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octobre 2003 N o 1 FORMATION Encourager les relations école- entreprise, c'est permettre aux jeunes de se former en prenant en compte la réalité des métiers et favoriser leur insertion profession- nelle. C'est faciliter la transmission de certains savoirs et le renouvel- lement de compétences techniques, gages de dynamisme économique pour la Franche-Comté. les dossiers de l’académie et de ses partenaires un lycée entreprenant Le lycée polyvalent Édouard Belin à Vesoul entretient des liens solides avec les entrepreneurs locaux. Établisse- ment support de la Plate-forme tech- nologique "Production, usinage à grande vitesse (UGV)", il offre aux PME-PMI la possibilité de réaliser des formations et des tests au sein même du lycée. La mise en commun des moyens permet la diffusion de la technologie UGV vers les entre- prises, et encourage l'établissement à développer l'enseignement de technologies de pointe répondant aux besoins du monde industriel. Autre point fort, le pôle électrotech- nique est renforcé par l’ouverture d'une année de formation complé- mentaire (FCIL) post-BTS "Qualité des réseaux électriques" . Enfin le lycée Belin souhaite, en 2003-2004, rassembler les éléments de réponses au cahier des charges pour la labellisation "Lycée des métiers de la production et de l'élec- trotechnique". une voie de réussite pour les élèves L'orientation vers des métiers répondant aux besoins économiques de demain est une nécessité. Ceux-ci font appel à des niveaux de qualification de plus en plus élevés. Un enjeu fort de l'enseignement professionnel aujourd'hui est de répondre à cette attente. L'ouverture vers les entreprises apparaît comme un réel moyen de motivation des élèves et de connaissance du monde du travail. Il est donc essentiel de développer les parte- nariats entre les établissements scolaires et les entreprises. Les bénéfices sont triples : — image exacte de la réalité professionnelle pour les élèves transmission efficace de certains savoir- faire dans le cadre réel de l'exercice des métiers — crédibilité renforcée des diplômes mieux connus et appréciés des professionnels L’enseignement supérieur en se tournant de plus en plus vers les acteurs économiques, entend aussi proposer aux jeunes une large palette de diplômes toujours plus pertinents facilitant l’insertion professionnelle. une chance pour les entreprises Les établissements scolaires sont des lieux structurant l’aménagement du territoire. Il est avéré que le renforcement des liens entre ces établissements et les entreprises constitue un vecteur essentiel du développement local. Les jeunes en contact avec le milieu profes- sionnel régional lors de leur formation, y trou- veront d’autant plus facilement leur place ensuite. Le dynamisme économique de la Franche-Comté repose en partie sur l’implica- tion des chefs d'entreprises dans l’accueil des jeunes en formation. Dans notre région, cet accueil est largement assuré par les PME-PMI. En coopérant avec le système éducatif, les acteurs du monde économique sont partie une coopération entre l’entreprise et l’école : pourquoi ? les relations école/ entreprise

Théma express 1

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nelle. C'est faciliter la transmission 1 plus en plus vers les acteurs économiques, entend aussi proposer aux jeunes une large palette de diplômes toujours plus pertinents facilitant l’insertion professionnelle. En coopérant avec le système éducatif, les acteurs du monde économique sont partie l e s d o s s i e r s d e l ’ a c a d é m i e e t d e s e s p a r t e n a i r e s Le lycée polyvalent technologie UGV vers les entre- aux besoins du monde industriel. Édouard Belin à Vesoul

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Page 1: Théma express 1

octo

bre

2003

No

1■

FORM

ATIO

N

■ Encourager les relations école-

entreprise, c'est permettre aux

jeunes de se former en prenant en

compte la réalité des métiers et

favoriser leur insertion profession-

nelle. C'est faciliter la transmission

de certains savoirs et le renouvel-

lement de compétences techniques,

gages de dynamisme économique

pour la Franche-Comté.

les

doss

iers

de

l’aca

dém

ie e

t de

ses

par

tena

ires

un lycée entreprenant

Le lycée polyvalent

Édouard Belin à Vesoul

entretient des liens solides avec les

entrepreneurs locaux. Établisse-

ment support de la Plate-forme tech-

nologique "Production, usinage à

grande vitesse (UGV)", il offre aux

PME-PMI la possibilité de réaliser

des formations et des tests au sein

même du lycée. La mise en commun

des moyens permet la diffusion de la

technologie UGV vers les entre-

prises, et encourage l'établissement

à développer l'enseignement de

technologies de pointe répondant

aux besoins du monde industriel.

