascal Besson expose à Fribourg

E n compagnie du sculpteur Franco Franchi, l’artiste peintre de Pully exposeses toiles du 2 octobre au 7 novembre à la Galerie de la Cathédrale à

Fribourg (vernissage samedi 2octobre de 17 à 19 heures). «Le message que Pascal Bessonnous adresse est d’une poésie grave,qui nous donne un sentiment desolidité, de plénitude et de profon-deur. Ce n’est pas de la gaieté quenous communique Besson, mais unbonheur dont nous sentons qu’il vadurer» écrit Frank Bridel dans saprésentation de l’artiste au Muséeolympique, Lausanne 2001. Exposition Pascal Besson et FrancoFranchi, Galerie de la Cathédrale,place St-Nicolas, 1700 Fribourg,tél. 026 322 48 96. Ouvert me:14h30 à 18h30, je: 11h à 18h30,ve: 14h30 à 18h30, sa: 14h.30 à17h, di: 11h à 12h ou sur rendez-vous. Attention! Dimanche 3octobre, en raison de la courseMorat-Fribourg, la galerie sera fermée le matin, et ouverte l’après-midi de 14h30à 17h. Gan

Cinéma africain àBelmont

Dans le cadre de son soutient à Kera Douré, Belmontprésente «TGV».

D es membres de l’Association«Belmont soutient Kera Douré»

à laquelle appartenait Frank Musyvont prochainement se rendre auBurkina Faso. Outre leur chagrin, ladisparition de leur ami revêt une autredimension encore pour les cousinsd’Afrique. L’engagement de FrankMusy pour les causes humanitairesdéfendues par cette association avait,grâce à lui, un retentissement impor-tant. Cependant l’œuvre continue etles membres en partance ont gardétoute leur motivation pour continuerles projets en cours et rassurer leursamis africains que la vie continue, tou-jours avec leur aide.Chaque année, un souper de soutienétait organisé pour récolter des fonds.Il a été décidé d’alterner désormais cesouper avec celui du téléthon organisépar les pompiers. Aussi, en lieu et placeet avec l’aide du ciné-club de Belmont,une soirée cinéma est organisée. Elle sedéroulera le 8 octobre prochain avec laprojection, toujours à la grande salle à20h15 de TGV du réalisateur sénéga-lais Moussa Touré. La distribution comprend BernardGiraudeau, Oumar Diop Makena,Philippine Leroy-Beaulieu, Al Ham-dou Traore et Joséphine Zambo. Ils’agit d’un «road movie» à l’africaine.

TGV est le bus reliant Dakar àConakry et que conduit Rambo. Maisil est des régions du globe ou toujoursgronde une révolte. Il faut alors faireappel au système D, juste pour ne pasmourir. Des circonstances qui tissentdes relations entre les passagers, quelleque soit la couleur de leur peau. Adécouvrir donc le 8 octobre. Entréelibre, collecte à la sortie.

Nina Brissot

Frank Musy en Afrique en 2000. Photo N. Jan

Pully

Braderie - L’Association d’entraide familiale de Pully, Paudex, Belomontorganise sa traditionnelle braderie vestiaire d’automne à la salle commu-nale de Pully le mercredi 6 octobre de 14h à 18h. Les personnes désirantparticiper au troc peuvent déposer leurs objets le mardi 5 octobre directe-ment à la salle le mardi 5 de 14h à 16h et de 20h à 21h.

Pully

Militaire - «Les Alpes, enjeu des puissances européennes» est le thème duprochain cours du Centre d’Histoire et de prospective militaires qui sedéroulera à Verte Rive, av. du Gén.-Guisan le 7 octobre à 18h30. Ce courssera donné par Honoré Coquet.

Pully/Paudex

Vente paroissiale - Le rendez-vous automnal de l’Association paroissialePrieuré Paudex Coteau aura lieu ces 1er et 2 octobre à Paudex. La vente,journée contact de l’Associaton se tiendra dans la grande salle de Paudex le1er de 18 h à 22h et le samedi 2 de 9h à 16h. Livres, bibelots, pâtisseries etproduits frais seront proposés tout comme des articles de bazar. Des repasseront également proposés et pour les enfants, un château gonflable leurpermettra de se défouler à l’extérieur. La Fanfare municipale de Pully serade la partie le vendredi soir tandis que l’animation du samedi sera assuréepar Roger Bron, homme orchestre connu dans la région. Enfin, un chœurd’enfants prendra part à la fête. Les personnes souhaitant apporter des lots,livres ou bibelots peuvent le faire jusqu’au midi le vendredi 1er en se ren-dant au secrétariat paroissial du Prieuré à Pully.

Epalinges

Concert - Dimanche prochain 3 octobre au temple des Croisettes seradonné un concert de musique française et allemande du XVIIIe siècle avecle Lausanne Bach Ensemble. Il est organisé par l’Association musicaled’Epalinges. Ce même dimanche, dans le secteur du bois de la Chapelleaura lieu la marche de l’Espoir en faveur de Terre des Hommes.

Lausanne

Santé - Sous le titre «La douleur, parlons-en!» une conférence-débatpublique sera donnée à la salle Alberville du Palais de Beaulieu le 6 octobrede 18h30 à 20h. Organisée par la clinique Cecil et APD, la conférence auraà son programme une présentation de l’Association suisse pour personnessouffrant de douleurs chroniques (APD) et des interventions des Dr AnneFrançoise Allaz et Philippe Mavrocordatos de Genève ainsi que du DrMarco Vannotti de Lausanne. Le modérateur sera Jean-Claude Combaz,représentant de l’antenne romande d’APD. La salle est facilement acces-sible pour les personnes à mobilité réduite.

dégagent une sérénité et un bien-êtrelumineux encore accrus par la douceurdes courbes que permet ce plissé,comme un éclatement de joie et debeauté. De ses oeuvres plus sombres -mais néanmoins sans tristesse - l’artistedit simplement: «Il n’y avait pas desoleil». Curieusement Laure de Mon-freid-Guilliet qui a vécu en Francedans un milieu artistique, n’a presquejamais exposé. C’est sans doute à Pullyla première et dernière fois qu’on peutdécouvrir et admirer ses toiles. Unechance à ne pas manquer.

Martine Thomé

Laure de Monfreid-GuillietGalerie du Prieuré, rue du Prieuré 4,1009 PullyOuvert de 10h30 à 12h30 et de 15h30à 18h30Samedi et dimanche: de 10h30 à 13h30Jusqu’au dimanche 3 octobre

Laure de Monfreid-Guilliet.

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Région6 Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


Hima la Vie déménage à Romanel !.....mais reste à Pully pour produire sa crème Budwig.

S uccès oblige! Suite au développe-ment important de ses affaires, la

société Hima La Vie s’est sentie un peuà l’étroit à Pully. Avec quelques trans-formations, elle dispose aujourd’huid’un local spacieux à Romanel-sur-Lausanne.«Nous nous installons dans un localsuperbe pour exposer tous nos pro-duits alimentaires naturels. Nous yavons également notre administrationet nos services d’importation et de dis-tribution. Mais nous gardons noslocaux de Pully, à C.F. Ramuz (juste àcôté des bureaux du Régional!) oùnous produisons la crème Budwig,part du régime prescrit par la DresseKousmine. C’est un nouveau pan de lavie de l’entreprise qui s’ouvre» expli-que Jean-Pierre Hirsbrunner, le patrond’Hima La Vie.

30 ans à PullyFondée en 1946 par M. HirsbrunnerPère, Hima La Vie est une entreprisefamiliale qui dut son premier succès àl’invention des yoghourts artisanauxaux fruits frais. En 1974, Jean-PierreHirsbrunner rejoignit son père à Pullyet développa l’éventail des produitsmaison. En 1984, Hima négocia unvirage important en se lançant dans lafabrication et la commercialisation desproduits alimentaires de la Dresse C.Kousmine, dont la crème Budwig.A l’écoute des préoccupations nutri-tionnelles contemporaines, Hima necesse d’innover ces dernières années.Elle sélectionne et fabrique des pro-duits de haut de gamme à prix raison-nables. Elle a obtenu par exemple ladistribution exclusive d’huiles végé-

tales vierges, biologiques, non désodo-risées, de première pression à froid parune vis à rotation lente.La clientèle d’Hima La Vie est trèsdiversifiée: épiceries, magasins diété-tiques ou d’alimentation saine, phar-macies, drogueries, centres de santé,hôtels ou cafés-restaurants.

Jour de fêteLe samedi 18 septembre fut un jour defête à Romanel. Les nombreux invitésde Jean-Pierre Hirsbrunner eurenttout loisir de visiter, regarder et dégus-ter nombre de produits surprenants.On y a rencontré Eric Vigeau, troi-sième génération d’une famille d’hui-liers, Carole Dougoud, pionnière enSuisse «des saveurs nouvelles avec seslégumes de mer». On y a dégusté leSojachiz, un fromage sans cholestérol,

La route du MoûtDe Lavaux à Payerne, un attelage à cheval s’en ira

le 2 octobre.C’est en effet ce samedi 2 octobre quesera organisée la désormais tradition-nelle route du Moût. Créée en 1995 àl’initiative du Payernois Daniel Jomi-ni, et Henri Chollet, vigneron desdomaines viticoles de la commune dePayerne en Lavaux, elle se fait avec unattelage, tiré par deux chevaux pourprendre la route autrefois empruntéepar les charretiers et qui va de Lavauxà Payerne. Le convoi s’en ira à 9h du vignoble deMontagny Villette pour arriver vers10h de la Tuilière (le Tronchet) conti-nuant vers Forel-Lavaux où il ferahalte à la place des Cornes de Cerf à10h45, puis une autre à 11h30 àMézières à la place Centrale pui àCarouge. A 12h15, le convoi devraitêtre à Moudon, place du Marché d’oùil repartira, après avoir fait boire les

chevaux, vers 14h... Quelques passagesobligés encore à Lucens, place Wenger,Ancienne-Poste puis à Villeneuve,Auberge communale; à Granges-Mar-nand, Fétigny, et arrivée à Payerne vers17h40 où l’attelage et son chargementferont le tour de ville avant de distri-buer du moût en verre de l’amitié àl’entrée de la Cave de la Reine Berthe,côté place de la Concorde ou le moûtsera par la suite élevé dans des fûts dechêne.Le départ de ce convoi sera précédé, levendredi soir 1er octobre, par unepressée à l’ancienne dans le vieux pres-soir restauré du vignoble de Mon-tagny. Cette pressée marquera le débutde la vendange. Rappelons qu’autre-fois les charretiers roulaient de nuit(avec moins de haltes) et rentraient lesurlendemain.

Lutry

Jazz - Le caveau du Singe Vert reprend ses concerts jazz le vendredi 8 octobreet le samedi 9 octobre avec «Certains l’aiment chaud». Qui, pour l’occasion,se passera des références de Marylin Monroe mais fait allusion à un orchestrede jazz New Orleans composé de 5 Parisiennes toutes déjà venues au SingeVert. Années 20, un peu revues au corrigées, sont au rendez-vous.Réservations indispensables au 021 866 16 26.

