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RETOUR À L'ACCUEIL Studiolo MAQ (page en construction) Studiolo : nom masculin (italien studiolo). Petit cabinet de méditation et de travail, dans l’Italie de la Renaissance. La Maison de l’architecture du Québec vous invite à compléter cette page spécifiquement dédiée aux articles de recherche inédits et autres contenus dits « savants » du monde de l’architecture. SOMMAIRE Concours Jeune critique MAQ en architecture, édition 2012 Le Pavillon russe d’Expo 67 Texte de Maïa Djambazian Prix spécial de la MAQ au Concours jeune critique MAQ en architecture, édition 2012 LA MAISON SYMPHONIQUE DE MONTRÉAL : L’ARCHITECTE ET LE MUSICIEN SE RENCONTRENT L’OSM a enfin une maison Après 77 ans d’existence, et une trentaine d’années d’attente, l’Orchestre symphonique de Montréal peut enfin se sentir chez lui. Inaugurée en septembre 2011, la Maison symphonique de Montréal fut le fruit d’un réel travail d’équipe : architectes (Diamond and Schmitt et Ædifica), ingénieurs (SNC Lavallin), acousticiens (Artec)… et bien sûr, l’OSM. De l’extérieur, la forme de l’édifice reste plutôt simple, anonyme même : un pavé aux côtés vitrés, partiellement recouvert d’une surface grise striée et parsemée d’ouvertures inégales. Verre, béton, métal perforé. Bref, un patchwork de textures peu expressif.

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RETOUR À L'ACCUEIL

Studiolo MAQ (page en construction)

Studiolo : nom masculin (italien studiolo). Petit cabinet de méditation et de travail, dans l’Italie de la Renaissance.

La Maison de l’architecture du Québec vous invite à compléter cette page spécifiquement dédiée aux articles de recherche inédits et autres contenus dits « savants » du monde de l’architecture. SOMMAIRE Concours Jeune critique MAQ en architecture, édition 2012 Le Pavillon russe d’Expo 67

Texte de Maïa Djambazian

Prix spécial de la MAQ au Concours jeune critique MAQ en architecture, édition 2012

LA MAISON SYMPHONIQUE DE MONTRÉAL : LÀ OÙ L’ARCHITECTE ET LE MUSICIEN SE RENCONTRENT

L’OSM a enfin une maison Après 77 ans d’existence, et une trentaine d’années d’attente, l’Orchestre symphonique de Montréal peut enfin se sentir chez lui. Inaugurée en septembre 2011, la Maison symphonique de Montréal fut le fruit d’un réel travail d’équipe : architectes (Diamond and Schmitt et Ædifica), ingénieurs (SNC Lavallin), acousticiens (Artec)… et bien sûr, l’OSM.

De l’extérieur, la forme de l’édifice reste plutôt simple, anonyme même : un pavé aux côtés vitrés, partiellement recouvert d’une surface grise striée et parsemée d’ouvertures inégales. Verre, béton, métal perforé. Bref, un patchwork de textures peu expressif.

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Pour le piéton, difficile de deviner que derrière les parois lisses du bâtiment et son allure contemporaine se trouve une salle de concert destinée à la musique classique. Toutefois, en prenant un peu de distance, les observateurs intéressés remarqueront un élément architectural surprenant : des boiseries ondulantes se prolongeant au-delà de la façade, légèrement en recul. Avant de comprendre d’où elles viennent, il faudra continuer la visite…

À l’intérieur, rien de bien excitant hormis les quelques variations de hauteur du plafond dues au jeu de paliers. Avec l’idée de mettre tous les espaces à profit, les architectes ont conçus ces lieux secondaires pour accueillir des récitals. En amenant la structure à la même hauteur que l’esplanade de la Place des Arts, et en vitrant la façade du sol au plafond, les limites entre les espaces intérieurs et extérieurs se brouillent… Un spectacle d’occasion pour les curieux passant par hasard sur l’esplanade. La seule attraction dans ces espaces, une œuvre suspendue au plafond réalisée par le collectif d’artistes québécois BGL. C’est sûrement des Québécois qui ont fait ça matérialise les ondes sonores sous forme de trois spirales faites avec des pièces venant d’instruments de musique divers en laiton, chrome, bois…

Il y a aussi des espaces plus privés. Des foyers à l’abri des regards offrant des lieux de rencontre plus intimes entre solistes et donateurs. Dans l’un d’eux,Mouvements, l’œuvre lumineuse de Dominique Blain, sert en quelques sortes de rideau, tout en animant la façade tel un nuage de flûtes traversières.

