TERRITOIRESLa lettre d’information entre Saur et les collectivités locales

N°15 FÉVRIER 2012

Depuis le 1er janvier 2012, Saur distribue l’eau potable « Grand’O de Lyon » sur les communes de Givors et de Grigny, confirmant la place du Groupe dans la gestion des services publics de l’eau de l’agglomération lyonnaise.

Saur étend sa collaborationavec le Grand Lyon

Eau potablE « Grand’o » dE lyon

Publié à l’occasion du dernier Salon des maires, ce guide, à destination des élus, donne des clés pour que la gestion des équipements et des événements sportifs prenne en compte la préservation de l’environnement.

Guide méthodologique« Sport et développement durable »

publication Eco MairEs, MinistèrE dEs sports Et saur

Consultez le guide en ligne

Site Internet : www.ecomaires.com

Forum mondial de l’eauMarsEillE, 12 au 17 Mars 2012

Lieu de dialogue et d’échanges, le Forum mondial de l’eau est un rendez-vous incontournable pour la communauté internationale de l’eau. Du 12 au 17 mars 2012, à Marseille, il rassemblera élus, représentants de la société civile, organisations non gouvernementales, bailleurs de fonds et opérateurs privés de 180 pays, autour des enjeux majeurs de la préservation et de la gestion optimale de la ressource.

Toute la semaine, Saur apportera son expertise sur l’innovation, la formation, la réduction de l’empreinte écologique de l’eau ou encore la coopération décentralisée. Dans le cadre des sessions thématiques, le Groupe partagera plus particulièrement son expérience à Chypre, en Arménie et en Pologne.

Le groupe Saur soutient, par ailleurs, le Parlement mondial de la jeunesse : plus de 80 jeunes, de 18 à 23 ans, ambassadeurs de 40 pays sur les cinq continents, réunis pour porter sur le devant de la scène le débat sur l’eau et la solidarité citoyenne.

Stand du Groupe : Hall 2, n°023Les équipes nationales et internationales de Saur vous donnent rendez-vous pour poursuivre les échanges et apporter des solutions à vos problématiques.

Le Pavillon de la France : Hall 3Les entreprises françaises de l’eau seront représentées par leur Fédération professionnelle, la FP2E, présidée par Olivier Brousse, directeur général du groupe Saur.

Pour tout savoir sur le Forum :www.worldwaterforum6.org

prix dE la coMMunication EnvironnEMEntalE

* EH : Équivalent habitant

Après le marché pour l’exploitation de la station d’épuration de Saint-Fons (1 000 000 EH*) et les récents contrats pour la réalisation des travaux d’aménagement des stations d’épuration de Meyzieu et de Saint-Germain-au-Mont-D’or, le Grand Lyon a confié à Saur, pour les trois prochaines années, la distribution de l’eau potable auprès des 10 000 abonnés des deux collectivités du sud de la métropole lyonnaise.

Les élus et la direction de l’eau du Grand Lyon ont apprécié la technicité de l’offre de Saur, le programme d’amélioration qualitative du réseau, ainsi que la gestion centralisée et dynamique du service à partir du Centre de pilotage opérationnel (CPO), comprenant notamment l’installation d’analyseurs en continu de la qualité de l’eau. La mise en place d’une veille gustative de l’eau complète le dispositif.

Saur s’est également engagé en faveur de l’emploi des publics prioritaires et du service aux clients malvoyants et malentendants à travers ses partenariats avec HandiCapZero et Websourd.

Le Groupe souhaite s’impliquer dans la vie locale et associative et participera à des initiatives telles que le nettoyage des berges du Giers. La société dédiée : SE2G (Société des eaux de Givors et Grigny), spécifiquement créée pour garantir la transparence du service, contribuera au Fonds de solidarité pour le logement (FSL) du Rhône à hauteur du montant légal maximum autorisé.

