Tennis lub Municipal du Havre - tcmh.fr presse 2017.pdf · Mauresmo et Alizé Cornet, deux championnes qui pas-sèrent dans leur prime jeunesse par l’Open du Havre… Marion Bartoli,

Tennis Club Municipal du Havre

28ème OPEN DU HAVRE Du 18 au 26 mars 2017

2 Open du Havre - Tournoi international féminin - Dossier de Presse 2017

28ème Open du Havre du 18 au 26 mars 2017

Un tournant majeur Ce 28ème Open du Havre va très certainement vivre un tournant majeur et sera sans nul doute placé

sous le signe de la transition.

Lors de toutes les éditions précédentes, ce tournoi a souvent fait figure de tremplin. Des joueuses ont

pu en effet y révéler leur talent avant de parvenir au rang des compétitions majeures sur le circuit.

Pour continuer à rendre incontournable ce tournoi, le club du TCMH se dote donc de moyens plus

adaptés à l'accueil des publics (sponsors, institutionnels et grand public) et accompagne le développe-

ment des tournois ITF (Fédération Internationale de Tennis) qui voient leur « prizes-money » (les prix

remis aux joueuses et joueurs) augmenter. Ainsi, dès cette année, l'Open du Havre voit sa dotation

passer de 10 000 $ à 15 000 $. C’est indéniablement l'un des faits marquants de cette 28ème édition.

Cette nouvelle va donc ravir les joueuses mais contraint le club organisateur à trouver des ressources

supplémentaires pour combler cet écart de rémunération. Les instances dirigeantes du tennis (FFT,

Ligue et comité départemental) ont d'ores et déjà fait savoir qu'elles soutiennent cette initiative et les

institutionnels continuent à témoigner de leur fidélité dans leur engagement pour le développement du

tennis dans notre région et dans leur volonté d'ancrage territorial. Je n'oublie pas les sponsors que nous

avons de cesse de démarcher tous les ans et qui accompagnent le club dans cette belle aventure que

représente un tel tournoi.

Ce rendez-vous international sur les terrains en terre battue du TCMH donnera une nouvelle fois l'occa-

sion d'assister gratuitement à des rencontres de haut niveau dont les 1/2 finales et finale pourront être

suivies à partir d'une tribune d'une capacité d'environ 200 sièges afin d'optimiser le confort et l'accueil

des passionnés de ce sport ou des personnes voulant découvrir le haut niveau tennistique.



Certes l’Open du Havre passe cet

année de 10.000 dollars de récom-

penses à 15 000 dollars. Mais

cette montée en puissance, inté-

ressante, n’est pas la priorité des

jeunes joueuses. Ce qui compte,

en fait, le graal, le passeport pour l’avenir, ce sont les fameux points WTA

comptant pour le classement mondial.

Quelles soient venus des régions françaises, de la Nor-

mandie, ou de l’étranger, les jeunes joueuses de l’Open

du Havre sont toutes prêtes à en découdre. Les observa-

teurs, les spectateurs, en sont témoins : les filles ne

viennent pas ici en touristes. Dès leur arrivée, la concen-

tration est palpable, un brin de nervosité contenu, une

envie de très vite commencer. Car leur rêve de carrière

internationale passe forcément par ce type de tournoi.

Avec au bout du bout de la semaine, ces points WTA

qu’elle aimeraient toutes engranger. Les parents sont là,

parfois venus de loin, et eux aussi attendent ce moment.

La qualité, l’intensité des rencontres, les surprises, les

déceptions, deviennent un cocktail passionnant qui

prend sa source dans ces points. Ces points de mire

pourrait-on dire. Car l’avenir, leur futur, est au bout du

bout de ses rendez-vous précieux.

