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N C M JREGIONAL P Date01 01.02

Opinion Rubriques

Jeudi 31 janvier - vendredi 1er février 2008 - No 405

OGM et bioréacteurs top secrets... Merck Serono fait peur...

Hebdomadaire gratuit, 97’400 ménages Rédaction-Administration: C.F. Ramuz 99, CP 237, 1009 Pully, Tél. 021 721 20 30, Fax 021 721 20 31

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Centre-ville, avec ou sans voiture?

C’est la question du moment à laquelle nous allons être confrontés prochaine-ment. Sieur Brelaz, fort de son M2 et de quel-ques places de parkings en plus, s’avance sur l’idée d’agrandir la zone piétonne de Lausanne. Quel est l’objectif réel, lais-ser la ville aux piétons ou fluidifier les transports en commun qui transiteront par le centre?D’un point de vue pratique quand on y regarde de plus près il faut sérieusement réorganiser l’espace et éviter à tout prix les bouchons amplifiant la pollution. Les commerçants sont au premier plan, qu’advient-il du commerce sans voiture? Les personnes à mobilité réduite pour-raient considérer cette décision comme une sérieuse limite à leur déplacement.Un nouveau transport en commun a toujours plusieurs objectifs, optimiser le maillage des transports collectifs, amé-liorer la qualité de vie des riverains et des usagers, assurer la sécurité des piétons, le tout en concertation avec le public.La concertation, Vevey l’a semble-t-il compris avec le lancement du question-naire sur la place du marché.Si nous regardons ailleurs et prenons Paris à titre d’exemple, le Président Jac-ques Chirac, alors Maire de Paris avait un temps lancé un projet, il y a plus de 15 ans, pour rendre l’Etoile et ses artères piétonnes. Il a réussi à faire construire les parkings mais jamais à rendre l’espace piéton. Le Maire actuel, Bertrand Delanoë, n’a pas hésité à lancer puis réaliser le tram-way en site propre à la périphérie de Paris, remplaçant une ligne de bus exis-tante. Là ou le bus transporte 100 per-sonnes à l’heure, le tram en transport 3 fois plus. La vitesse commerciale reste un le point faible soit 20 km/heure. Velib, lancé en juillet 2007, au cœur même de la capitale, remporte un franc succès, tarif modique, pas de pollution. Certes, la topographie de Lausanne ne permet pas le recours au vélo. Un centre-ville attractif doit rester vivant, n’est-il pas un vecteur de déve-loppement économique pour les entre-prises, l’emploi, les commerces et le tourisme?Le tram déjà présent à Lausanne par le passé et supprimé pour laisser place à la voiture ne ferait qu’un retour, l’urba-nisme serait-il comme la mode un éter-nel recommencement?

Valleria Martin

2 Jeudi 31 janvier - vendredi 1er février 2008 - No 405


A v i s d ’ e n q u ê t e

Commune de Lutry

A V I S D ’ E N Q U Ê T E

District: LAVAUXCommune: 1095 LutryLieu-dit ou rue: Route de Converney 27Coordonnées géographiques: 542.020 / 152.130Parcelle: 3859No ECA: 2036Note au recensement architectural: -No réf. FAO: 147-010-01-08-MEPropriétaire(s): M. et Mme Sabri et Sarah DerderPromettant-acquéreur: -Auteur des plans: Bureau d’ingénieurs Renaud et Burnand S.A. M. Thierry Burnand Géomètre Av. Général Guisan 40 1009 PullyProjet, nature des travaux etdestination de l’ouvrage: Construction d’une piscine extérieure non chauffée et modifications des aménagements extérieurs.

Le dossier d’enquête peut être consulté au bureau de la Direction des travaux, Château de Lutry, du 2 février au 3 mars 2008.

La Municipalité

E - 5572CAMAC No 87262

Commune de Lutry


District: LAVAUXCommune: 1095 LutryLieu-dit ou rue: Chemin des Boutettes 47Coordonnées géographiques: 543.670 / 151.100Parcelle: 4146No ECA: 1986Note au recensement architectural: -No réf. FAO: 147-010-02-08-MEPropriétaire(s): M. et Mme Herbert et Jeanine RibandPromettant-acquéreur: -Auteur des plans: Virus Architecture Sàrl M. Franck Galifier Architecte Rue de l’Horloge 3 1095 LutryProjet, nature des travaux etdestination de l’ouvrage: Agrandissement de la villa familiale no ECA 1986.

Le dossier d’enquête peut être consulté au bureau de la Direction des travaux, Château de Lutry, du 2 février au 3 mars 2008.

La Municipalité

E - 5573CAMAC No 87479

Commune de Chexbres


01/2008CAMAC No 87661

District: LAVAUXCommune: 1071 ChexbresLieu-dit ou rue: Es Corbes Rte de Vevey 3Coordonnées géographiques: 549.940 / 147.730Parcelle: 550No ECA: -Note au recensement architectural: -Propriétaire(s): Dubois Gaston et Nelly Rte de Vevey 3 1071 ChexbresPromettant-acquéreur: -Droit distinct et permanent: -Auteur des plans: Roger Jourdan R. Jourdan SA Pl. du Nord 6 1071 ChexbresProjet, nature des travaux etdestination de l’ouvrage: Construction nouvelle. Aménagement d’un accès véhicules. Création de 3 places de parc.Demande de dérogation: -Particularités: -Degré de sensibilité au bruit: -

L’enquête publique de 30 jours est ouverte du 1er février au 3 mars 2008.

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Le rendez-vous des champions Ce samedi 2 février, la 8e édition de l’Erika Hess Open

réunira à nouveau petits et grands passionnés de la glisse

Les Rochers de Naye accueilleront une compétition attendue de tous,

l’Erika Hess Open qui se veut popu-laire, familiale et ouverte à tous. Que ce soit des plus jeunes aux séniors, chaque participant aura sa chance pour devenir le slalomeur du jour. Alors chaussez vos lattes, prenez une grande respiration avant le départ et top c’est parti. Parrai-née par la skieuse émérite, Erika Hess, sacrée 6 fois championne du monde, la manifestation sera également ani-mée par plusieurs champions issus du monde sportif. « L’idée de cette compé-tition amicale est partie de nos vacances d’hiver à la Fouly. Beaucoup de Vau-dois se retrouvaient là pour les Relâches et nous avons créé cette course pour eux. Ensuite, habitant dans la région, nous avons décidé d’instaurer ce slalom en terre vaudoise», explique Jacques Rey-

mond, mari d’Erika Hess et traceur offi -ciel du slalom.

Convivialité, amitié et grand airAu-delà de la compétition qui récompen-sera tous les participants par une médaille-souvenir et divers cadeaux, la journée s’annonce sous le signe de l’amitié, de la convivialité et du partage. Que ce soit à ski ou à snowboard, les amateurs de glisse auront de quoi affûter leurs lames sur le slalom géant. « C’est une course qui rem-porte toujours un grand succès auprès de la population. Pour que ce soit vraiment un événement qui touche une large part de la région, nous alternons le lieu de la compétition. Une année aux Pléiades et l’autre aux Rochers-de-Naye. L’année passée, cela s’est passé sur les hauteurs de Montreux et nous avons eu environ 400 participants et autant d’accompa-

gnants. L’année d’avant, nous étions auxPléiades, nous avons eu à peu près 1500personnes. Ce site attire toujours plus demonde car l’accès y est plus aisé», avance Jacques Reymond. Cependant, en raisondu manque de neige aux Pléiades, la com-pétition aura à nouveau lieu au Rochers de Naye cette année.

PratiqueInscription: 15.- francs pour les partici-pants et l’accompagnant sur www.erika-hessopen.orgForfait comprenant l’inscription, le train jusqu’aux Pléiades et les remontées méca-niques.Premier départ de la course dès 10h30. Retrait des dossards dès 9h.Village avec tentes à l’arrivée afi n de pro-longer les festivités tout en se restaurant.

Sandra Giampetruzz

En raison du manque de neige la compétition est déplacée aux Rochers de Naye.

Sages-femmes

Le jeune réalisateur suisse Frédéric Choffat a sorti en 2006 (janvier

2007 en salles) un long métrage «La Vraie Vie est Ailleurs». Il a été sélec-tionné offi -ciellement pour la Compé-tition Cinéas-tes du présent,

Locarno 06, Festival des Films du

Monde de Montréal, Festival du fi lm

de Tübingen Prix du Public de la ville de Stuttgart, compétition festi-val d’Annonay 07, Compétition Sao Paulo, Calcutta, Soleure, ... Il sort aujourd’hui un court métrage docu-mentaire intitulé «Sages femmes». Les faits se passent à Genève où trois sages-femmes proposent un accompagne-ment à la naissance un peu particulier. Une relation particulière et privilégiée avec trois couples qui entendent vivre la naissance dans une intimité diffé-rente. Pendant six mois le réalisateur a suivi les trois sages-femmes et trois couples dans cette aventure avant, pendant et après l’accouchement. Une aventure pas comme les autres mais qui concerne beaucoup de monde. Le documentaire dure 41 minutes et offre six entretiens en supplément. Il est distribué par les fi lms Œil-Sud, à Genève. E-mail fi [email protected]. Comment le trouver? A la Fnac ou sur Internet en tapant: www.oeil-sud.ch/sagesfemmes. Prix: 28 frs»

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JARDIN SECRETNom: Fague

Prénom: Sébastien

Profession: Directeur d’établissement secondaire

Un parcours atypique

Il aime:

Il n’aime pas:

Café des Alpes: la Municipalité répond à l’article du Régional Suite à l’article paru dans l’édition du Régional des 24-25 janvier 2008, mettant en cause, notamment, la Municipalité

et les services de l’administration communale, elle entend utiliser son droit de réponse.

En premier lieu, précisons que les faits en cause font actuellement

l’objet de deux procédures distinctes l’une devant le Tribunal administratif du Canton de Vaud et l’autre devant le Tribunal fédéral, ce qui oblige les autorités pulliéranes à une certaine réserve. Or, ce devoir de réserve n’a pas été respecté par M. et Mme Brenci puisqu’ils n’ont pas hésité à transmet-tre publiquement des documents pro-duits dans le cadre des procédures en cours, tel le journal du poste de police dont le caractère est confi dentiel. Il est également regrettable que l’on mette en cause un chef de service qui ne fait plus partie de l’administration, alors que c’est la Municipalité qui est l’or-gane de décision dans les limites de ses compétences.

Ceci dit en préambule,venons-en aux faits eux-mêmesTout d’abord, la décision de fermer la terrasse à 22h00 émane de la Police cantonale du commerce, dépendant du Service de l’économie, du logement et du tourisme (SELT), et non de la Municipalité et à plus forte raison des services de l’administration commu-nale. En répercutant cette information erronée, l’article se trompe de cible.Ladite décision, rendue le 11 juillet 2006 par l’Administration cantonale, a soumis l’exploitation de la terrasse aux conditions principales suivantes :

être maintenu à 30;

rasse peut se faire entre 8 heures et 22 heures; aucune diffusion de

musique ne doit être faite sur la ter-rasse.

Cette décision a été contestée par M. et Mme Brenci auprès du Tribu-nal administratif qui, dans un arrêt rendu le 27 novembre 2007, a rejeté leur recours et confi rmé les conditions d’exploitation imposées par le SELT.Cet arrêt du Tribunal administratif fait l’objet d’un recours en matière de droit public déposé le 20 décembre 2007 par Valter Brenci au Tribunal fédéral. La procédure est actuellement pendante.Avant l’intervention du SELT rela-tive aux conditions d’exploitation de la terrasse, la Municipalité a été ame-née à constater, au mois d’avril 2006, que les époux Brenci avaient exécuté des travaux de terrassement et de réa-ménagement de l’espace attenant au restaurant en agrandissant la surface de la terrasse, modifi ant ainsi de façon sensible la confi guration des lieux, et ceci sans autorisation. Placée devant le fait accompli, la Municipalité est intervenue pour leur notifi er qu’ils avaient exécuté des travaux sans les avoir soumis à l’approbation préalable de la Municipalité, en leur rappelant les dispositions légales applicables en pareil cas. A cette occasion, une demande d’autorisation, comprenant les documents usuels de demande de permis de construire, a été exigée, pour tenter de régulariser la situation engendrée par les travaux exécutés par les époux Brenci sans autorisation.Malheureusement, ceux-ci ont refusé, et refusent toujours, de produire un

L’entrée du Restaurant des Alpes.

dossier complet en bonne et due forme pour permettre à la Municipalité de statuer sur ces travaux. Elle a donc dû se résoudre, bien à regret, à ordonner une remise en état des lieux. Cette décision a fait également l’objet d’un recours au Tribunal administratif. A ce jour, cette procédure est toujours pendante.Cette situation est bien sûr fort regret-table. Afi n de pouvoir se déterminer, la Municipalité doit être en possession de tous les documents nécessaires à son appréciation. Cette manière d’agir tombe sous le sens et ne peut être

considérée comme une chicane admi-nistrative.En conclusion, il n’a jamais été ques-tion pour la Municipalité de contester la présence et l’aménagement de cetteterrasse. En revanche, par égalité de traitement avec les autres citoyens, elle se doit de faire respecter la procédure en matière de police des construc-tions. Il suffi rait que M. et MmeBrenci acceptent de produire le dossier demandé pour que le problème puissese résoudre.

