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89 n,e Année 18 ABONNEMENTS Trois Moi*. . 4 Six Mois. « , . 7 fr. Un An. . . . 12 tr. Es oshers du département: !5 fr. r.TRANGËS 2S FRAKC8 INSERTIONS annonces, la ligné. L80 Réclames 2 ir. Faits locaux 2.50 La terreur fiscale n'emp La Chambre ea folie et en furie a déclaré la guerre aux contri- buables et pense triompher d'eux paf la terreur. Les députés prétendent inter- dire aux imposés de protester et, à la presse indépendante, de les soutenir dans leur légitime résis- tance à l'oppression. La dictature démagogique du Fisc veut recourir à la violence pour consolider sa tyrannie. Cependant d'insupportablesabus' ne cessent pas d'être tels, parce qu'on les impose par la force et en définitive, le bon sens finit tou- jours par avoir raison lorsqu'une opinion publique unanime les soutient. C'est le cas, de toute évi- dence, pour les manifestations actuelles des contribuables. Au- cune persécution ne saurait les réprimer. Les parlementaires spoliateurs auront beau alerter leurs sbires et les lancer sur leurs victimes, ils ne sauraient avoir le dernier mot contre la justice et le bon droit. L'accord paraît du reste réalisé entre les Syndicats de contribua- bles, les Associations de défense du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, sur un programme commun, aussi simple que clair et qui, finalement doit l'empor- ter : il s'agit d'obtenir le retour, pour commencer, au budget de 1958. Depuis 1928 il ne s'est rien passé d'anormal. Or, à cette époque, l'État vivait sur un pied de 42 milliards. Il est donc inadmissible qu'il nous en demande aujourd'hui 56. Devant cette exigence exorbi- tante, on a raison de lui répondre: " « Débrouillez-vous ! Comprimez vos frais comme nous avons comprimé les nôtres. Ce qui vous suffisait en 1928 doit vous suffire, et nous ne paierons rien au-delà ». Nous demander aujourd'hui 14 milliardsde majoration,que nous ne pouvons d'ailleurs pas payer, constitue un abus impossible à justifier. N'est-il pasdérai?onnablequ'en moins de cinq ans les dépenses Clu Ministère de l'Intérieur aient flou Samedi 4 Mars 1933 T V c NUMERO Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local d'Annonces Judiciaires êc d'Avis Divers «» FONDE EH 1841 PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI 15 C m DikQTIQN EL AMftJNtSTHftTtj 4- PLACE DU MARCHE-NOIR Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une w«ée, La quittance est présentée à l'aboané sans dérangement pour lui. G/G/ Nantes 154-28 ! Directeur. A. GIROUARD Téléphona 1-9& pu être augmentés de cent pour cent ; celles du Ministère de l'Instruction Publique de 58 pour cent ; des Travaux Publics de 56 pour cent ; de l'Enseignement Technique de 80 pour cent ; des Beaux-Arts de cent pour cent ; du Travail et de la Santé de 177 0/0.| Cette gabegie inouïe est'sans excuse. En la dénonçant devant l'Assemblée des Chambres de Commerce, M. Henry Garnier a démontré qu'elles provenaient exclusivement des excès démago- giques, auxquels s'abandonne de plus en plus un parlement frappé de vertige. Depuis 1928 en effet, qu'avons- nous vu ? Des augmentations in- cessantes de fonctionnaires et de tous les avantages qui leur sont con rés: t rai tem en ts,i n d em n i tés, congés, avancements, retraites, etc.; l'assimilation aux fonction- naires Tune foule d'Agents de services divers ; des créations d'emplois nouveaux ; des chaires nouvelles, desservices nouveaux; l'institution des Assurances So- ciales , l'extension des faveurs accordées à des catégories de plus en plus nombreuses d'intérêts particuliers, telles que ledévelop- pement de la gratuité au moyen de l'École unique,etc.,etc. Il est clair que nous courons ainsi au désastre. Les Pouvoirs Publics auraient le devoir de frei- ner. Or, ils accélèrent la course à l'abîme. C'est donc aux victimes elles- mêmes à serrer lesfreinsen avant de la culbute. Au surplus, avons-nous le choix, et la terreur fiscale dont on nous menace aboutira t-elle au salut public, plutôt qu'une résis- tance farouche et obstinée ? NEMO. Que feront les contribuables? Le Gouvernement a peur des manifes- tations qui, dans toute la France j animent les contribuables, jusqu'alors si dociles a la tonte. ~Kh ! est le temps on « plu- mait l'oie sans la faire crier»! Le Gouvernement s'est donc fait donner un texte lui permettant de punir d'amen-, des et de prison lés groupements qui au- raient tenté de proposer ou d'organiser la grève de l'impôt. Simple prétexte pour bâillonner les associations agissantes. La Ligue des Droits de l'Homme aurait une belle occasion de protester si M, Guer- nut n'avait, précisément, voté pour le fa- meux article 79 bis l Les contribuables paraissent pas dis- posés à se laisser faire. Ils relèveront le défi. Fàudra-t-il agrandir les .prisons i> NOUVELLES EXPRESS M. Daladier, ainsi que M. Mac Donald el sir John Simon, se rendront à Genève pour traiter la question de ici limitation du matériel'de guerre. C'est aujourd'hui que M. Roosevelt, en- ire en fonctions à la présidence des Etats- Unis, de graves problèmes l'attendent. D'après les dernières nouvelles, le bilan au sinistre qui vient d'endeuiller le Japon se chiffrerait par i.535 morts, 338 blessés et 984 disparus, La situatianl est légèrement tendue en- tre les gouvernements russe et allemand à la suite du violent discours prononcé par Hitler au sujet de la situation inté- rieure russe. On est à la veille d'une grande bataille en Extrême-Orient les Japonais se pré- parent à attaquer l'a capitale du Jêhol. muïiïiTn 1 » m 1 n 11115ÏÏÏI111 n MjlïTÏÏH Mauvaise besogne Le Parlement a mis enfin un terme à la discussion du projet financier, œuvre fâcheu- se du gouvernement, aggravée encore par la Chambre et que le Sénat, vers qui tous les espoirs s'étaient tournés, n'aura guère améliorée. Le Sénat a cédé sur presque tous les points ; il a même accepté finalement la réduction des crédits militaires exigée par M. Daladier qui a pris une lourde responsabilité. Aucune autre économie ne nous est ap- portée. Celle-là d'ailleurs n'en est pas une : on suspend l'exécution de certains program- mes urgents. C'est enfantin et dangereux. A cela près, on accable le pays, qui n 'en peut mais, de nouveaux impôts très lourds, mais pour lui donner le change et pour égaliser les mécontentements, on s'en prend également aux fonctionnaires, qui mena- cent de se révolter et de se mettre, par cela même, dans leur tort. Quelle singu- lière politique ! On pense apaiser les con- tribuables à qui l'on va faire suer quelques milliards supplémentaires parce qu'on au- ra, en même temps, rogné cent millions sur les crédits destinés aux traitements des fonctionnaires, qui sont aussi des •contri- buables, Il y avait pourtant mieux à faire qu'à dresser ainsi les citoyens les uns contre les autres et contre l'Etat. 11 n'était peut-être pas possible de com- bler uniquement à l'aide de compressions budgétaires, de simplifications et de réfor- mes administratives, un déficit qui dépas- se actuellement dix milliards et demi, au dire des experts de M. Chéron. On pouvait tout au moins, on devait commencer par là, on devait montrer à la nation déprimée par la crise économique qu'avant de lui demander de nouveaux sacrifices on avait épuisé tous les moyens de s'en dispenser. L'occasion était bonne. MM. Georges Bon- net et Lampureuix, ministres, respective- ment, des finances et du Budget, renon- çant au redressement intégral inimédiat proposé par leur prédécesseur, n'avaient- ils pas décidé de n'arriver que par paliers à l'équilibre complet} du budget P Si donc le gouvernement s'était tout d'abord ap» pliqué à faire voter un premier projet ré- duisant les dépenses publiques d'une façon substantielle sans créer de nouvelles char- ges fiscales, s'il avait réalisé cet effort de déflation d'ailleurs solennellement promis pendant la campagne électorale, le pays, y compris ses fonctionnaires, lui aurait su gré de sa bonne volonté. Mais le Cartel a jugé plus simple d'aug- menter la note des payants, sans chercher d'autre solution et d'exercer autour d'eux une surveillance rigoureuse et un contrôle vexatoire, pour qu'ils n'échappent pas au fisc. En vérité, ces gens-là agissent comme si le déficit était l'œuvre punissable des contribuables et non pasi celle des cartel- listes, impénitents et impunis ! Georges LAURENCE. L'aggravation de la vie chère Selon le Quotidien, les nouvelles mesures fiscales vont fatalement aggraver la vie chère. <c Un peu plus, les petits commerçants seront écrasés entre le fisc enclume et l'a- cheteur, qui ne peut plus acheter. Un peu plus, sous la multiplicité des impôts, le prix de base d'une marchandise ne signifie plus rien. » Un produit qui change quatre, fois de main avant d'arriver au consommateur tom- be quatre fois sous le « chiffre d'affaires »; il tombe quatre fois sous les patentes, el comme la patente est fixe, elle pèse plus lourdement sur un nombre diminué d'ob- jets vendus : il tombe quatre fois sous la cédule ; il tombe quatre fois sous les im- pôts progressif et global. Ainsi, ce qui vaut dix francs au départ en coûte cinquante à l'arrivée. » La plupart des commerçants et des agriculteurs ne vivent plus qu'en attaquant leurs réserves. Et s'ils n'ont pas de réser- ves ? Alors c'est pour eux, sous une forme ou sous une autre, vente ou faillite la ruine. » LE BILAN des débats budgétaires Le Journal des Débats établit le bilan des discussions budgétaires : ci Toujours pour complaire aux socialis- tes, le ministère fait voter' la diminution des crédits militaires, et c'est même la seule question sur laquielle il se montre intransigeant. Pour tout le reste, il obtient des transactions, On volt la Chambre car- telliste accepter soudain le vote du Sénat en ce qui concerne le barème de l'impôt général. On voit le Sénat accepter un com- promis quand il s'agit de la taxe sur les fonctionnaires. Mais on n'avait pas vu les deux Assemblées manifester tant d'esprit de conciliation quand il était question de la défense nationale, et le Sénat a abdiqué devant le pouvoir ravageur de la majorité de la Chambre. » Quant aux prouesses financières de nos dirigeants, elles se résument aisément. Le projet volé ne mettra pas d'argent dans les caisses. Et il accablera un peu plus les contribuables, surtout les travailleurs des classes moyennes, et tous ceux qui produi- sent. Le redressement financier n'est pas accompli. Il n'est pas près de l'être. Depuis juin 1932, l'Etat se montre impuissant. Depuis quelques semaines, jl a laissé périr ce qui lui restait d'autorité, et il s'est in- cliné devant le pouvoir de la G. G. T. » * * « Le Temps se plaint aussi que les pou- voirs publics gèrent les affaires nationales pour les partis et non pour la nation ; a Peut-on dire, par exemple, que l'opi- nion aura l'impression que les fonction- naires syndiqués, libérés en fait tout sacrifice appréciable, sont vraiment traités en contribuables ordinaires, et même en citoyens ordinaires, les fameuses « sanc- tions » dont les grévistes de l'autre jour devaient faire l'objet étant i jusqu'ici, res- tées à l'état de lointaine éventualité ? Peut on dire que nos classes moyennes, écrasées par la majoration de l'impôt général sur le revenu, que nos fonctionnaires moyens, contre lesquels va jouer presque exclusive- ment le prélèvement sur les traitements publics, s'accomnioderont, dans le secret de leur cœur, de la situation qui leur est faite ? Tout se passe comme si la fiscalité ne servait qu'à l'anéantissement des ca- dres, à l'élimination des élites. Est-ce sur ce fondement qu'on peut établir la con* fiance ? » Le mot de la fin Nous le trouverons chez le professeur; Jèse : «La triste vérité, dit-il, c'est qu'il n'y a plus de gouvernement en France. Les hommes qui occupent fugitivement les pos- tes ministériels ont perdu le sentiment de leur responsabilité envers le pays. On peut les bousculer. Ils ne sont pas fiers. Ils ne tiennent pas à leurs idées. En ont-ils?... Ils sont prêts à toutes les palinodies > pour- vu qu'ils gardent leur place. » INFORMATIONS CONSEIL DES MINISTRES Les ministres se sont réunis, jeudi après- midi, à 16 heures, à l'Elysée, sous la pré. sidence de M. Albert Lebrun. MM. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, et Sarr'aut, ministre des Cola, nies, tous deux actuellement à Genève, n'assistaient pas ami Conseil. MM. Georges Bonnet^ ministre des Fi- nances, et Lamoureux ministre du Bud- get, ont entretenu le Conseil des problè- mes relatifs au budget et à l'outillage na- tional. POUR LA DISCUSSION DU BUDGET Les membres du Gouvernement ont in- formé te Président de la République l'état du projet de budget qui sera mis en discussion devant le Parlement le i4 mars prochain. Un projet rectificatif du budget présenté en novembre ig32 par MM. Germain-Mar- tin et Palmade, sera déposé auparavant sur le bureau de la Chambre pour ajuster au texte primitif les économies et les modifi- cations nouvelles votées par le Parlement. - - LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A LYON MM. Penancier^ vice-président du Conseil, Garde des Sceaux; Camille Cliautemps, mi- nistre de l'Intérieur.; de Monzie, ministre de UEducalion nationale; Serre, ministre du Commerce, sont désignés pour accom- pagner le Président de la République dans le voyage qu'il doit effectuer à Lyon, les 11 et 12 mars prochain, à l'occasion de l'inauguration de nouveaux bâtiments de la Foire de Lyon. §§§ AUX AFFAIRES ÉTRANGÈRES M. Paul-Boncour, ministre des Affaires ' étrangères, a été entendu mercredi par la commission des Affaires étrangères, réunie sous la présidence de M. Edouard Herriot. M. Paul-Boncour a fait une sorte de t&ur d'horizon européen. A Genève^ a-t-il déclaré, la France, a ré- tabli sa position sur la, question du désar^

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89n,e Année —N° 18 ABONNEMENTS

Trois Moi*. . 4 Six Mois. « , . 7 fr. Un An. . . . 12 tr.

Es oshers du département: !5 fr. r.TRANGËS 2S FRAKC8

INSERTIONS

annonces, la ligné. L80 Réclames — 2 ir. Faits locaux — 2.50

La terreur fiscale n'emp

La Chambre ea folie et en furie a déclaré la guerre aux contri-buables et pense triompher d'eux paf la terreur.

Les députés prétendent inter-dire aux imposés de protester et, à la presse indépendante, de les soutenir dans leur légitime résis-tance à l'oppression.

La dictature démagogique du Fisc veut recourir à la violence pour consolider sa tyrannie. Cependant d'insupportablesabus'

ne cessent pas d'être tels, parce qu'on les impose par la force et en définitive, le bon sens finit tou-jours par avoir raison lorsqu'une opinion publique unanime les soutient. C'est le cas, de toute évi-dence, pour les manifestations actuelles des contribuables. Au-cune persécution ne saurait les réprimer.

Les parlementaires spoliateurs auront beau alerter leurs sbires et les lancer sur leurs victimes, ils ne sauraient avoir le dernier mot contre la justice et le bon droit.

L'accord paraît du reste réalisé entre les Syndicats de contribua-bles, les Associations de défense du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, sur un programme commun, aussi simple que clair et qui, finalement doit l'empor-ter : il s'agit d'obtenir le retour, pour commencer, au budget de 1958.

Depuis 1928 il ne s'est rien passé d'anormal.

Or, à cette époque, l'État vivait sur un pied de 42 milliards. Il est donc inadmissible qu'il nous en demande aujourd'hui 56.

Devant cette exigence exorbi-tante, on a raison de lui répondre:

" « Débrouillez-vous ! Comprimez vos frais comme nous avons comprimé les nôtres. Ce qui vous suffisait en 1928 doit vous suffire, et nous ne paierons rien au-delà ». Nous demander aujourd'hui 14 milliardsde majoration,que nous ne pouvons d'ailleurs pas payer, constitue un abus impossible à justifier.

N'est-il pasdérai?onnablequ'en moins de cinq ans les dépenses Clu Ministère de l'Intérieur aient

flou

Samedi 4 Mars 1933

T V c NUMERO

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local d'Annonces Judiciaires êc d'Avis Divers

«» FONDE EH 1841 —

PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI

15 C m

DikQTIQN EL AMftJNtSTHftTtj 4- PLACE DU MARCHE-NOIR

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une w«ée,

La quittance est présentée à l'aboané sans dérangement pour lui.

G/G/ Nantes 154-28 ! Directeur. A. GIROUARD Téléphona 1-9&

pu être augmentés de cent pour cent ; celles du Ministère de l'Instruction Publique de 58 pour cent ; des Travaux Publics de 56 pour cent ; de l'Enseignement Technique de 80 pour cent ; des Beaux-Arts de cent pour cent ; du Travail et de la Santé de 177 0/0.|

Cette gabegie inouïe est'sans excuse. En la dénonçant devant l'Assemblée des Chambres de Commerce, M. Henry Garnier a démontré qu'elles provenaient exclusivement des excès démago-giques, auxquels s'abandonne de plus en plus un parlement frappé de vertige.

Depuis 1928 en effet, qu'avons-nous vu ? Des augmentations in-cessantes de fonctionnaires et de tous les avantages qui leur sont con férés: t rai tem en ts,i n d em n i tés, congés, avancements, retraites, etc.; l'assimilation aux fonction-naires Tune foule d'Agents de services divers ; des créations d'emplois nouveaux ; des chaires nouvelles, desservices nouveaux; l'institution des Assurances So-ciales , l'extension des faveurs accordées à des catégories de plus en plus nombreuses d'intérêts particuliers, telles que ledévelop-pement de la gratuité au moyen de l'École unique,etc.,etc.

Il est clair que nous courons ainsi au désastre. Les Pouvoirs Publics auraient le devoir de frei-ner. Or, ils accélèrent la course à l'abîme.

C'est donc aux victimes elles-mêmes à serrer lesfreinsen avant de la culbute.

Au surplus, avons-nous le choix, et la terreur fiscale dont on nous menace aboutira t-elle au salut public, plutôt qu'une résis-tance farouche et obstinée ?

NEMO.

Que feront les contribuables? Le Gouvernement a peur des manifes-

tations qui, dans toute la Francej animent les contribuables, jusqu'alors si dociles a la tonte. ~Kh ! où est le temps où on « plu-mait l'oie sans la faire crier»!

Le Gouvernement s'est donc fait donner un texte lui permettant de punir d'amen-, des et de prison lés groupements qui au-raient tenté de proposer ou d'organiser la grève de l'impôt. Simple prétexte pour bâillonner les associations agissantes.

La Ligue des Droits de l'Homme aurait une belle occasion de protester si M, Guer-nut n'avait, précisément, voté pour le fa-meux article 79 bis l

Les contribuables né paraissent pas dis-posés à se laisser faire. Ils relèveront le défi. Fàudra-t-il agrandir les .prisons i>

NOUVELLES EXPRESS

M. Daladier, ainsi que M. Mac Donald el sir John Simon, se rendront à Genève pour traiter la question de ici limitation du matériel'de guerre.

C'est aujourd'hui que M. Roosevelt, en-ire en fonctions à la présidence des Etats-Unis, dà de graves problèmes l'attendent.

D'après les dernières nouvelles, le bilan au sinistre qui vient d'endeuiller le Japon se chiffrerait par i.535 morts, 338 blessés et 984 disparus,

La situatianl est légèrement tendue en-tre les gouvernements russe et allemand à la suite du violent discours prononcé par Hitler au sujet de la situation inté-rieure russe.

On est à la veille d'une grande bataille en Extrême-Orient où les Japonais se pré-parent à attaquer l'a capitale du Jêhol.

muïiïiTn 1 » m 1 n 11115ÏÏÏI111 n MjlïTÏÏH

Mauvaise besogne Le Parlement a mis enfin un terme à la

discussion du projet financier, œuvre fâcheu-se du gouvernement, aggravée encore par la Chambre et que le Sénat, vers qui tous les espoirs s'étaient tournés, n'aura guère améliorée. Le Sénat a cédé sur presque tous les points ; il a même accepté finalement la réduction des crédits militaires exigée par M. Daladier qui a pris là une lourde responsabilité.

Aucune autre économie ne nous est ap-portée. Celle-là d'ailleurs n'en est pas une : on suspend l'exécution de certains program-mes urgents. C'est enfantin et dangereux.

