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The
Jazz
Paradise
Club We
lco
me
to
2
Vous tenez entre vos mains la 8ème symphonie de l’atelier d’écriture
de l’association ALSA.
Ici, tout le monde est le bienvenu pour donner de la voix.
Vous y retrouverez certaines de nos meilleures compositions à
plusieurs voix ou en solo.
Ecoutez le rythme des mots et vibrer au rythme de la mélodie…
La symphonie a été composée en Janvier 2012 dans les
locaux de l’ALSA. Avec la participation de…
Mme Gutleben, M. Coulibaly, M. Lafay, M. Sanaa, M. Gross, Sabine, Nathalie, Pierre. Guest : Samia.
Vraiment un grand
remerciement à la Caravelle
pour son chaleureux accueil et
son thé à la menthe !
3
Plage de lecture :
Composition libre : ………………………...pages 6, 11, 14, 20, 29, 32
Mais qu’est ce que ça peut vouloir bien dire…
L’image et le son :……………………………..pages 12, 16, 25, 33, 35
Une image pour laisser libre court à notre imagination
Texte à plusieurs voix :…………………………………...pages 27, 32
Texte réalisé avec la participation de plusieurs voix
Improvisation sur dix notes :…………...pages 5, 11, 13, 14, 15, 26, 30
Après avoir choisi dix mots, chacun compose un texte suivant son inspiration
Portrait en notes de musique :……………………..pages 9, 24, 28, 34
Si j’étais … je serais…
Comme une mélodie, je me souviens :…………………………page 18
Jeu pour ouvrir la porte au souvenir
Acrostiche :…………………………………………………….page 22
Jeu avec les lettres de notre prénom
Valse Russe :…………………………………………………….page 5
Histoire qui se déroule comme des poupées russes
Variations sur un thème :………………………..pages 7, 8, 19, 23, 31
Sur un thème choisi, nous laissons couler notre inspiration
Improvisation libre :…………………………………...pages 4, 10, 17
Libre court à toutes les envies
4
Meilleurs vœux
2012, année de tous les dangers ? Ca commence par un maelstrom d’idée, les une plus
farfelues que les autres, éructée par des charlatans avides de pouvoir et de gloire au nez et à
la barbe d’électeurs incrédules, mais se doutant bien au fond que l’on se fout de leur gueule.
Un jour, un de ces filous un peu plus roublards que les autres se nommant Starkozy réunit
ses disciples dans une clairière et leur tient à peu prêt ce discours :
« Il faut écarter mes adversaires du chemin vers le trône de l’Elysée. Un peu d’huile de
vidange dans les virages, quelques peau de banane dans les descentes, de la colle forte pour
placarder les affiches, quelques majorettes court vêtues pour égayer mes meetings et des
grandes gueules pour chauffer les salles et
provoquer des salves d’applaudissements en
veux tu en voilà. »
Mais 2012 ne sera pas une année comme les
autres. Sous prétexte que le calendrier incas s’arrête en 2012, certains projettent la fin du
monde pour cette même année. Nostradamus et Rabanne avaient en leur temps prédit la
même chose : sans suite.
Préoccupons nous du présent, il sera grand temps de nous inquiéter de la fin du temps.
Pour ma part, j’en ai plus qu’assez de cette Europe du capitalisme à outrance. Depuis
l’introduction de l’euro dans notre vie de tous les jours, les prix ont explosé. En France, les
gens vivant en dessous du seuil de pauvreté ont doublé, les sdf prenant d’assaut les services
sociaux, nous en savons quelques choses.
Pour 2012, tout ce qu’il me reste à faire, c’est de vous souhaiter, qui que vous soyez une
bonne et heureuse année, et de nous unir contre tous ces vautours qui veulent nous clouer le
bec. Inch Allah !
Philippe
Préoccupons nous du présent,
il sera grand temps de nous
inquiéter de la fin du temps.
5
TICO l’ornithorynque
Tico l’ornithorynque jeta un œil au-dessus du buisson de myosotis… plus d’éléphant en
vue… c’est qu’il avait eu chaud, Tico, parce que cet espèce de pachyderme avait bien failli
l’écrabouiller comme une crêpe.
Pourtant, ils discutaient tranquillement au bord du ruisseau, ils parlaient du monde, de ses
tracas, des difficultés à trouver des crevettes d’eau douce et des marres de boue qui se
faisaient de plus en plus rares, des girafes qui étaient complètement zinzin à cause de la
pleine lune, du dernier nuancier de la robe de Léo le léopard…
Tico se demandait encore ce qui avait bien pu faire sortir l’éléphant de ses gonds, le rendre
aussi hystérique et le faire dégainer ainsi son bazooka…
Puis il réalisa que c’était quand il avait commencé à parler de Livia, la tigresse… oui, il avait
dit qu’elle était partie en voyage dans la Simca 1000 de Léon le Lion, et c’est là que ce gros
bêta de Paulo l’éléphant avait perdu la boule.