Derrière les parois boisées qui bordent ces espaces d’un côté, c’est l’auditorium. Où que l’on soit dans le bâtiment, il rappelle sa présence, nous aide à nous repérer et amène une touche plus chaleureuse.

Une salle vivante Quand on entre dans l’auditorium, on remarque avant tout sa luminosité et son unité. En contraste avec les espaces précédents, transparents et orientés vers l’extérieur, la salle de l’OSM, elle, semble plutôt s’isoler du reste du monde. Hermétique. Elle nous donne l’impression d’avoir été sculptée dans un bloc de bois, tellement son traitement est uniforme.

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La Maison symphonique porte bien son nom. Le hêtre, avec ses tonalités orangées, illumine la salle, dégage une atmosphère d’intimité et une chaleur propre à une maison, un chalet. Si le bois est partout, les finis sont multiples : mat, lustré, rugueux. Cette différenciation des textures, tout comme les unités de plâtre blanches qui strient les murs en bois, permet d’avoir des sons plus doux et plus clairs.

Les formes sont voluptueuses, des balcons aux murs, en passant par les niches d’entreposage servant à cacher les rideaux acoustiques absorbants. Puis, on reconnait les formes courbes vues à l’extérieur qui, au-delà de leur fonction esthétique, servent à cacher le matériel de ventilation qui se trouve sur le toit.

À chaque représentation, la salle prend vie et se réinvente. Rideaux, auvents, scène, lumières se réajustent pour offrir les conditions les mieux adaptées aux œuvres musicales. Chaque élément architectural est au service de la performance musicale de l’auditorium, sans pour autant négliger l’esthétique.

Au centre de la scène, l’orgue. Une œuvre spectaculaire en cours de réalisation par Casavan et frères. Plus de 6400 tuyaux argentés qui dominent la salle et lui ajoute une pointe de brillance.

Ici, la musique n’est pas juste l’objet du bâtiment; elle inspire la forme de ses éléments architecturaux.

Le Pavillon russe d’Expo 67

La Maison de l’architecture est heureuse de présenter une recherche exceptionnelle de l’historien Fabien Bellat. Il nous raconte son enquête sur le Pavillon russe d’Expo 67 qui, du Canada à Moscou, l’a lancé dans une quête digne d’un vrai

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roman d’espionnage! Qu’est devenu le Pavillon? Qui était au juste Posokhine, son concepteur, architecte proche du pouvoir? Jusqu’où peut mener la Guerre froide et les vanités nationales, dans le domaine de l’architecture?

Fabien Bellat est Docteur en Histoire de l’art de l’Université Paris X. Ses recherches (menées entre autres auprès de l’Institut d’Architecture de Moscou) et publications se centrent essentiellement sur l’étude de l’architecture soviétique. Attentif aux formes architecturales, au positionnement des artistes dans l’univers russo-soviétique, Fabien Bellat axe ses travaux sur l’impact de la propagande dans la création, sur les échanges entre la Russie et les autres cultures du XXe siècle. De 2005 à 2008, il a enseigné à l’Université de Nantes, et en 2011 à l’Université du Québec en Outaouais. Ses communications ont été données dans les universités de France (dont la Sorbonne et Rennes II), Angleterre (Liverpool Hope University), Russie (Université d’État de Moscou), Canada (dont l’Université du Québec à Montréal, McGill) et États-Unis (Savannah College of Art and Design), ou dans des musées (Museo Nacional de Bellas Artes, Cuba)… De plus, il vient de rejoindre l’équipe scientifique de la future exposition Le Nôtre 2013 au Château de Versailles (pour y présenter l’influence du jardin à la française en URSS) et a été nommé Chercheur associé à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles. Télécharger la recherche de Fabien Bellat en version PDF.

