MAI-JUIN 2014 Parution 003, Volume III

THE USAU

OUTH

‘The USAU Youth’ est une publication de la Mission des Etats-Unis auprès de l’Union Africaine Page 1

“ Les jeunes doivent faire en sorte que leur avenir ne soit pas compromis ... Ils ont la responsabilité de

garantir les droits de l'homme. Ils devraient poursuivre le dialogue dans un esprit constructif, pour éviter de

compromettre leur vie et leur avenir”

Dr Abdul-Hakim Elwaer ,

Directeur, Département RHST, Commission de l’Union Africaine

(Page 5)

Editorial

Cher lecteur, «Comment se sentir bien» est l'une des préoccupations de l’être humain normal! Les réponses peuvent-être diverses: manger, jouer à des jeux, passer du temps avec la famille, s'amuser... Pourtant, quelle que soit la réponse, sans aucun doute «se sentir bien» nécessite un environnement sain avec accès aux services sanitaires. Comme nous avons célébré la Journée de l'environnement, le 5 juin, cette édition comporte quelques articles liés à ce sujet. Nous croyons que les efforts communs pour maintenir une Afrique verte mèneront à la création d'emplois, une meilleure santé et un avenir meilleur. Dans la rubrique «Un mot au Sage», Dr. Abdul-Hakim Elwaer, Directeur du Département des Ressources Humaines, de la Science et de la Technologie (qui couvre les questions sur la jeunesse) à la Commission de l'Union africaine insiste sur l'importance de travailler pour un «développement durable», assurant que la gestion des ressources par les jeunes d'aujourd'hui ne compromettra pas les besoins des générations futures. Bienvenue au numéro de mai-juin! Nous espérons qu'il contribuera à l'objectif global du bulletin: partage du savoir, renforcement des capacités, et réflexion continue sur des sujets qui sont importants pour tous! Bonne lecture!

Contenu:

DETAILS EDITORIAUX

Chef d' Edition: Octavio H. Diogo

Liaison Jeunesse, USAU

Conseiller au Chef d’Edition:

Linda McMullen Agent de Diplomatie Publique et

Politique (USAU)

Design & Web Master : Lina Mohammed

Assistante à la Diplomatie Publique (USAU)

Traductions:

Aristid Somda

CONTACT

TEL: +251 - 11 - 130 - 6794 Email: USAUyouth@state.gov

Page Facebook : USAU Youth Corner

www.usau.usmission.gov

“L'avenir de l'Afrique appartient

à sa jeunesse ... Nous avons be-

soin de jeunes Africains qui se

lèvent et font bouger les choses,

non seulement dans leur propre

pays mais dans le monde entier ” President Barack Obama

MOT AU SAGE: ………………………………………………………….Page 6

Dr Abdul-Hakim Elwaer, Directeur, Département RHST, Commission de l’UA

Opportunités …………………………………………………….……Pages 2,4

Bibliothèque Jeunesse USAU …………………………………………….…..Page 3

Emplois verts: La voie vers une classe moyenne forte

Contribution (article) …………………………………………………Page 3

BON A SAVOIR……………………………………………………………Page 2

Célébrations clés aux États-Unis

Les déchets alimentaires causent des dégâts à l’environnement.

‘The USAU Youth’ est une publication de la Mission des Etats-Unis auprès de l’Union Africaine Page 2

Presenter des communications sur les violations des droits humains des femmes à l’ONU Femmes

Date limite: 1er août 2014

L'entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes, ONU Femmes, la Commission sur la condition de la femme accepte les communications sous forme de plaintes, appels ou pétitions sur la condition de la femme. La communication doit contenir des informations relatives à des violations présumées des droits de l'homme qui affectent la condition des femmes dans tous les pays du monde. Ces communications font partie du pro-gramme annuel ou du travail de la Commission. Elles aident la Commission à identifier les nouvelles tendances et formes d’injustice et de pratiques discriminatoires à l’égard du travail des femmes comme une ligne directrice dans la

formulation des politiques et le développement des stratégies pour la promotion de l’égalité des sexes. Lire plus ici

Key Celebrations in USA

«Liberté d’expression» célébrée en Mai

La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), signés par les États-Unis, stipu-lent tous deux que les individus ont le droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toutes sortes. Les États-Unis garantissent ce droit par le premier amen-dement de la Constitution américaine, qui prévoit que «le Congrès ne promulguera aucune loi concernant l'établis-sement d'une religion ou interdisant le libre exercice; ou restreignant la liberté de parole ou de la presse; ou le droit du peuple de s'assembler paisiblement et d'adresser des pétitions au gouvernement pour la réparation des griefs». " Lire la suite ici.