La MunicipalitéPully, le 28 janvier 2008



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Documentaire - Exploration du Monde présente «Everest - Les regards de Sagarmatha», d’Alexia Zuberer. Sagarmatha, ou déesse du ciel en népalais, est l’autre nom de l’Everest. La Suissesse Alexia Zuberer a goûté au bon-heur rare d’oser défier cette montagne magique. Mardi 5 février à 14h30 et 20h15. Casino de Montbenon, Lauanne. Location: 021 318 71 75

Conférence - Jean-Pierre Tabin, sociologue, professeur à l’EESP, Lausanne, parlera de: L’assistance une réponse à quelle exclusion. Lundi 4 février à 14h30. Connaissance 3, Casino de Montbenon. Salle Paderewski, Lau-sanne.

Sand en concert - Auteur, compositeur et chanteuse, Sand est une artiste authentique, à la guitare effrontée. Humour gentil mais aussi histoires sur le temps qui passe et qui dévore nos espoirs. Vendredi 1er et samedi 2 février, à 20h33. Théâtre de la Colombe, rte d’Oron 98, Lausanne. Location: 021 653 25 97

Les 3 Jeanne - «Les jeunes peut-être, mais pas les vieilles tout d’même!» de Dominique Cozette et Eliane Boéri. Mise en scène: Tilly. Avec Eliane Boéri, Arianne Dubillard et Marthe-Hélène Raulin. Après avoir attaqué les mecs, elles s’en prennent au vieillissement. Du jeudi 31 janvier au samedi 9 février. Ma, me, je 19h, ve, sa 20h30. Di, lu: relâche. Théâtre Boulimie, pl. Arlaud 1, Lausanne. Location: 021 312 97 00. Lu 17h-19h, ma au je 15h-19h, ve 15h-20h30, sa 10h-12h, 15h-20h30.

Maison de la femme - ce jeudi 31 janvier et vendredi 1er février se tiendra le traditionnel marché aux puces de la Fondation. Ouvert de 09h à 18h - ave Eglantine 6 à Lausanne. Le jeudi 7 février de 19h15 à 21h Joao Rodrigues, praticien en PNL (programmation neuro-linguistique) donnera une confé-rence sur cette méthode.

Concert - Le Chœur des jeunes de Lausanne donnera deux concerts de musi-que sacrée entre Baroque et 20ème siècle à l’Eglise St.-François à Lausanne le vendredi 1er février à 20h30 et le dimanche 3 février à 17h. Au programme : Music for the Funeral of Queen Mary de Henry Purcell, des Motets de Anton Bruckner et la superbe Messe à double chœur de Frank Martin. A l’occasion de ces concerts, le chœur sera placé sous la direction de deux chefs : Dominique Tille, directeur artistique permanent, ainsi que Samuel Emery, chef invité. Prix des places de 12. - à 25.- frs. Billets à [email protected]

Conférence - Le Lyceum club International section lettre propose pour le vendredi 1er février à 17h une conférence intitulée : «En rôdant, en écrivant: le parcours de Jacques Etienne Bovard». Elle se donnera à la Maison des Charmettes, rue des Charmettes 4 à Lausanne. Prix d’entrée, 12.- frs.

Voyages - La réputée compagnie aérienne internationale Qatar Airways, qui a inauguré le 26 juin 2007, sa liaison aérienne Doha-New York via Genève, desservira cet itinéraire six fois par semaine à partir du 5 mai 2008. L’ob-jectif est de proposer, dès l’entrée en vigueur de l’horaire d’hiver 08/09, des vols quotidiens à destination de la métropole de Suisse romande et, au départ de celle-ci, la poursuite du vol en direction de New York. Outre Zurich, Genève est la deuxième destination suisse dans le réseau de la com-pagnie aérienne cinq étoiles. La liaison de ligne Doha-Genève-New York (Newark) est actuellement assurée cinq fois par semaine avec un moderne Airbus A330-220.

Léman - En 2007, la CGN a transporté 1’686’394 passagers, soit une aug-mentation de 5% par rapport à 2006. L’augmentation de 81’072 passagers est due à la bonne conjoncture, à l’attractivité renforcée du bassin lémanique comme destination touristique et à l’augmentation de l’offre de la Com-pagnie. Le chiffre d’affaires transport est en croissance de plus de 10% par rapport à 2006. En cinq ans, la CGN a augmenté sa fréquentation de 23%, soit de 317’513 passagers.

Le CHUV avale l’Hôpital orthopédique et accouche d’un nouveau département

Une première pour le CHUV, trois services se regroupentautour d’un même type de pathologies. Le Département de l’appareil

locomoteur a été inauguré le 24 janvier.

L’Hôpital orthopédique de la Suisse romande et le CHUV se regrou-

pent pour créer le Département de l’appareil locomoteur (DAL). Objec-tif? «Une prise en charge interdiscipli-naire des patients et une synergie entre les domaines, des soins à l’enseigne-ment en passant par la recherche», a expliqué Bernard Decrauzat, directeur général du CHUV, peu avant l’inau-guration du nouveau département, le 24 janvier dernier. Une synergie inédite pour le CHUV. Depuis le 1er janvier, le DAL se foca-lise sur un type de pathologies en regroupant trois services: orthopé-die et traumatologie, rhumatologie et rééducation, chirurgie plastique et reconstructive. Ces disciplines s’occupent notam-ment des problèmes ostéo-articulaires et d’arthrose qui touchent un quart des personnes de plus de 60 ans. «Les besoins dans le domaine ne cessent donc de s’étendre avec l’allongement de l’espérance de vie», indique Inka Moritz. La directrice administrative du DAL a dirigé le projet baptisé «Move!» depuis 2006. Du côté de l’association de l’Hôpital orthopédique - créé en 1876 et depuis 82 ans voisin direct du CHUV - la dis-solution aura bientôt lieu, ainsi que la vente de l’immeuble à l’Etat. «C’est un pincement au cœur, mais c’est surtout symbolique, car dans les faits, nous étions déjà intégrés dans le CHUV en tant qu’hôpital privé d’utilité publi-

que», explique Jean-Noël Jaton, pré-sident du conseil d’administration de l’Hôpital orthopédique.

Compétences réunies Plus largement, cette fusion s’inscrit dans une nouvelle mouvance qui est de décloisonner la prise en charge des patients et de regrouper les spécialistes autour du patient.«Au XXe siècle, l’explosion de la connaissance a créé une multitude de spécialisations et un puzzle d’hô-pitaux. Le système est devenu très complexe, explique Pierre-François Leyvraz, directeur du DAL, et futur directeur général du CHUV. La sur-spécialisation de l’orthopédie ne per-met plus une connaissance globale de la matière. Nous assistons à la nais-sance du patient éclaté, plus du tout considéré comme un tout.» Résultat, il arrive que des patients soient renvoyés de spécialiste en spécialiste, avec à cha-que fois un nouveau dossier, de nou-velles radios. Le sentiment d’insécurité du patient augmente, tout comme les coûts de la santé publique.

Itinéraires médicauxCette nouvelle structure devrait ainsi permettre d’évaluer et d’orienter le patient grâce à la coopération interdis-ciplinaire des spécialistes. C’est ce qui s’appelle «l’itinéraire clinique standar-disée» ou «la filière de soins». Du travail à la chaîne? «Si un patient n’entre pas dans ce plan préétabli, nous analysons

la situation pour modifier la filière. Toutes les nouvelles connaissances et nouvelles technologies peuvent y être intégrées», précise Pierre-François Leyvraz. Avant d’ajouter: «Mais nous parlons ici d’un idéal.» De la théorie à la pratique, il y a donc un monde. «L’autonomie des soignants est mise à mal. Les habitudes doivent être modifiées, indique le directeur du DAL. Et puis, il faut faire attention à ne pas déshumaniser le travail, garder un dialogue singulier et un rapport de confiance avec le patient.» Le projet n’est d’ailleurs pas allé sans mal. Le personnel, qui compte quel-que 500 collaborateurs, s’est parfois montré réticent. «Des deux côtés, au CHUV, comme à l’Hôpital orthopé-dique, les peurs, les doutes, les ten-sions sont nés de cette confrontation entre deux cultures différentes», relate la directrice des soins au CHUV, Hélène Brioschi Levi. Et ce, même si aucun licenciement n’était prévu et les conditions salariales assurées.La gageure est donc de taille pour un nouveau département qui est déjà considéré comme un laboratoire: si l’expérience est concluante, ce genre d’organisation pourrait s’étendre à d’autres spécialités.

Un nouveau téléphone central pour le DAL: 021 314 79 79

Aline AndreyLe Courrier

Le petit ingénieux Comment activer un véhicule avec une trappe à souris?

C’est le défi 2008 que lance l’Ecole des métiers et des Ecoles supé-

rieures de Lausanne ETML. Utiliser l’énergie mécanique d’une bonne vieille trappe à souris armée qui sera fournie par l’école, pour faire avancer

un véhicule, le plus loin possible. Peu importe si ce véhicule glisse, roule, vole, l’important est qu’il se déplacera par la seule force mécanique dégagée par la trappe à souris.

A midiL’événement se déroulera le vendredi 8 février à midi à la rue de Sébeillon 12 en présence des profs et élèves et de tout curieux de suivre cette épreuve qui se passera en salle de gymnastique. Ce défi a été initié par un groupe de maîtres qui ont divisé les équipes en groupes de 2 à 4 personnes. 19 équipes

sont inscrites, ce qui représente plus de 50 personnes avec les enseignants.

Règlement simpleChaque groupe peut construire son propre véhicule qui devra avancer le plus loin possible. Aucune restric-tion de matériel n’est spécifiée. Par contre la trappe doit être solidaire du véhicule et lui est forcément rattaché d’une manière ou d’une autre. Cha-que équipe n’a droit qu’à un seul essai. Il faudra donc être le petit ingénieux pour remporter le concours.

Nina Brissot

Restons vaudois soirée cabaret à la Salle des spectacles.

Restons vaudois n’est pas à propre-ment parler un cri du cœur face

à l’invasion de la Star’Ac. Non, c’est juste un moment de pur patriotisme, comme il peut de développer autour

de quelques décis... Et une manière de se rappeler alors que la capitale se rap-proche au rythme du M2 et que quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse on reste bel et bien vaudois!

Dans le cadre des soirées que la muni-cipalité offre à la population le choix s’est porté cette fois sur un cabaret vaudois. Jean Pierre Martin tient le rôle du caviste, Daniel Chaubert celui du Syndic et Faustine Jenny est la gérante et la pianiste. Dans le fond il ne manque que Ouin-Ouin. Habi-tué des pintes, le caviste monopolise la table ronde afin d’exprimer ses idées au syndic et à la nouvelle insti-tutrice... les sujets d’actualité restent d’actualité au fil du temps et même l’accent ne change pas. C’est donc à une pinte de bonne humeur que le public est gracieusement invité. La soirée aura lieu ce jeudi 31 janvier à 20h15.

Gymnastique

Installation - Le Comité exécutif de la Fédération internationale de gym-nastique (FIG) a décidé, dans sa séance extraordinaire du 26 janvier 2008, de déménager son siège à Lausanne avant l’été prochain. La venue de cette importante fédération sportive internationale dans la Capitale olympique vient renforcer son statut de centre mondial de l’administration du sport, fort de 17 fédérations (23 sur l’ensemble du territoire vaudois) réunies autour du CIO.



Coupon de participationNom:

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Date de naissance :

Règlement du concours:Ce concours est ouvert à toutes les personnes majeures domiciliées en Suisse, à l’exception des collaboratrices et collaborateurs des Banques Raiffeisen, de Raiffeisen Suisse et de leurs familles. Le concours est gratuit et aucune ouverture de compte n’est exigée. Les gagnants seront avisés par écrit. Les prix ne pourront pas être convertis en espèces. Tout recours est exclu et aucune correspondance ne sera échangée.

Le tirage au sort des gagnants(es) aura lieu mi-février 2008 dans les locaux de notre agence de Pully.

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Agence de Pully Siège de Lutry Agence de CullyChemin du Pré-de-la-Tour 11 Grand-Rue 38 Rue du Temple 181009 Pully 1095 Lutry 1096 CullyTél. 021 796 65 65 Tél. 021 796 13 60 Tél. 021 799 30 93Fax 021 796 65 69 Fax 021 796 13 69 Fax 021 799 32 93

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Nouvelle agence Raiffeisen au cœur de PullyLe groupe Raiffeisen actif depuis 1862 en Suisse a, au fi l des ans, développé dans toute la Suisse 395 banques et 1150 agences bancaires avec une politique ouverte et transparente, misant sur les besoins de la clientèle locale et instaurant un climat de confi ance lié à un conseil personnalisé et professionnel ainsi qu’à un savoir-faire d’experts fi nanciers.

