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Document réalisé par la Chambre d'agriculture de la Sarthe - Juillet 2011 On observe dans notre échantillon 2010 une grande variabilité des résultats selon la date de clôture avec une amélioration sensible des résultats de fin d’année 2010. Les cours des céréales soutenus par l’absence de la Russie à l’exportation et la spéculation mondiale ont affiché des prix élevés. Pour 2011, il règne encore une grande incertitude sur la récolte européenne et notamment française en raison de la sécheresse printanière. Sur les 4 premiers mois de 2011, le prix du lait payé aux produc- teurs sarthois est de 339,80 /1000 L soit 38,50 /1000 L de plus qu’en 2010. Le secteur laitier bénéficie d’une forte demande mondiale à laquelle l’Europe est en mesure de répondre alors que l’Océanie est moins présente jusqu’à l’automne. En viande bovine, la demande est un peu meilleure depuis le deuxième semestre 2010. Les cours se sont améliorés tant en jeune bovin qu’en femelle, jusqu’à fin avril, mais la sécheresse a poussé certains éleveurs à décapitaliser saturant les abattoirs et faisant plonger les cours. En volaille, le marché intérieur est dynamique et profite surtout au poulet et aux produits transformés. Cependant, le renchérissement du coût des aliments et des prix au détail pourrait ralentir la consom- mation. Les exportations de poulet sont en hausse. Le coût des matières premières reste un élément déterminant pour le revenu des éleveurs. Aujourd’hui les hausses négociées avec la grande distribu- tion ne couvrent pas l’intégralité de l’augmentation des coûts de production. Le prix du porc au cadran s’est amélioré en 2011 passant de 1,15 le kg de carcasse en janvier jusqu’à 1,45 début avril. En mai cette progression a été stoppée, les cours allemands ayant reflué en raison d’une offre importante liée notamment à un destockage. En juin on retrouve avec 1,30 /kg le niveau moyen des 12 derniers mois. De plus, le coût des aliments reste très élevé. Avec la hausse des prix des céréales, et des tourteaux, le coût des aliments s’est renchéri en 2011. Par ailleurs, avec la sécheresse, les éleveurs sont contraints d’apporter plus d’aliments du commerce. Les engrais et l’énergie ont suivi l’évolution du cours du pétrole qui a fortement augmenté depuis 2009. Toutes ces tendances évoluent dans une économie mondiali- sée sous l’influence des parités monétaires. Une baisse de l’euro pourrait relancer les exportations mais augmenter la facture énergétique et le coût des intrants. Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc 3,50 3,40 3,30 3,20 3,10 3,00 2,90 Jeune bovin R cotisation régionale /kg net 2008 2009 2010 2011 1 14 27 40 300 250 200 150 100 Cotisation du blé tendre rendu Rouen /tonne 2008 2009 2010 2011 édition 2011 Pour en savoir plus Disponibles auprès de la Chambre d’agriculture : • Itinéraires marges végétales 2010-2011 • Références économiques 2010 – Réseaux d’élevage "viande bovine" • Volailles de chair – Résultats de l’enquête 2009-2010 • Synthèse technico-économique porc 2010 • Les chiffres clés de l’agriculture 2010, observatoire des Pays de la Loire Disponibles auprès de AS CE.FI.G.A, de AS 49 et de AS 44 : • Accompagner les jeunes agriculteurs à l’installation • "Les coûts de production" : le fil rouge de ma gestion • Sécuri’PAC et Opti’Pac pour gérer et optimiser vos engagements • Cotisations sociales : droit de cotiser, droit de savoir • Les agriculteurs et leur retraite • Etude de groupe horticole Tendance et perspectives pour 2011 Chambre d’agriculture de la Sarthe 15, rue Jean Grémillon -72013 Le Mans Cedex 2 Tél. : 02 43 29 24 24 courriel : [email protected] http://www.agri72.fr Chambre d’agriculture du Maine et Loire 14 Avenue Jean Joxé - 49006 ANGERS Cedex 01 Tél : 02 41 96 75 00 Courriel : [email protected] http://www.maine-et-loire.chambagri.fr AS CE.FI.G.A Centre de Fiscalité et de Gestion Agricole 9, rue Jean Grémillon - 72013 Le Mans Cedex 2 Tél. : 02 43 43 68 68 courriel : [email protected] http://www.cefiga.fr AS 49 14 Avenue Jean Joxé - 49006 Angers Cedex 01 Tél : 02 41 96 76 67 Courriel : [email protected] AS 44 Maison de l’Agriculture Rue Pierre Bobierre - La Géraudière - 44939 Nantes Cédex 9 Tél : 02 40 16 36 48 http://www.as44.fr Les références économiques des entreprises agricoles en Sarthe, Maine-et-Loire et Loire-Atlantique Résultats Janv 10 Déc 10 Tendance Produit brut hors DPU 184 100 191 000 EBE* avec DPU/UMO totale 43 200 47 800 Ressources disponibles par UMO familiale 11 200 18 700 2008 2009 2010 2011 0,45 0,4 0,35 0,3 0,25 0,2 Prix moyen du lait payé au producteur en Sarthe /litre Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept oct Nov Déc 1,60 1,40 1,20 1,00 0,80 Cours du porc Cadran breton 1 14 27 40 2008 2009 2010 2011 Energie et lubrifiants Engrais et amendements Aliments des animaux 200 180 160 140 120 100 80 Prix des intrants - Indice 100 en 2005 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Tendance et perspectives pour 2011 Les références Conseils/Economie-diversificati… · On observe dans notre échantillon 2010 une grande variabilité des résultats selon la date