«Journée mondiale de l’environnement»

observée en Juin

«Les défis auxquels sont confrontés les pays insulaires

exigent une urgence et une attention de nous tous», a

déclaré le Secrétaire Kerry lors de la Journée mondiale de

l'environnement. «Les États-Unis sont fiers de marquer la

Journée mondiale de l'environnement et cette année nous

portons particulièrement l'accent sur les défis uniques

auxquels font face les petits États insulaires en développe-

ment et l’état de nos océans».

Lire l’intervention du Secrétaire ici.

Les déchets alimentaires causent des dégâts à l’en-vironnement.

L'impact des déchets alimentaires n'est pas seulement financière. D’un point de vue de l'environnement, les dé-chets alimentaires conduisent à un gaspillage de produits chimiques tels que les engrais et les pesticides; plus de carburant utilisé dans les transports; et plus de nourriture en décomposition, créant plus de méthane - un des gaz à effet de serre les plus dangereux, ce qui contribue au changement climatique. Le méthane est 23 fois plus puissant que le CO2. L’importante quantité de nourriture qui va dans les décharges apporte une contribution signi-ficative au réchauffement climatique.

En savoir plus ici

BON A SAVOIR

ASTUCE DU MOIS Avec la tendance croissante de poursuivre des études supérieures, on peut suivre plusieurs cours qui peuvent apporter un savoir important à l’individu. Heureuse-ment, la technologie et les communications qui ont réa-lisé de grandes avancées permettent aux gens de pour-suivre des cours en ligne, entièrement gratuits. Lire la suite ici

COIN LEADERSHIP

«Vous ne pouvez pas faire de choix positifs pour le reste de votre vie sans un environnement qui rende ces choix faciles, naturels et agréables».

— Deepak Chopra

‘The USAU Youth’ est une publication de la Mission des Etats-Unis auprès de l’Union Africaine Page 3

Baker Tebogo est un candidat en licence d’études de médias, avec pour spécialité, relations publiques, publicité et communication, à l'Université du Botswana. À 22 ans, militant de la jeunesse, il a représenté son pays lors du 8ème Forum de l'UNESCO sur la jeunesse, en 2013, à Paris, France. Baker a travaillé comme présentateur de télévision au Botswana et également suivi une formation dans la production de radio à la station de radio RPR1 & Big FM en 2012, à Ludwigshafen, en Allemagne. Il met son expérience, à la radio, à ses jours, en contri-bution en tant que présentateur freelance de leçons de radio aux enfants, à la Radio du Bots-wana. Baker a récemment battu des militants et professionnels à un sommet régional sur le Protocole sur le genre de la SADC, à Johannesburg, en Afrique du Sud pour décrocher la deuxième place dans la catégorie des médias. Ce haut classement représente la reconnaissance

pour son travail réalisé aux fins d’éduquer et sensibiliser les gens sur l'autonomisation des femmes et la violence basée sur le sexe.

En 2014, la plupart des jeunes est préoccupée par le fait que les gouvernements ne créent pas d’emplois pour eux, un sous-emploi, des systèmes d'éducation faibles dans leur pays, un manque d'installations de loisirs solides présents et bien plus encore. La vérité est que tout le monde veut s'intégrer dans ce monde de technologie en évolution rapide et de grande culture cosmopolite où nous vivons de nos jours. Il n'y a absolument rien de mal à tout cela.