Lions Club Lavaux

Don - La bibliothèque sonore romande a procédé dernièrement à l’inaugura-tion d’un nouveau studio numérique à la rue de Genève à Lausanne. Cetteréalisation a pu voir le jour grâce à un soutien du Lions Club de Lavaux qui aoffert un chèque de 10’000 francs. Lors de cette inauguration, un livre sonorede la nouvelle génération a pu être présenté. Enfin, un 13’000e ouvrage a puêtre enregistré et il s’agit de «L’Odyssée». Ces cassettes littéraires ou CD sonttrès demandés par les personnes malvoyantes ou handicapées et en 2003 ce nesont pas moins de 717 CD qui ont été prêtés.

S’habiller via l’ordiTrouvaille pour celles qui ont (encore) du temps.

L e temps, on en gagne et on en perd.Certaines aiment courir les magasins

pour s’habiller d’autres passent du tempssur leur ordinateur. Pour les aider, LaRedoute vient d’inventer un petit jeu, mafoi, fort sympa.Le no 1 de la vente par correspondancepropose un mannequin que l’on grandit,grossit, raccourcit ou allonge en lui don-nant nos propres mensurations, taille,poids, centimètres, tours de taille et autrestours. On choisit également sa coiffure et,d’un seul clic sur l’objet du désir, on l’ha-bille! Pantalon, non pas terrible cemodèle, jupe courte, petite culotte, bref,avec assez de clic on arrive à la silhouetteparfaite qui conviendra à ce mannequinmobile image de soi-même. Reste qu’àcommander. Depuis le début de l’année lesite www.laredoute.ch a déjà été consultépar 1’350’000 visiteurs et un client surtrois passe commande sur le web. Adieules catalogues.

(SC)Le mannequin à modeler...

Lutry accueille les boursiers vaudois59e assemblée de l’Association cantonale vaudoise des boursiers communaux.

A l’occasion de la fête des ven-danges, rarement Lutry n’a été

aussi collée à son adjectif. Le bourg fes-tif! Les boursiers vaudois en assembléeannuelle à Lutry n’ont connu pareilleimage véhiculée depuis des décennies.En parcourant les ruelles du bourg, ilsont senti que cette période de vieintense a cimenté l’expression des cita-dins avec le monde vigneron qui lesentoure.

Le Département des financesvaudoises dans la rue!Tout le gratin des finances du cantonde Vaud était présent lors de cetteassemblée. Pascal Broulis conseillerd’Etat, Eric Golay, chef de service du

SJIC, Armand Rod, président de laCommission des finances, Madame lepréfet du district de Lavaux FlorenceSiegrist, le syndic de Lutry WillyBlondel accompagné des conseillersmunicipaux Maude Savoy-Bally etJacques André Conne qui présentaavec humour la commune de Lutry. Présidée par Edy Rod, cette assembléea surtout vu un déferlement des res-ponsables des finances du canton.Pascal Broulis a évoqué avec insistancela cohérence du budget et la nécessitéd’être proche de la population. Sansperdre de vue l’amélioration des gainsde productivité, il a précisé que l’axede son programme tournait autour del’article constitutionnel sur l’assainis-

Florence Siegrist, préfet du district de Lavaux et Gilbert Gerber, chef du service des finances dela ville de Pully. GR

Les bousiers vaudois se font mener en bateau. GR

sement des finances. Déterminé lemagistrat vaudois a exposé les raisonsde son plan ordonné mais nullementsévère a-t-il déclaré. Eric Golaz, enrelevant les difficultés de la péréqua-tion, s’est attardé sur l’analyse labo-rieuse de la facture sociale. Cet exer-cice périlleux mettant en équilibreprécaire les prévisions budgétaires.Le responsable cantonal de sur-veillance des finances communales adéveloppé les tâches de son service. Il asurtout évoqué la procédure decontrôle, la gestion des risques et leplafond d’emprunt des communes. Al’évocation de ces activités, un légermurmure s’est dégagé dans l’assembléepour savoir si un tel organe de censureépiait également les finances du can-ton de Vaud...

Le boursier de Pully Gilbert Gerberà la retraiteLe chef des finances pulliérannesdécroche de la vie active. GilbertGerber, il faut le dire, c’est le talent auservice du public. Au virage de lasoixantaine, il aborde les rives de lasérénité sans que son dynamisme nes’effrite. Lui qui de tout temps a équi-libré les rôles dans sa vie profession-nelle et artistique peut aujourd’huidonner la pleine mesure de ses sensibi-lités pour l’art. Sa vie durant il s’estvoué à l’expression novatrice. Sansrépit il a conjugué travail, théâtre, cos-tumes et décors avec compétence etaptitudes innées pour la créativité.Coup de théâtre en cette année 2004,Gilbert Gerber gagne l’antichambredu repli professionnel pour mieuxdévelopper ses facultés créatrices. Auplaisir de les découvrir...

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les produits du terroir de Biofarm. Ona même assisté à une démonstration de«beauté par les produits naturels», spé-cialité de Mme N’Dao et sa gamme decosmétiques à base de pur beurre deKarité.Hima La Vie est une PME qui compteune douzaine de collaborateurs. Ellerecourt régulièrement aux conseils denutritionnistes et de spécialistes endiététique et en gastronomie. Sa devise«Qualité, bien-être, gastronomie etrespect de l’environnement» semble nepas être trahie à Romanel.

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Jean Hirsbrunner dans son nouvel espace de Romanel. GAN

Lavaux 7Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


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Taux d’imposition stable à RiexLa fusion des corps de sapeurs-pompiers traitée au Conseil communal.

21 conseillères et conseillers se sontréunis sous la présidence de MoniqueSprüngli pour la troisième séanceannuelle du Conseil communal. LeConseil a débuté par l’adoption dutaux d’imposition pour 2005, qui resteinchangé à 75% de l’impôt cantonal.Le syndic Badoux a expliqué que lasituation financière de la communepermet cette stabilité, mais qu’il faudras’attendre à des augmentations d’im-pôts, car le canton n’est pas prêt deperdre sa manie de reporter ses chargessur les communes. Que nos com-munes fusionnent ou pas, il faut doncs’attendre à une augmentation de lacharge fiscale, comme quoi les mesuresd’économies et les baisses d’impôts onttoujours un effet négatif quelque part.Suivant les recommandations d’Ar-

thur Sauter, président de la commis-sion des finances, le Conseil adoptenéanmoins ce taux à l’unanimité.

Sapeurs-pompiersIl a ensuite examiné la fusion des corpsde pompiers des cinq communes.Chantal Duboux, municipale, et Jean-Marc Steffen, président de la commis-sion, expliquent qu’il s’agit d’un projetvisant à améliorer l’efficacité de notredéfense contre les incendies et depalier à certains problèmes de recrute-ment, notamment au niveau des ca-dres. Thierry Jacob, membre du Con-seil et commandant du corps de Riex,souligne que cette fusion est tout à faitconsensuelle. Convaincu, le Conseiladopte à une très large majorité cettefusion, la convention intercommunale

P as moins de 70 personnes se sontréunies à Riex le 15 septembre (la

salle St-Théodule était comble, cer-tains ont dû rester debout!) pour s’in-former sur la prochaine réunification

des communes. En présence des syn-dics des autres communes et des prési-dents des groupes de travail intercom-munaux, notre syndic, Jean-DanielBadoux, a tout d’abord longuementexpliqué le projet, sa genèse et sesdétails. Il a souligné que la réunifica-tion de nos communes est un proces-sus naturel. Aujourd’hui déjà, de nom-breuses tâches sont faites en commun:écoles, épuration des eaux, service dufeu, protection civile, ramassage desordures, fête du premier août, etc...Fusionner les communes reviendraitdonc à institutionnaliser une collabo-ration déjà fructueuse et amélioreraitle contrôle démocratique: actuelle-ment, bien des tâches sont confiées àdes commissions intercommunales,sur lesquelles les élus de la populationn’ont que peu de contrôle. De plus lafusion ne nuirait pas à l’identité de nosvillages, qui conserveraient leurs noms,leurs sociétés, leurs fêtes et leurs appel-lations vinicoles. La nouvelle com-

et le règlement du feu qui s’y rappor-tent. On constate une fois de plus quele partage des tâches entre nos cinqcommunes est de plus en plus étroit etque la réunification ne serait que lasuite logique de cette collaboration. Puis, Jean-Daniel Badoux a donnéquelques informations concernantcette réunification (voir ci-après). Il anotamment indiqué que les séancesd’informations organisées jusqu’iciont été très assidûment suivies, preuveque la population de nos villages s’in-téresse à l’avenir de notre région. En fin de séance, la Conseil a égale-ment adopté à une très large majoritéune résolution soumise par PhilippeBaehler, qui demande le maintiend’un district de Lavaux, distinct deLausanne ou Vevey, ce que soutientaussi la Municipalité. Il est en effetimportant que notre région ne soit pasdécoupée en morceaux devant êtreintégrés à un «grand Lausanne» ou àune «grande Riviera». Là encore, lafusion des communes permettrait demaintenir la cohésion de notre région,quelle que soit la décision du GrandConseil au sujet du découpage des dis-tricts. La séance se termine (juste avantle traditionnel apéro) par le souhaitd’Antoine Rossier d’organiser plussouvent une fête lors de laquelle laCorniche serait fermée à la circulation.Vu le succès des précédentes expé-riences (notamment lors de l’inaugu-ration de la place Bossard), on ne peutqu’espérer que ce vœu se concrétise!

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Réunification des communes de LavauxLa population de Riex s’informe.

mune, sans être un «mammouth», seraitplus forte, par exemple face à un can-ton chaque jour plus gourmand. Enrationalisant l’administration commu-nale, elle offrirait plus de services à lapopulation qu’aujourd’hui, sans aug-menter les impôts. Puis, la parole a été donnée à la popu-lation. Aux remarques positives se sontaussi jointes des avis négatifs. Certainsredoutent que Riex ne se fasse «man-ger» par Cully et Grandvaux, plusgrandes, et ne puisse plus défendre sesintérêts. Le syndic a répondu que lesanciennes communes, lors de la pre-mière législature, auraient automati-quement des représentants dans lenouveau Conseil communal et lafuture Municipalité, afin de ne pas êtrenégligées. Il a aussi souligné que, dansbien des communes plus grandes, leshameaux conservent leur identité etpeuvent défendre leurs intérêts (parexemple Savuit sur la commune deLutry, ou même Chenaux sur celle deCully!). D’autres on craint que lapopulation ne se désintéresse des affai-res de la nouvelle commune: au con-traire, la possibilité de participer à lacréation d’une nouvelle collectivitédevrait sûrement motiver de nom-breuses personnes. La majorité de l’au-ditoire a ainsi été rassurée et tous ontparticipé au verre de l’amitié qui asuivi cette intéressante discussion. Maintenant, les Municipalités vontmettre la dernière main au préaviscommun de fusion, en tenant comptedes remarques faites lors des cinqséances d’information de la popula-tion. Le 22 novembre, les 5 Conseils seprononceront sur le projet, avant quele peuple n’ait le dernier mot au prin-temps prochain. D’ici là tout le mondeaura pu être informé pour se pronon-cer en toute connaissance de cause.

jcs

A Villette, étiquettecentenaire

Créée en 1904, l’étiquette du Villette La Combe esttoujours au goût du jour!

