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Décembre 2005 Lettre AECinfo N°50 1 infos AECInfo, la lettre d’information de l’acteur aquitain de la Société de l’information, est éditée par Aquitaine Europe Communication, 23 Parvis des Chartrons 33074 Bordeaux. Téléphone : +33 (0)5 57 57 01 01 Fax : +33 (0)5 57 57 97 17 Directeur de publication : Hervé LE GUYADER. Ont collaboré à ce numéro : Frédéric AUTECHAUD, Eric CULNAERT, Marcel DESVERGNE, François GILBERT, Laurent-Pierre GILLIARD, Sophie PEREZ-COULON. E-mail : [email protected] Ce numéro a été édité à 800 exemplaires par AEC. N°50 Décembre 2005 Retrouvez les archives d’AEC sur www.aecom.org IDATE 2005 La planète télécoms pense services p7 Territoires numériques Des services publics innovants p3/6 Proximité Accessibilité, réactivité, interopérabilité, les nouveaux critères des TIC locales. SMSI Avant Tunis, Bilbao p8

Territoires numériques Des services publics innovants · des maires de communes moyennes ou des professionnels du numérique permet de faire le point sur les tendances lourdes. Avant

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Décembre 2005 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ ■ 1

infos

AECInfo, la lettre d’information de l’acteur aquitain de la Société de l’information, est éditée par Aquitaine Europe Communication, 23 Parvis des Chartrons 33074 Bordeaux. Téléphone : +33 (0)5 57 57 01 01 Fax : +33 (0)5 57 57 97 17Directeur de publication : Hervé LE GUYADER. Ont collaboré à ce numéro : Frédéric AUTECHAUD, Eric CULNAERT, Marcel DESVERGNE, François GILBERT, Laurent-Pierre GILLIARD, Sophie PEREZ-COULON. E-mail : [email protected] numéro a été édité à 800 exemplaires par AEC.

N°50 Décembre 2005

Retrouvez les archives d’AEC surwww.aecom.org

IDATE 2005La planète télécoms pense services p7

Territoires numériques

Des services publics innovantsp3/6

ProximitéAccessibilité, réactivité,

interopérabilité, les nouveaux critères

des TIC locales.

SMSIAvant Tunis, Bilbao p8

2 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ ■ Décembre 2005

Depuis la rentrée de septembre nous avons parcouru de nombreux kilomè-tres pour participer ou organiser manifestations, rencontres, forums, entretiens, sommets. D’une soirée en Dordogne, d’entretiens en Gironde, de rencontres à Agen, de sommets à Bilbao et à Tunis, il est tentant de s’éloigner du quotidien, de soliloquer bien loin des préoccupations concrètes du terrain et d’extrapoler théoriquement.

Mais, dans le même temps, le croisement des interrogations partagées par des patrons de groupe mondiaux, des dirigeants d’Etats, des acteurs régionaux, des maires de communes moyennes ou des professionnels du numérique permet de faire le point sur les tendances lourdes. Avant tout, la richesse variée des actions, des attitudes, des solutions apportées à des situations identiques permet d’être optimiste sur nos capacités à participer aux changements.

Pour certains de nos interlocuteurs, les questions relatives aux TIC sont dépassées, devenues obsolètes, accessoires dans les débats qui agitent nos sociétés.

Il nous parait, au contraire, que pas un jour ne passe, sans que l’actualité des territoires ne nous oblige à traiter avec un pôle, une technique, un contenu, un comportement, un rejet ou un enthousiasme, tous liés au numérique.

Pourtant : réseaux haut, très haut débit, Wimax, Wifi , objets communi-cants, nouvelle génération de l’Internet, télévision sur téléphone, délocali-sation et relocalisation, éducation, images, lecture de la presse par le net, diagnostic santé à distance, patrimoine numérique, la liste est loin d’être close, tout cela dépend, naturellement de la maîtrise des systèmes électroniques et des machines intelligentes.

Et encore : les nanotechnologies comme les biotechnologies sont les fi lles ou les cousines des TIC. En tout état de cause, les TIC en sont toujours le système nerveux.

Pour d’autres de nos interlocuteurs, ce monde technicisé, qu’ils croient tou-jours pour demain, alors qu’il est notre présent, est glacé et destructeur, sinon mortifère. C’est ne pas écouter l’attente immense de ceux qui en sont privés, au sud comme dans de nombreux territoires du nord.

C’est ne pas y voir également les éléments structurants d’une civilisation diversifi ée qui, certes, remet en cause et dérange, mais qui crée aussi richesses et relations nouvelles. Ce qui pourrait inquiéter davantage, en revanche, c’est le peu d’importance accordé à l’accompagnement du changement. C’est le trop peu d’assurances données face à la peur du vide et des transformations inéluctables.

Pour d’autres personnes rencontrées, enfi n, c’est la fi n programmée du service public qui, pourtant, est le marqueur indéniable de nos sociétés et un des éléments les plus stabilisants.

Il faut donc réfl échir et proposer des réponses contemporaines, sinon anticipatrices, pour que fractures et refus se règlent et ne détruisent pas, encore plus, les équilibres toujours instables. La communication, le dialogue, l’échange, la pédagogie, la formation ont de beaux jours devant eux, mais il est nécessaire de les amplifi er en symbiose avec la nouvelle donne.