Amoureux l’éléphant ? D’une tigresse ? La frimousse de Tico s’éclaira d’un large sourire :
tout s’expliquait !! Il comprenait enfin l’abîme dans lequel devait être tombé Paulo en
imaginant sa belle dans la Simca avec Léon !!
Ha, le maelström des sentiments, ça s’discute pas ! Allez dire à un éléphant qu’il ne peut pas
être amoureux d’une tigresse… et vous risquez bien de finir en descente de lit !!
Sabine
Valse Russe
Dans la forêt, il y a une clairière,
dans la clairière, il y a un hêtre,
dans le hêtre il y a un nid,
dans le nid il y a un coucou,
dans le coucou, il y a deux voyelles,
dans les voyelles, il n’y a pas de consonnes, dans
les consonnes il y a une litote,
dans une litote il y a deux voyelles,
dans les voyelles il n’y a pas de consonnes, etc.
Mike, Nathalie, Sabine
6
« Zinzinuler »
Faire des zigzags en voiture sur la route - Philippe
Retourner la cervelle de quelqu’un, prendre un malin plaisir à rendre son entourage
complètement zinzin. Sabine
Bulle qui se déplace sous les plaques de glace d’un étang gelé. Pierre
Verbe du premier groupe ; se laisser aller, danser, tourner jusqu’à en devenir zinzin.
Nathalie
Klaxonner deux fois au lieu d’une. Mike
Chanter, crier en parlant de certains oiseaux comme les fauvettes ou les mésanges.
Dictionnaire
7
C’est quoi, le paradis ?
Une bonne nouvelle quand je me lève le matin,
Une belle journée ensoleillée quand c’est dimanche,
Une tarte au citron meringuée quand j’ai le blues,
Un bouquet de coquelicots quand le ciel est tout gris,
Les frimousses de mes fils quand je les fais rire,
Le feu qui passe au vert quand j’arrive,
Une main tendue quand je crois que je vais me perdre,
Un verre d’eau fraîche quand j’ai très soif,
Une chanson de Bon Jovi quand j’ai de la peine,
Un chocolat chaud, une couverture et le canapé quand la nuit tombe,
Un sms quand je me sens seule,
Un regard qui soutien quand je doute,
Un bon livre quand je veux m’évader,
Trois gouttes de parfum quand il fait mauvais temps,
Une soirée entre amis quand ma journée a été difficile…
… Une Chevrolet Spark toute neuve quand ma vieille charrette rend l’âme !
Sabine
8
Barcelone en septembre
J’avais rendez-vous avec Beth et Erika, les jumelles de Cape town. Nous étions en gare de
Barcelone à manger des tapas et boire du Paternino. Les jumelles sont stylistes, et portent
toujours leurs créations. Elles sont jolies, et ne manquent pas d’humour. J’avais vécu un
temps avec elles. Elles portaient jusqu’aux mêmes sous-vêtements. Au petit dèj, je ne savais
plus qui était qui.
Bref, leur maman débarquait le lendemain à Ibiza en provenance d’Afrique du Sud, et les
sœurs me demandaient d’aller la chercher à l’aéroport. Je pouvais leur rendre ce petit service,
vu qu’elles avaient toujours été gentilles avec moi, et même très gentilles et tout et tout.
D’ailleurs, elles avaient mon billet de bateau, et le leur évidemment, puisque nous
embarquions ensemble dans l’après-midi.
Vous auriez eu le cœur de refuser, vous ?
Je ne vous dis pas tout sur les jumelles. Faut pas rêver. Mais vous en saurez un peu plus la
semaine prochaine. C’est promis.
Mike
A suivre page 19
Les jumelles
En allant voir la mère,
J’ai perdu de vue les jumelles.
Près du mat, des échelles.
De là haut on voit l’au-delà.
De l’horizon, je n’y vois plus rien.
La houle, des remouds, de l’écume.
Voilà ce qu’il me reste des deux brunes
Voilà…vois tu…les as-tu vu ?
Pierre
9
Un Objet Un Plat Un Animal
Un Bouquin de Proust sur
la table de nuit comme
somnifère
Un coq pour emmerder
tout le monde à 5h
Un Poulet
basquaise
Jean Pierre
Pierre
Sabine
Philippe
Carole
Une Tartiflette Une guitare
Une Marmotte
Un Écureuil
Des Bouchées à la Reine Un piano transparent
Une Choucroute
Une Batterie Un Baeckaoffa
Un Dauphin
Un Ecureuil
roux
La Lampe
d’aladdin
Si j’étais…
Je serais…
10
Songe d’une nuit d’hiver
Les rêves sont parfois bizarre et ont quelquefois leurs racines dans des lectures, un film, une
BD ou je ne sais quoi encore. Dernièrement, justement, j’ai vu à la télé un reportage sur le
chanteur Renaud. C’est son frère qui parlait de ses dépressions récurrentes, ses plongées
vertigineuses dans l’alcool. Je vais maintenant vous conter mon rêve :
C’est l’été, il fait beau et chaud (surtout soif) et je me trouve au milieu d’artistes réunis dans
l’espace qui leur est réservé et où, comme par hasard, je me trouvais aussi, faisant parti de la
programmation du festival. Tout à coup, je tombe nez à nez avec Renaud qui empestait
l’alcool, preuve qu’il n’avait pas sucé de la glace toute l’après-midi.