La photographie de l’entrée des joueuses de l’équipe de

France lors de la dernière finale de la « Fed Cup » 2016,

contre la République Tchèque, à Strasbourg, illustre bien

- toutes proportions gardées - l’intérêt des compétitions

de début de carrière. On y voit, très concentrées, Amélie

Mauresmo et Alizé Cornet, deux championnes qui pas-

sèrent dans leur prime jeunesse par l’Open du Havre…

Marion Bartoli, rappelons-le, elle aussi passée par la

porte Océane, fut sacrée à Wimbledon !

Venez passer un bon moment autour des courts, vous

serez agréablement surpris par l’ambiance de cet Open,

par ces échanges de balles sans concessions, ces styles

différents, ce fairplay, et l’énergie déployée par ces

joueuses de tennis. Encouragez-les, et peut être les re-

verrez-vous, dans une poignée d’années, sur les courts

célèbres de la planète tennis.



Alizé Cornet,

le talent

et

l’élégance

C’est une jolie joueuse, au sourire discret et

l’esprit libre. Ce qui n’empêche pas la Ni-

çoise de 27 ans – elle ne les fait carrément

pas – d’avoir le caractère bien trempé. Et

ses adversaires savent combien, sur un

court, elle est capable de ne rien lâcher, por-

tée par un coup droit destructeur et ciselé, et

son jeu des deux mains, entre-autre. Son

élégance naturelle se retrouve également

dans la façon de se déplacer, rapidement,

sur les courts. C’est, par ailleurs une fille «

cash », qui ne masque rien lorsque l’émo-

tion l’envahit, loin de certaines stars qui esti-

ment que la froideur et l’indifférence face aux évé-

nements les aide dans leur quête de victoires. En

2016, la championne a été nommée ambassadrice

du fair-play par la fédération Française de Tennis.

Alizé Cornet ne boude pas son plaisir d’être en

équipe de France avec Yannick Noah et Mary

Pierce. « Ce sont de grands champions et de

belles personnes » a-t-elle indiquée à Genève,

avant les matches difficiles de la Fed Cup où Alizé

a résisté jusqu’au bout face à Timea Bacsinszky.

Et bien que déçue par l’élimination de la France,

Alizé a déclaré : « C’était, je crois, l’un de mes

meilleurs matches en Fed Cup ».

Professionnelle depuis 2006, Alizé Cornet a com-

mencé le tennis avec son frère Sébastien, cher-

cheur biologiste, qui aujourd’hui fait aussi office

« d’ange gardien » qui veille à tout ce qui touche la

carrière de sa sœur. Sébastien était d’ailleurs déjà

à ses côtés au Havre lorsque la jeune débutante

avait participé à l’Open. Alizé remportera le titre de

championne de France des 13-14 ans, puis celui

de championne d’Europe des 15-16 ans. Ensuite,

sa carrière internationale la mènera jusqu’à la

11ème place au classement mondial en 2009 !

Actuellement classée 42ème mondiale, Alizé de-

vrait logiquement retrouver une pente ascension-

nelle…

Mi-février, juste après la Fed Cup en Suisse, la championne s’est dite « triste et déçue, de devoir se retirer du tournoi de Dubaï en raison d’une dé-chirure au pectoral ».



“Je vais essayer de revenir dans le

top 30”

Alizé, à quel âge avez-vous commencé à vous intéresser au tennis ?

J'ai commencé à jouer au tennis à 4 ans et c'est vers 12 ans, lorsque j'ai

gagné mes 1ers tournois internationaux dans ma catégorie d'âge, que j'ai

réalisé que je pouvais très bien jouer et devenir professionnelle.

Qu’apportent, selon vous les tournois, du type du type Open du

Havre ?

Les tournois ITF 10.000 dollars tel que le Havre (15.000 dollars aujour-

d’hui) constituaient mes premiers tournois professionnels quand j'avais

14-15 ans. Cela m'a permis de glaner mes 1ers points WTA, de rencon-

trer des joueuses expérimentées et de me faire une idée du niveau que

je devais atteindre pour rapidement dépasser cette étape et jouer de plus

gros tournois.

Vous souvenez-vous de cette époque ?