Il est rassurant qu’à chaque arrêt de ce chemin des découvertes, malgré les contraintes différentes, les réponses soient cohérentes. Seulement ces cohé-rences ne sont pas immédiatement perceptibles. Un travail considérable est à réaliser, mois après mois.

Revenu au bercail, au chaud de l’Aquitaine, dans les frimas de décembre, à nous tous de faire partager ces idées.

[email protected]

Edito

Retour à la maison

Les 3èmes Rencontres des Territoires Numériques d’Agen les 18 et 19 octobre derniers ont réuni 650 participants autour de 120 intervenants (Photo Agen Territoire Numérique).

Notre couverture

Neuf « Villes Internet » pour 2005La remise des labels Ville Internet s’est déroulée le 3 novembre 2005 en présence de Brice Hortefeux, ministre délégué aux Collectivités territoriales et de Jacques Pélissard, président de l’Association des Maires de France. Cette année, neuf villes d’Aquitaine ont obtenu des labels : Anglet (64) @@@ - Bayonne (64) @@@ - Bordeaux (33) @@@ - Lormont (33) @@@ - Mérignac (33) @@@ - Cenon (33) @@ - Saint-Médard-en-Jalles (33) @@ - Villenave d’Ornon (33) @ - Périgueux (24) @. Le ministre a précisé que la couverture du territoire national en liaisons haut-débit s’est accélérée en 2005. A ce jour, selon lui, les zones blanches concernent moins de 10% de la population tandis que les zones grises, où les offres sont moins diversifi ées et plus chères, concernent encore un peu plus de 40% de la population.

Des archives moderniséesGrâce au soutien du Conseil régional d’Aquitaine, les deux sites bordelais des Archives départementales de la Gironde devraient être regroupés en 2007 dans le quartier des Chartrons, sur un seul site fonctionnel et modernisé. Le projet prévoit notamment une salle de lecture de 80 places et l’intégration des TIC, avec l’ouverture de 30 postes multimédias. Le développement d’une base de données documentaires numérisées devrait permettre une articulation avec la Banque Numérique du Savoir d’Aquitaine (BNSA).

La Région soutient le LabriLe Conseil régional d’Aquitaine a apporté son soutien à trois laboratoires d’excellence en Aquitaine dont le Labri (Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique). Depuis 2002 le Labri est partenaire de l’Inria à travers l’Unité de Recherche Futurs. Le Conseil Régional a participé à son extension à hauteur de 6.480.000 euros soit 97 % du coût total.

Un site pour l’aprentissageRéalisé par l’agence pessacaise Systonic, le nouveau site web dédié à l’apprentissage en Aquitaine se veut un gisement d’informations pratiques pour les jeunes, les parents et les entreprises. C’est aussi un annuaire des formations disponibles et un mode d’emploi.

www.apprentissage-aquitaine.fr

En bref

Décembre 2005 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ ■ 3

3èmes RTN d’Agen - 2005

Les TIC mettent le cap sur les zones ruralesEn manque de services publics, les territoires ruraux voient dans les TIC la possibilité d’avoir « la proximité à distance »

Depuis leur création, les Rencontre des Territoires Numériques d’Agen mettent en évidence le potentiel offert par les TIC comme levier dans le développe-ment durable local : accessibilité au service public, aux réseaux numéri-ques, à la connaissance. Pourtant, les petites communes, surtout en milieu rural, subissent encore une discrimina-tion négative en matière d’accès dans la mesure où ces nouveaux outils y sont encore perçus comme potentielle-ment capables de réduire le relationnel humain entre les élus et les citoyens.

Un modèle suédois ?Invité des RTN, le journaliste Magnus Falkehed décrit la volonté de l’Etat suédois de mettre son administration en ligne pour répartir autrement les ressources humaines dans les services publics sans délaisser les zones rurales.On y développer plus de services de proximité en attribuant des postes aux agents là ils sont utiles.

Communautés d’actionPour mener à bien des actions TIC dans les toutes petites communes, les Com-munautés de communes s’avèrent très effi caces, même si les Pays sont parfois plus pertinents. Les responsables de la communauté de communes de Villan-draut (33) ont très vite senti qu’il fal-lait passer par l’intercommunalité pour réaliser trois projets : un intranet et un portail de services communautaires, un site touristique et l’accompagnement du déploiement du haut débit. Depuis, la Communauté de communes de Vil-landraut et le canton ont été choisis pour tester la carte d’identité électro-

nique.

Les Pays, plus appropriés ?Pour Jean-François Pin, de l’Institut national du Développement local, la question ne peut pas se trancher de façon arbitraire. Elle doit prendre en compte le type de besoins et les pro-jets à mettre en œuvre. La pertinence des structures dépend en général du nombre d’habitants : en milieu rural, le Pays est plus adapté. En milieu urbain, l’intercommunalité est la structure la plus pertinente. Alors, pays ou inter-communalité ? Par exemple, le projet de réseau Site Antenne Rurale de l’Atelier de Pédagogie Personnalisée (SARAPP) créé pour former une population à forte composante rurale en Midi-Pyrénées. Les subventions publiques étant in-suffi santes, ce projet se fi nance essen-tiellement par le paiement des heures de formation : un modèle économique quasi-marchand pour des missions de services au public. Aujourd’hui, il s’ins-crit dans une démarche européenne (projet EQUAL) mais il est construit en fonction du service et non pas des ins-titutions qui s’y intègrent.

