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Centre d’exposition sur la santé, Londres 63. HEALTH EXHIBITION CENTRE, London. Vue partielle de la section A, L’eaii. Les appareils d’éclairage par fluorescence sont encastrts dans la traverse inférieure, sur laquelle on distingue les commutateurs. La Royal Society of Health a remplacé l’ancien musée qui se trouvait à son siège par une expo- sition entièrement rénovtel, qui rassemble des documents et objets nouveaux et est installée dans le hall d‘exposition récemment réaménagé. L‘exposition a été inaugurée par S. M. la reine mère, le er mars 1961, sous son nouveau nom - The Health Exhibition Centre (Centre d‘exposition sur la santé). L‘exposition comprend actuellement douze sections, toutes consacrées à des aspects dií€é- rents de la santé publique (fig. 64, depuis le problème de l’eau (fig. 63) jusqu’à celui des statistiques ; quatre nouvelles sections seront ajouttes par la suite. La complexité et le caractire détaillé des informations à présenter soulevaient des pro- blitmes d‘aménagement extrêmement ditficiles ; en fait, certaines sections (comme celle qui concerne les radiations) auraient suffi à occuper tout l’espace disponible. LES TEXTES. I1 a fallu pr&s de quatre ans aux comitts d‘experts pour rédiger les textes de prtsentation, mais, la Royal Society of Health ayant associé les installateurs i ces travaux, presque des le début, toutes les reunions ont pu se tenir en prksence de l’un de ces derniers, de sorte qu’l chaque étape l‘accord a pu se faire sur le choix du matCriel à présenter. Cette exposition étant destinée aux étudiants et aux personnes qui s’occupent de la santé publique (bien que le grand public y soit admis aussi), on n’a pas essay6 de simplifier les données techniques des problèmes, et les textes de pré- sentation sont beaucoup plus longs et plus détaillés qu’il ne serait de mise dans un musée public. LE R6rx DES INSTALLATEURS. Les installateurs avaient été sptcialement chargés : I. De veiller à ce que tous les déments (légendes, illustrations, ou objets exposts) puissent etre facilement remplacts, afin de tenir l’exposi- tion à jour (fig. 6j, 67). A cet effet, on a pris grand soin de rédiger les textes de façon qu’ils se présentent sous la forme de sections indépendantes, dont chacune peut etre temporairement retirée sans que l’ensemble soit désorganisé. 2. De ménager la possibilité de d6gager rapide- ment, au rez-de-chaussée, un espace de I IO m2, pour y installer des expositions tem- poraires. On est parvenu .j ce rbsultat en montant sur charnières les grands panneaux placts sur le pourtour d’un espace central, occupé par des vitrines isolées montées sur roulettes et munies d‘un dispositif de fixa- tion (fig. 66). Pour libérer l’espace voulu, il suffit de dbménager les vitrines et de replier les panneaux le long des parois. I. Installation conçue par Robert \X’ctmore, M.S.I. A., en collaboration avec Anthony Radclyffe, M.S.I.LL 63. Part of Class A, Water. Fluorescent lighting is fitted in the loxw rail which also houses the press buttons.

The Health Exhibition Centre, London

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Centre d’exposition sur la santé, Londres

63. HEALTH EXHIBITION CENTRE, London. Vue partielle de la section A, L’eaii. Les appareils d’éclairage par fluorescence sont encastrts dans la traverse inférieure, sur laquelle on distingue les commutateurs.

La Royal Society of Health a remplacé l’ancien musée qui se trouvait à son siège par une expo- sition entièrement rénovtel, qui rassemble des documents et objets nouveaux et est installée dans le hall d‘exposition récemment réaménagé. L‘exposition a été inaugurée par S. M. la reine mère, le er mars 1961, sous son nouveau nom - The Health Exhibition Centre (Centre d‘exposition sur la santé).

L‘exposition comprend actuellement douze sections, toutes consacrées à des aspects dií€é- rents de la santé publique (fig. 64, depuis le problème de l’eau (fig. 63) jusqu’à celui des statistiques ; quatre nouvelles sections seront ajouttes par la suite.

La complexité et le caractire détaillé des informations à présenter soulevaient des pro- blitmes d‘aménagement extrêmement ditficiles ; en fait, certaines sections (comme celle qui concerne les radiations) auraient suffi à occuper tout l’espace disponible.

LES TEXTES. I1 a fallu pr&s de quatre ans aux comitts d‘experts pour rédiger les textes de prtsentation, mais, la Royal Society of Health ayant associé les installateurs i ces travaux, presque des le début, toutes les reunions ont pu se tenir en prksence de l’un de ces derniers, de sorte qu’l chaque étape l‘accord a pu se faire sur le choix du matCriel à présenter.