Nous échangeons quelques amabilités et décidons de faire un bœuf (réunion de deux
personnes ou plus pour improviser quelques
morceaux). Il ne chante pas juste, son visage est
bouffi par l’alcool, ses yeux sont exorbités, des
cernes traduisent le manque de sommeil. Il tient
plus ou moins le temps et égrène correctement
quelques accords de base.
Mais dans mon songe, sa musique est issue de tous
les styles de hard rock : du trash, du black metal,
du heavy metal, du death metal, bref, que de la
mauvaise musique puisée dans le satanisme. En
plus, il ponctuait ses breaks de rictus déformant
son visage, le rendant carrément méconnaissable par instants.
Du coup, je me réveille, soulagé. Ce n’est pas ce Renaud-là que j’ai vu et entendu à la foire
aux vins de Colmar il y a 6 ou 7 ans, je ne me souviens plus exactement, et je préfère me
raccrocher à ce bon souvenir de concert.
Malheureusement mon rêve, je dirais presque cauchemar, l’a quand même ébranlé, et moi qui
suis sorti de l’alcool et de la toxicomanie, je te dis Renaud : « Accroche-toi à ta vie et tes
chansons, tu le peux, et tes fans n’attendent qu’un déclic de ta part pour te revoir sur scène
bientôt avec ton bagout satirique qui est ta marque de fabrique, si j’ose dire. Inch’Allah !! »
Philippe
11
« Nivologue »
Quelqu’un qui remet les choses au même niveau. Philippe
Professionnel de la remise à niveau. Aide à remettre d’aplomb, à rétablir l’équilibre en
cas de perte d’assiette. Sabine
Le nivologue déplace des tas de sables pour faire d’autre tas de sable, pour faire
d’autre tas de sable, pour faire d’autre tas de sable, pour… Pierre
Chercheur chez Nivéa. Nathalie
Personne détentrice d’un diplôme de nivologie. Mike
Spécialiste de l'étude scientifique de la neige et des phénomènes liés à la neige,
spécialement des avalanches. Dictionnaire
Bazooka était toujours au volant
Bazooka était toujours au volant. Il avait roulé de l’aube jusqu’aux abimes. Tout au long du
voyage, la Simca 1000 s’était emplis de monde. A chaque arrêt quelqu’un montait. On
aurait pu dire que la voiture était « Noir de monde » si tout ce maelstrom multicolore
n’avait pas ressemblé à un nuancier. Il y avait des gens de tout horizon entassé là.
L’ornithorynque en avait d’ailleurs la frimousse tout compressé contre la vitre avant. Mais
malgré le manque d’espace et les secousses de la route, il protégeait précieusement entre ses
pattes le délicat petit myosotis comme seul souvenir de sa mare.
Pierre
12
On fabrique du Boudin
Nous tenons le siège d’une forteresse au château des ducs de Montbéliard.
Le fleuve s’écoule en méandres et favorise la venue des pécheurs.
Ils cultivent des cèpes des vignes pour produire le champagne.
On vous offre un cahier.
Monsieur le garde champêtre.
Subitement un aigle survole le plan d’eau et agrippe une vipère.
Le sous marin sonde les fonds du lac et des océans.
Le commandant mastique une tranche de cake puis le moussaillon fait briller la cale.
Ils font sécher la morue pour la conserver dans le sel.
Ils recouvrent la table de mosaïque.
On fabrique du boudin.
Carole
13
La vie moderne
Alors j’ai regardé dans mon Larousse tout rouge. Y avait rien, que de chique.
Votre Maelstrom que vous me sortez d’un chapeau.
Si d’aventure, je n’émarge à l’état. C’est peut être que vos formes me déplaisent. Comme me
disait l’ornithorynque au phone l’autre jour. Y a pas un jota pour sauver l’autre.
Au ministère je m’emmerde, à la
cantine : idem.
J’ai bien cherché le Littré, en douze
volumes pour m’assoir dessus. Peaux
de beg les variétés, des voyages et des
meilleurs.
Frimousse, frimousse, tes sincères sourires sous le bras du monde mis en abime. Si toi et
moi, nous retournions au bal à Jo pour deux ou trois ronds de flancs. Qu’en penserai Bruant.