Engagement collectifEn 2001, la ville d’Alençon a initié un projet en direction des usagers : Info Ville. L’objectif fi xé étant d’une part, de faciliter et simplifi er la vie des citoyens dans leurs relations avec l’administra-tion ; et d’autre part, d’améliorer les conditions de travail des agents dans la collectivité. L’une des réussites d’Info Ville est d’avoir fédéré aussi bien le monde public que le monde privé.

Symbolisée par l’affluence lors des sessions plenières, la fréquentation des 3èmes RTN d’Agen démontre le besoin d’information des territoires ruraux en matière d’usages TIC.

« Services compris »Les technologies de l’information ne peuvent plus être considérées comme des gadgets. Elles transforment la société en profondeur et sont le socle d’une nouvelle ère : celle de la civilisation numérique. Extraits de la session plénière inaugurale des 3èmes RTN d’Agen.

Pour Jacques Clouché, Président Agen Territoire numérique, Président de l’agglomération d’Agen : « Les NTIC se défi nis-sent comme des outils, parfois des gadgets, des systèmes. Mais elles sont surtout facteur de créativité, de citoyenneté, de mise en réseau. Bref, de services. ». Alain Veyret, Maire d’Agen : « nous avons une expérience à faire partager en ma-tière de TIC : l’intranet de la Mairie, le plan multimédia dans les écoles primaires, les espaces publics numériques. Le rôle des pouvoirs publics est bien sûr d’accompagner cette révo-lution mais n’oublions pas que de nombreux citoyens n’en bénéfi cient pas encore. ». Gabriel Chazallon, Président du Pays d’Albret et Vice président du Conseil général de Lot-et-Garonne précise : « Pour éviter la fracture numérique des territoires, les élus doivent s’assurer que le maximum de nos concitoyens puissent bénéfi cier de ces services. Ils sont la ba-taille du futur ». Bernard Vauriac, Délégué NTIC au Conseil régional d’Aquitaine « Le Conseil régional d’Aquitaine agit aussi bien sur les infrastructures que sur les services avec trois grands objectifs : L’égalité : la dorsale haut débit régionale est en cours de fi nalisation ; le savoir : la BNSA, le campus nu-mérique… ; L’excellence ». Jérôme Coutant, pour la Caisse des Dépots : « La notion de civilisation numérique pose de nombreuses questions : infrastructures, développement des services, usages. Parmi ces trois thèmes, les services sont un sujet majeur. Mais, comme le web a été inattendu, les services et les usages sont diffi cilement prévisibles ». Marcel Desver-gnes, Président d’AEC conclue : « effectivement, les TIC ne sont en rien des gadgets. Elles interviennent dans l’évolution de nos sociétés ». (...) « A l’écoute de tous les intervenants, on se rend compte combien le déploiement des TIC et de leurs usages ont besoin des alliances entre tous les acteurs »

Plénière d’ouverture comble pour entendre les politiques prendre position sur le rôle des TIC dans la vie locale.

4 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ ■ Décembre 2005

3èmes RTN d’Agen - 2005

Malgré les doutes, agir pour le haut débitFace au choix technologiques, les collectivités locales doivent opter pour des combinaisons adaptées à la nature de leur territoire et de leurs besoins.CPL, fi bre optique et xDSL pour le fi -laire ; satellite, wifi , Mesh et Wimax pour le sans fi l : les technologies haut débit sont inégales sur le plan de la sta-bilité, de la pérennité et des modèles économiques. Pour identifi er les bonnes pratiques, la DATAR a lancé un appel à projet en avril 2005. Il s’adresse à des partenariats entre des entreprises et de collectivités locales autour d’expé-rimentations innovantes et généralisa-bles. Le développement du haut débit ne consiste pas seulement en l’instal-lation d’infrastructures matérielles et technologiques. Il suppose l’émergence de nouveaux services et usages inno-vants, car il s’agit bien de bâtir ensem-ble (Etat, collectivités, citoyens, opéra-teurs) une société de l’information pour tous, dans des conditions transparentes, objectives et non discriminatoires.

Initiatives locales réussiesEn Saône et Loire, la Communauté urbaine de Le Creusot Montceau a dé-cidé de s’investir dans les TIC afi n de transformer son image. L’offre s’est dé-veloppée autour d’infrastructures SNCF existantes, aboutissant à la création d’une dorsale très haut débit en fi bre optique relayée par des technologies alternatives. Ce réseau est actif même si des zones blanches persistent. Autre exemple, celui de la Communauté d’ag-glomération d’Agen qui prévoit trois ni-veaux de service : 2 Mégabits sur tout le territoire ; 10 Méga pour les entreprises

et les sites publics ; plus de 10 Mégas pour les grands comptes administratifs et privés. Développé en délégation de service public en mode concessif, la collectivité a choisi de laisser la liberté des technologies aux candidats mais d’imposer un niveau de service.