Cette exposition étant destinée aux étudiants et aux personnes qui s’occupent de la santé

publique (bien que le grand public y soit admis aussi), on n’a pas essay6 de simplifier les données techniques des problèmes, et les textes de pré- sentation sont beaucoup plus longs et plus détaillés qu’il ne serait de mise dans un musée public.

LE R 6 r x DES INSTALLATEURS. Les installateurs avaient été sptcialement chargés : I. De veiller à ce que tous les déments (légendes,

illustrations, ou objets exposts) puissent etre facilement remplacts, afin de tenir l’exposi- tion à jour (fig. 6j, 67).

A cet effet, on a pris grand soin de rédiger les textes de façon qu’ils se présentent sous la forme de sections indépendantes, dont chacune peut etre temporairement retirée sans que l’ensemble soit désorganisé.

2. De ménager la possibilité de d6gager rapide- ment, au rez-de-chaussée, un espace de I I O m2, pour y installer des expositions tem- poraires. On est parvenu .j ce rbsultat en montant sur charnières les grands panneaux placts sur le pourtour d’un espace central, occupé par des vitrines isolées montées sur roulettes et munies d‘un dispositif de fixa- tion (fig. 66). Pour libérer l’espace voulu, il suffit de dbménager les vitrines et de replier les panneaux le long des parois.

I. Installation conçue par Robert \X’ctmore, M.S.I. A., en collaboration avec Anthony Radclyffe, M.S.I.LL

63. Part of Class A, Water. Fluorescent lighting is fitted in the loxw rail which also houses the press buttons.

64. HBALTH EXHIBITION CENTRE, London. Vue prise de la galerie supkrieure (statistiques démo- graphiques) et montrant, il. gauche, la galerie infkrieure, rkservée aux sections de l'air pur et des radiations. On aperçoit aussi trois des sec- tions du rez-de-chaussée. 64. Vier from the top gallery (Vital Statistics) showing the loam gallery (left), containing sec- tions on Clean Air and Radiation. Ground floor shows three sections.

6,r. HEALTH EXHIBITION CENTRE, London. In- troduction à la science de l'atome, au moyen de maquettes et de perspex éclairé latéralement. La flèche placée sur la vitrine inférieure dirige le regard vers le plafond, où est suspendu un plomb dont les dimensions sont à l'kchelle de celles d'un trou d'épingle placé sous la loupe voisine. 6j. An introduction to the atom, using models and edge-lit Perspex. The arrow on the lower box points to a plumb-bob on the ceiling which is in scale with a pin-prick under the magni- fying glass beside it.

The Health Exhibition Centre, London

The Royal Society of Health has now replaced its former Museum at headquarters with an entirely new exhibition,l displayed in the Exhi- bition Hall which has been re-designed. On I March 1961 Her Majesty The Queen Mother opened it under its new title-The Health Exhibition Centre.

Eshibitions on twelve classes of subjects, all devoted to different aspects of public health (fig. 64) and ranging from water (fig. 63) to

statistics, are at present on view and four more are to be added later.

The complexity and detail of the information tu be presented raised formidable problems of

I. Designer : Robert Wetmore, M.S.I.X. ; asociate designer: Anthony RadclyKe, M.S.I.A.

design, indeed some of the subjects (e.g. Radia- tion) could easily have filled the entire hall.

SCRIPTING. It took nearly four years for the panels of experts to complete the scripts, but the Royal Society of Health brought in the designers almost at the beginning of this aorlc, so that at every panel meeting a designer was present and in this \\-ay agreement was reached at successive stages on the choice of the most suitable material far display.

As the exhibition is intended for students and those concerned mith public health (though the lay public are permitted entry) there has been no attempt to simplify technicalities and the amount of copy is infinitely greater and more detailed than would be permissible in a public museum.

THE DESIGNERS' BRIEF. Tmo important items were : I. AI1 material, x-hether caption, illustration or

exhibit, must be capable of easy replacement so that it may be kept up to date (fig. 6j , 67). This was achieved by careful scripting and each display is designed in sections, so that any one of them can be temporarily removed without disrupting the whole.

2. A space of 1,200 square feet must be kept easily available on the ground floor for tem- porary exhibitions. This was made possible by hinging the large panels at the perimeter of the central open space and anchoring the island exhibits, but on castors (fig. 66). For clearing, the panels hinge back flat and the island exhibits are wheeled out of the way.