« On a bien essayé de la modifier, dela mettre au goût du jour en la

modernisant... Rien à faire, chaqueannée on reprend l’original de cetteétiquette de 1904, qui tient bien lecoup!» nous confie au téléphone Alo-die Bujard, maman de Béat et PhilippeBujard qui cultivent le terroir de LaCombe à Villette. Les deux jeunesvignerons (29 et 27 ans) incarnent laquatrième génération qui utilise celabel, créé par leur arrière-grand-pèreVincent Desfayes, qui devint par lasuite syndic de Villette et député. En1904, l’étiquette habillait sa meilleurecuvée: «Villette 1er choix», devenuavec le temps «Villette La Combe».En 1904, le phyloxera ravage depuistrois ans la Champagne et la Bour-gogne et n’épargne pas les vignoblesromands. En 1904, à Lavaux, on pré-pare avec fièvre la première Fête desVignerons du XXe siècle (1905), enmême temps que l’on fête à Rivaz lanaissance de Paul Chaudet, futur pré-sident de la Confédération!

Wanted!L’étiquette de 1904 est à l’effigie d’unevendangeuse face au bourg de Villetteavec, en arrière-plan, les rives duLéman. Le style, léger et contrasté,rappelle un peu les peintres nabis de la

fin du XIXe siècle (aplats de couleurunie cernés de noir). Mais hélas, on neconnaît pas le nom du créateur(peintre ou graphiste) de cette époque.Tant la maison Roth & Sauter quiimprime régulièrement l’étiquette quela famille Bujard avouent leur igno-rance ou leur oubli... Peut-être l’un denos lecteurs de Lavaux ou l’un desmembres de la Confrèrie de l’étiquetteseront-ils en mesure de renseigner larédaction du Régional? L’appel estlancé.

Georges Nippell

Rond-point décoréV endredi dernier. premier jour de

la fête des vendanges à Lutry,Riex fêtait Bacchus à sa manière. LaMunicipalité a, en effet, procédé àl’inauguration d’une œuvre signéeEric Dessous-l’Eglise, une feuille devigne qui orne désormais le giratoire àl’entrée du village. Pour l’occasion, lesnotables se sont retrouvés autour d’unbuffet, au son d’un concert donné parDaniel Thentz et ses musiciens.

Photo GAN

Pantin, pantine àSavigny

La comédie musicale sera jouée le 8 octobre à 20hà la salle du Forum.

Pantin est pressé. Il va trop vite. Engourmandise, en amitié, en tendresse,en vélo... et il tombe! Dans son coma,en flashes successif, il revoit sa vie et sessouvenirs de gosse. Il s’agit d’un spectacle musical pré-senté par le choeur Parenthèses, dirigépar Luco Bunzli, qui reçoit la«Maîtrise de l’Annonciade de Romontet environs» sous la direction d’YvesPiller. Pantin Pantine est une comédie

signée Allain Leprest et RomainDidier. En tournée en Suisse romandele spectacle fait halte à Savigny le 8.

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Corsier sur Vevey

Concert - L’ensemble Couleur Vocale, accompagné du Chœur des jeunes,donneront concert le vendredi 1er octobre à 20h30 en l’église de Corsier-sur-Vevey. Il s’agit de l’unique concert d’automne et les deux ensemblessont dirigés par Roland Demiéville. Le programme comprend des airspopulaires de Suisse et d’ailleurs ainsi que des chants de la Renaissance auGospel et jazz. L’entrée est gratuite, chapeau à la sortie.

Vevey

Théâtre - Contes Erotiques: célébrer l’amour sous le regard amusé de Dieu.Racontés par Anne Martin et Christine Métrailler. Vendredi 8 et samedi 9octobre. Espace Guinguette, Chaussée de la Guinguette, 1800 Vevey.Ouverture des portes: 20h. Spectacle: 21h. Entrée libre. Chapeau.

Grandvaux

Jazz - ça va jazzer aussi au Signal de Grandvaux et ce, dès demain samedi 2octobre avec les Only Blue Stompers (New Orleans) qui ouvrent la saisonjazz de ce restaurant du Signal. Le concert débutera à 21h pour s’achever versminuit. Les réservations sont indispensables au 021 799 11 66,

Puidoux

Exposition - Crêt Bérard à Puidoux présente actuellement une expositionde techniques mixtes intitulée «Signes et écritures», signées par Gil Pidoux.Elle restera en place jusqu’au 24 décembre.



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Prochain concert de l’Association des Concerts de Savigny

Vendredi 8 octobre 2004, à 20h, au Forumde Savigny

PANTINPANTINEune comédie musicale de Romain Didier

par “l’Annonciade”, choeur d’enfants et de jeunes de RomontDirection: Yves Piller

En première partie:

BOUQUET DE CHANSONSpar “Parenthèse”, choeur mixte de la région Lavaux

Direction: Luc-Olivier Bünzli

Bienvenue à tous les enfants de 7 à 107 ans

Galerie de la CathédraleFRIBOURG - Tél. 026 322 46 96

Du 2 octobre au 7 novembre

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Le choc des valeurs en politique

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Une Suisse ouverte:valeur ou tabou?Lundi 11 octobre 2004, à 19 heures

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Lutry 9Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


Fête des Vendanges 2004Sous le signe de la chance et des comédies musicales.

S i la météo ne fut pas des plus sympathiques envers lesorganisateurs de la Fête des vendanges en envoyant bise

et ondées vendredi et samedi, elle eut honte de pousser leschoses trop loin. Et c’est sous un soleil radieux que s’estdéroulé le cortège des enfants placé sous le thème de comé-dies musicales. Un grand bravo aux travailleurs de l’ombre grâce à qui l’ona pu découvrir de splendides costumes et des chars decinéma, tous impressionnants. La foule des grands jourss’était réunie à Lutry pour applaudir guggens et fanfares,chars et défilés et tous ces enfants, ravis d’être les vedettesd’un jour. Il faut croire que le cortège était particulièrementréussi car le public s’est montré généreux et le drapeau,outre un traditionnel bouton, a recueilli plus de 5000 francsde dons. Par ailleurs, sociétés de service, bénévoles et amis de la fête,ainsi que les tenanciers des différents caveaux se réjouissentdu bilan positif de cette fête qui a vu affluer un nombreimpressionnant d’étrangers, tous curieux et ravis de décou-vrir un folklore local enchanteur pour tous.

Comédies, comédies, thème de cette fête a été particulière-ment apprécié en se prêtant à des montages de chars extra-ordinaires. Un concours du plus beau char était lancé et LeRégional vous transmettra les résultats dans sa prochaineédition.La Fête des vendanges 2004 est terminée. Vive les ven-danges qui débutent cette semaine.

Nina Brissot

1’580 francsde plus pour la Colonie de Lutry

C’est le montant que les Soroptimistes de Lavaux ontrécolté samedi lors du marché sur leur stand de pâtisse-ries installé sur la Grand-Rue. Leurs propres confectionsont été généreusement complétées par les apports desparents des élèves et des donateurs, commerçants de laplace et privés.

Dégustation Le P’tit Louis du Régional

N ous remercions tous les participants de notre dégustation «Le p’tit Louis duRégional» qui a eu lieu durant la fête des vendanges de Lutry.

Le premier prix, 1 appareil de photo numérique d’une valeur de Fr. 349.- a étéremporté par Madame Nathalia Loetscher, à Lutry.Le deuxième prix, 1 logiciel Adobe Photoshop d’une valeur Fr. 119.-, a été rem-porté par Madame Rhoda Davidson de Lutry2 bons de 20 tirages Online-Prints 10x15 gratuits ont été gagnés par MonsieurRoger Favre de Lutry, ainsi que par Madame Fabienne Butty de La ConversionLes prix de ce concours ont été mis à disposition par notre partenaire Fotolabo.

Vevey - Riviera10 Le Régional 1er octobre 2004 - No 245

REGIONAL P Date N C M JX10 01.10

Le plomb prend du poids !IMPRIMERIE • Atelier typographique à l’ancienne, le Cadratin compose, imprime et édite au plomb dans un nouvel espace de 260 m2.

Profil d’un musée opérationnel à Vevey et de Jean-Renaud Dagon, le maître des lieux.

« Bien sûr, je ne vis pas de cela! Jedirige à côté (10, rue de la Made-

leine) une imprimerie moderne quime permet de vivre et de nourrir mapassion: la typo et le plomb!», déclareJean-Renaud Dagon. Lorsqu’il n’estpas dans ses ateliers, cet artisan etartiste, un peu baba-cool et passionnéde 52 ans, chevauche sa Harley-Davidson ou assiste à des courses debob, un sport qu’il a pratiqué pendantdix ans à St-Moritz.

Du plombe en masse!L’analyse de l’invitation qu’il a adresséeà ses proches et amis en dit long sur laconnaissance de son métier. Dépliantde papier cuve de 160 gr, collé sur uncarton ordinaire («du genre de ceuxqui protègent les palettes»). Textes endrapeau composés à la main en unesuperbe Bodoni romain. Illustrationen relief à l’effigie d’un petit bon-homme qui se sauve en tenant sonhaut-de-forme à deux mains. Explica-tion de Jean-Renaud Dagon: «Ce des-

sin au trait provient d’un ancien clichéde Deberny & Peignot (Paris) que j’aidéniché par hasard. Les typos dudébut du XXe siècle appelaient «cadra-tin» l’espace blanc de décrochementd’un texte au début d’un paragraphe etpar extension le haut-de-forme. Nomque j’ai adopté pour mon espace-typo.C’est aussi le logo de mon entreprise».Des caractères typographiques, il en aen plomb et en masse! 250 casses,impossible de chiffrer le nombre danstous les corps et toutes les familles:Bodoni, Garamond, Clarendon, Cas-lon, Diethelm, Grotesque (Helvetica),Times, Baskerville, et même le Mis-tral, le caractère mode des annéestrente qui avait la prétention de repro-duire l’écriture de Jean Cocteau!

Plus vivant que l’offset«Je peux même fondre des caractèrestypographiques, je dispose d’unevieille fondeuse Ludlow. Le local quej’occupe appartenait jadis à un forge-ron» explique le maître des lieux,

Jean-Renaud Dagon sur son Massicot Stamminger (Bern) de 1910!La «Heidelberg Avenue» à la rue de la Madeleine.

Albert Jacquard à VeveyCONFÉRENCES • Temps fort de la 52e saison de l’Université populairede Vevey-Montreux, le célèbre généticien commentera «Halte aux jeux»,

son récent essai sur la dérive du sport moderne et de l’olympisme.

A lbert Jacquard a répondu favorablement à l’invitationde l’Université populaire de Vevey Montreux (Uni-

pop). Annoncé dans le chef-lieu de la Riviera au printempsprochain, le célèbre généticien et biologiste risque d’y faireun tabac, au vu des 552 spectateurs qu’il avait déjà à lui toutseul attiré en février dernier, faisant exploser la moyenne de400 à 600 personnes qui chaque année assistent aux coursde l’Unipop. L’attachant humaniste livrera cette fois sa réflexion person-nelle sur l’institution de plus en plus contestée des Jeuxolympiques. «Plus vite, plus haut, plus fort... une telledevise passe encore pour des enfants, mais l’on peutattendre des adultes qu’ils mettent leurs performances auservice d’un objectif plus raisonnable», critique-t-il dans«Halte aux Jeux!», son essai dont la publication, peu avantles Jeux d’Athènes, fit grand bruit.