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Page 1: Tendance et perspectives pour 2011 Les références Conseils/Economie-diversificati… · On observe dans notre échantillon 2010 une grande variabilité des résultats selon la date

Document réalisé par la Chambre d'agriculture de la Sarthe - Juillet 2011

On observe dans notre échantillon 2010 une grande variabilité des résultats selon la date de clôture avec une amélioration sensible des résultats de fin d’année 2010.

Les cours des céréales soutenus par l’absence de la Russie à l’exportation et la spéculation mondiale ont affiché des prix élevés. Pour 2011, il règne encore une grande incertitude sur la récolte européenne et notamment française en raison de la sécheresse printanière.

Sur les 4 premiers mois de 2011, le prix du lait payé aux produc-teurs sarthois est de 339,80 €/1000 L soit 38,50 €/1000 L de plus qu’en 2010. Le secteur laitier bénéficie d’une forte demande mondiale à laquelle l’Europe est en mesure de répondre alors que l’Océanie est moins présente jusqu’à l’automne.

En viande bovine, la demande est un peu meilleure depuis le deuxième semestre 2010. Les cours se sont améliorés tant en jeune bovin qu’en femelle, jusqu’à fin avril, mais la sécheresse a poussé certains éleveurs à décapitaliser saturant les abattoirs et faisant plonger les cours.

En volaille, le marché intérieur est dynamique et profite surtout au poulet et aux produits transformés. Cependant, le renchérissement du coût des aliments et des prix au détail pourrait ralentir la consom-mation. Les exportations de poulet sont en hausse. Le coût des matières premières reste un élément déterminant pour le revenu des éleveurs. Aujourd’hui les hausses négociées avec la grande distribu-tion ne couvrent pas l’intégralité de l’augmentation des coûts de production.

Le prix du porc au cadran s’est amélioré en 2011 passant de 1,15 € le kg de carcasse en janvier jusqu’à 1,45 € début avril. En mai cette progression a été stoppée, les cours allemands ayant reflué en raison d’une offre importante liée notamment à un destockage.

En juin on retrouve avec 1,30 €/kg le niveau moyen des 12 derniers mois. De plus, le coût des aliments reste très élevé.

Avec la hausse des prix des céréales, et des tourteaux, le coût des aliments s’est renchéri en 2011. Par ailleurs, avec la sécheresse, les éleveurs sont contraints d’apporter plus d’aliments du commerce. Les engrais et l’énergie ont suivi l’évolution du cours du pétrole qui a fortement augmenté depuis 2009.

Toutes ces tendances évoluent dans une économie mondiali-sée sous l’influence des parités monétaires. Une baisse de l’euro pourrait relancer les exportations mais augmenter la facture énergétique et le coût des intrants.

Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

3,50

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Jeune bovin R cotisation régionale

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1 14 27 40

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Cotisation du blé tendre rendu Rouen

€/t

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e 2008

2009

2010

2011

édition 2011

Pour en savoir plus

Disponibles auprès de la Chambre d’agriculture :• Itinéraires marges végétales 2010-2011• Références économiques 2010 – Réseaux d’élevage "viande bovine"• Volailles de chair – Résultats de l’enquête 2009-2010• Synthèse technico-économique porc 2010• Les chiffres clés de l’agriculture 2010, observatoire des Pays de la Loire

Disponibles auprès de AS CE.FI.G.A, de AS 49 et de AS 44 : • Accompagner les jeunes agriculteurs à l’installation• "Les coûts de production" : le fil rouge de ma gestion• Sécuri’PAC et Opti’Pac pour gérer et optimiser vos engagements• Cotisations sociales : droit de cotiser, droit de savoir• Les agriculteurs et leur retraite• Etude de groupe horticole

