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Atelier «Ecriture poétique» : 28 sept. / 2 oct. 2015 Sous la direction de Frédéric Forte (Oulipo) et Elsa Vivant (LATTS) Avec la participation des étudiants de master: Anne, Charlotte, Chloé, Christelle, Edouard, Kévin, Laure, Loïc, Lovey, Michel, Ouided et Sandra

Tentative d'épuisement d'un lieu

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Travail temporaire.Quartier "Le Champy", Noisy-le-Grand (93). D'après Georges Pérec.http://epuisementchampy.blogspot.fr/

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Atelier «Ecriture poétique» : 28 sept. / 2 oct. 2015

Sous la direction de Frédéric Forte (Oulipo) et Elsa Vivant (LATTS)

Avec la participation des étudiants de master: Anne, Charlotte, Chloé, Christelle, Edouard, Kévin, Laure, Loïc, Lovey, Michel, Ouided et Sandra

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Je suis adossé à la pharmacieUne personne âgée avec une canne, une autre avec un caddie de mamieL’autre femme la suit, doudoune bordeaux, robe verte et bleue, vans $ euries. Je suis sur la place du Champy et je vois Laure qui écritLes vêtements de l’Espace Mode qui sont dehors $ ottent dans le vent, un mec crie :«Il y a beaucoup à faire en urbanisme ici.»

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B������

Un grattement de gorge vient surprendre mon oreille.Des toux retentissent.Une jeune & lle tousse et me regarde.Toujours le même bruit, raclement, résonnance.On ne fume pas.Un homme passe après s’être raclé bruyamment la gorge: dégueulasse.Un homme crache.Cet homme à froid, il n’est pas couvert, il sou) e fort.

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B���

Bruit d’un tire palette qui passe au fond.Un homme fait rouler son transpalette qui fait un barouf de diableGrincement typique qui me rappelle mon job d’été.Bouteilles de verre qui s’entrechoquent en bruit de fond.Bruit familier des tasses à café qu’on empile.Certaines personnes discutent, la voix portante mais toujours inaudibles. Langue étrangère, indien surement. Poussette, l’enfant gémit. « Ca va aller « dit la mère. Le vent fait grincer l’arbre. Un réveil sonne.Uun bébé braille.Bruit de métal.Dialecte africain.Le bruit du transpallette s’éloigne.La rue devient silencieuse après les passages.

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S�� ����

Je reconnais la LolaUne femme avec une robe verte à $ eurs« Salut, on prend le soleil là » ? Un mec en sweet jaune. Il a un chapeau. Rouge à lèvres, mascara, sac à main. Se remet les cheveux en se regardant dans la vitrineElle a l’air si jeune.« J’te dérange pas ? »« Non ».« Tu vas où ? »« Je vais acheter des pains au chocolat »« Ouais tu es là de bon matin », « Moi hier je suis sorti tard »… « Qu’est-ce que tu cherches ? », « Moi je rentre au Super U »Le son des talons sur le solIls s’en vont

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Les volets grincent. Un xylophone derrière moi. La rue s’anime et devient sonore. Quelque chose grince avec le vent.

Bruit d’un tire-palette qui passe au fond. Les secousses de la poussette résonnent, les pleurs d’un bébé qui vont avec aussi.

Un cabas fait du bruit en roulant sur le sol. Toujours le même bruit, raclement, résonance. Tintement de clefs. Le bruit des roues qui roulent sur la dalle s’ampli& e.

En fond sonore, la circulation dans mon dos, des klaxons. Le « bip bip » d’un camion au loin résonne. Ce vent fait grincer l’arbre. Eblouie, je me concentre sur les sons.