L’exceptionnelle vague de grand froid que la France a connue la première quinzaine de février peut être comparée, en termes de gestion du service public de l’eau, à d’autres événements climatiques tels que les inondations ou la sécheresse. En effet, les températures extrêmement basses sur une dizaine de jours ont mis les réseaux à rude épreuve, privant les usagers d’eau potable et rendant nécessaire la mise en place d’une gestion de crise.

Pour répondre aux besoins urgents de la population et des collectivités, le groupe Saur a mobilisé l’ensemble de ses équipes des centres de pilotage opérationnel, des services clients et du terrain, afin d’assurer la continuité et la qualité du service.

Et je tiens ici à les remercier pour leur mobilisation et leur réactivité. Gel de compteurs, bouchons dans les canalisations en cuivre… Sans relâche, les collaborateurs du Groupe sont intervenus afin de rétablir le service, traiter les demandes des usagers et rappeler les précautions d’usage.

Alors que le redoux est amorcé, soyez assurés que l’engagement du Goupe ne faiblit pas. Bien au contraire, nos équipes sont sur le terrain pour surveiller le réseau et intervenir au plus vite sur les éventuelles fuites et casses de canalisation liées au dégel.

Ces épisodes rappellent combien l’accès à l’eau est un droit primordial. L’occasion pour moi de me réjouir de l’organisation en France, à Marseille, du prochain Forum mondial de l’eau, où le groupe Saur vous donne rendez-vous, du 12 au 17 mars 2012.

Joël Séché,Président exécutif du groupe Saur

Vanik Berberian,président de l’Associationdes maires ruraux de France,maire de Gargilesse-Dampierre (Indre)

IntervIew

Quelles sont les attentes des communes rurales concernant les services publics de l’eau ?

Vanik Berberian : Les enjeux prioritaires sont la bonne gestion de l’eau et la qualité de l’assainissement. L’objectif est de participer à cet effort collectif dont l’importance concerne l’ensemble de notre société. Mais il faut prendre conscience du contexte dans lequel les maires ruraux sont amenés à travailler. La complexité des systèmes, l’abondance de normes et les coûts financiers n’aident pas.

L’eau et l’assainissement sont des services qui mobilisent les maires, quel que soit le mode gestion. Leur technicité impose de bien comprendre en amont les tenants et les aboutissants. Les communes rurales ont donc besoin à la fois d’information et d’appuis pour aborder ces sujets qui ont un impact au-delà des limites propres de la collectivité concernée. La délégation de service public, quand ce mode de gestion est retenu, doit être basée sur un rapport de confiance particulièrement solide avec l’opérateur.

De quelle manière le contexte budgétaire des collectivités impacte-t-il la gestion de ces services ?

VB : Les travaux d’assainissement sont coûteux et constituent des charges très lourdes pour la ruralité. Construire et entretenir un réseau prend du temps, parfois plus d’un mandat, le rénover représente un coût important, qui doit être rapproché des ressources disponibles.

Si par le prix de l’eau et quelques aides (malheureusement en diminution), les communes parviennent parfois à autofinancer ces projets, elles sont confrontées à la baisse de la consommation et donc des recettes.

Les élus se retrouvent face à un choix cornélien : augmenter le prix de l’eau ou reporter les investissements. Quand un réseau, même entretenu, a plus de 60 ans, la situation n’est pas tenable.

Un des problèmes, dans ce contexte, est le conditionnement de l’aide à un seuil de population. Plusieurs associations départementales de maires ruraux ont sévèrement dénoncé le retrait des financements des Agences de l’eau pour des projets portés par les communes de moins de 2 000 habitants. Pourquoi cette discrimination inadmissible ? Pourquoi ne pas aider ceux qui en ont le plus besoin au motif qu’ils ne se regroupent pas ? L’absence de regroupement n’est pas tant due à un manque de volonté qu’à la configuration des lieux.

Plus particulièrement, quels sont les enjeux en termes d’assainissement collectif et non collectif ?