Autre point fort, le pôle électrotech-

nique est renforcé par l’ouverture

d'une année de formation complé-

mentaire (FCIL) post-BTS "Qualité

des réseaux électriques" .

Enfin le lycée Belin souhaite, en

2003-2004, rassembler les éléments

de réponses au cahier des charges

pour la labellisation "Lycée des

métiers de la production et de l'élec-

trotechnique".

■ une voie de réussite pour les élèves

L'orientation vers des métiers répondant auxbesoins économiques de demain est unenécessité. Ceux-ci font appel à des niveauxde qualification de plus en plus élevés. Unenjeu fort de l'enseignement professionnelaujourd'hui est de répondre à cette attente.L'ouverture vers les entreprises apparaîtcomme un réel moyen de motivation des élèveset de connaissance du monde du travail. Il est donc essentiel de développer les parte-nariats entre les établissements scolaires etles entreprises. Les bénéfices sont triples :— image exacte de la réalité professionnellepour les élèves— transmission efficace de certains savoir-faire dans le cadre réel de l'exercice desmétiers— crédibilité renforcée des diplômes mieuxconnus et appréciés des professionnelsL’enseignement supérieur en se tournant de

plus en plus vers les acteurs économiques,entend aussi proposer aux jeunes une largepalette de diplômes toujours plus pertinentsfacilitant l’insertion professionnelle.

■ une chance pour les entreprises

Les établissements scolaires sont des lieuxstructurant l’aménagement du territoire. Il estavéré que le renforcement des liens entre cesétablissements et les entreprises constitueun vecteur essentiel du développement local.Les jeunes en contact avec le milieu profes-sionnel régional lors de leur formation, y trou-veront d’autant plus facilement leur placeensuite. Le dynamisme économique de laFranche-Comté repose en partie sur l’implica-tion des chefs d'entreprises dans l’accueil desjeunes en formation. Dans notre région, cetaccueil est largement assuré par les PME-PMI.

En coopérant avec le système éducatif, lesacteurs du monde économique sont partie

une coopération entre l’entreprise et l’école : pourquoi ?

les relations école/

entreprise

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prenante dans le renouvellement de leursfuturs cadres, techniciens et ouvriers. Deplus, l'entreprise accède à des technologiesinnovantes que ces jeunes encore en forma-tion apprennent à maîtriser. Ainsi le centreacadémique de ressources et de transfert detechnologie de l’académie de Besançon (rat-taché à la délégation académique aux ensei-gnements techniques) tient une place impor-tante dans l'essor de l’innovation technolo-gique en Franche-Comté.

■ une volonté de l’académie

Les relations école-entreprise constituent undes axes forts de la politique académique.Le faisceau de ces relations, déjà anciennes,s'est intensifié avec la généralisation de l'al-ternance sous statut scolaire.

Cependant, le nécessaire dialogue avec lesorganisations professionnelles que celasous-tend ne se limite pas aux périodes enentreprises. Il s’agit avant tout de réfléchir etd’agir ensemble pour une meilleure formationdes jeunes et une insertion professionnelleréussie.

Les terrains de rencontres doivent être mul-tiples. L’académie de Besançon est attentiveà développer des partenariats, des dispositifset des évènements propices à l’émergencede relations constructives avec les acteurséconomiques locaux. La mutualisation desmoyens à travers la mise en place de plates-formes technologiques est ainsi une desmodalités de coopération école-entreprisefortement soutenue par l’académie et par leConseil régional.

■ un moyen au service de la formation des jeunes

Rapprocher l'école du monde du travailconstitue une des clés de la réussite desélèves préparant un diplôme professionnel.Cela implique de bien connaître et de prendreen compte les réalités des entreprises ainsique les spécificités propres à chaque profes-sion.

L'alternance repose sur une conviction forte :la complémentarité entre école et entreprisepermet à des jeunes d'acquérir conjointe-ment des compétences générales et profes-sionnelles. Tous doivent pouvoir accéder àune qualification reconnue à partir de par-cours de formation diversifiés.L'intérêt et l'efficacité des périodes en entre-prise dépendent essentiellement de la bonnearticulation entre les professionnels tuteursdes élèves et les équipes pédagogiques.Cette organisation est différente selon lesobjectifs des jeunes et le statut qu'ils ontchoisi.