Dramaturges du sacréPas moins de seize thèmes sont au programme de la saison2004-2005 de l’Unipop. En ouverture de cette 52e saison,Rosette Poletti, infirmière-psychothérapeute et docteur ensciences de l’éducation, présentera le 27 octobre quelquesclés pour aider son public à traverser les séparations de lavie.Parmi les autres temps forts, Eric Tappy, ténor suisse né àLausanne qui s’imposa durant près de trente ans comme undes premiers ténors mozartiens sur la scène internationale,présentera deux conférences en novembre, regroupées sousle titre global «Bach-Mozart, dramaturges du sacré et del’humain».Le 9 décembre, Jean-Jacques Tillmann, journaliste à la TSRpendant 37 ans et récent auteur de Carnets de balles, livreraun regard lucide et exalté sur l’évolution des médias et dulangage.Deux médecins aborderont en fin de saison les nouvellesperspectives spectaculaires liées à la chirurgie oculaire etDavid Delapraz, ancien chef de délégation au service duCICR pendant 32 ans, principalement en Asie du Sud et du

Sud-est, parlera des activités de l’organisation humanitaireen faveur des détenus politiques. SNRenseignements et inscriptions: Université populaire, CP171, 1800 Vevey 2. Tél. 021 944 53 11 (de 11h à 13h).www.up-veveymontreux.ch - [email protected]

Albert Jacquard sera à Vevey au printemps prochain pour parler deson dernier livre.

lequel nous précède dans ce qu’il sur-nomme son «Heidelberg Avenue»,bordée de cinq vénérables machines àimprimer. Jean-Renaud les utilisepour ses travaux d’art. Il aime l’im-pression en typo dont il apprécie laprécision, le relief, la rigueur, «le bruitsympa et la vie, c’est plus vivant quel’offset...».Jean-Renaud Dagon a ses propres édi-tions. En typo et offset, il a édité entreautres Chappaz, le poète MaryseRenard (Espaces d’instant, Eclats dePatience), Martha de notre confrèrePhilippe Dubath, Loyse de Savoied’Anne Cuneo ou, toujours aux Edi-tions du Cadratin, un superbe ouvragede Jean-Jacques Tillmann, illustré encouleurs, sur Silvio Giobellina, sonidole sportive!Jean-Renaud Dagon a égalementconfectionné un imposant cartable,contenant des poèmes illustrés de pré-cieuses gravures en noir, relief et cou-leurs du peintre Corti. Un artiste duHavre qu’il a eu le privilège de rencon-trer et auquel il consacre une placeimportante dans son atelier: «L’EspaceCorti».Les ateliers Le Cadratin seront désor-mais ouverts au grand public chaquesamedi de 9 à 12 heures. Jean-RenaudDagon est prêt à présenter et com-menter tous ses trésors comme ilrépondra à toutes les questions.

Textes et photos:Georges-A. Nippell

Atelier typographique Le Cadratin10, Rue de La Madeleine - 1800 VeveyTél. 021 / 922’40’22Email: [email protected]

Vevey

Images 04 - Au terme de trois semaines d’expositions et de projections sur lethème de l’extase, le Festival Images 04 a accueilli plus de 5000 visiteurs. LeJPEG, bar officiel du festival inauguré cette année a quant à lui accueilli plusde 2000 personnes. Même s’il n’a pas attiré autant de public qu’escompté, leFestival semble avoir trouvé son assise et ses organisateurs préparent déjàpour 2006 une sixième édition.

Rock festif - «La Gaillarde» sera en concert sur la scène «Le Bout du Monde»à Vevey (rue d’Italie 24) les 1er et 2 octobre. Avec une voix à la fois proche deLouise Attaque et de Merzhin et avec des rythmes rappelant ceux des albumsde Noir Désir, La Gaillarde a su ajouter tout ce qu’il fallait pour faire du rockà la française, dynamique et qui donne envie de bouger. Début des concertsà 21h30, entrée libre, collecte à la sortie pour les artistes.

Chardonne

Promenade du Château - La Promenade du Château sera ouverte à la cir-culation à double sens. 72% des habitants de la commune se sont prononcéspour le projet municipal devisé à 1,5 million de francs consistant à transfor-mer le chemin en une route à double sens avec trottoir, éclairage public etmise en séparatif des égouts. Le référendum lancé contre ce projet par uncomité réunissant riverains, propriétaires du château et divers citoyens aengendré un taux de participation de 66%. Les travaux devraient être termi-nés pour Noël 2005.

Saint-Légier

Humour - Spectacle humoristique présenté par les Glops, «Harry Covert»promet détente et fous rires. Samedi 2 octobre à la grande salle de St-Légier.Billet 10 francs, en vente au Kiosque Miki (St-Légier), gare de Blonay etMontreux Vevey Tourisme. Renseignements au 021 943 45 90.

Blonay

Concert des participants - Au centre de Musique Hindenmith aura lieu le2 octobre à 11h le concert des participants de la 4e académie de musique dechambre pour flûte, hautbois, violon, violoncelle et piano. Infos au 021 94305 20.

La Tour-de-Peilz

Soirée Jeux - Comme chaque premier mardi du mois, la ludothèqueaccueille sa soirée jeux le 5 octobre. Entrée libre. Contact Nathalie AutierRenno, 021 981 29 07.

Vevey - Riviera 11Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


Dans l’œil de la police virtuelleSURVEILLANCE • Un élu libéral propose un dispositif inédit de caméras «intelligentes» pour renforcer la sécurité à Vevey.

Les deux municipaux socialistes continuent par ailleurs d’exprimer leur désaccord avec la gestion de ce dossier par le syndic.

M ême si la sécurité ne figure pas àl’ordre du jour du prochain

Conseil communal de Vevey, le sujetne cesse d’agiter les méninges des élus.A l’image du libéral Jacques Chappuisqui s’apprête à jeter, via une motion,un nouveau «pavé dans la marre...»,selon ses propres termes. «On verrabien si je me fais moucher», anticipel’élu, «mais la façon dont laMunicipalité gère ce dossier ne nousplaît absolument pas». Lors du dernier plénum, le syndicradical Dominique Rigot avait décidécontre toute attente de retirer le pré-avis municipal visant à renforcer lasécurité en ville. Le projet prévoyaitl’engagement de gardes municipauxsupplémentaires et le renforcement dupersonnel éducatif. Après un gros tra-vail d’étude, la commission multipar-tite du législatif préconisait de nemettre en œuvre que le volet préventifet d’intégrer le volet répressif à laréforme Police 2000 en cours. Unesolution «bancale» pour le syndic, «cesdeux aspects étant indissociables». (lireLe Régional des 3 et 10 septembre).Les deux membres socialistes de laMunicipalité avaient alors manifestéleur désaccord avec le syndic par unenouvelle rupture de collégialité. Dans

le dernier tous ménages du PS vevey-san, ils en remettent une couche, à sedemander si l’exécutif peut encore tra-vailler sereinement (voir encadré).

Visages brouillésDu coup, «le Conseil communaltraîne la patte, s’enferre dans des pro-cédures qui n’aboutissent pas et il ne sepasse rien. On se moque non seule-ment des élus qui aimeraient avancerdans cette histoire, mais aussi et sur-tout de la population qui attend desmesures efficaces et rapides», critiqueJacques Chappuis. Pour apporter sa pierre à cet édificechancelant, il propose «des yeux et desoreilles supplémentaires» pour renfor-cer la sécurité en ville au moyen d’undispositif inédit de caméras de sur-veillance dites intelligentes. Mis aupoint par l’EPFL, ce logiciel d’enregis-trement d’images a la particularité dene réagir qu’aux scènes suspectes etd’effectuer automatiquement unbrouillage cryptographique des visageset des numéros de plaques des voi-tures. Les scènes sont visibles, mais lespersonnes ou les objets leur apparte-nant, tels que voitures, vélos ou autres,ne peuvent pas être reconnus sans uneclé. Seul le possesseur de cette clé, unjuge par exemple, peut accéder àl’image réelle. L’EPFL a établi à la demande deJacques Chappuis un projet piloteapplicable à la ville de Vevey.Branchées sur le système WI-FI (sansfil) de la place du Marché, deux camé-ras seraient reliées à deux ordinateursde poche (PDA) équipants les agentsainsi qu’à deux ordinateurs portables,le tout relié à un serveur «situé au postede police».Le coût du système est estimé à 48’000francs, «montant de surcroît de com-pétence municipale», souligne JacquesChappuis. «Le syndic m’a d’ailleurs ditqu’il était intéressé par l’idée». Á suivre

Vevey Libre revient à la chargeNonobstant le retrait du préavis par cemême syndic, Jérôme Christen avaitdéposé en fin de dernière séance unemotion décision au nom du groupe

Vevey Libre visant à quand mêmeadopter les conclusions de la commis-sion. Mais le texte n’avait pas pu êtrevoté, la droite ayant bruyammentquitté la salle pour que le quorum nesoit plus atteint. A cause de cette fin enqueue de poisson, «le Conseil commu-nal n’a pas eu la possibilité de se pro-noncer», déplore Jérôme Christen.Aussi, l’élu centriste promet de revenirà la charge, avec le même texte ou légè-rement modifié: «Cette motion déci-sion ne serait en aucun cas contrai-gnante pour la Municipalité, mais ellepermettrait au plénum de faire part desa volonté politique. C’est la moindredes choses. Déjà qu’il n’a pas beaucoupde compétences, alors en plus, si on luiempêche d’utiliser celles dont il dis-pose...».«La séance n’avait pas été terminée enraison de la rupture du quorum.Théoriquement, nous devrionsreprendre là où nous nous étions arrê-tés, c’est-à-dire au vote de cettemotion décision», appuie AlainGonthier (Mouvement pour le socia-lisme-solidaritéS).

Report au budget 2005Mais même s’il resurgit via ces deuxmotions, le débat ne connaîtra vrai-semblablement pas d’avancée concrèteavant la discussion sur le budget 2005,en décembre. «C’est dommage»,regrette Laurent Ballif, municipalsocialiste des services sociaux, «parceque si nous avions suivi la commis-sion, nous aurions pu adopter unestratégie globale. Au milieu desquelque 90 millions de francs du restedu budget, le sujet ne ressortira pasautant».De toute façon, s’il avait été mis enœuvre par la Municipalité tel que pré-conisé par la commission, «le voletpréventif n’aurait pas pu démarreravant 2005», souligne JérômeChristen, «le temps d’engager le per-sonnel nécessaire. A partir du momentoù ces mesures figureront au budget2005, nous serons satisfaits parce queça voudra dire que le dossier va del’avant».