Je me souviens très bien de mon passage au Havre, où j'avais perdu

contre Gaëlle Desperier en quart de finale il me semble ! Les gens y

étaient très accueillants.

Quelle va être votre actualité ?

Je continuerai ma saison du mieux possible pour essayer de revenir dans le top 30. Sans oublier la Fed

Cup qui est toujours un grand rendez-vous dans l'année.

(Eliminée par la Suisse en quart de finale, la France doit affronter l ’Espagne en match de barrage, les

22 et 23 avril afin 2017, afin de pouvoir rester dans le groupe mondial de la Fed Cup)



Les clés d’un grand rendez-vous Les chiffres parlent parfois. Nombre de joueuses. Nombre de nationalités. Nombre de points qui les font rêver. Mais il est des choses non quantifiables. Ambiance, état d’esprit, efficacité. C’est là que le collectif intervient. Et sur ce terrain, l’équipe organisatrice du TCMH et le bataillon des bénévoles savent monter au filet. Cool !

CES POINTS WTA

QUI COMPTENT !

LA VICTOIRE

A UN PRIX

Les points WTA (Women Tennis Association)sont distribués ainsi :

Simple :

12 points à la gagnante du tournoi, 7 à l’autre finaliste, 4 aux ½ finalistes, 2 aux ¼ de finalistes 1 aux participantes du 2ème tour.

Double :

24 points aux gagnantes, 16 aux finalistes, 12 aux ½ finalistes, 2 aux ¼ de finalistes

La dotation de 15 000$ est répartie ainsi :

Simple :

2352$ pour la gagnante. 1470$ à la finaliste. 734$ aux ½ finalistes. 367$ aux ¼ de finalistes. 294 pour le 2éme tour. 147$ pour le 1er tour.

Double :

955$ pour les gagnantes. 515$ aux finalistes. 294$ aux ½ finalistes. 147$ aux 1/’ de finale. 74$ au 2éme tour

LE PROGRAMME

Qualifications : du samedi 18 au lundi 20 mars à partir de 9 heures.

Grand Tableau : à partir du mardi 21 mars.

½ finale double : Jeudi 23 mars à partir de 14 heures.

Finale double : vendredi 24 mars à partir de 14 heures.

½ finale simple : samedi 25 mars à partir de 14 heures.

Finale simple : dimanche 26 mars à partir de 14 heures.

Tennis Club Municipal du Havre (TCMH)

213 rue Edouard Vaillant.

76610 Le Havre.

Tél. 02 35 47 17 05. Site internet : www.tcmh.fr

LES CONTACTS

Michel Ruiz : directeur du tournoi.

Tél. 06 09 18 08 33.

Mail. [email protected]

Guillaume Mézanger : président du TCHM

Tél. 06 32 96 23 35


Dominique Auzou: communication Open du Havre

Tél. 06 23 31 39 01


Crédits photos: Alexandre Bichard (page 10), Dominique Auzou

(pages 2, 3, 5, 6 et 12), Jean-Pierre Boulais (pages 7 et 8)



Alice, jeune pousse au talent précoce

Alice Robbe

16 ans. Née le 10 mai 2000 à Cherbourg

Classement mondial 608 en double

Classement ITF Junior 609

A quel âge avez-vous commencer le tennis ?

J'ai commencé à jouer à 4 ans, en suivant mon frère, Simon, qui a deux de

plus que moi, sur les courts. J'ai très vite fait de la compétition car j'ai été

prise en charge dès 6 ans par Louis Michaud, alors CSD de la Manche et

mon entraineur de club, Pierrick Huet, de Tourlaville.

Quels sont les plus beaux souvenir de votre jeune carrière ?

Mes plus beaux souvenirs sont mes 2 places de finaliste aux championnats de France 12ans et 14 ans, et ma victoire en simple et

double en coupe de France 15 ans. En ITF junior, je suis allée l'année dernière au Togo où j'ai perdu en finale en simple et gagné en

double, associée à Chloé Cirotte...