Il y a beaucoup à écrire quand il s'agit de l'implication des jeunes dans des projets sociaux qui sont conçus pour pro-mouvoir notre bien-être et nos moyens de subsistance. Des politiques dans les pays fortunés, chartes et autres plates-formes qui ont été mises en place ces dernières années pour solidifier les jeunes comme agents de changement dans le monde d'aujourd'hui en témoignent. Franchement, les jeunes veulent juste s’assurer de leur avenir avant toute autre chose. En essence, nous avons tendance à perdre la pratique des bases; normes, respect, compréhension mu-tuelle et de nombreux d’autres éléments incorporels culturellement inclinées qui sont destinés à nous faire avancer en tant que personne. La culture est dynamique, oui, mais il doit y avoir un mélange de ce que nous croyons et une per-tinence au monde contemporain. Les temps ont vraiment changé et cela est démontré par la présence des partis de jeunes participant à des évènements tels que le sommet annuel du Protocole sur le genre de la SADC. « Gender Links » est l'une des rares organisations humanitaires qui a reconnu les jeunes comme agents de changement actifs. Cela ne s’arrête pas seulement au Gender Links donnant aux jeunes des occasions de participer à des formations et des sommets pour apprendre, mais aussi leur donner une plate-forme pour rivaliser avec les militants expérimentés et professionnels. En outre, les jeunes gagnent dans les catégories de concours très contestés de travail étonnant réalisé par les citoyens dans les efforts pour mettre fin à la violence basée sur le sexe et traiter les questions de genre en gé-néral.

Ce geste courageux est un excellent moyen de combler le fossé entre les expérimentés et les amateurs, non seulement en ce qui concerne le mandat de « Gender Links, » mais dans tous les domaines d'intérêt de la justice sociale. De plus, n'oublions pas que le taux d'espérance de vie en Afrique a chuté de façon significative au cours des dernières années. C’est une source d'inspiration pour ceux qui veulent faire quelque chose dans la vie de savoir que, parfois, vous n'avez pas à être une femme pour comprendre les problèmes des femmes, ni d’être un certain âge pour com-prendre les questions de genre. Afin que nous coexistions tous dans la société, il doit y avoir une compréhension mutuelle de la façon dont chacun d'entre nous veut survivre, et formuler des méthodes standard pour atteindre cela. L'aspiration à l'égalité des chances pour les femmes ou les jeunes ou toute autre personne qui se sent dans le besoin d'être reconnu, n’exige pas du tout l’amoindrissement du pouvoir ou des capacités des autres. Il n'y a rien d’aussi gratifiant que de voir une équipe qui consulte l'autre atteindre un certain objectif, et ce même principe peut très bien être adopté dans la société. Après avoir témoigné de la représentation des jeunes au sommet de 2014, de nombreuses autres parties prenantes devraient autonomiser les jeunes avec des connaissances. L’intense participation civique et active de ce groupe démographique (qui constitue une grande partie de la population africaine) ne peut donner lieu à des partenaires pour le changement social au 21ème siècle. …

CONTRIBUTION: La Position de la jeunesse

Suite en Page 4

‘The USAU Youth’ est une publication de la Mission des Etats-Unis auprès de l’Union Africaine Page 4

BIBLIOTHEQUE DE LA JEUNESSE USAU

Manuel: Emplois verts: La voie vers une classe moyenne forte

Auteurs: Le groupe de travail de la Maison Blanche sur la classe moyenne

Extraits:

«Caractéristiques des emplois verts: • Les emplois verts sont de bons emplois: ils paient plus, de 10 à 20 pour cent, selon la défini-tion, que les autres emplois. • Les emplois verts sont plus suscep-tibles d'être des emplois syndiqués que les autres emplois. • Les emplois verts sont plus susceptibles d'être occupés par des hommes, mais moins susceptibles d'être détenues par des minorités ou des résidents urbains, et aborde ce sujet sera un défi de taille. • Il faudra une sensibilisation considérable de se procurer une oppor-tunité d’emploi vert largement disponible; nous présentons diffé-rents exemples de programmes destinés à fournir des voies d'em-plois verts et sortir de la pauvreté».