Le groupe continue à développer son réseau notamment, pour 2008, avec l’ouverture d’agences à Lausanne, au Flon et à Vevey, La Banque Raiffeisen de Lavaux, qui exerce son activité dans les circonscriptions de Saint-Saphorin, Rivaz, Epesses, Riex, Grandvaux, Cully, Villette, Lutry, Paudex et la dernière en date Pully. Au total 15 collaborateurs se tiennent à la disposition de la clientèle pour un conseil personnalisé. La succursale de Pully, située en amont de la gare CFF à proximité du centre et de la plupart des commerces, offrira dès le 4 février une intéressante alternative bancaire à la population locale et des environs. Monsieur Christophe Estoppey, responsable de l’agence pulliérane ainsi que ses trois collaborateurs seront à même de vous conseiller de manière professionnelle. Pour répondre à cet engagement, l’agence de Pully sera ouverte du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 16h30.

Diversité des produitsPrestations sur mesure, produits faciles à comprendre et conditions avantageuses, voici les trois piliers du groupe Raiffeisen. De l’épargne classique au fi nancement de la propriété du logement en passant par la prévoyance et le placement de fonds, le conseil est toujours centré sur les intérêts et les besoins du client. Cette prise en compte globale de la situation personnelle permet de trouver des solutions individualisées de premier ordre. En plus de ces prestations, la banque Raiffeisen est également active dans le secteur des assurances et de la gestion de fortune, aussi bien pour les particuliers que pour les affaires commerciales des PME.

Proche de chez vousL’année 2007 a été, une nouvelle fois, une année record pour la Banque Raiffeisen de Lavaux avec un bénéfi ce réjouissant et un bilan annuel en progression de 10,6% pour arriver à 176 mio de francs par rapport à l’exercice précédent. Son directeur, Monsieur Jean-Michel Regamey s’en réjouit et réitère l’engagement du groupe vis-à-vis des activités tournées vers un environnement régional : «Nous veillons en effet à ce que le développement économique de notre région soit soutenu par les fonds d’épargne de notre région».

Portes ouvertes de notre nouvelle banque à Pullyle samedi 2 février 2008, de 8h30 à 13h00

La nouvelle équipe de Pully. De gauche à droite: Stéphanie Fracheboud, Ivan Palmero, Vania Dias et Christophe Estoppey (Directeur d’agence). Grand concours

Participez à notre concours et gagnez…1er prix: un lingot d’or de 100 gr2e prix: un lingot d’or de 50 gr3e prix: un lingot d’or de 20 gr

Comment participer?C’est très simple. Détachez ce coupon, remplissez-le de manière lisi-ble et venez le glisser dans l’urne à notre agence au chemin du Pré-de-la-Tour 11 à Pully, du samedi 2 février au vendredi 8 février 2008. N’hésitez pas et tentez votre chance!

Lors de cette journée, vous aurez l’occasion de découvrir nos locaux accueillants et fonctionnels, avec un aménagement intérieur qui offre tout le confort d’une banque moderne. L’accent a plus par-ticulièrement été mis sur la relation avec la clientèle.

Notre équipe dynamique et professionnelle est à votre ser-vice, afi n de vous offrir des prestations de qualité et des conseils personnalisés. Nous nous efforcerons de répondre à vos besoins les plus exigeants.

Passez simplement nous voir, nous sommes impatients de faire votre connaissance!

INVITATION

Pully - Lavaux 7Jeudi 31 janvier - vendredi 1er février 2008 - No 405


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Bon cap pour le nouveauport de Paudex Lors d’une information publique, les Paudéziens

ont manifesté un vif intérêt pour l’agrandissement de leur port etle réaménagement du site. Un projet à 1,9 million.

La grande salle était comble! Un très nombreux public a répondu à l’in-

vitation de la Municipalité. Plus de 200 personnes étaient attentives à une infor-mation publique concernant l’agran-dissement du Port de Paudex. Deux heures et demie d’exposés, de diapos, de commentaires, de questions, de sugges-tions, d’intérêt, voire de passion. Dame! Les Paudéziens ne sont pas seulement vignerons, ils sont aussi marins!

Plus grand, plus beauLe port passe de 17 à 67 places, dont trois pour les pêcheurs. Il ne sera pas accessible au grand public... ni aux handicapés. Dommage! «L’inclinaison du site ne le permet pas» répond Jac-ques Conus, du Bureau d’ingénieurs Conus-Bignens S.A.. Les propriétaires ou locataires de places d’amarrage ne disposeront que d’un minimum de parking pour leur voiture, et celui-ci sera payant. Pas grave.

Le Commune de Paudex détiendra 33 places à louer, la société Grandrives S.A. 34 à vendre à un prix qui devra être fixé le prix de revient étant de 38’000 francs par place d’amarrage. Les conditions seront comme pour le Port de Lutry de façon à ce qu’il n’y ait pas d’enrichissement là-dessus. L’étude de Conus-Bignens est enore à l’état de projet. Tout comme les conventions entre partenaires et l’estimation des travaux. Digues, éperons anti-tem-pêtes, points d’éclairage, d’énergie ou points d’eau, catways («l’embar-quement devient un jeu d’enfant!»), sanitaires, Ecopoint (poubelles), tout est prévu... sauf l’accès aux chaises rou-lantes! La liste d’attente compte à ce jour 59 candidats...

1,9 millionC’est le montant d’une première esti-mation du coût des travaux. Selon le syndic Serge Voruz, 70 % seront à

la charge de Grandrives S.A., 30 % (570’000 francs) à la charge de la Com-mune. Elle voit dans l’opération un rendement de 3,75 %. «A long terme, c’est le contribuable qui en tirera pro-fit!». Jean-Luc Giobellina, administra-teur de Grandrives, affiche un sourire Pepsodent. Tout baigne... Reste à fran-chir le cap de l’Etat, où le projet sera épluché par le SESA (Service des eaux, sols et assainissement). C’est l’Etat qui mettra le projet à l’enquête. Si le département de Jacqueline de Quattro fait diligence, la Municipalité espère soumettre cette année encore un préa-vis au Conseil communal. Les deux parcelles concernées sont propriété de l’Etat et de la Famille Tellier. A moins d’oppositions, de recours au Tribunal Administratif, voire au T.F., de refus du Conseil ou de référendum positif ou négatif, l’avenir du nouveau Port de Paudex paraît assuré. Même s’il ne peut accueillir des lestés de plus de 1,5 mètre de tirant d’eau. «Un port pour pédalos...» grogne dans l’assistance un hauturier manifestement frustré.

Exercice réussiIl n’empêche que cette «info à la Sarko» a conquis l’assemblée. Lors du verre de l’amitié, les Paudéziens semblaient heureux «d’avoir été mis au courant». A relever que les exposés des ingénieurs, des municipaux, les questions et débats qu’ils ont suscités, ont été parfaitement modérés au micro par Claude Quartier.

Enfin, la réflexion de Georges Lavanchy, pêcheur de Paudex: «Dommage que la Commune ne prenne pas le tout à sa charge! Tous ces bateaux, cela ne va pas simplifier la manœuvre...» Curieux, chez les marins... (voir suite chez Audiard et ses Tontons flingueurs!).

Georges-A. Nippell

Nuage nauséabond Un vent fripon incommode les habitants.

Mais qu’est-ce qui pue pareille-ment dans cette ville? La ques-

tion se pose parfois à Pully et c’était le cas notamment au soir du 23 janvier. Au point que certaines maisons ont fait contrôler leurs installations sani-taires. Et le phénomène s’est évanoui comme il est apparu. Certains se sont tout de même inquiétés et ont appelé le poste de police pensant peut-être

à une fuite de gaz ou un quelconqueproduit chimique.Or il n’en est rien. Cet épiphénomène surgit de temps en temps au gré desvents. Il s’agit d’un ou de plusieurs légers nuages de fermentation du com-post de La Coulette à Belmont. Ces déchets organiques doivent régulière-ment être retournés pour laisser échap-per la fermentation qui s’élève en petitnuage. Or un vent fripon s’amuse par-fois à repousser les nuages vers la terre, à les pousser ici ou la comme des ballesde ping-pong. Et comme le compostde roses est rare dans la région, ce sontd’autres odeurs qu’ils drainent dansleur sillage. Cependant que chacun se rassure, ces odeurs, volatiles et fugaces, ne représentent aucun danger pour la santé.

Nina Brissot

Une Pulliérane gagnante duprix du concours BCV!

A l’occasion de la manifestation des Nocturnes de Pully qui a eu lieu le12.12.2007, un grand concours a été lancé au point de vente BCV de Pully.

La chance a souri à Mme Isabelle Limat, qui a ainsi gagné un magnifique équi-pement de ski d’une valeur de CHF 2’000. C’est accompagnée de sa fille et en présence de quelques membres de l’équipe de BCV Pully que M. Sébastien Rod,responsable régional, lui a remis le prix.

De gauche à droite: Mme Jezabel Notari Gallino (conseillère bancaire), M. Laurent Favre (conseiller clientèle), Mlle Cindy Limat (fille de la gagnante), Mme Isabelle Limat (gagnante duprix), M. Sébastien Rod (responsable régional), Mme Nathalie Thomas (adjointe de région).

Pully

Voirie - Claudia Urio revendique ses influences éclectiques et présente ses chansons comme des plaidoyers contre les injustices sociales, mais aussi comme de tendres réflexions sur la vie. Pour elle, genres musicaux et mots se mélangent comme des couleurs. Avec Marc Polliand, guitare, Pierre-Yves Aufranc, basse, Ismaël Rodriguez, batterie. Vendredi 2, samedi 3 février à 20h30. Rue du Centre 10, Pully. Location: 021 728 16 82 ou 076 335 34 51 ou www.regart.ch/th-voirie.

Loto

Le loto des sociétés locales de Lutry se déroulera le samedi 2 février à 20h00 à la Salle du Grand Pont à Lutry.

Vins suisses au sommet! La Revue du vin de France consacre 12 pages

aux crus de notre pays. Vaud reçoit le prix de l’excellence.

Prestigieuse revue professionnelle, la Revue du vin de France s’est

intéressée de près aux productions helvétiques. Plus de 500 bouteilles ont été proposées aux experts spécia-lisés qui en ont retenu une centaine. Parmi eux, 34 valaisans ont été clas-sés dont 8 en catégorie exceptionnelle cumulant de 17.5 à 19 points sur 20. Sur Genève, 19 vins sont classés mais aucun n’arrive au titre d’exceptionnel. Le Tessin verra 18 crus classés dont 2 exceptionnels. Quant aux vins vau-dois, ils voient 18 crus classés dont un exceptionnel. Il s’agit de celui d’Henri et Vincent Chollet à Aran pour un chasselas sans malo. Le Dézaley l’Ar-balète 2006 de J. & P. Testuz SA, au Treytorrens, reçoit quant à lui 16 points et le Chasselas sur lies 2004, Cave La Grappe d’Or-Cécilia Renaud, à Founex, obtient un magnifique 15.5 points. Plus à l’Est, le Villeneuve les Rois 2006, de Grognuz Frères et Fils, à la Tour-de-Peilz, et l’Yvorne A la George 2006, de Charly Blanc et Fils, à Versvey, cumulent chacun 15 points. Relevons encore que parmi les

spécialités blanches, le Morges, Altesse 2006, de Raoul Cruchon, à Echichens, et le Côtes-de-l’Orbe, Chardonnay 2005, de Christian Dugon, à Bofflens, atteignent respectivement 15.5 et 15 points, toujours sur 20.

Des rouges appréciésQu’ils soient en monocépages ou en assemblages les rouges sont très appré-ciés. La Syrah de Saint-Saphorin 2003, de Grognuz Frères et Fils, à la Tour-de-Peilz obtient 17 points. Elle suit de près la Syrah Vieilles Vignes 2005 des frères Simon et Axel Maye, à Saint-Pierre-de-Clages et précède la Syrah 2006 de la Cave du Rhodan, à Salquenen, et la Syrah Cayas 2000, de Jean-René Ger-manier et Gilles Besse, à Vétroz. C’est dire si personne n’a été laissé au hasard. Raoul Cruchon, a obtenu 16 points pour son Pinot Noir Champanel 2005. Un Côtes-de-l’Orbe, Arpège rouge, de Christian Dugon, à Bofflens, et le Vin-zel, Cuvée des Druides 2005, Domaine Delaharpe-Yann Menthonnex, à Bur-sins sont également en tête de liste. La revue a également relevé des prix qui,

hauteur de l’Euro oblige, deviennent parfaitement abordables pour la France.

