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11 PORTRAIT STAR NO. 1487 30 JUIN AU 6 JUILLET 2013 WWW.STARPRESS.INFO Anneau de fer Au Canada, tous les diplômés en ingénierie reçoivent une bague en acier, appelée “anneau de fer”. Les ingénieurs le portent au petit doigt. L’anneau symbolise la fierté que les ingénieurs ont dans leur profession et constitue un rappel de leurs devoirs, responsabilités et obligations professionnelles.  Pourquoi l’ingénierie électrique ? Thanaa soutient qu’elle a toujours été une fille à papa. « Quand j’étais pe- tite, j’imitais mon père dans toutes ses actions. J’ai grandi en le voyant exercer et évolu- er comme ingénieur et j’ai ré- alisé que son environnement de travail est exactement ce que j’imaginais pour moi. Eventuel- lement, au secondaire, j’ai montré beaucoup d’intérêt dans les matières Mathématiques et Physiques. De plus, je prêtais attention à la manière dont la tech- nologie évoluait. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans le même domaine que mon père », relate Thanaa.  Elle ajoute qu’elle a puisé son inspiration de ses aînés, mais surtout de son père. Selon Thanaa, son père a sacrifié un poste de haute responsabilité au MT pour immigrer au Canada à la recherche d’une meilleure éducation pour ses en- fants. « C’était une décision très difficile et douloureuse pour lui de quitter son con- fort et ses proches parents et partir à la recherche d’une nouvelle vie pour nous. Mon père disait toujours que dans la vie il faut se surpasser afin de progresser avec honnêteté, dignité et modestie. J’ai hérité de mes aînés la détermination et l’esprit aventurier », affirme Thanaa.  Cette dernière se montre aussi re- connaissante envers ses grands-parents qui ont fait beaucoup de sacrifices pour offrir une bonne éducation à leurs en- fants et petits-enfants. « Je dois aussi beaucoup de reconnaissance envers mon oncle, Assad, qui nous a guidés dans toutes nos démarches. Il est un modèle pour la famille », affirme notre jeune in- génieure électrique. L a Choomka School of Accountancy, qui ambitionne de devenir une référence dans le domaine de la comptabilité à Plaine Verte, veut offrir une formation adéquate à ceux désireux d’acquérir les compétences nécessaires pour être des professionnels convoités par les entreprises. L’institution privée, qui a vu le jour en avril de cette année, a pour princi- paux fondateurs Nawsheen Choomka et Irfan Nabeebukus, deux anciens gradués en ACCA qui ont connu un parcours impressionnant. Amé- nagée au rez-de-chaussée du domicile des Choomka, l’école se trouve au cœur de Plaine Verte et peut accueillir jusqu’à 100 étudiants à la fois, Les cours sont étalés sur une durée de six mois chacun. « En fait, je dispense des cours de formation en ACCA depuis deux ans. Mais, c’est en avril de cette année que j’ai officiellement en- registré l’école », explique Nawsheen. Elle ajoute qu’étudier à CSA, c’est se garantir un emploi à la sortie de l’école.  La conception de l’école Tout a commencé il y a deux ans. Nawsheen Choomka donne des leçons en privé à un petit groupe d’étudiants en ACCA. Au fil des mois, son dévoue- ment et sa maîtrise du sujet se font con- naître dans le voisinage. Le bouche à oreille faisant le reste, elle se retrouve bien vite avec un plus grand nombre d’étudiants qui souhaitent suivre ses cours. « L’enseignement est inné en moi. Il coule dans mes veines », précise-t-elle  La CSA, nous indique-t-elle, est com- posée d’une équipe d’enseignants ayant acquis plusieurs années d’expérience dans l’enseignement de la comptabilité. Ce sont notamment Nawsheen Choomka et sa sœur Tawheen, Ramprakash Pudaruth et Shameer Nabeebukus. La mission de la CSA est simple: ap- porter la formation professionnelle plus près des jeunes. Et sa vision c’est de deve- nir un vivier de professionnels pour les grands cabinets d’experts comptables dans le monde des affaires.  « La CSA dispense une éducation de grande qualité aux jeunes. Les cours offerts sont d’un niveau très élevé et se comparent favorablement avec d’autres institutions offrant des cours de formation en ACCA », indique Nawsheen. Elle souligne que le succès est assuré chez CSA. En sus d’une formation de qualité, une attention in- dividuelle ainsi que des cours intensifs et des révisions sont offerts aux élèves.  « Le succès est garanti chez nous. On peut recevoir une formation de qualité à moin- dre prix. Une attention individuelle et des cours intensifs de révision sont disponibles. La comptabilité est l’un des domaines en très grande demande dans le monde du travail. De nombreux débouchés existent dans ce do- maine », dit-elle. A noter que CSA accueillera son pre- mier contingent d’étudiants en juillet pro- chain. L’enregistrement pour les étudiants du premier niveau est gratuit. Les notes et les kits d’examens sont également gra- tuits. Pour ceux voulant suivre des « crash courses », ceux-ci sont offerts gratuitement. Les prix des cours varient entre Rs 4000 à Rs 6000, selon le niveau d’étude à être entreprise. CHOOMKA SCHOOL OF ACCOUNTANCY Ecole de formation en comptabilité à Plaine Verte Nawsheen Choomka et Irfan Nabeebukus Nawsheen Choomka Nawsheen Bibi Rabiah Hafez Choomka, 22 ans, a emprunté un parcours jalonné de succès. Selon elle, l’enseignement est sa vocation. D’ailleurs, elle a affirme que « l’enseignement coule dans mes veines ». Cette habitante de Plaine Verte a complété ses études secondaires au collège Muslim Girls à Port-Louis. Elle s’est classée quat- rième au niveau national dans la filière arabe pour les examens de HSC. Elle a également reçu le septième prix lors d’un concours de dissertation de la SADC au niveau international et le premier prix au niveau national. Après le secondaire, elle s’inscrit à l’université de Northumbria pour des cours en droit. Elle a effectué son pupillage chez Me Abdul Razack You- suf Mohamed, M. Mohamad Nabeebukus Shameer et Me. Narendra AppaJala. En 2008, elle s’inscrit à des cours en ACCA. « J’ai complété les trois niveaux en 2012 et maintenant je suis affiliée à l’ACCA », nous dit-elle. Irfan Nabeebukus Après les études secondaires, Mohammad Irfan Nabeebukus, décide d’entreprendre des études en ACCA. En juin 2012, il est gradué dans tous les niveaux et devient un professionnel du domaine de la compta- bilité. Les études terminées, il a pris de l’emploi dans une firme privée comme comptable à plein temps. Récemment, il s’est joint au Choomka School of Account- ancy comme chargé de cours à temps partiel. Tout comme Nawsheen, Irfan a pour mission de révolutionner le monde de la comptabilité et de lancer une nouv- elle génération de comptables doués et professionnels.  La famille de Thanaa Le père de Thanaa, Bushirwoodin Bhug- lah, est gradué en ingénierie électrique, avec une spécialisation en électronique de l’Université d’Ingénierie et de Technologie à Lahore. Avant d’immigrer au Canada, il a exercé comme « Princi- pal Engineer » et « Project Manager » à Mauritius Telecom. Quant à sa mère, Kurshid, elle exerce actuellement comme comptable à Toronto. Thanaa est l’aînée d’une fratrie de trois enfants. Elle a une sœur, Zeenat, et un frère, Muraad. Zeenat est étudiante en commerce à l’Université de Toronto alors que Muraad étudie au secon- daire. Thanaa et sa soeur en compagnie de leurs grand-mère Les filles ingénieures