Télécharger le communiqué de la conférence donnée par Fabien Bellat le 27 août 2012.

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Regarder le reportage de Radio-Canada sur les recherches de notre conférencier, Fabien Bellat. Les mystères du Pavillon russe d’Expo 67 résolus!

Voir la une du Devoir du lundi 27 août 2012 / Lire l’article complet.

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Comme ACDF, ARCHITEM, LUXTEC et SOPREMA, devenez membre VIP du club des Amis de la MAQ !

Au diable le 5 à 7, la table ronde, la conférence. Reprenons ensemble la nouvelle formule du Café des Z’Architectesinaugurée l’année dernière! Ces rendez-vous décontractés donnent, à dates

régulières, l’occasion d’échanger, entre amis, collègues et citoyens, comme on le ferait au bistro du coin.

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Le Café des architectes 04 – Saison 02 : L’architecture paramétrique : vers quels futurs ?

Lundi 18 février 2013 Arrivée : à partir de 17h40 Réservation recommandée

Cafetiers invités : les architectes Maxime Moreau et Maurice Martel (Architecture Open Form), Son N. Nguyen (UdM), l’artiste et scientifique Nicolas Reeves (UQAM et laboratoire Nxi Gestatio), l’ingénieure Maria Mingallon (ARUP) et l’écrivain Ollivier Dyens (U. Concordia). Avec Pierre Côté (U. Laval), modérateur.

Dans le cadre de l’exposition Protéiforme : architecture paramétrique présentée à la MAQ par Architecture Open Form (Maxime Moreau et Maurice Martel), ce Café des Z’A sera un peu spécial. Nos Cafetiers issus d’horizons allant du génie à l’art, et même à la philosophie, et tous usagers du sujet en cause, nous permettront d’explorer les mille possibilités qu’ouvrent les technologies de la génération 2.0… Voire peut-être même 3.0 !

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Difficile d’imaginer la pratique de l’architecture sans l’outil informatique et la conception assistée par ordinateur (CAO ou en anglais CAD pour computer-aided design) qui transformèrent la profession dès les années 1980. Or, selon certains, le paramétrique annonce une deuxième révolution. Basée sur l’algorithmique, cette technologie autorise des gains d’efficacité spectaculaires et libère des contraintes de la standardisation, en rendant possibles des formes dont la complexité se rapproche des structures naturelles. Le processus de conception lui-même pourrait s’en trouver repensé.

Usuels chez les Morphosis et Zaha Hadid de ce monde, populaires aux États-Unis où ils font l’objet de débats passionnés, les outils paramétriques tardent à s’implanter ici. Pourtant, au Québec, justement, les nouveaux logiciels de design et de modélisation sont bien établis dans d’autres domaines, comme le design industriel, les jeux vidéo, les arts visuels et même la médecine ! Que pourraient apprendre les architectes de ces voisines applications?

Mais jusqu’où ira l’influence des nouvelles technologies sur la conception architecturale? Où en sont les failles et les risques? Faut-il craindre cette domination ou l’apprivoiser, au contraire? En définitive, l’être humain sera-t-il exclu de la conception de son propre cadre bâti ou bien, au contraire, chacun sera-t-il en mesure de dessiner son propre environnement?

Bref, qui a peur de la technologie, qu’en attendre et surtout, qu’en craindre? Interrogations, partage d’expériences, remise en question, tout sera remis sur le comptoir! Passez au Café, qu’on en discute, le 18 février 2013 à 18h à la MAQ.

Entrée 3 $ ou 5 $ avec une consommation Gratuit pour les membres

Télécharger le communiqué

Le Café des architectes 03 – Saison 02 : Quand l’état construit : comment bonifier la commande

publique?