La Revue du vin de France, N° 578-février 2008; Spécial Suisse-12 pages (pp. 62-74)Disponible en kiosque au prix de Fr. 11.50

pr



OFFICE DES POURSUITES DE LAUSANNE-EST1014 LAUSANNE

APPARTEMENTS EN PPE ET PLACES DE PARC(VENTES SÉPARÉES)

Vendredi 29 février 2008, dès 10h, l’Office des poursuites de Lausanne-Est procédera, en ses bureaux sis au ch. du Trabandan 28 à Lausanne, à la vente aux enchères publiques des immeubles suivants, à savoir:

COMMUNE DE PULLYCh. de Villardiez 1 - Av. des Alpes

1. Feuillet RF No 5674, PPE de 117/1000 de P. 2054, consistant en: rez-de-chaussée ouest: appartement de 110 m2 environ, avec balcon, jardin + une buanderie au sous-sol, constituant le lot No 2 du plan.

Estimation fiscale RG 1994: Fr. 560 000.—.Estimation ECA, valeur théorique: Fr. 404 201.—.Estimation de l’office selon rapport d’expert: Fr. 750 000.—.

Description et distribution de l’objet:L’appartement comprend:Hall, entrée: cagibi, sol en pierre naturelle.Séjour: avec cheminée à récupération, sol en pierre naturelle.Cuisine: 10 éléments stratifiés, four à hauteur, micro-onde, plaque vitrocéramique, lave-vaisselle, frigo-congélateur, sol en PVC.2 chambres: armoires, moquette.Toilettes: douche, WC.Salle de bains: baignoire, WC, bidet, douche, lavabo douche.Terrasse: dallage.Jardin: environ 100 m2, haie, quelques arbres majeurs.Annexe: buanderie individuelle équipée.

Chauffage de sol, équipement sanitaire de qualité, interphone avec TV, fenêtres coulissantes aluminium, fenêtres bois-métal, verre isolant.

2. Feuillet RF No 5673, PPE de 138/1000 de P. 2054, consistant en: rez-de-chaussée est: appartement de 129 m2 environ, avec balcon, jardin et piscine + une buanderie au sous-sol, consti-tuant le lot No 1 du plan.

Estimation fiscale RG 1994: Fr. 660 000.—.Estimation ECA, valeur théorique: Fr. 507 088.—.Estimation de l’office selon rapport d’expert: Fr. 1 000 000.—.

Description et distribution de l’objet:L’appartement comprend:Hall, entrée: armoire, sol en pierre naturelle.Séjour: avec cheminée à récupération, sol en pierre naturelle.Cuisine: 13 éléments stratifiés de qualité, tablette granit, four à hauteur, micro-onde, plaque vitrocéramique, lave-vaisselle, frigo, congélateur, sol en parquet, granit entre meubles.3 chambres: armoires, moquette.Toilettes: douche, WC.Salle de bains: baignoire, WC à jet, lavabo double, douche.Terrasse: dallage.Jardin: environ 500 m2 avec piscine de 45 m3, haie, quelques arbres majeurs.Annexes: cave, cave à vin, buanderie individuelle équipée.

Chauffage de sol, équipement sanitaire de qualité, interphone avec TV, fenêtres coulissantes aluminium, fenêtres bois-métal, verre isolant.

3. Parcelle RF No 5683, part de copropriété de 1/14 de P. 5680, consistant en: garage-parking: place de parc No 3.Estimation fiscale RG 1994: Fr. 24 000.—.Estimation de l’office selon rapport d’expert: Fr. 30 000.—.






Description de l’immeuble:Ces appartements et places de parc se trouvent dans un petit immeuble construit en 1989 comprenant 7 logements et un garage souterrain. L’immeuble jouit d’une situation dominante avec vue, l’ensoleillement est bon. Les commerces, les servi-ces, les écoles et les transports publics sont à Pully à 5 minu-tes en voiture. La parcelle de base RF No 2054 se compose comme suit: 461 m2 en nature d’habitation et garage et 847 m2 en nature de place-jardin.

Les ventes ont lieu à tout prix.

Les conditions de vente comprenant l’état des charges sont déposées au bureau de l’Office. Elles restent à disposition des intéressés jusqu’au jour de la vente.

Lors des enchères, les amateurs devront prouver leur identité et justifier de leurs pouvoirs. Leur attention est expressément atti-rée sur la loi fédérale sur l’acquisition d’immeubles par des per-sonnes à l’étranger (LFAIE) du 16 décembre 1983. A cet effet, ils devront se conformer au chiffre 1 des conditions de vente.

La visite est fixée au vendredi 8 février 2008 à 14 h précises, sur place.

Pour tout renseignement complémentaire, prière de contacter Mme Althaus au tél. 021 316 66 50, M. Rod au 021 316 66 10 ou M. Rimaz au 021 316 66 11.

OFFICE DES POURSUITES DE VEVEY1800 VEVEY

Tél. 021 557 12 32

Maison individuelleVendredi 29 février 2008 à 10h00, dans les locaux de l’Office des poursuites de Vevey, rue de la Madeleine 39, 1800 Vevey, il sera procédé à la vente aux enchères publiques de l’immeuble suivant :

Commune de La Tour-de-Peilz«Avenue du Clos-d’Aubonne 30»

Parcelle RF No 189, plan No 3, en nature de:

Habitation, No ECA 2929 60 m2

Place-jardin 315 m2

Surface totale 375 m2

Estimation fiscale, RG 94 Fr. 335’000.00

Estimation de l’office selon rapport de l’expert Fr. 400’000.00

Il s’agit d’une petite maison familiale de 4 pièces sur 2 niveaux, construite dans les années 30, située à proximité du centre ville, sous-sol entièrement excavé, jardin d’agrément.

Les conditions de vente, l’état des charges, ainsi que le rapport d’expertise, sont à la disposition des ama-teurs au bureau de l’office. Les enchérisseurs devront être munis d’un acte d’état civil et, pour les per-sonnes morales, d’un extrait récent du Registre du commerce. Ils sont rendus attentifs aux dispositions de la loi fédéral du 16 décembre 1983 (modifiée le 1er octobre 1997) sur l’acquisition d’immeubles par des personnes à l’étranger ou par des sociétés dans les-quelles des personnes à l’étranger ont une position dominante. A cet effet, ils devront se conformer au chi 1 des conditions de vente.

Une visite unique aura lieu le vendredi 8 février 2008 à 10h30 précises (rendez-vous directement sur place).

Renseignements:021 557 12 32 http://www.opf.vd.ch (rubrique vente aux enchères)

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Lavaux 9Jeudi 31 janvier - vendredi 1 février 2008 - No 405


Lavaux le processus de fusion relancé

Cully, Epesses, Grandvaux,Riex et Villette consultent leurs citoyens.

Ces cinq communes de Lavaux partagent tout ou presque. Du

déneigement aux pompiers en passant par un grand nombre de services divers et d’infrastructures. Presque tout sauf un nom commun et une seule Muni-cipalité. Un long processus de fusion a failli aboutir il y a deux ans mais le non de Grandvaux a fait capoter le tout. Or, les 4 autres communes étaient prêtes et compte tenu de la difficulté de trou-ver assez de citoyens engagés pour la chose publique dans les toutes petites communes, compte tenu du partage effectif de service et de la comptabilité que cela engendre, la raison pousse les autorités de ces communes à remettre l’ouvrage sur le métier. Si le refus d’une seule commune a tout fait couler c’est peut-être que la communication des opposants s’est montrée plus agressive

que celle des proposants. Afin d’évitertout malentendu de ce genre dans unnouveau processus, les 5 municipali-tés ont décidé cette fois d’associer lapopulation à la relance du projet.

Important de participerUn questionnaire a été adressé à tousles ménages de ces communes. Trèsneutre, il donne à chacun l’occasion d’exprimer son ressenti face à une éven-tuelle fusion. C’est un effort encoura-geant et remarquable de la part descommunes qui devront encore passer beaucoup de temps à le dépouiller.Aussi, il est important que chacun s’exprime et ne laisse pas au hasard ou aux seules personnes engagées le choixde l’avenir de Lavaux. La date limiteest fixée au 11 février.

Nina Brissot

Claude Mayor

Une étoile s’est éteinte dans le ciel pulliéran. Cela fait un mois. A

peu près. Juste avant Noël, juste avant de dire «Bonne Année», bonheur et santé.

Avec discrétion, comme toujours, Claude est sorti, derrière le rideau.Il est allé à la régie voir si tout était réglé. Si tout était prêt sous le sapin,si les cadeaux pouvaient être distri-bués. Parce que Claude aimait à fairedes cadeaux. Il aimait les choisir lui-même. Pour chacun. Pour ses filles Sido et Julian, ses trésors, pour Cinzia.Pour sa famille. A tous ceux qui pre-naient tant de place dans son cœur. Pour les collaborateurs de son entre-prise à qui il accordait la plus grandeconfiance et dont il était très fier. Luile patron exemplaire, loyal, travailleuret reconnaissant.Pour ses amis avec qui il partageait aussi ses petits bonheurs avec humilité et sensibilité. Ses copains d’abord etencore. Mais pourquoi écrire à l’imparfait ?Claude, tu n’es pas mort. Les seigneurs ne meurent pas. Ils règnent et nous tendent les bras.

Tes amis

Hommage

Honneurs pour le conseiller national De Lutry à Berne sa route est verte. Il l’a suivie la tête pleine

d’énergie renouvelable en pédalant avec une efficacité durable jamais démentie.

Vert depuis la création du mou-vement, Christian van Singer

s’est toujours intéressé à la politique. Du temps où il habitait Chesalles-sur-Moudon il a même été munici-pal. Puis il est arrivé à Lutry où il s’est aussitôt fait remarquer dans les rangs

du conseil communal qu’il a prati-qué durant…. 20 ans! N’étant pas un adepte des doubles casquettes comme certains Lausannois, il a décidé de quitter ce cénacle où il était inter-venu 440 fois, selon la comptabilité interne. Et pas pour rien si l’on sait

que sa motion pour «la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables» a nécessité 21 séances dont certaines avec des consultants externes et les promesses d’action qui s’en sont suivies ont encore demandé 18 séances de chefs de services. Une manière douce pour occuper le peu-ple. Willy Blondel, le syndic l’a relevé en disant: «Quand on aime, Monsieur van Singer, on ne compte pas».

Les adieuxTant d’assiduité à la chose publique a compté pour ce conseiller qui en 2000 était élu au Grand Conseil. Sept ans plus tard, c’était au Conseil National. C’est pour le féliciter et le remercier de ses 20 ans d’activité au sein du Conseil que les autorités de Lutry lui ont concocté une petite fête d’adieu. Politiques et amis tous confondus se sont retrouvés à la Villa Mégroz pour un apéritif dînatoire où le nouveau Préfet de Lavaux-Oron J.F. Croset et plusieurs députés se sont joints. Les adieux ont été prononcés par le syndic Willy Blondel. Christian Van Singer a remercié tous et chacun, relevant qu’il a choisi la date du 24 janvier jour de l’indépendance vaudoise en pensant aux générations futures qui, il l’espère, vivront dans l’harmonie. La fête s’est ensuite poursuivie au Café-théâtre de l’Esprit Frappeur dans la joie et la musique andalouse. Nina Brissot

Christian Van Singer «j’espère que les générations futures vivront dans l’harmonie»

Lutry

Esprit Frappeur - André-Daniel Meylan qui, d’après Bernard Pichon, est le plus original des chanteurs romands, sera sur scène avec les Globes Glotters. Nous verrons s’ils transforment la banquise en mer chaude, comme le disait jadis de Meylan, un journaliste de l’Express. Du jeudi 31 janvier au dimanche 3 février à 20h30. Di à 17h. Grand-Pont 20, Lutry. Location sur tél/répondeur : 021 793 12 01.

Rencontres - La mise sur pied d’un Café d’accueil à Lutry est en cours. Le café d’accueil est un lieu de rencontres, d’échanges et de partage entre parents, enfants et accueillants autour d’une tasse de café ou autre. Il s’adresse aussi bien aux parents, grands-parents et jeunes filles au pair invités avec les enfants. Le lieu est gratuit et laïque. Il est ouvert tous les mercredis matin (sauf vacances scolaires) de 9h. à 11h. à la Cure de Lutry, Place du temple no 2. Les organisateurs sont encore à la recherche de personnes intéressées à devenir accueillantes bénévoles. Tous les renseignements peuvent être obtenus auprès de Corinne Marx Jara au 079/665.65.11 ou Anne-Lise Parisod au 021/791.50.31.

Savigny

Concert - Le dimanche 3 févier à 17h à la Salle du Forum à Savigny un concert sera donné par Judith Hiller, Hana Lee, Sayaka Yonekawa toutes trois au violon et Kim Joo-Hyun au piano. Au programme J.S. Bach, Debussy, Ravel Ysaye et Saint Saëns. Les quatre musiciennes sont issues de la classe professionnelle de Jan Tomes de l’Université des Arts de Berlin. Entrée libre, collecte.