Continuer à agirPour la Caisse des Dépôts, les collectivi-tés doivent continuer à agir en matière de TIC pour le développement local. Quelques chiffres à l’international mon-trent que partout ailleurs, les Etats et les territoires agissent : à Hong Kong, 50% des abonnés sont en ADSL avec plus de 100 Mégabits symétriques ! ; au Japon, en dix ans, tout le réseau a été réalisé en fi bre optique. En France, 140 projets d’infrastructures haut débit accompagnés et 52 projets en cours de déploiement

Le haut débit, un équipement collectif de plus pour l’agglomération d’Agen.

Depuis le 1er janvier 2005, les collectivités territoriales doivent pouvoir réceptionner les réponses aux appels d’offre sous forme électronique. Créatrice de la plateforme achatpublic.com et de FAST, un outil proposant quarante applications pour la gestion courante des collectivités territoriales, la Caisse des Dépôts est particulièrement active autour de ces infrastructures de confiance. Mais les systèmes, petits ou grands, ne sont qu’une partie de la réponse.

Solution mixteEn Bretagne, la commune de Lannion a choisi une solution mixte : elle fait appel à la plateforme achatpublic.com pour des marchés supérieurs à 230 000 euros et a développé, pour 500 euros, une solution en interne pour ses autres marchés. Après une dizaine de mois d’existence, 50% des dossiers sont retirés via le site mais toutes les réponses continuent d’arriver sous forme papier. Les réticences sont encore fortes, même du côté des entreprises. De leur côté, les collectivités territoriales avancent doucement, et l’Etat aussi.

Acte expérimentalLe projet « Actes » a pour objectif de dématérialiser les transmissions de données entre collectivités et préfecture, notamment pour le contrôle de légalité. Concrètement, les collectivités envoient les actes sur un serveur hébergé au ministère de l’Intérieur, qui renvoie un accusé de réception et les délibérations aux préfectures (et sous-préfectures). Une convention doit être signée entre la collectivité et la Préfecture. A noter aussi, que tous les personnels concernés devront être formés et accompagnés. Basé sur le volontariat, il est pour l’instant expérimental.

Dématerialisation, acte 2La pratique avance malgré des réticences.

www.ville-lannion.frhttp://achatpublic.com

Accessibilité : une démarche moraleRendre un site accessible, c’est augmenter sa qualité au bénéfi ce de tous les usagers, handicapés ou pas.

Le 18 janvier 2005, le projet de loi sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a été adopté à l’Assemblée Nationale. L’article 25 oblige les sites publics à rendre leurs contenus et leurs services accessibles aux personnes handicapées. Le décret de loi n’a pas encore été voté mais cer-taines collectivités ont pris les devants. En 2004, le site Communauté des com-

munes de Châlon Val de Bourgogne est la première structure publique à obtenir le Label Or Accessiweb. Pour le chef de projet Nicolas Descloux, « l’accessibilité est un engagement politique et moral. Je n’y serais pas arrivé sans le soutien fort de mon élu ». En 1998, l’Union des Aveugles du Sud Ouest a ouvert le Cy-berbraille, un cybercafé équipé de Plage Braille et gratuit.

Accessiweb www.accessiweb.orgBrailleNet www.braillenet.org

Sondage des villes moyennesA l’occasion des RTN, la Fédération des Maires des Villes Moyennes a dévoilé les résultats d’une enquête qu’elle a réalisée auprès de 173 villes et de leurs intercommunalités. Trois axes : l’accessibilité numérique des villes et de leurs communautés, leurs actions en faveur du développement des services en ligne à l’attention des habitants et leur utilisation des TIC dans la gestion quotidienne.

Les résultats complets de l’enquête sont en télé-chargement dans la rubrique « Actualités » du site de la FMVM.

www.villesmoyennes.asso.fr

Décembre 2005 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ ■ 5

La carte de la mutualisation Avec les TIC, les systèmes de gestion des services publics se renouvellent et tendent à une mutualisation des données, notamment à travers les Systèmes d’Information Géographiques.

Avec le Référentiel à Grande Echelle (RGE®), l’Institut Géographique Natio-nal (IGN) entend répondre aux nou-veaux usages des utilisateurs de l’in-formation géographique. Sa démarche partenariale avec les services de l’Etat et les collectivités territoriales et loca-les permet de s’orienter vers une mu-tualisation et un plus grand partage de l’information. Des projets de diffusion du RGE sont actuellement en cours sur la région Aquitaine. Enjeu ? : une vision globale et une meilleure visibilité des actions de l’Etat.

En AquitaineDans les Landes, l’Igecom Adacl 40 permet aux collectivités membres de consulter un cadastre commun. Ce SIG départemental soutenu par l’Associa-tion des Maires des Landes a également bénéfi cié des concours de l’Union euro-péenne, de la Région et du Départe-ment. En Dordogne, l’Atelier de Géogra-phie Rurale Numérique (AGRN) réunit 92 communes dont 80 à tendance ru-rale. Parti du terrain, l’AGRN a progres-sivement mis en place ses outils avec le soutien de communes et de communau-tés de communes de la vallée de l’Isle, du Pays de l’Isle en Périgord et de la Région.