A cela près, on accable le pays, qui n 'en peut mais, de nouveaux impôts très lourds, mais pour lui donner le change et pour égaliser les mécontentements, on s'en prend également aux fonctionnaires, qui mena-cent de se révolter et de se mettre, par cela même, dans leur tort. Quelle singu-lière politique ! On pense apaiser les con-tribuables à qui l'on va faire suer quelques milliards supplémentaires parce qu'on au-ra, en même temps, rogné cent millions sur les crédits destinés aux traitements des fonctionnaires, qui sont aussi des •contri-buables,

Il y avait pourtant mieux à faire qu'à dresser ainsi les citoyens les uns contre les autres et contre l'Etat.

11 n'était peut-être pas possible de com-bler uniquement à l'aide de compressions budgétaires, de simplifications et de réfor-mes administratives, un déficit qui dépas-se actuellement dix milliards et demi, au dire des experts de M. Chéron. On pouvait tout au moins, on devait commencer par là, on devait montrer à la nation déprimée par la crise économique qu'avant de lui demander de nouveaux sacrifices on avait épuisé tous les moyens de s'en dispenser.

L'occasion était bonne. MM. Georges Bon-net et Lampureuix, ministres, respective-ment, des finances et du Budget, renon-çant au redressement intégral inimédiat proposé par leur prédécesseur, n'avaient-ils pas décidé de n'arriver que par paliers à l'équilibre complet} du budget P Si donc le gouvernement s'était tout d'abord ap» pliqué à faire voter un premier projet ré-duisant les dépenses publiques d'une façon substantielle sans créer de nouvelles char-ges fiscales, s'il avait réalisé cet effort de

déflation d'ailleurs solennellement promis pendant la campagne électorale, le pays, y compris ses fonctionnaires, lui aurait su gré de sa bonne volonté.

Mais le Cartel a jugé plus simple d'aug-menter la note des payants, sans chercher d'autre solution et d'exercer autour d'eux une surveillance rigoureuse et un contrôle vexatoire, pour qu'ils n'échappent pas au fisc. En vérité, ces gens-là agissent comme si le déficit était l'œuvre punissable des contribuables et non pasi celle des cartel-listes, impénitents et impunis !

Georges LAURENCE.

L'aggravation de la vie chère

Selon le Quotidien, les nouvelles mesures fiscales vont fatalement aggraver la vie chère.

<c Un peu plus, les petits commerçants seront écrasés entre le fisc enclume et l'a-cheteur, qui ne peut plus acheter. Un peu plus, sous la multiplicité des impôts, le prix de base d'une marchandise ne signifie plus rien.

» Un produit qui change quatre, fois de main avant d'arriver au consommateur tom-be quatre fois sous le « chiffre d'affaires »; il tombe quatre fois sous les patentes, el comme la patente est fixe, elle pèse plus lourdement sur un nombre diminué d'ob-jets vendus : il tombe quatre fois sous la cédule ; il tombe quatre fois sous les im-pôts progressif et global. Ainsi, ce qui vaut dix francs au départ en coûte cinquante à l'arrivée.

» La plupart des commerçants et des agriculteurs ne vivent plus qu'en attaquant leurs réserves. Et s'ils n'ont pas de réser-ves ? Alors c'est pour eux, sous une forme ou sous une autre, — vente ou faillite — la ruine. »

LE BILAN des débats budgétaires

Le Journal des Débats établit le bilan des discussions budgétaires :

ci Toujours pour complaire aux socialis-tes, le ministère fait voter' la diminution des crédits militaires, et c'est même la seule question sur laquielle il se montre intransigeant. Pour tout le reste, il obtient des transactions, On volt la Chambre car-telliste accepter soudain le vote du Sénat en ce qui concerne le barème de l'impôt général. On voit le Sénat accepter un com-promis quand il s'agit de la taxe sur les fonctionnaires. Mais on n'avait pas vu les deux Assemblées manifester tant d'esprit de conciliation quand il était question de la défense nationale, et le Sénat a abdiqué devant le pouvoir ravageur de la majorité de la Chambre.

» Quant aux prouesses financières de nos dirigeants, elles se résument aisément. Le projet volé ne mettra pas d'argent dans les caisses. Et il accablera un peu plus les contribuables, surtout les travailleurs des classes moyennes, et tous ceux qui produi-sent. Le redressement financier n'est pas accompli. Il n'est pas près de l'être. Depuis juin 1932, l'Etat se montre impuissant. Depuis quelques semaines, jl a laissé périr ce qui lui restait d'autorité, et il s'est in-cliné devant le pouvoir de la G. G. T. »

* * «

Le Temps se plaint aussi que les pou-voirs publics gèrent les affaires nationales pour les partis et non pour la nation ;

a Peut-on dire, par exemple, que l'opi-nion aura l'impression que les fonction-naires syndiqués, libérés en fait dé tout

sacrifice appréciable, sont vraiment traités en contribuables ordinaires, et même en citoyens ordinaires, les fameuses « sanc-tions » dont les grévistes de l'autre jour devaient faire l'objet étanti jusqu'ici, res-tées à l'état de lointaine éventualité ? Peut on dire que nos classes moyennes, écrasées par la majoration de l'impôt général sur le revenu, que nos fonctionnaires moyens, contre lesquels va jouer presque exclusive-ment le prélèvement sur les traitements publics, s'accomnioderont, dans le secret de leur cœur, de la situation qui leur est faite ? Tout se passe comme si la fiscalité ne servait qu'à l'anéantissement des ca-dres, à l'élimination des élites. Est-ce sur ce fondement qu'on peut établir la con* fiance ? »

Le mot de la fin Nous le trouverons chez le professeur;

Jèse :

«La triste vérité, dit-il, c'est qu'il n'y a plus de gouvernement en France. Les hommes qui occupent fugitivement les pos-tes ministériels ont perdu le sentiment de leur responsabilité envers le pays. On peut les bousculer. Ils ne sont pas fiers. Ils ne tiennent pas à leurs idées. En ont-ils?... Ils sont prêts à toutes les palinodies> pour-vu qu'ils gardent leur place. »

INFORMATIONS CONSEIL DES MINISTRES

Les ministres se sont réunis, jeudi après-midi, à 16 heures, à l'Elysée, sous la pré. sidence de M. Albert Lebrun.

MM. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, et Sarr'aut, ministre des Cola, nies, tous deux actuellement à Genève, n'assistaient pas ami Conseil.

MM. Georges Bonnet^ ministre des Fi-nances, et Lamoureux ministre du Bud-get, ont entretenu le Conseil des problè-mes relatifs au budget et à l'outillage na-tional.

POUR LA DISCUSSION DU BUDGET

Les membres du Gouvernement ont in-formé te Président de la République dé l'état du projet de budget qui sera mis en discussion devant le Parlement le i4 mars prochain.

Un projet rectificatif du budget présenté en novembre ig32 par MM. Germain-Mar-tin et Palmade, sera déposé auparavant sur le bureau de la Chambre pour ajuster au texte primitif les économies et les modifi-cations nouvelles votées par le Parlement.

- -

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A LYON

MM. Penancier^ vice-président du Conseil, Garde des Sceaux; Camille Cliautemps, mi-nistre de l'Intérieur.; de Monzie, ministre de UEducalion nationale; Serre, ministre du Commerce, sont désignés pour accom-pagner le Président de la République dans le voyage qu'il doit effectuer à Lyon, les 11 et 12 mars prochain, à l'occasion de l'inauguration de nouveaux bâtiments de la Foire de Lyon.

— §§§

AUX AFFAIRES ÉTRANGÈRES

M. Paul-Boncour, ministre des Affaires ' étrangères, a été entendu mercredi par la

commission des Affaires étrangères, réunie sous la présidence de M. Edouard Herriot.

M. Paul-Boncour a fait une sorte de t&ur d'horizon européen.

A Genève^ a-t-il déclaré, la France, a ré-tabli sa position sur la, question du désar^

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mement. La France a un « plan positif » : gui o obtenu l'assentiment général, sauf , celui de l'Italie et de l'Allemagne, celui S aussi des Etats-Unis qui considèrent le dé- [ sarmement conxme une question exclusive-ment européenne.

Le ministre des Affaires étrangères s'est félicité en outre de l'adhésion des Soviets au plan français, et de l'amélioration cons-tante des relations franco-russesl!!

- §§§ L.A COMMISSION DES FINANCES

REPREND LA DISCUSSION DU BUDGET

MÉDAILLE D'HONNEUR DE LA FAMILLE FRANÇAISE

La commission des finances s'est réunie jeudi à i5 heures pour reprendre la suite de la discussion du budget de 1933. Elle a notamment inscrit à son ordre du jour les chapitres réservés des budgets de la Santé publique, du Commerce, de l'Instruction publique et de l'Education physique.

§§§ LES NOUVELLES MESURES DU DOUZIEME

ET RÉGIONALE

Economies et Restrictions

LE VOTE DE NOS DÉPUTÉS

Contrairement aux informations don-nées par certains journaux^ les mesures financières comprises dans la loi de dou-zième provisoire dit 28 février 1933 sont ap. plicables dans les délais ordinaires, à comp ter de la promulgation.

Par suite, les dispositions concernant les alcools, les automobiles usagées, les taxes au poids et à l'encombrement, les essences, les gaz-oils et l'acide carbonique, qui ont été promulguées par télégramme sont ap-plicables depuis mercredi 1e1' mars.

-S3S-

UN MEDECIN VICTIME DE SON DEVOUEMENT

On sait, que pour donner le bon exem-ple, aux fonctionnaires dont le Parlement a diminué le traitement le Président de la République et les ministres ont spon-tanément renoncé à 10 pour cent de leurs émoluments.

Un député do la Lorraine, M. Robert Schuman, a, dans la séance du a5 février dernier, demandé que les députés et séna-teurs en fissent autant.

Cette proposition a été repoussée par 346 voix contre 23g.

MM. Rolland, de Grandmaison, d'Andi-gné, Cointreau, de Polignac ont voté pour l'adoption de cette mesure.

Les autres députés de Maine-et-Loire ont voté contre

Les contribuables apprécieront !

Le docteur Pei'ros,' de Sens, vient de mou-rir victime de son dévouement.

'La semaine dernière il avait opéré une malade d'un phlegmon, et une goutte de pus l'avait atteint à la lèvre supérieure. Une infection s'ensuivit et malgré les soins qui lui furent prodigués, il est mort mardi.

§§§ " CHINE ET JAPON

Après avoir occupé Tchi-Fen position stratégique essentielle du Jéhol central, et Liang-Yuan, importante passe des mon-tagnes dominant le Jéhol méridional, les troupes nippo - mandchoues convergent maintenant vers Jéliol (Tcheng-Teh), la ca-pitale du Jéhol.

Les troupes chinoises, régulières cl ir-régulièresi battent en retraite.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHHiiirni

MO D'OR & D'ARGENT

On nous prie de communiquer au Public que le Paiement des Louis d'Or au plus haut Cours, Pièces de 20 fr. jusqu'à 114 fr. Prix spéciaux pour anciennes autres effigies. Frais à déduire. Bureaux ouverts de 10 h. à 3 h. sans arrêt, dans les villes ci-dessous désignées. Prime de 5% à tout porteur de 1.000 fr. OR. Lundi 0 Mars : Baugé, H. des Voyageurs; Mardi 7 Mars : Angers, H. des Voyageurs,

Place Gare; Samedi 11 Mars : SAUMUR, H; de la Paix.

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 22 — 4 Mars

LE PIEGE par R. M. GOURAUD D'ABLANCOURT

AVIS DE LA MAIRIE Service des Eaux

Malgré de nombreux appels par la voie de la presse, des propriétaires d'immeubles non pourvus du Service d'eau, attendent la pose de nouvelles canalisations, pour faire leur demande de branchement.

Or, le travail de pose des canalisations est effectué; par une entreprise, tandis que les branchements sont faits par le person-nel de la ville.

Pour essayer d'établir un synchronisme entre ces deux opérations, il serait néces-saire que le Service des Eaux soit prévenu suffisamment à temps pour :

Etablir le devis, préparer le matériel, s'entendre avec l'entreprise.

Autrement, là canalisation et le branche-ment ne peuvent être effectués en même temps et il en résulte des fausses manœu-vres et des pertes de temps.

Ne soyez pas négligents : faites aujour-d'hui votre demande de branchement.

SOCIETE DES LETTRES, SCIENCES ET ARTS DU SAUMUROIS

La prochaine réunion publique est fixée à demain dimanche 5 mars, à iC h., à la Salle des Fêtes de l'Hôtel de Londres.

L'ordre du jour est arrêté comme suit : Section des Lettres :

Vétérinaire Colonel Savelte : Le Château de Montsoreau;

M. Le Gouis : Le Général Bontemps; M. Girouard : Controverse sur un Tom-

beau. Section des Arts :

M. Vidal ; Dans l'Atelier de Carnaval, avec présentation de Masques et documents.

RECOMPENSE POUR ACTES DE COURAGE

(SUITE)

— Je voudrais le revoir... — Tu vas chercher un triste souvenir...

mais si ça te chante, je te l'ouvrirai en al-lant distribuer le courrier.

Je t'en prie, prends un autre croissant, mon café; est délicieux, n'est-ce-pas? J 'ai un locataire qui tient, rue Richelieu, une spécialité de café, il m"en donne ma suf-fisance.

— C'est vrai qu'il est parfait. T-* Penses-tu que je trouverai une cham-

bre à la pension de famille du boulevard Malesherbes en face le Lycée?

— Bien sûr, j'ai vu une affiche en pas-sant. C'est le fils Durantin qui tient la maison à présent. Tu l'as connu, il est de ton âge, vous alliez au catéchisme ensem-ble.

— J'irai le voir. Avant, je veux faire mon pèlerinage là-haut.

—; Il y a encore un petit coffret que j'ai à toi, mon chéri.

— Un coffret ! par quel hasard ? — Quand ta pauvre maman est partie de

ce monde, tu sais que tout le mobilier a. i été vendu, A ce momentrlà, tu étais au

Une médaille d'honneur a été accordée à M. B. Borien, négociant, à Saumur, pour actes de courage et de dévouement.

Soudan, soldat, Les dettes furent payées intégralement. Les hommes de loi aiment les frais. Ils me demandèrent si je n'avais pas connaissance de valeurs placées en ban-que. Je dis non, niais pendant sa maladie, quand elle avait dû aller dans une clini-que pour une opération, ta maman m'a-vait priée de lui garder ses bijoux et son argenterie, redoutant les cambrioleur*. Ce coffret, je J'ai toujours conservé afin de te le remettre, mon enfant. Il est là dans mon armoire.

— Ah ! ma bonne Noémie, quel précieux souvenir !

— Tiens, regarde. Elle apportait devant moi une boîte de

palissandre aux coins d'argent ternis. Elle ne présentait aucune serrure; mais je re-connus le coffre auv armes des Kerlo que j'avais vu mon père ouvrir en déplaçant légèrement un coin, ce qui faisait se dres-ser le couvercle.

Avec quel émoi je revis les anneaux de mariage de mes grands-parents, de mon père, les bijoux anciens conservés malgré notre détresse, la montre et la chaîne d'or de mon père, les, couverts d'argent mar-qués de nos armes et un rouleau de papier nos titres de noblesse.

Je ne pus retenir un sanglot. Je restais en contemplation, mais Noémie. me dit sa-gement ;

— Je te garderai tout pela, mon petit, ta riche Dame n'apprécierait guère des choses qui valent surtout par le souvenir.

La médaille de la Famille franç?:.se est dé-cernée,en témoignage do reconnaissance na- • tionale, aux mères de famille de l'arrondis-sement de Saumur, dont les noms suivent :

MÉDAILLE D'OR

Mmes Boutin François, née Aubrée, à Cizay-la-

Madeleine, 10 enfants; Duballet Albert, née Tireau Marie, à Sau-

mur, 10 enfants ;

MÉDAILLE D'ARGENT

Mmes Dubois Ernest, née Léger, à Saumur,

8 enfants. Grolleau Louis, née Abellard, à St-Hilai-

re-du-Bois, 9 enfants. ThibaudeaU Pierre, née Galiche, à St-

Ililaire-du-Bois», 8 enfants.

MÉDAILLE DE BRONZE

Mmes Barrault Eugène, née Andreau, à Saint-

Hilaire-du-Bois, 6 enfants. Delouard Maurice, née Boutin, Cizay-la-

Madeleine, 6 enfants. Bernardot Félix, née Albert, à Sl-Hilaire-

du-Bois, 5 enfants. Bidet Jean, née Vygneron, à Cizay-la-Ma-

deleine, 5 enfants. Blouin Georges, née Sauvêlre, à Sl-Hi-

laire-dUhBois, G enfants. Boisson Jean-Baptiste, née Jadeau, à St-

Hilaire-du-Bois, 7 enfants. Cassin Jean, née Chupin, à Saint-Hilaire-

du-Eois, 5 enfants. Duveau Alexandre, née Buzard, à Cliaré,

5 enfants. Effray Auguste, née Champion, à Ver-

rie, 6 enfants. Gourichon Augustin, née Bénéteau, à

Saint-Hilaire-du-Bois, 7 enfants. Laitier Henri, née Hioring, à Brézé 6

enfants. Meillouin Jean-Baptiste, née Thibaudeau,

à St-Hilaire-du-Boisi, 5 enfants. Méraud Victor, née Poiron, à la Renau-

dière, 5 enfants. Moindrot Marcel, née Morillon, à Sau-

mur, 5 enfants. Poupard Joseph, née Bonneau, à Saint-

Ililaire-du-Bois, 5 enfants. Guignon Jean-Marie, née Thibaudeau, à

St-Hilaire-du-Boia, G enfants. Sauvêtre Emile, née Manceau, à Saint-

Hilaire-du^Bois, 5 enfants. Simonneau Auguste, née Boissinot, à St-

Hilaire-du-Bois, 6 enfants. Thenye Pierre, née Body, à Saint-Hilaire-

du-Bois,, 5 enfants. Vigneron Eugène, née Bellavoir, à Cizay-

la-Madeleine, 6 enfants. Vitré Jean-Baptiste, née Gufreteau, à St-

Hilaire-duhBois, 6 enfants.

ter dans les écoles de garçons et de filles, de la Ville de Saumur, où il a laissé un si excellent souvenir.

Àous tirions .M Messageot, qui aujour-d'hui goûte un repos bien gagné près des siens dans la banlieue bordelaise, d'accep-ter nos félicitations les plus sincères.

INSTITUTION SAINT - LOUIS

MATINÉE DU DIMANCHE 26 FEVRIER SOIRÉE DU MARDI-GRAS

PROMOTION VIOLETTE

C'est avec plaisir que nous relevons dans i;; promotion violette, au titre d'officier d'Académie, le nom de M.. Messageot Mar-ccllin, professeur de musique.

M. Messageot, a durant do nombreuses années, donné des preuves de son dévoue-ment à l'art musical, tant par sa maîtrise comme Directeur de sociétés musicales, que par l'enseignement qu'il donna sans comp-

Quand tu seras installé chez toi, je te les remettrai.

Comme elle avait raison 1 Je parcourus notre ancien appartement, les peintures, les tentures murales étaient changées, mais la disposition des lieux était pareille, je retournais dans le passé, je me faisais des œillères avec mes deux mains pour n'aper-cevoir que la cheminée de marbre rouge et. me figurer être- encore au temps heu-reux où ma mère aimée me tenait devant assis sur ses genoux. La brave concierge vint me prendre par le bras.

—■ Viens, il n'est pas sain de se troubler l'esprit comme tu le fais. Va t'installer chez M. Durantin.

Je suivis le conseil. Le propriétaire de la pension me reçut à bras ouverts, lui aussi.

— Bien sûr que j'ai une chambre pour vous, Monsieur «de Kerlo, le numéro i3 sur le boulevard. Vous le connaissez ?

— Je l'ai habité, mon ami, je vous le retiens pour un mois avec la pension. J'y viendrai dès ce soir, je suis content d'être chez vous..,

Je posais ma valise dans l'appartement. J'éprouvais un sentiment complexe, in-

définissable. Je souffrais, le cœur étreint, les yeux embrumés entre le passé aux deuils et l'avenir inconnu... je vivais un .présent de rêve.

Il me semblait avancer sur une grève enlisante où je ne connaissais rien, dénué de vouloir et de pensée, j'obéissais, à une

Fêle à Saint-Louis, fête où le bon goût préside, où l'assemblée est de choix.