Tendance et perspectives pour 2011 Chambre d’agriculture de la Sarthe15, rue Jean Grémillon -72013 Le Mans Cedex 2Tél. : 02 43 29 24 24courriel : [email protected]://www.agri72.fr

Chambre d’agriculture du Maine et Loire14 Avenue Jean Joxé - 49006 ANGERS Cedex 01Tél : 02 41 96 75 00Courriel : [email protected] http://www.maine-et-loire.chambagri.fr

AS CE.FI.G.ACentre de Fiscalité et de Gestion Agricole9, rue Jean Grémillon - 72013 Le Mans Cedex 2Tél. : 02 43 43 68 68courriel : [email protected]://www.cefiga.fr

AS 4914 Avenue Jean Joxé - 49006 Angers Cedex 01Tél : 02 41 96 76 67Courriel : [email protected]

AS 44Maison de l’AgricultureRue Pierre Bobierre - La Géraudière - 44939 Nantes Cédex 9Tél : 02 40 16 36 48http://www.as44.fr

Les références économiques des

entreprises agricolesen Sarthe, Maine-et-Loire

et Loire-Atlantique

Résultats Janv 10 Déc 10 Tendance

Produit brut hors DPU 184 100 € 191 000 €EBE* avec DPU/UMO totale 43 200 € 47 800 €Ressources disponiblespar UMO familiale 11 200 € 18 700 €

2008

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Prix moyen du lait payé au producteur en Sarthe

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Cours du porc Cadran breton

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Energie et lubrifiants Engrais et amendements Aliments des animaux

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Prix des intrants - Indice 100 en 2005

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Grandescultures

Lait Volaille PorcViandebovine

Décomposition du Produit Brut (avec DPU)

PB a

vec

DPU

Charges opérationnelles

Charges de structure hors amortissement, charges financières, sociales et fermage

EBE avant rémunération des associés, charges sociales, frais de personnel et fermage

Droit à paiemant unique

Ressources disponibles

L’exploitation agricole de référence

Les groupes de production

PRÉAMBULELa présente synthèse résulte de l’étude de groupe régionale réalisée par la Chambre d’agriculture dela Sarthe et les Centres de Fiscalité et de Gestion Agricole de la Sarthe, du Maine-et-Loire et de la Loire Atlantique : AS-CEFIGA, AS 49 et AS 44. L’objectif de cette étude régionale est de produire les références micro-économiques des entreprises agricoles en élargissant les groupes. Elle apporte des éléments de comparaison sur la gestion des exploitations avec des comptabilités clôturées dans l’année 2010, marquée par une grande volatilité des prix sur le lait et les céréales. Certains secteurs ont connu un déficit fourrager important.

MÉTHODOLOGIEL’édition 2011 de l’étude de groupe repose sur un échantillon de 2 392 exploitations. La production principale de chaque exploitation est déterminée en fonction de sa structure (surface en culture, quota laitier, nombre de vaches allaitantes, surface de poulailler, nombre de truies,…). La production principale de l’exploitation détermine son groupe de production.

95 ha de SAU en moyenne

L’échantillon est composé pour 47 % d’exploitations indivi-duelles et 53 % de sociétés dont 32 % d’EARL, 17 % de GAEC et 4 % d’autres formes sociétaires.Les exploitations individuelles occupent 1,5 UMOt, les EARL 2,3 UMOt et les GAEC 3 UMOt. La surface mise en œuvre par UMOt est de 61 ha en individuel, 52 ha en EARL, 55 ha en GAEC et 44 ha pour les autres sociétés.

Une région de polyculture élevageLa caractéristique régionale des systèmes de polyculture-élevage se trouve confirmée par une forte dominante élevage : 66 % du produit brut (production laitière, viande bovine, porc et volailles). Les céréales représentent 20 % du produit brut global.Seulement 22 % des exploitations individuelles sont en mono-production. On observe majoritairement des structures à deux ou trois productions.L’importance de la main-d’œuvre présente sur les structures est proportionnelle à la diversité des ateliers.

Très légère reprise des résultats économiques

Avec un produit brut stable nous constatons une légère amélio-ration de l’EBE* et plus nettement des ressources disponibles. Le produit végétal accuse une diminution du produit fourrager (- 5 700 €), compensée par le produit animal qui progresse de 5 000 € principalement avec les volailles et les bovins. La progression de l’EBE est liée aussi à la baisse des charges d’intrants sur cultures et d’achat d’aliments du bétail (- 6 000 €) mais limitée par l’augmentation du coût des services extérieurs de 1 900 €. Les ressources disponibles par UMOf augmentent de 3 300 € malgré une augmentation de 2 700 € des remboursements des annuités d’emprunts pour investissements récents et/ou consolidation de trésorerie.