Réussite réunionnaiseA l’initiative du Conseil Général de la Réunion, l’ensemble des collectivités locales, des services d’Etat et des con-cessionnaires de réseaux ont opéré une numérisation de leurs cadastres et ré-seaux selon un cahier des charges com-mun. La Poste, partie prenante d’une future base d’adresses géolocalisées, s’est associée à ce projet.

www.adacl40.com

Les services gagnants de l’e-administrationLa gestion de la relation citoyen, cœur d’un intranet réussi. L’intégration des TIC dans les systèmes d’information des collectivités peut apporter une valeur ajoutée à l’admi-nistration : réactivité accrue, partage des données, travail collaboratif. Pour atteindre ce résultat, le potentiel d’un intranet à engendrer une réorganisation globale de la gestion de l’information est acquis. A Nevers par exemple, le dé-veloppement d’une telle infrastructure a été favorisé par l’existence préalable d’un réseau informatique.

la Gestion Relation CitoyenLa Gestion Relation Citoyen (GRC) ré-sulte d’une plateforme de téléprocédu-res, notamment développée par des so-ciétés privées. En France, une centaine de villes, dont la commune d’Argen-teuil, ont été équipées par la société Localéo avec des plateformes GRC. Une

des particularités de cette plateforme est de pouvoir communiquer par SMS. Les agents, les usagers et administrés ne sont pas de simples consommateurs de services numériques. Ils sont aussi producteurs d’informations. Adopter leurs usages quotidiens des TIC ne peut que favoriser le rapprochement entre service public et utilisateur / usager.

www.ville-nevers.fr www.ville-argenteuil.fr www.localeo.com

Les SIG adoptent des cartes communes pour partager des données locales.

Des procédures réactivesMessages vocaux, envois de SMS, les TIC offrent une grande réactivité aux collectivités pour la gestion de crise et les alertes. Dans la gestion de crise, les maires ont des responsabilités, et un cadre réglementaire à respecter : le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) (cf le décret n°2005-1156 du 13 septembre 2005). Il s’agit de mettre en place un système de diffusion d’informations et d’alertes auprès des citoyens, à partir d’une base citoyens constituée par la ville.

Le Fil Citoyen de MarmandeEn partenariat avec France Télécom, la ville de Marmande a créé un Fil Citoyen pour renforcer les relations de proximité avec ses adminis-trés et les prévenir en cas d’alerte ou de crise. Ce système de diffusion d’informations repose sur l’envoi de messages vocaux téléphoniques (appareil fi xe ou portable), de SMS, de courriels ou de fax aux administrés préalablement et volontairement inscrits. Bien adapté aux situations de crise, le SMS permet d’assurer une communication de masse (per-sonnalisée ou non) ou restreinte, mais aussi non intrusive, personnelle et sécurisée. Moralement responsable de l’utili-sation de ce service, la municipalité veille à ne pas « noyer » ses usagers de messages parasites. Ce Fil a été mis en place dans le cadre de l’Agenda 21.

www.mairie-marmande.fr/fr/pratique/fil.htm

Les TIC de l’action socialeL’action sociale domestique les technologies pour plus de proximité. Exemples concrets.

Le Conseil Général du Nord et l’APALa société Bizzdev a développé une application pour Pocket PC permettant aux travailleurs sociaux d’accé-der aux informations et de compléter un dossier. Sur l’écran, l’information apparaît pré-codée. Du coup, le professionnel se concentre sur son cœur de métier et non pas sur des fonctions administratives secondai-res. Avec cet outil, le traitement d’un dossier APA va trois fois plus vite.

Le MAP de DordogneLe projet MAP (mobile adaptative procedure) s’adres-se aux agents administratifs en contact direct avec les usagers. Multicanal, il reconnaît le langage naturel (sonore ou écrit) et recherche la meilleure réponse possible dans une banque de données mutualisées. Chaque nouvelle question (et donc réponse) est en-registrée dans la base de données augmentant ainsi ses capacités. Entre autres partenaires, la CAF a mis à disposition toutes ses informations. En 2005, MAP est en cours de généralisation dans tous les CMS (centre médico-sociaux) et les unités territoriales du département.

Bizzdev www.bizzdev.net Conseil Général de la Dordogne www.cg24.fr

6 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ ■ Décembre 2005

3èmes RTN d’Agen - 2005

Plus que jamais, équiper l’écoleLes initiatives des équipes éducatives et la volonté politique locale sont déterminantes pour équiper l’Ecole en TIC mais des différences notables subsistent entre zones rurale et urbaine.

Dans les collectivités locales, les équi-pements informatiques représentent des choix budgétaires importants qui doivent être justifi és et planifi és. Les fi nancements en équipements infor-matiques sont désormais plus lourds. D’où la nécessité de tabler sur le long terme et de privilégier plus que jamais le partenariat collectivités et Etat pour prendre les bonnes décisions. Les salles multimédia des établissements scolai-res cèdent la place aux outils numéri-ques de deuxième génération : tableaux blancs interactifs, ordinateurs portables individuels, solutions nomades.