Thanaa Ifraat Bhuglah, ingénieur en électrique - Au service des autrement capables au Canada

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Thanaa Ifraat Bhuglah, 22 ans, ne se sent nullement dépaysée au pays des caribous. Après avoir complété ses études tertiaires en ingénierie électrique à l’Université Ryerson au Canada, elle y a pris de l’emploi comme Assistante de Recherche. Elle travaille actuellement sur un appareil de captage d’énergie solaire et sur un projet destiné aux autrement capables.

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Page 1: Thanaa Ifraat Bhuglah, ingénieur en électrique - Au service des autrement capables au Canada

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PORTRAITSTAR NO. 148730 JUIN AU 6 JUILLET 2013WWW.STARPRESS. INFO

Anneau de ferAu Canada, tous les diplômés en ingénierie reçoivent une bague en acier, appelée

“anneau de fer”. Les ingénieurs le portent au petit doigt. L’anneau symbolise la fierté que les ingénieurs ont dans leur profession et constitue un rappel de leurs devoirs, responsabilités et obligations professionnelles.

 Pourquoi l’ingénierie électrique ?

Thanaa soutient qu’elle a toujours été une fille à papa. «  Quand j’étais pe-tite, j’imitais mon père dans toutes ses actions. J’ai grandi en le voyant exercer et évolu-er comme ingénieur et j’ai ré-alisé que son environnement  de travail est exactement ce que j’imaginais pour moi. Eventuel-lement, au secondaire, j’ai montré beaucoup d’intérêt dans les matières Mathématiques et Physiques. De plus, je prêtais attention à la manière dont la tech-nologie évoluait. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans le même domaine que mon père », relate Thanaa.

  Elle ajoute qu’elle a puisé son inspiration de ses aînés, mais surtout de son père. Selon Thanaa, son père a sacrifié un poste de haute responsabilité au MT pour immigrer au Canada à la recherche d’une meilleure éducation pour ses en-fants. « C’était une décision très difficile et douloureuse pour lui de quitter son con-

fort et ses proches parents et partir à la recherche d’une nouvelle vie pour nous. Mon père disait toujours que dans la vie il faut se surpasser afin de progresser avec honnêteté, dignité et modestie. J’ai hérité de mes aînés la détermination et l’esprit aventurier », affirme Thanaa.

  Cette dernière se montre aussi re-connaissante envers ses grands-parents qui ont fait beaucoup de sacrifices pour offrir une bonne éducation à leurs en-fants et petits-enfants. «  Je dois aussi beaucoup de reconnaissance envers mon oncle, Assad, qui nous a guidés dans toutes nos démarches. Il est un modèle pour la famille », affirme notre jeune in-génieure électrique.

La Choomka School of Accountancy, qui ambitionne

de devenir une référence dans le domaine de la comptabilité à Plaine Verte, veut offrir une formation adéquate à ceux désireux d’acquérir les compétences nécessaires pour être des professionnels convoités par les entreprises. L’institution privée, qui a vu le jour en avril de cette année, a pour princi-paux fondateurs Nawsheen Choomka et Irfan Nabeebukus, deux anciens gradués en ACCA qui ont connu un parcours impressionnant. Amé-nagée au rez-de-chaussée du domicile des Choomka, l’école se trouve au cœur de Plaine Verte et peut accueillir jusqu’à 100 étudiants à la fois, Les cours sont étalés sur une durée de six mois chacun. «  En fait, je dispense des cours de formation en ACCA depuis deux ans. Mais, c’est en avril de cette année que j’ai officiellement en-registré l’école », explique Nawsheen. Elle ajoute qu’étudier à CSA, c’est se garantir un emploi à la sortie de l’école.

 La conception de l’école

Tout a commencé il y a deux ans. Nawsheen Choomka donne des leçons en privé à un petit groupe d’étudiants en ACCA. Au fil des mois, son dévoue-ment et sa maîtrise du sujet se font con-naître dans le voisinage. Le bouche à oreille faisant le reste, elle se retrouve bien vite avec un plus grand nombre d’étudiants qui souhaitent suivre ses cours. « L’enseignement est inné en moi. Il coule dans mes veines », précise-t-elle 

 La CSA, nous indique-t-elle, est com-posée d’une équipe d’enseignants ayant acquis plusieurs années d’expérience dans l’enseignement de la comptabilité. Ce sont notamment Nawsheen Choomka et sa sœur Tawheen, Ramprakash Pudaruth et Shameer Nabeebukus. 

