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Observatoire des politiques publiques :

Les Français et leur sécurité

Octobre 2016

Contacts Ifop :

Damien Philippot / Jean-Philippe Dubrulle

Département Opinion et Stratégies d’Entreprise

01 45 84 14 44

[email protected]

Sondage Ifop pour Acteurs Publics

Connection creates value 2

La méthodologie1


La méthodologie

Etude réalisée par l'Ifop pour Acteurs Publics

Echantillon Méthodologie Mode de recueil

L’enquête a été menée

auprès d’un échantillon de

1 000 personnes, représen-

tatif de la population

française âgée de 18 ans et

plus.

La représentativité de

l’échantillon a été assurée

par la méthode des quotas

(sexe, âge, profession de la

personne interrogée) après

stratification par région et

catégorie d’agglomération.

Les interviews ont été

réalisées par questionnaire

auto-administré en ligne du

12 au 14 octobre 2016.


Les résultats de l’étude2


L'adhésion au rétablissement du service militaire obligatoire

QUESTION : Seriez-vous favorable ou défavorable au rétablissement du service militaire obligatoire, afin de renforcer les forces

armées, la police nationale, la gendarmerie et la sécurité civile ?

Base : Ensemble des Français

Tout à fait favorable

39%

Plutôt favorable36%

Plutôt défavorable

16%

Tout à fait défavorable9%

TOTAL Favorable

75%

TOTAL Défavorable

25%


Zoom sur les personnes les plus favorablesau rétablissement du service militaire obligatoire

QUESTION : Seriez-vous favorable ou défavorable au rétablissement du service militaire obligatoire, afin de renforcer les forces

armées, la police nationale, la gendarmerie et la sécurité civile ?


40%

37%

40%

36%

22%

26%

29%

28%

32%

44%

66%

Actif en emploi

Chômeur

Retraité

Autre

Front de Gauche

Parti Socialiste

Europe Ecologie Les Verts

MoDem

UDI

Les Républicains

Front National

41%

37%

25%

33%

41%

46%

39%

29%

33%

41%

51%

Homme

Femme

18 à 24 ans

25 à 34 ans

35 à 49 ans

50 à 64 ans

65 ans et plus

Cadre et prof. intellectuelle

Profession intermédiaire

Employé

Ouvrier

Sexe de la personne interrogée

Âge de la personne interrogée

Profession et catégorie socioprofessionnelle

Statut de la personne interrogée

Proximité politique

% Réponses « Tout à fait favorable » - Moyenne : 39%


L'adhésion à la mise en place d'une garde nationale

QUESTION : Face au risque terroriste auquel la France est confrontée, êtes-vous favorable ou défavorable à un pacte renforcé entre

les forces de sécurité et les citoyens afin d’aboutir à une véritable « garde nationale » composée de réservistes et de volontaires ?


Tout à fait favorable

35%

Plutôt favorable47%

Plutôt défavorable

13%

Tout à fait défavorable5%

TOTAL Favorable

82%

TOTAL Défavorable

18%


Zoom sur les personnes les plus favorablesà la mise en place d'une garde nationale

QUESTION : Face au risque terroriste auquel la France est confrontée, êtes-vous favorable ou défavorable à un pacte renforcé entre

les forces de sécurité et les citoyens afin d’aboutir à une véritable « garde nationale » composée de réservistes et de volontaires ?


34%

35%

36%

38%

18%

27%

23%

36%

35%

43%

54%

Actif en emploi

Chômeur

Retraité

Autre

Front de Gauche

Parti Socialiste


MoDem

UDI

Les Républicains

Front National

38%

33%

35%

29%

35%

37%

38%

32%

29%

33%

40%

Homme

Femme

18 à 24 ans

25 à 34 ans

35 à 49 ans

50 à 64 ans

65 ans et plus



Employé

Ouvrier






% Réponses « Tout à fait favorable » - Moyenne : 35%


Les acteurs de confiance en matière de lutte contre le terrorisme

32%

32%

19%

12%

3%

2%

69%

54%

38%

23%

6%

5%

6%

Aux forces de sécurité police/gendarmerie

Aux services de renseignements

Aux soldats de la force « Sentinelle » (mobilisésdepuis les attentats de Paris)

Aux citoyens et à leur vigilance

A la Justice

Aux acteurs de la sécurité privée

Aucun autreTotal des citations

QUESTION : Parmi les acteurs suivants, auquel faites-vous le plus confiance dans la lutte antiterroriste ? En premier ? Et en second ?


6470

61

78 79 7670

FDG EELV PS MoDem UDI UMP FN



C’est un progrès, il faut doter les forces desécurité et de renseignement des dernièrestechniques d'analyse et d'investigation en cas devol de données ou de plans d'attaque

C’est utile mais ces techniques doivent êtreutilisées avec précaution parce que dans cedomaine rien de remplacera l’humain, sur leterrain

Il faut se méfier de ces technologies qui peuventconstituer une entrave aux libertés et uneviolation de la vie privée, notamment si l'oncollecte les données d'activités de connexiondes internautes français

52%

38%

23%

41%

52%

38%

5%

8%

29%

2%

2%

10%

Tout à fait d'accordPas du tout d'accord

L'adhésion à différentes affirmationssur le rôle des nouvelles technologies dans la sécurité

93%

Total « OUI »

Total « NON »

90% 10%

QUESTION : Le développement des nouvelles technologies permet d’épauler les forces de sécurité et de renseignement dans leurs

missions. Pour chacune des propositions suivantes, indiquez si vous êtes d’accord ou pas d’accord.