Par une vue originale, l'imprésario avait cette année rapproché dans une même re-présentation Le Médecin malgré lui et Knock, Molière et Jules Romains, les tra-vers des médecins dont on, riait au XVIIe

siècle, les critiques que les adversaires de la dichotomie adressent aujourd'hui à cer-tains d'entre eux.

Je n'oublie pas que Molière daùbe la mé-decine sur le dos de Sganarelle qui est médecin malgré lui, par un bon tour de Martine, sa femme qui exerce la profes-sion, une journée seulement près d'un

l vieillard et de paysans crédules, mais est ! démasqué et menacé d'êtré pendu. | Knoçk serait fort embarrassé lui aussi I de produire ses diplômes : niais c'est de | son plein gré qu'il traite la médecine com-

me une industrie, comme une affaire de bon rapport qu'il organise avec une habi-leté exempte de scrupules. Finalement il triomphe.

L'ceuvre de Jules Romains commence en farce devant une torpédo ancestrale bien accordée à son maître le Dr Parpalaid, s'a-chève en comédie dans un dialogue, fort bien conduit entre Parpalaid, comique sans doute, il le fallait, mais qui repré-sente on pourrait dire la conscience de Knock dont l'audace a créé le succès et qui finit par s'imposer même à son vieux confrère : c'est vraiment, comme le dit le sous-titre, le triomphe de la médecine.

Dans notre soirée, G. Petit, Knock, tou-jours eni scène mène son affaire avec une maîtrise admirable à laquelle n'échappent ni l'ineffable tambour de ville (R. Poupon-neau), ni la dame en noir (P. Mercier), ni la dame en violet à laquelle P. Lacroix a donné une si jolie silhouette, ni aucun de ses autres très agréables clients. De son cô-té Jean Courjaret a été un très remarqua-ble Parpalaid : grimé à souhait, vieux doc-teur demi effacé devant le nouveau jeu, fin, nuancé, disant bien, il s'est montré un digne partenaire de Knock.

Sganarelle, du médecin malgré lui, avait pour interprète M. Decker, or M. Decker, chacun le sait, est une grande vedette. Quelle verve dans la discussion du fagotier avec sa femme, quelle solennité comique dans les consultations données par le Doc-

£ teur improvisé. A. Marchand (Martine), P. Canivet (Géronte) E. Ségerand (Lucinde) et les autres ont tenu leurs rôles avec succès et donné un ensemble des plus satisfai-sants.

Une note recommandait de garder le si-lence pendant l'exécution des morceaux de musique. Note prudente, en fait bien inu-tile. Personne n'aurait voulu perdre une mesure, une note du beau programme pré-

suggestion. Je restais longtemps appuyé au balcon de la fenêtre malgré le froid. Les élèves du Lycée sortaient à midi, cou-rant joyeusement chacun dans le sens de chez lui et je me revoyais en eux. L'après^ midi, j'allais voir le capitaine Delval, il me reçut dans son cabinet. Depuis le soir où nous avions fait connaissance, une grande sympathie nous liait.- 11 avait ac-cepté d'être notre hôte un soir au Pacific-Canadian et comme tous ceux à qui elle voulait plaire, ma fiancée l'avait conquis.

— J'ai un m°ment de liberté, me dit-il, asseyez-vous. Est-ce pour m'annoncer le jour de votre mariage que vous voilà.

— Pas encore le jour. Notre curé de Saint-François de Sales ne veut pas nous unir pendant l'Avant, ce sera sans doute entre Noël et le jour de l'An. En atten-dant, il y a un Réveillon au Pacific-Cana-dian, souper, bal, j'espère que vous pour-rez en être.

— Volontiers. Votre délicieuse fiancée doit danser comme une sylphide. Sa dé-marche gracieuse et légère ne « courberait pas un brin d'herbe », comme on disait de la Princesse de Conti, fille de La Val-

! lières, au grand siècle. — Enviez-vous mon sort, capitaine ? Il hésita : — Etrange question. Si je dis oui vous

serez jaloux, si je dis non, vous serez in-quiet.

— Ni l'un, ni l'autre, je cherchais l'Opi-nion d'un compatriote.

paré par M. Briand et sous sa direction exécuté avec une vraie perfection par les artistes. Il faudrait longuement distribuer les éloges mérités par les solistes, violon, clarinette, trombonne, trompette, etc.. Chacun a droit à une belle part. A Saumur on n'a plus d'orchestre qu'à Saint-Louis, mais c'est un orchestre select et l'un des principaux attraits de nos fêtes. Il a été — il le méritait — fort applaudi.

Que dire des Lucioles, Chorégraphie sur une sélection de Sylvia? Légèreté, souples-se, (( poussières d'étoiles ailées », poses gra-cieuses, harmonieux mouvements dans une lumière fantastique, c'était un charme. Lo tout avait été réglé, discipliné avec un soin infini par M. Brosseau; M. Clémen-ceaud, habile technicien, avait mis l'élec-tricité au service de cette féerie. Line ova-tion récompensa justement et les douze Lucioles et ceux qui ont monté cette exhi-bition enchanteresse.

Musique de Chambre Un concert de musique de chambre or-

ganisé par M. Bienvenu, professeur de vio-lon aura lieu mercredi prochain à 20 h. 3o, au Foyer du Théâtre. Cette très belle soi-rée en perspective aura l'attrait spécial d'être entièrement donnée par de jeunes artistes tous élèves de l'éminent professeur et compositeur, qui d'ailleurs interprétera lui-même de belles pages d'un grand maî-tre.

Nous sommes certains que tous les di-lettantes souligneront son effort de vulga-risation par leur présence ; ils ne regret-teront d'ailleurs pas cette intéressante soi-rée qui émaillera de son succès la période calme que nous passons.

§§§

LA ROULE DE FORT

CERCLE SAINT-PIERRE C'est demain que commence le concours

.de boules au rond, organisé pour les mem-bres du Cercle Saint-Pierre.

Ce concours sera ouvert aux sociétaires de i4 heures à 19 heures, et se continuera les dimanches 12 et 19 mars.

Des concours de palets et de tonneau au-ront également lieu ces trois dimanches et aux mêmes heures.

SEANCES RECREATIVES A COUTURES

Lés dimanches 5 et 12 mars, en leur salle des fêtes, à. 7 heures, les jeunes gens de (( l'Active » St-Mjichel,, donneront le beau drâme : ce Mek-Toub ».

C'est une pièce en 3 actes de Hervé Bér-thola qui donnera une idée des difficultés que rencontraient en 1927, au temps d'Abd-el-Krim, au Maroc, soldats, colons et au-tres étrangers.

Elle laissera sûrement dans les esprits et les cceurs une forte et durable impres-sion,.

« Pauvre Pandore », comédie dramatique en un acte, de J. Ritier, donnera une au-tre note, celle de l'imprévu et du rire.

Amis de nos fêtes, de Coutures et envi-rons, vous pouvez venir sans crainte à ces séances. Comme d'habitude, vous n'au. rez pas à regretter votre déplacement.

— Oh ! mon cher, je vous approuve sans conteste. Ces alliances internationales sont gage de paix entre les peuples.

— La paix est établie en. Europe? — Qui sait?... notre métier veut toutes

les prévisions. La paix est comme un équi-libriste qui passe sur la corde raide les chutes du Niagara. Vous avez vu cela ?

— Oui. Pendant mon séjour au Canada. Eh bien, l'homme n'a pas tremblé.

Quand il est descendu, le docteur a tâté son pouls qui battait normalement.

Il possédait une grande maîtrise de soi. — C'était un musulman fataliste. — Croire à la fatalité détruit l'initiative. — Pas précisément, capitaine. La fata-

lité implique tous les actes humains, ini-tiative comprise.

Moi, catholique romain, je ne suis pas fataliste.

— Vous êtes un veinard. Trouver en pleine mer: amour,. beauté, richesse, cela s'appelle une pêche miraculeuse.

— Peut-être comme saint Pierre, plie-rais-je sous le poids de ma chance.

L'officier éclata'de rire... si vous venea à manquer de confiance et vous appelle-rez les autres pêcheurs pour vous aider.

Qu'est-ce qui vous prend aujourd'hui ? Un léger nuage a passé. Si oui, remër-

ciez-en le ciel, il faut toujours une petite épine dans un bouquet de roses, sans quoi la «joie fait peur». Si épine il y a, puis,-" je l'émousser ? ; ■ ,

(A suivre^,,

Page 3: terreur fiscale - Accueil - Archives de la ville de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · mait l'oie sans la faire crier»! Le Gouvernement s'est donc fait épuisédonner

SYNDICAT DES LIMONADIERS ET DES HOTELIERS

Le Syndicat des hôteliers, restaurateurs et débitants de boissons de Saumur et de i l'arrondissement a fixé, là date de son ban- i quet annuel.

Celui-ci aura lieu le mercredi i5 mars, S à 20 heures, à l'hôtel de la Paix où l'on ' peut se faire inscrire dès à présent.

N'achetez pas un appareil électrique sans consulter le

«BLEUET LUMINEUX» 45, r. d'Orléans, Saumur, Tél. 4-89

MinmiinimicniMMiiiuMnmMTTM»

Chambre da Commerça de Saumur Nouveaux Droits de Timbre

La Chambre de Commerce informe ses ressortissants que les nouveaux tarifs des droits de timbre sont entrés en vigueur le 3 mars ig33.

Ils intéressent, entre autres, les timbres de dimension, ceux du chèque portés à o.5o et les timbres de quittance dont le barème est le suivant :

o fr. 25 quand les sommes n'excèdent pas 5o francs ;

o fr. 5o quand les sommes n'excèdent pas; ioo francs ;

0 fr. 75 quand les sommes sont compri-ses entre 100 et 1.000 francs ;

1 fr. 5o quand les sommes sont compri-ses entre 1.000 et 10.000 francs ;

3 francs quand les sommes sont compri-ses entre 10.000 et 5o.ooo francs ;

Et, au delà, 1 fr. 5o en sus par nouvelle fraction de 00.000 francs.

Etat-Civil de Smmur du i6r au 4 Mars 1933

DÉCÈS Etienne Gay, veuf Fouques, 63 ans, ver-

rier, hôpital; Mélanie Marot, veuve Tixier, GG ans, jour-

nalière, route de Varrains, 7. André Colin, 4 mois, au Petit-Puy. Constant Billy, veuf Devanne, 63 ans,

chauffeur, à l'hôpital.

CONTRIBUTIONS INDIRECTES Loi du douzième provisoire

pour l'année ig33

AYIS • Les dispositions suivantes sont portées à

la connaissance des redevables qui sont priés pour éviter toutes sanctions de s'y conformer d'une façon stricte.

!<>. — Boissons : Droits de consommation sur tous les spiritueux — Ce droit qui était de 1.320 frs par hectolitre d'alcool pur est élevé à compter du i" mars 1933 à i.35o frs.

2° — Spiritueux anisés renfermant moins de 4oo grammes de sucre par litre et tous apéritifs autres que les vins de liqueur et apéritifs à base de vin.

Les boissons de l'espèce sont frappées d'une surtaxe de 100 frs par hectolitre d'al-cool pur.

Pour la détermination de cette surtaxé les spiritueux anisés visés ci-dessus dont le degré alcoolique est inférieur à 4o° seront imposés sur ce minimum.

3° — Taxe de 47 % et 8,5o % sur tes spi-ritueux :

Les spiritueux étant désormais classés en spiritueux non surtaxables et en spiri-tueux surtaxables, les bases servant à la détermination des taxes spéciales de A7 et 8,5o % seront désormais les suivantes. (Ap-plication du ier mars ig33).

Taxe de 47 % Spiritueux non surtaxables : i.o63 frs

par hecto aul lieu de i.o4gl Spiritueux surtaxables : 1.110 au lieu de

x.o%. Taxe de 8,5o %

Spiritueux non surtaxables : 193 frs par hecto au lieui de 190 frs.

Spiritueux surtaxables : 201 frs par hec-tolitre au lieu de 190 frs.

NOTA. — Contrairement à la disposition spéciale touchant les spiritueux anisés pour l'application de la surtaxe de 100 frs par hectolitre d'alcool pur les taxes de 47 % et 8.5p % seront calculées pour les 2 caté-gories de spiritueux d'après les quantités d'alcool pur réellement expédiées.

4° — Mesures d'application des disposi-tions qui précèdent : marchands en gros. — Chez les négociants en gros qui s'engage-ront par écrit à payer aux nouveaux tarifs les manquants passibles constatés après la date d'application de la loi, le service s'abs-

tiendra de procéder à un inventaire de transition. j

Les négociants ayant souscrit le dit en- ! gagement devront produire en outre dans j les 5 jours de la promulgation de la loi un inventaire détaillé des boissons surtaxables (désignation précise des spiritueux, quan-tité, degré et alcool pur) en leur possession à la date du ier mars pour permettre la prise en charge de ces alcools à un compte d'entrées spécial.

Les relevés produits susceptibles d'être contrôlés devront être établis avec la plus scrupuleuse exactitude.

Débiianls et détaillants de spiritueux : Dans les 5 jours de l'application de la loi ces redevables! devront remettre à la recelte buraliste de Saumur-Ville, 22, rue du Mar-ché-Noir, un relevé daté et signé donnant le détail des spiritueux en leur possession à la date du i61' mars.

Ce relevé sera fourni dans la forme sui-vante :

Désignation par espèce des spiritueux; Quantité ; Degré.

Les déclarations remises seront contrôlées le cas échéant par le service et toute abs-tention ou omission sera punie des sanc-tions prévues par la loi.

B — Essences et Benzols : Surtaxe : Majoration des droits intérieurs

sur les essences de pétrole pures ou en mé-lange, les benzines; toluènes, essences de houille pures ou en mélange.

A compter diï ier mars ig33 surtaxe de 5 frs par hectolitre.

NOTA. — Les pétroles, les huiles raffi-nées ou lampantes autres que les essences ne subissent pas la majoration chiffrée ci-dessus.

Mesures d'application ; Les commerçants et dépositaires des produits visés par la ma-joration de taxe devront dans les 5 jours de la promulgation de la loi (dernier jour 7 mars) déclarer les stocks en leur possest-sion et remettre leurs déclarations à la re-cette buraliste de Saumur-Ville, 22, rue du Marché-Noir, qui leur en accusera réception.

Les quantités en cours de transport au moment de l'application de la loi devront le cas échéant être comprises sous une ru-brique spéciale dans lés déclarations des redevables, ou bien faire l'objet d'une dé-claration complémentaire aussitôt réception.

G — Automobiles et Remorques Nouveaux modes d'imposition ;

i° — Véhicules d'ancienne fabrication ; Demi-taxe :

Le bénéfice de la demi-taxe en faveur des automobiles dont le châssis, est sorti de l'usine depuis plus de 9 ans au 1e1' janvier de l'imposition est désormais limité aux redevables qui ne possèdent pas simulta-nément plus de 2 voitures en circulation.

Il résulte de cette disposition qu'une per-sonne qui au cours d'une même période trimestrielle acquitte l'impôt de circulation pour 3 voitures, ne peut bénéficier de la demi taxe pour aucune d'entre elles, quelle que soit leur ancienneté. Cette règle ne se-ra applicable qu'à compter de la première échéance trimestrielle postérieure au 1e1' mars 1933. Aucun rappel ne sera donc ef-fectué pour les automobiles dont le trimes-tre d'imposition a commencé à courir avant le ier mars.

NOTA. — Le nouveau texte légal prévoit quê les moteurs des véhicules profitant de la denii taxe doivent porter dûment gravé leur numéro de fabrication. Les intéressés devront se conformer a cette obligation dans le délai maximum dé 3 mois.

2° — Taxe au\ poids : Nouvelle taxe ap-plicable aux véhicules et remorques dont le poids total en ordre de marche (c'est-à-dire poids morts plus charge utile) dépasse 5.ooo kilogs.

Cette taxe est progressive suivant les pa-liers ci-après :

Poids en ordre de marche Excédant 5.000 kilogs sans dépasser 7.000 :

4oo francs par an ; Excédant 7.000 kilogs sans dépasser 10.000 ;

600 francs par an ; Excédant 10.000 kgsi sans dépasser i3,ooo ;

goo francs par an ; Au-dessus de i3.ooo kilogs : 1.200 francs

par an,

3° — Taxe à l'encombrement. — Autre taxe applicable aux véhicules et remorques dont la surface d'encombrement excède 10 mètres carrés t>u dont la largeur excède 2 mètres. (La surface d'encombrement est celle' d'un rectangle ayant pour longueur et largeur, la longueur et la, largeur du véhicule ou de là remorque toutes saillies comprises).

Barème de la taxe : Surface d'encombrement, excédant i5 ma

sans dépasser 10 m2 ou excédant 2 mè-tres en largeur : 600 francs par an.

Surface d'encombrement exoédant i5 ma sans dépasser ao ma ; 800 francs gar an.

Surface, d'encombrement excédant 20 ma 1.000 francs par an. 40 — Droit fixe applicable seulement aux

remorques : Barème du droit

Poids total en ordre de marche : Inférieur à 5oo kilogs : 100 francs par an ; Excédant 5oo kilogs sans dépasser 2.000 :

200 francs par an. Excédant 2.000 kilogs : 4oo francs par an.

NOTA. — Les taxes au poids, à l'encom-brement et le droit fixe des remorques sont comme le droit de circulation sur les auto-mobiles exigibles d'avance et par trimestre calculé à partir du jour de la mise en cir-culation du véhicule ou de la remorque.

50 —Mesures d'application des nouvelles dispositions relatives aux automobiles.

Véhicules déjà cm circulation a) Possesseurs d'automobiles possédant

plus de 2 voitures; en circulation et béné-ficiant pour une ou plusieurs d'entre elles de la demi taxe.

A partir de la première échéance trimes-trielle postérieure au i6r mars, obligation de faire échanger à la recette buraliste de Saumur-Ponts, 8 rue Courcouronne les laissez-passer demi taxe contre des permis de circulation taxe entière pour permettre d'assurer la perception du tarif plein.

b) Détenteurs de véhicules susceptibles d'être soumis aux taxes du poids et de l'encombrement.

Dans les mêmes conditions de temps que ci-dessus remettre les anciens laissea-passer à la recette buraliste de Saumur-Ponts, 8, rue Courcouronne, et en faire établir de nouveaux mentionnant en outre des carac-téristiques du véhicule, le poids nu, la char-ge utile, le poids total en ordre de marche (total des 2) les dimensions d'encombre-ment et la surface précisions servant de base à la perception des taxes au poids et à l'encombrement.

NOTA. — Préalablement à l'établissement des nouveaux permis de circuler les rede-vables devront fournir au receveur buralis-te habilité, par déclaration spéciale enregis-trée par lui, les renseignements justifiant la délivrance des nouveaux titres de mou-vement et l'a perception des diverses taxes.

c) Impositions des remorques Ces véhicules sont susceptibles d'être im-

posés simultanément au droit fixe et aux taxes afférentes au poids et à l'encombre-ment.

Les détenteurs, de remorques en circula-tion sont tenus d'en faire sans délai la dé-claration à la recette buraliste de Saumur-Ponts, cette déclaration devra comporter les renseignements nécessaires à l'assiette dés diverses taxes. Savoir ; poids nu; char-ge utile; poids en ordre de marche; di-mensions et surface d'encombrement.

Moyennant le paiement des taxes exigi-bles un permis du registre a3o sera ensuite délivré aux propriétaires des remorques pour en légitimer la circulation.

Ce permis devra être représenté dans les mêmes conditions que les permis de cir-culation des voitures automobiles.

Les diverses mesures envisagées par la loi du douzième provisoire entrant immé-diatement en application, la présente in-sertion donne aux redevables intéressés tou-tes les instructions utiles pour leur per-mettre de régulariser leur situation.

Si des précisions complémentaires leur sont nécessaires, elles pourront leur être données à mon bureau, à Saumur, 8, rue Fourrier.

L'Inspecteur; OLLIVIER.

«iiniiinii!nm!n;iHiiiiiiii!iiuiniit

LA JEANNE D'ARC DE SAUMUR

Notre club local ciel et blanc jouera demain dimanche à Laval contre l'Union Sportive Beauregard, une des meilleures formations de la Mayenne. Les Lavallois possèdent à l'heure actuelle une forma-tion de premier ordre et l'ancien club de division d'honneur sera un rude adver-saire pour les joueurs saumurols,

* * *

Dimanche dernier, face aux Gad'z'arts, les champions d'Anjou nous sortirent une partie de toute beauté et les spectateurs présents furent ravis de la belle exhibition

S de l'équipe saumuroise.