VB : Le nombre d’acteurs, de schémas, d’intervenants dans ces domaines sont légions. Certains vous pressent, quand d’autres disparaissent du champ lorsque l’on a besoin d’eux pour passer aux actes.

Le regroupement est déjà largement opéré, quand il est possible, mais de nombreuses communes rurales, en dehors d’une gestion collective, peinent à mettre en œuvre des traitements des eaux usées adaptés et efficaces. La conséquence est simple : des eaux usées déversées, néfastes pour l’environnement et la santé. Or, est-il un domaine qui incarne davantage la notion d’intérêt général ? Aussi, je considère que, pour le financement, la solidarité nationale doit s’exercer plus concrètement.

Nous appelons de nos vœux que toutes les communes rurales puissent parvenir à un niveau de réalisation satisfaisant. Aujourd’hui, toutes les formes de réponses techniques existent en réseaux collectifs ou en systèmes d’assainissement autonomes.Il faut généraliser et partager les efforts, car c’est bien d’intérêt général dont il s’agit.

“ “ La gestion de l’eau et de l’assainissement sont des enjeux prioritaires. (...) Mais il faut prendre conscience du contexte dans lequel les maires ruraux sont amenés à travailler.

Site Internet : www.amrf.fr

N°15 FÉVRIER 2012TERRITOIRES

Vanik Berberian,président de l’Associationdes maires ruraux de France,maire de Gargilesse-Dampierre (Indre)

Les golfs de Dunkerque et Lille intègrent la 1ère chaîne golfique de France, le golf de Savenay lui renouvelle sa confiance

Blue Green - Groupe Saur

Nouvelles références du réseau Blue Green, la gestion et l’exploitation des golfs publics de l’agglomération dunkerquoise et de Lille Métropole, ainsi que leurs équipements, ont été confiées au pôle Loisirs du groupe Saur, respectivement pour 7 et 5 ans.

Du côté de Nantes - Saint-Nazaire, le golf de Savenay a renouvelé sa confiance au Groupe pour les huit prochaines années.Ces trois équipements de 27 trous sont reconnus et appréciés du monde golfique pour leur technicité et leur conception de caractère.

La Communauté de communes de Pornicet la commune de Maillet montrent l’exemple

TraiTemenT deS décheTS : verS un moindre impacT environnemenTal

Vers la neutralité carbone de la collecte des déchets ménagers

La Communauté de communes de Pornic (Loire-Atlantique) et Coved se sont fixés comme objectif de réduire l’empreinte environnementale de la collecte des déchets ménagers. Il s’agit, dans un premier temps, de réduire à la source les émissions de gaz à effet de serre liées à la collecte.

Dès 2009, des mesures ont été engagées afin d’encourager le tri et le compostage. La fréquence des ramassages a été rationalisée en vue de diminuer le nombre de kilomètres parcourus. Par ailleurs, Coved a mis en place un plan de formation à l’éco-conduite destiné aux compagnons, et investi dans des véhicules

répondant aux dernières normes anti-pollution (Euro V). L’empreinte carbone de la collecte des déchets ménagers a ainsi été réduite de 9 % entre 2009 et 2010.

Pour compléter ce dispositif, Coved s’est engagé contractuellement à compenser les émissions de GES liées à la collecte au profit d’un projet socio-environnemental. En décembre dernier, les 742 tonnes de GES émis en 2011 ont été compensées, via l’organisation Pur Projet*, par 2 226 arbres plantés en Amazonie péruvienne afin de soutenir la reconversion d’anciens producteurs de coca dans la production de cacao bio et équitable.

Les performances de la valorisation énergétique à l’affiche

La valorisation énergétique du biogaz issu du stockage des déchets constitue un axe majeur de la maîtrise de l’impact environnemental lié au traitement des déchets.

Du 21 au 27 novembre dernier, Coved a réalisé sa plus importante semaine de production électrique sur l’ensemble de ses sites. Une production qui, reportée sur une année pleine, correspond aux besoins en électricité d’une ville de 40 000 habitants.