Textes: Serge Noyer

«Crispation» à la Municipalité

L ’entente au sein de l’exécutif semble avoir du plomb dans l’aile. A l’ori-gine d’une rupture de collégialité censée exprimer leur désaccord avec le

syndic radical Dominique Rigot dans sa gestion du dossier «renforcement dela sécurité en ville», les deux municipaux socialistes profitent du dernier bul-letin du PS veveysan pour en remettre une couche. En charge respectivement des services sociaux et de la sécurité, Laurent Ballifet Pierre-Alain Dupont déplorent de concert que les mesures préventives dupréavis - engagement de personnel éducatif supplémentaire - soient encoreretardées alors qu’elles étaient approuvées par la commission ad hoc du légis-latif et l’ensemble des acteurs de ce dossier sensible. «En attendant, cesmesures dorment dans un tiroir, au mieux jusqu’au prochain budget annuel,au pire jusqu’au prochain accident», avertit Laurent Ballif. Son collègue Pierre-Alain Dupont fait quant à lui porter le chapeau au patronde l’exécutif: «Après les graves délits qui ont secoué la ville, c’est à une suitede grands cafouillages que doit assister la population de Vevey. De cette situa-tion, il faut bien admettre que le syndic assume une large responsabilité». Ajoutés à ces propos, les coups de gueule répétés de l’élu socialiste Eric Gavin.Lequel, dans le même tous ménages, signe un éditorial cinglant demandants’il y a encore un syndic à Vevey et se fend dans le même temps d’une mise aupoint visant une fois de plus le syndic dans le courrier des lecteurs de 24Heures. Face à pareil tir groupé aux relents propagandistes et aux accents élec-toralistes avant l’heure, le syndic Dominique Rigot n’a pas jugé utile de nousrappeler, malgré plusieurs demandes d’entretien. Ce climat tendu «génère une certaine crispation et rend la vie moins agréablequ’à l’époque où il n’y avait pas encore eu ce genre de fixation», commenteLaurent Ballif. «Mais la Municipalité fonctionne et ce problème spécifiquen’empoisonne pas nos débats», rassure l’édile.

Banques, parkings, routes, magasins, trains, etc. Les caméras sont partout!

Jacques Chappuis: «On se moque des élus!».

Une commission d’enquête sera nomméeSKI AUX PLÉIADES • De 750’000 francs tel qu’annoncé par les autorités de St-Légier et Blonay, le surcoût

de la rénovation des remontées mécaniques serait en réalité de 1’254’000 francs, selon la commission des finances de St-Légier.Insatisfaits par la réponse municipale, les élus décident de confier ce dossier à une commission spéciale d’enquête.

Malgré la réponse de six pagesfournie par la Municipalité de

St-Légier suite à l’interpellation de lacommission des finances (COFIN), leConseil communal tyalo refuse d’ava-ler la pilule de la nouvelle facture - de3,2 millions de francs, elle passe à plusde 4 millions! - de la modernisation dudomaine skiable des Pléiades. Le dos-sier sera confié à une commission spé-ciale d’enquête chargée de faire toutela lumière sur cette affaire. La récente annonce par les exécutifs deSt-Légier et Blonay d’un surcoût de750’000 francs s’ajoutent les 50’000francs que chacune des deux com-munes a dû s’engager à verser auxorganismes de conservation de lanature, avait déjà suscité une levée debouclier au Conseil communal tyalo.Cause de ce dépassement, l’achat d’untélésiège quatre places au lieu du deuxplaces voté par le Conseil communal. De plus, au mépris de la convention definancement liant huit communes dubassin utilisateur des installations, les

autorités de St-Légier et Blonay pro-posent d’absorber seules ce dépasse-ment et de ne présenter un préavisd’apurement des comptes qu’une foisles travaux terminés, d’ici à fin novem-bre. A l’exception de Montreux etVeytaux, toutes les communes du dis-trict se sont en effet engagées fin 2001à participer à cet investissement de 3,2millions de francs selon des critères deproximité et de nombre d’habitant.Qualifiée d’«antidémocratique et illé-gale» par nombre d’élus en colère,dont la confiance en leurs autoritéssemble avoir été rompue, cette doublemanœuvre ne passe pas. A tel point qu’une séance spéciale duConseil avec ce seul objet à l’ordre dujour était convoquée le 27 septembrepour permettre à l’exécutif de répon-dre à l’interpellation de la COFIN.

(lire notre dossier dans Le Régional du17 septembre)

Surcoût réel de 46,6%?Suivant les recommandations de laCOFIN, le législatif refuse donc d’en-trer en matière sur la réponse munici-pale. Au terme d’une séance d’à peineune demi-heure et en présence d’unpublic plus nombreux qu’à l’accoutu-mée, la résolution suivante est votée:«Désireuse de faire toute la lumière surcette situation, la COFIN demande àla Municipalité de mettre immédiate-ment sur pied une commission d’en-quête composée de membres du Con-seil communal chargée de fournir unrapport dans les meilleurs délais».Se déclarant «insatisfaite» par les expli-cations des autorités, la COFIN déploreen effet un manque d’éléments essen-tiels lui permettant de prendre position.Reprenant point par point l’argumen-tation municipale, elle commence parcontester le montant de 750’000 avancépar la Municipalité pour chiffrer ledépassement de budget. «Il s’agit d’uneaugmentation réelle de 1’254’000francs, soit 46.6% par rapport au bud-

get initial», affirme dans son rapportJean Valet, président de la COFIN.Non contente d’acheter un télésiègequatre places au lieu du deux placesvoté par le Conseil communal, laMunicipalité a aussi renoncé en coursde projet de son propre chef aux tra-vaux relatifs au téléski de la Châ (votésà 170’000 francs) ainsi qu’à une partiedes aménagements du restaurant de laChâ (10’000 francs dépensés au lieudes 80’000 votés), ce qui influence à lahausse le montant du dépassementadmis.

Réaction tardiveDépassement qui «n’est vraiment ap-paru certain qu’au printemps 2004»,prétend par ailleurs la Municipalité.Dès lors, «pourquoi le conseil n’en apas été informé à ce moment?», inter-roge la COFIN (réd: l’annonce du sur-coût n’a été faite qu’au début de l’étéaux législatifs concernés).La COFIN met aussi en cause le man-dataire des autorités pour ce projet.

Budgétisée à 45’000 francs, la facturefinale du poste «Etude, nature, défri-chement, honoraire» explose à 395’000fr, soit un dépassement de 777,78%,selon la COFIN. «Comment le man-dataire professionnel l’explique-t-il etla Municipalité a-t-elle estimé devoirprendre des mesures à son encontre?»,interroge le rapport. La COFIN est également «peu con-vaincue» par l’argumentation munici-pale tendant à démontrer que lecomité de pilotage du projet (COPIL)n’avait pas le choix du type d’installa-tion et que le télésiège quatre placess’imposait comme unique solution.Contrairement à ce qu’avait dans unpremier temps affirmé Ernest Cardis,syndic de St-Légier et président duCOPIL, les télésièges deux places sefabriquent encore, selon l’enquêted’Hélène Greset, élue pro tyalo.Face à ces nombreuses zones d’ombre,le rapport de la commission d’enquêteest d’ores et déjà très attendu.

Serge Noyer

Au féminin12 Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


Dictature des standards de beauté, refus de vieillir, besoin dese distinguer dans un monde sculpté au scalpel du marke-ting, tout est en place pour faire le jeu des innovations enmatière de soins. Et celui des femmes, soyons honnêtes.

Naturellement, aucune société ne reste à la traîne. Hélas, personneencore ne peut nous apporter la crème du miracle unique. Par contre,chacun multiplie les micros-miracles phagocytés dans des cellules àappliquer avec une savante gestuelle.

Les soins Et si nos mères grands pouvaient de temps en temps s’offrir une eau desource pour les soins du visage, elles ont eu beaucoup de chance d’ysurvivre. Car aujourd’hui on vous dira l’horreur absolue que peutreprésenter le gant de toilette mouillé sur une peau qui se réveille. Plusjamais ça. Il faut des laits, des crèmes, des huiles, des formules bi-phases, des sérums, un tonic, un anti-rides, un chasse fatigue et unebase qui vous rendra unique. Seules les Martiennes font encore autre-ment. Cependant, elles sont rares dans les salons ou l’on cause.

Ceci dit, la recherche en matière de soins est soumise à une grandeconcurrence ce qui se traduit par des découvertes régulières et intéres-santes. Plus moyen, de nos jours d’acheter une crème de base sans pas-ser par l’explication technico-scientifique de l’effet des enzymes sur lesradicaux libres, des protectines alliées aux glucodéfenses, voire duphoto-vieillissement capturé par un revitalisant détoxifiant. Chouette.Les produits s’améliorent et le vocabulaire s’adapte. La femme y gagneen confort, en fraîcheur, en bien-être. Elle passe plus de temps à s’oc-cuper d’elle-même. Temps souvent précieux qui est celui du silence, dela réflexion, d’une solitude voulue dans une salle de bains ou de soins.Un peu de chaleur, de vapeur, des odeurs, des gestes, se sentir à l’aise.Une pause, l’espace de l’application d’un masque, d’une cure pour sachevelure, le temps que pénètre une huile sèche, un gel, ou que se ter-mine l’émission prise en cours sur la radio. L’instant est égotiste etintime. Pouvoir le prolonger est souvent un luxe qui ne peut s’offrirtous les jours.

Les gestes sont à la détente, au «pré» ou «post» stress. Les soins sontnombreux et chaque femme trouve, pour peu qu’elle se renseigne à labonne adresse, le produit adapté à son type de peau. Celui qui d’uncoup de pinceau gommera une disgrâce, couvrira le bouton sur le nez,fera briller les pommettes en gardant mat le contour du visage. Dansla foison des offres, le conseil d’une spécialiste est souvent bienvenu.N’oubliez pas, en cas de malaise, de demander que l’on vous livre lelexique approprié pour comprendre à quelle heure doit s’appliquer lacrème du quatrième pot et si elle se pose sur ou sous le sérum.

Paraître pour être. Telle est la devisepar Nina Brissot

Ça y est, l’été indien brille de ses derniers feux et la nature s’habille de lumières tamisée.Les femmes ont envie de faire les armoires et les magasins.

De changer d’allure, de coiffure, de maquillage... Bref d’envisager l’automne sous le bon angle.

Et tout est là pour les aider...

Démaquillant quasi magique

The Skin care instant removerC’est Shiseido qui propose cetteformule bi-phase pour un démaquillantdouceur à phase huileuse et aqueuse. Dès octobre 2004. Prix Fr 41.-

Antidote de luxe contre le stressdes fêtes. Pour toutes celles quiont vécu quelques nuits blanches

La Prairie propose une collectionaux extraits de caviar avec, en pièce maîtresse la Crème Caviar Luxe VisagePot de 50 ml 490 frs ou de 100 ml 900 frs.

Chez Nuxe, c’est une crème nirvanesquequi est proposée pour combattre les premières rides. Elle lisse, décrispe etdélasse, tout se qu’il faut pour lestrentenaires stressée ou pas.Le pot de 50 ml est proposé au prix de 59 frs. dès octobre.

Ideal douceur est proposé par Carita Paris avec un programmede trois soins: démaquillant,reconstituant et masque.Arrivent ce mois sur les marchés aux prixde 50.- frs 131.- frs et 61 frs.

Dans son splendide programme PrécisionChanel a sorti un nouveau prolongateurde Jeunesse: age delay, sous formed’émulsion crème jour/nuit, sérum et agedelay pour les yeux. Action ultra précisesur la stimulation des protéinesd’auto-défense. Les prix oscillent entre70.- et 98.- frs

Pionnier dans la recherche cosmétiques, Lancôme mis au point Aqua Fusion unsoin hydratant en continu. Il fusionneavec la peau par application d’unecrème contenant une eau cellulairecomposée de 16 éléments essentielsréactivant le métabolisme des cellules.En vente dès ce mois. Prix 59.- les 50 ml.

Révolution dans les soins anti-âge nouspromet Estée Lauder avec Future Perfect.Technologie de vecteurs cellulairespermettant une libération ciblée descomposants, cette crème diminue lesfines ridules et hydrate de manière permanente. Sur les marchés dès finoctobre. Prix: 102.- frs pour 50 ml.