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« �a va pas la tête ? »

Une petite blonde en rouge court et hurle après les pigeons.Une petite & lle blonde au manteau rose, court suivie d’une femme en déambulateur.Un enfant, une petite & lle avec sa maman s’exclame tout fort mais incompréhensible.Petite & lle avec sucette à la main plus loin. Marmonne une sorte de « Ça va pas la tête » en riant.Une mamie en manteau violet et déambulateur accompagne une petite & lle qui marche avec une sucette orange.Une mamie habillée d’un manteau violet et d’un pantalon as-sorti marche avec un déambulateur bleu. Elle est accompagnée de sa petite-& lle qui porte un manteau rouge. Cette dernière s’exclame « ça va pas la tête ? »Une grand-mère pousse un déambulateur suivie par sa petite-& lle qui mange une sucette : « Ça va pas la tête ? »Une petite & lle blonde (imper rouge) : « Ça va pas la tête ? » Sa nounou : « Y a des messieurs oui, mais t’as rien à leur dire. »

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I� �����������

Langue étrangère, indien sûrement.Des mots prononcés dans une langue inconnue.Dialogue entre un homme et une femme, langue inconnue.Deux autres à côté de moi parlent une langue inconnue.Et je remarque que les deux autres à côté de moi sont passés au français.

Certaines personnes discutent la voix portante mais toujours inaudibles.Un enfant, une petite & lle avec sa maman s’exclame très fort mais incompréhensible.Des bribes de conversation.

Ils parlent une langue qui me rappelle l’Inde.Je ne comprends pas le nom.Ça roule les R, Dialecte africain.Beaucoup de mots entendus, une langue qui m’est étrangère.Dialecte Africain.

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C���������

Un homme à grande barbe en discussion devant le Panier Ma-gique.Espace Mode installe ses vêtements sur des portiques.La brasserie l’Européen n’a pas de terrasse ensoleillée.Aucun client en terrasse du Libanway. « C’est quoi ton boulot » demande un homme en rentrant dans le Molly Store.Une femme entre dans la Pizzeria Palace et discute.Un Vespa noir est garé devant l’Européen.Flexity 92 sort avec un peu de raisin. Les Nikes dominent les pieds des jeunes, Rushrun, Airmax ou Jordan.Un jeune homme avec une casquette Nike s’engou5 re dans le cabinet médical.Un pull Star Wars sur une jeune & lle.Sac Puma, salut de la main.Un homme avec un sweat Brooklyn semble ailleurs.Une femme avec un sachet Sephora. Bouteille de Volvic vide dans la main d’un homme.Il a un chariot rempli de packs de Cristaline.Un autre chariot tiré par un homme, se dirige vers le Super U.« Moi je rentre au Super U ».

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C��� �� ����

Le gérant de l’Espace Mode installe les vêtements devant sa boutique. Espace Mode, homme la cinquantaine installe ses portants dehors. Vêtements volent aux vent, marron, bleu, noir, brillant, argent, tuniques, jupes, t-shirts bleus, débardeurs colorés, rose, leg-gings blanc, gris, noirs. Sarouels. Les vêtements (Robes, écharpes)de l’espace mode virevoltent.Une femme en manteau bleu qui passe se dirige vers l’espace mode et regarde les vêtements. Une jeune femme négocie le prix d’un pantalon avec le ven-deur d’Espace Mode. Elle repart bredouille. L’enseigne dit vrai : «large choix à petits prix».Le gérant s’a5 aire dans Espace Mode.

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M������� �����

6 personnes discutent en dessous d’un panneau indiquant la promenade Michel Simon.5 panneaux oranges de vente de matelas.3 hommes poussent sur un chariot ce qui semble être un pot de $ eurs urbain de grand format.2 africains sur un banc : 1 en costume, l’autre non.1 pigeon qui se perche sur 1 lampadaire.1 bateau sans capitaine.Aucun enfant sur l’aire de jeu de ballon interdit.