Où vous entrainez-vous aujourd’hui ?

Cela fait 4 ans que je m'entraine au centre de ligue de Honfleur, je suis en terminale donc cela sera ma dernière année d'internat.

J'ai rejoint le club de USO Mondeville en septembre dernier.

Quels sont vos points forts. Avez-vous un modèle parmi les joueuses ?

Mes points forts sont le coup droit, et le service, que je travaille en priorité actuellement à l'entrainement.

J'admire le parcours et le jeu de Caroline Garcia (que j'ai vu joué il y a quelques années à la coupe Soisbault).

Tiphanie, petite bleue deviendra grande

Tiphanie Fiquet

16 ans, née à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime)

Classée – 15. Pas de WTA pour l’instant

A quel âge avez-vous commencé le tennis ?

J'ai commencé le tennis à l'âge de 4 ans. Ma sœur qui est plus âgée faisait du tennis et quand je la

voyais à l'entraînement, je n'avais qu'une envie, c'était de participer aussi. C'est comme cela que ma

passion pour le tennis a démarrée.

Quel est votre plus beau souvenir jusqu’alors ?

Le plus beau souvenir depuis que j'ai commencé à jouer c'est ma première sélection en équipe de

France pour les championnats par équipe des moins de 14 ans. C'était une incroyable expérience !

J'ai participé pour la première fois à l'Open du Havre, l'année dernière en 2016.

Où vous entrainez-vous aujourd’hui ?

Je m'entraîne actuellement au Centre International de Tennis du Cap d'Agde. Je suis partie de Normandie il y a 2 ans pour suivre

mon entraîneur. C'est le seul entraîneur que j'ai eu depuis que j'ai commencé le tennis, donc j'ai déménagé pour continuer à m’en-

traîner avec lui.

Quels sont vos points forts ?

Mes points forts sont mon service et mon coup-droit. Je peux aussi compter beaucoup sur mon physique ainsi que ma passion pour

le tennis.

Avez-vous un modèle parmi les joueuses ?

Mon modèle est Maria Sharapova. Ce que j'apprécie beaucoup, c'est son attitude. Elle ne lâche rien même si elle se retrouve me-

née. Lors de ses rencontres on ne sait pas quand le match finira car elle peut, à tout moment, renverser la situation.

Des Normandes en devenir



« Au tennis, il faut d’abord avoir l’œil ! »

Cyril Sellier, kiné de l’Open depuis 2003, est un passionné de

sports. Tennis, handball, notamment. Rencontre

Le tennis c’est son sport de base, même s’il s’est arrêté

à l’époque où il était classé 15-3. « J’ai d’ailleurs joué

au TCMH ». Puis il a entrepris de longues études. Au-

jourd’hui il exerce au Havre, sa ville, comme Kiné du

sport, Ostéopathe et préparateur physique. Le

sport, c’est son quotidien. Sa passion,

avec de grands moments comme lors de la Challenge

Cup, Championnat d’Europe de handball 2012 rem-

porté par les filles du

Hac pour lesquelles il

était - c’est une image

- aux petits soins.

« Fabuleux souve-

nir ! » Côté tennis, il a

également connu Alizé

Cornet, alors ado.

« Elle avait déjà un

jeu de

jambes,

un coup

d’œil ».

Constater

que la plu-

part des

cham-

pionnes,

Françaises

ou Internationales, ont

commencé le tennis à

l’âge de cinq ans ne

l’étonne pas. « Lorsque

j’étais en formation, j’ai

eu la chance de croiser

la route de Paul Doro-

chenko, l’un des pre-

miers préparateurs phy-

siques de Roger Fédérer. Paul me

disait que pour devenir champion de

tennis il fallait deux choses : Premièrement avoir la

chance d’être dans une famille aisée,

car ça coûte entre 40.000 et 80.000

euros au bas mot par an. Et si

l’on n’est pas dans les

cents premiers, c’est très

compliqué pour vivre.