La mission de la CSA est simple: ap-porter la formation professionnelle plus près des jeunes. Et sa vision c’est de deve-nir un vivier de professionnels pour les grands cabinets d’experts comptables dans le monde des affaires. 

  «  La CSA dispense une éducation de grande qualité aux jeunes. Les cours offerts sont d’un niveau très élevé et se comparent favorablement avec d’autres institutions offrant des cours de formation en ACCA  », indique Nawsheen. Elle souligne que le succès est assuré chez CSA. En sus d’une formation de qualité, une attention in-dividuelle ainsi que des cours intensifs et des révisions sont offerts aux élèves.   « Le succès est garanti chez nous. On peut recevoir une formation de qualité à moin-

dre prix. Une attention individuelle et des cours intensifs de révision sont disponibles. La comptabilité est l’un des domaines en très grande demande dans le monde du travail. De nombreux débouchés existent dans ce do-maine », dit-elle.

A noter que CSA accueillera son pre-mier contingent d’étudiants en juillet pro-chain. L’enregistrement pour les étudiants du premier niveau est gratuit. Les notes et les kits d’examens sont également gra-tuits. Pour ceux voulant suivre des « crash courses », ceux-ci sont offerts gratuitement. Les prix des cours varient entre Rs 4000 à Rs 6000, selon le niveau d’étude à être entreprise. 

CHOOMKA SCHOOL OF ACCOUNTANCY

Ecole de formation en comptabilité à Plaine Verte

Nawsheen Choomka et Irfan Nabeebukus

Nawsheen ChoomkaNawsheen Bibi Rabiah Hafez Choomka,

22 ans, a emprunté un parcours jalonné

de succès. Selon elle, l’enseignement est

sa vocation. D’ailleurs, elle a affirme que

«  l’enseignement coule dans mes veines ».

Cette habitante de Plaine Verte a complété

ses études secondaires au collège Muslim

Girls à Port-Louis. Elle s’est classée quat-

rième au niveau national dans la filière

arabe pour les examens de HSC. Elle a

également reçu le septième prix lors d’un

concours de dissertation de la SADC au

niveau international et le premier prix au

niveau national. Après le secondaire, elle

s’inscrit à l’université de Northumbria

pour des cours en droit. Elle a effectué

son pupillage chez Me Abdul Razack You-

suf Mohamed, M. Mohamad Nabeebukus

Shameer et Me. Narendra AppaJala. En

2008, elle s’inscrit à des cours en ACCA.

« J’ai complété les trois niveaux en 2012 et

maintenant je suis affiliée à l’ACCA », nous

dit-elle.

Irfan NabeebukusAprès les études secondaires, Mohammad Irfan Nabeebukus, décide d’entreprendre des études en ACCA. En juin 2012, il est gradué dans tous les niveaux et devient un professionnel du domaine de la compta-bilité. Les études terminées, il a pris de l’emploi dans une firme privée comme comptable à plein temps. Récemment, il s’est joint au Choomka School of Account-ancy comme chargé de cours à temps partiel. Tout comme Nawsheen, Irfan a pour mission de révolutionner le monde de la comptabilité et de lancer une nouv-elle génération de comptables doués et professionnels.

 La famille de Thanaa

Le père de Thanaa, Bushirwoodin Bhug-lah, est gradué en ingénierie électrique, avec

une spécialisation en électronique de l’Université d’Ingénierie et de Technologie à Lahore. Avant

d’immigrer au Canada, il a exercé comme « Princi-pal Engineer » et « Project Manager » à Mauritius

Telecom. Quant à sa mère, Kurshid, elle exerce actuellement comme comptable à Toronto.

Thanaa est l’aînée d’une fratrie de trois enfants. Elle a une sœur, Zeenat, et un frère, Muraad.

Zeenat est étudiante en commerce à l’Université de Toronto alors que

Muraad étudie au secon-daire.

Thanaa et sa soeur en compagnie de leurs grand-mère

Les filles ingénieures