Cully - Treytorrens

Vernissage - Dégustation - La Taverne du Dézaley de J. & P. Testuz accueille le jeudi 31 janvier de 17h00 à 20h00 l’artiste Daniel Viera pour une expo-sition temporaire jusqu’au 22 février. Né à Montevideo en 1958 et établi en Suisse depuis les années 80, cet artiste nous séduit par ses peintures aux couleurs extraverties, typiques de son pays. Cet événement associe l’art du plaisir visuel à l’art du plaisir gustatif. En effet, les visiteurs auront également la possibilité de déguster les vins de la région à la Vinothèque située juste à côté de la Taverne. - Entrée libreBelmont

Soirées - La société de musique l’Avenir de Belmont organise les 1er et 2 février ses soirées annuelles. Elles se dérou-leront à 20h15 à la grande salle. Un programme riche et varié sera proposé coupé d’un entracte. Entrée libre, Porte à 19h15. Le même concert sera donné le samedi 23 février à 20h15 à la Salle du Grand Pont à Lutry.

Aînés - Pour la prochaine réunion des Aînés de Belmont et environs, une projection vidéo de «Gilles et Urfer à St Saphorin» est au programme. Elle se déroulera le jeudi 31 janvier à 14h à la grande salle de Belmont et sera présentée par M. Spothelfer, pasteur.

Oser jeûner une semaineLavaux

I l est bon de savoir s’arrêter de temps en temps. Au milieu du stress, de

faire vraiment une pause, d’écouter son corps, tout en remplissant ses obli-gations, professionnelles, ménagères ou autres, quel bienfait pour soi! Est-ce possible? Comment? En jeûnant...mais en se renseignant préalablement pour pouvoir le faire plus facilement au sein d’un groupe. C’est ce qui est proposé à toute per-sonne intéressée avec des points ren-contre dans les différentes régions.

Pour Lavaux ce sera le mercredi 6 février 2008 à 18h30 à la Salle de la Cure catholique de Lutry (Rte de Lavaux 17) La semaine de jeûne est fixée du vendredi 29 février au jeudi 6 mars 2008, renseignements auprès de Roland Besse tél. 079 656 0022. Pour Vevey, l’information aura lieu les 30 et 31 janvier, jeûne du 22 au 28 février, personne de contact Rose-marie Kocher Chappuis tél. 021 943 68 10. Pour Lausanne-Chailly, infor-mation le 5 février, jeûne du 14 au

20 mars, personne de contact Pascal Veillon tél. 021 652 74 78. Montreux, information le 20 février, jeûne du 2 au 8 mars, personne de contact Marie-Claire Chavan tél. 021 964 55 77.Le jeûne proposé n’a pas pour seul objectif de perdre des kilos, mais de retrouver un contact avec son corps, de gagner une confiance en soi, en l’autre, en ce monde. Il se veut aussi temps de partage de son expérience et de Parole, rencontres. lr

Vevey

Huiles et aquarelles - La galerie du Magasin du Monde accueille du 1er février au 1er mars 2008 une exposition de Jean Martin intitulée Fleurs et paysages du monde. «C’est la photographie qui m’a apprit à regarder le velouté d’un pétale, le reflet du ciel dans une flaque d’eau ou les mauves violacés du glacier au lever du jour», explique l’artiste. «J’ai aimé passion-nément marcher dans les montagnes, observer les animaux qu’elle abrite et gravir des sommets. Mais mon pays ne m’a pas suffi. Je suis allé voir sur d’autres continents et j’y ai trouvé aussi la beauté, la grandeur, des couleurs merveilleuses et j’y ai rencontré des hommes, des femmes et des enfants qui m’ont accueilli avec des sourires qui remplacent les paroles qu’on ne peut échanger. Mais maintenant j’ai passé à la peinture et quand je suis devant la toile ou le papier et les pinceaux à la main, je revis dans ces mondes que j’ai aimés, je retrouve les impressions vécues et je me souviens, avec beaucoup d’émotion, des personnes rencontrées. Je souhaite que les visiteurs de mon exposition trouvent du plaisir à s’approcher, au travers de mes peintures, de la beauté de notre monde». A Vevey, Rue du Conseil 20, vernissage le vendredi 1er février de 17h à 19h. Heures d’ouverture : mardi-vendredi 10h à 18h, samedi 10h à 17h.

Vevey - Riviera10 Jeudi 31 janvier - vendredi 1er février 2008 - No 405


L’Alimentarium bat sonrecord d’affluence

Le Musée de l’alimentation de Vevey franchit le cap des 70’000 visiteurs en 2007, le meilleur taux de fréquentation annuel depuis sa création en 1985.

L’année 2007 se termine par un suc-cès pour l’institution veveysanne,

avec 70’613 visiteurs enregistrés, soit une progression de 5.6% par rapport à 2006. Avec une moyenne de 225 entrées par jour, le Musée accueille quotidien-nement 13 visiteurs de plus que l’année dernière. Le musée enregistre ainsi son meilleur taux de fréquentation annuel depuis sa création, en juin 1985. «Ce

succès doit certainement beaucoup à l’exposition temporaire «Couverts Découverts», qui présentait, jusqu’au 6 janvier dernier, l’univers fascinant des couverts de table dans un son contexte historico-culturel », estiment le Musée dans un communiqué.

Un million en 20 ansLe nombre total des entrées, depuis

l’ouverture du musée en juin 1985, s’élève à 1’155’000, le cap du million ayant été franchi en novembre 2005 déjà.. Autre clé de ce succès, les ateliers en cuisine. En 2007, un peu plus de 5’500 visiteurs ont pu mettre la main à la pâte lors des différents ateliers en cuisine proposés par le Musée: galette des rois, börek, chocolats de Pâques, feuilletés, pâtisseries suisses, baklava et biscuits de Noël. Afin de privilégier l’accueil et la qualité, l’Alimentarium a optimisé son offre en réduisant notam-ment le nombre d’ateliers au profit d’un horaire plus généreux. Le secteur Junior confirme lui aussi son intérêt, avec en moyenne une trentaine d’en-fants accueillis chaque jour, qui peut ainsi découvrir l’alimentation par une approche interactive et ludique.

De la cuisine à l’usine Les visites guidées proposées en 8 langues - français, allemand, anglais, espagnol, italien, russe, chinois, japo-nais - continuent à séduire le public ainsi que le souligne leur progression de 8.5% par rapport à 2006, à savoir, en moyenne, environ 3 visites guidées par jour. Enfin, chaque jour à midi, les cuisi-niers de l’Alimentarium ont servi en moyenne 25 assiettes d’un menu thé-matique. Soi là aussi, «un grand suc-cès» pour ces six découvertes culinaires - Couscous, repas vaudois du 18e siè-cle, menu du Portugal, assiette médi-terranéenne, repas médiéval et menu 1900 - avec une hausse de 3%.Fort de ces excellents résultats, l’Ali-mentarium se concentre à la réalisation de sa nouvelle exposition temporaire «De la cuisine à l’usine - Les débuts de l’industrie alimentaire en Suisse», qui se déroulera du 7 mars 2008 au 4 janvier 2009.

pr

Accueillant une trentaine d’enfants chaque jour, le secteur Junior permet de découvrir l’ali-mentation par une approche interactive et ludique.

Abattoir de Clarens: «chantier dirigé sans rigueur, avec démesure, incompétence et négligences manifestes (...)», dixit le juge

L’enquête du juge d’instruction est bouclée. Son verdict est sévère à l’égard de tous les responsables dece fiasco à 9 millions. Au plan pénal toutefois, il conclut à un non lieu, la gestion déloyale ne pouvant être retenue en

l’absence de faillite. Seul un mandataire sera renvoyé devant le tribunal pour «contrainte».

I l y des relents de l’affaire Swissair ou BCV dans ce verdict, qui ali-

mentera à n’en pas douter les conver-sations du café du commerce. «Ceux

qui pilotent ces dossiers peuvent faire n’importe quoi, car ils savent que le risque d’encourir des sanctions pénales est extrêmement faible», réagit à chaud cet observateur, proche du dossier «En regard de ceux qui paient leurs impôts, c’est grave. La population attendait autre chose». Pour mémoire, la facture finale de la modernisation de l’abattoir public de Clarens est de 18 millions de francs. Soit un dépassement de 9 millions du budget initial, voté par les Conseils communaux du district de la Riviera. Qui plus est pour une usine déficitaire et inadaptée au marché. Un fiasco qui avait conduit à une lon-gue enquête d’une commission parle-mentaire intercommunale, qui avait conclu à des «erreurs de gestion gra-ves et inexcusables, un amateurisme coupable et des violations de plusieurs lois et règlements». Au point que les responsables politiques et civils de ce gouffre financier avaient fait l’objet d’une plainte pénale pour «tromperie et gestion déloyale». En cause, quatre syndics et trois municipaux du district, ainsi que les principaux mandataires de ce chantier.

Négligences manifestesA son tour, le juge d’instruction, qui vient de boucler son enquête, livre un verdict sévère. «Le dépassement résulte d’un mélange d’incompétence, de légèreté, de désorganisation et de pré-cipitation à tous les échelons décision-nels, des membres du Conseil inter-communal, qui ont accepté le projet sans aucune curiosité financière, en passant par les membres du Comité de direction, qui ont laissé la bride sur le cou des responsables du chantier, et pour finir par ceux-ci, qui ont dirigé le chantier sans rigueur et en donnant parfois dans la démesure». Au plan pénal toutefois, le juge «exclu toute malversation de la part des res-ponsables du projet» et conclut la pro-cédure par un non lieu. Explication du magistrat: «Les négligences manifestes ne permettent pas de fonder l’infrac-tion de gestion fautive, cette infraction ne pouvant pas être poursuivie, dans le système du code pénal suisse, sans prononcé préalable d’une faillite». En résumé, sans faillite, pas de suites... Du côté des principaux intéressés, c’est le «no comment» général. Tous sont

encore liés par le secret de l’enquête, l’ordonnance de clôture pouvantencore être contestée par un recours auprès du Tribunal d’accusation ducanton de Vaud par les parties, puis par le Ministère public.

Un mandataire sera jugéEgalement visée par la plainte, l’entre-prise française constructrice de l’inci-nérateur de l’abattoir, qui aura à lui seul coûté 4,5 millions de francs aulieu des 1,7 million de francs devisés,sera elle par contre renvoyée devantle Tribunal de police de Vevey, sous l’accusation de contrainte. La sociétéen question avait exercé un chantagesur le comité de direction du SIGE,comme le révélait Le Régional, afin de forcer le SIGE à entrer en matière surses prétentions financières contestées.Le juge rappelle cependant: «Avanttout jugement condamnatoire éven-tuel, ce maître d’état bénéficie de laprésomption d’innocence».

Lire notre dossier complet sur www.lere-gional.ch

Texte et photo: sn

La procédure pénale suite au fiasco de l’abattoir se termine en queue de poisson.

Chardonne - Jongny

La fanfare municipale de Chardonne-Jongny donnera ses soirées annuelles le vendredi 1er février 2008 à Chardonne, grande salle à 20h15 (portes à 19h30) et le samedi 2 février 2008 à Jongny, là aussi à la grande salle, même horaire. Sous la direction de Stéphane Pecorini, avec la participation des élèves de l’Ecole de musique.

St-Légier

Les concerts annuels de la société de musique de St-Légier auront lieu les vendredi et samedi 1er et 2 février à la Grande salle de St-Légier. Réception officielle vendredi 1er février à l’issue de la soirée. Entrée libre, ouverture des portes à 19h30.

Les Paccots

Gala de patinage - Cette année à nouveau, les jeunes patineurs du Club de la Gruyère de Bulle se réjouissent de présenter leur programme, libre ou court et en musique ; sur la patinoire des Paccots, le jeudi 7 février à 17h. Le spectacle est organisé par l’Office du Tourisme de Châtel-St-Denis, Les Paccots et la Région. L’entrée est gratuite et à l’issue de la démonstration, tout le monde sera invité sur la glace à s’initier au patin ! (seule la location des patins sera payante !). Avis aux frileux : vin chaud et thé à la cannelle seront offerts!

Vevey

Roots, rock, reggae - Walter sera en concert au Bout du Monde vendredi 1er février, dès 22h. Au programme, des textes fédérateurs, touchants et personnels portés par deux guitaristes inspirés, une contrebasse sautillante, et une batterie proche de l’esprit jamaïquain. Entrée libre et chapeau (collecte) pour les artistes à la sortie. Renseignements : Le Bout du Monde 021/921 40 04, Rue d’Italie 24, 1800 Vevey.