Au cabaret, un trépied : tiens !! J’ai un coup de fil de Toulouse Lautrec : « T’emmerdes pas »
me dit-il, « C’est la vie moderne. Ça leur passera avant que ça nous reviennent. »
Allo Manix à l’appareil : pas rasé et pour qui et pour quoi, madame, de la part du marquis de
Sade. Posez s’il vous plait votre bazooka entre vos jambes. Ne vous blessez pas.
La nuance ou le nuancier, mademoiselle, madame, n’on rien avoir avec l’insupportable
légèreté de l’être.
Revisitez une Simca ?! Vous confondez avec
l’aronde comme d’habitude. Pourrais-je utiliser
un trike ou un dragster.
Hélène de Lafayette vous salue bien avec la
main, qui signe cette superbe forfaiture.
Ps : allez-y doucement avec le bazooka.
Mike
« T’emmerdes pas ! C’est la vie moderne.
Ça leur passera avant que ça nous
reviennent. »
14
« Cochlée »
Fleur sauvage qu’on trouve dans les clairières. Philippe
Fleur des près rose à grands pétales dentelés. Fleurit de mars à juillet. Sabine
Ombrelle d’Australie, typique des aborigènes chauves. Pierre
Technique ancienne de travail de l’argent encore utilisé par les compagnons du
devoir. Ex : un plateau cochlée, une couronne cochlée. La cochléterie. Nathalie
Fleur des Galápagos connue pour son gout épicé. Mike
Partie de l'oreille permettant l'audition. Dictionnaire
Cap Horn ou Malstrom
Cap Horn ou Malstrom, ce voyage ne fut guère pour Cythère, mais pour un monde où les
souvenirs ne furent que les images d’un passé qui à fait naufrage dans un autre temps et qui
ressurgissent de l’abime, jusqu’à faire face aux falaises de réel qui à la dérision, les déboires
de conflits aujourd’hui oubliés.
Jean Pierre
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LILA
Lila s’étira en douceur sur son canapé, les sardines à la mayonnaise avaient été difficiles à
digérer, mais peut-être était-ce parce qu’elle en avait mangé deux douzaines… elle étira ses
petites pattes graciles en faisant le dos rond en envisageant l’idée de sortir se poster sur la
boîte aux lettres pour regarder passer Atos, le chien du voisin, qu’elle adorait narguer au
moment de sa promenade matinale… mais l’idée de traverser le jardin dans l’air glacial du
matin la fit frissonner… finalement, Lila décida de procrastiner un peu, et de remettre cette
sortie à plus tard… Elle s’avança de sa démarche féline vers le mange disque et décida
d’écouter une symphonie, celle que Pierre, son humain avait laissé là. De la queue elle donna
une pichenette au mange disque pour le mettre en route, et la douce vibration de la musique
monta dans la petite maison campagnarde. Mais venant troubler la quiétude du moment, un
gros coup de klaxon fit vibrer les électrons autour de Lila : Pierre, apparemment en très
grande forme, venait d’arriver… « Mais qu’est-ce qui m’a prise, pensa la petite chatte avec
exaspération, de choisir un humain complètement bipolaire !!! »
Sabine
JOEL
Il est 7h, le réveil sonne, quelle nuit! Joël n'est pas très frais, la sonnerie du réveil, il n'aime
pas, le réveil en douceur il préfère. Ce qu'il aime le plus c'est être réveillé par la symphonie
des oiseaux, ces oiseaux qui envahissent son jardin. Une fois levé, Joël attend qu'une seule
chose son café. Hum!! L’odeur du café qui enivre la cuisine, tel un électron libre. Aujourd'hui
il attend un courrier important le concernant, il guette le passage du facteur pour voir s'il y
dépose quelque chose dans la boîte aux lettres. Il s'installe et commence à boire son café, il
recrache tout, un arrière-goût de mayonnaise. Il décide d'aller nourrir les animaux, Joël est
un campagnard. Au moment de sortir une vibration surgit, il est 7h46 le premier train
passe. Finalement il n'a pas envie d'affronter le froid de dehors alors il reste au chaud et ira
nourrir les bêtes plus tard. Et voilà, c'est tout à fait le style que l'on qualifie de procrastique,
style qui convient bien à Joël. Il se pose devant la télévision mais il ne peut se concentrer car
il attend cette fichue lettre. Il s'endort. 11h, il sursaute et court vers la boîte aux lettres, le
courrier n'est pas là. Il décide d'appeler la poste pour savoir si le facteur est bien passé. On
lui répond que oui. La réponse tant attendue ne sera pas pour aujourd'hui: "Suis-je bipolaire
ou non?"
Samia
16
Chez Sergio
Chez Sergio, on y trouve tout
De la scie à la boite à clou
Marteau, pointeau, chapeau
Chainette, machette, raclette
Râteau, rabot, fourreau
Roue, louche, ficelle
Pour sur, qu’on se rassure
Il a tout sur son bout de mur.