■ l’Éducation nationale, partie prenante de l’apprentissage

Agés de 16 à 25 ans, les apprentis préparentun diplôme de l'enseignement professionnelou technologique dans le cadre d'un contratde travail de type particulier associant uneformation en entreprise et des enseigne-ments en centre de formation d'apprentis(CFA). Le contrôle pédagogique de cette formationinitiale est assuré par le ministère de laJeunesse, de l'Éducation et de la Recherche.Le service académique de l'apprentissageintervient, à posteriori, pour contrôler, tant enCFA que dans les entreprises, que la forma-tion est bien dispensée à l'apprenti.

Une véritable pédagogie de l'alternance a étémise en place au fil du temps. De nombreuxlycées offrent actuellement, le plus souventdans le cadre du CFA académique, des forma-tions sous statut d'apprentis à côté des for-mations scolaires. Ce CFA académique, situé au lycée profes-sionnel Montjoux de Besançon, a sous sa res-ponsabilité plusieurs unités de formation enapprentissage implantées dans différentslycées professionnels de Franche-Comté.L'académie de Besançon souhaite en effetpouvoir offrir à tous les jeunes qui le désirent,la possibilité de conclure des contrats d'ap-prentissage dans des établissements publicsproposant déjà d'autres parcours de forma-tion professionnelle.

■ l’alternance sous statut scolaire,une voie aux modalités diverses1 ■ l'alternance au lycée, un plusLa loi d'orientation de 1989 rend obligatoiresles périodes en entreprise pour toutes les for-mations conduisant à un diplôme profession-nel. La formation de l'élève se déroule à lafois en établissement scolaire et en entrepri-se. Le jeune reste sous la responsabilité del'établissement qui le forme.En fonction des objectifs visés et desdiplômes préparés, l'alternance revêt desformes diverses :— périodes de formation en entreprises(PFE) ou en milieu professionnel (PFMP)— stagesCette alternance suppose la mise en place,par les équipes pédagogiques, d'un accom-pagnement des élèves. L'évaluation conjointedes acquis par le contrôle en cours de forma-tion est essentielle.La formation complémentaire d'initiativelocale (FCIL) est une autre manière de per-

la formation en alternance :une responsabilité partagée

groupe d’aide au projet professionnel

Au collège Vauban de

Belfort, des élèves de qua-

trième au vécu scolaire dif-

ficile bénéficient d'un suivi

spécifique afin de les aider

à construire un projet personnel et

professionnel solide. Par des

recherches guidées, des visites de

lycées professionnels, de CFA et

d'entreprises, et des stages, les

jeunes s'engagent dans la concep-

tion d'un projet d'avenir. Une orien-

tation favorable de ces élèves a

incité d'autres jeunes à s'engager

dans une démarche de ce type.

la semaine école - entreprise

Le Rectorat de Besançon, le

Medef et le Conseil régional

de Franche- Comté sont par-

tenaires depuis quatre ans de cette

opération. L’objectif est de rappro-

cher l'école et l'entreprise grâce à

des rencontres sur le terrain et au

développement d'une réflexion com-

mune sur la professionnalisation des

jeunes.

L'édition 2003 dans l'académie a

permis de mieux informer le grand

public sur les dispositifs d'alternan-

ce au collège et les actions de sen-

sibilisation à l'entrepreneuriat.

Page 3: Théma express 1

mettre aux jeunes, titulaires d'un diplôme pro-fessionnel ou technologique, d'entrer dans lemonde du travail en acquérant une spéciali-sation correspondant davantage aux caracté-ristiques locales de l'emploi. Toujours sousstatut scolaire, le lycéen effectue despériodes en entreprises qui représententenviron 50% du temps de formation. Orientéesvers l'acquisition de nouveaux savoir-faire,ces périodes sont validées localement parune attestation co-signée par le recteur et unreprésentant professionnel. Actuellementtreize FCIL sont ouvertes dans l'académie.

2 ■ l'alternance au collège, une chanceLe dispositif d'alternance au collège proposeaux élèves des situations d'apprentissagevalorisantes. Leur redonner le goût de laréussite à travers la découverte des métiers,c’est aussi les aider à renforcer leurs acquisdans les disciplines fondamentales.

Aujourd'hui, environ 500 élèves bénéficientde ce dispositif dans l'académie. Âgés de 14ans au moins, inscrits en quatrième de collè-ge, ces élèves volontaires restent dans leursclasses habituelles. Ils bénéficient d’une for-mation organisée en deux pôles : le collège etune entreprise, ou bien le collège et un lycéeprofessionnel.