Des équipements adaptésIl n’est pourtant pas nécessaire d’inves-tir dans du matériel coûteux. L’équipe-ment informatique doit être adapté aux pratiques de la classe. Aujourd’hui, les acteurs institutionnels tels que le Dé-partement préfèrent ainsi fi nancer des projets pédagogiques innovants en TIC. Un des meilleurs exemples en milieu scolaire est sans doute l’opération « Un collégien, un portable » qui n’est pas un simple apport de matériel. Si ces nou-veaux outils numériques conditionnent

d’autres usages pédagogiques et fi nale-ment d’autres relations enseignants / élèves, ils supposent néanmoins un temps d’adaptation pour pouvoir mieux se les approprier car ils modifi ent sen-siblement le travail réalisé en classe et au domicile de l’élève.

Quels usages pédagogiques ? Par dela les ruptures pédagogiques, les spécialistes réunis à Agen remarquent l’émergence de :- nouvelles pratiques : communication, production, activités de compréhension (texte, images, son) ;- nouveaux espaces d’apprentissage ;- nouveaux usages : correspondance, recherche et création.Les TICE apportent plus d’interactivité, de réactivité et permettent une plus grande déclinaison en détail d’une dis-cipline. Par exemple, le tableau interac-tif offre une multiplicité de possibilités de présenter, détailler et d’investir l’Histoire. La présence banalisée du réseau, à bas ou haut débit, permet à l’enseignant de publier les données uti-lisées en classe pour une réutilisation possible par l’élève, chez lui, sur son portable.

Problèmes de maintenanceAu-delà de l’acquisition de l’équipe-ment, se pose malgré tout le problème de la maintenance, de l’utilisation et de la technicité du matériel. A l’échelle des écoles des petites communes, le rôle des municipalités est plus que jamais essentiel : soit sous forme contrac-tuelle, soit sous forme de dépannage ponctuel. Faudrait-il s’orienter vers des solutions de leasing ?

Pour un praticien comme Alain Vey-ret, chirurgien et maire d’Agen, les TIC peuvent faciliter certaines pratiques en neurochirurgie ou en radiologie où le pronostic de deux médecins en temps réel est parfois vital.

Hôpital à domicileFace à la désertion des zones rurales par les méde-cins, les TIC prouvent toute leur utilité. En Bretagne, les deux pôles - patient à domicile et hôpital local - du projet Altermed sont actif sur Belle-Île, Houat - du projet Altermed sont actif sur Belle-Île, Houat - du projet Altermed sont

et Hoëdic, trois territoires isolés. La HAD (hospitalisation à domicile) y est rendue possible grâce à un système de visualisation à distance installé chez le patient.

Questions juridiquesD’un point de vue juridique, le DMP (dossier médical personnalisé) sou-lève aujourd’hui beaucoup de ques-tions. Il était « éclaté, inaccessible, propriété du médecin » ; il devient « délocalisé, accessible et unifi é ». La loi de 1978 garantit à tous la possibi-lité de refuser que certaines informa-tions y soient consignées mais exige un « motif légitime ». C’est au fond la notion de secret professionnel qui est remise en cause.

Progrès de la télésantéLa place des TIC dans le secteur de la santé est encore un sujet sensible mais certains projets sont prometteurs.

Les acteurs du monde de l’éducation réunis à Agen.

Educnet - Tic et Education www.educnet.education.fr

Projet Altermed www.megalis.orgLe DMP www.d-m-p.org

Le collège convoque les parents sur le webLe collège Rayet de Floirac (33) a créé sur son site un « espace parents » qui permet aux familles de suivre la scolarité de leurs enfants sur internet. Les parents peuvent ainsi connaître les résultats de leurs enfants en temps réel et réagir si nécessaire dans le prolongement de l’action éducative. Ce nouveau moyen de communication a connu un démarrage en trombe depuis le 5 octobre. Pour M. Lesca, principal adjoint et webmaster du site, ce succès est surprenant et très encourageant.

Le programme des RTN s’est ouvert aux rencontres professionnelles : éducation (notre photo), tourisme, affaires régionales et départementales y trouvent un cadre d’échange élargi.

Décembre 2005 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ ■ 7

Amélie et les déchets électroniques Mené par l’Adera et retenu par la Commission Européenne dans le cadre du projet «Life Environnement», le programme «Amelie» vise à une meilleure gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Cette action a débuté en septembre 2005 et s’achèvera en février 2008. Les entreprises aquitaines pourront bénéfi cier des retombées de ce programme de recherche qui leur précisera les meilleures solutions en termes de brasage sans plomb, de test, de stockage de composants.

Le site haut débit des Pyrénées-AtlantiquesDélégataire pour la réalisation et l’exploitation commerciale du réseau départemental à haut débit voulu par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, IRIS 64 met en ligne un site présentant l’ensemble du projet et des informations pratiques pour quatre profi ls : particulier, secteur public, entreprise et professionnel des télécoms.

www.iris64.fr

Portail des services de l’Etat en DordogneInauguré le mois dernier par le Préfet, le portail internet des services de l’Etat en Dordogne livre accès à un fl ux d’actualités et à un ensemble d’informations très complet sur l’organisation des différents services implantés dans le département.

www.dordogne.pref.gouv.fr

Couverture de la TNTLe groupe de travail conjoint entre le CSA et la direction du développement des médias (DDM) sur la couverture de la télévision numérique terrestre (TNT) vient de rendre son rapport. Celui-ci formule plusieurs propositions afi n d’accélérer le déploiement de la TNT en vue de couvrir près de 70% de la population avant la fi n de l’année 2006 et 85 % en mars 2007 deux ans après son lancement.