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F���

Sac Chat, écharpe léopard. Un pigeon qui se perche sur un lampadaire.Un pigeon en& n seul.Un pigeon passe devant moi alors qu’une légère accalmie s’empare de la place.Un pigeon s’envole. Trois pigeons passent, pour s’envoler à l’arrivée de l’enfant.Trois pigeons petit-déjeunent.Les pigeons sont revenus, ils sont quatre. Encore la mésange.Un panda.

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F���� �������

L’ombre et le vent balayent la place.L’ombre et le vent balayent la rue.

Une femme et un enfant d’environ 4 ans frigori& é.« T’as pas froid ? Met ta capuche »Capuche de fourrure

Cet homme a froid, il n’est pas couvert. Cette femme a les yeux plissés par le vent. La parure bleu et brillante de cette femme vole au vent.Une doudoune bleue à fourrure.

Le vent s’engou5 re dans mon manteau.J’ai froid aux fesses.

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M����

Libanway est déjà ouvert, une femme met en place les tables et chaises.Un jeune homme dévale les escaliers, Ipod à la main.Les Nikes dominent les pieds des jeunes, rushrun, airmax ou Jordan.Bouteille de Volvic vide dans la main d’un homme.Un autre chariot tiré par un homme se dirige vers Super U.Femme téléphone entre n°6, sac Séphora. Sac Puma, salut de la main.Le sac Flexicity 92 à la main, une femme entre dans le Molly Store.Une femme entre dans la Pizzeria Palace et discute.

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P������ ������� ������

«Salut, on prend le soleil là.»«J'aimerais tellement faire ça dans la réalité.»

«Je vais acheter des pains au chocolat.»«Ca va pas la tête!»«Abdullilah.»

«Si tu vois des pommes...»«J'en ai vu, 1, 2, 3 puis 10.»

«Mais oui t'en a besoin.»«Pense au fruits.»«Daccord, je vais descendre les escalier là, j'arrive.»

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F����

Jardiniers.Trois hommes passent, ils transportent un grand pot de $ eurs.Une & lle avec des basquets roses et un sac à $ eurs.Une femme à pull $ eurie passe sur ma gauche.Une femme avec une robe verte à $ eurs. Arbre rabougri.Le vent fait grincer l’arbre.Plusieurs cyprès en face sur un terre-plein.Si près, le grincement du cyprès.

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P����� �����

Le ronronnement d’une moto derrière moi.Des chariots à roulettes pour faire les courses entrent en scène avec un petit grincement de roues mal huiléesUn bip bip d’un camion poubelle au loin résonneDes klaxonsTintement de clésBouteilles en verre qui s’entrechoquent en bruit de fondQuelqu’un jette une canette en métal derrière moiUn réveil sonne, un bébé brailleCalme momentané Le son des talons sur le solSilence relatif Bruit de métalToujours le grincement des voletsUn xylophone résonne derrière moiGrincement, ventilation, le calme à nouveau

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E� ������ �

Une poussette.Une poussette pressée.

Femme avec bébé dans poussette.Femme avec une poussette double.Femme poussette bleue.Femme plus poussette passent.Une femme pousse une poussette vide.Une maman avec poussette.Deux femmes foulard avec un bébé en poussette sortent de l’Espace ModeDeux femmes, deux enfants et trois poussettes.Poussette rentre dans l’espace mode.Encore femmes avec poussettes.Trois poussettes sont garées devant la ludothèque. Trois poussettes et enfants avec mamans à la suite.Encore une maman avec poussette.Encore une mère poussette vide.Une femme pousse une poussette.Un caddie, deux poussettes.J’entends le bruit des roues d’une poussette sur le sol en pavé.Les secousses de la poussette résonnent.La charge de poussettes arrive, six gosses, quatre poussettes.Recti& cation six gosses, trois poussettes et un déambulateur.Plusieurs femmes avec des poussettes.D’ailleurs les trois poussettes garées devant la ludothèque y sont toujours, je reconnais la lola, vedette au royaume des poussettes et la yoyo la plus citadine de toutes.Les poussettes à la presse.