Ensuite, il faut avoir le

fameux œil directeur

du côté

de la

main

orga-

nisatrice.

Et 10%

seule-

ment de la

population

bénéficient

à la nais-

sance

de

cette

caracté-

ristique visuelle

qui permet d’anticiper plus ra-

pidement l’arrivée de la balle

du côté son coup. Ensuite

comme pour beaucoup de

sports, il y a la puis-

sance, la coor-

dination, l’équi-

libre et la sou-

plesse. Mais pour le haut ni-

veau ce qui compte, c’est cet œil particulier et

aussi la capacité de reproduire les gestes.

…./….



Echauffement et récupération…

On remarque également que lorsque que l’on donne pour la première fois une raquette dans les mains d’un petit

enfant, il la saisit comme une poêle à frire. Mais souvent vers l ’âge de cinq ans, c’est le deuxième enfant de la fa-

mille qui est meilleur au tennis, car il a déjà observé le jeu de son frère ou de son papa et à « enregistré » les

gestes.

Côté physique, quelle est la bête noire chez les jeunes au tennis ? L’épaule sans aucun doute, problème de dos,

problèmes lombaires, genoux. En tout cas, pour aller vers le haut niveau il ne faut pas avoir de soucis d ’épaule,

souvent au niveau tendineux. La prévention ? Un bon échauffement, car sur les circuits, il faut une condition phy-

sique optimale du 1er janvier au 31 décembre ! Les problèmes s’expliquent par trop d’efforts et pas assez de récu-

pération. C’est pour cette raison que les pros sont pris en charge une trentaine de minutes après chaque ren-

contre. Au TCMH, à l’Open du Havre, on poursuit le traitement des blessures en cours, Entorse chevilles, contrac-

tures lombaires. On traite les pathologies qui arrivent dans la compétition. On a bien sûr une partie consacrée à

l’échauffement, la récupération, massages du dos, des jambes.

Quelle est la part aujourd’hui de la technologie dans le tennis ? Sa dimension tactique est intéressante pour les

jeunes. Ça peut aider stratégiquement à haut niveau, car pour le reste, lorsque l ’on sait que si on met une capsule

de bière sur un carré de service, les joueurs la touche à chaque fois… Sur les logiciels on peut voir les impacts

préférés des adversaires. Fabrice Santoro, par exemple, connaissait par cœur les schémas tactiques de ses ad-

versaires. Le mental reste très important pour le haut niveau. Cyril Sellier œuvre aussi dans la nouvelle association Atout’Sport au Havre destinée aux sportifs de tous les niveaux qui n’ont pas accès à tout ce qui est possible côté préparation. Dans la récupération notamment. Renseignements : Atout’Sports : Mansour.Tél :06 18 53 67 94

L’art du cordage Léonard Mesnil, du magasin « Tie-Break » au Havre, est,

pour le moins, un fidèle de l’Open du Havre : ce sera la

14eme fois, lors de cette édition 2017, qu’il s’occupera

des réglages du matériel des participantes et plus particu-

lièrement du cordage de leurs raquettes ! « Durant

l’Open, on corde parfois 40 raquettes ! La tension des

cordes va de 21 à 28 kilos, mais la plupart des joueuses

font des choix qui varient entre 21 et 25 kilos. » Juste

avant la finale, l’an passé, l’italienne Martina Di Guiseppe

avait demandé un réajustement de la tension lui permet-

tant de gagner un peu en précision. Et elle a remporté le

tournoi ! Il faut savoir que ces jeunes femmes utilisent

généralement des raquettes de 300 grammes, le même

poids qu’utilisent les hommes à tous les niveaux ».

Quels types de joueuses sont très à cheval sur l’état de leurs cordages ? « Certaines sont plus rigoureuses que

d'autres… Ça va un peu de pair avec le côté pro ou non des joueuses. Les plus pros vont refaire leur cordage à

chaque fois, afin d’être certaines que le matériel est optimisé. D’autres joueuses, lorsqu’elles sont au début de

leur carrière, notamment, pensent ne pas pouvoir passer plus d’un tour et font l’impasse sur le recordage. En fait,

pendant Open ce sont les mêmes que je revois plusieurs fois, certaines tournent à 7 ou 8 raquettes alors que

d’autres n’en utilisent qu’une seule ».