Mardi à La Flèche, contre les redouta-bles Prytanée, les « ciel et blanc » quoi-que incomplets, compensèrent leur infé-riorité technique par un courage vrai-ment admirable et méritèrent les nom-breux encouragements d'une foule énorme que nous n'avons encore jamais, vu à Sau-mur sur un terrain de sports.

Lés joueurs réserve incorporés dans le team I ont droit à tous les éloges et prou-

veront que les «ciel et blanc» ont des ressources de bonne valeur.

Quant à l'équipe seconde, incomplète et composée en majorité de joueurs de troi-sième, elle succomba par le score de 5 buts à o. - * * »

HOCKEY-PRIMEROSE LE STADE, POITEVIN A MILLOCHEAU

Demain dimanche, Primerose recevra les deux équipes du Stade Poitevin à seule fin de disputer la coupe d'encouragement de hockey réservée aux équipes secondes. Ce match aura lieu à i3 h. 3o. A l'issue de celui-ci, les équipes I1 se rencontreront pour le championat de l'Ouest.

Grand Théâtre d'Angers Dimanche 5 mars, en matinée et en soi-

rée, représentations d'un des plus grands succès :

LES SALTIMBANQUES opérette en 3 actes et 4 tableaux de Louis Ganne.

Au 38 acte : Grand défilé du cirque Ma-licorne, La marche des petits Gendarmes, et une attraction sensationnelle.

Je,u:di 9 mars, en soirée, 19e Grand Gala Lyrique de la Saison :

SAMSON ET DALILA Opéra de Saint-Saens, avec le concours de M. Verteneuil, du Théâtre Royal de la Mon-naie de Bruxelles et Mlle Georgette Frozier, de l'Opéra de Paris.

! mi 1 f » iiniTi n 1 n 111 si i i 11 n m n 11 m HT

CONSEIL MUNICIPAL DE SAUMUR

(Suite)

Collège de garçohs. — 18 nouveaux ex-tincteurs seront placés ; la location en se-ra payée sur le budget de cet établissement.

Pompiers. — Le Conseil décide : (sur crédit 178 du budget)

i° de munir le « side-car premier se-cours » de l'éclairage électrique.

20 de contracter toutes les assurances nécessaires le concernant.

3° de munir l'aulo-pompe premier se-cours d'un dispositif de phares contre le brouillard.

Remise^ en état des rues. — Le Conseil demande au Maire d'intervenir à nouveau auprès de M,. Le Tessier pour une remise en état plus rapide des rues.

Place de l'Ancienne-Gare. — Le Conseil adopte le cahier des charges établi par M. Hénin.

Sous-Commission du Personnel

M. Reynes, rapporteur donne lecture du compte rendu qui est adopté dans son en-tier. Il ressort entr'autres des diverses questions que les heures d'ouverture des bureaux de la mairie sont ainsi fixés : le matin, de 8 heures à 11 h. 3o ; le soir, de i3 h. 3o à 18 heures. Pour le public, fer-meture des bureaux à 17 heures.

COMMM1SSION DE VOIRIE (SECOND RAPPORT)

M. Richard donne lecture du second rap-port :

Glacière Mélivier. — Le Conseil adopte les conclusions du rapport de l'Arehitecte-Voyer tendant à> accorder l'autorisation demandée.

Couverture du marché couvert. — Après étude des diverses propositions et calcul des surcharges que peut supporter la char-pente métallique existante, la Commission décide l'emploi du fibro-ciment avec ché-neaux en zinc.

Elagage. — Divers propriétaires ont été invités, par lettres, à se conformer aux arrêtés et prescriptions relatives à l'éla-gage-

Bancs. — La Publicité Générale ne peut donner suite, vu la crise commerciale, à sa proposition de fourniture de bancs gra-tuits,

Verreries, — Les pourparlers continuent pour la cession d'un terrain destiné à la construction de l'Ecole des Violettes. On peut envisager éventuellement l'expropria: tion pour cause d'utilité publique.

Quai du Marronnier. — Par suite d'éco-nomies dans la réalisation des travaux, il sera remboursé à la Ville une somme do 2.36o francs.

ylrbrës à vendre. — La Municipalité, vu l'urgence, est autorisée à traiter avec M. Proust, pour l'enlèvement de 6 arbres sur

! les levées. > Nouveau résèau d'égoûts. — L'Architec-

te-Voyer est chargé de l'établissement du " devis-programme à soumettre aux entre-

prises spécialisées. Evacuation à l'égout. — M. Ouillé envi-

sage, sur la demande du Maire( l'évacua-

lion des eaux usées de son établissement à t'égoût de la rue Marëmaillette.

.Sens unique. — L'établissement du sens unique rue de la Tonnelle e.st adopté.

Gare des cars Samnur-Poiliers. — La gare sera installée place Kléber, suivant les directives du service de la Voirie.

Bourse du Travail. — L'Union locale des Syndicats soumettra au Maire un règle-ment intérieur et, après adoption, sera chargée, sous sa responsabilité, de son ap-plication.

Plan d'extension. — Aucun avis défavo-rable n'ayant été émis au cours de l'en-quête, la Commission demande au Conseil l'adoption définitive du projet.

Affaire Lalleron. — Au sujet d'une ser-vitude de passage, que le bénéficiaire pa-raît vouloir aggraver à la suite d'un mé-moire introductif d'instance, l'affaire sera confiée à l'Avoué et au Notaire de la Vil-le, en les priant de rechercher les actes de partage de l'immeuble litigieux.

Bail Duval. — Ayant besoin des locaux pour les Services de la Aroirie et des, Eaux, la Commission maintient sa décision de ne pas renouveler le bail du locataire et d'effectuer la reprise des immeubles.

Gaz. — Les travaux prévus au nouveau contrat sont en cours. (Violettes, rue A.« Briand,, Moulins).

A partir du i6r février, le prix du mètre cube de gaz est abaissé de sept centimes.

Electricité. —■ Les deux devis établis pour l'éclairage de l'Avenue du Maréchal Foch ont été transmis, par avis, à M. le général Commandant) l'Ecole de Cavalerie.

Un devis sera demandé pour l'éclairage du Chemin des Violettes, très fréquenté par les enfants se rendant aux Ecoles de la ville. (Suite à une pétition des habi-tants).

Cimetière. — Une demande de change-ment d'emplacement de concession au Ci-metière est acceptée, vu les précédents, mais à la condition que les lieux soient remis dans leur état primitif aux frais du demandeur.

Rureaux de la Mairie. — Après visite des lieux, les transformations et modernisation des bureaux du R. et C. sont adoptées, con-formément aux devis présentés par l'Archi-lecte-Voyer.

Vicinalité. — La Commission approuve un marché de 12.000 francs pour fournitu-"e de pierre sur le V. 0. 4 et ouvre un cré-lit de 3o.ooo francs pour 1T.C. 45, à pren-lre sur crédits en cours.

Eaux. — La demande de concession de VI. Angibault sera examinée ultérieure-.nent, quand la rue sera canalisée.

Cn col de cygne avec robinet sera placé irovisoirement, rue Marceau, en attendant e remplacement de la borne-fontaine hors le service.

M. Alexandre devra faire établir, à ses "rais, conformément au règlement, la ca-nalisation desservant son immeuble.

Les dégâts à la vigne de Mlle Rébeilleau, ■ontiguë auix réservoirs, seront payés par 'es Entreprises Brochard,

(~/t suivre).

iiniiiiiiiiîiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiriiniitrii

Diven LE SAC A MAIN DE L'INSTITUTRICE

Rentrant à. Saumur par train de huit et voulant reprendre le car de Fontevrault pour rejoindre son poste, Mlle Alexandrine Séries, 32 ans, institutrice à Chanteloup, gagna, dans la nuit du 28 février au iw

mars, la salle d'attente des 20 pour s'y re-poser. Elle plaça près d'elle ses menus ob-jets et son sac à main, puis s'assoupit ; à son réveil elle fut fort surprise de ne plus retrouver sur le 'banc son sac à main: celui-ci qui contenait 355 francs et divers bibelots avait disparu. Mlle Sériés porta plainte dès qu'elle le put et une enquête fut ouverte.

Or jeudi, en opérant le balayage des halls et des abords des voies, le nettoyeur Le Nevanen découvrit dans un des massifs des jardinets de la gare P. O. un sac à main, vide de tout contenu : cette pièce à conviction fut transmise à la police qui opère activement des recherches pour re-trouver l'auteur de ce vol assez hardi.

ENTRE EPOUX

Mme Frouin, née Madeleine Hérault, 35 ans, ménagère aux Ulmes, a porté plainte contre son mari. Celui-ci l'ayant quittée le 22 novembre ig3a, et laissée seule avec ses deux enfants, est actuellement soldat au 4i" tirailleurs malgaches, à Fontenay-le-Comte (Vendée). Il est revenu, dans la

. nuit du 26 au 27 février, pour lui faire une scène épouvantable.

Les gendarmes de Doué enquêtent.

Page 4: terreur fiscale - Accueil - Archives de la ville de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · mait l'oie sans la faire crier»! Le Gouvernement s'est donc fait épuisédonner

Etude de : Maître BAUCHARD, docteur

en. droit, avoué, 12, rue du Marché-Noir, Saumur.

VENTE SUR SAISIE - IMMOBILIÈRE

Au plus offrant et dernier enchérisseur

EN UN LOT

D'UNi3

Pièce de Terre sise à Villebernier,

au lieu dit « Champs Légers »

L'adjudication aura lieu le Samedi vingt - cinq mars mil neuf cent trente trois, à treize heures, à l'audien-ce des saisies immobilières du Tribunal civil de Sau-mur, séant au Palais de Justice de ladite ville, salle ordinaire des audiences.

ces, sur ce terrain se trouve une petite douve.

Ce terrain est exploité par M,. Lambault.

Mise à prix : 2.000 francs. Ledit immeuble est impo-

au rôle des contributions foncières de la commune de YîïBébernicr sur un revenu de renie cinq francs neuf cen-

times ainsi qu'il résulte de la matrice cadastrale dont la teneur suit :

Extrait de la Matrice cadas. traie de la commune de Vil-lebernier. Propriétaire Mon-sieur Lambault Auguste i3, rue des Payens, à Saumur. Profairiétiés non bâties, folio i4.

Section N" I.H.1JX-DITS Nature Conten. Cl»!' Revenus

B 732p Cliamps-LÉgers Terre 57.02 4 22.81 735 id. id. 30.70 4 12.28

87.72 35.09

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra.

Qu'en exécution de la gros-se dûment en forme exécu-toire d'un jugement rendu par le Tribunal de Commerce de Saumur, en date du i5 juillet ig3o;

Et par suite d'un procès-verbal de saisie-immobilière, dressé par Maître BEZY, huis-sier à Saumur, en date du huit décembre ig3a, enregis tré et transcrit au bureau des Hypothèques de Saumur le cinq janvier mil neuf cent trente trois, volume 68, nu-méro 63 ;

Et aux requête, poursuite et diligence de la Société du CREDIT DE L'OUEST, dont le siège social est â Angers, rue Voltaire, numéro 17 ;

Ayant Maître BAUCHARD pour avoué ;

En présence ou lui dûment appelé de Monsieur Auguste LAMBAULT, agent d'affaires, demeurant au Château de Chaumont , Commune de Montsoreau. Partie Saisie.

Il sera le Samedi vingt-cinq mars mil neuf cent trente trois, à treize heures, à l'audience des saisies im-mobilières du Tribunal Civil de Saumur, au Palais de ïus-tice de ladite ville, procède à la vente aux enchères publi-ques, au plus offrant et der-nier enchérisseur, de l'im-meuble saisi sur Monsieur Auguste LAMBAULT, dont la désignation suit :

LOT UNIQUE

Un morceau de terre au lieu dit « Champs Légers », commune de Villebernier, contenant environ quatre-vingt-sept ares soixante-dou-ze centiares, joignant la li-gne du chemin de fer de Saumur à Tours, M. Rosien et M. Magault ou représen-tants, cadastré section B, nu-méros 733 p et 735 ; sur ce terrain a été édifiée une cons-truction en briques de ci-ment couverte en tôle ondu-lée et comprenant deux piô-

Certifié conforme à la ma-trice cadastrale déposée à la Mairie de Villebernier.

Villebernier le 5/ia/3a, Le Maire, signé MORISSEAU.

Il est ici déclaré, confor-mément aux dispositions de l'article 696 du Code de Pro-cédure Civil, que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris inscription d'hypo-thèque légale, devront requé-rir cette inscription avant la transcription du jugement d'adjudication. NOTA. — Les enchères ne

pourront être reçues que par le . ministère d'avoué exerçant près le Tribunal civil de Saumur. Fait et rédigé a Saumur

par l'avoué poursuivant sous-signé,

R. BAUCHARD.

Etudes de :

Maître BAUCHARD, avoué à Saumur. ia, rue du Mar-ché-Noir ; ' ' Maître GAZEAU, avoué. 7, rue du Temple ;

Maître GAUTIER, avoué, rue des Payens ;

Maître THIBAULT, notaire à Saumur, place Bilange.

VENTE SUR CONVERSION

DE SAISIE-IMMOBILIÈRE

Au plus offrant et dernier enchérisseur

EN UN LOT D'UNE

MAISON sise à Saumur

rue de la Fidélité, n°s 3a et 34

Enregistré à Saumur le il février 193S.

Folio 56, case 6.

Reçu 11 francs ao.

ABRA1L! M.

S'adresser seignements

pour tous soil à :

ren-

V'adjudication aura lieu le Lundi ùiivgt-se.flt mars mil neuf cent trente trois à treize heures et demie, en l'élude et par le ministère de Maître THIBAULT, no-taire à Saumur.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra ;

Qu'en vertu et en exécu-tion d'un jugement rendu sur requête par le Tribunal Civil de première instance de Saumur, le vendredi 3 février ig33, prononçant la conver-sion en vente aux enchères de la saisie immobilière pra-

Maîlre BAUCHARD, doc-teur en droit, avoué à Sau-mur, ia, rue du Marché-Noir.

Au Greffe du Tribunal ci-vil de Saumur où est déposé le Cahier des Charges.

tiquée à la requête de M. Gaston Ferré, principal clerc de notaire, demeurant à Sau-mur, rue de Poitiers. n° 33, stur les époux Bougreau-Gra-vot, demeurant à Saumur, rue do la Fidélité, n° 34., d'un immeuble sis à Sau-mur, rue do la Fidélité, nu-méros 32 et 34, ladite saisie laite suivant procès-verbal do Maître Bézy. huissier à Sau-mur, en date du 16 janvier ig33, transcrit au bureau des Hypothèques de Saumur, le vingt-six janvier ig33, volu-me 68, numéro 67.

Il sera, aux requête, pour-suite, et diligence de Mon-sieur Gaston FERRÉ, princi-pal clerc de notaire, demeu-rant à Saumur, rue de Poi-tiers, numéro 33;

Ayant Maître Bauchard pour avoué ;

En présence de : i° Mon-sieur André - Edouard POU-GREAU, peintre, demeurant à Saumur, rue de la Fidélité, numéro 34, acluellemenl en état de liquidation judi i ni s assisté de son liquidateur M. Bouvet Albert, demeurant à Saumur, rue du Temple;

Ayant Maître Gazeau pour avoué ;

a0 Madame Marie - Louise GRAVOT, épouse de Monsieur BOUGREAU sus-nommé, aveo lequel elle demeure, actuel'e-ment en instance de divorcé;

Ayant Maître Gautier poui avoué-

Procédé par le ministèiv de Maître THIBAULT noUïe à Saumur, en son élude le vingt-sept mars ig33, à trei-ze heures et demie a l'adju-

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES

CHEMINS DE FER ÉCONOMIQUE?

RESEAU DE L'ANJOU

La Société Générale des Chemins de fer

Economiques a l'honneur d'aviser le Pu-

blic qu'à partir du ior Mars ig33, un nou-

veau service de trains, où les trains de

voyageurs seront assurés uniquement par

des automotrices, sera mis en vigueur sur

la ligne d'Angers à Noyant-Méon. La durée

du parcours entre Angers et Noyant-Méon

sera de ce fait très sensiblement réduite et

les conditions de confort très améliorées.

A partir de la même date, un train lé-ger sera mis en marche entre Cholet et

Saumur et vice-versa, réduisant la durée

du parcours entre ces deux villes d'envi-ron 1 h. 37 ; dès trains navettes auront

lieu entre Saumur et Douél-a-Fontaine les

lundis, jours de marché à Doué-la-Fonlaine et les Samedis, jours de marché à Saumur.

Pour renseignements complémentaires,

voir les' affiches placées dans les gares.

dication aux enchères publi-ques des immeubles dont la désignation suit :

LOT UNIQUE Une Maison sise à Saumur.

rue de la Fidélité, numéros 3a et 34, élevée d'un rez-de-chaussée, d'un premier éta-ge et d'un second étage et d'un .grenier le tout sur ca-ves voûtées, la dite maison comprenant : Au rez-de-chaussée un corridor aboutis-sant à une petite cour, dans laquelle se trouvent les lieux d'aisance, à droite de ce cor-ridor un petit atelier et un cabinet, cage d'escalier mon-tant au premier étage et un grand atelier, pavé en bois, éclairant sur la cour et au-dessus duquel est un grenier; à droite de la cage d'escalier et du petit atelier, un couloir ouvrant sur la rue et abou-tissant au grand atelier, à droite de ce couloir, une sal-le à manger et une cuisine, à droite de ces deux pièces, une chambre. Au premier étage, huit pièces. Au second étage huit pièces. Ladite mai-son, joignant vers le midi Madame Cuisnier, vers le nord, M. Pischet, vers l'est, la rue; à l'ouest Brunet et nutres. Cadastré section G, sous les numéros i5g et 160.

Mise à prix : 40.O0O francs

Fait et rédigé par Maître BAUCHARD, avoué poursui-vant à Saumur,

le 27 février ig33; R. BAUCHARD.

Enregistré à Snumur A. J. le 28 février ig33.

Folio 56,. case 5. Reçu onze francs vingt.

C. ABRAHAM. . ,

Pour tous renseignements s adresser à -

Maître BAUCHARD, avoué, 12, rue du Marché-Noir ;

Maître Gazeau, avoué ; Maître Gautier avoué ; Maître THIBAULT, notaire

à Saumur, rédacteur et dépo-sitaire du Cahier des Char-ges.

SUIVANT ACTE sous signa-tures privées en date à Sau-mur du i5 février ig33, en-registré le 27 février iq33, folio 6. case i4, M. Albert PIGNEUL et Madame Alexan-drine BOULISSIÉRE , son épouse, demeurant ensemble à Parnay, ont cédé à M. Lu-rien GIRAULT et à Madame Madeleine LECOMTE , son épouse, demeurant ensemb'e à Saumur, route de Var-rains, 72.

Le fonds de commerce d'épicerie, mercerie, café, qu'ils exploitaient à Sau-mur, route de Varrains, nu-méros 7a et 74.

Entrée en jouissance du i5 février ig33. Domicile élu au lieu où s'exploite le fonds de commerce.

Pour première insertion, GIRAU|LT.

Etudes de :

Maître BAUCHARD, do-leur en droit, avoué, 1a, nu» du Marché-Noir, à Sauiim?;

Maître SIMONNEAU, notai-re, 72, rue d'Orléans, à Sau-mi"\

VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES

DE DIVERS

Sis à St-HTLAIRE-St-FLORENT

près de Saumur (Maine-et-Loire)

Dépendant de la liquidation judiciaire de M. André Gi-rard-Bouvet, négociant en vins mousseux, successeur de la Maison Bouvet-La-dubay.

L'adjudication aura lieu le mercredi vingt-deux mars ig33, à quatorze heures, dans la salle de Théâtre de la Maison Bouv\et-Ladubay; rue Ackerman, à Saint-Hi-lairc-Saint-Florcnt.

Premier Lot MAISON D'HABITATION ET

DE COMMERCE, avec cour commune avec le second lot, sise rue Jean-Arkerman, nu-méro 20, à Saiiit-Hilaire-Saint Florent. Contenance totale : environ 120 mètres carrés.

Mise à prix . . 35.000 fr.

2" Lot MAISON D'HABITATION ET

DE COMMERCE, avec cour commune avec le premier lot, sise rue Jean-Ackerman, numéro 16, à Saint-Hilaire-Sainl-Florent, Contenance : environ! 170 mètres carrés.