La Grenette - Les soirées variées se succèdent. Denis Albert et sa petite fan-fare - 5 hommes, 20 instruments - servent la chanson française le vendredi 1er à 20h. Musique classique par Milena Yordanova-Buchs, piano. Samedi 2 à 20h. Conférence par Yves Christen: Un parcours solaire. Lundi 4 février à 19h30. Le tout au Théâtre de poche de la Grenette, rue de Lausanne 1, Vevey. Location: 021 921 60 37 ou www.theatregrenette.ch

Inné et acquis - Le développement du cerveau humain, entre l’inné et l’ac-quis sera le thème de la prochaine conférence dans le cadre de Connaissance 3, par Mireille Jemelin, Dr ès sciences biologiques. Inné? Acquis? Gènes ou environnement? Il est certes difficile de savoir comment notre cerveau s’or-ganise et évolue. Mireille Jemelin sera toutefois à même de donner beaucoup d’informations accessibles à chacun. Au centre paroissial Sainte-Claire, rue Sainte-Claire 1, Vevey, lundi 4 février, à 14h.30. Prix d’entrée: Fr. 10.-

Contes - Au programme du Bout du Monde, dimanche 3 février, dès 17h30, une soirée contes. par Françoise Bonny et Prince Patrick - «Retour d’Afrique», contes, récits et chanson du Cameroun. Entrée libre et chapeau (collecte) pour les artistes à la sortie. Renseignements : Le Bout du Monde 021/921 40 04, Rue d’Italie 24, 1800 Vevey.

Musique éclectique - Albert et les intermutants du spectacle seront en spec-tacle au Bout du Monde samedi 2 février, dès 22h. Albert chanteur fougueux et un peu maladroit conte ses tribulations quotidiennes, accompagné de ses loyaux Intermutants. Musique éclectique s’inspirant tant bien de la chanson française actuelle que de songwritters anglophones. Entrée libre et chapeau (collecte) pour les artistes à la sortie. Renseignements : Le Bout du Monde 021/921 40 04, Rue d’Italie 24, 1800 Vevey.

Alpes vaudoises

Nuitées records - L’année 2007 aura permis à la destination de Villars de bat-tre tous les records en matière de nuitées. La station a enregistré un total de 246’371 nuitées en hôtellerie. Le record absolu depuis plus de dix ans, puis-que le meilleur score obtenu était de 229’427 nuitées hôtelières en 2005.

Vevey - Riviera 11Jeudi 31 janvier - vendredi 1er février 2008 - No 405


Merck Serono va investir près d’un demi-milliard à CorsierMais ses OGM et ses bioréacteurs classés top secret font peur

Devisée à 490 millions de francs, l’extension du site de Corsier provoque une levée de boucliers de Greenpeace, du WWF, d’Helvetia Nostra, de Pro Riviera et de la commune de St-Légier. En cause, les risques liés à l’utilisation d’OGM, l’explosion de

la consommation d’eau et le traitement des eaux polluées, qui à lui seul nécessitera la construction d’une nouvelle STEP. Enquête.

OGM, bioréacteurs, solvants chimi-ques toxiques et corrosifs, gaz

volatils et explosifs, eaux potentiellement dangereuses, boues contaminées, déchets biologiques spéciaux... Bienvenue chez Merck Serono, numéro trois mondial de la biotechnologie médicale industrielle. La multinationale allemande s’apprête à investir massivement - 490 millions de francs d’ici à 2012 (300 millions d’euros) - dans l’extension de son site de Corsier. Objectif, la fabrication à grande échelle de principes pharmaceutiques actifs à partir de cultures de cellules de mammifères au patrimoine génétique-ment modifié. Notamment des hams-ters et des souris, pour la production de l’Erbitux, un médicament contre le can-cer colorectal, mais pour lequel Merck Serono est actuellement en phase avan-cée de développement clinique pour l’élargir au cancer des poumons et aux cancers ORL.

Dossier complexe, enjeux multiplesPour les autorités, c’est une excellente nouvelle, avec la création de plus de 200 emplois à Corsier, qui passeront de 230 à 450. Mais du côté des servi-ces cantonaux, c’est le branle-bas de combat. «Chimiste cantonal, service de l’environnement, service des eaux, sols et assainissement; tous sont actuelle-ment sur ce projet», lâche une source proche du dossier. Idem chez les orga-nisations de protection de l’environne-ment, qui toutes montent aux barrica-des. Greenpeace Suisse, le WWF Vaud et le WWF Suisse, Helvetia Nostra, fondation de Franz Weber, ainsi que Pro Riviera. Même la commune voisine de St-Légier s’est opposée à l’enquête publique, inquiète de voir se déver-ser le surplus de trafic sur son réseau routier. Non sans déplorer au passage le manque de communication et de coordination nécessaires à ce genre de dossier. «J’ai rarement vu autant d’or-ganisations se manifester sur un même projet», résume un observateur. Une mobilisation qui s’explique par la complexité de ce dossier, mais surtout par ses multiples enjeux, environne-

mental, technique, politique et écono-mique, éthique.

Manque de transparenceinacceptableAu centre des oppositions, les risques sur la population et l’environnement liés à l’utilisation et au stockage de très impor-tantes quantités de solvants et d’organis-mes génétiquement modifiés. Organis-mes et substances dont Merck Serono refuse de fournir la liste, sous prétexte de secret de fabrication. Un manque de transparence «inacceptable dans un domaine aussi sensible que celui des bio-technologies», fustige Greenpeace Suisse, dont l’avocat n’est autre que Pierre Chiffelle. «Ce d’autant plus que ces activités se déroulent dans une région à forte densité de popu-lation», souligne l’ancien conseiller d’Etat, qui agit aussi au nom d’Helvetia Nos-tra. «Il s’agit d’un problème de santé publique», appuie Pro Riviera, pour qui «le principe de précaution ne saurait s’appliquer à huis clos». La question est d’autant plus sen-sible que l’agran-dissement des installations va provoquer une explosion de 10% de la consomma-tion de l’eau du district Riviera. C’est comme si la popu-lation augmentait d’un coup «de quelque 7000 habitants», s’inquiète Serge Anser-met, secrétaire du WWF Vaud. Car l’eau est la principale matière utili-sée par l’entreprise. Mais aussi son prin-cipal rejet. Et au terme du processus de

fabrication, cette eau contiendra «des déchets biologiques liquides et des subs-tances potentiellement dangereuses», révèle le dossier d’enquête. Au point que Merck Serono devra construire sa pro-pre station d’épuration (STEP) pour la traiter, avant de la rejeter dans le réseau public d’eau d’alimentation. A elle seule, cette installation coûtera 25 millions de francs. Pourtant, sa construction n’a pas encore été mise à l’enquête. Ce qui «constitue une violation du principe de coordination justifiant pleinement notre opposition», expliquent le WWF et Greenpeace. «Compte tenu de l’envergure du projet,

commune et canton ont autorisé que ces demandes de permis de construire soient faites de manière séquentielle», justifie Bénédicte Bogh, porte-parole de la mul-tinationale, qui assure que cette seconde mise à l’enquête interviendra en mars. La firme attend encore le feu vert du can-ton, dont les services analysent actuelle-ment les données relatives à la qualité et aux volumes des eaux, pour déterminer ce qui pourra être traité respectivement par la STEP propre à Merck Serono et par la STEP intercommunale.

Fortes charges polluantes Un vrai casse-tête, sachant qu’en volume, cette extension fera passer la consomma-tion d’eau de l’usine de 3600 m3 à 8500 m3 par semaine. Volume qui viendra s’ajouter à celui des eaux claires de sur-face déversées dans la nature... Une des hypothèses de travail consiste à rejeter le tout dans le ruisseau de la Chaux. Avec cette inquiétude: le ruis-seau pourra-t-il absorber cette quantité supplémentaire? «Le secteur aval de ce ruisseau est en glissement actif et sa profondeur constitue une masse relati-vement conséquente susceptible d’être mobilisée sous l’effet d’un apport impor-tant d’eau et de former un barrage sur la Veveyse», alerte Pro Riviera, rappelant que le projet se situe «dans une zone de glissement de terrain».Autre problème, la température de cette eau au sortir de l’usine, qui sera de 2 à 3° trop chaude pour être directement déversée dans ce ruisseau. «Nous avons demandé au canton une étude d’en-vironnement pour savoir quelle est la faune de ce cours d’eau et connaître les risques encourus», confie Thierry Constantin, municipal en charge de ce dossier à Corsier. En bout de circuit, toute cette eau finira dans cet immense réservoir d’eau pota-ble qu’est le lac, via la Veveyse. Raison supplémentaire pour Greenpeace Suisse

d’«exiger que les caractéristiques des OGM utilisés soient précisément spéci-fiées et que soient démontrés en détail les procédés de traitement des eaux qui auront été contaminées par ces OGM avant leur rejet dans les eaux d’alimen-tation». Dernière crainte, «les charges orga-niques polluantes produites par les nouvelles installations équivaudront à celles produites par tout le district de Vevey en termes de phosphates», évalue Greenpeace, qui insiste: «Il est tout sim-plement inacceptable que l’ensemble des moyens mis en œuvre pour la résolution d’un problème environnemental majeur

ne soit pas pré-senté de manière détaillée». Même critique du côté du WWF: «Tou-tes les assuran-ces ne sont pas données quant à la neutralisation des organismes et déchets».

Expert neutreet étude d’impact demandésCertes, le dossier mis à l’enquête publique était assorti d’un volu-mineux rapport sur la protection contre les accidents majeurs (OPAM). «Mais les impacts ne doivent pas être considérés uniquement sous l’angle des risques majeurs, mais éga-lement sous celui de l’exploitation

courante de l’usine», estime le WWF. Pro Riviera confirme: «D’une manière générale, le facteur humain n’est pas pris en considération. Et malgré les mesures de confinement destinées à assurer la qualité des produits, les risques de dissémination d’organismes génétiquement modifiés ne sont pas exclus». A ce sujet, l’organisation n’hésite pas à tirer un parallèle alarmant: «Il y a de fortes probabilités pour que la fièvre aphteuse qui s’est déclarée en Angle-terre en août dernier ait pour origine un

laboratoire pharmaceutique, et que cetteépizootie ait été propagée par le biais dedéplacements humains. Comparaisonn’est certes pas raison, mais la réflexions’impose».Certes aussi, les principales associationsécologistes ont été conviées à une séancespéciale afin de poser leurs questions.Mais la multinationale a beau assurer quetoutes les mesures sont prises pour pré-venir tout accident, voire, cas échéant,pour en minimiser les conséquences, denombreuses questions cruciales n’ontpas reçu réponses. Le domaine est ultraconfidentiel. «D’où la nécessité de réaliser une étuded’impact», soulignent tant Greenpeaceque le WWF, relèvant au passage, nonsans étonnement, que «cette usine n’ajamais été soumise à un rapport d’im-pact et que les étapes successives de sa construction et de ses agrandissementset modifications diverses ont échappé àcette procédure». Le WWF va même plus loin, estimant«judicieux de soumettre le rapportOPAM à un expert extérieur, qui devraitêtre choisi parmi des spécialistes indé-pendants de l’administration et n’ayantaucun lien économique ou autre avecl’entreprise Merck Serono».

Course contre la montreMais «l’objectif de Serono est d’éviterd’avoir à faire une étude d’impact»,confie une source proche du dossier,«car cela prendrait au minimum sixmois». Or le temps presse. Et la produc-tion de l’anti cancer Erbitux est crucialepour l’avenir de Merck Serono. Carle brevet de son produit-phare contrela sclérose en plaque, le Rebif, qui luiassure actuellement plus de la moitié deson chiffre d’affaires de 6,25 milliardsde francs (chiffre 2006) échoit en 2012.De telle sorte qu’il lui est indispensablede programmer le développement et laproduction d’un produit susceptible dereprendre sa place dans la stratégie com-merciale de l’entreprise. «Mais de telsobjectifs ne sauraient justifier un passageen force dont l’opacité et le découpagedans le temps font craindre quant aurespect des principes du développementdurable», conclut Pierre Chiffelle, aunom de Greenpeace.

Textes: Serge Noyer

«Risque absent ou négligeable»A Corsier, Merck Serono produit actuellement le Rebif, son médicament-phare contre la sclérose en plaque. Or, «le nouveau médicament que nous souhaitons y produire, l’anti-cancer Erbitux, se fabrique à peu près de la même façon», pondère Bénédicte Bogh, porte-parole de la multinationale. Dès lors, s’agissant des OGM utilisés, «la nature de l’activité y sera la même après l’extension de l’usine». Face aux inquiétudes des organisations écologistes, Bénédicte Bogh relativise: «Extrê-mement fragiles, ces organismes seront cultivés en milieu confiné, dans des bioréa-teurs, et seront inactivés par pasteurisation au terme du processus de fabrication, avant d’être dirigés vers la STEP (réd: l’inactivation consiste en un chauffage à 80° durant 30 secondes)». Quant à leur dangerosité, «sur l’échelle de risque BSL (réd: bio safety level), qui va de 1 à 4, ce type de micro organismes est classé 1. Ce qui signifie “risque absent ou négligeable pour l’être humain et l’environnement”», assure la porte-parole. En outre, selon le dossier OPAM joint à l’enquête publique, les déchets liquides contenant des substances ne pouvant être traitées sur place seront dirigés vers des citernes à eaux usées, dont le contenu sera collecté et traité par une entreprise externe. Les boues contaminées seront quant à elles évacuées par camion pour incinération. Et la présence d’eau contenant des substances potentiellement dan-gereuses sera gérée dans un réseau de traitement séparé de la STEP interne, avant purification par osmose inverse et adsorption par charbon actif, ce qui permettra de filtrer aussi bien les substances de base que leurs résidus.Syndic de Corsier, Franz Brun avoue toutefois «parfaitement comprendre qu’il y ait des inquiétudes lorsqu’on parle d’OGM. Toutes ces questions sont justifiées». Sur la problématique du déversement après traitement des eaux résiduelles dans le réseau public d’eau d’alimentation et du volume supplémentaire à absorber, il affirme: «La situation est maîtrisée. Cela fait des mois que le SIGE (Service inter-communal de gestion des eaux) et Merck Serono travaillent sur ce dossier. Tous les calculs ont été fait». Reste que les biologistes et différents spécialistes de la multinationale répondront à toutes les questions encore en suspens du côté des opposants. «Une séance est d’ores et déjà fixée au 20 février», informe le syndic.