Des poussettes et encore des poussettes.Poussette, l’enfant gémit.

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Une mamie.Deux euros .Trois hommes transportent un pot pour un arbre . Une femme à pull $ euri passe sur ma gauche et entre dans la place, elle la traverse.Elle repart bredouille. Un pigeon frôle un passant .Il dit au téléphone « D’accord, je vais descendre les escaliers là, j’arrive ».Un caddie arrive, tracté par un homme. Une poussette pressée.Un black démarche cassée, longue tresse rasta. Le gérant s’a5 aire dans l’espace mode.Personne ne court pour l’attraper. Passe une femme en béquilles.Un homme marche vite, son & ls trottine pour le suivre.Deux femmes sont à l’arrêt pour discuter sur la rambarde vers le RER.

Le bateau est à quai.

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R���� �� ������

«Tu vas ou ?»; «T’as pas froid ?»«...»Odeur de boulangerie, quiche et de & celle lardon fromage ?Une pizza à cette heure là ?

«Je te dérange pas ?»Pourquoi ne remarque t’on pas le bruit quand il revient ?«Hé ça va ? T’es là de bon matin ?»

«Le bar est-il ouvert ?»«Ça va pas la tête ?»

«C’est quoi ton boulot ?»C’est une manie ?«Qu’est ce que tu cherches ?»

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M����

Cet homme a froid, il n’est pas couvert, il sou) e fort.« T’as froid ? Mets ta capuche ? »Le vent s’engou5 re dans mon manteauJe suis content, j’ai froid aux fessesLe vent soulève les feuilles de mon carnetles bancs à l’ombre ne sont pas utilisésCette femme a les yeux plissés par le ventL’ombre et le vent balayent la rueLe vent sou) e, fait voler le store du marchand de légumesLe vent fait grincer l’arbreJ’ai froid. Ciel tout bleuLe soleil commence à me réchau5 er les épaulesJe suis de dos au soleil et sens mon dos se réchau5 erSoleil en face« Salut, on prend le soleil là »Eblouie, je me concentre sur les sonsLe soleil qui se re$ ète sur les grilles métalliques au sol m’éblouitRéchau5 é par le soleilUne climatisation se fait entendreLe soleil me chau5 e, je suis bien

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«��tte»

Trois hommes tirent un grand bac sur roulettes.Le n°2 accueille un jeune homme en trottinette.Un homme fait rouler son transpallette.

Derrière la ludothèque.Petite & lle avec sucette.Sandales sans chaussettes.Tête couverte.

Quelqu’un jette une canette. «Ca va pas la tête?»

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H������ �� �

Sac Chat, écharpe léopard.Une & lle passe, rouge à lèvres, mascara et sac à main. Se remet les cheveux en se regardant dans la vitrine. Homme passe avec un sac.

Une femme au sac plastique vert se déplace lentement sur la place en boitant. Elle marche vite, penchée par le poids du sac de course. Un vieil homme passe avec un sac vide, il doit faire les courses.

Femme passe avec un sac rouge sur le ventre. Sac jaune à la main.Une & lle avec des baskets roses et sac à $ eurs pétard. Un vieil homme passe, baguette et sac rose à la main.

Deux femmes côte à cote, l’une téléphone, toutes les deux sacs de course à la main.Deux écoliers sacs sur le dos.

Un papi montre à un autre l’intérieur d’un sac plastique gris foncé. L’autre semble intéressé et prend le sac à son tour avant de le poser à côté de lui.Décidément les deux papis ne se lassent pas de regarder l’inté-rieur du sac.

Bruit de sac poubelle. Le vendeur d’Espace Mode sort des sacs et me jette un regard en coin.