Mise à prix . . 3o.ooo fr. 3° Lot

SALLE DES FÊTES ET ECJj ME, sises rue Jean-Ac-kèrmah, numéro 16. à Sàiiït-Hilaire-Saint-Florent. Conte-nance d'environ 2 ares.

Mise à prix . . 4o.ooo fr. 4° Lot

VASTE IMMEUBLE, com-prenant deux corps de bâti-menls élevés d'un étage, réu-nis par une vaste cour dal-lée couverte par un vitrage. Contenance d'environ : 83o mètres carrés, sise rue Jean-Ackerman, numéro i4. à St-Hilaire-Saint-Florent.

Mise à prix . . 35.000 fr. 59 Lot

MA^ON D'HABITATION ET DE COMMERCE, avec petit jardin clos de mur et droit de passage sur le chemin pri-vé reliant la Place à la rue des Patronsi. Cb)nleinance : 280 mètres carrés, sise place de la Sénatorerie, numéros 7 et g, à Saint-Hilaire-Saint-Florent. 1

Mise à prix . . a5.ooo fr.

6" Lot MAISON D'HABITATION ET

DE COMMERCE à usage d'hô-tel et de café, avec logements importants, sis place de la Sénatorerie, numéros 1 et 3, à Saint-Hilaire-fSaint-FSorent. Contenance d'environ : 715 mètres carrés.

Mise à prix . . 5o.ooo fr.

7" Lot MAISON D'HABITATION,

avec jardin entouré de murs et remise. Contenance d'en-viron 260 mètres carrés, sise avenue du Marjéehal-Foch, numéro 4, à Saint-Hilaire-Sa in t-Florent.

Mise à prix . . 25.000 fr. 8« Lot

MAISON D'HABITATION, avec jardin clos de murs. Contenance vtérifiée de 280 mètres (carrés environ, sise avenujs du MarJbhal Foch,) numéro 6, à Saint-Hilaire-Saint-Florent.

Mise à prix . . 26.000 fr.

TOTAL DES MISES A PRIX

265,000 francs Pour tous

s'adresser à : renseignements

Maître BAUCHARD, doc-teur en droit, avoué, 12, rue du Marché-Noir, à Saumur.

Soit à Maître SIMONNEAU, notaire, 72, rue d'Orléans, à Saumur;

Soit à Maître Dubois die à Baugé.

ASSISTANCE JUDICIAIRE D(c<cision du 6 Février ig33

syn-

Etudes de • i°) M" BOISSEAU, avoué à

Saumur, rue Cendrière, n° 8; 2°) M9 ANGEBAULT, notai-

re à Vihiers; 3°) M9 DUBOIS, avocat-ex-

pert à Baugé.

A Vendre En deux lots

AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Le Dimanche 5 Mars ig33, à quatorze heures, en la mai-rie de Saint-Hilaire-du-Bois, et par le ministère de M6

ANGEBAULT, notaire à Vi-hiers.

Premier lot Une MAISON el ses dépen-

dances, au Bourg de Slint-Hilaire-du-Bois.

Mise à prix . .- 20.000 fr. Deuxième lot

Une grande REMISE, au Bourg de Saint-Hilaire-du-Bois.

Mise à prix . . . 5.000 fr. Total des mises à prix 25.000

Pour tous renseignements s'adresser à :

M9 BOISSEAU, avoué à Sau-mur;

M» ANGEBAULT, notaire à Vihiers;

M9 DUBOIS, avocat-expert à Baugé.

Etude de Maître BAUCHARD, Docteiir en Droit, (Avoué, 12, rue d)ui Marché-Noir, à Saumur.

D'un exploit de Maître POUVEREAU, Huissier à Sau-mur, en date du vingt trois février mil neuf cent trente trois, enregistré,

Il appert : Que Mm> Ernestine NAUD,

épouse de M. Henri REDU-REAU. Menuisier, avec lequel elle demeure à Saumur, pla-ce Saint-Michel.

A formé contre son mari une demande en séparation de biens.

Et que Maître BAUCHARD, avoué près le Tribunal civil de première instance de Sau-mur, s'est constitué et occu-pera pour elle sur ladite de-mande et ses suites.

Pour extrait :

R. BAUCHARD.

Etudes de M9 BONNE AU et M9 GAZEAU, avoués à Sau-mur ;

M9 DOUSSAIN, notaire à Douél-a-Fontaine

VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Le Dimanche 12 Mars ig33, à i4 heures, en l'étude de M" DOUSSAIN, notaire à Doué-la-Fontaine.

D'UNE MAISON et dépen-dances à La Chapelle, com-mune de Doué-la-Fontaine.

Mise à prix . . 40.000 fr. Et diverses pièces de TERRE

sises commune de Doué-la-Fontaine et commune de Douces, en dix lots sur des mises à prix s'élevant à :

g.85o francs. S'adresser aux notaire et

avoués sus nommés.

Etudes de :

M9 GAZEA.U avoué à Sau-mur, 7, rue du Temple ;

M9 BAUCHARD, avoué à Saumur, rue du Marché-Noir-

M9 GAUTIER, notaire i Saumur, rue du Puits-Tri-bouillet ;

M9 THIBAULT, notaire à Saumur, place Bilange

A VFWRË" AUX ENCHÈRES PUBLIQUES Le Samedi n Mars ig33, à

i4 heures, en l'élude de M" THIBAULT, notaire à Saumur. place Bilange.

UNE

Propriété aménagée en vue de la cul-ture maraîchère, située au bourg, commune de Bagneux, rue du Vaulanglais, au lieu dit « Le Clos du Loup »,

Mise à prix . . i5o.ooo fr.

Revue de Jardinage THOUARS (Deux-Sèvres)

est Se guide pratique des amateurs

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Défendez votre sang Le sang est le système de défense de l'organisme humain ; aussi

lorsqu'il se corrompt, qu'arrive-t-il ? Il déprime et il empoisonne les organes qu'il est chargé de nourrir et de défendre. Et ce sont alors les plus graves désordres organiques : troubles digestifs, rhu-matismes, affections des reins, maladies d'estomac, constipation, misères féminines, maladies de la peau. ^

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CHARTREUX DE DURBON je me suis décidée à en user. Bien m'en a pris. Etant avant très constipée, ayant des malaises des faiblesses j'ai pris deux bouteilles de cette TISANE DEPURATIVE et je m'en suis très bien trouvée. C'est pourquoi je vous envoie cette leltre afin qu'elle soit publiée.

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12 £r. in étban du départemsni: 15 fr, RTRANQER 25 FRANCS S

INSERTIONS n

Annonces, la Hç^ne, 1.80 I Réclames — 2 tr. | Faits locaus 2.50 î|

La terreur fiscale nenio

La Chambre en folie et en furie a déclaré la guerre aux contri-buables et pense triompher d'eux par la terreur.

Les députés prétendent inter-dire aux imposés de prolester et, à la presse indépendante, de les soutenir dans leur légitime résis-tance à l'oppression.

La dictature démagogique du Fisc veut recourir à la violence pour consolider sa tyrannie. Cependantd'insupportablesabus

ne cessent pas d'être tels, parce qu'on les impose par la force et en définitive, le bon sens fiait tou-jours par avoir raison lorsqu'une opinion publique unanime les soutient. C'est le cas, de toute évi-dence pour les manifestations actuelles des contribuables. Au-cune persécution ne saurait les réprimer.

Les parlementaires spoliateurs auront beau alerter leurs sbires et les lancer sur leurs victimes, ils ne sauraient avoir le dernier mot contre la justice et le bon droit.

L'accord paraît du reste réalisé entre les Syndicats de contribua-bles, les Associations de défense du commerce, de l'industrie et de l'agriculture, sur un programme commun, aussi simple que clair et qui, finalement doit l'empor-ter : il s'agit d'obtenir le retour, pour commencer, au bu.lget de 1928.

Depuis 1928 il ne s'est rien passé d'anormal.

Or, à cette époque, l'État vivait sur un pied de 42 milliards. Il est donc inadmissible qu'il nous en demande aujourd'hui 56.

Devant celte exigence exorbi-tante, on a raison de lui répondre: « Débrouillez-vous! Comprimez vos frais comme nous avons comprimé les nôtues. Ce qui vous suffisait en 1928 doit vous suffire, et nous ne paierons rien au-delà». Nous demander aujourd'hui 14 milliardsde majoration,que nous ne pouvons d'ailleurs pas payer, constitue un abus impossible à justifier.

N'est-il pasdéraisonnablequ'en moins de cinq ans les dépenses du Ministère de l'Intérieur aient

Samedi 4 Mars 1933

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt LocaL d'Annonces Judiciaires êc d'Avis Divers

— FONDE EN 1841 — PARAISSANT L.E MERCREDI & LE SAMEDI

LE NUMÉRO

□ACTION m. ADmmmTRATlOfi ! 4- PLACE DU MARCHE-NOIR

Les Abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation da trois ns« méros engage pour une inmée.

La quittance est présentée à l'aboan* sans dérangement pour lui.

C/C/ Kantes 154-28 ! Bireeîenr: A. ©1KOUAH© |

pu être augmentés de cent pour cent ; celles du Ministère de l'Instruction Publique de 58 pour cent ; des Travaux Publics de 56 pour cent ; de l'Enseignement Technique de 80 pour cent ; des Beaux-Arts décent pour cent ; du Travail et de la Santé de 177 0/0.|

Cette gabegie inouïe est sans excuse. En la dénonçant devant l'Assemblée des Chambres de Commerce, M. Henry Garnier a démontré qu'elles provenaient exclusivement des excès démago-giques, auxquels s'abandonne de plus en plus un parlement frappé de ver lige.

Depuis 19?8 en effet, qu'avons-nous vu ? Des augmentations in-cessantes de fonctionnaires et de tous les avantages qui leur sont conférés: traitements.indemnités, congés, avancements, retraites, etc.; l'assimilation aux fonction-naires d'une foule d'Agents de services divers ; des créations d'emplois nouveaux ; des chaires nouvelles, des services nouveaux; l'institution des Assurances Sou-cia les , l'extension des faveurs accordées à des catégories de plus en plus nombreuses d'intérêts particuliers, tellesque ledévelop-pementde la gratuité au moyen de l'École unique,etc.,etc.

Il est clair que nous courons ainsi au désastre. Les Pouvoirs Publics auraient le devoir de frei-ner. Or, ils accélèrent la course à l'abîme.

C'est donc aux victimes elles-mêmes à serrer lesfreinsen avant de la culbute.

Au surplus, avons-nous le choix, et la terreur fiscale dont on nous menace aboutira t-elle au sa'ut public, plutôt qu'une résis-tance farouche el obstinée ?

NEMO.

Que feront les contribuables? Le Gouvernement a peur des manifes-

tations! qui, dans toute la France) animent les contribuables, jusqu'alors si dociles à la tonte. À"h ! où est le temps où on « plu-mait l'oie sans la faire crier»!

Le Gouvernement s'est donc fait donner un texte lui permettant de punir d'amen-des et de prison les groupements qui au-raient tenté de proposer ou d'organiser la grève de l'impôt. Simple prétexte pour bâillonner les associations agissantes.

La, Ligue des Droits de l'Homme aurait une belle occasion de protester si M. Guer-nut n'avait, précisément, voté pour le fa-meux article 79 bis !

Lés contribuables ne paraissent pas dis-posés à se laisser faire. Ils relèveront le défi. Faudra-t-i-1 agrandir les prisons?

NOUVELLES EXPRESS

M. Daladier, ainsi que M. Mae Donald cl sir John Simon, se rendront à Genève pour traiter la question de la limitation du matêriefde guerre.

C'est aujourd'hui que M. Rooscvelt en-tre en fonctions à la présidence des Etats-Unis, où de graves problèmes l'attendent.

D'après les dernières nouvelles, le bilan du sinislre qui vient d'endeuiller le Japon se chiffrerait par i.535 morts, 338 blessés et 984 disparus,

^* La situation est légèrement tendue en-

tre les gouvernements russe et allemand à la suite du violent discours prononcé par Hitler au sujet de la situation inté-rieure russe.

On est à la veille d'une grande bataille en Extrême-Orient où les Japonais se pré-parent à attaquer la capitale du Jéhol.

Mauvaise besogne Le Parlement a mis enfin un terme à la

discussion du projet financier, œuvre fâcheu-se du gouvernement, aggravée encore par la Chambre et que le Sénat, vers qui tous les espoirs s'étaient tournés, n'aura guère améliorée. Le Sénat a cédé sur presque tous les points ; il a même accepté finalement la réduction des crédits militaires exigée par M. Daladier qui a pris là une lourde responsabilité.

Aucune autre économie ne nous est ap-portée. Celle-là d'ailleurs n'en est pas une : on suspend l'exécution de certains program-mes urgents. C'est enfantin et dangereux.

A cela près, on accable le pays, qui n'en peut mais, de nouveaux impôts très lourds, mais pour lui donner le change et pour égaliser les mécontentements, on s'en prend également aux fonctionnaires qui mena-cent de se révolter et de Se mettre, par cela même, dans leur tort. Quelle singu-lière politique ! On pense apaiser les con-tribuables à qui l'on va faire suer quelques milliards supplémentaires parce qu'on au-ra, en môme temps, rogné cent millions sur les crédits destinés aux traitements des fonctionnaires, qui sont aussi des contri-buables.

Il y avait pourtant mieux à faire qu'à dresser ainsi les citoyens les uns contre les autres et contre l'Etat.

11 n'était peut-être pas possible de com-bler uniquement à l'aide de compressions budgétaires, de simplifications et de réfor-mes administratives, un déficit qui dépas-se actuellement dix milliards et demi, au dire des experts de M. Chéron, On pouvait tout au moins, on devait commencer par là, on devait montrer à la nation déprimée par la crise économique qu'avant de lui demander de nouveaux sacrifices on avait épuisé tous les moyens de s'en dispenser.

L'occasion était bonne. MM. Georges Bon-net et Lamoureuix, ministres, respective-ment, des Finances ef du Budget, renon-çant au redressement intégral immédiat proposé par leur prédécesseur, n'avaient-ils pas décidé de n'arriver que par paliers à l'équilibre complet du budget? Si donc le gouvernement s'était tout d'abord ap-pliqué à faire voter un premier projet ré-duisant les dépenses publiques d'une façon substantielle sans créer de nouvelles char-ges fiscales, s'il avait réalisé cet effort de

Téléohone i-85

déflation d'ailleurs solennellement promis pendant la campagne électorale, le pays, y compris ses fonctionnaires, lui aurait su gré de sa bonne volonté.

Mais le Cartel a jugé plus simple d'aug-menter la note des payants, sans chercher d'autre solution et d'exercer autour d'eux une surveillance rigoureuse et un contrôle vexatoire, pour qu'ils n'échappent pas au fisc. En vérité, ces gens-là agissent comme si le déficit était l'œuvre punissable des contribuables et non pas celle des cartel -listes, impénitents et impunis !

Georges LAUREINCE.

-s§§-L'aggravation

de la vie chère Selon le Quotidien, les nouvelles mesures

fiscales vont fatalement aggraver la vie chère.

<( Un peu plus) les petits commerçants seront écrasés entre le fisc enclume et l'a-cheteur, qui ne peut plus acheter. Un peu plus, sous la multiplicité des impôts, le prix de base d'une marchandise ne signifie plus rien.

» Un produit qui change quatre, fois de main avant d'arriver au consommateur tom-be quatre fois sous le « chiffre d'affaires »; il tombe quatre fois sous les patentes, et comme la patente est fixe, elle pèse plus lourdement sur un nombre diminué d'ob-jets vendus : il tombe quatre fois sous la cédule •; il tombe quatre fois sous les im-pôts progressif et global. Ainsi, ce qui vaut dix francs au départ en coûte cinquante à l'arrivée.

)> La plupart des commerçants et des agriculteurs ne vivent plus qu'en attaquant leurs réserves. Et s'ils n'ont pas de réser-ves ? Alors c'est pour euix, sous une forme ou sous une autre, — vente ou faillite — la ruine. »

LE BILAN des débats budgétaires

sacrifice appréciable, sont vraiment traités en contribuables ordinaires, et même en citoyens ordinaires, les fameuses « sanc-tions » dont les grévistes de l'autre jour devaient faire l'objet étant; jusqu'ici, res-tées à l'état de lointaine éventualité ? Peut on dire que nos classes moyennes, écrasées par la majoration de l'impôt général sur le revenu, que nos fonctionnaires moyens, contre lesquels va jouer presque exclusive-ment le prélèvement sur les traitements publics, s'accommoderont, dans le secret de leur cœur, de la situation qui leur est faite ? Tout se passe comme si la fiscalité ne servait qu'à l'anéantissement des ca-dres, à l'élimination des élites. Est-ce sur ce fondement qu'on peut établir la con« fiance ? »

Le mot de la fin Nous, le trouverons chez le professeur,

Jèse :

« La triste vérité, dit-il, c'est qu'il n'y a plus de gouvernement en France. Les hommes qui occupent fugitivement les pos-tes ministériels ont perdu le sentiment de leur responsabilité envers le pays. On peut les bousculer. Ils ne sont pas fiers. Ils ne tiennent pas à leurs idées. En ont-ils?... Ils sont prêts à toutes les palinodies, pour-vu qu'ils gardent leur place. »

INFORMATIONS

Le Journal des Débats établit, le bilan des discussions budgétaires :

(t Toujours pour complaire aux socialis-tes, le ministère fait voter la diminution des crédits militaires, et c'est même la seule question sur laquelle il se montre intransigeant. Pour tout le reste, il obtient des transactions, On voit la Chambre car-telliste accepter soudain le vote du Sénat en ce qui concerne le barème de l'impôt général. On voit le Sénat accepter un com-promis quand il s'agit de la taxe sur les fonctionnaires. Mais on n'avait pas vu les deux Assemblées manifester tant d'esprit de conciliation quand il était question de la défense nationale, et le Sénat a abdiqué devant le pouvoir ravageur de la majorité de la Chambre.

» Quant aux prouesses financières de nos dirigeants, elles se résument aisément. l.<> projet voté ne mettra pas d'argent dans les caisses. Et il accablera un peu plus les contribuables, surtout les travailleurs des classes moyennes, et tous ceux qui produi. sent. Le redressement financier n'est pas accompli. Il n'est pas près de l'être. Depuis juin 1932, l'E{at se montre impuissant. Depuis quelques semaines, il a laissé périr ce qui lui restait d'autorité, et il s'est in-cliné devant le pouvoir de la C. G. T. »

* * *

Le Temps se plaint aussi que- les pou-voirs publics gèrent les affaires nationales pour les partis et non pour la nation :

« Peut-on dire, par exemple, que l'opi-nion aura l'impression que les fonction-naires syndiqués, libérés en fait de tout

CONSEIL DES MINISTRES

Les ministres se sont réunis, jeudi après-midi, à 16 heures, à l'Elysée, sous la prê. sidence de M. Albert Lebrun.

MM. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, et San'aut, ministre des Colo-nies, tous deux actuellement à Genève, n'assistaient pas a]ui Conseil.

MM. Georges Bonnet. ministre des Fi-nances, et Lammireuxt ministre du Bud-get, ont entretenu le Conseil des problè-mes relatifs au budget, et à ^'outillage na-tional.

—§5§ : -POUR LA DISCUSSION DU BUDGET

Les membres du Gouvernement ont in-formé le Président de la République de l'état du projet de budget qui sera mis en discussion devant le Parlement le i<J mars prochain.

Un projet rectificatif du budget présenté en novembre IQ3I par MM. Germain-Mar-tin et Palmade, sera déposé auparavant sur le bureau de la Chambre pour ajuster au texte primitif les économies et les modifi-cations nouvelles votées par le Parlement.

v„.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A LYON

MM. Penancieri vice-président du Conseil, Garde des Sceaux; Camille Chautemps, mi-nistre de l'Intérieur:; de Monzie, ministre de l'Education nationale; Serre, ministre du Commerce, sont désignés pour accom-pagner le Président de la République dans le voyage cpi'il doit effectuer à Lyon, les n et 13 mars prochain, à l'occasion de l'inauguration de nouveaux bâtiments de la Foire de Lyon.

s§§ AUX AFFAIRES ÉTRANGÈRES

M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, a été entendu mercredi par la commission des Affaires étrangères, réunie sous la présidence de M. Edouard Herriot.