L'élève peut ensuite, selon ses capacités etses choix, accéder soit à une classe habituellede troisième, soit intégrer une troisième dedécouverte professionnelle implantée enlycée professionnel, ou bien être inscrit enCLIPA ou en troisième d'insertion.

■ des partenariats tissés à tous les niveaux

L'Éducation nationale avance en bonne intel-ligence avec ses partenaires pour que lesrelations école-entreprise évoluent en prisedirecte avec la formation et l'économie.Les partenariats sont formalisés par desconventions associant les différents acteursdans la construction de parcours de forma-tion et d'insertion. Au niveau national, leministère de la Jeunesse, de l'Éducation et dela Recherche signe des accords et desconventions cadres avec des branches pro-fessionnelles, des entreprises, des associa-tions. Conventions et accords cadres natio-naux sont aussi souvent déclinés au planacadémique : par exemple, le Rectorat deBesançon a signé des conventions avec PSAPeugeot à Sochaux et EDF Franche-Comté.Aussi divers soient-ils, ces partenariats s'ins-crivent tous dans une recherche commune dequalité. Ensemble, il s'agit de réfléchir etd'agir le plus souvent dans trois domaines :— l'évolution des métiers et des formations— l'adaptation des formules de stages et despériodes de formations en entreprise— la mise en place d’échanges technolo-giques.

Des conventions entre un établissement etune ou des entreprises permettent uneapproche globale des modalités de collabora-tion de ce lycée avec son environnement.Par ailleurs, des conventions de stages sontsignées entre les établissements et les entre-prises afin d'assurer à chaque jeune lemeilleur accueil possible en milieu profes-sionnel. Ces conventions délimitent claire-ment les devoirs et les droits de chacun ainsique les objectifs du stage ou de la période deformation en entreprise (PFE).

■ le lycée des métiers

La volonté de faire entrer les lycées dans une"démarche-qualité" grâce au lycée desmétiers favorise les rapports entre ces éta-blissements et leur environnement écono-mique. Le label a pour vocation de mettre enévidence la cohérence de l'offre de forma-tions autour d'un ensemble de métiers.Les critères de labellisation sont fixés auniveau académique par un groupe de travailcomprenant des représentants de l'Éducationnationale, du Conseil régional et des organi-sations professionnelles. Les établissementscandidats installent un groupe projet local

quels partenariats ?

la plate-forme initial'

La quatrième édition du

forum Initial' se tiendra

les 12, 13 et 14 février

2004 à Besançon. À cette occasion,

18 000 jeunes de seconde générale

et de deuxième année de Bep et Cap

pourront rencontrer simultanément

des professionnels et des forma-

teurs. Ce forum repose sur un parte-

nariat fort entre le Rectorat de

Besançon, le Conseil régional,

l'Onisep et la direction régionale de

l'Agriculture et de la Forêt.

LES RELATIONS ÉCOLE-ENTREPRISEoctobre 2003— n°1

une entreprise partenaire

pour mieux former les élèves

Legrand est un des groupes

leaders mondiaux pour les

produits et systèmes pour

installations électriques et réseaux

d'information dans le bâtiment.

Cette société développe des sup-

ports pédagogiques à destination

des futurs électriciens. Une

convention de partenariat a été

signée en juin 1999 entre le rectorat

de Besançon et la société Legrand

pour réaliser un support pédago-

gique "bâtiment" préparant à l'habi-

litation électrique. Ce support a été

élaboré par une équipe d'ensei-

gnants de Franche-Comté à laquel-

le Legrand a fourni une partie du

matériel nécessaire à la réalisation

d'une maquette. Celle-ci est pré-

sentée au salon EDUCATEC.

150 000

100 000

50 000

0SEGPACLIPA3e DP

CAPBEP

Bac Pro BTS

V IV III II

FCILMC

30 000

141 000 146 000

77 000

18 000

7,28 % 34,22 % 35,44 % 18,69 % 4,37 %

l’alternance sous statut scolaire dans les établissements publics et privésde l’académie de Besançon

périodes de formation en entreprise et stages

Données extraites de COSTA - année scolaire 2002-2003

Nombre total de jours de stages en entreprise : 412 000

Durée moyenne (en semaines)

période de formation en entreprise PFE

stage

CAPBEP

Bacpro

BTSDUT

Licences proIUP

8 16 12 18Niveaux dequalification

Page 4: Théma express 1

"lycée des métiers" composé pour moitié dereprésentants des entreprises partenaires dulycée.Le lycée des métiers accueille un public mul-tiple (lycéens, étudiants, apprentis, sala-riés…) auquel il propose une gamme étenduede diplômes : CAP, BEP, bac professionnel,mention complémentaire, BTS, voire forma-tions complémentaires d'initiative locale…En Franche-Comté, deux lycées porteurs desfilières caractéristiques de la région, ont reçuce label : le lycée Edgar Faure à Morteau,pour les métiers de l'horlogerie-bijouterie-joaillerie, et le lycée de Mouchard pour lesmétiers du bois. Plusieurs demandes sontactuellement en cours d’instruction.