Pierre
17
Un autre paradis proche de l’envers
C’est un monde de tromperie, de vices, et par-delà les souffrances qu’engendrent la valse des
aiguilles et des sachets de poudre d’héroïne mélangée à des excipients entraînant une
dépendance.
Je veux surtout m’adresser aux plus jeunes. Vous êtes vierges de toute addiction, alors ne
plongez pas dans ce milieu glauque, où certains sont prêts à voler, à tuer, même, pour se
fournir leur dose quotidienne. Alors, avant qu’il ne soit trop tard, écartez-vous du chemin
qu’empruntent ces voyous, ces vendeurs de poudre mortelle, et vous vous éviterez bien des
tracas, avec au bout du chemin les portes de l’enfer de ce paradis maudit qui engendre des
centaines de morts chaque année en France.
Mais ne culpabilisez pas trop. A la base il y a tout
un labyrinthe de méandres entraînant des flux
énormes d’argent servant à financer des
campagnes électorales des partis capitalistes, avec
en tête, chez nous, Nicolas Sarkozy.
Mais dans le monde entier, l’Amérique du Sud pour la cocaïne, les pays arabes pour l’héroïne,
il existe des milliers de circuits partout dans ces pays. Ensuite, l’argent est blanchi dans les
pays riches, et réinjectés dans de nombreux pays avec la complicité malveillante de la pègre
et de gangs hyper organisés, armés jusqu’aux dents. On appelle ça un paradis artificiel, et il
porte bien son nom.
Au début, c’est un plaisir, un bien-être, mais bien vite cela devient un besoin quotidien. Et
voilà que commence la galère : les rendez-vous manqués, les attentes qui n’en finissent pas,
les arnaques multiples… croyez-moi, ce n’est pas ça le paradis, c’est plutôt tout son
contraire.
Mais il existe, pour celui ou celle qui veut s’en extraire, des produits de substitution très
efficaces. Moi-même, je fréquente un service, le CAP, qui soigne toutes sortes d’addictions.
Cela fait 12 années que je ne me drogue plus, et que je ne bois plus une goutte d’alcool, car
j’ai omis de dire que j’étais accro à ce produit, et, croyez-moi, c’est une drogue dure mais
légale, qui par le biais des taxes est une manne d’argent substantielle.
Il y a aussi des associations bénévoles qui sont prêtes à vous aider à vous en sortir, alors je
vous le dis, il n’est jamais trop tard pour se délester de ce poids mort, même si le mieux est
de ne jamais commencer.
Philippe
Et voilà que commence la galère :
les rendez-vous manqués,
les attentes qui n’en finissent pas,
les arnaques multiples…
18
Comme une mélodie qui reste en tête, je me souviens….
Je me souviens de l’odeur des tilleuls dans la cour de récréation lors des rentrées
scolaire. Pierre
Je me souviens du gout de la neige quand on l’avalait. Nathalie
Je me souviens d’une ballade sur un cabine cruiser anglais. Mike
Je me souviens je tenais la gaule à deux mains. Mike suite
Je me souviens je me disais « pourvu que ca ne morde pas à l’hameçon. Mike suite
Je me souviens des fréquentations de mes enfants. Carole
Je me souviens des piqures d’orties. Nathalie
Je me souviens apprendre à faire du vélo sans les roulettes et de tomber dans les
orties. Pierre
Je me souviens du gout des crottes de nez. Nathalie
Je me souviens d’aller chercher des champignons en montagne avec mon père.
Carole
Je me souviens de ma sœur qui se rongeait les ongles des doigts de pied.
Anonyme
Je me souviens de taper sur le cul de la bouteille de ketchup. Pierre
Je me souviens de la kilbe du village. Nathalie
19
Barcelone en septembre (suite de la page 8)
Après avoir débarqué, petit déjeuner au Monte sol. Beth me remet les clés de leur appart.
« - Et question voiture ?
- la Fiat 500 », me répond Erika en me tendant un petit trousseau. Puis elles me montrent
une photo de Mama Jones.
« - Mais dites-moi, votre maman a au moins 70 ans !
- Tu sais, on l’appelle maman, mais en fait c’est notre grand-mère. Dis-lui bien qu’on n’a
pas pu faire autrement et qu’on se retrouve à l’appart ce soir.
- Pas d’autre surprise ?
- Aucune, promis juré. Nous, on présente notre collection à l’autre bout de l’île. On sera de
retour vers 20h. »
J’arrivais à l’aéroport un peu en avance. Pris un verre au bar. Puis j’allais aux arrivées. Une
petite dame toute menue, cheveux blancs ondulés, l’œil franchement rigolard scrutait la
petite foule. Evidemment, pas de jumelles à l’horizon. Je me présente. Explique que je suis un
ami. Hé oui, les filles ont un rendez-vous professionnel qu’elles ne peuvent remettre.