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Lundi 3 décembre 2012 Arrivée : à partir de 17h40 Réservation recommandée

Cafetiers invités : les architectes Michel Languedoc (Ædifica), Clément Demers (Quartier international de Montréal), Maxime-Alexis Frappier (acdf*). Avec Joël Thibert, modérateur.

Les allégations de collusion et corruption dans l’industrie de la construction éclatent les unes après les autres, apportant avec elles de lourdes conséquences pour les architectes. Même si la profession n’a pas été touchée par les scandales, ses membres remarquent que la relation avec les donneurs d’ouvrage du secteur public se détériore. Un climat de méfiance s’installe. Dans ce contexte, la probité semble avoir préséance sur tout, y compris la qualité du projet architectural, qualité toujours plus menacée.

Alors, quoi faire pour éclairer et pour bonifier la commande publique? Comment garantir la transparence, tout en respectant les professionnels et en réalisant des projets inspirants?

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Pourrait-on agir sur les règles d’attribution de la commande publique? Les concours d’architecture, par exemple, offrent une bonne garantie de probité et la possibilité de choisir l’idée la plus brillante, tout en stimulant le débat autour de l’architecture. Le Québec pourrait-il suivre l’exemple de la Suisse, où les concours sont la norme pour toutes les constructions publiques?

Membres de la communauté architecturale ou simples citoyens, venez partager votre opinion le lundi 3 décembre 2012 à 18 h à la MAQ. À vous la parole!

Entrée 3 $ ou 5 $ avec une consommation Gratuit pour les membres

Télécharger le communiqué

Réécoutez le Café des Z’A 03 – Quand l’État construit : comment bonifier la commande publique ? sur youtube

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Le Café des architectes 02 – Saison 02 : Construire Montréal par le condo : vers quelle ville, vers quelle

vie ?!

Lundi 29 octobre 2012 Arrivée : à partir de 17h45 Réservation recommandée

Cafetiers invités : les architectes Anne Cormier (Atelier Big City), Raouf Boutros (Atelier Raouf Boutros) et Alexandra Gaudreau, le promoteur Luca Barone et l’urbaniste Audrey Girard (IBI | CHBA). Avec Joël Thibert, modérateur.

Cette fois, nous regardons à la loupe le phénomène du condo, qui est en train de vivre, dans Montréal – mais aussi, maintenant, en banlieue – une explosion exponentielle que certains applaudissent et que d’autres dénoncent. Après tout, le «condo» en soi n’est qu’un mode de propriété, mais ne dirait-on pas que pour les urbanistes et pour la Ville de Montréal, ce mode prospère de bâtiment, qu’il vienne par pâtés ou par tours, prend tranquillement des allures de panacée urbanistique et d’unité de base de développement urbain ? Que dire des quartiers qu’il génère? (Sans même parler de Griffintown, dans

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les environs du seul Centre Bell, par exemple, on annonce la construction de cinq gratte-ciel résidentiels de 35 à 50 étages!) Et que dire de la qualité architecturale de tels projets, inventive seulement dans des cas rarissimes?

Du point de vue de l’urbanisme, la copropriété peut être un outil avantageux. La Ville peut s’assurer de la construction de logements sociaux ou abordables en demandant que ceux-ci soient inclus dans tout nouveau projet, elle peut également favoriser la réutilisation de bâtiments patrimoniaux, les sauvant de la démolition. Les condos permettent aussi l’augmentation de la densité dans les secteurs à proximité des infrastructures existantes de transport en commun.

Détestable symbole de l’embourgeoisement pour certains, unique possibilité pour les autres, d’accéder à la propriété, voire rite de passage à l’âge adulte, pour le jeune premier acheteur qui subit la pression du groupe pour ce produit de consommation, objet d’envie et de désir pour un style de vie qu’on lui promet à grand renfort de marketing ciblé… le condo suscite son lot de réactions émotives.

Alors, pour ou contre la ville des condos? Condophiles et condophobes sont invités à s’exprimer, au Café 02, saison deuxième… À vous la parole!