Pionnier de la beauté et spécialiste dessoins corporels Clarins a réponse à toutes les demandes au féminin comme au mas-culin. L’un de ses derniers nés est le laitcorps express hydratant, vivifiant pourtous les âges.Prix public 49 frs pour 100 ml. toute lagamme. Existe, lait, baume, sérum, soinraffermissant.

Au féminin 13Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


A bouche que veux-tu, Chanel a lancé une révolution technologique avec lèvres impression de Chanel, une formuleen coffret de mousse imbibée d’une «encre» à lèvres dont les trois teintes peuvent sesuperposer grâce à un applicateur floqué. C’est du jamais vu, ça donne un air naturel et ça tient très longtemps. Il s’agitcependant d’une édition éphémère,disponible actuellement au prix de 63.- frs.Un blush pour les joues (58.- frs), 4 ombresfascination pour les yeux (71 frs) et des vernis(31frs) l’accompagne.

Quant au teint qui vous offre une lumière Mate, c’est également Chanel qui le propose avec «Double perfection» unecrème de teint poudrée déclinée en six teintesOnctueuse et sensorielle, sa texture permetune absorption homogène, sans épaisseur, laissantun effet poudré (54 frs) Elle est accompagnée d’un stic correcteur (estompe éclat) pour corrigeroptiquement les cernes et les rougeurs. (36 frs).

Des cils à faire ciller d’incrédulité le plus macho des machos avec Lash XLd’Estée Lauder qui contient des ciresfluides et des fibres permettant d’allongerde 50% ses cils (35.- frs) dès octobre

Toujours chez Lauder, la gamme complètede pure séduction, fards, rouges, vernis, de 26 à 48 frs. Et comme accessoire, une sériede brosses et pinceaux adapté à chaquemilimètre du visage (175.- frs le set)

Du caramel ! Avec un rouge laqué tenueextrême, Lancôme habille les lèvres decouleurs intenses et les recouvre d’une geléepour envies gourmandes. C’est miroitant,scintillant, brillant, a effet vinyle, parfaitementjuteux et ça s’appelle Juicy wear. 15 teintes42.- frs. fin octobre

Et pour le Glamour. Lancôme suggèrela sophistication d’une collection «Sweet vintage» qui rend hommage au look 80. Œil brumeux, bouche charmeuse palettes star, poudre bohême, tout un programme. Prix de 21 à 64 frs.

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A découvrir aussi

Ombre couleur éblouissante etrouge cristallisant, le tout portésur une robe de star, Clé de peauentre dans un automne éblouissant.Prix : les rouges 77.- les ombres 63.- frs

La métamorphose des visages...... ou comment jouer les stars

Star! Toutes en rêvent. Pour un jour, un soir pour une vie. Le regard qui tue, la chevelure d’un ange,la bouche qui appelle au meurtre... On peut penser à l’Ange bleu ou aux héroïnes d’Almodovar.Toutes jouent de la métamorphose, comme d’autre du clavier ou du chiffon à poussière. Pour leurpromotion, les mots scintillent de couleurs flamboyantes placés sous le sceau de la passion, des

clins d’œil, des ombres et des lumières. On réinvente l’art d’inventer et on transforme les visages tantôtterre de Sienne ou porcelaine.

On joue la transparence avec les fonds de teint, on cachemire les ombres, on relooke et vintage les années80, on volume le regard et l’on fait briller le tout de mille feux éblouissants. Inutile de dire que lesmaquillages d’automne sont lumineux, juteux, splendides et... pléthoriques!

Petit tour d’un vaste horizon



HÔTEL-RESTAURANTDE L’AIGLE

RÔTISSERIE «CAFÉ DE PARIS»

Famille P.-A. TURRIAN1844 Villeneuve (VD) - Grand-Rue 48

Tél. 960 10 04

La chasse fraîcheest arrivée

ChevreuilSelle - Noisettes - Civet

CerfCarré - Mignons - Civet

LièvreRâble et Filets

ainsi queles Cailles de vigne

OUVERT 7 SUR 7Prière de réserver sa table

Tél. 960 10 04 - Fax 960 10 03

Notre nouveau site Internet:

www.delaigle.ch

Le restaurant «Au Charbon» est connu depuislongtemps par tous les amoureux de la bonne table,

pour sa cuisine authentique, qui allie

QUALITÉ, FRAÎCHEUR & SAVOIR-FAIRE

De septembre à novembre, le «Charbon» ne faillirapas à sa réputation, et sera une fois encore,

le spécialiste de la chasse!Av. de Chailly 13 - 1012 Lausanne - Tél. 021 652 07 93

Fermé le dimanche

Restaurant-Pizzeria

Du NordRoute Aloys-Fauquez 98Cuisses de grenouilles à gogo Fr. 35.-

Gambas à gogo Fr. 36.-Filets de perches à gogo Fr. 35.-

Tél. 021 647 77 32

La chasse est arrivée!Parking à disposition

La CHASSE au

Venez déguster en primeur

le panier du chasseurFr. 37.-

(cerf, chevreuil, sanglier, etc.)

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Ouvert tous les joursCuisine chaude jusqu’à 23 h.

Réservation au 021 323 51 95/96

Rue du Tunnel 1 - Pl. Riponne - LAUSANNEParking à 70 mètres

La direction vous proposeNotre grand succès de la chasse:Selle de chevreuil flambéeà la mode du chef Fr. 45.-Râble de lièvre pané au poivre Fr. 28.-Médaillon de cerf au genièvre Fr. 32.-Civet de chevreuil grand-mère Fr. 28.-Entrecôte de cerf saucepoivrade Fr. 34.-Emincé de chevreuil saucepoivrade Fr. 34.-Emincé de chevreuil sauceforestière Fr. 30.-Filet de faisan sur ardoise Fr. 30.-

Réservation tél. 021 323 65 77Ch. de Couvaloup 13, 1005 Lausanne

Restaurant duCygne

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Fermé le dimanche

Route de la Claie-aux-Moines 23

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Tél. 021/784 30 23

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RestaurantPizzeria

Lausanne-SportsPizzasau feu de boisParking à disposition

Route des Plaines-du-Loup 71018 LAUSANNE - Tél. 021 646 81 85

G A S T R O N O M I E Football régional2e ligue interEn raison du week-end du Jeûne, pourcertaines équipes, deux matches ont eulieu cette semaine, mardi et samedi.Pully FC continue sa descente auxenfers en s’inclinant mardi dans lederby vaudois 3 à 2 contre Epalingespuis encore une fois à la maison face auFC Signal 4 à 0. Rien ne va plus decôté de la Rochettaz, et il devient obli-gatoire de remédier à la situation siPully entend encore défendre ses cou-leurs en 2e ligue inter la saison pro-chaine. Sinon aux vues des résultatsengrangés, la relégation ne sera que laconséquence de ce manque de points.Pully tentera encore une fois d’allerfaire la différence en Valais, face àSierre, samedi.Epalinges s’accroche à la quatrièmeplace et c’est tant mieux! C’est le clubvaudois qui marche le mieux à l’heureactuelle. En s’imposant doublementcette semaine, la première fois face àPully, la seconde face à Sierre, Epa-linges ne fait que conforter dans lequatuor de tête. Mais rien ne sera jouédans le derby lausannois face àEspagnol, samedi. On connaît lasaveur particulière des derbies!Le Vevey-Sports, la déception de cedébut de championnat, ne pointe qu’àla dixième place. La faute à la claqueencaissée en semaine, 4 à 0, contre lesespoirs sédunois. Ce qui ne fait rienpour améliorer le moral de la troupeveveysanne. De plus lors de son pro-chain match il jouera contre unconcurrent direct, Collex-Bossy, unseul point sépare les deux équipes.

Vevey aurait la possibilité en gagnantcette rencontre de remonter au classe-ment en passant à la 7e place.

P RO G R A M M ESamedi 2 octobreVevey-Sports - Collex-Bossy, 16hFC Espagnol - FC Epalinges, 17hFC Sierre - Pully FC, 20h

2e ligue régionaleLe FC Lutry est sorti vainqueur de laconfrontation face au CS La Tour-de-Peilz. Il est vrai que le CS pointait enqueue de classement. Grâce à cette vic-toire les singes retrouvent la place quileur est due, la 4e, en fonction de leureffectif et des prestations footballis-tiques. Tandis que Lutry grimpe, LaTour à cause de cette nouvelle défaiteferme la marche avec 5 matches et unseul point. L’équipe devra montrerbeaucoup plus dans le derby de laRiviera face à son voisin le Montreux-Sports, lui aussi très mal classé (avantdernier devant le CS). Quoi de mieuxpour le moral de gagner un derby faceà son rival de classement et son rivalgéographique?

P RO G A M M ESamedi 2 octobreMontreux-Sports - CS La Tour-de-Peilz, 17h30Dimanche 3 octobreFC Echichens - FC Lutry, 15h

3e ligueTout comme en 2e ligue inter, unejournée complète de championnat a

eu lieu en semaine. Ainsi la «deux» deLutry a perdu 6 à 2 avant de bienréagir dans le derby face à Pully engagnant 3 à 2. Mais malheureusementles hommes du duo Bataard-Lambertne pointe qu’à la dixième place. A n’enpas douter cette équipe a les moyensde faire beaucoup mieux en trouvantsimplement de la constance dans lesrésultats. A noter qu’un nouveau derbyattend les Singes, contre Vignoblecette fois ci. Deux derbies de suite,c’est l’occasion pour prouver sa supé-riorité deux fois plutôt qu’une!Pully a décidément marqué le pas dansce championnat. En s’inclinant deuxfois cette semaine, respectivement 4 à1 contre Dardania et en s’inclinantdans le derby, Pully rétrograde à la cin-quième place. En espérant que ce nesoit qu’un coup de fatigue et que lamachine va repartir de plus belle et cedès dimanche contre le troisièmeVilleneuve.Dans ce groupe très ouvert, chaqueéquipe est susceptible de battre uneautre, ainsi il n’y a que quatre pointsd’écart entre le cinquième, Pully, et ledouzième Puidoux. Autant dire que cechampionnat va nous réserver encorebeaucoup de surprises!