Projet déplacé d’Allemagne à Corsier… Pourquoi?Il y a peu encore fleuron de l’industrie helvétique, Serono appartenait à la famille Bertarelli, qui l’a vendue en septembre 2006 à l’allemand Merck pour une valeur boursière de 16,6 milliards de francs. Désormais filiale de la multinationale Merck KGaA, Merck Serono est le numéro trois mondial de la biotechnologie indus-trielle, derrière les américains Amgen et Genetech. Son chiffre d’affaires 2006 était de 6,25 milliards de francs. Concentrée sur les activités médicales, elle emploie 14’500 personnes dans le monde, dont 4500 issues de Serono, et compte en Suisse 1600 salariés. Outre son siège mondial, situé à Genève, et son siège national à Zoug, elle exploite dans le pays trois unités de production, à Aubonne, Corsier, et Coinsins, cette dernière, sur la Côte vaudoise, étant dévolue au conditionnement de ses produits.Pour la production de l’Erbitux, Merck avait initialement annoncé vouloir inves-tir sur son site allemand de Darmstadt. Mais c’est Corsier qui l’a emporté, «pour des raisons d’efficacité», confiait récemment le Suisse Elmar Schnee, patron de Merck KGaA, sur www.swissbiotech.ch. Selon lui, «les conditions cadres en Suisse sont meilleures qu’en Allemagne. La politique de santé en Allemagne ne favorise pas l’investissement dans l’industrie pharmaceutique. Tandis qu’en Suisse - j’es-père que cela restera le cas - on protège les brevets, on accepte les nouveautés pour traiter les patients, on fixe des prix acceptables pour amortir les coûts de recherche, les règles ou autorisations concernant le marché du travail sont favorables».Davantage orientée dans la chimie, Merck KGaA, la maison mère dont le siège mondial est à Darmstadt, emploie 31’000 personnes dans 61 pays. Son chiffre d’affaires avoisine les 12 milliards de francs, au 26ème rang mondial de l’industrie chimico-pharmaceutique. Historiquement, Merck KGaA est née de la division de Merck en deux groupes distincts après la première guerre mondiale. En récom-pense de l’effort de guerre, les USA avaient alors en quelque sorte «confisqué» une partie de cette entreprise en 1917, devenue aux USA Merck & Co Inc.Numéro 5 mondial des sociétés pharmaceutiques, avec 65’000 employés et un chiffre d’affaires de 23 miards de francs, Merck & Co Inc, qui n’a plus aucun lien avec l’allemand Merck, a été pris en 2006 dans une tempête judiciaire. En cause, son anti inflammatoire vedette, le Vioxx, qui aurait occasionné des dizaines de millier d’infarctus en guise de fâcheux effet secondaire. Sous le coup de 27’000 plaintes, ce médicament, depuis retiré du marché, était soupçonné de doubler les risques d’accident cardiaque après au moins 18 mois de traitement. Une affaire que la multinationale a partiellement soldée par le versement de plus de 6 mil-liards de francs d’indemnités aux victimes.

L’agrandissement de l’usine va provoquer une explosion de 10% de la consommation de l’eau de tout le district de la Riviera, soit l’équivalent d’une augmentation. soudaine de la popula-tion de quelque 7000 habitants. Photo: Sandra Giampetruzzi



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collaborateurs du MOB et du Régional. Tout recours aux voies légales est exclu. Aucune correspondance ne sera échangée

au sujet du concours. Les gagnants seront informés personnellement. Les prix ne pourront être versés en espèces. Il n’existe

aucune obligation d’achat. Les participants se déclarent d’accord avec ces conditions.

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Danses folkloriquesAvec le concours de la Tanzkapelle Bärgbluemli

SOIRÉE "LÈ Z'AMOUÈRÂO"

Jeanne Gollut à la «FLÛTE DE PAN»Thierry Raboud à la guitare et Raphaël Ansermot au piano

BAL animé par l'orchestre «Tanzkapelle Bärgbluemli»

Portes: 19h45 - Buvette dès 19h - Entrée libre: A votre bon coeur

GRANDE SALLE DE PUIDOUX-VILLAGE Samedi 2 février 2008 à 20h15

Jean-Rémy ChevalleyTextes de liaison et présentateur

Avec en alternance

Ghyslaine de Blaireville à la «CORNEMUSE ÉCOSSAISE»


écologie

Eclairage

La Société à 2000 watts, c’est quoi?

Surprenant2,5 millions en 6 ans. C’est le montant hallucinant des économies d’énergie réalisées par le CHUV en matière de chauffage (2/3), d’électricité et d’eau.

Consternant2000fr. de plus par année. C’est la différence que cer-tains locataires payent en chauffage chaque année, selon qu’ils habitent dans des appartements éco ou pas. Le prix au m2 peut en effet varier de 4 fr. à 14 fr.

Eclairant!

En achetant une ampoule économique, vous économisez près de 150 francs,par rapport à une ampoule classique à incandescence. La preuve ci-dessous par 2.

Ampoule économique 20 W:29fr. pour 8000 heures / Consommation 20 W x 8000 h = 160 kWh x 0.25 ct = 40fr.Coût total 69fr.

Ampoule classique 100 W:2fr.60 pour 1000 heures / 8 x 2fr.60 pour 8000 h = 20fr. 80Consommation 100 W x 8000 h = 800 kWh x 0.25 ct = 200fr.Coût total 220 fr.80

De 6000 à 2000 watts en un coup d’interrupteur

Illusoire ou inévitable? Les technologies qui permettent de réduire notre consommation existent, mais leurs coûts et les produits qui en dérivent restent chers. Pour les milieux économiques, comme pour le quidam, la loi d’une autre économie ne dictera-t-elle pas un avenir appréhendé «nécessaire-ment» à court terme?

Le ministre de l’Environnement, Moritz Leuen-berger propose au Conseil fédéral d’introduire une taxe de 50 centimes sur le litre d’essence dès 2010. Le même scénario est-il inéluctable pour atteindre une société à 2000 watts?

Mettez-vous en pratique les préceptes de la société à 2000 watts. Et pensez-vous que les «petits gestes» de notre quotidien aient une infl uence signifi cative face à l’industrie?

La société à 2000 watts en 3 questions. Etes-vous pour, contre, bien au contraire ou nuancé? Interview croisée.

«La vision «Société 2000 watts» est juste. Par contre son application à court terme n’est pas réaliste.»

1 Il existe effectivement une panoplie de technologies que l’on peut mettre en œuvre dès aujourd’hui pour réduire fortement notre consommation d’énergie (chauffage, transport, procédés industriels). Il est clair que ces technologies ont un coût. Mais il faut tenir compte du fait que leur mise en œuvre sera

créatrice de postes de travail, d’opportunités d’industrialiser et de commercialiser, et donc, serait aussi génératrice de richesses.

2 Non, car je ne suis pas certain que l’utilisation plus rationnelle de l’énergie soit possible uni-quement par une taxation. On voit que lorsque l’on augmente l’impôt sur l’essence, ceci a peu d’impact sur la quantité de kilomètres que nous effectuons ou sur le type de voitures que nous

achetons. Par contre, ce qui serait très important, c’est un changement de nos comportements. Et ce devrait être un des grands sujets de la recherche future.A mon sens, et comme nous avons pu le vérifi er dans le cadre du tabac, une campagne continue et soutenue d’information quant aux dégâts et aux conséquences de nos actes est le seul moyen pour parvenir à modifi er le comportement des gens.

3 Bien sûr. En Suisse, le 50% de l’énergie que nous consommons est utilisé pour le chauffage. Donc, effectivement, baisser le chauffage chez vous a une importance directe. Tout comme choi-sir une voiture qui consomme 7 litres au lieu de 12 ou prendre le train. Il est évident

que notre contribution est directe et signifi cative.

«Bien que sympathique et porteuse d’avenir, cette idée d’une société à 2’000 watts se révèle surtout comme un festival coûteux de dirigisme administratif.»

1 Selon différentes études récentes, en combinant l’effi cacité énergétique et les énergies renouve-lables, la Suisse dispose du potentiel technique nécessaire pour permettre d’ici à 2050 la réalisa-tion de la société à 2’000 watts. Cela ne sera toutefois ni simple, ni gratuit. Dans ses perspectives

énergétiques, l’Offi ce fédéral de l’énergie parle d’investissements de 4 milliards de francs par année (1 % du PIB), de doublement (au moins) du prix de l’énergie et de nombreuses restrictions en matière de mobilité et de construction. En sachant que la Suisse ne produit que 0,15 % des émissions globales de CO2, une réduction en solitaire de la moitié de nos émissions n’aura aucun effet sur le climat mondial. Un effort aussi coûteux, en termes économique et fi nancier, n’a de sens qu’en parfaite coordination avec nos voisins européens et les autres pays de l’OCDE.

2 L’évolution récente sur les marchés pétroliers a montré qu’une hausse de 50 centimes n’a aucun effet sur la consommation, mais uniquement sur le porte-monnaie du conducteur et la fi scalité. Une société à 2’000 watts impliquerait un doublement, voire un triplement, des prix de l’énergie.

3 La consommation d’énergie est le refl et de notre niveau de vie. Il est illusoire de croire, comme le laissent entendre certains milieux, qu’il est possible de la diviser par trois en gardant le même confort. Il faut néanmoins y travailler pour la préservation de notre planète et l’avenir de

nos enfants. C’est un beau challenge pour nos scientifi ques et nos industriels.

Nom: Bolay / Prénom: Guy-Philippe / Profession: Economiste / Cadre d’activités: Chambre vaudoise du commerce et de l’industriePassion: La politique réaliste / Péché mignon: Etre de temps en temps politiquement incorrect

Nom: Püttgen / Prénom: Hans Björn / Profession: Professeur et directeur de gestion de la chaire de systèmes énergétiqueet directeur du centre de l’énergie de l’EPFL, spécialisé dans l’énergie électrique / Passion: La sérénité de la viePéché mignon: Vouloir convaincre les gens quant à une vision énergétique

Aujourd’hui, chaque individu ayant le bonheur de vivre

en Europe, consomme chaque année 6000 watts de toutes sor-tes d’énergie. A titre de com-paraison, l’Ethiopie est à 500 contre 12’000 pour les Etats-Unis.Se basant sur une réalité «néo-lithique»; celle des années 60 qui carburait à 2000 watts, l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich a formulé ce projet fou, dont le modèle est actuel-lement repris dans le monde entier: Remontons le temps et retrouvons les plaisirs sim-ples de la vie prônés à cette époque. A choix: «D’amour et d’eau fraîche» ou «Marguerites et pique-niques». Simple équa-tion mathématique. Pour que la planète ne suffoque pas, seuls 500 de ces watts tant convoités devraient provenir de sources d’énergie non-renouvelables.

Il ne nous reste donc plus qu’à:- Réduire notre consommation

par 3.- Fournir les trois-quarts de

ces 2000 watts par des éner-gies renouvelables.

Pour y parvenir,nous avons le choix entre:a) Diminuer notre consomma-

tion en embrassant pratique et réfl exion

b) Créer et utiliser les nouvel-les technologies

c) Payer le prix fort pour utiliser ces technologies

d) Envisager le subventionne-ment de ces technologies

e) Financer individuellement ces technologies via des taxes

f) Commander une bouillotte au Père Noël.

Jeudi 31 janvier - vendredi 1er février 2008 - No 405 13

Textes: Magaly Mavilia


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15Jeudi 31 janvier - vendredi 1er février 2008 - No 405


C o u r r i e r s C u l t u r eB i l l e t s

S a n t é

La Tour-de-Peilz

Découvertes culinaires - Durant les prochaines vacances scolaires de février, l’Alimentarium à Vevey et le Musée Suisse du Jeu à La Tour de Peilz orga-nisent une journée de découvertes ludiques et culinaires sur le thème de la Russie. Exclusivement destinée aux enfants, l’activité «1 journée 2 musées» est proposée du 12 au 15 février 2008. Au programme : atelier de cuisine, animations, balade ludique et découvertes de jeux russes. L’offre «1 journée 2 musées» sur le thème de la Russie est la première d’une série de découver-tes réservées aux enfants de 8 à 12 ans, qui seront proposées tout au long de l’année sur différents thèmes. La journée, qui comprend la prise en charge des participants de 9h à 16h et le repas, est proposée au prix de 30 CHF par enfant. Les inscriptions peuvent être effectuées auprès du secrétariat de l’Alimentarium au 021 924 41 11.