Je prends son bagage, elle prend mon bras. Elle a fait escale à Londres, puis à Madrid. Même
pas fatiguée. Décalage horaire, connait pas. A l’appart, je lui montrais sa chambre et les
commodités. Je pensais rentrer sur Saint Jean Baptiste où j’habitais. Madame Jones ne
l’entendait pas comme ça.
« - Moi je prends une douche, toi tu m’attends et
ensuite on va faire un tour au port.
- Bien, Madame Jones.
- Appelle-moi Pam, et dis-le tout de suite si je suis trop vieille !
- Mais pas du tout Madame Pam ! ».
Bras dessus bras dessous, on se baladait dans les ruelles menant au port.
« - Salut, chéri bibi ! Alors comme ça, monsieur est à Barcelone. Et cette dame est ta grand-
mère, je suppose ? » C’était Isabelle, ma petite amie, et Pam ne pouvait être ma grand-mère
vu sa peau d’ébène. Dans les années 70, on n’avait pas de portable. Et dans notre Finca de
Saint Jean, on n’avait pas non plus le téléphone. Je m’expliquais. Pam, toujours rigolarde,
Bon… j’avais fait la fiesta
avec les jumelles, ceci
expliquant cela, et voilà…
20
nous trouvait très « jolis ». Pam et Isabelle papotaient joyeusement pendant que je n’existais
plus, et c’était très bien comme ça.
J’essayais tout de même de me rappeler ce que j’étais allé faire à Barcelone. Une idée
lumineuse traversa les immenses tropiques de mon cerveau : j’avais vendus 20 dessins sur les
50 que j’avais présentés chez Covers. Isabelle et moi, on faisait dans le dessin textile… et
voilà pourquoi j’étais à Barcelone. Bon, j’avais fait la fiesta avec les jumelles, ceci expliquant
cela, et voilà… Isabelle et moi on a raccompagné Madame Jones chez ses petites filles. Plus
tard, à Saint Jean :
« - Alors, Mike, ça s’est passé comment chez Covers ?
- Isa 18, Mike 2.
- Mais ça fait 20 ! » m’embrassa-t-elle en souriant. J’allais remettre une buche dans la
cheminée, parce qu’il ne faut pas croire, il faut humide le soir à Saint Jean.
Mike
« Sisal »
Variété de sécateur. Philippe
Grande plume multicolore utilisée pour la fabrication de masques africains. Sabine
Coteau corse en corne de brebis. Pierre
Pierre semi précieuse à reflet rose qui favorise la perception du paradis infini. Utilisé
en litho thérapie. Nathalie
Petit bitoniau servant à coincer la mandibule. Mike
agave mexicain dont les fibres des feuilles sont tressées en cordes, en tapis, en
sacs. Dictionnaire
21
… ?!
22
S A B I N E
Sagesse
Affectif
Bouquin
Inestimable
Narratrice
Espiègle
B A C K
Bavard
Accompagnement
Charmeur
Kravate
L A B B E Y
Laboureur
Amérique du sud
Beau
Bambin
Etudiant
Yoyo
C A R O L E
Charme
Artiste
Route
Ouverture
Liberté
Energie
N A T H A L I E
Nature
Application
Têtu
Hardiesse
Attentive
Loyal
Intuitive
Emouvante
23
Le Paradis
Comme dit l’autre,
J’y comprends rien. C’est bien connu.
J’ai pas un radis et j’ai rien à en faire.
Ici ? Ailleurs ? Maintenant ? Plus tard ?
Comme dit l’autre,
Il y a l’enfer et l’endroit. C’est bien connu.
Ce qui l’est moins, c’est l’endroit du paradis. C’est Ou ?
Ici ? Ailleurs ? Maintenant ? Plus tard ?
Comme dit l’autre,
L’enfer c’est les autres. C’est bien connu.
Ce qui l’est moins, serait …le paradis c’est les autres.
Ici ? Ailleurs ? Maintenant ? Plus tard ?
Pierre
Paradis infinis…..
Un roman, un poème qui nous emporte, nous évade c’est le paradis...
Passer ma main dans tes cheveux, longuement. .le paradis !
Mon paradis c’est l’été, tôt le matin, marcher pieds nus dans l’herbe fraiche encore remplie de
rosée...
C’est aussi écouter encore une fois chanter Freddy Mercury, chanter à tue-tête avec les
Queen. ;
Le paradis c’est aussi rentrer affamée et se réchauffer une assiette de chili bien épicé, la
dévorer...
Le paradis c’est regarder dormir un enfant, laisser sa confiance, son abandon nous envahir...
Le paradis est infini...
Tous les jours la vie c’est l’enfer...et le paradis.
Moi je préfère le paradis pour aujourd’hui et pour l’infini.