P RO G R A M M ESamedi 2 octobre FC Ecublens - FC St-Légier IA, 19h30Dimanche 3 octobre Pully FC II - Villeneuve Sports, 14h30FC Vignoble - FC Lutry II, 15hCS Ollon - FC Puidoux-Chexbres,15h. Fabien Eckert

C ’est en quelque sorte grâce àl’Association du Vieux Lavaux

qu’on aura le plaisir de découvrir LeBilboquet, soit l’atelier de SylvieDemaurex. Elle a en effet décidé d’yorganiser une exposition de ses cro-quis, encres, aquarelles et lithographiequ’elle a intitulée «in situ». Tout est parti de l’Association duVieux Lavaux dont le comité et lesmembres présents à la réunion du 16juin dernier, ont approuvé le projetsoumis par Sylvie Demaurex. Elle a eneffet proposé à l’Associaiton une trèsbelle lithographie en couleur, «Saint-Saphorin». On y devine le village, aupied de son clocher qui s’abrite der-rière les coteaux couverts de vignes auxteintes automnales. Rien à voir avecune carte postale! Les traits sont vigou-reux et très stylisés. Pourtant il s’endégage une certaine douceur, malgré larudesse des pentes. Cette lithographiesera tirée à 50 exemplaires, numérotéset signés par l’artiste. Vingt resterontla propriété du Vieux Lavaus, les trenteautres pourront être acquis par lesadmirateurs.C’est pour fêter la sortie de cette édi-tion que Sylvie Demaurex ouvre son

A Chexbres, découvrez Le Bilboquet... et l’oeuvre de Sylvie Demaurex.

atelier aux visiteurs. Beaucoup du resteconnaissent déjà son talent, sans s’endouter. Après l’Ecole des Arts etMétiers à Vevey, puis celle du Louvre,à Paris, des stages chez des architectesparisiens et à Milan, la jeune fillerentre en Suisse. Parallèlement à sesactivités de décoratrice, elle ne cesse dedessiner et de peindre. Ainsi est-ellel’auteur de la soixantaine de panneauxet de panoramas qui, de Lausanne àChillon, signalent des sentiers viticoles«A la découverte des terrasses deLavaux». Infatiguable, elle tient aussi,pendant de nombreuses années, unatelier-boutique, Le Bilboquet, àChexbres. Elle a également organiséplusieurs expositions thématiques auSalon des Antiquaires de Lausanne,aménagé des espaces d’expositions auMusée de la Vigne et du Vin dans leChâteau d’Aigle, y créant aussi, enface, la Pinte du Paradis de la Maisonde la Dime. Du Bilboquet, Nicole Pahlisch écrit:(Ce) n’est pas seulement un lieu d’ex-positions occasionnelles, c’est surtoutun lieu préservé comme il n’en existeque sur les pentes de Lavaux. Plusqu’un simple cabanon de vigne, c’est

un hâvre où peuvent défiler les heurespassées à contempler le lac en contre-bas. Il s’ouvre sur un panorama quigrise le regard des spectateurs les plusblasés. Cette exposition en un tel lieupermettra à l’artiste de présenter à sesvisiteurs sa perception originale d’unerégion à laquelle elle demeure très atta-chée. Son oeuvre décrit l’essentiel enquelques traits. Pas de fioritures. Lapureté et la beauté de Lavaux sont suf-fisantes en elles-mêmes.

Martine Thomé

Exposition «in situ»,du 2 au 23 octobre .Ouvert du mercredi au samedi, de 15h à18h.Vernissage samedi 2 octobre, dès 15h.Atelier Bilboquet, rue du Bourg du Plaît19, Chexbres.

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Politique 15Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


Jeudi 7 octobre à 20 hLA PLACE ECONOMIQUE DE LA SUISSE DANS LE MONDE

Mme Chantal Balet-Emery,responsable romande d’economie suisseM. Paul Coudret,conseiller éditorial, BCVA l’EMS Pré-de-la-Tour (Fondation Pré-Pariset) Place Neuve 3, à Pully –LausanneLa Nouvelle Société Helvétique (NSH) est une association hors partis etnon-confessionnelle; elle a pour vocation de renforcer la cohésionnationale en favorisant le dialogue entre les différentes communautés quicomposent la population de la Suisse, en contribuant à résoudre les pro-blèmes qui se posent au pays sur le plan intérieur aussi bien que par rap-port à sa situation au cœur de l’Europe et dans le monde.

Case postale 1376 1001 Lausanne [email protected] - www.nhg-nsh.ch

C O N F E R E N C E S2 0 0 4 Cycle

«La place de la Suisse dans le monde»Entrée libre

Neue Helvetische GesellschaftNouvelle Société HelvétiqueN u o v a S o c i e t à E l v e t i c aNova Societad Helvetica

Billet de l’Union Pulliérane

A la recherche du bonheur...en couple

L âcher prise, apprendre à pardon-ner, s’appliquer à relativiser les

choses de la vie, avoir de l’humour,et...et... bien d’autres mots simples,pleins de bon sens, et pourtant sou-vent ignorés dans nos gesticulationsamoureuses de tous les jours. Voilà lemessage de Rosette Poletti sur lethème «Le Couple au XXIe siècle...quel avenir?», conférence que l’UPavait organisée le 9 septembre à laMaison Pulliérane.La conception du couple a considéra-blement évolué au cours des dernièresdécennies, plaçant la femme et l’hom-me non seulement sur un pied d’éga-lité, mais dans un contexte prononcéde partenariat. En parallèle, notre stylede vie s’est aussi passablement modifié,à tel point que la nouvelle générationdoit recourir à l’internet et à d’autresartifices pour se renconter! Fonder unefamille reste l’idéal de chacun, maispour combien de temps? Le zappingdans ce domaine semble s’installer,sans que les choses prennent nécessai-rement une tournure dramatique, dumoins dans bon nombre des cas.Alors que faire pour éviter ce qui pour-rait être un immense malentendu dès

le départ? Il suffirait d’un petit peu debonne volonté et d’une bonne dose deprise de conscience pour bétonner lebonheur à deux. Pour cela, il fautapprendre à :- se connaître soi-même par des démar-ches de développement personnel,- être heureux avec soi-même, avant derechercher le bonheur avec l’autre quin’est pas làpour satisfaire nos attentes (je seraiheureux quand..., si..., etc.)- communiquer et... se mettre à laplace de l’autre,- négocier, ce qui implique d’écouterl’autre, - respecter la liberté de l’autre, lui lais-ser un jardin secret,- et si, malgré tout cela, ça ne marchepas, se séparer avant de se détester...Il est vrai que la vie n’est pas toujours,comme on l’aimerait, un long fleuvetranquille. Mais ne sommes-nous pasici-bas pour apprendre à y naviguer?

François KhosrovConseiller communal

Le site de Rosette Poletti sur internet:www.formationtransformation.chAdresse: Formation-Transformation,La Fin du Village - 1338 Ballaigues

Billet socialiste

Nouveau syndicat UNIA: l’unionfait la force !

L e 16 octobre, le plus grand syndi-cat de Suisse sera créé: UNIA

(fusion de la FTMH, du SIB et de laFCTA). Il comptera plus de 200’000membres, fera partie de plus de 300conventions collectives et sera inter-professionnel. Comme il est de plus enplus rare de conserver son métier ouson employeur toute sa vie, UNIAaccompagnera et défendra ses mem-bres tout au long de leur carrière pro-fessionnelle.Le renforcement des syndicats estnécessaire. En effet, les patrons durcis-sent le ton, refusent de plus en plus lanégociation et rejettent des conven-tions collectives qui profitent aux deuxparties (tout en accusant les syndicatsde «nuire à la paix du travail»). Lareprise économique pointe le bout de

son nez (certes légèrement), mais lesemployés, malgré leurs efforts et l’aug-mentation de la productivité, ne profi-tent pas de la hausse des commandes etdes bénéfices: Seuls les salaires deshauts managers augmentent. Il esttemps que tous et toutes profitent de lacroissance!La création d’un syndicat aussi fortqu’UNIA porte déjà ses fruits: certainspatrons ont déjà avoué leur peur dedevoir négocier avec une organisationaussi puissante. Avec UNIA, la défensedes conditions de travail est entre debonnes mains: le parti socialiste sou-haite plein succès au nouveau syndi-cat!

Jean Christophe Schwaabprésident du PS Lavaux

Libre tribune

Paroisse de Villette: une chance pour Lavaux

A insi donc, cinq communes denotre district vont se regrouper

pour former une seule communauté etreconstituer (presque) l’ancienne com-mune et paroisse de Villette. Il fautsaluer le courage et l’imagination desmunicipalités de Cully, Epesses, Grand-vaux, Riex et Villette d’avoir initiécette démarche, avant même que lanouvelle Constitution vaudoise ne lesy encourage, voire que la situationpolitique ne le leur impose.Elles ont compris qu’uni, on est plusfort, lorsque l’union est fondée sur desbases géographiques et socio-politi-ques cohérentes. La nouvelle Ville deLavaux, dont on ignore encore le nom,sera dans les 40 premières du cantonpar le nombre. Elle sera surtoutl’exemple d’une fusion multiple, per-mettant de constituer une communede taille suffisante pour offrir les ser-vices que l’on est en droit d’attendred’une administration moderne, touten restant une communauté à dimen-sion humaine.Au moment où il faudra redécouper lecanton en huit à douze districts, lanouvelle commune aura un poids éco-nomique et politique suffisant pourjustifier l’ambition d’être le chef-lieude l’une des nouvelles circonscriptionset de disposer ainsi de l’influence

nécessaire à l’égard de l’autorité canto-nale. Tous les habitants profiterontaussi de services plus efficaces, plusnombreux, mieux organisés et dont larationalisation permettra de maintenirles coûts au niveau d’aujourd’hui.Quant à celles et ceux qui pourraientcraindre pour l’identité et le dévelop-pement de leurs villages, qui seront lesquartiers ou les hameaux de la nou-velle commune, ils peuvent être assu-rés que les futures autorités auront àcoeur de les traiter à l’instar de tous leshabitants, sinon de les privilégier tantil est vrai que le respect des minorités

Billet libéral

La presserondement mise

au pasD imanche soir 19 septembre, 17

h, sur RSR1: Le journaliste quicommente le résultat des électionsallemandes de la Saxe et du Bran-debourg annonce une progression de«l’extrême droite» (sic) et de «l’extrêmegauche» (sic).Même jour, même poste de radio, 23h: le journaliste annonce une progres-sion de «l’extrême droite» (sic) et des«néo-communistes» (sic). Dès lundi 20 septembre que ce soit à latélévision ou dans les journaux (enl’occurrence Le Temps), on ne parleplus que de «l’extrême droite (néo-na-zie)» (sic) et des «néo-communistes».L’extrême gauche a disparu, la presse aété rondement mise au pas.Une question vient toutefois à l’esprit:le néo nazisme est du néo nationalsocialisme; comment est-il possibleque, lorsqu’il est précédé de «natio-nal», le socialisme soit à droite?