LES FAITS MARQUANTS 2010 : hausse des cours des céréales

Les cours des céréales sont repartis à la hausse à partir du milieu de l’année 2010. Consécutivement le prix des aliments du bétail a suivi entraînant une hausse des charges alimentaires pour les élevages de porcs, volailles et dans une plus faible mesure, sur les bovins.

L’indice moyen des prix des produits agricoles (IPPAP) est repassé en milieu d’année au-dessus de l’indice moyen des prix des fournitures (IPAMPA) nécessaires à la production. Les résultats de notre étude 2010 restent encore très influencés par la conjoncture difficile démarrée en 2009.

LE PORC : baisse des charges alimen-taires pour un résultat moyen tout juste à l’équilibre

L’atelier type porcin se compose d’un troupeau reproducteur de 156 truies en moyenne en système naisseur ou naisseur-engraisseur, ou de 1 196 places en système engraisseur. La SAU de 95 ha est consacrée pour 78 % à la production de céréales entrant souvent dans l’alimentation des porcs.Le produit brut porcin enregistre une hausse de 25 000 €. Dans le même temps, les produits cultures, notamment fourragers baissent de 29 000 €. Le prix du porc au cadran a légèrement diminué en 2010 s’établissant à 1,15 € par kg en moyenne. De leur côté, les charges opérationnelles (engrais, semences, traitements et aliments) ont cédé 30 000 €, provenant surtout de la partie alimentaire (- 27 000 €). Pour l’ensemble du groupe, l’EBE/UMOt progresse de 6 600 €. Les ressources disponibles retrouvent un niveau de 16 000 € par UMOt contre 5 000 € en 2009. Soulignons toutefois la grande disparité entre les ateliers d’engraissement qui ont connu une forte baisse de rentabilité tandis que les naisseurs engraisseurs retrouvaient une amélioration.

2009 2010

Echantillon 2 276 2 392Surface Agricole Utile (ha) 92 95Surface Fourragère Principale (ha) 43 49UMO totale 2,02 2,08UMO familiale 1,58 1,62

Résultats 2008 2009 Tendance

Produit brut hors DPU 200 500 € 199 700 €EBE* avec DPU/UMO totale 43 100 € 45 600 €Ressources disponiblespar UMO familiale 12 700 € 16 000 €

cultureslaitviande bovinevolaillesporcsprimes PAC coupléesautres

20 %

24 %22 %

15 %

5 %5 %

9 %

GrandesCultures Lait

Viandebovine Volaille* Porc

SAU : Surface Agricole Utile ; SFP : Surface Fourragère Principale ; UMO : Unité de Main-d'œuvre ; DPU : Droit à paiement Unique PB : Produit Brut ; EBE : Excédent Brut d'Exploitation avant rémunération des associés, charges sociales, frais de personnel et fermage* Hors poule pondeuse

UMOt : Unité de main-d'œuvre totaleEBE : EBE* = Excédent brut d’exploitation avant rémunération des associés, charges sociales, frais de personnel et fermage. C’est un « EBE » qui permet de comparer toutes les entreprises entre elles.

Composition du Produit Brut (hors DPU)

Principalescaractéristiques et

résultats par groupe

Effectif 242 956 395 260 99

Structure de l'exploitation

SAU (ha) 118 107 97 83 95SFP (ha) 19 68 73 29 21UMO totale 1,3 2,0 1,4 1,7 2,2UMO familiale 1,3 1,9 1,3 1,6 1,8Atelier principal 42 ha de blé quota : 63 vaches 1 370 m² label 156 truies 20 ha de maïs 343 000 litres allaitantes ou ou 12 ha de colza (53 vaches) et 38 taurillons 1 570 m² standard 1 196 places porcs

Résultats 2009/2010

Unité (u) €/ha SAU €/1 000 litres €/ha SFP €/m² €/truie ou porcAnnée 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010PB hors DPU (u) 1 060 1 050 580 560 1 850 1 700 215 184 3 170 €/truie 3 330 €/truie 570 €/porc 310 €/porcEBE avec DPU (u) 420 500 270 260 830 830 62 67 880 €/truie 1 090 €/truie

160 €/porc 90 €/porcEBE avec DPU/UMOt (€) 40 600 47 300 45 700 44 500 39 500 41 700 43 200 51 900 53 100 59 700Actif (u) 2 360 2 400 1 260 1 330 5 500 5 350 300 270 4 320 €/truie 4 750 €/truie 890 €/porc 700 €/porc Ressources disponibles (u) 6 110 80 70 200 230 16 24 200 €/truie 330 €/truie 21 €/porc 1,50 €/porc

LES GRANDES CULTURES : résultats en hausse

Structure de l'exploitation

* EBE avant rémunération des associés, charges sociales, frais de personnel et fermage.