Entrée 3 $ ou 5 $ avec une consommation Gratuit pour les membres

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Le Café des architectes 01 – Saison 02 : L’architecture végétale : utopie ou solution?

Lundi 17 septembre 2012 Arrivée : à partir de 17h45 Réservation recommandée

Cafetiers invités : L’artiste Daniel Corbeil, les architectes Daniel Smith (Smith Vigeant), Mark Poddubiuk (École de design de l’UQAM), Owen Rose (Atelier TauTem) et Guy Favreau (Ædifica); l’urbaniste Lucie Careau (IBI-CHBA). Avec Michel Durand (auteur du Guide de la maison verte), modérateur.

Le thème du Café des Z’A 01 de cette 2e saison prend son point de départ dans la tour verte du plasticien Daniel Corbeil, créée pour la MAQ cet automne. Une nouvelle tendance s’affirme chez les architectes, en effet, d’un peu partout sur la planète. Des modélisations raffinées nous montrent des tours couvertes de verdure, abritant ici des serres, là des cascades, parfois même des vaches et des cochons. Ces écosystèmes autosuffisants promettent de résoudre d’emblée les grands problèmes de notre époque. Avec

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une tour verte, on peut à la fois loger toute une population, sauver les campagnes de l’étalement, purifier l’air, produire de la nourriture, dessaler l’eau de mer, polliniser les plantes…

Face aux défis environnementaux, jusqu’où peut aller l’architecture? De telles tours peuvent-elles fonctionner? Et d’ailleurs… est-ce seulement souhaitable?

Gigantesques sont les moyens financiers, énergétiques et technologiques que de tels bâtiments supposent. Ne serions-nous pas, une fois de plus, en train d’essayer de tout résoudre par la voie des technologies, pour éviter de faire l’effort de changer nos mauvaises habitudes? Derrière leur écran végétal, ces tours sont d’ailleurs proches parentes d’une des typologies de bâtiment les moins durables : le gratte-ciel vitré…

L’urgence de réduire notre empreinte environnementale ne fait plus de doute. Les initiatives de construction «durable» demeurent cependant isolées, et parfois contradictoires. La course aux certifications, LEED ou autres, est peut-être plus efficace sur le plan du «marketing» que de la performance écologique. Les serres sur les toits réduisent notre besoin en espace, mais ne sont pas exemptes de critiques. Et quant au retour des poules en ville, il est loin de faire l’unanimité.

Les tours végétales seraient-elles, alors, l’unique solution qui reste? Ou bien, pourraient-elles être, au moins, l’utopie qui nous amènera à repenser globalement l’organisation de l’habitat humain, et à imaginer plus loin?

Venez explorer les futurs possibles des villes et partager vos rêves le plus fous en compagnie d’architectes, scientifiques et artistes. Après les présentations de cinq minutes des cafetiers invités, le débat modéré par Michel Durand permettra d’aborder la question sous différents angles.

Soyez des nôtres, passez au Café qu’on en discute!

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Le Café des architectes 05 – Saison 01 : Le joyeux (?!) sort du bâtiment une fois livré au client.

Mardi 10 avril 2012 Arrivée : à partir de 17h50 Réservation recommandée

Cafetiers invités : les architectes Gavin Affleck (Affleck et de la Riva), Gilles Prud’homme (Dan S. Hanganu architectes) et Marc-André Plasse (_naturehumaine), les clients Marc Lalonde (École nationale de cirque) et Jean Asselin (Omnibus). Avec Frédéric Dubé (Lapointe Magne et associés), modérateur.

Pour ce Café des Z’A 05, on se penchera sur l’heureuse ou triste vie du bâtiment une fois livré au client. Autres titres du débat possibles : Mais qu’ont-ils fait de mon petit chef d’œuvre?! Ou : Comment couper le cordon. Ou : Le sort d’un bâtiment est-il une chose trop sérieuse pour être confiée à son architecte…?