M. Paul-Boncour a fait une sorte de tour d'horizon européen.

A Gcnèvei a-t-il déclaré, la France, a ré-tabli sa position sur ta question du désar*

Page 6: terreur fiscale - Accueil - Archives de la ville de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · mait l'oie sans la faire crier»! Le Gouvernement s'est donc fait épuisédonner

mement. La France a un « plan positif » qui a obtenu l'assentiment général, sauf celui, de l'Italie et de l'Allemagne, celui aussi des Etats-Unis qui considèrent le dé-sarmement comme une question exclusive-ment européenne.

Le ministre des Affaires étrangères s'est félicité en outre de l'adhésion des Soviets au plan français, et de l'amélioration cons-tante des relations franco-russes!!!

m ELOCALE MÉDAILLE D'HONNEUR DE LA FAMILLE FRANÇAISE

LA COMMISSION DES FINANCES REPREND LA DISCUSSION DU BUDGET

La commission des finances s'est réunie jeudi à i5 heures pour reprendte la suite de la discussion du budget de 1933. Elle a notamment inscrit à son ordre du jour les chapitres réservés des budgets de la Santé publique, du Commerce, de l'Instruction publique et de l'Education physique.

LES NOUVELLES MESURES DU DOUZIÈME

Contrairement aux informations don-nées par certains journaux^ les mesures financières comprises dans la loi de dou-zième provisoire du\ 28 février ig33 sont ap-plicables dans les délais ordinaires, à comp ter de la promulgation.

Par suite, les dispositions concernant les alcools, les automobiles usagées les taxes au poids et à l'encombrement, les essences, les gaz-oils et l'acide carbonique, qui ont été promulguées par télégramme sont ap-plicables depuis mercredi ier mors.

UN MEDECIN VICTIME DE SON DEVOUEMENT

Le docteur Pei'ros, de Sens, vient de mou-rir victime de son dévouement.

La semaine dernière il avait opéré une malade d'un phlegmon, et une goutte de pus l'avait atteint à la lèvre supérieure. Une infection s'ensuivit et malgré les soins qui lui furent prodigués, il est mort mardi.

CHINE ET JAPON

Après avoir occupé Tchi-Fen> position stratégique essentielle du Jéhol central, et Lifmff-Yuan importante passe des mon-tagnes dominant le Jéhol méridional, les troupes nippo - mandchoues convergent piaintenant vers Jéhol (Tcheng-Teh), la ca-pitale du Jéhol.

Les troupes chinoises, régulières et ir-régulières, battent en retraite.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii9ii!iiigifiniinn"il

MO D'OR & D'ARGENT

On nous prie de communiquer au Public que le Paiement des Louis d'Or au plus haut Cours, Pièces de 20 fr. jusqu'à 114 fr. Prix spéciaux pour anciennes autres effigies. Frais à déduire. Bureaux ouverts de 10 h. à ; h. sans arrêt, dans les villes ci-dessous désignées. Prime de 5% à tout porteur de 1.000 fr. OR. Lundi 6 M*ars : Baugé, H. des Voyageurs; Mardi 7 Mars : Angers, H. des Voyageurs,

Place Gare; Samedi n Mars : SAUMUR, H. de la Paix.

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N» 22 - 4 Mars

LE PIEGE par R. M. GOURAUD D'ABLANCOURT

(SUITE)

— Je voudrais le revoir... — Tu vas chercher un triste souvenir...

mais si ça te chante, je te l'ouvrirai en al-lant distribuer le courrier.

Je t'en prie, prends un autre croissant, mon café est délicieux, n'est-ce-pas? J'ai un locataire qui tient, rue Richelieu, une spécialité de café, il m "en donne ma suf-fisance.

— C'est vrai qu'il est parfait. — Penses-tu que je trouverai une cham-

bre à la pension de famille du boulevard Malesherbes en face le Lycée?

— Bien sûr, j'ai vu une affiche en pas-sant. C'est le fils Durantin qui lient la maison à présent. Tu l'as connu, il est de ton âge, vous alliez au catéchisme ensem-ble.

— J'irai le voir. Avant, je veux faire mon pèlerinage là-haut.

— Il y a encore un petit coffret que j'ai à toi, mon chéri.

— Un coffret! par quel hasard? — Quand ta pauvre maman e9t partie de

ce monde, tu sais que tout le mobilier a été vendu. A ce moment-là. tu étais au

ET RÉGIONALE

Economies et Restrictions

LE VOTE DE NOS DÉPUTÉS

On sait, que pour donner le bon exem-ple, aux fonctionnaires dont le Parlement a diminué le traitement, le Président de la République et les ministres ont spon-tanément renoncé à 10 pour cent de leurs émoluments.

Un député de la Lorraine, M. Robert Schuman, a, dans la séance du 25 février dernier, demandé que les députés et séna-teurs en fissent autant.

Cette proposition a été repoussée par 3/|6 voix contre 23g.

MM. Rolland, de Grandmaison, d'Andi-gné, Cointreau, de Polignac ont volé pour l'adoption de cette mesure.

Les autres députés de Maine-et-Loire ont voté contre

Les contribuables apprécieront!

— §§§ ■ AVIS DE LA MAIRIE

Service des Eaux Malgré de nombreux appels par la voie

de la presse, des propriétaires d'immeubles non pourvus du Service d'eau, attendent la pose de nouvelles canalisations, pour faire leur demande de branchement.

Or, le travail de pose des canalisations est effectué par une entreprise, tandis que les branchements sont faits par le person-nel de la ville.

Pour essayer d'établir un synchronisme entre ces deux opérations, il serait néces-saire que le Service des Eaux soit prévenu suffisamment à temps pour :

Etablir le devis, préparer le matériel, s'entendre avec l'entreprise.

Autrement, la canalisation et le branche-ment ne peuvent être effectués en môme temps et il en résulte des fausses manœu-vres et des pertes de temps.

I Ne soyez pas négligents : faites aujour-d'hui voire demande de branchement.

SOCIÉTÉ DES LETTRES, SCIENCES ET ARTS DU SAUMUROIS

La prochaine réunion publique est fixée à demain dimanche 5 mars, à iG h., à la Salle des Fêtes de l'Hôtel de Londres.

L'ordre du jour est arrêté comme suit : Section des Lettres :

Vétérinaire Colonel Savetle : Le Château de Montsoreau;

M. Le Gouis : Le Général Bontemps; M. Girouard : Controverse sur un Tom-

beau.

Section des Arts : M. Vidal : Dans l'Atelier de Carnaval,

avec présentation de Masques et documents.

La médaille de la Famille française est dé-cernéc,en témoignage de reconnaissance na-tionale, aux mères de famille de l'arrondis-sement do Saumur, dont les noms suivent :

MÉDAILLE D'OR

Mmes Boutin François, née Aubrée, à Cizay-la-

Madeleine, 10 enfants; Duballet Alberl, née liteau Marie, à Sau-

mur, 10 enfants ;

MÉDAILLE D'ARGENT

Mmes Dubois Ernest, née Léger, à Saumur,

8 enfants. Grolleau Louis, née Abellard, à St-Hilai-

re-du-Bois, 9 enfants. Thibaudeau Pierre, née Galiche, à St-

HilaireTdu-Bois, 8 enfants.

MÉDAILLE DE BnONZE Mmes

Barrault Eugène, née Andreau, à Saint-Hilaire-du-Bois, G enfants.

Delouard Maurice, née Boutin, Cizay-la-Madeleine, 6 enfants.

Bernardot Félix, née Albert, à St-Hilaire-du-Bois, 5 enfants.

Bidet Jean, née Vygneron, à Cizay-la-Ma-deleine, 5 enfants.

Blouin Georges, née Sauvêlre, à St-IIi-| Iairc-d;U>Bois, G enfants.

Boisson Jean-Baptiste, née Jadeau, à St-Hilaire-du-Bois, 7 enfants.

Cassin Jean, née Chupin, à Saint-Hilaire-du-Dois, 5 enfants.

Duveau Alexandre, née Buzard, à Chacé, 5 enfants.

Effray Auguste, née Champion, à Ver-rie, 6 enfanta.

Gourichon Augustin, née Bénéteau, à Saint-Hilaire-du-Bois, 7 enfants.

Laitier Henri, née Hioring, à Brézé b enfants.

Meillouin Jean-Baptiste, née Thibaudeau, à St-Hilaire-du-Bois, 5 enfants.

Méraud Victor, née Poiron, à la Renau-dière,, 5 enfants.

Moindrot Marcel, née Morillon, à Sau-mur, 5 enfants.

Poupard Joseph, née Bonneau, à Saint-Hilaire-du-Bois, 5 enfants.

Guigaon Jean-Marie, née Thibaudeau, à St-Hilaire-du-Bois, 6 enfants.

Sauvêlre Emile, née Manceau, à Saint-Hilaire-dui-Bois, 5 enfants.

Simonneau Auguste, née Boissinot, à St-Hilaire-du-Bois, G enfants.

Thenyé Pierre, née Body, à Saint-Hilaire. du-Bois,, 5 enfants.

Vigneron Eugène, née Bellavoir, à Cizay-la-Madeleine, 6 enfants.

Vitré Jean-Baptiste, née Gufreteau, à St-Hilaire-du-Bois, G enfants.

RECOMPENSE POUR ACTES DE COURAGE

Une médaille d'honneur a été accordée à M. B. Borien, négociant, à Saumur, pour actes de courage et de dévouement.

Soudan, soldat. Les dettes furent payées intégralement. Les hommes de loi aiment les frais. Ils me demandèrent si je n'avais pas connaissance de valeurs placées en ban-que. Je dis non, mais pendant sa maladie, quand elle avait dû aller dans une clini-que pour une opération, ta maman m'a-vait priée de lui garder ses bijoux et son argenterie, redoutant les cambrioleurs. Ce coffret, je l'ai toujours conservé afin de te le remettre, mon enfant. Il est là dans mon armoire.

— Ah ! ma bonne Noémie, quel précieux souvenir !

— Tiens, regarde. Elle apportait devant moi une boîte de

palissandre aux coins d'argent ternis. Elle ne présentait aucune serrure, mais je re-connus le coffre auv armes des Kerlo que j'avais vu mon père ouvrir en déplaçant légèrement un coin, ce qui faisait se dres-ser le couvercle.

Avec quel émoi je revis les anneaux de mariage de mes grands-parents, de mon père, les bijoux anciens conservés malgré notre détresse, la montre et la chaîne d'or de mon père, les couverts d'argent mar-qués de nos armes et un rouleau de papier nos titres de noblesse.

Je ne pus retenir un sanglot. Je restais en contemplation, mais Noémie me dit sa-gement ;

— Je te garderai tout cela, mon petit, ta riche Dame n'apprécierait guère des choses qui valent surtout par le souvenir.

PROMOTION VIOLETTE

Quand tu seras installé chez toi, je te les remettrai.

Comme elle avait raison ! Je parcourus notre ancien appartement, les peintures, les tentures murales étaient changées, mais la disposition des lieux était pareille, je retournais dans le passé, je me faisais des œillères avec mes deux mains pour n'aper-cevoir que la cheminée de marbre rouge et me figurer être encore au temps heu-reux où ma mère aimée me tenait devant assis sur ses genoux. La brave concierge vint me prendre par le bras.

— Viens, il n'est pas sain de se troubler l'esprit comme tu le fais. Va t'installer chez M. Durantin.

Je suivis le conseil. Le propriétaire de la pension me reçut à bras ouverts, lui aussi.

— Bien sûr que j'ai une chambre pour vous, Monsieur de Kerlo, le numéro i3 sur le boulevard. Vous le connaissez ?

— Je l'ai habité, mon ami, je vous le retiens pour un mois avec la pension. J'y viendrai dès ce soir, *5e suis content d'être chez vous.

Je posais ma valise dans l'appartement. J'éprouvais un sentiment complexe, in-

I définissable. Je souffrais, le cœur étreint, les yeux embrumés entre le passé aux deuils et l'avenir inconnu... je vivais un

■présent de rêve. Il me semblait avancer sur une grève

enlisante où je ne connaissais rieri, dénué de vouloir et de pensée, j'obéissais à un»

ter dans les écoles de garçons et de filles, fie la Ville de Saumur, où il a laissé un si excellent souvenir.

Nous prions .M Messageot, qui aujour-d'hui goûte un repos bien gagné près des siens dans la banlieue bordelaise, d'accep-ter nos félicitations les plus sincères.

§i INSTITUTION SAINT - LOUIS

MATINÉE DU DIMANCHE 26 FEVRIER SOIRÉE DU MARDI-GRAS

C'est avec plaisir que nous relevons dans la i romotion violette, au titre d'officier d'Académie, le nom de M. Messageot Mar-cellin, professeur de musique.

M. Messageot, a durant de nombreuses années, donné des preuves de son dévoue-ment à l'art musical, tant par sa maîtrise comme Directeur de sociétés musicales, que par l'enseignement qu'il donna sans comp-

Fète à Saint-Louis, fête où le bon goût préside, où l'assemblée est de choix. .

Par une vue originale, l'imprésario avait cette année rapproché dans une même re-présentation Le Médecin malgré lui et Knock, Molière et Jules Romains, les tra-vers des médecins dont on, riait au XVIIe

siècle, les critiques que les adversaires de la dichotomie adressent aujourd'hui à cer-tains d'entre eux.

Je n'oublie pas que Molière daube la mé-decine sur le dos de Sganarelle qui est médecin malgré lui, par un bon tour de Martine, sa femme qui exerce la profes-sion, une journée seulement près d'un vieillard et de paysans crédules, mais est démasqué et menacé, d'être pendu.

Knock serait fort embarrassé lui aussi de produire ses diplômes : mais c'est de son plein gré qu'il traite la médecine com-me une industrie, comme unè" affaire de bon rapport qu'il organise avec une habi-leté exempte de scrupules. Finalement il triomphe.

L'œuvre de Jules Romains commence en farce devant une torpédo anceslrale bien accordée à son maître le Dr Parpalaid, s'a-chèvo en comédie dans un dialogue 1 fort bien conduit entre Parpalaid, comique sans doute, il le fallait, mais qui repré-sente on pourrait dire la conscience de Knock dont l'audace a créé le succès et qui finit par s'imposer même à son vieux confrère : c'est vraiment, comme le dit le sous-titre, le triomphe de la médecine.

Dans notre soirée, G. Petit, Knock, tou-jours en scène mène son affaire avec une maîtrise admirable à laquelle n'échappent ni l'ineffable tambour de ville (R. Poupon-neau), ni la dame en noir (P. Mercier) ni la dame en violet à laquelle P. Lacroix a donné une si jolie silhouette, ni aucun de ses autres très agréables clients. De son cô-té Jean Courjarct a été un très remarqua-ble Parpalaid : grimé à souhait, vieux doc-teur demi effacé devant le nouveau jeu, fin, nuancé, disant bien, il s'est montré un digne partenaire de Knock.

Sganarelle, du médecin malgré lui, avait pour interprète M. Decker, or M. Decker, chacun le sait, est #une grande vedette. Quelle verve dans la discussion du fagotier avec sa femme, quelle solennité comique dans les consultations données par le Doc-

£ leur improvisé. A. Marchand (Martine), P. Canivet (Géronte) E. Ségerand (Lucinde) et les autres ont tenu leurs rôles avec succès et donné un ensemble des plus satisfai-sants.

Une note recommandait de garder le si-lence pendant l'exécution des morceaux de musique. Note prudente, en fait bien inu-tile. Personne n'aurait voulu perdre une mesure, une note du beau programme pré-

suggestion. Je restais longtemps appuyé au balcon de la fenêtre malgré le froid. Les élèves du Lycée sortaient à midi, cou-rant joyeusement chacun dans le sens de chez lui et je me revoyais en eux. L'après-midi, j'allais voir le capitaine Delval, il me reçut dans son cabinet. Depuis le soir où nous avions fait connaissance, une grande sympathie nous liait.. 11 avait ac-cepté d'être notre hôte un soir au Placific-Canadian et comme tous ceux à qui elle voulait plaire, ma fiancée l'avait conquis.

— J'ai un moment de liberté, me dit-il, asseyez-vous. Est-ce pour m'annoncer le jour de votre mariage que vous voilà.

— Pas encore le jour. Notre curé de Saint-François de Sales ne veut pas nous unir pendant l'Avant, ce sera sans doute entre Noël et le jour de l'An. En atten-dant, il y a un Réveillon au Pacific-Cana-dian, souper, bal, j'espère que vous pour-rez en être.

— Volontiers. Voire délicieuse fiancée doit danser comme une sylphide. Sa dé-marche gracieuse et légère ne « courberait pas un brin d'herbe », comme on disait de la Princesse de Conti, fille de La Val-lières, au grand siècle.

— Enviez-vous mon sort, capitaine ? Il hésita : — Etrange question. Si je dis oui vous

serez jaloux, si je dis non, vous serez in-quiet.

— Ni l'un, ni l'autre, je cherchais l'opî- ' nion d'un compatriote, '

paré par M. Briand et sous sa direction exécuté avec une vraie perfection par les artistes. Il faudrait longuement distribuer les éloges mérités par les solistes, violon, clarinette, tromhonne, trompette, etc.. Chacun a droit à une belle part. A Saumur on n'a plus d'orchestre qu'à Saint-Louis, mais c'est un orchestre select et l'un des principaux attraits de nos fêtes. Il a été — il le méritait — fort applaudi.

Que dire des Lucioles, Chorégraphie sur une sélection de Sylvia? Légèreté, souples-se, (i poussières d'étoiles ailées », poses gra. eieuses, harmonieux mouvements dans une lumière fantastique, c'était un charme. Le tout avait été réglé, discipliné avec un soin infini par M. Brosseau; M. Clémen-ceaud, habile technicien, avait mis l'élec-tricité au service de cette féerie. Une ova-tion récompensa justement et les douze Lucioles et ceux qui ont monté cette exhi-bition enchanteresse.

Musique de Chambre Un concert de musique de chambre or-

ganisé par M. Bienvenu, professeur de vio-lon aura lieu mercredi prochain à 20 h. 3o, au Foyer du Théâtre. Cette très belle soi-rée en perspective aura l'attrait spécial d'être entièrement donnée par de jeunes artistes tous élèves de l'éminent professeur et compositeur, qui d'ailleurs interprétera lui-même de bellesi pages d'un grand maî-tre.

Nous sommes certains que tous lés di-lettantes souligneront son effort de vulga-risation par leur présence ; ils ne regret-teront d'ailleurs pas cette intéressante soi-rée qui émaillera de son succès la période calme que nous passons.

§§§

LA ROULE DE FORT

CERCLE SAINT-PIERRE C'est demain que commence le concours

de boules au rond, organisé pour les mem-bres du Cercle Saint-Pierre.

Ce concours sera ouvert aux sociétaires de i4 heures à 19 heures, et se continuera les dimanches 12 et 19 mars.

Des concours de palets et de tonneau au-ront également lieu ces trois dimanches et aux mêmes heures.

SEANCES RECREATIVES A COUTURES

Les dimanches 5 et 12 mars, en leur salle des fêtes, à. 7 heures, les jeunes gens de «l'Activ|e» St-Mïchel,. donneront le beau drame : « Mek-Toub ».

C'est une pièce en 3 actes de Hervé Ber-thola qui donnera une idée des difficultés que rencontraient en 1927, au temps d'Abd-el-Krim, au Maroc, soldats, colons et au-tres étrangers.

Elle laissera sûrement dans les esprits et les cœurs une forte et durable impres-sion.

« Pauvre Pandore », comédie dramatique en un acte, de J. Ritier, donnera une au-tre note, celle de l'imprévu et du rire.

Amis de nos fêtes, de Coutures et envi-rons, vous pouvez venir sans crainte à ces séances. Comme d'habitude, vous n'au. rez pas à regretter votre déplacement.

— Oh ! înon cher, je vous approuve sans conteste. Ces alliances internationales sont gage de paix entre les peuples.

— La paix est établie en Europe? — Qui sait?... notre métier veut toutes

les prévisions. La paix est comme un équi-libriste qui passe sur la corde raide les chutes du Niagara. Vous avez vu cela ?

— Oui. Pendant mon séjour au Canada. Eh bien, l'homme n'a pas tremblé.

Quand il est descendu, le docteur a tâté son pouls qui battait normalement.

Il possédait une grande maîtrise de soi. — C'était un musulman fataliste. — Croire à la fatalité détruit l'initiative. ■— Pas précisément, capitaine. La fata-

lité implique tous les actes humains, ini-tiative comprise.

Moi, catholique romain, je ne suis pas fataliste. .

— Vous êtes un veinard. Trouver en pleine mer : amour, beauté, richesse, cela s'appelle une pêche miraculeuse.