La structure des cordages évolue. Ils ne sont plus seulement ronds, mais pentagonaux, carrés, triangulaires.

« Cela dit, on n’en voit pas encore beaucoup, sauf, peut-être, quelques cordages à section carrée, qui valorise le

lift, mais sont un peu plus fragiles ».



L'Open

du

Havre

Quelle

Histoire RETROUVEZ L'INTEGRALITE DE L'HISTORIQUE SUR NOTRE SITE: http://www.tcmh.fr/

27 ans au filet ! Par Michel Ruiz directeur du tournoi international

1989-90.

DES DEBUTS FLAMBOYANTS

Les premiers échanges de l'Open du Havre ont eu lieu sur les courts du HAC Tennis le 2 décembre 1989. Suite à d'excellents contacts avec Gilbert YSERN, alors responsable de la compé-tition à la Fédération Française de Ten-nis, et grâce aux encouragements de François JAUFFRET, Michel RUIZ pro-pose au Président du HAC Tennis Serge STEPOWSKI de monter un tournoi in-ternational féminin dans la catégorie 10 000$ ; sa réponse : " vas-y, fais-le !". Nathalie HERREMAN, alors N°7 française et 35 à la WTA, issue du club, décide de nous aider en nous amenant des joueuses dont Catherine SUIRE, alors N° 5 française et 52 à la WTA, et 8 autres joueuses de première série française. Et c'est devant 1100 specta-teurs que Nathalie gagne la première édition de " son " tournoi. Devant un tel succès, et encouragé par Jean BRE-CHON, Président de la Ligue

de Normandie, il est décidé de passer à la catégorie au-dessus : 25 000$. Mais un nouveau président est élu au HAC, et celui-ci refuse de poursuivre l'aventure. Pierre BISCH, adjoint aux sports à la Ville du Havre, contacte Max LALOUETTE, président du Tennis Club Municipal du Havre. Le club ac-cepte de recevoir le 2ème Open du Havre. Le 1er décembre 1990, Nathalie HERREMAN revient pour défendre son titre. Mais elle est battue en finale par sa copine Nathalie HOUSSET devant 1200 spectateurs déçus mais ravis du spectacle. Tableau très relevé car on y voit Julie HALARD (FRA, WTA 7 en 2000), Sandrine TESTUD (FRA, WTA 9 en 2000) et Alexandra FUSAI (FRA, WTA 39 en 1998) toute deux vain-queurs de la Fed Cup en 1997 asso-ciées à Nathalie TAUZIAT et Mary PIERCE. La réputation du Havre comme tournoi très relevé est née. Elle perdure encore.

1990-1993. ET VOILA AMELIE

MAURESMO Les tournois de 1990 à 1993 sont des ITF 25000$. En 1991, on note la pre-mière participation de Sarah PITKOWS-KI (WTA 29 en 1999), et la présence de Nathalie TAUZIAT comme marraine du tournoi. En 1992, Sarah bat Irina SPIR-LEA (ROU, WTA 7 en 1997) en demi-finale, mais perd en finale contre Ruxandra DRAGOMIR (ROU, WTA 15 et ¼ finaliste à Roland-Garros en 1997). En 1993, Gail LOVERA, professeur à l'INSEP, nous amène deux petites jeunes de 15 ans : Émilie LOIT et … Amélie MAURESMO. Elles sont encore un peu tendres, et c'est la tchécoslo-vaque Ludmila RICHTEROVA (WTA 62 en 1996) qui l'emporte. Julie HALARD est marraine du tournoi.

…/….



1997.

DES ECONOMIES...

ET DU BEAU JEU !