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Assise sur un muret réchau5 ée par le soleil et à côté des oignons et patates en cage.Eblouie, je me concentre sur les sons.Le soleil me chau5 e, je suis bien.J’entend le bruit des roues d’une poussette sur le sol en pavés.J’entends les voix de la femme à la poussette et de ses enfants derrière moi mais je ne les vois pas. J’entends parler chinoisUn xylophone résonne derrière moi.Je l’entends, quelqu’un manoeuvre un tire-pallettes.J’ai mal aux fesses sur ce muret.Un pigeon passe devant moi alors qu’une légère accalmie s’empare de la place.« J’te dérange pas ? »« Moi hier, je suis sorti tard. »J’ai froid.« Moi je rentre au Super U. »« Je vais acheter des pains au chocolat. »

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L� RER

Le RER arrive en gare venant de Paris.Le RER arrive, personne ne cour pour l’attraper.Le RER arrive, son bruit se confond avec celui du livreur.Le RER arrive, ralenti.On entend les freins.Ils vont tous les deux vers le RER.Le bruit du RER qui est déjà loin.

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L� ������

Le réveil sonne. « Ouh lou lou c’est dur de se baisser ».Un réveil sonne. Un bébé braille.Le réveil sonne. Odeur indé& nissable de nourriture.Le réveil sonne, il est l’heure.Un réveil sonne. Le RER arrive, personne ne court pour l’attra-per.Calme momentané.

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P����� � ���

Les mains dans les poches, deux jeunes se croisent.Oreillettes aux oreilles, fume une cigarette et converse en arabe.Le nez dans son portable, me jette un coup d’oeil.Se remet les cheveux en se regardant dans la vitrine.Cette femme à les yeux plissés par le vent.Tout le monde marche la tête rentré dans les épaules.En fond sonore, la circulation dans mon dos.Un homme à grande barbe et lunette sur le front traîne un caddie.Un grattement de gorge.Au pied du lampadaire, deux femmes et un homme parlent ensemble. La voix portante mais toujours inaudible.Langue étrangère, indien surement.

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L���� � ����

Espace mode, homme la cinquantaine installe ses portants dehors.Le gérant de l’espace mode installe les vêtements devant sa boutique.Un vendeur bouge un présentoir.Il pose des poids.Toute la mode à petit prix s’installe.L’enseigne dit vrai: grand choix de petits prix.2€.Une jeune femme négocie le prix d’un pantalon avec le ven-deur d’espace mode.La femme au manteau bleu à & ni de regarder les vêtementselle repart bredouille.Un autre s’arrête et regarde les vêtement.Vêtement volent au vent, marron, bleu, noir brillant, argent, tunique, jupe, t-shirt bleu, débardeurs colorés, rose.Le vendeur d’espace mode sort des sacs.Le gérant s’a5 aire dans l’espace mode.Les vêtements de l’espace mode virevoltent.

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U� ������

Un pigeon frôle un passant.Un pigeon picore un bout de maïs.Trois pigeons passent, pour s’envoler à l’arrivée de l’enfant.Un pigeon passe devant moi, alors q’une légère accalmie s’empare de la place.Un pigeon qui se perche sur un lampadaire.Quelques pigeons occupent la place puis s’envolent vers un autre point .Un pigeon en& n seul.Les pigeons sont revenus, ils sont quatre.

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L� ����������

Odeur de boulangerie, de quiche ou de & celle lardons-fromage ?Un monsieur repart avec sa baguette et son sac pharmacie.Une femme qui mange une viennoiserie rentre dans le cabinet médical.Une femme en blouse porte une baguette de pain sous le bras.Femme au téléphone, baguette coupé en deux dans sac de courses.Un homme belle démarche tient un sac plastique rempli de baguettes de pain bien coupées.Le bruit d’un sac plastique de la boulangerie.Odeur de boulangerie industrielle.