Cette année 2010 est une année de transition compte-tenu des fluctuations que nous avons connues sur les prix de vente des produits agricoles et sur les coûts des matières premières. Si la situation des céréaliers et surtout des éleveurs de volailles semble s’améliorer, elle reste délicate pour les producteurs de bovins lait et viande, et de porcs.Parallèlement, nous constatons une augmentation des charges d’emprunts correspondant aux investissements récents et aux premières échéances des prêts DACS issus du plan de soutien aux exploitations agricoles (PSEA).

Ciseau des prix

Indi

ce 1

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IPPAP

IPAMPA

Source : Agreste

LE LAIT : redressement sensible en fin d’année

L’exploitation laitière moyenne de ce groupe valorise une référence laitière de 343 000 L. à partir de 53 vaches conduites sur une surface fourragère principale de 68 ha. Le maïs ensilé représente 32 % de cette SFP.Les résultats économiques de ce groupe ne se redressent qu’en fin d’année. La baisse du chiffre d’affaires lait (9 000 €) a été compensée par la hausse des autres produits animaux. Le prix du lait à 286 € en janvier est descendu à 276 € en mars pour remonter progressivement jusqu’à 320 € par mille litres en décembre. Les charges d’approvisionnements enregistrent une légère baisse, l’EBE/UMOt perd 1 200 € liés à l’évolution annuelle des charges externes. En 2010, la charge de remboursement des emprunts a été plus forte de + 4 000 €, amenuisant d’autant la ressource disponible.

LA VIANDE BOVINE : forte maîtrise des dépenses dans un contexte de légère reprise

Le troupeau allaitant moyen se compose de 63 vaches allaitan-tes. Les systèmes «naisseur-engraisseur» sont équipés d’un atelier d’engraissement pour 38 taurillons. Ils mettent en valeur une SFP de 73 ha dont 9 ha en maïs ensilé.La progression de l’EBE/UMOt est de 2 200 €. On note une augmentation du produit brut animal et aussi du montant des DPU. Le produit brut végétal total a baissé à cause des variations de stocks fourragers. Les ressources disponibles augmentent de 2 700 € malgré une progression des annuités de 2 000 €. On observe dans ce groupe une forte maîtrise des dépenses et des prélèvements privés (10 500 €/UMOt).

LA VOLAILLE DE CHAIR : meilleure rentabilité depuis trois ans

Ce groupe rassemble des élevages de volailles label sur des dimensions moyennes de poulaillers de 1 370 m² et des éleva-ges standard sur 1 570 m². La superficie en grandes cultures représente 83 ha, pour une main-d’œuvre totale de 1,7 UMO.Après la chute des résultats de l’an dernier, nous retrouvons en 2010 une situation comparable à 2007. Le produit végétal a perdu 10 000 € pendant que l’activité avicole reprenait 14 000 €. De plus, les charges opérationnelles ont reculé de 11 000 € (engrais, semences, traitements et aliments) permettant ainsi une progression de l’EBE* de 15 000 €. Les ressources disponibles augmentent ainsi de 12 000 €.

Les exploitations de ce groupe cultivent 118 ha (+ 8 ha) avec 1,35 UMOt. L’EBE/UMOt est en hausse de 6 700 € pour attein-dre 47 300 €.La marge brute blé de 480 € par hectare a progressé de 2 % sur ce groupe avec un prix de vente moyen qui s’élève à 13,00 € le quintal, soit 2,40 € de plus qu’en 2009. La conjoncture a large-ment compensé la baisse des rendements : 66 q contre 75 q.

La culture du maïs sec a vu baisser son rendement de 72 à 69 q. Avec 95 q le maïs irrigué a gagné 7 q. Le prix de ventede 10,30 € a progressé de 1,70 € par quintal.Sur le colza le rendement moyen s’est maintenu à 33 q pour un prix de vente de 26 € qui progresse de 3 €.Sur les différentes cultures, nous constatons une réduction des postes d’achats d’engrais et de carburants. Au global, malgré un remboursement supplémentaire de 3 000 € sur les emprunts, les ressources disponibles progressent de 6 000 €.