■ des initiatives multiformes

Le rapprochement entre l'école et l'entrepri-se revêt des formes très diverses, toujoursadaptées aux besoins des élèves.Mettre en contact les jeunes avec le mondeprofessionnel, c'est les engager à entrer dansune dynamique de réussite à travers l'élabo-ration d'un projet personnel.Les élèves scolarisés dans des structuresspécifiques (CLIPA, SEGPA) ou bénéficiant dudispositif académique d'insertion (MGI), ontainsi, grâce aux dispositifs d'alternance qui

leur sont proposés, l'occasion de préparerleur avenir en se donnant les moyens deréussir.

Les stages courts de découverte en milieuprofessionnel pour les élèves de 4e et de 3e

constituent un premier contact avec le mondeprofessionnel pour les jeunes qui en bénéfi-cient.De nombreuses initiatives sont ainsi prisespar les collèges et les lycées pour favoriserles échanges :— visites et découvertes d'entreprises parles élèves et les enseignants— rencontres entre les équipes de directiondes établissements, les professeurs et desdirigeants d'entreprises— transferts de technologie et aide au déve-loppement des PME-PMI— chantiers écoles— interventions de spécialistes d'entrepriseau lycée— relations avec les anciens élèves— participation à des manifestations profes-sionnelles (comme le salon international desmicrotechniques, Micronora, à Besançon)Riches de contacts et d'échanges, toutes cesrencontres visent à construire et à entretenirla relation de confiance indispensable à uneréelle coopération. ■

documents

■ Guide des stages, édition 2001/2004,Service régional des stages (Rectorat,Conseil régional de Franche-Comté,Université de Franche-Comté, Centrerégional d’information jeunesse, Medef),2001, 204 p.http://stages.univ-fcomte.fr

textes de référence

■ Loi d'orientation sur l'éducation - Loi n° 89-486 du 10 juillet 1989■ Modalités d'accueil en milieu profes-sionnel d'élèves de moins de 16 ans :décret n°2003-812 du 26/08/2003, BO n°34du 18 septembre 2003

services académiques

■ COSTA, service internet de coordinationdes stages du rectorat, accessible sur lesite de l’Académie de Besançon :

www.ac-besancon.fr (mot clé : COSTA)

■ DAET - C.A.R.T.T. Centre académique deressources et de transfert de technologies :

Daniel Azaïs

Tél. 03 81 82 06 86

http://artic.ac-besancon.fr/cartt/

■ DAET - Relations école-entrepriseMarcel Paul

Tél. 03 81 65 74 27

[email protected]

■ Journées d'information sur l'évolutiondes métiers, à destination des professeursprincipaux et des conseillers d'orientationpsychologues, organisées par le serviceacadémique d'information et d'orientation(SAIO) à partir de janvier 2004

contact : [email protected]

(chiffres)■ Directeur de la publication Anne Sancier-Chateau, Recteur d'académie■ Chef de publication Elisabeth Baudin, Chargée de communication■ Responsable de rédaction Charlotte des Gayets■ Contact [email protected]

■ Fiche réalisée en collaboration avec la délégation académique aux enseignements techniques

■ Conception graphique Bouteiller communication, Studio Bracco

Numéro ISSN et dépôt légal en cours

(infos pratiques)

■ 14 095 lycéens en second cycle professionnel■ 49 lycées professionnels publics et privés sous contrat■ 7 503 apprentis■ 15 CFA dont 1 public■ plus de 15 000 collégiens et lycéens enalternance sous statut scolaire■ 450 000 journées de stages en entreprise■ 651 855 euros de subventions attri-buées aux établissements par le rectoratpour les formations en entreprises en2002 (remboursement de frais de déplace-ment et d’hébergement pour les élèves etles professeurs)

la part des jeunes ayant un accès rapide et durable à l’emploi entre 1998 et 2001

Métropole 63 % (source Cereq)

67 % ou +

de 63 %à 66,9 %

de 59 %à 62,9 %

de 55 %à 58,9 %

- de 55 %