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S�����

Aucun client en terrasse du Libanway.Un homme avec un sweat Brooklyn semble ailleurs.Une femme avec une robe verte à $ eurs.Tête couverte, pull rose, pantalon violet. Une silhouette tout de beige vêtue passe.Le vent soulève les feuilles de mon carnet.Beaucoup trop de passage pour les détailler.Femme noir plus enfant passent devant presse. Un homme marche plongé dans son téléphone.Toujours le même bruit, raclement, résonnance.Un homme en casque passe, les mains dans les poches. Le soleil m’éblouis, ma joue gauche en pro& te.Trois poussettes et enfants et maman à la suite.Les valises sont sorties du mille et une choses.

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A��� ����

Une femme pauvre demande une cigarette au groupe.d’hommes qui discutent sur le banc; ils disent qu’ils ne fument pas, elle insiste.Bar/tabac dans l’angle à gauche.Une femme a caddie demande une cigarette autour d’elle ; un jeune : « ici, madame, y’a pas beaucoup de gens qui fument. »Une autre femme, oreillettes aux oreilles, fume une cigarette et converse en arabe.

Une femme demande une cigarette à tous ceux qu’elle croise.Les hommes qui sont assis derrière moi répondent « on ne fume pas » puis commentent « ici il n’y a pas grand monde qui fume »

Au libanway, une dame prend un café et fume une clopeUn autre homme va vers l’ouest, cigarette à la main.

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T��������

Une discussion téléphonique, d’une femme, parlant de son docteur.Femme au téléphone, baguette coupée en deux dans sac de course. Passe un appel.Un autre le rejoint, parle au téléphone.Veste noire, jeans bleus, sac plastique gris, chapeau, au télé-phone.Homme casquette rouge, & gé lampadaire 2, téléphone.Femme téléphone entre n°6, sac Séphora.Une vieille dame semble perdue au centre de la place, passe un coup de & l.La femme sort de la pizzeria sans rien et regarde son télé-phone.

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Q�����

Qu’est-ce que tu cherches ?C’est quoi ton boulot la ?Tu vas ou ? Nounou ?Une pizza à cette heure-là ?T’as pas froid ? J’te dérange pas ?Ca va pas la tête ?

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Ils parlent une langue qui me rappelle l’Inde.

Vieille dame indienne en manteau violet et robe bleue, se lève salue un homme sur son chemin et part vers la gauche.Homme, indien, veste en cuir marron.Une famille d’origine indienne passe en discutant mais ils sont très éloignés les uns des autres.

Langue étrangère, indien surement.

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�������J�� �

Un homme fait rouler son transpallette qui fait un barouf du diable.Le bruit de transpallette s’éloigne.Porte-palette sur le revêtement en graviers.quelqu’un manœuvre un tire-pal, grincement typique qui me rappelle mon job d’été.L’homme au transpallette revient chargé, il est accompagné. Le bruit des roues qui roulent sur la dalle s’ampli& e. Ils sont 3.Trois hommes transportent un pot pour un arbre. Lourd. Un tire, les deux aurtes poussent.Trois hommes poussent sur un chariot ce qui semble être un pot de $ eurs urbain de grand format.Bruit d’un chariot tirant une jardinière.Un bruit de véhicule très lent et trois hommes qui tirent un grand bac (cubique, en bois, plein de terre ?) sur roulettes.Trois hommes passent, ils transportent un grand pot de $ eurs avec une sorte de diable, pas sûre du nom.Trois employés de mairie tractent un pot de $ eurs. Il est lourd, ça se voit.Bruit d’un tire-palette qui passe au fond.Employés des espaces verts transportent un bac pour arbres avec le tire-palette vu et entendu précédemment.