70% des coups de fi l seront mobiles en 2009Selon les analystes du groupe Gartner, 70% des communications téléphoniques vocales émises dans le monde en 2009 le seront via des téléphones mobiles. La raison principale en serait la chute radicale du prix des terminaux mais aussi un recours plus systématique à des réseaux type Wi-Fi. Les mêmes experts estiment à trois milliards le nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles en 2010.

Génération mobileL’étude réalisée pour l’AFOM (Association française des Opérateurs mobiles) par l’institut TNS Sofres dessine de manière claire le profi l d’une « génération mobile », qui recouvre une « génération multimédia ». Cette génération des moins de 40 ans appréhende le mobile d’une manière plus intuitive que ses aînés, lesquels reproduisent avec le mobile les comportements qu’ils ont pu avoir avec le téléphone fi xe sans aller vers les usages multimédia. L’étude révèle l’apprentissage de la joignabilité, mais aussi de l’injoignabilité à travers des arbitrages faits en un temps record pour décider ou non de prendre un appel reçu. 95% des Français entre 18 et 24 ans ont au moins un téléphone mobile.

www.tns-sofres.com/etudes/pol/031105_telmobiles.pdf

En bref

Tout vient du même tuyauDu 22 au 24 novembre, les Journées de l'IDATE à Montpellier ont évalué la convergence numérique globale en cours.

Dédiés à la fois au Japon et à l’économie du haut débit, la conférence annuelle de l’IDATE a mis l’accent sur les pratiques émergentes des grands consommateurs de réseaux que sont devenus, en peu de temps, les foyers connectés.

De l’accès aux servicesL’an dernier, le secteur des TIC représen-tait 6% du PIB et 40% de la croissance dans l’Union Européenne. 2005 s’est caractérisée par une poursuite de l’aug-mentation des débits avec la technologie ADSL2+ mais surtout avec le lancement de vastes déploiements de réseaux FTTH de fi bres optiques jusque chez l’abonné (remplaçant les réseaux de fi ls de cuivre). Corée, Japon, Australie, la liste des pays s’allonge où les opérateurs historiques ou alternatifs se lancent dans le rempla-cement de leur réseau par du FTTH. Cette année à également vu la concurrence se renforcer sur les nouveaux services (haut débit sur les mobiles) et, plus étonnant, sur l’ergonomie des « box » (LiveBox, FreeBox, AOLBox…) qui deviennent le terminal d’accès à l’univers numérique.

Multi-connexion généraliséePour Andrew Burke, PDG de BT Entertainment, nous sommes enfi n au croisement d’un marché de masse tracté par les besoins des consommateurs avec la disponibilité du haut débit et des technologies audio vidéo. Mais à l’heure où le consommateur se fait acteur – 57% des ados américains publient sur le net de la musique, des photos ou du texte – marché et services doivent s’adapter. En matière de sécurité, les outils de protections des hommes (des enfants surtout) et des machines (virus, pare-feu) restent à généraliser et à déployer. On trouve aujourd’hui dans les foyers des équipements dignes des entreprises ; des réseaux sans fi ls relient plusieurs ordinateurs, la télévision, la HiFi. La simplification des outils de communication entres ces appareils tout comme le développement d’outils de gestion de tous ces contenus est nécessaire. Sur le même créneau, on assiste à une forte croissance du support client à domicile (geeksquad.com par exemple). Cette convergence de la communication des appareils numériques devrait favoriser le retour en force de la

domotique, que l’on appellera désormais monitorage (contrôle du chauffage, surveillance, etc).

Le nouveau programme TVLa télévision par Internet (l’IPTV) est aujourd’hui une réalité même si, comme le rappelle Serge Tchuruck PDG d’Alcatel, personne n’aurait parié là-dessus il y a 3 ans. Pour l’instant l’IPTV reproduit le modèle traditionnel du fonctionnement de la télévision que nous connaissions, mais les transformations arrivent et nous devons nous attendre à trois changements majeurs. Tout d’abord, l’accès à une meilleure TV – sur un plan technique – avec une meilleure qualité d’image, l’arrivée de la haute défi nition (TVHD), les guides de programmes interactifs en ligne. Ensuite, nous allons vers une télévision personnalisée, nous permettant de prendre en compte notre temps et nos goûts. En combinant le magnétoscope numérique (DVR - Digital Video Recorder) et la vidéo à la demande (VOD – Video On Demand) le téléspectateur pourra se composer ses propres programmes et les voir quand il l’aura décidé. Enfi n, la télévision de communauté va permettre de suivre un programme à plusieurs, à distance. Par exemple, Alcatel lance sur ce créneau l’AmigoTV couplant la messagerie instantanée et la télé ; ainsi, pendant un match par exemple, les spectateurs vont pouvoir « chatter », s’envoyer des icônes ou images.