Dans le cadre du développement de cette activité, fin 2011, Coved a équipé le centre de stockage de déchets de Villenue, sur la commune de Maillet (Allier), d’un double

système d’affichage de la production électrique du site. Un premier panneau, visible depuis la route communale, affiche la production instantanée de KWh, tandis qu’un second, situé dans une pièce de commandement dédiée et visible des visiteurs, reporte un plus large nombre de données : production d’énergie, charge du moteur, qualité du gaz entrant, débit de gaz…

Coved prévoit de déployer ce système d’affichage sur l’ensemble de ses installations de stockage courant 2012.

« Maîtriser l’impact environnemental lié au traitement des déchets ménagers », Coved, la filiale propreté du groupe Saur, s’y engage chaque jour en partenariat avec les collectivités. Concrètement, cela se traduit par l’incitation des usagers au tri, l’optimisation des tournées de collecte et, bien entendu, la valorisation des matières et celle du biogaz en énergie.

* Pur Projet : organisation de préservation du climat par

la reforestation et la conservation forestière communautaires.

Site Internet : www.purprojet.com

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TERRITOIRES : Directeur de la publication : Brice Soccol.Directrice de la rédaction : Alexandra Bardet.Réalisation et Impression : Studio Mapi.

Photos : Fotolia, Saur-Sojasun, Fondation du patrimoine, Association des maires ruraux de France, Joël Robine.

Édité par la direction développement du groupe Saur.Pour nous écrire : territoires@saur.fr

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Pour recevoir les prochains numéros de TERRITOIRES par mail et inscrire de nouveaux contacts, écrivez-nous à : territoires@saur.fr

Depuis décembre 2011, Saur propose aux abonnés du Limousin de s’associer à la démarche du Groupe en faveur de la dématérialisation des factures et de la préservation du patrimoine rural. Une initiative qui pourra ensuite être généralisée à l’ensemble du territoire.

A chaque souscription d’un abonné à l’e-facture, Saur reverse 1 € à la Fondation du Patrimoine, qui accompagne les collectivités dans la restauration et la valorisation de leur patrimoine.

Lors de leur inscription au service de facture électronique, les limousins sont invités à désigner eux-mêmes le patrimoine qu’ils souhaitent soutenir : le canal des moines de l’abbaye cistercienne d’Aubazine (Corrèze), le jardin des sons et lumières de la Fondation La Borie à Solignac (Haute-Vienne) ou la maison natale de Martin Nadaud à Soubrebost (Creuse).

A ce jour, plus de 500 abonnés ont déjà participé à cette opération, qui s’achèvera le 1er décembre 2012.

Après la présentation des 23 coureurs de l’équipe à la presse, le 23 janvier, les bonnes nouvelles ne se sont pas fait attendre. Saur-Sojasun a reçu son invitation pour participer à la première grande course à étapes du printemps, la mythique Paris-Nice, qui se déroulera du 4 au 11 mars. Et après la brillante quatrième place de Jérémie Galland au Grand Prix de la Marseillaise, la première course de la saison, Jérôme Coppel a remporté, le week-end suivant, l’édition 2012 de l’Etoile de Bessèges.

Un partenariat inédit en faveur de la modernisation des services et de la valorisationdu patrimoine rural

Promotion de l’e-facture

Site Internet : www.fondation-patrimoine.org

Saur-Sojasunvise le haut du tableau !

SaiSon cycliSte 2012

Suivez l’équipe Saur-Sojasun sur les routes de France : www.saur-sojasun.com

Lors de la cérémonie des 10èmes Trophées de la Communication, fin 2011, le prix de la « Meilleure action de communication environnementale » a été décerné à Mission littoral, la tournée estivale de sensibilisation à l’environnement du groupe Saur.

Site Internet : www.littoral.saur.com

Mission Littoral,le village de l’environnementde Saur récompensé

Prix de la communication environnementale