Nathalie
24
Une chanson Un Film Un Endroit
Voyage Voyage Aquila Les tontons
flingueurs
Jean Pierre
Pierre
Sabine
Philippe
Carole
Pierrot le fou Ces gens là
Une arène de
corrida
Un près ombragé
Mister Hyde &
docteur Jekyll
Maman les petits
bateaux
Le grand bleu
Femme libérée La chaine
La forêt
Amazonienne
Le ballon
d’Alsace
Sarbacane
Si j’étais…
Je serais…
25
Hier, aujourd’hui ou demain.
En un maux comme en sang, qui es tu pour dire que derrière les nuages il n’y à de lumière !!
Sur le quai, ne regrette jamais le passé, la vie est en toi aujourd’hui et tu forges ton
lendemain. Si tu veux rejaillir, n’emmènes avec toi que ce tu n’as pu laisser pour l’Est de
l’EDEN.
Jean Pierre
26
Zékéyé et l’AZUR
Le grand père de Zékéyé était jardinier. L’enfant lui avait été confié il y a bien longtemps.
On ne sait plus vraiment pour quelles raisons.
Le grand père avait fort à faire : un parc de plusieurs hectares à entretenir, à fleurir.
Alors l’enfant, frimousse souriante, heureux par nature avait grandit tout seul.
Un Ornithorynque, trouvé au bord du plan d’eau et apprivoisé lui tenait compagnie.
Zékéyé était entouré d’un nuancier de couleur : les verts du printemps, puis dès mars les
violettes. Les pivoines, les roses puis les tournesols et les dahlias.
Des fleurs de toutes les couleurs puis l’automne flamboyant.
Mais plus que tout, Zékéyé aimait les bleues : bleu du ciel, bleu de l’horizon, bleu de l’azur.
Alors plus tard il imagine la mer, il rêve de l’azur des flots.
Le grand père est ému : demain Zékéyé part en voyage. Il a grandit. Il veut découvrir le
monde, ou plutôt le bleu des flots.
La Simca 1000 démarre destination la mer. Zékéyé est bouleversé par les bleues de la mer :
des maelstrom, des abimes marin presque noir, des écumes presque blanches. Des mers
d’azur. Des lagons. Zékéyé est comblé, rassasié. Il s’en retourne retrouver le grand père,
l’ornithorynque. Il vend la Simca 1000 pour louer quelques lopins et y semer des myosotis.
Leurs semences volent au vent. Au fils des saisons, des années fleurissent des champs de
myosotis. Une mer bleue azur à perte de vue…
Nathalie
Procrastique Gymnastique
Il faudrait bien que j'aille à la boite aux lettres,
il faudrait bien pour que je récupère mon colis,
il faudrait bien pour que je répare les électrons du néon,
il faudrait bien pour qu'il éclaire de ses vibrations bipolaire,
il faudrait bien pour que je finisse cette mayonnaise,
il faudrait bien pour qu'elle accompagne les asperges du jardin,
il faudrait bien pour que je t'invite à ce repas campagnard,
il faudrait bien pour que nous échangions nos symphonies,
il faudrait bien pour que nous puissions partager la douceur de ce moment.
Pierre
27
Les triplées
C’était l’époque de Joséphine Baker et de Bessie Smith,
Tallon aiguille et jazz à gogo.
Picasso préparait la revue nègre.
Elles dansent sur un rythme endiablé
Les triplées chantent accompagné d’un contre bassiste
déhanché dont le chirurgien à rater son dernier lifting. Il a
toujours été bagarreur.
Le pianiste est noir et blanc.
Les robes des triplées ont été dessinées par des stylistes
dévergondés.
Tous les soirs ensemble, après une courte répétition, ils
enflamment le bal à Jo.
Carole, Mike, Nathalie, Pierre
28
Un hamac Lady is a tramp
(Sinatra)
Une dinde de bon aloi, bien
cuite, avec des flans
généreux
Mike
Nathalie
Mike
Nathalie
Sabine
Un poisson en
croûte de sel
Une boîte aux
lettres
La vie en rose
Vanina
Un chili con
carne Un livre
Le bureau
La pampa en
Amérique latine Le grenier
Un tigre
Un tigre
L’ile de la cité à Paris
Un endroit Une pièce Un animal
Si j’étais…
Je serais…
Sabine
Une clairière
en forêt La chambre Un chat
Un objet Un plat Une chanson
Si j’étais…
Je serais…
29
« Passepoil »
Espèce de rongeur qui rase les murs. Philippe
Petite brosse circulaire en poils de sanglier servant à coiffer les barbes longues et
fournies des directeurs. Sabine
Epingle en forme de tire bouchon. Pierre
Nom masculin ; ouverture dans l’écharpe pour faire passer la barbe. Nathalie
Peigne inventé par le baron de Passe poil. 1780-1850. Sers à peigner les gens très
velus dans le sens du poil. Mike
Liseré dépassant d'une couture pour orner les uniformes et les vêtements.