Suzette Sandoz

Billet des Verts

Droit de recours des associations deprotection de l’environnement

L a loi c’est la loi et le canton deVaud en cultive l’amour, du

moins dans la chanson. Amour trèssélectif, me semble-t-il. Lorsqu’il s’agitde petites gens aux possibilités dedéfense limitées, alors, la loi, on l’aimepassionnément et on l’applique avecrigueur. Lorsqu’il s’agit d’aménage-ment du territoire ou de protection del’environnement, on l’aime un peu oupas du tout et on l’applique avec légè-reté. Rendons justice au canton, iln’est pas le seul à être sélectif dans sesamours.Prévoyant que les lois sur l’aménage-ment du territoire et la protection del’environnement allaient heurter desintérêts puissants, le législateur a prévule droit de recours pour les associa-tions. L’usage de ce droit a permis deprotéger en Suisse de nombreux pay-sages de valeur. Il a également contri-bué à l’amélioration des projets enobligeant les promoteurs à tenir comp-te des aspects environnementaux dèsles premières étapes de leur élabora-tion. A intervalles réguliers, ce droitsubit des attaques visant à le res-treindre ou à le supprimer.Actuellement, le contrôle de la confor-mité des projets avec les normes en-vironnementales est effectué par lesservices d’état et, de manière complé-mentaire (et gratuite pour l’état), parles associations. En supprimant ou enlimitant le droit de recours, on reportetoute la charge sur l’état. Conséquents,les opposants au droit de recoursjouent sur trois tableaux: remise encause de ce droit, affaiblissement de lalégislation et coupes budgétaires dansles services chargés de l’appliquer.La dernière en date des attaques est liéeà l’affaire du stade de Zurich. Attaqueparticulièrement virulente et large-

ment relayée par les médias car cettefois, on touchait au monstre sacré: lefootball. La construction des stadesrécents (p.ex. La Praille et Zurich) estcouplée avec celle d’importants cen-tres commerciaux, lesquels profitentdu sport pour obtenir des terrains àbon marché et des autorisations deconstruire qu’ils n’auraient pas puobtenir autrement. Et qui dit centrecommercial à la périphérie dit aména-gement de grands espaces de parking,générateurs de trafic pour toute larégion, avec ses conséquences prévi-sibles: dépassement des normes depollution et de bruit, dégradation dupaysage, bouchons, etc.. D’où lerecours des associations mais égale-ment de nombreux particuliers, visantà obtenir un redimensionnement de cetype de projets. Le cas du stade de Zurich n’est qu’unexemple parmi d’autres de confronta-tion d’intérêts. Les opposants au droitde recours prétendent que l’usage«abusif» de ce droit fait perdre beau-coup d’argent à l’économie. En omet-tant d’ajouter que l’argent mal investidans des projets douteux occasionneraplus tard des coûts considérables, trèssouvent pris en charge par la collecti-vité.Faut-il continuer dans cette voie?Faut-il poursuivre le bétonnage denotre pays au rythme actuel? Faut-ilcouvrir nos montagnes de résidencessecondaires vides et laisser mourirnotre hôtellerie? Faut-il multiplier lescentres commerciaux à la périphérie etvider les villes de leur substance?Alors lâchons la bride à nos chers pro-moteurs et supprimons le droit derecours des associations.

Alexis BallyDéputé

Radio-Télévision

Prix - La société de radiodiffusion et de télévision du canton de Vaud adésigné les lauréats de l’édition 2004 du Prix SRT Vaud. Il s’agit d’un filmréalisé par Frank Preiswerk et Massimo Lorenz, intitulé «Réapprendre l’au-torité» dont le cadre se trouve à l’école de Serix, Palézieux, une école pourdes enfants en mal d’autorité parentale. Le second va au film de RolandTillmanns «J’y vis, j’y vote».Tourné à Renens, ce film donne un éclairage sur l’introduction du droit devote des étrangers au niveau des communes. Les prix seront décernés le 6octobre prochain au cours d’une cérémonie.

Jeudis juridiques

Conflits - En cas de conflits, à qui s’adresser? avocat? agent d’affaires, jugecivil, pénal, médiateur, arbitre, expert? Qui sait précisément comment agirpour se faire entendre? C’est le thème du prochain jeudi juridique qui setiendra le 7 octobre à 19h à la Navigation à Ouchy.

est l’une des composantes essentielleset fondamentales de la culture poli-tique et démocratique de la Suisse. Lesexemples de Lutry et de Montreux,aux multiples villages, suffisent à dé-montrer que l’on ne favorise jamais lecentre, au détriment de la périphérie.Je me réjouis d’habiter bientôt uneville dont l’un des bourgs aura parti-cipé à une expérience exemplaire pourles autres communes et régions denotre canton.

Jean Jacques SchwaabAncien conseiller d’Etat

Riex

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Décision régate !16 Le Régional 1er octobre 2004 - No 245


Challenge réussi !Le Léman nouveau théâtre pour les «Formule 1» lors du Challenge Ferrier Lullin.

Un événement pour le public.

C e week-end s’est déroulé, au largedes quais d’Ouchy, la finale du

Challenge Ferrier Lullin réservéeexclusivement aux «Décision 35»: leGrand Prix du Beau Rivage Palace.Cet événement définitivement tournévers et pour le public sera, à n’en pasdouter, reconduit l’année prochaine.Malgré un temps maussade et fraisaccompagné de vents capricieux, cetteultime régate a vu la consécration duRed Team avec ses deux bateaux bapti-sés «Zebra 5» et «Zebra 7». Les quaisétaient garnis de stands servant à boireet à manger. Avec en prime un com-mentaire «live» du déroulement desopérations sur l’eau dans le but demontrer à l’assistance les manœuvreset la tactique de chaque équipage.L’une des deux embarcations avait étébarrée par Loïck Peyron en début desaison, mais celui-ci, par soucid’équité, a décidé de se retirer pourcette dernière manche pour se consa-crer aux «exhibitions» du dimanche.Ce qui n’a pas empêché les «Reds» del’emporter haut la main devant«Alinghi». Désormais grâce au fait quetous les bateaux sont identiques, lamonotypie, c’est aux équipages defaire la différence. Le meilleur exempleest celui des premières régates, lorsquele même Peyron barrait Zebra 5: grâceun skipper doué et expérimenté ainsiqu’une équipe au point, cela a suffitpour écraser les adversaires. De plus, pour la première fois cetteannée, en collaboration avec laCompagnie Générale de Navigation(CGN), des croisières ont été organi-sées afin de suivre l’évolution des «D35» au plus près possible.

But caritatifSamedi soir, le traditionnel repas desmarins, réunissant près de 350 per-

sonnes, s’est déroulé au Beau RivagePalace. Lors de ce dîner, une tombolaest mise sur pied dont les bénéfices vontdirectement à une association. Cetteannée la fondation «Théodora» a étéchoisie. Sa mission est de permettre auxenfants hospitalisés de s’évaderquelques instants, grâce à la venue demagiciens, de clowns ou encore de fan-taisistes. Ces personnes sont, selon lesdires de son fondateur, André Poulie,les «Docteurs Rêves». A noter que la fondation est active dansneuf pays européens. Elle fonctionnepar donations ceci afin de payer lesartistes se produisant dans les hôpitaux.Le samedi après midi, certains enfantsse sont rendus sur des embarcationspneumatiques afin d’y suivre de plusprès les agissements des catamarans.

Parcours orientéDans le jargon de la voile, le type deparcours placé tout au long du week-end se nomme «parcours banane», enraison du positionnement des troisbouées en croissant. Le circuit estorienté dans l’axe du vent et c’est pourcette raison que certains départs sontretardés à cause d’un vent changeant:les commissaires de course ne parvien-nent pas à placer les bouées! C’est cequi s’est passé samedi matin, lamanche a donc été annulé. Ce genrede circuit est parfait pour donner unevue d’ensemble des manœuvres de lavoile et pour donner du suspense aupublic. Souvent les bateaux se frôlentde quelques centimètres aux passagesdes bouées et ce à haute vitesse. Lamoindre erreur ne pardonne donc pas!

Bateaux ultra-technologiquesD’une longueur de 35 pieds (10,81m.) le «Division 35» est construit ensérie. Il est le successeur du «F-40» qui

était plus long mais beaucoup pluslourd. Le «D-35» est entièrement réa-lisé avec les matériaux issus des toutesdernières innovations technologiques.La fibre de carbone compose la majo-rité de ses pièces. La voilure (plus de160 m2 au total) provient de différentsfournisseurs mais est, elle aussi, tresséean carbone, d’où sa résistance et salégèreté. Tout est étudié en fonctiondes conditions climatiques du Léman.Ces bateaux ne navigueront doncjamais en mer. Le mat, d’une hauteurde 20 mètres, coûte à lui tout seul labagatelle de 80’000 francs! Tandis quele bateau nu (sans la voilure) coûteplus de 400’000 francs. Malgré desdimensions impressionnantes, cesgéants du lac ne pèsent que 1200 kg àvide. Il faut au minimum cinq per-sonnes pour les piloter. Ces «Formule1» sont résolument destinés à un usagepurement sportif et une expérienceconséquente de la voile est nécessairepour monter à bord. Toute cette tech-nologie afin de grappiller quelquessecondes aux adversaires et de filer à50km/h.

Stars océaniques au rendez-vousComme annoncé, de nombreux loupsde mer sont venus concourir pour lesexhibitions. Chaque star était dirigéesur un bateau différent par tirage ausort, ainsi par exemple, Stève Ravussins’est retrouvé barreur de «Zebra 5» etLaurent Bourgnon au gouvernail de«Gonet et Cie». Tous étaient d’hu-meur joyeuse à l’idée de naviguer surun plan d’eau archi connu et sur desesquifs d’une telle technologie. A laquestion: «Alors comment c’est?», tousrépondent d’une seule voix que c’estune expérience unique et grisante.Comme quoi même les professionnelsde la voile peuvent être surpris! Nul

doute que pour la saison prochaine,tous auront à cœur de participer ànouveau tant le plaisir est grand.

Fabien Eckert

Le Grand Prix du Beau-Rivage 2004consacre ainsi la réussite d’une série decatamarans monotypes conçue pourrévolutionner la compétition sportivesur le lac Léman.

Classement Grand Prix Beau-Rivage Palace1. SUI 5 Team Red - Zebra 5 46 pts2. SUI 1 Alinghi 42 pts3. SUI 3 Ferrier Lullin 36 pts4. SUI 7 Team Red - Zebra 7 26 pts

5. SUI 6 Cadence 19 pts6. SUI 2 Bédat & Co 14 pts7. SUI 4 Zen Too 13 pts8. SUI 8 Gonet & Cie, Banquiers

10 pts

ClassementChallenge Ferrier Lullin 1. SUI 5 Team Red - Zebra 5 49 pts 2. SUI 7 Team Red - Zebra 7

42.5 pts3. SUI 1 Alinghi 40 pts4. SUI 3 Ferrier Lullin 36 pts5. SUI 6 Cadence 19 pts6. SUI 2 Bédat & Co 17.5 pts7. SUI 4 Zen Too 14 pts8. SUI 8 Gonet & Cie, Banquiers

10.5 pts

Entretien avec Loïck Peyron

Loïc Peyron«Je suis le nouveau

chasseur de records!»Vous avez participé aux régates précédentes et pourquoi pas à celle-ci?Par souci de sportivité, j’ai décidé de me retirer estimant avoir déjà plus quebien jouer mon rôle au sein du «Team Red ». Quel plaisir avez-vous éprouvé à participer à ces régates? Un énorme plaisir! C’est magnifique de skipper de tels engins. C’est rapide,au moindre air ça décolle! Ça glisse vraiment sur l’eau.Quelle est la principale différence avec les «F-40»? La rapidité sur l’eau et le temps de réaction du bateau. Grâce à sa légèreté, iltrès maniable, il peut virer de bord en une fraction de secondes.A part le Challenge Ferrier à quoi vous êtes vous consacér dernièrement?Je me suis dévoué corps et âme à la recherche de sponsors et de partenairesprêts à me financer. C’est le moment que je trouve, cela fait une année que jesuis au chômage!Quels sont les projets de Loïck Peyron pour le futur?Si je trouve un financement, j’aimerais à terme construire le plus grand tri-maran au monde et m’attaquer à tous les records des multicoques. Je vaisdevenir un chasseur de records!Vous n’allez donc plus participer aux grandes régates maritimes?Malheureusement non car ce projet me tient tellement à cœur que je veux ymettre toute mon énergie et ne me consacrer qu’à lui.Mais vous allez revenir pour le Challenge Ferrier, vous qui en avez été un desgrands artisans?Si mon agenda le permet, oui bien sûr! Et avec quel plaisir!

Propos recueillis par Fabien Eckert

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