Page 38: Tentative d'épuisement d'un lieu

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Un femme marche vite devant la pharmacie.Elle marche vite, penchée par le poids du sac de courses.Un femme et un enfant de 4 ans, frigori& é, marchent vite.Un homme marche vite, son & ls trottine pour le suivre.Un homme marche plongé dans son téléphone.Sa & lle tient la poussette et marche à côté.Une homme s’arrête, parle au téléphone et reprend sa marche.Un enfant qui marche à côté.Une femme marche avec une canne.une femme marche à l’aide d’une canne.Elle marche en s’appuyant sur une canne.Cette femme en doudoune rose marche lentement avec sa béquille.Deux vieilles dames marchent avec une canne.Une mamie habillée d’un manteau violet et d’un pantalon assorti marche avec un déambulateur bleu.Une petite & lle qui marche avec une sucette orange.Une jeune & lle marche vers moi, ses écouteurs dans les oreilles.Deux femmes, deux poussettes et trois enfants qui machent à côté en tenant les poussettes.Marche doucement.Trois & lles discutent en marchant vers moi.Tout le monde marche la tête rentrée dans les épaules.Ils apprennent à marcher ?

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Vue dégagée sur la place du Champy depuis l’aire de jeux pour enfants.Le soleil en face.La rue s’anime et devient sonore.Bruit d’un tire-palette qui passe au fond.Un homme passe doucement sur ma gauche, il entre dans la place.Un mec avec un gros sac en toile kaki qui demande sa direc-tion.Un groupe derrière moi discute.Un groupe de six personnes discute en-dessous d’un panneau indiquant la promenade Michel Simon.Groupe qui discute.Espace mode, homme la cinquantaine installe ses portants dehors.Deux africains sur un banc : l’un en costume, l’autre non.Deux femmes avec un petit garçon dans une poussette passent le long du bâtiment de la ludothèque.Une femme entre avec un cabas chinois.Le bruit du RER, qui est déjà loin.

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D����� �� L����J��

Deux femmes avec un petit garçon dans une poussette passent le long du bâtiment de la Ludothèque. Deux poussettes rouges et une grise sont stationnées devant la Ludothèque. Un boubou coloré vient égailler l’ombre de la Ludothèque.Trois poussettes sont garées devant la Ludothèque.

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R�� ����� � ����� �

Un jeune homme en trottinette dit bonjour au commerçant d’à côté. Les vas et viens entre boutiques montrent qu’ils se connaissent bien. Embouteillages devant la presse, attente, discussion.On arrange son cabas, son béret.Une femme entre dans le Molly Store.« Pense aux fruits ».Les courses durent moins longtemps que les discussions.« C’est quoi ton boulot là ? » demande un homme en entrant dans le Molly Store.Plus personne devant la presse.

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A �a pizzeria

Une femme entre dans la Pizzeria Palace et discute, elle prend un menu.Le vendeur de pizza sort de sa boutique.Le vendeur de pizza va chez le marchand d’à côté et ils parlent une langue que je ne connais pas.Le marchand de pizza parle avec une femme à l’autre bout de la rue, jusqu’à ce qu’elle entre dans la boutique.

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S������� ����������

Je suis sur la place du Champy.Assise sur un muret.Je suis dos au soleil.Je suis bien.Le vent soulève les feuilles de mon carnet.Un homme me regarde, puis regarde mon carnet, en passant.Trois & lles discutent en marchant vers moi, elles me regardent.Une femme vient vers moi la démarche mal assurée, s’arrête à quelques mètres.Des gens avancent vers moi, ils parlent une langue qui me rappelle l’Inde.Le vendeur de l’Espace Mode sort des sacs et me jette un regard en coin.Le vent s’engoufre dans mon manteau.J’ai froid.J’ai mal aux fesses sur ce muret.Quelqu’un jette une cannette en métal derrière moi.Un pigeon passe devant moi.Je ne le vois pas mais je l’entend, quelqu’un manœuvre un tire-pal , bruit typique, ça me rappelle mon job d’été. J’entend le bruit des roues d’une poussette sur le sol pavé.J’entend parler chinois.Une femme tire un caddie rouge, je l’ai entendue avant de la voir.Un groupe derrière moi discute.« C’est l’heure Michel ! » , je lui répond « Ok !»Je suis content , j’ai froid aux fesses.

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