«En outre, les emplois verts sont une conséquence d'un mouvement plus large de réformer la façon dont nous créons et utilisons l'éner-gie dans ce pays et le reste du monde. Ils représentent un secteur en croissance, et celui qui offre la double promesse d'offrir de bons emplois tout en répondant au défi de l'environnement afin de ré-duire notre dépendance aux combustibles fossiles finis qui génèrent des émissions de carbone nocives».

«Nous définissons les emplois verts comme des positions dans l'agriculture, la fabrication, la construction, l'installation et la main-tenance, ainsi que des activités scientifiques et techniques, adminis-tratives et liées aux services, qui contribuent sensiblement à préser-ver ou à restaurer la qualité de l'environnement. En particulier, mais pas exclusivement, des emplois qui aident à protéger et restau-rer les écosystèmes et la biodiversité; réduire l'énergie, les matériaux et la consommation d'eau grâce à des stratégies à haut rendement et de prévention; dé-carboniser l'économie; et minimiser ou éviter la génération de toutes les formes de déchets et de pollution. Mais les emplois verts, comme nous le verrons plus loin, doivent également être de bons emplois qui répondent aux exigences et objectifs de longue date du mouvement ouvrier», par exemple, des salaires adé-quats, des conditions de travail sûres, et les droits des travailleurs, y compris le droit de créer des syndicats. »

Consultez le manuel complet ici.

La Division de recherche sur le développe-ment (DRD) offre un nombre limité de bourses d’études de l’Office allemand des échanges universitaires (DAAD) basées

sur le mérite! La date limite est fixée au 31 décembre 2015 Pour les candidats en provenance de pays d'Afrique sub-saharienne avec un excellent dossier scolaire, la Division de recherche sur le développement offre un nombre limité de bourses d'excellence du DAAD par an. Des bourses disponibles pour les étudiants à plein temps sont : Maîtrise d’études de déve-l o p p e m e n t , M a î t r i s e d’administration publique, Maîtrise de gestion de développement (Programme Bo-chum), Différentes options de doctorat au Centre (Doctorat à l’Université de Western Cape) .

Les bourses d'études comprennent des alloca-tions mensuelles de 650 euros, plus le perdiem pour les candidats de Maîtrise et 900 euros, plus un perdiem pour les doctorants. Plus d'informations sur les conditions d'inscription et procédure de candidature sont fournis ci-dessous. Lire plus ici

CONTRIBUTION (SUITE) C’est un véritable reflet fidèle de ce qui se passe lorsque les compétences sont transférées et partagées. Nos ancêtres ont combattu de nombreux et horribles maux sociaux tels que le racisme, l'esclavage, la xénophobie, et plus encore. Par conséquent, le pouvoir est passé aux principaux pères des temps modernes, et cela fait mal parfois de les voir ne pas appli-quer ce pouvoir à bon escient. Autant que les jeunes veulent être habilités à prendre part à la construction de notre monde, il est tout à fait important de les guider dans la responsabilité et la reddition.

Baker Tebogo

‘The USAU Youth’ est une publication de la Mission des Etats-Unis auprès de l’Union Afri- Page 5

Dr. Abdul-Hakim Elwaer, est le Directeur du Département des Ressources Humaines, de la Science

et de la Technologie (qui couvre les questions de jeunesse) à la Commission de l'Union Africaine. Il

est titulaire d'un doctorat en sciences de l'environnement et a occupé plusieurs postes importants

dans son pays (la Libye), y compris le poste de ministre en charge des questions environnementales.

Un scout depuis l'âge de cinq ans, il a fondé les scouts marins dans son pays. Il a été impliqué dans

et continue de soutenir les activités liées à la jeunesse depuis 45 ans. Voici ce qu'il a à dire au sujet

des responsabilités des jeunes sur le continent!

1- Qui est Dr Hakim? Pouvez-vous nous parler de votre jeunesse? Toute implication dans les organisations de jeunesse?