61%

7%

39%


Zoom sur les personnes qui voient le plus les nouvelles technologiescomme un progrès pour la sécurité et le renseignement



C’est un progrès, il faut doter les forces de sécurité et de renseignement des dernières techniques d'analyse et d'investigation en cas

de vol de données ou de plans d'attaque.


48%

42%

64%

48%

38%

56%

38%

55%

59%

65%

55%

Actif en emploi

Chômeur

Retraité

Autre

Front de Gauche

Parti Socialiste


MoDem

UDI

Les Républicains

Front National

54%

50%

42%

44%

47%

54%

66%

53%

45%

44%

44%

Homme

Femme

18 à 24 ans

25 à 34 ans

35 à 49 ans

50 à 64 ans

65 ans et plus



Employé

Ouvrier






% Réponses « Tout à fait d’accord » - Moyenne : 52%


Zoom sur les personnes qui voient le plus les nouvelles technologiescomme un outil devant être utilisé avec précaution



C’est utile mais ces techniques doivent être utilisées avec précaution parce que dans ce domaine rien de remplacera l’humain, sur le

terrain.


37%

40%

39%

38%

45%

38%

30%

35%

36%

37%

39%

Actif en emploi

Chômeur

Retraité

Autre

Front de Gauche

Parti Socialiste


MoDem

UDI

Les Républicains

Front National

38%

37%

37%

36%

36%

38%

40%

36%

31%

41%

37%

Homme

Femme

18 à 24 ans

25 à 34 ans

35 à 49 ans

50 à 64 ans

65 ans et plus



Employé

Ouvrier








Zoom sur les personnes qui voient le plus les nouvelles technologiescomme un outil dont il faut se méfier



Il faut se méfier de ces technologies qui peuvent constituer une entrave aux libertés et une violation de la vie privée, notamment si

l'on collecte les données d'activités de connexion des internautes français.


23%

31%

15%

28%

29%

20%

25%

14%

11%

16%

24%

Actif en emploi

Chômeur

Retraité

Autre

Front de Gauche

Parti Socialiste


MoDem

UDI

Les Républicains

Front National

22%

23%

35%

27%

23%

20%

16%

22%

15%

26%

31%

Homme

Femme

18 à 24 ans

25 à 34 ans

35 à 49 ans

50 à 64 ans

65 ans et plus



Employé

Ouvrier








Les principaux enseignements3


Les principaux enseignements (1/2)

Réalisée deux mois après la séquence d’attentats du mois de juillet (à Nice, puis à Saint-Etienne-du-Rouvray), l’enquête relative

à la sécurité des Français traduit des souhaits très fermes et assumés de la part des personnes interrogées.

En premier lieu, le retour d’un service militaire obligatoire, destiné à renforcer les forces armées, la police, la gendarmerie ou

encore la sécurité civile, reçoit l’adhésion de trois quarts des interviewés, dont 39% se disent même tout à fait favorables à une

telle mesure. Si les jeunes apparaissent un peu plus en retrait que leurs aînés, ils sont tout de même 62% à souhaiter un service

militaire obligatoire. La mesure est par ailleurs soutenue à droite comme à gauche de l’échiquier politique (90% des proches du

FN, 80% de ceux de LR, mais aussi 66% des sympathisants de gauches y sont favorables).

Une autre option recueille un assentiment très majoritaire : 82% des répondants s’expriment en effet en faveur d’un pacte

renforcé entre les forces de sécurité et les citoyens aboutissant à une véritable « garde nationale » composée de réservistes et de

volontaires. Une fois encore, la mesure semble séduire toutes les générations et toutes les composantes politiques de la

population, quand bien même l’unanimisme apparaît moins flagrant parmi les proches de la gauche (73% d’adhésion, contre 91%

à droite).

Dans ce contexte de forte mobilisation citoyenne en faveur de la sécurité, la lutte antiterroriste repose d’abord sur certains

acteurs professionnels très clairement identifiés par les Français : en premier lieu, les forces de police et gendarmerie, à qui 69%

des interviewés déclarent faire confiance en la matière, suivis des services de renseignement (54%). Les soldats de la force «

Sentinelle » sont moins souvent cités (38%), cependant loin devant les citoyens eux-mêmes (23%), preuve que la sécurité des

Français en matière de lutte contre le terrorisme s’appuie avant tout selon eux sur les services spécialisés, moins sur la vigilance

de chacun.


Les principaux enseignements (2/2)

Quant au rôle des nouvelles technologies en matière de sécurité, pour épauler police, gendarmerie et services de renseignement,

il est aussi primordial aux yeux des Français. Ainsi, 93% d’entre eux estiment qu’elles sont un progrès, et qu’il convient de doter

les forces de sécurité des dernières techniques d’analyse et d’investigation en cas de vol de données ou de plan d’attaque, une

proposition qui recueille même 52% d’avis tout à fait favorables.

Néanmoins, le « tout technologique » ne constitue pas la panacée pour les interviewés. 90% d’entre eux soulignent en effet que

ces techniques, bien qu’utiles, ne doivent être utilisées qu’avec précaution, rien ne remplaçant l’humain dans ce domaine. Par

ailleurs, 61% considèrent qu’il faut même s’en méfier, notamment du point de vue de l’entrave aux libertés qu’elles peuvent

représenter, ou de la violation de la vie privée qu’elles peuvent entraîner. Ce dernier avis s’avère particulièrement prégnant chez

les plus jeunes (70% d’adhésion chez les moins de 35 ans, contre 51% seulement parmi les 65 ans et plus), et chez les proches de

la gauche (notamment du Front de Gauche, à hauteur de 76%, contre 54% seulement à droite)..

Damien Philippot

Directeur Adjoint du Département Opinion et Stratégies d’Entreprises de l’Ifop


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