Et ensuite Pour le panel de spécialistes présent lors des journées de l’IDATE, les prochaines années verront une très forte progression des abonnés au téléphone connecté en VOIP (téléphone par Internet – on cite un tiers des abonnés à l’horizon 2010), une progression des débit avec le dé-ploiement de la fi bre jusqu’au domicile (FTTH), le développement de la vidéo sur mobile mais aussi une redéfi nition nécessaire des cadres réglementaires. Les acteurs traditionnels et régulés de la téléphonie (fi xe ou mobile) et de la télévision voient en effet avec inquié-tude l’arrivée sur le marché de nouveaux compétiteurs, non régulés comme Skype/eBay, Google ou Yahoo.

Journées IDATE

8 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ Lettre AECinfo N°50 ■ ■ Décembre 2005

AgendaDécembre

15 AEC - FINGPublication Ci’Num 2005

Le compte-rendu des premiers Entretiens des Civilisations numériques de Margaux.Disponible en PDF sur le site www.cinum.org

16 AEC - Caisse des Dépôts - Terrasses de la Cité MondialeBordeaux Couverture ADSL du territoire ; et après ?

Comment faut-il articuler la stratégie de l’opérateur historique, les possibilités offertes par l’article L1425 et la perspective de l’attribution de nouvelles fréquences WiMAX au niveau régional ? A l’échéance 2020 le standard international pourrait être de disposer de fibre optique au pied des bâtiments.Cocktail dans les Salons Pernod Inscriptions : http://inscription.aecom.org 05 57 57 01 01

8 Conseil régional d’Aquitaine - Campus de BordeauxTalence Forum aquitain de la recherche

La communauté des chercheurs aquitains est invitée à participer à cette journée autour de deux tables rondes : développer les échanges entre disciplines scientifiques, entre laboratoires et entreprises : le rôle stratégique de la Région ; la place des Régions face aux interrogations du monde de la recherche.

8 9 10 ESTIABiarritz Virtual Concept

Congrès international sur l’image virtuelle appliquée à l’industrie, qui rassemblera 200 chercheurs et industriels.

AQUITAINE :PLUS D’ABONNÉS À LA TÉLÉVISION PAYANTE OU À INTERNET ?Réponse le 3 février lors de la présentation de l’édition 2006 du DiagnosTIC AEC.

Outre le choix du thème « Société de l’Information » et celui d’une orga-nisation en deux étapes : Genève en décembre 2003 et Tunis en Novembre 2005, les Nations Unies avaient égale-ment innové en matière de préparation et d’organisation du Sommet Mondial pour la Société de l’Information, en reconnaissant et en y associant secteur privé, société civile et pouvoirs locaux.Ces derniers, regroupés désormais sous la bannière de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU, www.cities-lo-calgovernments.org/uclg) ont ainsi entamé, dès 2001, un processus de mobilisation, de concertation et de for-mulation de leur vision, débouchant sur un ensemble de propositions d’actions, en vue de jouer pleinement leur rôle dans la société de l’information.

C’est ainsi qu’en préalable au Sommet onusien de Genève s’était tenu le Som-met de Lyon (http://www.cities-lyon.org), c’est ainsi qu’une semaine avant le Sommet de Tunis se tint à Bilbao, du 9 au 11 novembre 2005, le « 2ème Som-met Mondial des Villes et des Pouvoirs Locaux sur la Société de l’Information » (www.it4all-bilbao.org), organisé par la Région Euskadi.

Présence aquitaineLa délégation aquitaine présente durant ces trois jours a ainsi pu ren-contrer, écouter, échanger avec les 2300 participants représentant villes,

provinces et régions du monde, au cours de conférences, de débats et des nombreux ateliers thématiques portant sur les sujets relevant désormais plei-nement des compétences des acteurs locaux, tels que e-administration, e-democratie, infrastructure, ou encore de questions dont le croisement suscita parfois d’intéressantes confrontations, comme celles des « partenariats public-privé » et de « culture et identité ».

Nos membres aquitains purent aussi, en avant première, découvrir les déclara-tion et plan d’action de Bilbao (http://www.it4all-bilbao.org/declaracion), dont la synthèse, « La déclaration de Bilbao » vient d’être transmise lors de la séance de clôture du Sommet de Tunis, après avoir été présentée au Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan.Ils vinrent également assister aux présentations effectuées, en plénière comme en atelier thématique, par les membres d’Aquitaine Europe Communi-cation, notamment la lecture en séance de clôture, par Marcel Desvergne, des « Conclusions du Forum Des Civilisations Numériques (Ci’Num) ».Ils réalisèrent enfin combien nos régions, voisines, sont toutes deux mobilisées à faire des questions et des enjeux du numérique un axe de déve-loppement primordial.Agur !

L’Aquitaine au Sommet de Bilbao.Les Cités et Gouvernements Locaux Unis ont accueilli une délégation de décideurs aquitains dans le cadre du 2ème

Sommet des pouvoirs locaux organisé par la région Euskadi en préambule au Sommet de Tunis, second volet du Sommet Mondial sur la Société de l’Information voulu par l’ONU.

Marcel Desvergne présentant les conclusions des premiers Entretiens des Civilisations Numériques à Bilbao lors du 2ème sommet mondial des pouvoirs locaux.

Hervé LE GUYADER

SMSI, 2ème acte