Professionnellement: Abdul-Hakim Elwaer, Libyen, père de 6 enfants, Licence en sciences de l'environnement, Doc-torat en sciences de l'environnement à l'Université de Sheffield au Royaume-Uni. Après avoir travaillé à l'Institut national de recherche du pétrole de la Libye, à travers une sélection très compétitif, j'ai été nommé ministre de l'envi-ronnement de 2004 à 2007, période au cours de laquelle j'ai été président du Congrès ministériel africain pour l'en-vironnement durant deux ans et jusqu’en 2006.

Personnellement: Depuis l'âge de cinq (05) ans, j'ai fait partie des scouts. Il s'agit d'un mouvement grâce auquel j'ai acquis la plupart de mes compétences, des capacités de réseaux, et des compétences en leadership (si je peux pré-tendre en avoir). La chose la plus importante que j'ai gagnée est le sentiment de toujours se sentir jeune, quel que soit mon âge. J'ai aussi travaillé avec un certain nombre d'organisations de jeunesse et des activités tout au long de ma carrière. J'ai continué à soutenir les initiatives de jeunes partout où je suis. Je n'ai jamais, à aucun moment dès que j'ai la capacité de le faire, refusé mon soutien aux jeunes. Je maintiens la ferme conviction que les jeunes ont beaucoup plus d'énergie que la société ne pense. Si les jeunes sont bien encadrés et bien orientés de manière qui leur profite à eux-mêmes et à la société, c’est une très bonne chose. Sinon, ce sera un danger pour les deux. J'étais le fon-dateur des scouts marins en Libye, et à partir de là, j'ai développé une passion pour la voile et le sport de plaisance, l'énergie de la jeunesse, l'exploration et la prise de risque. J'ai fondé la Fédération libyenne de voile et je suis aussi un entraîneur international et juge pour les compétitions de ce sport. Ce sport me donne un sentiment de découverte, une absence de peur de l'inconnu, et un sentiment d'accomplissement.

2- Selon vous, quelles devraient être les responsabilités des jeunes sur le continent? Nous ne pouvons pas discuter le fait que les jeunes sont l'avenir. Ils ont un temps pour poursuivre leurs objectifs, puis devront passer le témoin à la prochaine génération. Ainsi, les jeunes ne peuvent pas s'asseoir et contempler! Ils doivent s'assurer que leur avenir ne soit pas compromis; ils doivent s’assurer que le développement est réalisé de manière durable, non seulement en termes de gestion des ressources naturelles. Ils doivent aussi jouir de leur contri-bution au renforcement des capacités, à l'éducation et au développement qui affine les aptitudes, niveaux et compé-tences - de sorte que quand ils se décideront à diriger, qu’ils aient les moyens de le faire.

Ils doivent aussi trouver l'inspiration et la sagesse de leurs aînés. Ils ne devraient pas se rebeller contre toutes les caté-gories qui ne sont pas considérées comme jeunes, pour préserver les droits de leurs enfants; ils doivent accepter les conseils des plus âgés et puis aller de l'avant avec leur propre énergie. Un mélange d'énergie et de sagesse et d’expé-rience est le résultat d’une jeunesse prospère et en réussite. Les jeunes ont la responsabilité de garantir leurs droits, en s'engageant à tous les niveaux pour s’assurer que tous les droits sont des droits et non des faveurs. Ils devraient poursuivre le dialogue dans un esprit constructif, pour éviter de compromettre leur vie et leur avenir. Peu importe quel type de système de gouvernance est en place, je pense que s’ils travaillent à travers les ONG, en collaboration avec les secteurs gouvernementaux, et continuent avec patience et abnégation, ils atteindront leurs objectifs. …

UN MOT AU SAGE Dr Abdul-Hakim Elwaer,

Directeur, Département RHST, Commission de l’Union Africaine

Suite en Page 6

‘The USAU Youth’ est une publication de la Mission des Etats-Unis auprès de l’Union Africaine Page 6

Accepter les responsabilités individuelles en tant que jeune, tels qu’un bon comportement, de bonnes manières, une dépense d'énergie agressive sur les études et un développement des compétences nécessaires, des compétences et ca-pacités, est important pour parvenir à la responsabilité sociale.