Comme chacun sait, dans la relation client-architecte, ou encore client-bâtiment, une fois finie la construction, il y a du pire, comme du meilleur : un massacre à la réno, un choix de finition ou de mobilier,

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une décision d’agrandir qui gâchent le projet à le défigurer. Parfois, au contraire, c’est une décision ou une prise en charge du projet par le client, voire contre l’avis de l’architecte, qui le sauve de la catastrophe. Entre ces extrêmes, tous les cas de figure sont possibles, comiques, étonnants, enrageants… Et bien des histoires passionnantes.

Pour ce Café des Z’A du 10 avril, le modérateur Frédéric Dubé a invité deux de ses clients – des clients modèle apparemment! Oui, cela existe! –, soit les directeurs de l’École nationale de cirque et d’Omnibus, une des deux compagnies en résidence permanente au Théâtre Espace Libre. Ils expliqueront comment ils ont pris en charge leur «équipement» livré par Lapointe Magne et associés, et comment ils le transforment. Les architectes Gavin Affleck (Affleck et de la Riva), Gilles Prud’homme (Dan S. Hanganu, architecte) et Marc-André Plasse (_naturehumaine) qui ont connu toutes sortes d’aventures avec maîtres d’ouvrage publics, promoteurs ou clients privés, partageront leur expérience.

Comment un projet évolue-t-il quand l’architecte n’a plus le contrôle et que le client prend le relais? Et comment l’architecte, aussi, se comporte à cet égard, du point de vue de son client? En Le Corbusier maniaque? En irresponsable indifférent? Y a-t-il des confessions qui se perdent? Un projet qui évolue bien, sous la tutelle d’un bon client, peut-il bonifier, en retour, l’architecte et sa pratique?

Et vous client, et vous, architecte, comment vivez-vous ce conte de fées/traumatisme? Racontez-nous votre histoire! Et ce qu’il faudrait en conclure… Un mode d’emploi-cadre? Un code d’éthique, seraient-ils nécessaires? Surtout dans le cas de clients publics et d’équipements appartenant aux contribuables! Quelles leçons tirer pour l’avenir? Soyez des nôtres, passez au Café qu’on en discute!

Entrée 3 $ ou 5 $ avec une consommation Gratuit pour les membres

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Le Café des architectes 04 – Saison 01 : Comprendre et enseigner l’architecture : par le corps ou par

l’esprit ?

Mardi 20 mars 2012 Arrivée : à partir de 17h50 Réservation recommandée

Cafetiers invités : Sylvain Émard (chorégraphe), Anick LaBissonnière (scénographe), Pierre Thibault (architecte). Invité spécial : Jean-François Pirson (Belgique) architecte-artiste, auteur et pédagogue indépendant. Avec Jean-Pierre Chupin, modérateur.

Pour ce Café des Z’A 04, un panel transdisciplinaire et une occasion spéciale : la visite de Jean-François Pirson*, venu de Belgique pour lancer Pédagogies de l’espace – Workshops (éd. Cellule architecture – Fédération Wallonie-Bruxelles, coll. «Fenêtre sur», 182 p., 2011), somme de ses 20 ans d’ateliers en pédagogie atypique.

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Ce sera l’occasion de se demander : Qu’est-ce qui manque aux formations classiques d’aujourd’hui, en architecture et design, pour éduquer les étudiants, leur ouvrir les yeux et les sens sur le cadre bâti qui les environne, avant qu’à leur tour ils ne le façonnent ? Quelles seraient les meilleures manières de faire prendre conscience d’un espace, de l’appréhender et de l’apprivoiser ? Comprendre et enseigner l’espace et, partant, l’architecture, ça se fait mieux par le corps ou par l’esprit ?

Certains pédagogues hors-normes, tels Jean-François Pirson, utilisent le corps comme matériau de travail et d’analyse. Qu’est-ce que la danse ou la performance peuvent nous enseigner ? D’autres disciplines, comme la photographie, la scénographie, sont des « professeurs de regard » qui forment le goût des élèves — comme aussi bien, du public. Par la transposition dans un lieu de fiction, par l’imagination, par le récit, la prospection, ou encore par le voyage, d’autres stratégies d’enseignement développent les sensibilités et les aptitudes des futurs architectes. Le font-ils assez ? Que faire d’autre, ou mieux ?