S T O PEn prévision des votations du 24 janvier Le Régional stoppe dès aujourd’hui tous les billets politiques et lettres de lecteurs en liaison avec ces votations. Nous vous remercions d’en prendre note.

La rédaction

pulliéranes et sur un déficit qui n’en finit pas de se creuser?Cette année, toutes les communes du canton de Vaud doivent verser une contribution de deux points d’impôts. Pour Pully cette charge correspond à 2 millions et représente la moitié des nouvelles obligations financières liées à la RPT. Tout le monde s’accorde à dire que la Municipalité a fait de gros efforts d’économies ces dernières années. Dès lors, il n’y a plus que la dette qui puisse augmenter!En votant Oui le 24 février, vous per-mettrez à notre commune de dévelop-per à nouveau des projets mobilisa-teurs qui contribueront à la qualité de vie de tous les Pulliérans.

Marc ZollikerConseiller communal

Toute la région lausannoise est en effervescence! On ne parle

que de PALM (plan d’agglomération Lausanne-Morges), de Metamorphose (un projet qui va totalement changer la physionomie de la ville de Lau-sanne), de nouvelles lignes de trans-ports publics...Et à Pully? «Silence radio,» rien ne bouge! Depuis plusieurs années main-tenant, les débats du Conseil commu-nal sont bloqués par une minorité de conseillers. Celles et ceux qui aime-raient voir notre commune retrou-ver une dynamique positive, des projets mobilisateurs, commencent à se décourager et à sombrer dans la «déprime.»Pendant combien de temps resterons-nous encore focalisés sur le manque chronique d’argent dans les caisses

Billet socialiste

Pour une ville de Pullyconviviale et dynamique

autres ne suffisant plus à assumer son rôle, a abdiqué depuis longtemps. Quand aux familles, souvent monopa-rentales ou réduites à ce que les deux conjoints travaillent pour joindre les deux bouts, elles ne peuvent non plus assumer leur fonction primordiale par manque de disponibilité. J’ai eu, au cours de missions au sein de républi-ques socialistes, l’occasion de recueillir les doléances de leurs ressortissants qui se plaignaient de ne pas vouloir avoir d’enfants, car en l’absence de disponi-bilité pour les éduquer, ceux-ci seraient confiés, dès leur plus jeune age, à des institutions d’état plus enclines à l’em-brigadement politique qu’à leur bien. Est-ce bien cela que nous propose la gauche dans sa vision d’avenir? Par ailleurs, il parait difficile à un parti qui a, depuis longtemps, renié les thè-ses fondamentales de sa philosophie de base, d’en attaquer un autre pour non-respect des engagements tenus. J’en veux pour exemple, l’alignement systématique de ses représentants sur toutes propositions tendant à la créa-tion de taxes nouvelles (électricité, ordures ménagères,etc…) ainsi qu’à l’augmentation des impôts, qui contri-buent au renchérissement de la vie et obèrent durement les ressources des classes laborieuses.

Lilian GeoffroyUDC Pully

J ’ai pris connaissance, dans une récente publication, des critiqu

es par un des leaders locaux du parti socialiste qui manifestait, une fois de plus son acrimonie à l’encontre de l’UDC.A en croire les arguments qu’il avan-çait notre parti serait coupable du non-respect de ses engagements élec-toraux en s’opposant à l’augmentation des effectifs de la police lausannoise. Je n’ai nulle part constaté que l’accroisse-ment des effectifs policiers ait apporté remède à la délinquance qui croit, hélas, proportionnellement à l’effec-tif chargé de la réprimer. Les effectifs pléthoriques des services d’ordre des régimes totalitaires, qu’ils fussent de gauche comme de droite, n’ont servi qu’alimenter les camps de concentra-tion et les goulags. L’unique remède se situe au niveau de l’éducation de notre jeunesse et au contrôle du comportement de l’émi-gration dont les actes répondent sou-vent à des critères différents de ceux qui régissent notre société. Il est héré-sie de demander à la police de procéder à l’éducation des générations futures car cette tâche incombe aux familles et aux écoles, le rôle de la police se bor-nant à faire respecter des lois dont elle n’est pas l’artisan. Or, l’école, dont une bonne part des enseignants est acquise aux idées de gauche se souciant plus de revendications que d’éducation, les

Billet UDC

Délinquance et éducation

Lettre ouverte des «empêcheurs de déroger en paix» à:

Mme N. Brissot (Le Régional), M. et Mme Brenci (tenanciers du Café des Alpes), M.Cagna (Police de Pully), la Municipalité de Pully.

Suite à votre article paru le 24.01.08, article dont nous avons pu apprécier tout le soutien partisan et le ton acri-monieux, nous aimerions remettre les choses à leur juste place concernant le Café des Alpes.Jusqu’en 2003, il n’y a eu aucun pro-blème de voisinage et les gérants pré-cédents exploitaient l’établissement en question avec succès. Tout a changé avec l’arrivée des tenanciers actuels: vu leur attitude irrespectueuse et arro-gante par rapport aux règlements et au voisinage, nous avons demandé l’avis du Service de l’Environnement et de l’Energie (SEVEN) au sujet de l’horaire d’ouverture admissible de la terrasse. du restaurant.Le Café des Alpes étant situé dans un quartier résidentiel classé en zone de bruit II, tant les autorités cantona-les (SELT, SEVEN) que le Tribunal Administratif ont jugé que l’horaire de fermeture raisonnable pour cette terrasse était fixé à 22 h et non à 24h. Cela ne doit pas surprendre, car c’est le cas d’autres terrasses à Lausanne et ailleurs (parfois même en zone III), qui font simplement rentrer leurs clients vers 21h50.Les lecteurs du Régional ont l’habitude des comptes rendus de Mme Brissot, de sa présentation de demi-vérités et de faits tronqués.On peut s’étonner que M. Cagna, de par sa fonction, tienne de pareils pro-pos, car cela revient à dire que la sub-jectivité de certains et le côté commer-cial devraient passer avant le respect de la loi et qu’on taxe d’intolérance le droit légitime à bénéficier d’une cer-taine tranquillité après 22h.On déplore qu’en 2005, lors du changement de règlement de police concernant les horaires d’ouverture des terrasses, la Municipale en charge du dossier ait balayé si négligemment, d’un revers de main, le problème.Et pour finir - On salue la mauvaise foi des tenanciers Brenci dans leurs allé-gations pathétiques et autres tirades misérabilistes.

P. et C. Baracchini-Corfù

Fusion de communes

Le projet de fusion des communes de Cully, Epesses, Grandvaux, Riex et Villette se dit anonyme? En êtes-vous certain??Il y a quelques jours les citoyens des communes précitées ont reçu un questionnaire concernant le nouveau projet de fusion des communes. Dans la lettre d’accompagnement l’ano-nymat de la réponse est bien mis en évidence; mais à la première page du questionnaire (en bas à gauche) figure un numéro qui ressemble étrangement à un numéro de tombola. Ah bon? Y aurait-il un prix à gagner? Pourtant je n’ai pas vu de planche de lots...Trêve de plaisanteries... je souhaiterais qu’on m’explique à quoi sert ce numéro (dif-férent pour chaque citoyen) si ce n’est à identifier les auteurs des réponses???Et voilà un nouveau couac... (ce n’est pas le premier) dans cet épineux dos-sier. Dommage de le relancer ainsi!!! Néanmoins, je vous invite vivement à répondre à ce questionnaire: rares sont les occasions où vous pouvez vous exprimer au niveau communal. Et si cela vous paraît trop long ne remplissez que ce qui vous convient. Et surtout, si vous tenez à l’anonymat, n’hésitez pas à découper ou «caviarder»votre numéro......comme au temps des fiches fédérales!!!! Ch. Lavanchy

A L’Octogone, on y danse, on y danse

Deux soirées de danse se suivent fin février à Pully, mais sans rapport l’une avec l’autre.

En alternance avec le théâtre, on retrouve la grande chorégraphe Pie-

tragalla, puis un Cabaret avec Carlotta Ikeda, la grande prêtresse de la danse butô.

Sade ou le Théâtre des fousLe marquis de Sade (1740-1814) est né dans une vieille famille provençale dont le château est à Lacoste, non loin d’Avi-gnon. Condamné à perpétuité pour scan-dales et libertinage, il finit sa vie à l’asile de Charenton où il fit jouer ses pièces de théâtre par les aliénés. Pierre Cardin, créa-teur du Festival de Lacoste, commanda pour l’ouverture de 2007 aux chorégra-phes Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault un spectacle sur le divin Mar-quis. Ils le dansent aussi et en assument la mise en scène.

Sade ou le Théâtre des fous, de Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault. Par la Cie Pietragalla. Création musicale et mixe: Laurent Garnier et Benjamin Ripert. Avec la voix d’Alain Delon. Jeudi 21 février à 20h30.

Uchuu-CabaretLa danse butô est un mode d’expression lié à la tradition japonaise. Depuis plus de

20 ans Car-lotta Ikeda, avec sa Cie Ariadone, présente ses spectacles à l’Octogone, avec toujours le même succès. En japonais Uchuu signi-fie espace, cosmos, univers. En créant ce Cabaret,Carlotta veut explorer des lieux inconnus: ceux du rêve. «Je veux, dit-elle, regarder àl’intérieur de moi, provoquer les impos-sibles. Je pressens ce rêve impossible et curieux». Elle volera donc sans jamais quitter le sol ou craindra la chute d’uneombre. Ce spectacle, créé dans le cadre des Hivernales, au Festival d’Avignon, nepeut que faire rêver, eux aussi, ceux qui le regardent. A ne pas manquer.

Uchuu-Cabaret. Chorégraphie: CarlottaIkeda. Musique: Alain Mahé. Par la Cie Ariadone. Mardi 26 février à 20h30. Loca-tion: 021 721 36 20.

mth

Lettres de la guerreTémoignage d’un médecin

entraîné dans une guerre coloniale.

Antonio Lobo Antunes, psychiatre portugais, écrit depuis sa prime

jeunesse. Né en 1942, il est engagé malgré lui dans la guerre coloniale de l’Angola où il passe 27 mois comme médecin militaire. Ces lettres adres-sées à sa femme sont l’histoire d’un amour déchiré par la séparation. Mais aussi un document sur le quotidien d’une guerre aussi instable et violente qu’un ciel d’orage tropical. Elles évo-quent aussi des paysages africains, des portraits psychologiques des militaires et des indigènes, mais aussi des poèmes et des confidences où l’auteur met son cœur à nu. Ces lettres furent traduites du portu-gais par Carlos Batista et publiées en

volume aux Editions Bourgois. Puis adaptées pour le théâtre. A une épo-que où un peu partout dans le mondesurgissent des conflits officiels ouofficieux, ce témoignage est toujoursactuel.

Lettres de la guerre, d’Antonio LoboAntunes. Traduit du portugais par Car-los Batista. Mise en scène: Michel Gro-béty. Avec Christine Vouilloz, Talia, Nana Cissokho. Du mardi 5 au diman-che 10 février. Ma, me, ve, sa à 20h, je à 19h, di à 17h30. Oriental-Vevey,scène du bout de la ville, rue d’Italie22, Vevey. Location: 021 923 74 50 ouwww.orientalvevey.ch

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Bilan santéPour tous ceux qui ne veulent pas

se rendre chez un médecin

Si pour vous, aller chez un médecin est un cauchemar ou une hantise,

voici une solution pour répondre aux questions sur votre bilan de santé. Il s’agit du bus B&CS (Bilans et Conseils Santé) de la ligue suisse de santé qui sillonne les villes faisant des haltes pour consultation en divers endroits. Il s’arrêtera du 18 au 21 février au Pont-de-Chailly pour pro-poser un dépistage des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires.

BilanOn y va sur inscription préalable faite par téléphone au 021 623 37 45 et pour qui le souhaite un bilan de santé d’une durée de 30 minutes est proposé contre la somme de 30 frs. Il se déroule en 2 parties avec d’une part des analy-

ses, sang, cholestérol, diabète, tension, poids, et monoxyde de carbone pourles fumeurs. La 2e partie, 15 min. se déroule en informations et conseils personnalisés.

Tabagisme, surpoids, sédentarité, alcool font partie des facteurs de ris-ques des maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité en Suisse. De nombreux accidents pourraienttoutefois être évités en prenant assez tôt conscience des risques encourus par certaines habitudes de vie. Le bus B&Cs fait ce travail de prévention.

Inscriptions nécessaires auprès des Liguesde la santé: 021 623 37 45.

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