— Peut-être comme saint Pierre, plie-rais-je sous le poids de ma chance.

L'officier éclata de rire... si vous venes à manquer de confiance et vous appelle-rez les autres pêcheurs pour vous aider.

Qu'est-ce qui vous prend aujourd'hui ? Un léger nuage a passé. Si oui, remer-

ciez-en le ciel, il faut toujours une petite épine dans un bouquet de roses, sans quoi la <( joie fait peur ». Si épine il y a, puis» je l'émousser ?

(4. suivre^

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SYNDICAT DES LIMONADIERS ET DES HOTELIERS

Le Syndicat des hôteliers, restaurateurs et débitants de boissons de Saumur et de l'arrondissement a fixé la date de son ban-quet annuel.

Celui-ci aura lieu le mercredi i5 mars, à 20 heures, a l'hôtel de la Faix où l'on peut se faire inscrire dès à présent.

Hiiinniiiiiii»inHiiinini8nn|nxiijj N'achetez pas un appareil électrique

sans consulter le

«BLEUET LUMINEUX» 45, r. d'Orléans, Saumur, Tél. k-89

i m M H n s m n m £ ; u M MIJLM MIM tUM Ài>ik

Chambre de Commerce de Saumur Nouveaux Droits de Timbre

La Chambre de Commerce informe ses ressortissants que les nouveaux tarifs des droits de timbre sont entrés en vigueur le 3 mars ig.33.

Ils intéressent, entre autres, les timbres de dimension, ceux du chèque portés à o.5o et les timbres de quittance dont le barême est le suivant :

o fr. 25 quand les sommes n'excèdent pas 5o francs ;

o fr. 5o quand les sommes n'excèdent pas ioo francs ;

0 fr. 75 quand les sommes sont compri-ses entre 100 et 1.000 francs ;

1 fr. 5o quand les sommes sont, compri-ses entre 1.000 et. 10.000 francs ;

3 francs quand les sommes sont compri-ses entre 10.000 et 5o.ooo francs ;

Et. au delà, 1 fr. 5o en sus par nouvelle fraction de So.ooo francs.

Etat-Civil de Saumur du ier au 4 Mars 1933

DÉCÈS Etienne Gay, veuf Fouques, C3 ans, ver-

rier, hôpital; Mélanie Marot, veuve Tixier, 6G ans, jour-

nalière, route de Varrains, 7. André Colin, 4 mois, au Petit-Puy. Constant Billy, veuf Devanne, 63 ans,

chauffeur, à l'hôpital.

CONTRIBUTIONS INDIRECTES Loi du douzième provisoire

pour l'année 1933

AVIS Les dispositions suivantes sont portées à

la connaissance des redevables qui sont priés pour éviter toutes sanctions de s'y conformer d'une façon stricte.

1°. — Boissons : Droits de consommation sur tous les spiritueux — Ce droit qui était de 1.320 frs par hectolitre d'alcool pur est élevé à compter du ier mars 1933 à i.35o frs.

a» — Spiritueux anisés renfermant moins de 4oo grammes de sucre par litre et tous apéritifs autres que les vins de liqueur et apéritifs à base de vin.

Les boissons de l'espèce sont frappées d'une surtaxe de 100 frs pàr hectolitre d'al-cool pur.

Pour lâ détermination de cette surtaxé les spiritueux anisés visés ci-dessus dont le degré alcoolique est inférieur à 4o° seront imposés sur ce minimum.

3° — Taxe de 47 % et 8,5o % sur les spi-ritueux :

Les spiritueux étant désormais classés en spirifueuix non surtaxables et en spiri-tueux surtaxables, les bases servant à la détermination des taxes spéciales de 47 et 8,5o % seront désormais les suivantes. (Ap-plication du ier mars i933),.

Taxe de 47 % Spiritueux non surtaxables : i.o63 frs

par hecto au lieu de 1.049. Spiritueux surtaxables : r.iip au lieu de

1049. Taxe de 8,5o %

Spiritueux non surtaxables : ig3 frs par hecto au lieu de 190 frs.

Spiritueux surtaxables : 201 frs par hec-tolitre au lieu de 190 frs.

NOTA. — Contrairement à la disposition spéciale touchant les spiritueux anisés pour l'application de la surtaxe de 100 frs par hectolitre d'alcool pur les taxes de 47 % et 8.5o % seront calculées pour les 2 caté-gories de spiritueux d'après les quantités d'alcool pur réellement expédiées.

40 _ Mesures d'application des disposi-tions qui précèdent : marchands en gros. — Chez les négociants en gros qui s'engage-ront par écrit à payer aux nouveaux tarifs les manquants passibles constatés après la date d'application de la loi, le service s'abs-

tiendra de procéder à un inventaire de transition.

Les négociants ayant souscrit le dit en-gagement devront produire en oujre dans les 5 jours de la promulgation de la loi un inventaire détaillé des boissons surtaxables (désignation précise des spiritueux, quan-tité, degré et alcool pur) en leur possession à la date du iOT mars pour permettre la prise en charge de ces alcools à un compte d'entrées spécial.

Les relevés produits susceptibles d'èlre contrôlés devront être établis avec la p'us scrupuleuse exactitude.

Débitants et détaillants de spiritueux : Dans les 5 jours de l'application de la loi ces redevables! devront remettre à la recette buraliste de Saumur-Ville, 22, rue du Mar-ché-Noir, un relevé daté et signé donnant le détail des spiritueux en leur possession à la date du ter mars.

Ce relevé sera fourni dans la forme sui-vante :

Désignatiion par espèce des spiritueux; Quantité ; Degré.

Les déclarations remises seront contrôlées le cas échéant par le service et toute abs-tention ou omission sera punie des sanc-tions prévues par la loi.

B — Essences et Benzols ; Surtaxe : Majoration des droits intérieurs

sur les essences de pétrole pures ou en mé-lange, les benzines; toluènes, essences de houille pures ou, en mélange.

A compter du ier mars ig33 surtaxe de 5 frs par hectolitre.

NOTA. — Les pétroles, les huiles raffi-nées ou lampantes autres que les essences ne subissent pas la majoration chiffrée ci-dessus.

Mesures d'application ; Les commerçants et dépositaires des produits visés par la ma-joration de taxe devront dans les 5 jours de la promulgation de la loi (dernier jour 7 mars) déclarer les stocks en leur posses-sion et remettre leurs déclarations à la re-cette buraliste de Saumur-Ville, 22, rue du Marché-Noir, qui leur en accusera réception.

Les quantités en cours de transport au moment de l'application de la loi devront le cas échéant être comprises sous une ru-brique spéciale dans les déclarations des redevables, ou bien faire l'objet d'une dé-claration complémentaire aussitôt réception.

G — Automobiles et Remorques Nouveaux modes d'imposition ;

i° —■ Véhicules d'ancienne fabrication ; Demi-taxe :

Le bénéfice de la demi-taxe en faveur des automobiles dont le châssis est sorti de l'usine depuis plus de 9 ans au i01' janvier de l'imposition est désormais limité aux redevables qui ne possèdent pas simulta-nément plus de 2 voitures en circulation.

Il résulte de cette disposition qu'une per-sonne qui au cours d'une même période trimestrielle acquitte l'impôt de circulation pour 3 voitures, ne peut bénéficier de la demi taxe pour aucune d'entre elles, quelle que soit leur ancienneté. Cette règle ne se-ra applicable qu'à compter de la première échéance trimestrielle postérieure au ier

mars ig33. Aucun rappel ne sera donc ef-fectué pour les automobiles dont le trimes-tre d'imposition a commencé à courir avant le ior mars.

NOTA. — Le nouveau texte légal prévoit que les moteurs des véhicules profitant de la demi taxe doivent porter dûment gravé leur numéro de fabrication. Les intéressés devront se conformer a cette obligation dans le délai maximum dé 3 mois.

20 — Taxe oui poids : Nouvelle taxe ap-plicable aux véhicules et remorques dont le poids total en ordre de marche (c'est-à-dire poids morts plus charge utile) dépasse 5.ooo kilogs.

Cette taxe est progressive suivant les pa-liers ci-après :

Poids en ordre de marche Excédant 5.000 kilogs sans dépâsser 7.000 :

4oo francs par an ; Excédant 7.000 kilogs sans dépasser 10.000 :

Goo trafics par an ; Excédant 10.000 kgs sans dépasser i3.ooo :

900 francs par an ; Au-dessus de i3.ooo kilogs : 1.200 francs

par an.

3° — Taxe à l'encombrement. — Autre taxe applicable aux véhicules et remorques dont la surface d'encombrement excède 10 mètres carrés ou dont la largeur excède 2 mètres. (La surface d'encombrement est celle d'un rectangle ayant pour longueur et largeur, la longueur et la largeur du véhicule ou de la remorque toutes saillies comprises).

Barème de la taxe : Surface d'encombrement excédant i5 mi

sans dépasser i5 ma ou excédant 2 mè-tres en largeur : 600 francs par an.

Surface d'encombrement exoédant i5 ma sans dépasser ao ma : §QO francs par an,,

Surface d'encombrement excédant 20 ma 1.000 francs par an. 4° — Droit fixe applicable seulement aux

remorques : Barème du droit

Poids tolal en ordre de marche : Inférieur à 5oo kilogs : 100 francs par an ; Excédant 5oo kilogs sans dépasser 2.000 :

200 francs par an. Excédant 2.000 kilogs : 4oo francs par an.

NOTA. — Les taxes au poids, à l'encom-brement et le droit fixe des remorques sont comme le droit de circulation sur les auto-mobiles exigibles d'avance et par trimestre calculé à partir du jour de la mise en cir-culation du véhicule ou de la remorque.

5° —■ Mesures d'application des nouvelles dispositions relatives aux automobiles.

Véhicules déjà enl circulation a) Possesseurs d'automobiles possédant

plus de 2 voitures en circulation et béné-ficiant pour une ou plusieurs d'entre elles de la demi taxe.

A partir de la première échéance trimes-trielle postérieure au ier mars, obligation de faire échanger à la recelte buraliste de Saumur-Ponts, 8, rue Courcouronne, les laissez-passçr demi taxe contre des permis de circulation taxe entière pour permettre d'assurer la perception du tarif plein.

b) Détenteurs de véhicules susceptibles d'être soumis aux taxes du poids et de l'encombrement.

Dans les mêmes conditions de temps que ci-dessus remettre les anciens laissez>-passer à la recette buraliste de Saumur-Ponts, 8, rue Courcouronne, et en faire établir de nouveaux mentionnant en outre des carac-téristiques du véhicule, le poids nu, la char-ge utile, le poids total en ordre de marche (total des 2) les dimensions d'encombre-ment et la surface précisions servant de base à la perception des taxes au poids, et à l'encombrement.

NOTA. — Préalablement à l'établissement des nouveaux permis de circuler les rede-vables devront fournir au receveur buralis-te habilité, par déclaration spéciale enregis-trée par lui, les renseignements justifiant la délivrance des nouveaux titres de mou-vement et la perception des diverses taxes.

c) Impositions des remorques Ces véhicules sont susceptibles d'être im-

posés simultanément au droit fixe et aux taxes afférentes au poids et à l'encombre-ment.

Les détenteurs de remorques en circula-tion sont tenus d'en faire sans délai la dé-claration à la recette buraliste de Saumur-Ponts, cette déclaration devra comporter les renseignements nécessaires à l'assiette des diverses taxes. Savoir : poids nu; char-ge utile; poids en ordre de marche; di-mensions et surface d'encombrement.

Moyennant le paiement des taxes exigi-bles un permis du registre 23o sera ensuite délivré aux propriétaires des remorques pour en légitimer la circulation.

Ce permis devra être représenté dans les mêmes conditions que les permis de cir-culation des voitures automobiles.

Les diverses mesures envisagées par la loi du douzième provisoire entrant immé-diatement en application, la présente in-sertion donne aux redevables intéressés tou-tes les instructions utiles pour leur per-mettre de régulariser leur situation.

Si des précisions complémentaires leur sont nécessaires, elles pourront leur être données à mon bureau, à Saumur, 8, rue Fourrier.

L'Inspecteur : OLLIVIER.

.?» iTfm Wû MTFi ù n t m n iTnTïTïïnïTm ;

veront que les a ciel et blanc » ont des ressources de bonne valeur.

Quant à l'équipe seconde, incomplèle et composée en majorité de joueurs de troi-sième, elle succomba par le score de 5 buts à o.

LA JEANNE D'ARC DE SAUMUR

Notre club local ciel et blanc jouera demain dimanche à Laval contre l'Union Sportive Beauregard, une des meilleures formations de la Mayenne. Les Lavallois possèdent à l'heure actuelle une forma-lion de premier ordre et l'ancien club de division d'honneur sera un rude adver-saire pour les joueurs saumurols,

• * *

Dimanche dernier, face aux Gad'z'arts, les champions d'Anjou nous sortirent une partie de toute beauté et les spectateurs présents furent ravis de la belle exhibition de l'équipe saumuroise,

Mardi à La Flèche, contre les redouta-bles Prytanée, les « ciel et blanc » quoi-que Incomplets, compensèrent leur infé-riorité technique par un courage vrai-ment admirable et méritèrent les nom-breux encouragements d'une foule énorme que nous n'avons encore jamais vu à Sau-mur sur un terrain de sports.

Lés joueurs réserve incorporés dans le team I ont droit à tous les éloges et P/ou-

HOCKEY-PRIMEROSE LE STADE, POITEVIN A MILLOCHEAU

Demain dimanche, Primerose recevra les deux équipes du Stade Poitevin à seule fin de disputer la coupe d'encouragement de hockey réservée aux équipes secondes. Ce match aura lieu à i3 h. 3o. A l'issue de celui-ci, les équipes I se rencontreront pour le championat de l'Ouest.

Grand Théâtre d'Angers Dimanche 5 mars, en matinée et en soi-

rée, représentations d'un des plus grands succès :

LES SALTIMBANQUES opérette en 3 actes et 4 tableaux de Louis Ganne.

Au 3° acte : Grand défilé du cirque Ma-licorne, La marche des petits Gendarmes, et une attraction sensationnelle.

Jeudi 9 mars, en soirée, 196 Grand Gala Lyrique de la Saison :

SAMSON ET DALILA Opéra de Saint-Saens, avec le concours de M. Verteneuil, du Théâtre Royal de la Mon-naie de Bruxelles et Mlle Georgettc Frozier, de l'Opéra de Paris.

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CONSEIL MUNICIPAL DE SAUMUR

(Suite)

Collège de garçon]s. — iS nouveaux ex-tincteurs seront placés ; la location en se-ra payée sur le budget de cet établissement.

Pompiers. — Le Conseil décide : (sur crédit 178 du budget)

i° de munir le a side-car premier se-cours » de l'éclairage électrique.

20 de contracter toutes les assurances nécessaires le concernant.

3° de munir l'aulo-pompe premier se-cours d'un dispositif de phares contre le brouillard.

Remisé, en étal des rues. — Le Conseil demande au Maire d'intervenir à nouveau auprès de M,. Le Tessier pour une remise en état plus rapide des rues.

Place de l'Ancienne-Gare. — Le Conseil adopte le cahier des charges établi par M. Hénin.

Sous-Commission du Personnel

M. Reynes, rapporteur donne lecture du compte rendu qui est adopté dans son en-tier. Il ressort entr'autres des diverses questions que les heures d'ouverture des bureaux de la mairie sont ainsi fixés : le matin, de 8 heures à n h. 3o ; le soir, de i3 h. 3o à 18 heures. Pour le public fer-meture des bureaux à 17 heures.

COMMM1SSION DE VOIRIE (SECOND RAPPORT)

M. Richard donne lecture du second rap-port :

Glacière Mêtivier. — Le Conseil adopte les conclusions du rapport de l'Architecte-Voyer tendant àl accorder l'autorisation demandée.

Couverture du marché couvert. — Après étude des diverses propositions et calcul des surcharges que peut supporter la char-pente métallique existante, la Commission décide l'emploi du fibro-ciment avec ché-neaùx en zinc.

Elagage. — Divers propriétaires ont été invités, par lettres, à se conformer aux arrêtés et prescriptions relatives à l'éla-gage.

Bancs. — La Publicité Générale ne peut donner suite, vu la crise commerciale, à sa proposition de fourniture de bancs gra-tuits,

Verreries. — Les pourparlers continuent pour la cession d'un terrain destiné à la construction de l'Ecole des Violettes. On peut envisager éventuellement l'expropria-tion pour cause d'utilité publique.

Quai du Marronnier. — Par suite d'éco-nomies dans la réalisation des travaux, il sera remboursé à la Ville une somme de 2.36o francs.

Arbres à vendre. — La Municipalité, vu l'urgence, est autorisée à traiter avec M.

| Proust, pour l'enlèvement de 6 arbres sur I les levées. i Nouveau réseau d'égoûts. — L'Architec-

te-Voyer est chargé de l'établissement du devis-programme à soumettre aux entre-

' prises spécialisées. Evacuation à l'égout. — M. Ouillé envi-

sage, sur la demande du Maire, l'évacua-

tion des eaux usées de son établissement à Fégoût de la rue Maremadlette.

Sens unique. — L'établissement du sens unique rue de la Tonnelle est adopté.

Gare des cars Saumur-Poitiers. — La gare sera installée place Kléber, suivant les directives du service de la Voirie.

Bourse du Travail. — L'Union locale des Syndicats soumettra au Maire un règle-ment intérieur et, après adoption, sera chargée, sous sa responsabilité, de son ap-plication.

Plan d'extension. — Aucun avis défavo-rable n'ayant été émis au cours de l'en-quête, la Commission demande au Conseil l'adoption définitive du projet.

Affaire Ldlleron. — Au sujet d'une ser-vitude de passage, que le bénéficiaire pa-raît vouloir aggraver à la suite d'un mé-moire introductif d'instance, l'affaire sera confiée à l'Avoué et au Notaire de la Vil-le, en les priant de rechercher les actes de partage de l'immeuble litigieux.

Bail Duval. — Ayant besoin des locaux pour les Services de la Voirie et des Eaux, la Commission maintient sa décision de ne pas renouveler le bail du locataire et d'effectuer la reprise des immeubles.

Gaz. — Les travaux prévus au nouveau contrat sont en cours. (Violettes, rue A.-Briand, Moulins).

A partir du ier février, le prix du mètre cube de gaz est abaissé de sept centimes.

Electricité. — Les deux devis établis pour l'éclairage de l'Avenue du Maréchal Foch ont été transmis, par avis, à M. le général Commandant) l'Ecole de Cavalerie.

Un devis sera demandé pour l'éclairage du Chemin des Violettes, très fréquenté par les enfants se rendant aux Ecoles de la ville. (Suite à une pétition des habi-tants).

Cimetière. — Une demande de. change-ment d'emplacement de concession au Ci-metière est acceptée, vu les précédents, mais à la condition que les lieux soient remis dans leur état primitif aux frais du demandeur.

Bureaux de la Mairie. — Après visite des lieux, les transformations et modernisation des bureaux du R. et C. sont adoptées, con-formément aux devis présentés par l'Archi-tecte-Voycr.

Vicinalilé. — La Commission- approuve ■m marché de 12.000 francs pour fournitu-re de pierre sur le V. O. 4 et ouvre un cré-lit de 3o.ooo francs pour l'LC. 45, à pren-tre sur crédits en cours.

Eaux. — La demande de concession de VI. Angibault sera examinée ultérieure-nent, quand la rue sera canalisée.

Un col de cygne avec robinet sera placé )rovisoirement, rue Marceau, en attendant e remplacement de la borne-fontaine hors le service.

M. Alexandre devra faire établir, à ses rais, conformément au règlement, la ca-nalisation desservant son immeuble.

Les dégâts à la vigne de Mlle Rébeilleau, ontiguë aux réservoirs, seront payés par

'es Entreprises Brochard. (.4 suivre).

MiimiiniiiMiniiMiiiitiiiiiiiniiiTii

Diven LE SAG A MAIN DE L'INSTITUTRICE

Rentrant à Saumur par train de nuit et voulant reprendre le car de Fontevrault pour rejoindre son poste, Mlle Alexandrine Sériés, 3a ans, institutrice à Chanteloup, gagna, dans la nuit du 28 février au i» mars, la salle d'attente des 2° pour s'y re-poser. Elle plaça près d'elle ses menus ob-jets et son sac à main, puis s'assoupit ; à son réveil elle fut fort surprise de ne plus retrouver sur le banc son sac à main: celui-ci qui contenait 355 francs et divers bibelots avait disparu. Mlle Sériés porta plainte dès qu'elle le put et une enquête fut ouverte.