Dictionnaire
30
Ces quelques lignes…
Une boite à lettre, n’est finalement que le besoin campagnard de sang tendre avec douceur
et harmonie avec ce qui nous entoure, tel un papillon, billet doux plié en deux, qui
s’émerveille aux vibrations d’une symphonie, celle d’un jardin bien à rosée où il n’a de cesse
de quémander à la rose si ce matin est éclose de pouvoir la butiner à volonté.
Aucun trouble, aucun chagrin, rien de morbide ou morose, pour éphémère que sera son
existence, de lumière il ne prêtera à son évolution que celle de sa désinvolture.
Jean Pierre
31
Les jumelles…
Elles sont belles, les jumelles, deux fois plus belles en reflets,
Quand elles sourient, aussi quand elles ne sourient pas…
Et quand elles se mettent en colères, les jumelles, tous aux abris,
Les cris et les objets qui pleuvent, c’est de tout côté qu’ils vous percutent !
Mais quand elles vous aiment, les jumelles,
O jardin des délices, de toutes parts aussi vous serez comblés…
Alors oui, c’est compliqué, des jumelles,
Ça se chamaille, ça se cherche, ça s’embrouille et ça se débrouille,
Ça vous met la tête à l’envers et le cœur dans les chaussettes,
Mais ça pimente la vie, et après un p’tit tour de manège avec elles,
Tout vous semble plus fade, quand ça ne va pas par deux…
Sabine
32
« Passerage »
Colère passagère. Philippe
Petit punching-ball en caoutchouc, outil de décontraction permettant le défoulement
de toute émotion négative. A utiliser avec modération dans un lieu public, idéal en cas
de grosse colère. Sabine
Pneumatique défectueux. Pierre
Terme de navigation. La ligne de passerage désigne sur le pont d’un bateau la
démarcation entre bâbord et tribord. Nathalie
Terme désignant un état de fait que je ne peux décrire ici. Mike
Plante herbacée de la famille des crucifères, à laquelle on attribuait la propriété de
guérir la rage. Dictionnaire
Et si on gagnait au Loto ?
Si Back, Carole, Labbey, Sabine et Nathalie gagnent au Loto, ils prendraient un billet pour
une croisière au tour du monde d’une durée de 36 jours. Ils commencèrent par la Cote
d’ivoire ce qui leur permettraient d’approcher l’ivoirien et de faire un stock de banane pour
le reste du voyage. Ils pourraient également adopter un éléphant et ainsi promouvoir la
protection de l’ivoire. L’éléphant peut servir d monture pour continuer le voyage.
C’est décidé ! Nous irons en inde rencontrer ses cousins éléphant d’Asie et pour aller se
baigner dans le Gange tous ensembles.
Mais sur le chemin de terre, au beau matin, ils trouvent un ashram et décide d’y faire une
retraite pour une demi heure. Cette construction leur sert à se mettre à l’abri. Ils restèrent
avec l’éléphant plus de cinq ans dans cet ashram à la recherche de la plénitude.
Maintenant, ils ont vraiment tiré le gros lot !
Back, Carole, Nathalie, Sabine et Pierre
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Enfance jamais oubliée
Un jour je m’envolerai, je décollerai plein gaz vers les nuages, je laisserai tout ca derrière
moi : les embouteillages, les tracas, le fracas…
En route vers le ciel, le vent, le chant des oiseaux, le silence et les étoiles !
Ce jour là je ne reviendrai pas, parce qu’ »une fois loin de tout ça, on a plus envie d’y
revenir…
Et c’est de là haut, confortablement installée dans un nuage, que je vous enverrai un petit
clin d’œil de temps en temps, à chaque fois que vous verrez un arc en ciel.
Sabine
34
Casablanca Le tonnerre Diego de la Vega
Mike
Nathalie
Et vous… ?
Sabine
Marie Curie Zorro
Le bruit de la
pluie qui tombe
Le bruit du sable qui
s’écoule dans le sablier
Batman Bagdad café
Un endroit Une Chanson Un animal
Si j’étais…
Je serais…
Un Film Un personnage Un Bruit
Si j’étais…
Je serais…
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Scènes de guerre
Que ce soit dans le monde arabe (Afghanistan, Irak, Lybie, Maghreb ou Amériques du sud)
le monde est sujet à des spasmes de violence qui se traduisent par des bains de sang dont
sont victimes surtout les civils innocents, personnes âgées et enfants en majorité.
Quelles cruautés que le langage des armes fournies pas des pays riches comme les USA, la
Russie ou la France et la chine.
Evidemment cela provoque de nombreux flux d’argent qui rapportent de juteux bénéfices.
Mais c’est chère payé, et si le sang était coté à la bourse, cela provoquerait de prolifiques
transactions.
Mais à mes yeux, rien ne justifie le maniement des armes, au détriment de pauvres et
innocents civils.
A bon entendeur salut.
Philippe.
36
Merci d’avoir fait escale et tendu l’oreille aux
membres du
The Jazz Paradise Club.
A bientôt pour un prochain
Voyage en première…