3- Que faites-vous pour les jeunes sur le continent, professionnellement et personnellement? Je vous fais remarquer que ce que je fais professionnellement, je le fais avec une passion personnelle, je ne peux pas séparer les deux. Tout travail que je fais, j’y crois fermement. En 2007, quand je suis arrivé, il n’existait aucune acti-vité sur la jeunesse. Et j’ai chargé la Division de la jeunesse (qui était très petite) de développer une voie claire. Nous avons commencé avec la Charte de la jeunesse, et puis nous avons développé le Plan d'action décennal de la jeunesse. L'idée était d'encourager davantage de partenaires de se réunir et d'investir dans la jeunesse. Nous n'avons pas développé le programme dans l'isolement. Pour le développer, nous avons commencé à faire participer les jeunes à travers des dialogues. Honnêtement parlant, nous avons évolué, et même si nous sommes pas encore bien connus, nous avons réussi à nous faire connaître auprès des sociétés de la jeunesse, en termes de diffusion de l'information, et sommes devenus le «Corps des jeunes volontaires de l'UA». De plus, nous avons développé des politiques qui favoriseront la recherche, la science et la technologie et l'éducation, au sens large. Tous ces secteurs mobilisent de nombreux partenaires qui viennent à bord pour procéder au transfert de technologie et rendre facilement accessible le savoir aux jeunes, car ils sont les innovateurs et capables avec cette énergie de changer les choses. Ce sont tous des programmes complémentaires, mais je donne toujours la priorité absolue et le soutien aux activités sur la jeunesse. Nous sommes toujours aux prises avec la domestication et la mise en œuvre de la Charte de la jeunesse en Afrique,

mais l'énergie avec laquelle nous nous sommes attelés ces derniers mois, nos efforts seront payants. De plus, nous avons investi temps, énergie et argent pour revitaliser et relancer l'Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), mais il s'agit d'une organisation indépendante. Néanmoins, nous avons pris la responsabilité de la renforcer. Nous avons poussé du côté de l'UA pour les engager, comme nous croyons qu'ils ont un impact considérable sur les questions de jeunesse quand ils se connectent avec les conseils nationaux de la jeunesse en Afrique, à condition que ce soit bien dirigé. Et nous nous engageons plus avec les ONG.

4- Pouvez-vous partager votre message de sage avec la jeunesse africaine? Imaginez-vous, aujourd'hui, en tant que futur président de votre pays. Pensez à comment vous faîtes profiter les autres et non seulement vous-même. Être moins égoïste et plus généreux.

Interview réalisée par Octavio Diogo

UN MOT AU SAGE: (Suite)

La Fondation Howard G. Buffett offre 40 places pour un programme de subvention de 10,000 dollars

Date limite: 15 octobre 2014

La Fondation Howard G. Buffett invite les institutions à but non lucratif à travers le monde qui prennent des mesures dans les domaines de la sécurité alimentaire, des conflits, ou de la réduction de la pauvreté. 40 places pour un programme de subventions est un appel mondial pour des solutions innovantes à la faim, conflits, ou problèmes de pauvreté, en partenariat avec le Centre de Lodestar pour la philanthropie et l'innovation à but non lucratif de l’Université de l’État d’Arizona.

En savoir plus ici

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Préparer des propositions de politiques pertinentes et non un plaidoyer pour

devenir membre du Centre Wilson Date limite: 1er août 2014

Le Centre international Woodrow Wilson invite les personnes du monde entier à devenir membre du Centre Wilson. La résidence de 9 mois est ouverte à des propositions de programme de bourse liées à des politiques pertinentes et non un plaidoyer. Les bour-siers recherchent et écrivent dans leurs domaines d'expertise, tout en interagissant avec les décideurs politiques à Washington et le personnel du Centre Wilson. Chaque boursier/boursière aura un bureau meublé, un assistant de recherche à temps partiel et d’un billet aller-retour vers et à partir du Centre Wilson et de l'aéroport international de son pays d'origine, des allocations mensuelles et un perdiem (pour les conjoints et/ou enfants à charge aussi, s'ils résident avec lui/elle). Le programme de bourse commence générale-ment en septembre et se termine en mai.

En savoir plus ici