À partir de 1994, on repasse à 10 000$, n'ayant jamais réussi à boucler le bud-get des 25 000$. Pour le 6ème Open du Havre, nous voyons venir Nathalie DE-CHY (WTA 11 en 2006), qui rend les armes en quart, en 1995 Émilie LOIT (WTA 27 en 2004) est battue en finale par la tunisienne Sélima SFAR, et en 1996 nous avons deux françaises en finale : Édith NUNES bat Emmanuelle CURUTCHET. En 1997, une petite fran-çaise passe un tour du grand tableau : Stéphanie FORETZ (WTA 62 en 2003); elle sera championne de France 17-18 ans en 1998 et championne d'Europe l'année suivante. Mais surtout, elle remporte en 1998 le 10ème Open du Havre, qui voit également la première participation de Julie COIN (WTA 60 en 2009).

1999-2000.

MARION BARTOLI

ENTRE EN SCENE

Le 11ème Open du Havre voit une fran-çaise échouer en finale ; Virginie RAZZA-NO (WTA 16 en 2009) est battue par l'italienne Valentina SASSI. Mais elle avait battu au premier tour une toute jeune … Marion BARTOLI (WTA 7 en 2012) ! En 2000, c'est l'italienne Elisa VILLA qui l'emporte face à sa compa-triote Nathalie VIERIN. Afflux de joueuses en 2001 pour notre 13ème édition : 50 filles pour 32 places ! C'est une finale russe. Maria KONDRATIEVA l'emporte sur Oxana KARYSHKOVA. L'édition 2002 est Belge : Gaëlle TATON qui s'impose contre notre représen-tante, Virginie PICHET. Encore trop de joueuses en 2003 (53 pour 48 places). Mais notre 15ème Open du Havre ex-plose le niveau de sa tête de série avec la venue de Marta MARRERO (WTA 47 en 2004) puisque l'espagnole pointe à la 109ème place mondiale ! Elle gagne bien entendu le tournoi.

2007-2008.

LA NOUVELLE VAGUE

Les spectateurs du 16ème Open du Havre repèrent une jeune française de 14 ans, Alizé CORNET (WTA 11 en

2009), qui ne s'avoue battue qu'en quart de finale face à la future vain-queur, sa compatriote Mayline AN-DRIEUX. Celle-ci gagne également le double associée à Kildine CHEVALIER. Laura THORPE s'extirpe des qualifs, mais s'arrête là. Pour sa cinquième par-ticipation au Havre en 2005, la française Émilie BACQUET, 21 ans, atteint la finale du simple et du double. Hélas, elle chute dans les deux épreuves. Et en 2006, pour sa sixième participation au Havre, la française Karla MRAZ va au bout et s'offre son premier trophée pro-fessionnel. En finale, elle bat la jeune allemande de 16 ans Sabrina ALLAUT. Cette année-là, première participation de la jeune (14 ans) normande Manon ARCANGIOLI.

2009.

LA VOLONTE BULGARE

La bulgare Elitsa KOSTOVA (WTA 141 en 2011) revient pour la troisième année consécutive. Elle était 824 mondiale à 16 ans en 2007, 432 en 2008, 286 cette année, ce qui lui vaut la tête de série N°1.Elle voulait gagner son premier tour-noi au Havre qu'elle aime: elle l'a fait ! Elle est maintenant WTA 142. Bon par-cours de Nathalie PIQUION. En 2010, la française Céline GUESQUIERE (19 ans) échoue en finale face à la roumaine Laura-Iona ANDREI, qui, comme KOS-TOVA l'an passé, remporte le trophée havrais à sa troisième tentative. Mais Céline remporte le double associée à une autre française, Andréa KA.