Or jeudi, en opérant le balayage des halls et des abords des voies, le nettoyeur Le Nevanen découvrit dans un des massifs des jardinctsi de la gare P. O. un sac à main, vide de tout contenu ; cette pièce à conviction fut transmise à la police qui opère activement des recherches pour re-trouver l'auteur de ce vol assez hardi.

ENTRE EPOUX

Mme Frouin, née Madeleine Hérault, 35 ans, ménagère aux Ulmes, a porté plainte contre son mari. Celui-ci l'ayant quittée le 22 novembre 1932, et laissée seule avec ses doux enfants, est actuellement soldat

! au 4i" tirailleurs malgaches, à Fontenay-' le-Comte (Vendée). Il est revenu, dans la j nuit du 26 au 27 février, pour lui faire j une scène épouvantable. • Les gendarmes de Doué enquêtent

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Etude de : Maître BAUCHARD, docteur

en droit, avoué, 12, rue du Marché-Noir, Saumur.

VENTE SUR SAISIE - IMMOBILIÈRE

Au plus offrant et dernier enchérisseur

EN UN LOT

v'vm

Pièce de Terre sise à Villebernier,

au lieu dit « Champs Légers »

L'adjudication aura lieu le Samedi vingt - cinq mars mil neuf cent trente trois, à treize heures, à l'audien-ce des saisies immobilières du Tribunal civil de Sau-mur, séant au Palais de Justice de ladite ville, salle ordinaire des audiences.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra,

Qu'en exécution de la gros-se dûment en forme exécu-toire d'un jugement rendu par le Tribunal de Commerce de Saumur, en date du i5 juillet ig3o;

Et par suite d'un procès-verbal de saisie-immobilière, dressé par Maître BEZY, huis-sier à Saumur, en date du huit décembre ig32, enregis-tré et transcrit aù bureau des Hypothèques de Saumur le cinq janvier mil neuf cent trente trois, volume 68, nu-méro 63 ;

Et aux requête, poursuite et diligence de la Société du CREDIT DE L'OUEST, dont le siège social est à Angers, rue Voltaire numéro 17 ;

Ayant Maître BAUCHARD pour avoué ;

En présence ou lui dûment appelé de Monsieur Auguste LAMBAULT, agent d'affaires, demeurant au Château de Chaumont , Commune de Montsoreau. Partie Saisie.

Il sera le Samedi vingt-cinq mars mil neuf cent trente trois, à treize heures, a l'audience des saisies im-mobilières du Tribunal Civil de Saumur, au Palais de Jus-tice de ladite ville, procède à la vente aux enchères publi-ques, au plus offrant et der-nier enchérisseur, de l'im-meuble saisi sur Monsieur Auguste LAMBAULT, dont la désignation suit :

LOT UNIQUE

Un morceau de terre au lieu dit (( Champs Légers », commune de Villebernier, contenant environ quatre-vingt-sept ares soixante-dou-ze centiares, joignant la li-gne du chemin de fer de Saumur à Tours, M. Rosien et M. Magault ou représen-tants, cadastré section B, nu-méros 732 p et 700 ; sur ce terrain a été édifiée une cons-truction en briques de ci-ment couverte en tôle ondu-lée et comprenant deux piè-

ces, sur ce terrain se trouve une petite douve.

Ce terrain est exploité par M. Lambault.

Mise à prix : ■>..000 francs. Ledit immeuble est impo-

sé au rôle, des contributions foncières de la commune do Villebernier sur un revenu de trente cinq francs neuf cen-

times ainsi qu'il résulte de la matrice cadastrale dont la teneur suit ;

Extrait de la Matrice cadas-trale de la commune de Vil-lebernier. Propriétaire Mon-sieur Lambault Auguste. i3, rue des Payens, à Saumur. Pro|priéités non bâties, folio i4.

Section N°* I.JEUX-DITS Nature Conten. Class- Revenus

B 732p Cuamps-Legers Terre 57.02 4 22.81 73.") id. id. 30.70 4 12 28

87.72 35.09 Certifié conforme à la ma-

trice cadastrale déposée à la Mairie de Villebernier.

Villebernier le 0/12/02, Le Maire, signé MORISSEAU.

Il est ici déclaré, confor-mément aux dispositions de l'article 696 du Code de Pro-cédure Civil, que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris inscription d'hypo-thèque légale, devront requé-rir cette inscription avant la transcription du jugement d'adjudication. NOTA. — Les enchères ne

pourront être reçues que par le ministère d'avoué exerçant près le Tribunal civil de Saumur. Fait et rédigé à Saumur

par l'avoué poursuivant sous-signé,

II. BAUCHARD.

Enregistré à Saumur le 27 février ig38.

Folio 50, case 6.

Reçu 11 francs 20.

ABRAH.t M.

S'adresser pour tous ren-seignements soit à :

Maître BAUCHARD, doc-teur en droit, avoué à Sau-mur, 12, rue du Marché-Noir.

Au Greffe du Tribunal ci-vil de Saumur où est déposé le Cahier des Charges.

Etudes de

Maître BAUCHARD, avoué à Saumur, 12, rue du Mar-ché-Noir ; '

Maître GAZEAU, avoué. 7, rue du Temple ;

Maître GAUTIER, avoué, rue des Payens ;

Maître THIBAULT, notaire à Saumur, place Bilange.

VENTE SUR CONVERSION

DE SAISIE-IMMOBILIÈRE

Au plus offrant et dernier enchérisseur

EN UN LOT D'UNE us

sise â Saumur rue de la Fidélité, n°s 3a et 34

L'adjudication aura lieu le Lundi vingt-sept mars mil neuf cenl trente trois, à treize heures et demie, en l'étude et par le ministère de Maître THÏBAULT, no-taire à Saumur.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra ;

Qu'en vertu et en exécu-tion d'un jugement rendu sur requête par le Tribunal Civil de première instance de Saumur, le vendredi 3 février 1933, prononçant la conver-sion en vente aux enchères de la saisie immobilière pra-

tiquée à la requête de M. Gaston Ferré, principal clerc de notaire, demeurant à Sau-mur, rue de Poitiers, n° 33, sur les époux Bougreau-Gra-vot, demeurant à Saumur, rue de la Fidélité., n° 34, d'un immeuble sis à Sau-mur, rue de la Fidélité, nu-méros 32 et 34, ladite saisie faite suivant procès-verbal de Maître Bézy, huissier à Sau-mur,, en date du 16 janvier ig33, transcrit au bureau des Hypothèques de Saumur, le vingt-six janvier ig33, volu-me 68, numéro 67.

Il sera, aux requête, pour-suite, et diligence de Mon-sieur Gaston FERRÉ, princi-pal clerc de notaire, demeu-rant à Saumur, rue de Poi-tiers, numéro 33;

Ayant Maître Bauchard pour avoué ;

En présence de : i° Mon-sieur André - Edouard I'OU-GREAU, peintre, demeurant à Saumur, rue de la Fidélité, numéro 34, actuellement en état de liquidation judiciaire assisté de son liquidateur M. Bouvet Albert, demeurant à Saumur, rue du Temple;

Ayant Maître Gazeau pour avoué ;

20 Madame Marie - Louise GRAVOT épouse de Monsieur BOUGREAU sus-nommé. <MV

lequel elle demeure, actuelle-ment en instance de divorce;

Ayant Maître Gautier pom avoué-

Procédé par le minislèi,- de-Maître THIBAULT notd're à Saumur, en son étude la vingt-sept mars 1933, à trei-ze heures et demie à l'adju-

dication aux enchères publi-ques des inmieubles dont la désignation suit :

LOT UNIQUE Une Maison sise à Saumur,

rue de la Fidélité, numéros 32 et 34, élevée d'un rez-de-chaussée, d'un premier éta-ge ot. d'un second étage et d'un grenier le tout sur ca-ves voûtées, la dite maison comprenant : Au rez-de-chaussée un corridor aboutis, sant à une petite cour, dans laquelle se trouvent les lieux d'aisance, à droite do ce cor-ridor un petit atelier et un cabinet, cage d'escalier mon-tant au premier étage et un grand atelier, pavé en bois, éclairant sur la cour et au-dessus duquel est un grenier; à droite de la cage d'escalier cl du petit atelier, un couloir ouvrant sur la rue et abou-tissant au grand atelier, à droite de ce couloir, une sal-le à manger et; une cuisine, à droite de ces deux pièces, une chambre. Au premier étage, huit pièces. Au second étage huit pièces. Ladite mai-son joignant vers le midi Madame Cuisnier, vers le nord, M. Pischet, vers l'est, la rue; à l'ouest Brunet et autres. Cadastré section G, sous les numéros i5g et 160.

Mise à prix : 40.O0O franc s

Fait et rédigé par Maître lï\i CHARD, avoué poursui-vant à Saumur,

le 27 février ig33. R. BAUCHARD.

Enregistré à Saumur A. J. le 28 février 1933.

Folio 56,. case 5. Reçu onze francs vingt.

C. ABRAHAM.

Pour tous renseignements s'adresser à :

Maître BAUCHARD, avoué, 12, rue du Marché-Noir ;

Maître Gazeau, avoué ; Maître Gautier avoué ; Maître THIBAULT, notaire

à Saumur, rédacteur et dépo-sitaire du Cahier des Char-ges.

SUIVANT ACTE sous signa-tures privées en date à Sau-mur du i5 février ig33, en-registré le 27 février IQ33, folio 6 case i4, M. Albert PIGNEUL et Madame Alexan-drine BOULISSIÉRE , son épouse, demeurant ensemble à Parnay, ont cédé a M.. Lu-cien GIRAULT et à Madame Madeleine LE COMTE , son épouse, demeurant ensemble à Saumur, route de Var-rains, 72.

Le fonds de commerce d'épicerie, mercerie, café, qu'ils exploitaient à Sau-mur, route de Varrains, nu-méros 72 et 74.

Entrée en jouissance du lévrier ig33. Domicile élu

au lieu où s'exploite le fonds de commerce.

Pour première insertion, GJ_RAU|LT.

Etudes de :

Maître BAUCHARD, dor leur en droit, avoué, 12. rup du Marché-Noir, à Saunn";

Maître SIMONNEAU, notai-re, 72, rue d'Orléans, à Sau-mi".

VENTE AUX ENCHERES PUBLIQUES

DE DIVERS

S/s à St-HILAIRE-St-FLORENT

près de Saumur (Maine-et-Loire)

Dépendant de la liquidation judiciaire de M. André Gi-rard-Bouvet, négociant en vins mousseux, successeur de la Maison Bouvet-La-dubay.

L'adjudication aura lieu le mercredi vingt-deux mars 1933, à quatorze heures, dans la salle de Théâtre de la Maison Bouv]et-Ladubay, rue Ackerman, à Saint-Hi-laire-Saint-Florent.

Premier Lot MAISON D'HABITATION ET

DE COMMERCE, avec cour commune avec le second lot, sise rue Jean-Ackerman, nu-méro 20, à Saint-Hilaire-Saint Florent. Contenance totale : environ 1-20 mètres carrés.

Mise à prix . . 35.000 fr.

2e Lot MAISON D'HABITATION ET

DE COMMERCE, avec cour commune avec le premier lot, sise rue Jean-Ackerman, numéro 16, à Saint-Hilaire-Saint-FIorent. Contenance : environ 170 mètres carrés.

Mise â prix . . 3o.ooo fr. 3e Lot

SALLE DES FÊTES ET ECURIE, sise® rue Jean-Ac-kerman, numéro 16, à Saint-Hilaire-Saint-Florent. Conte-nance d'environ 2 ares.

Mise à prix . . 4o.ooo fr. 4e Lot

VASTE IMMEUBLE, com-prenant deux corps de bâti-ments élevés d'un étage, réu-nis par une vaste cour dal-lée couverte par un vitrage. Contenance d'environ : 83o mètres carrés, sise rue Jean-Ackerman, numéro i4, à St-Hilaire-Saint-FIorent.

Mise à prix . . 35.000 fr. 5e Lot

MAISON D'HABITATION ET DE COMMERCE, avec petit jardin clos de mur et droit de passage sur le chemin pri-vé reliant la Place à la rue des Patronsj. C|o)nteinance : 280 mètres carrés, sise place de la Sénatorerie, numéros 7 et 9, à Samt-Hilaire-Saint-Florent.

Mise à prix . . 25.000 fr.

6e Lot MAISON D'HABITATION ET

DE COMMERCE à usage d'hô-tei et de café, avec logements importants, sis place de la Sénatorerie, numéros 1 et 3, à Saint-Hilaire-Saint-Ftorent. Contenance d'environ : 710 mètresi carrés.

Mise à prix . . 5o.ooo fr.

7° Lot M VISON D'HABITATION

avec jardin entouré de murs et remise. Contenance d'en-viron 260 mètres carrés, sise avenue du Marjéchal-Foch, numéro 4, à Saint-Hilaire-Saint-Florent.

Mise à prix . . 25.000 fr. 8e Lot

M AISON D'HABITATION, avec jardin clos de murs. Contenance vérifiée de 280 mètres (carrés environ, sise avenuje du Marchai Foch,., numéro 6, à Saint-Hilaire-Saint-Florent.

Mise â prix . . .25.000 fr.

TOTAL DES MISES A PRIX

265,000 francs Pour tous renseignements

s'adresser à :

Maître BAUCHARD, doc-teur en droit, avoué, 12, rue du Marché-Noir, à Saumur.

Soit à Maître SIMONNEAU, notaire, 72, rue d'Orléans, à Saumur;

Soit à Maître Dubois, syn-dic à Baugé.

Etudes de • i°) M" BOISSEAU, avoué à

Saumur, rue Cendri'ère, n° 8; 20) M6 ANGEBAULT. notai-

re à Vihiers; 3°) M" DUBOIS, avocat-ex-

pert à Baugé.

A Vendre En deux lots

AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Le Dimanche 5 Mars 1933, à quatorze heures, en la mai-rie de Saint-Hilaire-du-Bois, et par le ministère de M6

ANGEBAULT, notaire 'à Vi-hiers,

Premier lot Une MAISON el ses dépen-

dances, au Bourg de Saint-Hilaire-du-Bois.

Mise à prix . . 20.000 fr. Deuxième lot

Une grande REMISE, au Bourg de Sairit-Hilaire-du-Bois.

Mise à prix . . . 5.000 fr. Total des mises à prix 25.000

Pour tous renseignements s'adresser à :

M8 BOISSEAU, avoué à Sau. mur;

M° ANGEBAULT, notaire à Vihiers;

Ut JDUBOIS, avocat-expert à. 11

ASSISTANCE JUDICIAIRE Décision du 6 Février ig33

Etude de Maître BAUCHARD, Docteiir en Droit, (Avoué, 12, rue djui Marilié-N'oir, à Saurriur.

D'un exploit de Maître POUVEKEAU, Huissier à Sau-mur, en date du vingt trois février mil neuf cent trente trois, enregistré,

Il appert : Que Mme Ernestine NAUD,

épouse de M. Henri REDU-REAU. Menuisier, avec lequel elle demeure à Saumur pla-ce Saint-Michel.

A formé contre son mari une demande en séparation de biens.

Et que Maître BAUCHARD, avoué près le Tribunal civil de première instance do Sau-mur, s'est constitué et occu-pera pour elle sur ladite de-mande et ses suites.

Pour extrait,:

R. BAUCHARD.

Etudes de M* BONNE AU et M" GAZEAU, avoués à Sau-mur ;

M9 DOUSSAIN, notaire a Douél-a-Fontaine.

VENTE AUX ENCHÈRES PUBLIQUES

Le Dimanche 12 Alors i933, à i4 heures, en l'étude de M° DOUSSAIN, notaire à Doué-la-Fontaine.

D'UNE MAISON et dépen-dances à La Chapelle, com-mune de Doué-la-Fontaine.

Mise à prix . . 40.000 fr. Et diverses pièces de TERRE

sises commune de Doué-la-Fontaine et commune de Douces, en dix lots, sur des mises à prix s'élevant à :

g.85o francs. S'adresser aux notaire et

avoués sus nommés.

Etudes de-: M» GAZEA,U avoué à Sau-

mur, 7, rue du Temple ; M9 BAUCHARD, avoué à

Saumur, rue du Marché-Noir-M9 GAUTIER, notaire à'

Saumur, rue du Puits-Tri-bouillet ;

M9 THIBAULT, notaire à Saumur, place Bilange

A VFMRF AUX ENCHÈRES PUBLIQUES Le Samedi n Mars ig33, à

i4 heures, en l'étude de M" THIBAULT, notaire à Saumur. place Bilange.

VSE

Propriété aménagée en vue de la cul-ture maraîchère, située au bourg, commune de Bagneux, rue du Vaulanglais, au lieu dit « Le Clos du Loup »,

Mise à prix . . iôo.ooo fr.

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DES

CHEMINS DE FER ÉCONOMIQUE?

RESEAU DE L'ANJOU

La Société Générale des Chemins de fer

Economiques a l'honneur d'aviser le Pu-

blic qu'à partir du ier Mars ig33, un nou-

veau service de trains, où les trains de

voyageurs seront assurés uniquement par

des .automotrices, sera mis en vigueur sur

la ligne d'Angers à Noyant-Méon. La durée

du parcours entre Angers et Noyant-Méon

sera de ce fait très sensiblement réduite et

les conditions de confort très améliorées.

A partir de la môme date, un train lé-

ger sera mis en marche entre Cholet et

Saumur et vice-versa, réduisant la durée

du parcours entre ces deux villes d'envi-ron 1 h. 27 ; des, trains navettes auront

lieu entre Saumur et Douél-a-Fontaine les

lundis, jours de marché à Doué-la-Fontaine et les Samedis, jours de marché à Saumur.

Pour renseignements complémentaires,

voir les affiches placées dans lea gares.

on «Jardin Revue de Jardinage THOUARS (Deux-Sèvres)

si Se guida pratique des amateurs

Essai de 3 mois contre 2 frs en timbres-poste

Essai 3 mois : 2francs

Défendez votre sang Le sang est le système de défense de l'organisme humain ; aussi

lorsqu'il se corrompt, qu'arrive-t-il ? Il déprime et il empoisonne les organes qu'il est chargé de nourrir et de défendre. Et ce sont alors les plus graves désordres organiques : troubles digestifs, rhu-matismes, affections des reins, maladies d'estomac, constipation, misères féminines, maladies de la peau.

Pour combattre efficacement ces maladies, il faut soigner votre sang. Attaquez le mal à sa source même attaquez les toxines du sang en faisant une cure de TISANE DES CHARTREUX DE DURBON.

Comme son nom l'indique c'est une décoction de certaines herbes que les moines du monastère de Durbon, en Dauphiné, ont longue-ment étudiée et dont ils ont éprouvé l'efficacité. C'est donc une médication naturelle et c'est le meilleur traitement que vous puis-Siê2 suivre pour débarrasser votre sang de toutes les impuretés accumulées pendant la saison déprimante d'hiver,

t 0 9 Avril 1930.

Ayant eu -connaissance de votre TISANE DEPURATIVE des CHARTREUX DE DUR BON je me suis décidée à en user. Bien m'en a pris. Etant avant Irès constipée, ayant des malaises des faiblesses j'ai pris deux bouteilles de cette TISANE DÉPURATIVE et je m'en suis très bien trouvée. C'est pourquoi je vous envoie cette lettre afin qu'elle soit publiée.

Mme BOUILLON, i, Tue Tiron, Paris (4e).

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La traversée est assurée en 22 heures par le rapide et confortable paquebot ce El Kan-tara » de la Compagnie de Navigation-Mixte; ce paquebot moderne est pourvu des dispositifs de sécurité les plus perfec-tionnés.

Dans le sens France-Algérie, il corres-pond à un train-paquebot partant de Paris-Quai d'Orsay les dimanches et jeudis soirs à 17 h. 21 (toutes classes, couchettes de ir8

classe et wagon-restaurant); l'arrivée à Al-ger a lieu le surlendemain matin à 8 h. (Durée totale du voyage 38 heures f).

C'est non seulement la voie la plus cour-te, mais celle qui traverse les eaux les mieux abritées; c'est la seule avec trans-bordement direct des passagers et dp leurs bagages du train au paquebot, sur le quai même d'embarquement.

Le Gérant':"?. RICH0Ù7"

Imprimerie Girauarâ et Richou

Vu par noua. Maire de Saumur. pour légalisation de 'a signature du gérant UMé-dç-Ville* éi Saumur( li

Certifié par l'imprimau* *oii$jignét