Après les présentations de cinq minutes des cafetiers invités, le débat modéré par Jean-Pierre-Chupin promet d’éclairer la question avec bien des lumières croisées. Architectes, paysagistes, danseurs et artistes, et surtout étudiants, à vous la parole. Soyez des nôtres, passez au Café qu’on en discute !

— *Jean-François Pirson est architecte, artiste, marcheur, auteur et professeur honoraire à l’Institut Supérieur d’Architecture Lambert Lombard (Liège). Depuis 2005, il poursuit son travail pédagogique et ses recherches sur l’espace, dans des pratiques diverses, de manière indépendante et itinérante. Il a notamment publié La Structure et l’Objet (Liège, Mardaga, 1984) ; Le Corps et la Chaise (Bruxelles, Métaphores, 1990) ; Aspérités en mouvements. Forme, espace, corps, sculpture, pédagogie ; Dessine-moi un voyage ; Entre le monde et soi. Pratiques exploratoires de l’espace (Bruxelles, La Lettre volée, 2001, 2006, 2009). Plusieurs de ses workshops et performances se sont déroulées en collaboration avec des équipes québécoises, et il entretient avec le Québec un rapport privilégié. Le

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lancement de son dernier livre s’effectue à la MAQ, ce 20 mars, et à la Librairie Port-de-tête.

Entrée 3 $ ou 5 $ avec une consommation Gratuit pour les membres

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Le Café des architectes 03 – Saison 01 : À qui profite l’espace public ?

Mardi 21 février 2012 Arrivée : à partir de 17h50 Réservation recommandée

Cafetiers invités : Michel Langevin (NIP Paysage), Bruno Collin (urbaniste, Ville de Montréal), Denis Robitaille (promoteur, Rachel Julien), Cynthia I. Hammond (professeure et activiste pour le parc à chiens de Griffintown) et Robert Magne (Lapointe Magne et associés). Avec Peter Fianu, modérateur.

Pour ce troisième café de l’hiver, nous posons cette question : à qui profite vraiment l’espace public ?

À l’heure où des projets massifs investissent des quartiers entiers, comme Griffintown ou le Quartier dit «des grands Jardins», la question de l’espace public est au cœur de nombreux débats. Tout le monde a en tête les images branchées du Quartier des spectacles, au centre-ville, qui rend l’hiver ludique. Mais ces grands projets qui

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profitent à l’économie touristique ou à l’essor immobilier, ne se font-ils pas aux dépens de l’aménagement de milliards de pieds carrés, placettes, basilaires, parvis, squares, mini-squares, corridors, passages, utilisés au quotidien par les Montréalais ordinaires, dans tous les secteurs de la ville ? Est-il possible d’aménager avec le bien public en tête, lorsque le profit marchand semble dominer toutes les décisions ? Dans quel cadre se prennent-elles, au fait, ces décisions, avec la Ville, ses urbanistes, son Service des parcs… ? Comment réussir, dans un même quartier, voire au sein d’un même bâtiment, l’imbrication harmonieuse de zones privatives et de réseaux publics ? Et d’ailleurs, le design et l’urbanisme sont-ils toujours nécessaires ou serait-il mieux de laisser la responsabilité aux usagers d’aménager l’espace public qu’ils utilisent comme ils l’entendent ? Oui, que de questions à débattre !

Après les présentations de cinq minutes des cafetiers invités, le débat modéré par Peter Fianu promet de passionner. Soyez des nôtres, passez au Café qu’on en discute !

Entrée 3 $ ou 5 $ avec une consommation Gratuit pour les membres

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Le Café des architectes 02 – Saison 01 : Quel pont Champlain pour Montréal ?