En 2011, pas de tournoi. En effet, la Fé-dération Française de Tennis souhaite que notre tournoi soit déplacé en mars, à cause de deux autres tournois de même catégorie et de même surface. 23ème Open du Havre est décalé de novembre 2011 à mars

2012 SOLEIL... 2013 NEIGE...

Grande nouveauté due au changement de date : le soleil ! La française Myrtille GEORGES, gagne simple et double, La révélation est la jeune (17 ans) belge Ysaline BONAVENTURE (WTA 146 en septembre 2015) qui atteint la finale. Parmi les jeunes françaises, nous avons remarqué Estelle CASCINO, 16 ans et déjà - 30 au classement national. Après le soleil, l'invitée surprise du millésime

2013 est … la neige! C'est la russe Daria SALNIKOVA, qui l'emporte face à l'ita-lienne Giulia PAIRONE,

2014.

NOS 25 BOUGIES !

L'Open du Havre fête ses 25 ans et la sortie du rouge du budget. 20 ans pour combler le trou des 5 premières édi-tions ! C'est aussi l'occasion pour Michel RUIZ de passer la main, et d'offrir au TCMH un tournoi bien rôdé, bien instal-lé dans le calendrier international. L'équipe d'origine demeure, et intègre la nouvelle équipe menée par Guil-laume MEZANGER. Comme l'an passé, une italienne, Martina COLMEGNA, ar-rive en finale; issues des qualifications, elle s'incline face à l'espagnole Yvonne CAVALLE REIMERS. Bon parcours de la régionale de l'étape, Manon ARCAN-GIOLI, battue en demi-finale par la fu-ture lauréate, après avoir éliminé Jade SUVRIJN, classée 120 places au-dessus d'elle ! En double la bulgare Isabella SHINIKOVA, remporte l'épreuve asso-ciée à l'ukrainienne Alyona SOTNIKOVA.

2015

L’ITALIE A LA FETE

L'Italie au sommet pour la 26ème édi-tion du tournoi, avec Alice MATTEUCCI (WTA 433) tête de série N°6, qui bat en finale Cindy BURGER (NED, WTA 239), tête de série N°2, au terme d'un match disputé en 3 sets, et après avoir éliminé la tête de série N°3, Ekaterina GOR-GODZE (Géorgie, WTA 319) en quart de finale et la tête de série N° 1, Élise MAR-TENS (BEL, WTA 221) en demi-finale. Bon parcours de deux normandes qui ont joué deux tours du tableau final après être sorties des qualifications: Valentine BACHER et Kinnie LAISNE de Cherbourg . En double, La paire de Néerlandaises, Erika VOLGELSANG et Mandy WAGEMAKER remporte la finale contre deux italiennes, Alice MATTEUC-CI (vainqueur du simple) associée à Martina TREVISAN.



2016

L’ITALIE ENCORE A L’HONNEUR Après Alice MATTEUCCI (ITA, WTA 433) vainqueur de l'édition 2015, c'est au tour d'une autre italienne,

Martina DI GIUSEPPE de s'imposer sur la terre battue du TCMH. Classée 555 à la WTA, elle bat en finale

Sophie OYEN (BEL, WTA 473), tête de série N°7, au terme d'un match en 2 sets, et après avoir éliminé la

tête de série N°2, Geogina GARCIA-PEREZ (ESP, WTA 289) en quart de finale et la tête de série N° 2,

Elyne BOEYKENS (BEL, WTA 347) en demi-finale. Beau parcours de la française Jessica PONCHET (WTA

810), sortie de qualifications et battue au second tour par la tête de série N°4, Katrinka VON DEICHMANN

(LIE, WTA 383). Depuis elle a gagné 2 tournoi 10000$ en Espagne et est classée 490 WTA au

15/08/2016.En double, La paire américaine, Bernarda PERA et Sabrina SANTAMARIA remporte la finale

contre une espagnole, Georgina GARCIA-PEREZ associée à la lettone Diana MARCINKEVICA.

Jessica PONCHET Tennis Club Municipal du Havre

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Tennis lub Municipal du Havre - tcmh.fr presse 2017.pdf · Mauresmo et Alizé Cornet, deux championnes qui pas-sèrent dans leur prime jeunesse par l’Open du Havre… Marion Bartoli,