Quel pont Champlain pour Montréal ? Découvrez ici l’inspirante vision du visionnaire Jacques Rousseau

Jacques Rousseau – Café des Z'A – Maison de l'architecture du Québec

L’architecte Jacques Rousseau, créateur de la mythique Résidence Coloniale, à Montréal, détenteur de nombreux prix (dont le Prix de Rome 1988) et inspirant formateur (McGill, UQÀM, UdM, Carleton et Harvard) a dirigé l’École d’architecture de l’Université de Dalhousie. Il est Professionnel Principal chez Plania Urbanisme, Architecture de paysage et Design urbain.

Crédits : - pages 1 à 34 : sources Internet multiples, - pages 35 à 39 : illustrations – montages visuels de Jacques Rousseau. Source visuelle : “La mémoire virtuelle de Montréal – Le Pays avant le Pays” 1988-89, Collection CCA, © Jacques Rousseau, - pages 40 à 42 : illustrations – montages visuels de Jacques Rousseau.

Powerpoint présenté à des fins pédagogiques - Reproduction et diffusion interdites -

Le Café des architectes 02 – Saison 01 : Quel pont Champlain pour Montréal ?

Jeudi 1er décembre 2011 Arrivée : à partir de 17h50 Réservation recommandée

Cafetiers invités : les architectes André Bourassa (OAQ) et Jacques Rousseau, l’urbaniste Bruno Bergeron et l’ingénieur Christian Lemay. Avec Maxime Frappier (ACDF* architecture), modérateur.

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Organisé par l’équipe de la Maison de l’architecture du Québec et Camille Bédard, coordonnatrice stagiaire.

Si le premier Café des Z’A, inauguré le mois dernier, s’est déroulé dans l’harmonie, le prochain Café s’annonce plus corsé. Thème de discussion proposé : quel pont Champlain pour Montréal ?

Porte d’entrée sur la ville, le pont Champlain en fait rager plus d’un depuis le début des chantiers de construction. Ceux qui l’empruntent quotidiennement bien sûr, à force de passer autant de temps au-dessus du Saint-Laurent, mais aussi ceux qui revendiquent un pont nouveau pour Montréal qui reflète son identité culturelle sans nous endetter pour le siècle à venir.

Après les présentations de cinq minutes des cafetiers invités, le débat modéré par Maxime Frappier permettra d’aborder la question sous différents angles. Architectes, urbanistes, ingénieurs et paysagistes sont évidemment invités à se prononcer sur la question, sans oublier ceux et celles qui continuent et continueront à rouler sur ce pont.

Soyez des nôtres, passez au Café qu’on en discute!

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Entrée 3 $ ou 5 $ avec une consommation

Gratuit pour les membres

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> Cliquez sur l’image pour visionner des extraits de la discussion.

Le Café des architectes 01 – Saison 01 : Ruelle rêvée, ruelle vécue

Mercredi 02 novembre 2011 Arrivée : à partir de 17h50

Cafetiers invités : Paul Bernier, Maxime Gagné et Dominique Laroche (Laroche et Gagné), Suresh Perera (Studio Perera), Vouli Mamfredis (Studio MMA, Atelier d’architecture), Thomas Balaban (TBA). Avec Peter Fianu, modérateur.

Organisé par l’équipe de la Maison de l’architecture du Québec et Camille Bédard, coordonnatrice stagiaire. Merci à nos bénévoles : Hélène, Pascal, Paola et Romy.

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Le premier Café des Z’A portera sur le thème «Ruelle», et se fera en compagnie de participants à notre exposition en cours Réinventons la ruelle! Chaque «cafetier» invité disposera de cinq minutes – pas plus! – de temps d’exposé en images, histoire de nous mettre le sujet en bouche. Ensuite, ce sera… parole à tous, sous la direction amicale du modérateur Peter Fianu, lui-même architecte passionné, s’il en est, des questions d’urbanité (et actuellement employé de la Ville de Montréal, comme ça se trouve…).

Alors, et vous, que pensez-vous de la ruelle montréalaise  ? La réglementation est-elle un frein à la créativité ? Faut-il des poules dans les ruelles ?

Soyez des nôtres, passez au Café qu’on en discute!